Tiarko RICHEPIN

Tiarko Richepin en 1934

François Denis Tiarko RICHEPIN dit Tiarko RICHEPIN

compositeur français

(Paris 17e, 09 mars 1884* – Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne, 12 octobre 1973)

Fils de Jean RICHEPIN (1849–1926), écrivain, et d'Eugénie Adèle CONSTANT.

Frère de Jacques RICHEPIN (1880–1946), poète.

Epouse 1. à Paris 16e le 10 décembre 1908* (divorce le 31 juillet 1912) Maria Amelia Augustina SAUZE (Buenos Aires, Argentine, 27 novembre 1887 – Paris 4e, 15 novembre 1943*) ; parents de Tristan Jacques Thibault Michel Napoléon RICHEPIN (Paris 16e, 29 septembre 1909* – La Teste-de-Buch, Gironde, 20 août 1996), écrivain [épouse 1. à Paris 16e le 28 décembre 1939* (divorce le 28 mai 1958) Eliane Anaïse Adrienne PRADELLE (Paris 6e, 23 novembre 1910* – Paris 16e, 09 mars 1999), pianiste et compositrice [fille de Pierre Maurice Auguste PRADELLE (Paris, 23 mai 1888 – Cannes, Alpes-Maritimes, 23 janvier 1983), conseiller juridique, et de Lucie Émilienne JACQUIN (Clamart, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 19 octobre 1888 – 23 mai 1974), artiste lyrique, mariés à Rosny-sous-Bois, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 24 octobre 1908] ; épouse 2. à Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 27 juillet 1960 Lucie VERNAZ (Saint-Cloud, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine], 14 décembre 1926 – Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, 26 juin 2015)].

Epouse 2. à Paris 17e le 15 octobre 1934* Madeleine Antoinette Marie BOYARD (Chatou, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 08 juillet 1893* – Cachan, Val-de-Marne, 08 avril 1973), fille de Jules BOYARD (Béard, Nièvre, 17 novembre 1850 – Pougues-les-Eaux, Nièvres, 22 août 1927), représentant de commerce, et de Marie Pauline Adèle EDMOND (Batignolles-Monceau, Seine [auj. Paris 17e], 16 décembre 1856 – Paris 17e, 14 juin 1933).

Fils du poète Jean Richepin, il grandit dans le milieu artistique et littéraire, apprend son métier à l'école Niedermeyer, puis auprès de Xavier Leroux au Conservatoire de Paris, où il obtient en harmonie, un 2e accessit en 1906, un 1er accessit en 1907 et un second prix en 1908, ainsi qu'un 2e accessit en contrepoint en 1907. En 1909, il compose avec Sacha Guitry une opérette intitulée Tell père, Tell fils, parodie de Guillaume Tell qui permet aux deux jeunes auteurs d'évoquer joyeusement leur pénible condition de fils d'hommes célèbres. A la veille de la Grande Guerre, il obtient un certain succès à l'Opéra-Comique avec la Marchande d'allumettes, saluée par Reynaldo Hahn. Dans la foulée de Phi-Phi, il s'associe à Albert Willemetz pour Rapatipatoum (1919), mais il se montre fidèle à une opérette traditionnelle et raffinée dans Venise (1927), conçue comme un opéra-comique sur un poème de Rosemonde Gérard avant d'être adaptée pour le Théâtre Marigny sur des lyrics de Willemetz et un livret de Mouézy-Eon. Au cours des années suivantes, il écrit des chansons à succès pour Lys Gauty, Jane Aubert ou Reda Caire ; il compose le Renard chez les poules (1929), puis la Tulipe noire (1932), à nouveau avec Willemetz. Musicien complet, son métier lui vaut d'épauler Henri Christiné dans plusieurs opérettes à grand spectacle : Au temps des merveilleuses (1934), puis Yana (1936). Sa dernière œuvre importante est l'Auberge qui chante (1941). Il fut décoré de la Croix de guerre. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur le 22 août 1922.

En 1908 il habitait 100 avenue de Villiers à Paris 17e ; en 1934, 112 boulevard Malesherbes à Paris 17e. Il est décédé en 1973 à quatre-vingt-neuf ans. Il est enterré au cimetière de Saint-Ouen-sur-Loire (Nièvre).

Tiarko Richepin en 1914