Faust à l'Opéra de Paris

production du 13 avril 1956

 

 

 

Faust à l'Opéra de Paris dans la nouvelle mise en scène de Max de Rieux et les décors de Georges Wakhevitch

 

 

 

 

la Kermesse : le Choral des Epées ; au centre Ernest Blanc (Valentin), mise en scène de Max de Rieux et décors de Georges Wakhevitch, Opéra de Paris, 1956 [photo Bernand]

 

 

 

 

acte du Jardin ; de g. à dr. : Georges Noré (Faust), Geori Boué (Marguerite), Xavier Depraz (Méphistophélès), Solange Michel (Dame Marthe), mise en scène de Max de Rieux et décors de Georges Wakhevitch, Opéra de Paris, 1956 [photo Roger-Viollet]

 

 

 

 

(revue l'Opéra de Paris n° 11, 2e trimestre 1955)    

 

Le Faust de Goethe a inspiré maints artistes français. Delacroix fut complimenté par le poète allemand pour une suite de lithographies dont nous reproduisons deux des plus célèbres.

 

 

 

Ma belle demoiselle...

 

le Duel

 

 

 

 

A propos de la nouvelle présentation de Faust

 

Faust va bénéficier d'une nouvelle mise en scène avec des décors et des costumes dus au peintre-décorateur Wakhevitch. Périodiquement il apparaît indispensable sinon de rajeunir, tout au moins de rafraîchir la présentation de l'opéra de Gounod, qui, en dépit de l'évolution des esprits et du goût, demeure l'œuvre de base du Palais Garnier. Fait unique dans les annales de notre première scène lyrique, bien que depuis trois ans, Gounod ait dans cette compétition artistique et toute pacifique, un rival dangereux en la personne d'un de ses illustres prédécesseurs, Jean-Philippe Rameau.

Il est bien certain que l'œuvre de Goethe hanta Gounod une partie de sa vie. Il en a suffisamment parlé dans ses écrits pour qu'il n'y ait point de doute à ce sujet.

Nullement rebuté par la Damnation de Faust de Berlioz, plutôt conçue pour le concert, Gounod s'en remit à Jules Barbier et Michel Carré du soin d'écrire le livret et ce fut Carvalho, alors directeur du Théâtre Lyrique qui accepta de monter l'ouvrage. Mais ce n'est guère qu'à partir de 1856 que Gounod se mit réellement à écrire sa partition. Les répétitions commencèrent, non sans difficultés, ce qui repoussa au 19 mars 1859 la première représentation. Trente six autres se déroulèrent ensuite jusqu'au 30 juin, date de la clôture annuelle, pour reprendre dès le mois de septembre, avec la réouverture du théâtre. Le succès, attesté par le tableau des recettes, ne cessa de croître malgré de redoutables concurrences d'ouvrages en vogue représentés sur les scènes de l'Opéra et de l'Opéra-Comique, sans parler du répertoire courant du Théâtre-Lyrique, qui comportait notamment les Noces de Figaro, remontées à grands frais.

Gounod avait marqué le désir de voir R. Wagner assister à une représentation de son œuvre, ainsi qu'en témoigne une lettre adressée à M. Réty, alors secrétaire du Théâtre-Lyrique, dont voici le texte peu connu : « Mon cher ami, je tiens absolument à ce que M. R. Wagner entende ma partition de Faust. Son suffrage et même sa critique sont de ceux que l'on recherche et je serais très peiné que les représentations fussent achevées sans qu'il eût connaissance de mon ouvrage. Je vous supplie donc de lui réserver une bonne loge pour la représentation de mardi. Tout à vous : Gounod ».

 

Maquettes inédites de Georges Wakhevitch pour une nouvelle présentation de Faust (en haut : le Cabinet du Dr Faust ; au milieu, à g. : la Place ; à dr. le Jardin de Marguerite ; en bas : la Prison)

 

Parmi ceux qui émirent des jugements favorables, il est bon de rappeler que Berlioz, dans un de ses feuilletons du « Journal des Débats », constata « le grand et légitime succès » de l'œuvre de son confrère, lequel venait d'aborder le sujet que lui-même avait traité quelques années auparavant.

