François COPPÉE

 

François Coppée, photo Atelier Nadar [BNF]

 

 

François Edouard Joachim COPPÉE dit François COPPÉE

 

poète et auteur dramatique français

(Paris ancien 10e, 12 janvier 1842* Paris 7e, 23 mai 1908*)

 

Fils d’Alexandre Joseph COPPÉE, commis principal à la Guerre, et de Rose Louise BAUDRIT.

 

 

Né d’une famille de condition modeste, ayant fait ses études au lycée Saint-Louis, il est d’abord expéditionnaire au ministère de la Guerre ; il reste peu de temps et, après ses premiers succès littéraires, il est attaché à la bibliothèque du Sénat (1869), puis archiviste au Théâtre-Français (1872-1883). Son premier recueil de poésies, le Reliquaire, parut en 1866 ; l'un des premiers parnassiens, il se montrait, dès ses débuts, rompu à toutes les adresses du métier poétique. C'est du Passant (1869), comédie en vers, que date la réputation de Coppée. Parmi ses principales œuvres, signalons, pour le théâtre : le Luthier de Crémone (1876), petite pièce aimable et touchante ; Severo Torelli (1883) ; les Jacobites (1885) ; Pour la Couronne (1895), drames romantiques brillamment écrits et habilement agencés, pleins de tirades éloquentes ; comme recueils de vers : Intimités (1868) ; les Humbles (1872) ; Promenades et Intérieurs (1875) ; le Cahier rouge (1874) ; les Récits et les Elégies (1878), sans compter un grand nombre de poèmes publiés à part, notamment celui d'Olivier ; en prose : quatre ou cinq volumes de Contes, qui se recommandent par la grâce du sentiment, quelques romans, et plusieurs recueils de chroniques, dont un, la Bonne souffrance (1898), indique qu'il s'est opéré dans l'esprit de l'auteur une sorte d'évolution religieuse. Poète, Coppée a cultivé les genres les plus divers. Tour à tour élégiaque, épique, réaliste. Son originalité propre est dans la narration familière ou dans les tableaux de genre. Parnassien, il abuse des procédés et des artifices ; élégiaque, sa sensibilité tourne souvent à de languissantes et mièvres délicatesses ; épique, l'ampleur et la puissance lui manquent, et ses plus heureuses pièces sont des scènes ou des légendes naïves, auxquelles on peut même reprocher une affectation de simplicité. C’est dans la poésie réaliste qu'il a le mieux réussi. Ses paysages de la banlieue parisienne : terrains vagues, arbres grêles, chemins noirs jonchés d'écailles, ont parfois un charme pénétrant, et ses peintures des mœurs bourgeoises et populaires nous plaisent soit par la fidélité caractéristique des traits, soit par une sympathie fine et tendre pour les misères obscures et les vertus ignorées. Coppée restera comme le poète des humbles ; il a trouvé dans le cadre de ce petit monde ses inspirations les plus personnelles. Il avait été attiré par la politique lors de l’affaire Dreyfus : président d’honneur de la ligue de la Patrie française (1899), il démissionna à la suite des élections de 1902 et rentra dans la vie privée, ne prenant la parole ou la plume qu'à de rares intervalles. Trois volumes : Dans la prière et dans la lutte (poésies, 1901), Contes pour les jours de fête (1902) et Des Vers français (1906) marquent pour lui cette période, avec différents articles et poèmes parus dans les journaux et les revues d'opposition. On y retrouve, à travers les passions de l'heure présente, les qualités qui l'ont fait aimer. Coppée fut nommé chevalier (09 février 1876), officier (31 décembre 1888), puis commandeur (26 juillet 1896) de la Légion d’honneur. [Académie française, 21 janvier 1884].

En 1876, il habitait 12 rue Oudinot à Paris 7e, où il est décédé en 1908 à soixante-six ans, célibataire. Il est enterré au cimetière du Montparnasse (9e division).

