Paul GAVAULT

 

Paul Gavault en 1901

 

 

Paul Armand Marcel GAVAULT dit Paul GAVAULT

 

auteur dramatique français

(49 rue Lemercier, Paris 17e, 01 septembre 1866* Paris 16e, 25 décembre 1951*)

 

Fils de Martial Jean Émile GAVAULT (Paris ancien 2e, 10 août 1828 – Sceaux, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 24 décembre 1899), employé puis libraire [fils de Sylvain Pierre Bonaventure GAVAULT, avoué au Tribunal de la Seine], et de Berthe Adélaïde JUILLET SAINT LAGER (Tulle, Corrèze, 25 décembre 1842 – Alger, Algérie française, 08 avril 1913*), mariés à Paris 9e le 16 février 1864.

Epouse à Oran, Algérie française, le 05 mars 1891* Marthe Emma ZIMMERMANN (Oran, Algérie française, 17 avril 1870* – Paris 16e, 09 octobre 1951*).

 

 

Sorti du lycée Louis-le-Grand, licencié ès lettres et en droit, il entra dans le journalisme en 1888 et écrivit au National, à la Petite République, au Voltaire, au Soir où il tint la chronique dramatique pendant trois ans, au Gil Blas, au Gaulois, etc. Il fut chef de cabinet de préfet de 1889 à 1891, et aborda le théâtre en 1894, avec le Guet-apens. Il fit jouer ensuite, soit seul, soit en collaboration (notamment avec de Cottens), un grand nombre de pièces et de revues dont beaucoup dépassèrent la centième représentation : Fin de rêve (1895) ; le Papa de Francine (Cluny, 1896) ; Plutus (Odéon, 1896) ; le Pompier de service (Variétés, 1897) ; Cocher, rue Boudreau ! (1897) ; les Demoiselles des Saint-Cyriens (1898) ; les Petites Barnett (1898) ; Chéri (1898) ; Shakespeare (Bouffes-Parisiens, 1899) ; Moins cinq ! (1900) ; Madame Flirt (Athénée, 1901) ; les Aventures du capitaine Corcoran, pièce tirée du roman bien spirituel d'Alfred Assolant (Châtelet, 1902) ; Family Hotel (1902) ; les Dupont (1902) ; la Belle de New-York (Moulin-Rouge, 1903) ; l'Enfant du miracle (Athénée, 1903) ; Paris aux Variétés (1903) ; la Dame du 23 (1904) ; Une Affaire scandaleuse (1904) ; Monsieur l'adjoint (1905) ; la Petite Madame Dubois (1906) ; le Frisson de l'Aigle, qui eut un beau succès au théâtre Sarah-Bernhardt (1906) ; Mademoiselle Josette, ma femme (1906) ; la Petite chocolatière (1909) ; le Bonheur sous la main (1912) ; l’Idée de Françoise (1912) ; Ma tante d’Honfleur (1914). Ce sont, pour la plupart, des comédies-vaudevilles, où une intrigue amusante et conventionnelle se complète d’une étude de caractères ou de mœurs. Le rire et l’émotion adroitement dosés forment un ensemble agréable. Gavault a également publié plusieurs romans : Lettres d'un conscrit ; Snob ; Mon bon oncle, etc. Il fut directeur de l’Odéon de 1914 à 1921. Il dirigea ensuite la Porte-Saint-Martin et l’Ambigu. Il fut nommé chevalier (26 juillet 1904), puis officier (21 novembre 1919) de la Légion d’honneur.

En 1897, il habitait rue Gluck à Paris 9e. Il est décédé en 1951 à quatre-vingt-cinq ans, en son domicile, 6 rue Lyautey à Paris 16e.

 

 

 

livrets

 

le Papa de Francine, opérette en 3 actes, avec Victor de Cottens, musique de Louis Varney (Théâtre Cluny, 05 novembre 1896)

Plutus, comédie en 3 actes, musique de scène de Xavier Leroux (Odéon, 17 décembre 1896)

le Pompier de service, vaudeville-opérette en 4 actes, avec Victor de Cottens, musique de Louis Varney (Théâtre des Variétés, 18 février 1897)

les Demoiselles des Saint-Cyriens, opérette en 3 actes, avec Victor de Cottens, musique de Louis Varney (Théâtre Cluny, 22 janvier 1898)

les Petites Barnett, comédie-opérette en 3 actes, musique de Louis Varney (Variétés, 08 novembre 1898)

Shakspeare !, opérette-bouffe en 3 actes, avec P.-L. Flers, musique de Gaston Serpette (Bouffes-Parisiens, 23 novembre 1899)

le Jockey malgré lui, vaudeville-opérette en 3 actes, avec Maurice Ordonneau, musique de Victor Roger (Bouffes-Parisiens, 04 décembre 1902)

 

 

 

 

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