Selon l'expression même de Gounod l'éditeur de son Faust réussit « aussi bien à faire fortune avec Faust qu'à faire la fortune de Faust ». Puis, l'œuvre qui, par ailleurs, était accueillie avec faveur par les plus grandes scènes lyriques de France et de l'étranger, émigra successivement au Châtelet et à la Renaissance. Quelques modifications avaient été apportées par les auteurs, notamment le remplacement du texte parlé par des récitatifs.

Mais, c'est avec l'entrée de Faust à l'Opéra, alors installé rue Le Peletier, le 3 mars 1869, que l'ouvrage reçut sa forme définitive, avec l'adjonction du ballet célèbre de la « Nuit de Walpurgis », qui a contribué à son triomphe.

Depuis bientôt cent ans la faveur du public ne s'est jamais démentie. Il importe donc d'apporter à la présentation de ce chef-d'œuvre la participation de grands artistes contemporains pour que son éternelle jeunesse reste sensible au spectateur d'aujourd'hui.

(Jacques Dentan)

 

 

 

 

 

(revue l'Opéra de Paris n° 12, 1er trimestre 1956)    

 

 

 

 

La nouvelle mise en scène de Faust

 

Remonter un chef-d'œuvre n'est pas le démonter. Quand il s'agit de Faust, l'aventure est périlleuse.

Faust est dans le cœur, dans l'œil du spectateur.

Le problème de sa « re-création » a deux aspects. Le premier : mettre à la disposition de la mise en scène la machinerie moderne et ses ressources de lumière.

Le second : ne pas ternir le vernis classique qui fait briller cet ouvrage d'un éclat incomparable depuis de longues années, sous des couleurs trop « révélées », trop agressives.

Il faut trouver l'équilibre entre ces deux aspects. Nous pensons aussi que « styliser » est trop souvent synonyme de « scléroser ».

 

maquette du décor de la Place pour Faust par Georges Wakhevitch

 

Si, avec Wakhevitch et Moulène, nous avons cherché à ne jamais gêner le spectateur, en respectant les classiques plantations des décors, nous avons voulu en épurant les lignes créer une unité dans les contours et dans le style.

Nous avons voulu également par le costume, un Méphisto plus humain quand il se mêle en compagnie de Faust aux bourgeois de la ville.

Comment admettre cette plume au chapeau, ce maillot académique au milieu de cette kermesse grouillante, comment admettre que Méphisto ne s'attire pas par son aspect les sarcasmes des gosses ? Par contre, lorsque le diable est seul en compagnie de Faust, nous avons cherché à susciter par la présentation tout ce que peuvent suggérer visuellement de « diabolique » ses agissements.

C'est ainsi que, par exemple, lorsque Méphisto aura décidé d'attacher ses pas et de donner son aide à Faust, les deux protagonistes, par un changement à vue, se trouveront transportés sur la place, l'action s'enchaînant aussi vite que la volonté de Méphisto se manifestera.

Nous avons supprimé la vision du diable apparaissant dans un pilier de l'église. Sa voix seule partant de points différents poursuivra Marguerite. L'intensité dramatique s'en trouvera — du moins nous le pensons — renforcée.

 

maquettes de costumes pour Faust par Georges Wakhevitch

 

Le ballet gardera sa forme classique ! La musique commande. Nous avons assisté à l'étranger à une présentation de la « Nuit de Walpurgis » où animaux, diables et gnomes s'enjambaient, « s'entrechataient » si comiquement que le public, s'il a ri, est resté silencieux au baisser du rideau.

Enfin, c'est surtout vers le mouvement général, vers le dépouillé du jeu des acteurs que vont se porter nos efforts. Plus de mains sur le cœur, de pied tendu à la diagonale pour mieux séduire la bien-aimée, plus de passades inutiles. Une ligne simple, de l'émotion, du rythme. Des chœurs chantant et jouant comme des solistes.

Ce chef-d’œuvre que sa popularité même voue, selon l'opinion de Reynaldo Hahn, à un usage continuel, dont l'effet inévitable, est de le déformer peu à peu, d'en atténuer les reliefs dans une douce lumière uniforme, d'où émergent seules les quelques parties saillantes, retrouvera grâce à la réunion des efforts de tous, sa beauté grave et pure telle que Gounod l'a conçu.

Nous espérons que l'Opéra, en honorant Gounod, se fera grand honneur.

