Georges OHNET

 

Georges Ohnet [BNF]

 

 

Georges OHNET

 

romancier français

(2 rue de Seine, Passy, Seine [auj. dans Paris 16e], 03 avril 1848* Paris 9e, 05 mai 1918*)

 

Fils de Léon OHNET (Paris ancien 5e, 26 mai 1813 Paris 9e, 30 juin 1874*), architecte, et de Claire Lydie BLANCHE (Paris, 10 mai 1829 – Paris 9e, 28 mars 1904*) [fille du docteur Esprit BLANCHE], mariés à Paris le 10 juin 1847.

Epouse à Paris 9e le 07 juin 1876* Jeanne Marie Marguerite SCHAEFFER (L'Isle-Adam, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 28 avril 1859 14 avenue Trudaine, Paris 9e, 14 janvier 1916*) ; parents de Léon OHNET (Paris 9e, 05 avril 1878* – Amélie-les-Bains, Pyrénées-Orientales, 02 février 1903*).

 

 

On le destinait au barreau ; mais, à la suite de la guerre, il se lança dans les lettres, en débutant par le journalisme, où il mania quelque temps, non sans habileté, le bulletin politique et la chronique parisienne. Cependant, le théâtre et le roman l'attiraient. Il y réussit doublement, et avec une constance et une étendue de succès auprès du grand public, qui, mises en comparaison de la valeur littéraire de ses œuvres, provoquèrent des critiques passionnées. Ohnet inaugura, en 1877, la longue série de ses Batailles de la vie, dont les parties les plus connues ont pour titres : Serge Panine (1881) ; le Maître de forges (1882) ; la Comtesse Sarah (1883) ; Lise Fleuron (1884) ; la Grande Marnière (1885) ; les Dames de Croix-Mort (1886) ; le Docteur Rameau (1889) ; le Roi de Paris (1898) ; Un Brasseur d'affaires (1901). Quelques-uns des drames qu'il tira de ces romans, tels que Serge Panine (1881), la Grande Marnière (1888), et surtout le Maître de forges (1885), agrandirent sa réputation. Il a publié depuis 1901 : le Crépuscule ; la Marche à l'amour ; le Marchand de poisons (1903) ; le Chemin de la gloire ; la Conquérante et, au « Figaro », la Dixième Muse (1906).

On a pu dire de Georges Ohnet qu'il fut l'historiographe de la bourgeoisie contemporaine. L'antagonisme de la ploutocratie et de l'aristocratie de race est le thème fondamental de ses écrits. Il lui manque d'être un artiste de la forme, de posséder une manière bien à lui et le don du style ; en revanche, on ne saurait lui contester la netteté d'exposition, le développement logique et une réelle habileté de construction dramatique.

Il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur (11 juillet 1885), et fut vice-président de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques.

En 1897, il habitait 14 avenue Trudaine à Paris 9e [dans l’hôtel particulier que son père s’était bâti vers 1867], où il est décédé en 1918 à soixante-dix ans. En 1903, il acheta le château du Bois-la-Croix [auj. à Pontault-Combault], Seine-et-Marne. Il est enterré au cimetière de Montmartre (4e division).

 

 

 

livrets

 

Aux avant-postes, opéra-comique en 1 acte, musique de Joseph Michel (Monnaie de Bruxelles, 20 avril 1876)

le Révérend, opéra-comique en 1 acte, musique d’Antoine Taudou (Perpignan, 31 mars 1883)

 

mélodies

 

Andréa, sérénade chantée dans Regina Sarpi (1875), drame en 5 actes de Georges Ohnet et Louis Denayrouze, musique de Alexandre Artus (1821-1911) => partition

 

 

 

 

Georges Ohnet [BNF]

 

 

 

tombe de Georges Ohnet au cimetière de Montmartre [photo ALF, 2022]

 

 

 

 

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