Amédée SUJOL

 

Amédée Sujol, gravure de Charles Diétrich (les Chansons et Monologues illustrés n° 426)

 

 

Amédée Gustave SUJOL dit Amédée SUJOL

 

ténor français

(Bordeaux, 1re section, Gironde, 16 septembre 1858* – Paris 9e, 20 octobre 1934*)

 

Fils naturel de Gustave François VITRAS dit Gustave SUJOL (1825–1890), ténor, et de Caroline LÉVY ( ap. 1892).

Epouse à Paris 10e le 30 juin 1892* Marie Antoinette Sébastienne RICHARD (Avignon, Vaucluse, 20 octobre 1863* – 46 rue La Rochefoucauld, Paris 9e, 29 octobre 1941*), artiste lyrique [fille d’Antoine RICHARD (1835 – av. 1892), coiffeur, et de Marie Anne Joséphine COMBE (1843 – ap. 1892), artiste lyrique], veuve de Charles BOUVARD (– 15 décembre 1890).

 

 

Au Conservatoire de Paris, il obtint en 1874 une 3e médaille de clavier, en 18775 une 3e médaille de solfège, en 1876, une 1re médaille de solfège, en 1881 un 1er accessit d’opéra-comique, et en 1882 un 1er accessit de chant et un premier prix d’opéra-comique. Il chanta successivement au Théâtre de la Renaissance, à l’Opéra-Populaire (Château-d’Eau), où il a créé le 07 mars 1884 Roman d’un jour (Olivier de Chavannes) d’Eugène Anthiome, à l’Opéra-Comique (1885-1886), à Nantes, au Théâtre des Arts de Rouen où il a créé le 16 mars 1889 la Rencontre imprévue de Richard Mandl, à Reims, La Haye, Saint-Étienne, Toulouse, Montpellier, Toulon, Liège, Lille, Avignon. Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 07 mai 1901 à 1919) et aux Concerts Colonne. Au Conservatoire, il fut répétiteur d’une classe de solfège pour instrumentistes (1901), chargé de cours d’une classe de solfège pour chanteurs (1907), chargé de cours stagiaire (1920) et enfin professeur le 01 mars 1928 ; il fut admis à la retraite le 01 août 1929.

En 1892, il habitait à Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine] ; en 1911, 46 rue La Rochefoucauld à Paris 9e, où il est décédé en 1934 à soixante-seize ans.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Il y débuta en 1885.

 

Il y créa le 31 mars 1886 Plutus (Lycas) de Charles Lecocq.

 

Il y chanta l’Étoile du Nord (un ouvrier, 06 octobre 1885) ; le Nouveau Seigneur du village (Colin, 31 janvier 1886) ; la Flûte enchantée (un gardien, 10 avril 1886).

 

 

 

 

M. Amédée Sujol, de l’Opéra-Comique, professeur au Conservatoire, a repris, 54 rue d’Amsterdam, ses leçons de chant et d’étude de rôles.

(le Journal, 13 octobre 1902)

 

 

 

 

 

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