(Max de Rieux)

 

 

maquette du décor de l'Eglise pour Faust par Georges Wakhevitch

 

 

 

 

 

(revue l'Opéra de Paris n° 12, 1er trimestre 1956)    

 

 

                                                                                                                               

 

Souvenirs sur Faust

 

Dans son livre, malheureusement trop oublié : Portraits et Souvenirs, Camille Saint-Saëns définit ainsi l'auteur de Faust « Il y a deux natures dans la personnalité artistique de Gounod : la nature chrétienne et la nature païenne : l'élève du séminaire des Missions Étrangères et le pensionnaire de l'École de Rome : l'apôtre et l'aède. Parfois les deux natures se superposent comme dans Faust, donnant à l'œuvre un relief prodigieux ».

On ne saurait mieux dépeindre le musicien qui fut, au dix-neuvième siècle, avec Hector Berlioz, à la tête de l'École française.

 

 

 

la Kermesse, air du Veau d'Or : Ivan Petrov (Méphisto)

 

le Jardin : Ivan Petrov (Méphisto)

 

 

Quittant Paris en 1839, peu de temps après avoir remporté le Grand Prix de Rome, Charles Gounod s'acheminait à petites journées, avec ses camarades de promotion, vers la Villa Médicis, à Rome, objet de toutes les ambitions de sa jeunesse. Qu'emportait-il dans son voyage comme livre de chevet ? Le Faust de Goethe dont la traduction française de Gérard de Nerval venait de paraître. On peut affirmer qu'il mûrit son œuvre pendant près de vingt ans avant de l'écrire d'une manière définitive. Dès son arrivée à la Villa Médicis, en rêvant le soir au clair de lune dans les merveilleux jardins qui bordent le « Pincio » ; le jeune musicien sent naître en lui la phrase devenue célèbre « O nuit d'amour, ciel radieux ! » Il l'écrit, dans ce ton mystérieux de ré bémol, propice aux belles inspirations, mais chose curieuse, ce thème se transformera plus tard en un voluptueux « O Salutaris » que signa l'abbé Gounod devenu l'organiste des Missions Étrangères.

Concernant ce détail, quand je fus nommé en 1892 titulaire du grand orgue de Saint-Cloud, sous l'égide de Gounod lui-même, je ne manquais jamais d'introduire cette jolie phrase musicale dans l'improvisation qui séparait l'Offertoire de l'Elévation, aux grandes cérémonies de mariage... Certain jour, la mère très pieuse d'une jeune mariée vint dire avec indignation à l'abbé Duffaut, curé de Saint-Cloud « Votre organiste est un païen ! Il a joué le duo de Faust pendant la messe de mariage de ma fille ! » Je répondis à cette dame « Vous êtes dans l'erreur, j'ai simplement joué l’O Salutaris de l'abbé Gounod, qui, en effet, ressemble à une phrase de Faust !... ».

 

Scène du Jardin : Georges Noré (Faust) et Régine Crespin (Marguerite)

 

La nature chrétienne de Gounod a inspiré la scène de l'Église, page admirable, d'une conception vraiment magnifique, avec l'alternance des voix et de l'orgue, venant interrompre les phrases angoissées de Marguerite en prière, alors qu'elle entend, comme un remords, la voix implacable de Méphistophélès. Jamais Gounod ne s'est élevé plus haut.

Sa nature païenne nous la retrouvons dans la brillante Kermesse, dans le retour des soldats et aussi dans le grand ballet de la Nuit de Walpurgis. Quant au « trio final » d'une si large envolée, il est dominé par un sentiment religieux, dans sa graduation des trois voix sur les arpèges des harpes : péroraison splendide.

Pendant ma longue carrière de chef d'orchestre à l'Opéra, j'ai conduit Faust quatre cents fois, sans éprouver la moindre lassitude. J'avais eu la joie, quand j'étais encore sur les bancs de l'École Niedermeyer en 1888, de voir Gounod diriger la cinq centième représentation de son œuvre, dans des mouvements que malheureusement on ne respecte guère de nos jours !... Plus tard, lors d'un gala en 1891, c'était Rose Caron qui personnifiait Marguerite. Avec quelle émotion elle chantait la scène de l'Église et quel relief elle donnait à l'air du Rouet dans la scène de la chambre, hélas ! délaissée depuis longtemps. Que de belles interprètes j'ai eu la joie de diriger : Mmes Lindsay, Jeanne Hatto, Geraldine Farrar et Yvonne Gall, qui fut l'interprète de la deux millième représentation. Dois-je dire que le meilleur Faust fut certainement le ténor Lucien Muratore ? Quel élégant cavalier, quelle manière intelligente de jouer et de chanter ! Parmi les nombreux Méphisto, je pense à Delmas, à Pernet, à Vanni-Marcoux, ce dernier fut un artiste si personnel. Et notre cher Marcelin Duclos, Valentin jamais égalé ! Tous servaient de leur cœur cette musique si admirablement vocale.

