Achille Robert HÉBERT

 

 

 

 

Achille Robert HÉBERT

 

baryton-basse français

(Paris, 06 mai 1809 – 6 place Saint-Sernin, Toulouse, Haute-Garonne, 17 mars 1892*)

 

Fils de Charles Guillaume HÉBERT et d’Anne Julienne  BARRÉ.

Epouse à Paris ancien 2e le 09 octobre 1834* Marie Angélique Elisa GIACOMASCI dite Marie HÉBERT-MASSY, soprano.

Père adoptif par acte du 24 août 1863 (transcrit à Toulouse le 31 décembre 1863*) d’Auguste Émile PRENDERGAST-HÉBERT (Paris ancien 9e, 22 août 1837* – Paris 5e, 17 décembre 1897), capitaine major au 8e bataillon de chasseurs à pied [fils de Charles Marie Louis PRENDERGAST (1799 – Paris ancien 8e, 16 novembre 1844*), fondeur en cuivre, et de Bernardine Floride GIACOMASCI (Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 02 septembre 1799 – Toulouse, 18 juin 1868), mariés à Paris le 14 août 1819].

 

 

Il chanta à l’Opéra-Comique, à Bruxelles (débuts à la Monnaie le 04 février 1835 dans Jean de Paris), à La Haye (1835), un instant à l’Opéra de Paris (1836), rentra à l’Opéra-Comique (1842), chanta à Lille (1844), se produisit à Lyon (1848-1849), à Paris (1851-1859), puis à Toulouse (à partir de 1860). Il fut pensionné de 300 francs par la Société des artistes pour ses 23 ans de théâtre (61 ans en 1871). En 1863, il était directeur de la Compagnie d’assurance dite la Caisse des familles, et habitait 6 bis rue du Sénéchal à Toulouse.

Il est décédé en 1892 à quatre-vingt-trois ans.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Il y débuta vers 1833.

 

Il y créa le 20 juillet 1833 la Prison d’Edimbourg (Tom) de Michele Enrico Carafa.

 

Il y chanta Jean de Paris (15 mars 1833) ; le Maître de chapelle (mai 1833) ; le Valet de chambre (septembre 1833) ; le Nouveau seigneur du village (novembre 1833) ; les Diamants de la couronne (01 juillet 1842) ; le Chalet (01 juillet 1842).

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Il y débuta le 15 juin 1836 dans le Serment.

 

 

 

 

Marseille, 3 novembre 1836.

M. Hébert a un fort bel instrument qu’il fait valoir surtout dans les cordes basses ; il descend au fa qu’il donne avec une plénitude de son remarquable, sans que son gosier ait rien de dur ni de forcé ; il peut aller même au mi bémol. M. Hébert est bon musicien, il vocalise avec aisance, ce qui lui permet d’étendre ses moyens dans le haut, et de compléter ainsi son registre de voix de manière à aborder les rôles écrits pour la voix exceptionnelle de Martin.

(Gazette des théâtres, 10 novembre 1836)

 

 

 

 

 

M. Hébert, première basse d’opéra-comique au Théâtre de Lille.

Hébert est un chanteur très savant et l’un des meilleurs élèves de l’un de nos professeurs, qui le cite aujourd’hui avec orgueil. Hébert est consommé dans son art, et il n’est point permis d’en douter, quand on le voit, comme cela nous est arrivé, dans les rôles les plus ingrats, et les moins favorables à ses moyens, s’attaquer aux difficultés, tourner celles-ci avec une merveilleuse adresse, surmonter celles-là sans effort et enlever enfin les applaudissements que les amateurs accordent largement à son savoir musical et à ses brillantes ressources de chanteur.

(le Journal des Théâtres, 29 février 1844)

 

 

 

 

 

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