 

 

 

livrets

 

le Passant, opéra-comique en 1 acte, d'après sa comédie, musique d'Emile Paladilhe (Opéra-Comique, 24 avril 1872)

la Korrigane, ballet fantastique en 2 actes, musique de Charles-Marie Widor (Opéra, 01 décembre 1880)

le Trésor, opéra-comique en 1 acte, musique de Charles Lefebvre (Angers, 28 mars 1883)

les Jacobites, drame en 5 actes, musique de scène de Charles-Marie Widor (Odéon, 21 novembre 1885)

Maître Ambros, drame lyrique en 4 actes, avec Auguste Dorchain, musique de Charles-Marie Widor (Opéra-Comique, 06 mai 1886)

 

mélodies

 

Baiser (le), musique de César Cui (1886)

Chanson d'avril, sérénade du Passant, musique de Charles Gounod (1872) => partition

Dans la plaine, musique de César Cui (1884)

Dans la plaine, musique de Charles-Marie Widor

Echo (l’), musique de César Cui (1884)

Echo (l’), musique d’Alexander von Fielitz

Etoiles filantes, musique d’Alexandre Georges

Eventail (l’), musique d’Emile Pessard (1873)

Lendemain, musique de César Cui (1886)

Lied ancien, musique d'Herman Bemberg

Mai, musique de Reynaldo Hahn

Mélancolie, musique de Charles Gounod => partition

Mélodies populaires de Basse-Bretagne (Trente), recueillies et harmonisées par Bourgault-Ducoudray, traduction française en vers de François Coppée (1885) => partition

Menuet, musique de Louis Diémer (1875)

Menuet, musique de Camille Saint-Saëns

Obstination, musique d’Alexandre Georges => partition

Obstination, musique d’Hercule de Fontenailles

Paix à la paix, hymne pour voix seule, musique de Charles-Valentin Alkan (1867)

Plainte à Sylvie, musique de Francis Thomé

Poème de l'absence, musique de Paul Puget (vers 1882) => partition

Pourquoi ?, musique de Louis Diémer (1877)

Pourquoi ?, musique de Benjamin Godard

Pourquoi ?, musique de René Esclavy

Premier amour, musique d’Emile Durand (1875)

Première (la), musique d’Amherst Webber (1901)

Promenade en juin, musique d’Emile Durand (1874)

Purgatoire, musique d’Emile Paladilhe (1880)

Ritournelle, musique de Cécile Chaminade [op. 83] (1896)

Ritournelle, musique de Gabriel Pierné (1884)

Ritournelle, musique de Francesco Paolo Tosti

Sérénade du Passant, musique de J. M. de Lalanne (1869)

Sérénade du Passant, musique de Jules Massenet (1869) => fiche technique

Sous ta fenêtre, aubade, musique d’Emile Durand (1875)

Trois oiseaux (les), musique de César Cui

Trois oiseaux (les), duo pour voix de femmes, musique de Léo Delibes

Trois oiseaux (les), musique de Louis Diémer (1877)

Vague et la cloche (la), musique d’Henri Duparc (1871)

Vous avez beau faire et beau dire, musique de Mathilde de Rothschild (1879)

 

 

         

 

Lied ancien, poésie de François Coppée, musique d'Herman Bemberg, publié dans la Bonne Chanson de novembre 1912

 

 

 

 

 

 

 

Un Ami de la Bonne Chanson

François Coppée

 

 

Il a eu beau faire. C'est en vain qu'il a demandé un pieux silence autour de sa tombe. Le panégyrique éclate sur toutes les lèvres. François Coppée entre dans la mémoire des hommes, salué de cette admiration qui s'échauffe de tendresse et dont la plupart de nos écrivains cachent mal le regret sous d'impassibles ironies. Il fut un de ces rares artistes qui sont aimés autant qu'ils sont glorieux. Il a refusé des couronnes et des fleurs sur son cercueil, et voici que la France y apporte ses larmes, la douce offrande des mères en deuil et qui ne veulent pas se consoler parce que leur enfant n'est plus. Les funérailles de Victor Hugo furent une foire de vanité, un festival tumultueux, sans un rayon d'espérance ni un murmure de prière. Celles de François Coppée furent simples comme sa vie, pieuses comme son âme. Il n'a pas demandé ce « corbillard des pauvres » qui fut la dernière antithèse de Hugo, le Nabab de la démocratie. Le poète des « Humbles » s'en va tout humblement, ignorant l'emphase du geste et la subtilité d'un orgueil qui dédaigne les vains honneurs, parce qu'il s'estime supérieur à eux.

