Auguste BARBIER

 

 

 

Henry Auguste BARBIER dit Auguste BARBIER

 

poète français

(Paris ancien 10e, 28 avril 1805 [8 floréal an XIII]* – Nice, Alpes-Maritimes, 14 février 1882*)

 

Fils de Jean-Baptiste BARBIER (1764 – Paris ancien 11e, 23 juillet 1852), avoué défenseur au Tribunal civil de première instance du département de la Seine [fils de Nicolas BARBIER (– Paris ancien 12e, 06 avril 1805)], et de Marie Elisabeth Louise DUVERGIER, mariés à Paris le 30 décembre 1798.

Cousin germain de Nicolas Alexandre BARBIER (Paris, 18 octobre 1789 Sceaux, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 04 février 1864*), peintre [père de Jules BARBIER, librettiste].

Célibataire.

 

 

Auteur de poésies, d'études dramatiques, de souvenirs ou impressions de voyage, il reste surtout celui des Ïambes et Poèmes (1830-1831). Mais dans Il Pianto [le Gémissement] (1833), Lazare (1837), il a donné d'autres sujets, également actuels, à sa veine satirique et violente. Les Ïambes peignent les vices et les hontes du temps avec une verve chaude et bourbeuse qui se déchaîne en bruyantes tirades à travers les métaphores hautes en couleur, les cyniques épithètes, les déclamations rauques et débraillées : la Curée, surtout, et l'Idole, resteront comme les chefs-d'œuvre de cette éloquence rocailleuse et triviale, mais puissante toutefois. Le 07 février 1878, il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur. [Académie française, 29 avril 1869].

Il est décédé en 1882 à soixante-seize ans, célibataire, domicilié à Paris 6e. Il est enterré au Père-Lachaise (23e division).

 

 

 

livrets

 

Benvenuto Cellini, opéra en 3 actes, avec Léon de Wailly, musique d'Hector Berlioz (Opéra, 03 septembre 1838)

 

mélodies

 

Fleur de bruyère, villanelle, musique de Victor Massé

Messagère (la), chanson populaire, musique de Victor Massé

 

 

 

 

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