Henri ADAM
Louis Henri ADAM dit Henri ADAM
basse française
(Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 01 juillet 1821* – Paris 18e, 01 novembre 1867*)
Fils de Charles François ADAM (– av. 1867), domestique, et de Marie Louise POPINEAU (1794 – ap. 1867), mariés.
Epouse à Paris ancien 2e le 24 avril 1848 Jeanne LAURENT (1823 – ap. 1867), professeur de musique.
Au Conservatoire de Paris, il obtint en 1838 un second prix, puis en 1841 un premier prix de cor à pistons.
Il débuta au Théâtre-Lyrique en 1853 et y tint les rôles de basses. Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (aspirant, 13 novembre 1854 ; sociétaire, 08 décembre 1857).
En 1855, il habitait 11 rue Neuve-Coquenard [auj. rue Rodier] à Paris 9e. Il est décédé en 1867 à quarante-six ans, en son domicile 27 rue Germain-Pilon à Paris 18e.
Sa carrière au Théâtre-Lyrique
Il y débuta en 1853.
Il y créa le 06 octobre 1853 le Bijou perdu (le Baron) d’Adolphe Adam ; le 16 avril 1854 Une rencontre dans le Danube de Paul Henrion ; le 16 décembre 1854 le Muletier de Tolède (Pablo) d'Adolphe Adam ; le 14 mai 1855 Jaguarita l’Indienne (Toby) de Fromental Halévy ; le 14 septembre 1855 Une nuit à Séville (l'Alcade) de Frédéric Barbier ; le 29 décembre 1855 l'Habit de noce de Paul Cuzent ; le 18 janvier 1856 Falstaff d'Adolphe Adam ; le 01 mars 1856 la Fanchonnette (un Marchand de coco) de Louis Clapisson ; le 19 septembre 1856 les Dragons de Villars (le Pasteur) d’Aimé Maillart.
Il y participa à la première le 23 mai 1856 de Richard Cœur de Lion (Urbain) de Grétry. |