 

***

 

Ce n'est pas en quelques pages qu’il est possible d'esquisser la figure et de résumer l'œuvre du grand poète qui vient de disparaître. Il me semble que les historiens de l'avenir seront frappés surtout de l'admirable unité de cette carrière. Nous sommes tentés, nous autres, de la séparer en deux périodes distinctes, incommunicables. Il y a deux Coppée pour nous, l’un avant, l'autre après la « Bonne Souffrance »... La bonne souffrance n'a été qu'une date dans sa vie, le rayon de soleil qui, tout d'un coup, fait éclore les germes cachés dans les profondeurs du sol. Elle n'a fait que développer, en une merveilleuse poussée, toutes les forces natives qui s'énervaient dans une longue attente.

 

 

 

François Coppée, photo Henri Manuel

 

 

L'attitude militante de François Coppée n'a rien de commun avec la volte-face qui fit de Victor Hugo, hier encore l'enfant de chœur des Bourbons, le pontife de la Révolution et du socialisme humanitaire. Il disait au lendemain de sa conversion : « Aujourd'hui que j'ai retrouvé la foi, je me demande même si je l'avais absolument perdue. Quand, par hasard, j'entrais dans une église, le respect m'attendait sur le seuil et m'accompagnait devant l’autel. Toujours les cérémonies du culte m'émurent par leur vénérable caractère d'antiquité, leur pompe harmonieuse, leur solennelle et pénétrante poésie. Jamais je n'ai trempé mon doigt dans l'eau froide des bénitiers sans tressaillir d'un singulier frisson qui était peut-être celui du remords. Oui, plus j'y songe, plus je crois qu'un peu de foi chrétienne sommeilla toujours au fond de mon cœur. »

Cette foi, il l'avait reçue au berceau, il l'avait sucée avec le lait de sa mère.

Au seuil du poème d' « Olivier », il évoque la figure de son père :

 

     ... cet homme de bien, pur, simple et craignant Dieu

     Qui fut bon comme un saint, naïf comme un poète.

     Je songe à ce qu'il fit, cet homme de devoir,

     Ce pauvre fier et pur, à ce qu'il dut avoir

     De résignation patiente et chrétienne

     Et se priver de tout sans se plaindre jamais.

     Au chagrin qui me frappe alors je me soumets,

     Et je sens remonter à mes lèvres surprises

     Les prières qu'il m'a dans mon enfance apprises...

     Et de nouveau, je veux croire, aimer, espérer !...

 

Et la mère était une sainte. François Coppée a fait vingt fois le portrait de cette « bonne maman » qui raccommoda ses bas d'abord, son cœur ensuite, et qui, la première, crut à son génie et à sa gloire. C'était merveilleux ce que cette femme dépensait d'industrie et d'activité pour que son petit garçon fût bien mis et sa petite maison bien propre. Vers la fin du mois, le dîner était parfois très court et très maigre, mais la nappe était toujours blanche et les fleurs toujours fraîches. La maman priait et souriait ; aux jours de grande pauvreté, elle redoublait de bonne humeur, et ce logis où souvent l’on n'aurait pas trouvé deux écus à faire tinter l'un contre l'autre était toujours plein de chansons.

 

     Ma mère, sois bénie entre toutes les femmes !

