Gaston MAROT
Antoine Adolphe MAROT dit Gaston MAROT
auteur dramatique français
(49 rue des Fonderies, Rochefort, Charente-Maritime, 14 août 1837* – Marseille, Bouches-du-Rhône, 01 décembre 1916)
Fils de Pierre Maury MAROT (1802 –), marchand de vin, et de Rosalie MARTIN (1812 –).
Attaché au commissariat de la marine, puis clerc d'avoué, il débuta en 1863 par des vaudevilles. Il a écrit seul ou en collaboration un très grand nombre de pièces mouvementées, sans grand souci du style, vaudevilles, revues, féeries, drames, etc. Nous nous bornerons à citer : le Carnaval des pompiers (1866) ; Casque de fer (1880) ; la Petite Mère (1881) ; Pierre Vaux, l'instituteur (1882) ; Kléber (1883) ; les Français au Tonkin (1885) ; la Casquette du père Bugeaud (1886) ; Desaix (1889) ; la Petite Mionne (1890) ; la Mère la Victoire (1893) ; le Train n° 6 (1895) ; les Aventures de Thomas Plumepatte (1895) ; le Voyage de mistress Robinson (1897) ; la Goualeuse (1898) ; la Fille du gardien de la paix (1900) ; etc. On doit en outre à Marot des saynètes ; l'Égide de la France, cantate, musique de Georges Rose et plusieurs romans, notamment Mère et Fille (1889). Il a été, en 1875, directeur du théâtre Cluny.
En 1897, il habitait 26 rue Étienne-Dolet à Paris 20e. Il est décédé en 1916 à soixante-dix-neuf ans.
livrets
les Boussigneul, vaudeville en 3 actes, avec Alfred Pouillon et Edouard Philippe, musique d’Édouard Okolowicz (théâtre des Arts, 07 février 1880) le Ménétrier de Meudon, opéra-comique en 3 actes, avec Léon Jonathan, musique de Germain Laurens (Fantaisies-Parisiennes, 01 septembre 1880) la Fée Cocotte, féerie en 3 actes, avec Edouard Philippe, musique de Raoul Pugno et Bourgeois (Palace-Théâtre, 26 janvier 1881) la Cour d’amour, opéra-comique en 3 actes, avec Léon Jonathan, musique de Charles Hubans (Alcazar royal de Bruxelles, 02 décembre 1882) la Clairon, opérette en 3 actes, avec Elie Frébault et Edouard Philippe, musique de Georges Jacobi (Renaissance, 07 novembre 1883) la Mouche d'or, opérette en 2 actes, avec Louis Péricaud, musique de Gangloff (Petit-Casino, 15 septembre 1893) l'Égide de la France, cantate, musique de Georges Rose |