(Henri Büsser, de l'Institut)

en haut : le Ballet de la Nuit de Walpurgis ; en bas : la création de Faust au Théâtre-Lyrique en 1859

 

 

 

 

 

(revue l'Opéra de Paris n° 13, 2e trimestre 1956)    

 

 

 

Hélène apparaît devant Faust (composition de Chifflart)

 

 

L'éternelle jeunesse du Faust de Gounod

 

Darius Milhaud nous dit les raisons de la pérennité de cette partition.

Près d'un siècle n'a pas épuisé le succès (unique au monde) du Faust de Gounod.

C'est que le grand musicien a renoué la vraie tradition de notre art lyrique et qu'il a créé la « mélodicité » française.

Naguère, Fauré avait écrit :

« Trop de musiciens ne se doutent pas de ce qu'ils doivent à Gounod. Moi, je sais ce que je lui dois et je lui en garde une infinie reconnaissance et une grande tendresse ».

Aujourd'hui, Darius Milhaud, un des chefs indiscutés de la musique contemporaine, nous fait la déclaration que voici :

« J'ai réentendu Faust le jour de sa 2.222e représentation. Cette œuvre garde son éternelle fraîcheur. Je suis toujours émerveillé par cette partition dont j'admire chaque mesure, chaque harmonie, chaque mélodie, chaque note ».

 

 

 

 

 

(revue l'Opéra de Paris n° 13, 2e trimestre 1956)    

 

 

 

la Nuit de Walpurgis (estampe de l'époque)

 

 

Naissance et vie d'un chef-d'œuvre

 

Le 19 mars 1859, était donnée, au Théâtre-Lyrique, la première de Faust qui rendait à la musique française son véritable accent de terroir. L'œuvre avait comme protagonistes Mme Carvalho, qui y remporta un succès triomphal, et le ténor Barbot, qui dut apprendre son rôle en quinze jours pour suppléer Guardi, pris d'une subite extinction de voix. La salle, assez houleuse, était composée, moitié de goudonistes fervents, moitié d'adversaires. Si les applaudissements et les rappels ne furent pas ménagés à l'interprète du rôle de Marguerite, la partition fut par contre assez sévèrement traitée.

Néanmoins, commença alors l'odyssée, à travers l'Europe, de cette œuvre dont l'imprésario était Carvalho et qu'accompagnaient son compositeur en même temps que son éditeur Choudens, ce dernier désireux, suivant la plaisante expression de Gounod, « de faire fortune avec Faust et de faire la fortune de Faust ».

Lorsque Carvalho revint au Théâtre-Lyrique en 1862, le public parisien se pressa aux portes de la salle pour entendre une œuvre dont les connaisseurs vantaient les qualités foncières : émotion, sensibilité, finesse et sobriété, sûreté du métier, délicatesse de l'orchestration, élégance de la modulation, charme de l'émotion mélodique et des trouvailles harmoniques (les techniciens demeuraient étonnés des hardiesses de ses enchaînements).

 

 

Quand le Théâtre-Lyrique eut vécu, Faust passa à l'Opéra de la rue Le Peletier. La première sur cette scène fut donnée le 3 mars 1869. Le dialogue parlé avait été remplacé par des récitatifs et Gounod avait ajouté un ballet à sa partition.

Au témoignage de Julien Torchet, on n'était pas sans inquiétude sur l'accueil qui serait réservé dans une salle spacieuse à un ouvrage remanié.

« Les parties délicates, telles les scènes du jardin et de la prison, conservèrent leurs intimes beautés. Mais la kermesse et la scène de l'église produisirent un effet considérable et qu'on était loin de prévoir. Faure et Colin se montrèrent admirables. Le succès de Mlle Nilsson fut moindre et ne fit pas oublier Mlle Carvalho. Celle-ci, quelques mois après, reprit le rôle de Marguerite qu'elle avait créé.