 

s'écrie Coppée en revivant tous ces vieux souvenirs du foyer. Le sourire de sa bonne maman est resté sur ses lèvres, toutes ses tendresses se sont déversées en son âme ; et c'est peut-être pour avoir grandi auprès de cette humble femme qu'il a si bien compris toute la poésie des humbles cœurs et des humbles vies.

 

***

 

Il y a de l'Evangile, et à forte dose, dans cette épopée des « Humbles ». Avant François Coppée la Poésie était une grande dame, une « madame Pimbêche ». Elle dédaignait souverainement les petites gens et leurs petites destinées. Elle ne trouvait pas dignes de son regard ces figures dont toute la beauté est faite de rides profondes, de stries de larmes et d'obscures souffrances écrites. Elle disait devant elles ce que Louis XIV disait devant le gros Flamand de Teniers : « Enlevez-moi tous ces magots ! » François Coppée vint ; il eut pitié de cette foule anonyme, de ces héros qui n'avaient point de poète, de la servante de ferme, de la nourrice de grande maison et du petit épicier de Montrouge. Il les interrogea, il surprit sur leurs lèvres et dans leurs réticences ce grand soupir des cœurs qui ne savent parler. Il découvrit en eux un pittoresque inédit, un charme fruste, mais naïf, mais profondément sincère. Il dit à peu près : « Laissez venir à moi tous les petits de cette terre ! » Et ils vinrent, comme ils étaient. sans faire de toilette, sans se parer d'oripeaux empruntés. On les connaît tous et toutes. Celle-ci : « Elle était orpheline et servait dans les fermes » ; celui-là : « C'était un tout petit épicier de Montrouge » ; ce couple

 

     C'est celui d'un vieil homme avec sa vieille femme,

     Aujourd'hui bons rentiers, hier petits marchands,

     Retirés tout au bout du faubourg, près des champs...

 

La théorie est interminable. Ils viennent de partout, de la ville et de la campagne, du grenier et de la cave, de la boutique et de l'atelier, de tous les endroits où ne pénètre qu'un avare rayon de soleil, où l'on souffre, où l'on pleure, sans que le monde en sache rien.

 

     Donnez sans espoir qu'on vous rende,

     Donnez sans savoir qui reçoit ;

     Le plus noble geste qui soit

     C'est d'ouvrir la main toute grande.

 

Elle est devenue banale cette strophe qui vole par les lèvres des hommes. Elle n'est qu'un verset d'Evangile rimé et rythmé. François Coppée, n'étant pas riche de la main, avait au moins ouvert tout son cœur sur les pauvres gens. Il leur avait donné l'aumône de son art, l'aumône d'un beau geste qui les appelait à la vie littéraire et qui faisait leurs haillons presque aussi glorieux que la cuirasse des paladins de Hugo.

« J'ai vécu avec l'Evangile, — dira un jour François Coppée... Dans tous les mots de l'Evangile, j'ai vu briller la vérité comme une étoile, je l'ai sentie palpiter comme un cœur. » On a un peu la même sensation à lire son œuvre. L'étoile s'y couvre de gros nuages, si vous voulez, mais le cœur y palpite, le cœur même de Celui qui disait : « J'ai pitié de la foule ! »

 

***

 

Et ce grand chrétien fut encore un grand citoyen. Il joua bien quelques jours au dilettantisme, chez les Parnassiens, entre Leconte de Lisle, grave et solennel comme un bonze hindou et Albert Glatigny, maigre jusqu'à la transparence et long jusqu'à l'infirmité. Mais il n'était pas fait pour ce genre de sport. Il laisse tomber toute sa première floraison, des vers de tristesse maladive, un peu farouche, comme il faut en attendre d'une jeunesse courbée en cariatide sous de lourds devoirs et de précoces fardeaux. Et puis la guerre éclate : François Coppée prend le fusil, il veille aux murs de la cité. Il a choisi son poste, cette fois ; il y restera jusqu'au dernier jour. L'impassible d'hier a des rugissements de lion blessé. Il accepte bien la paix, mais une paix provisoire, pour panser nos plaies et refaire nos forces :

 

     Un jour, ô jeunes fils de la vaillante Gaule,

     Nous jetterons encor nos fusils sur l'épaule,

     Et, le sac chargé d'un pain bis,

     Nous irons vers le Rhin pour laver notre honte,

     Nous irons, furieux comme le flot qui monte

     Et nombreux comme les épis.

