Elie SAINT-CÔME

 

Elie Saint-Côme en 1943 [photo Harcourt]

 

 

Élie Marius Joseph SAINT-CÔME dit Élie SAINT-CÔME

 

ténor français

(Suc, Suc-et-Sentenac, Ariège, 30 septembre 1909* – Eaubonne, Val-d'Oise, 02 octobre 1990)

 

Fils de Stanislas Jean Baptiste SAINT-CÔME (Suc-et-Sentenac, 19 novembre 1884* – Toulouse, Haute-Garonne, 28 décembre 1973), cultivateur [fils de Théodore SAINT-CÔME (Toulouse, 27 septembre 1850 – Suc-et-Sentenac, 16 juillet 1918), cultivateur], et de Marie Augustine Joséphine BENAZET (Suc-et-Sentenac, 26 septembre 1889* – Toulouse, 21 avril 1972), ménagère, mariés à Suc-et-Sentenac le 22 décembre 1908*.

Epouse à Paris 9e le 18 juin 1938* Jeannette LEFÈVE (1908–2002), soprano.

 

 

Il fut adopté par la Nation le 08 décembre 1921. Il apprit le métier de mécanicien à Toulouse, puis vint à Paris et entra en 1933 dans la classe de Léon David au Conservatoire. Il fut engagé à la RTLN en 1941. Il chanta également en province, en Afrique du Nord, en Suisse, en Belgique et en Italie. Il se retira de la scène en 1961.

En 1938, il habitait 104 rue d’Aboukir à Paris 2e. Il est décédé en 1990 à quatre-vingt-un ans.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Il y débuta le 30 mars 1942 en participant à la première de Palestrina (un Chanteur de Sainte-Marie Majeure) de Hans Pfitzner [version française de Roger Fernay].

 

Il participa également à la première le 09 octobre 1943 de Peer Gynt (Mads) de Werner Egk [version française d’André Cœuroy].

 

Il y chanta Mârouf (le Muezzin, 1942) ; Rigoletto (le Duc, 1942) ; Carmen (le Remendado, 1949).

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Il y débuta le 14 juin 1942 dans la Bohème (Parpignol).

 

Il y participa à la première le 14 juillet 1945 de Malvina (Albert) de Reynaldo Hahn.

 

Il y chanta Amphitryon 38 (Sosie) ; Angélique (l'Italien) ; la Bohème (Rodolphe, 1944) ; Carmen (le Remendado, 1944) ; Chanson de Paris (un Moissonneur) ; Don Quichotte (Rodriguez) ; Fantaisie nocturne (Arlequin) ; Ginevra (le Chanteur, 1942) ; la Habanera (un Homme) ; le Jongleur de Notre-Dame (Moine poète, Jean) ; Lakmé (un Marchand, Gérald) ; Louise (un Etudiant, un Bohème) ; Madame Butterfly (Pinkerton) ; Mireille (Andreloun, 1942 ; Vincent) ; la Traviata (le Vicomte).

 

 

 

 

 

En dépit de ses deux prix du Conservatoire, le ténor Elie Saint-Côme, qui vient d’être engagé à l’Opéra, dut chanter pendant longtemps, pour vivre, dans les cafés des Boulevards. C’est grâce à Mme Germaine Lubin que ce chanteur à la voix d’or put franchir les portes de notre premier théâtre lyrique.

(le Journal, 15 octobre 1941)

 

 

 

 

 

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