Albert GUINON
Albert Marie GUINON dit Albert GUINON
auteur dramatique français
(20 rue Poissonnière, Paris 2e, 15 avril 1861* – 1 rue Pierre-Larousse, Paris 14e, 07 mars 1923*)
Fils naturel de Claude Louis GUINON (1817 –), propriétaire, et d’Elisabeth GAUTHEY (Beaune, Côte-d'Or, 1823 –).
Il débuta en 1885 par une comédie écrite avec Denier : J'épouse ma femme (Renaissance) et, de 1887 à 1890, publia dans les journaux des nouvelles qui furent réunies sous le titre la Rupture de Jean. Une comédie de caractère, les Jobards, suivit en 1891 au Vaudeville, avec le même collaborateur, puis Albert Guinon écrivit Seul (1892, Théâtre-Libre), A qui la faute ! (Variétés) et le Partage (Vaudeville, 1896), où l'auteur analysait les souffrances du partage dans l’adultère. En 1902, Albert Guinon fit représenter sur le même théâtre, en collaboration avec Jeanne Marni, une nouvelle étude de caractère, le Joug ; enfin sa pièce, Décadence, satire sociale et drame passionnel, qui mettait aux prises l'aristocratie décline et les juifs enrichis, et qui avait été interdite par le gouvernement en 1901, fut donnée trois ans plus tard au Vaudeville. Le 17 janvier 1908, Guinon fut nommé chevalier de la Légion d’honneur. Il donna encore Son père (avec Bouchinet, 1908) ; le Bonheur (1911). Toutes ces pièces, mélange d’ironie et de gravité, au dialogue incisif, dénotent un esprit observateur et fin, dont Guinon donna encore la mesure dans Remarques, maximes d’une ironie subtile et tendre, parues au Figaro. Guinon a réuni en volumes ses Remarques autour de la Guerre (1916 et 1920).
En 1897, il habitait 35 rue de l’Université à Paris 7e. Il est décédé en 1923, célibataire, à soixante-et-un ans, domicilié 97 rue du Cherche-Midi à Paris 6e.
livrets
le Grand roi d'Yvetot, vaudeville-pantomime en 3 actes, avec Louis Emile Vanderburck, musique de Frédéric Barbier (théâtre Déjazet, décembre 1859) Oscarine, opérette en 3 actes, avec Charles Nuitter, musique de Victor Roger (Bouffes-Parisiens, 15 octobre 1888) |