 

Et, vingt-cinq années durant, au théâtre, dans le livre, sa voix continue de monter, ardente toujours et éloquente, fidèle aux nobles chimères, aux lointaines espérances, à tous les deuils et à tous les devoirs...

Un jour enfin, il descend dans la rue.

Qu'y vient-il faire, ce vieillard meurtri par les chirurgies, cet académicien haletant, souffreteux, à demi invalide ? Il vient combattre ; il vient crier sa foi, sa double foi de chrétien et de Français. On s'étonne autour de lui ; il le sait bien :

 

     Oui, je les vois hocher la tête,

     Mes compagnons du temps ancien,

     Et s'étonner que le poète

     Veuille finir en citoyen ;

 

     Je sais qu'ils ne m'approuvent guère

     Et qu'ils ont froncé le sourcil,

     Quand j'ai pris ma plume de guerre

     Ainsi qu'on empoigne un fusil,

 

     Et quand, portant une cocarde,

     Moi, si pacifique et si doux,

     Je vins me mettre à l'avant-garde,

     Au rang où l'on tire à genoux...

 

Il sait tout cela. Qu'importe ? Il lutte, il parle, il écrit. Il fonde des ligues, préside des meetings, organise des campagnes. Un de ses aïeux forgeait jadis des piques pour les volontaires de 92 ; il fait mieux que cela : il est sur le front de bandière, sonnant le clairon ; il est dans les conseils avant la bataille. C'est le Nestor de l'armée et il a des allégresses de jeune recrue. Une victoire l'enivre, vingt défaites ne le découragent point. Son « Dieu », sa « Patrie », les deux mots alternent sur ses lèvres, se mêlent dans ses vers, scandent ses derniers pas. De temps à autre, il se retire à l'ambulance, sur l'ordre des médecins. Mais il trépigne d'impatience au moindre repos ; il s'échappe, il revient... jusqu'à ce qu'il tombe enfin pour ne plus se relever.

 

***

 

Qu'on mette sur sa tombe un crucifix et qu'on la drape des trois couleurs de France ! François Coppée fut le héros de l'idée française intégrale, l'héritier de ce patrimoine national qui va s'atténuant tous les jours en nos mains débiles et qui se compose de toutes les traditions robustes dont les ancêtres ont vécu. A regarder cette vie et à lire cette œuvre, on sent passer sur soi comme une grande vague venue du fond de notre histoire, une vague de tendresse et d'énergie, quelque chose de clair, de fort et de joyeux devant quoi on se mettrait à genoux.

Mais c'est devant un cercueil que nous nous agenouillons. Je cherche une consolation au grand deuil qui nous frappe et je ne la trouve que dans l'épitaphe écrite hier, par le poète, sur le sépulcre d'un ami :

 

     Dans ce tombeau silencieux,

     Il n'est rien que nuit et poussière.

     Levons nos fronts, levons nos yeux ;

     L'âme est au ciel dans la lumière !

 

(C. Lecigne, la Bonne Chanson n° 10, août 1908)

 

 

 

 

 

 

médaillon en bronze de François Coppée par Georges Saupique (1959), en remplacement de l'ancienne statue de bronze par André de Chastenet (détruite en 1942), place André Tardieu à Paris 7e [photo ALF, 2017]

 

 

 

 

 

 

         

 

Un évangile

(François Coppée, les Récits et les Elégies, 1878 / musique d'accompagnement de Francis Thomé)

Roger Monteaux, sociétaire de la Comédie-Française et Orchestre

Odéon 166.144, mat. KI 1921-2 et KI 1922-2, enr. en 1928

 

 

 

 

 

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