« Quand elle entra en scène, de toutes parts éclatèrent des applaudissements. On trépignait, on jetait des fleurs, on était visiblement affolé. Elle était si émue, si tremblante qu'elle fondit en larmes et ne put commencer son récit : « Non, monsieur, je ne suis demoiselle ».

 

Quelques grands interprètes de Faust, de g. à dr., en haut : Paul Franz, Jean-Baptiste Faure, Miolan-Carvalho [la créatrice], Vanni-Marcoux ; en bas : Jeanne Hatto, Aïno Ackté, Rose Caron

 

L'ouvrage avait été monté par Vauthrot, chef de chant, Victor Massé et Léo Delibes, chefs des chœurs, sous la direction de l'auteur.

La critique, cette fois, désarma presque entière. Seuls, Blaze de Bury et Léon Escudier demeurèrent acerbes. L'un écrivit dédaigneusement que Faust était de la vulgaire musique italienne, et l'autre traita Gounod de musicien pédant à qui il manquait la fibre des passions.

Depuis cette époque, Faust est, si l'on peut ainsi s'exprimer, le cheval de bataille des chanteurs de l'Opéra. Et tous les habitants de la planète sont sensibles au langage lyrique profondément humain qu'a inventé Gounod et qui lui a permis de bâtir un monument plus durable que l'airain.

 

la Nuit de Walpurgis, en haut, en 1956 ; en bas, en 1859 au Théâtre-Lyrique

 

 

 

 

 

(revue l'Opéra de Paris n° 18, 4e trimestre 1959)    

 

 

 

Centenaire de Faust, 23 mars 1959

rang du bas, de g. à dr. : Jean-Pierre Hurteaux (Wagner), Léna Pastor (Siebel), Lyne Cumia (Marguerite), Jacqueline Brumaire (Marguerite), Jeanne Ségala (Marguerite), Solange Michel (Dame Marthe), Pierre Savignol (Méphistophélès)

rang du haut, de g. à dr. : Georges Vaillant (Méphistophélès), Georges Noré (Faust), Georgette Spanellys (Siebel), Paul Finel (Faust), Gabriel Bacquier (Valentin), Albert Lance (Faust)

 

 

 

 

 

 

(revue l'Opéra de Paris n° 19, 4e trimestre 1960)    

 

Direction de la scène à l'Opéra : René Bianco et Gabriel Couret, régisseur général, au cours d'une répétition

 

 

le célèbre retour des soldats est l'un des moments les plus animés de Faust

 

 

 

Marguerite (Jacqueline Brumaire) et Faust (Albert Lance)

 

un Méphisto vraiment satanique (Georges Vaillant)

 

 

 

 

Marguerite au rouet (Jacqueline Brumaire) dans la Scène du Jardin (2e acte)

 

 

 

 

 

 

(revue l'Opéra de Paris n° 22, 1er trimestre 1964)    

 

 

 

Marguerite (Denise Monteil) [photo Erlanger]

 

 

Marguerite (Irène Jaumillot) [photo J. Aubert-Philips]

 

 
         
 

Marguerite (Andréa Guiot) et Faust (Guy Chauvet) [photo Michel Petit]

 

Méphistophélès (Georges Serkoyan) [photo Michel Petit]

 

 

 

 

 

 

 

(revue l'Opéra de Paris n° 24, 2e trimestre 1966)    

 

 

 

Martine Parmain [photo Lipnitzki]

 

Marguerite (Monique de Pondeau) [photo Lipnitzki]

 

 

 

 

Nuit de Walpurgis (Danièle Fugère et Geneviève Berthéas) [photo Lipnitzki]

 

 

 

la Kermesse : Choral des Epées, de g. à dr. : Siebel (Jacqueline Broudeur), Valentin (Claude Cales), Méphisto (Xavier Depraz) [photo Lipnitzki]

 

 

 

 

 

 

(revue l'Opéra de Paris n° 26, 2e trimestre 1969)    

 

 

 

Marguerite (Marie-Thérèse Debliqui) [photo Faligant]

 

 

 

Choral des Epées : Valentin (Yves Bisson) [photo Faligant]

 

la Ronde du Veau d'Or : Méphisto (Pierre Thau) [photo Faligant]

 

 

 

 

 

 

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