Albert BARRÉ

Auguste Albert BARRÉ dit Albert BARRÉ

vaudevilliste français

(Paris ancien 6e, 29 décembre 1854* – Paris 9e, 31 mai 1910*)

Fils de Paul Victor BARRÉ, métreur vérificateur, et Clotilde DELRUE.

Epouse à Paris 17e le 14 mai 1909* Berthe Caroline BARBILLON (Paris 8e, 03 février 1863* –).

Il débuta en 1880 par une jolie comédie en trois actes, les Gilets jaunes ; puis, il commença dès l'année suivante sa collaboration avec Paul Bilhaud et écrivit avec lui J'attends Ernest, Bigame, et le Paradis, pour lequel ils s'étaient adjoint un troisième signataire, Maurice Hennequin. Toutes ces pièces, fort amusantes par l'intrigue et le dialogue, furent jouées au Palais-Royal, et Albert Barré devint en même temps l'un des fournisseurs attitrés du théâtre Cluny, où il fit représenter successivement : Procès-verbal, la Mission de Prosper, Sacré Théodore !, les Maris joyeux. Il faut ajouter à cette liste quelques opérettes mises en musique par Antoine Banès : Madame Rose, le Roi Frelon, avec Paul Bilhaud (Folies-Dramatiques), Nuit d'amour, avec Maxime Boucheron (Bouffes-Parisiens), le Nouveau Régiment (Olympia). Les Folies-Dramatiques ont d'ailleurs bénéficié à plusieurs reprises de la verve gauloise, sinon grivoise, d'Albert Barré, avec Une nuit de noces en 1904 avec Kéroul, et une Veine de.... (1905). A partir de 1904, Barré prit pour collaborateur Kéroul et écrivit avec lui : Une nuit de noces ; le Chopin (Palais-Royal, 20 janvier 1905), etc.

En 1897, il habitait 23bis rue des Ecoles à Paris 5e ; en 1909, 101 rue des Moines à Paris 17e. Il est décédé en 1910 à cinquante-cinq ans, en son domicile, 72 rue Blanche à Paris 9e.