Émile BERGERAT
Auguste Émile BERGERAT dit Émile BERGERAT [prononcez Bergera]
écrivain français
(Paris ancien 6e, 29 avril 1845* – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 13 octobre 1923*)
Fils de Jean Augustin BERGERAT (Montluçon, Allier, 1812 – Neuilly-sur-Seine, 06 juillet 1854), fabriquant de produits chimiques [fils d'Arnaud BERGERAT (Chambon, Creuse, 20 avril 1777 –), teinturier)], et de Cécile Eugénie PEYROT (Paris, 22 mai 1826 – ap. 1872), mariés le 27 juillet 1844.
Epouse à Neuilly-sur-Seine le 14 mai 1872* Estelle Julia GAUTIER (Paris ancien 2e, 28 novembre 1847* – villa Caliban, Saint-Lunaire, Ille-et-Vilaine, 24 décembre 1914*), fille de Jules Pierre Théophile GAUTIER (Tarbes, Hautes-Pyrénées, 30 août 1811 – Neuilly-sur-Seine, 23 octobre 1872*), écrivain [qui la reconnue à Neuilly-sur-Seine le 23 avril 1872*], et de sa concubine Ernesta Giuseppina Jacomina dite Ernestine GRISI (Visinada, Istrie, 25 octobre 1816 – Paris 16e, 09 décembre 1895*), cantatrice ; sœur de Judith GAUTIER, femme de lettres.
Parents de Joséphine Estelle Herminie BERGERAT (Paris 17e, 05 juillet 1882* – 29 avenue Paul Adam, Paris 17e, 08 mars 1937*) [épouse à Paris 17e le 29 octobre 1903 David DEVRIÈS, ténor].
Journaliste de talent, il a collaboré au Voltaire sous le pseudonyme de l’Homme masqué, et au Figaro, où ses articles signés Caliban firent époque. Ses œuvres touchent à tous les genres : poétique (Enguerrande, 1884 [dont il a tiré un drame lyrique en 1892] ; la Lyre comique, 1889), romanesque (Faublas malgré lui, 1883), dramatique (la Nuit bergamasque, 1887 ; le Premier Baiser, 1889 ; le Capitaine Fracasse, d’après le roman de Théophile Gautier, 1896 ; Plus que reine, drame en cinq actes et un prologue [Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 29 mars 1899], pièce sur Joséphine de Beauharnais, son plus franc succès (Henri Cain et Marcel Bertrand en ont tiré le drame lyrique Plus que reine en 1929). Il publia encore des études critiques sur Paul Baudry (Peintures décoratives de Paul Baudry au grand foyer de l’Opéra, 1875, in-12) et Théophile Gautier (1879), et ses Souvenirs (1911-1912), où se retrouve le meilleur de son talent. Il fut nommé chevalier (31 décembre 1888) puis officier (14 décembre 1900) de la Légion d’honneur. [Académie Goncourt, 1919].
En 1872, il habitait 96 avenue des Ternes à Paris 17e ; en 1897, 76 rue Laugier à Paris 17e. Il est décédé en 1923 à soixante-dix-huit ans, en son domicile, 8 villa d'Orléans à Neuilly-sur-Seine.
=> Peintures décoratives de Paul Baudry au grand foyer de l’Opéra, par Emile Bergerat, 1875
livrets
Enguerrande, drame lyrique en 4 actes, d’après son poème, avec Victor Wilder, musique d’Auguste Chapuis (Opéra-Comique, 09 mai 1892). la Burgonde, opéra en 4 actes avec Camille de Sainte-Croix, musique de Paul Vidal (Opéra, 23 décembre 1898) |