Agustarello AFFRE

 

Agustarello Affre dans Guillaume Tell (Arnold)

 

 

Auguste AFFRE dit Agustarello [et Gustarello] AFFRE

 

ténor français

(Saint-Chinian, Hérault, 21 octobre 1858* quartier Saint-Véran, Cagnes-sur-Mer, Alpes-Maritimes, 27 décembre 1931*)

 

Fils d'Auguste Pascal AFFRE (Saint-Chinian, 03 avril 1822 – Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 11 avril 1893*), fileur [fils de Pierre AFFRE dit Minette (20 octobre 1777 – Saint-Chinian, 11 septembre 1854), agriculteur], et de Marie Claire CROS (Saint-Chinian, 31 juillet 1827* – ap. 1899), mariés à Saint-Chinian le 02 mai 1844*.

Epouse 1. à Saint-Chinian le 05 mai 1881* (divorce le 19 mai 1899) Noémie Rebecca BOSC (Saint-Chinian, 11 août 1861* – Saint-Chinian, 30 juillet 1921).

Epouse 2. à Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 29 juin 1899* Marie Louise Antoinette dite Angèle HERBUTÉ (Moulins, Allier, 19 avril 1865* – Paris 17e, 27 juillet 1946*), professeur de chant [fille de François Antoine HERBUTÉ (Marckolsheim, Bas-Rhin, 1826 – Paris 15e, 05 janvier 1886*), professeur de musique, et de Salomée FRITSCH (Molsheim, Bas-Rhin, 11 juin 1825 – Paris 8e, 01 juillet 1903)].

 

 

Menuisier de profession, entendu en 1883 à un concours à Narbonne par M. Rabaud, violoncelle à l'Opéra et professeur au Conservatoire, la protection de celui-ci et celle de M. Coural, maire de Narbonne, lui valurent d'apprendre le chant tout en continuant d'exercer son métier. De 1885 à 1887, Affre fut élève au Conservatoire de Toulouse, dans la classe du ténor Joseph Dufrène, et y remporta plusieurs premiers prix ; en 1887, il entrait au Conservatoire de Paris, élève d’Edmond Duvernoy ; il recevait l'année suivante le second prix de chant, et, en 1889, le premier prix de chant et d'opéra à l'unanimité. Engagé à l'Académie nationale de musique, il y débutait en 1890 dans Lucie de Lammermoor. Il quitta l’Opéra en 1893 et alla passer deux années au Grand-Théâtre de Lyon avec un énorme succès, notamment dans les créations de Paillasse, de Leoncavallo, et l'Attaque du Moulin, de Bruneau ; en 1896, il alla à celui de Marseille où le même succès enthousiaste l'accueillit, ainsi qu'à Spa et Aix-les-Bains. Il rentra ensuite à l’Opéra, où il prit tout à fait le grand emploi des ténors. Il a vu sa réputation consacrée une fois de plus aux Concerts de l'Opéra où il interpréta d'une façon magistrale des fragments de Fervaal de Vincent d'Indy. C’est lui qui, dans la reprise d’Armide de Gluck en 1905 à l'Opéra, a joué le rôle de Renaud. Il a été fait officier d’Académie. Il quitta l'Opéra en 1908 mais continua de chanter durant six ans en province et à l'étranger (Covent Garden de Londres, 1909 ; San Francisco, 1911 ; La Nouvelle-Orléans ; La Havane). En 1911, il possédait le Domaine Saint-Jean à Narbonne (Aude), la Villa Roméo et Juliette à Cabourg (Calvados), et la Villa Gustarello à Brunoy (Seine-et-Oise [auj. Essonne]).

En 1899, il habitait 21 rue du Château à Colombes ; en 1905, 17 rue d'Edimbourg à Paris 8e ; en 1911, 3 rue Paul-Dubois à Paris 3e. Il est décédé en 1931 à soixante-treize ans. Il est enterré au Père-Lachaise (82e division).

 

=> sa discographie

 

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Il y débuta le 22 janvier 1890 dans Lucie de Lammermoor (Edgard).

 

Il y chanta la Juive (Léopold, 1890) ; Ascanio (Ascanio, 1890) ; Rigoletto (le Duc, 1890) ; la Favorite (Fernand, 1890) ; Roméo et Juliette (Roméo, 1890 ; Tybalt, 1892) ; Hamlet (Laerte, 1891) ; Henry VIII (don Gomez, 1891) ; Lohengrin (Lohengrin, 1891) ; Guillaume Tell (Ruodi, 1892 ; Arnold, 1899) ; le Prophète (Jean, 1892) ; Salammbô (Shahabarim, 1892) ; les Huguenots (Raoul, 1892) ; Aïda (Radamès, 1895) ; Faust (Faust, 1896) ; Samson et Dalila (Samson, 1898) ; Astarté (Hercule, 1901) ; l'Africaine (Vasco de Gama, 1902) ; Sigurd (Sigurd, 1905) ; Armide de Gluck (Renaud, 1905) ; Thamara (Nour-Eddin, 1907).

 

Il y participa à la première le 06 mars 1903 de la Statue (Sélim) d'Ernest Reyer ; le 01 décembre 1903 de l’Enlèvement au sérail (Belmont) de Mozart.

 

Il y créa le 16 mars 1891 le Mage (un Prisonnier touranien) de Jules Massenet ; le 06 juin 1906 la Gloire de Corneille (Polyeucte) de Camille Saint-Saëns.

 

 

 

Agustarello Affre (Raoul) dans les Huguenots à l'Opéra en 1904

 

Agustarello Affre (Raoul) et Louise Grandjean (Valentine) dans les Huguenots à l'Opéra en 1904

 

 

 

Plus heureux encore a été le début de M. Affre, à l'Opéra, dans Lucie de Lammermoor. Sa voix est souple, ferme et pure. Il s'en sert habilement ; il joue simplement, sans gaucherie. C'est un ténor de charme, qui rendra de très réels services dans le répertoire.

(Louis Gallet, la Nouvelle Revue, 01 février 1890)

 

 

Premier prix de 1889, élève de M. Duvernoy, débuta dans Lucie de Lammermoor, avec mademoiselle Melba pour partenaire. Il contracta, pour deux saisons, un engagement à Lyon, où ses qualités se fortifièrent. Rentré à l'Opéra, il chanta avec un grand succès Roméo et Juliette, Lohengrin, Aïda, Rigoletto, les Huguenots, Samson et Dalila.

(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

 

C'est le ténor par excellence, le pensionnaire idéal, toujours de bonne humeur et prêt à tous les tours de force qu'on veut lui demander.

Il chante les forts ténors, ce qui devient de plus en plus rare, et deux jours après Guillaume Tell paraît dans Faust, comme le plus léger des ténors. Sa voix très souple et très étendue est tellement assurée que l'on n'a jamais d'inquiétude avec lui.

Si terrible que soit le trait à lancer, il va et jamais ne laisse voir la moindre trace d'effort.

Sa physionomie est celle d'un homme heureux ; pourtant quelque chose le tourmente : les mauvais jours que nous venons de passer ont assez gravement endommagé ses vignes de l'Hérault. Les récoltes de bravos qu'il fait à l'Opéra le consoleront.

(Participation d'Affre à la matinée de gala donnée au Trocadéro avec la Patti le 21 avril 1903 au bénéfice de la Maison de retraite des vieux comédiens, Paris qui chante n°17 du 17 mai 1903)

 

 

 

 

 

Agustarello Affre [photo Bert]

 

 

 

Agustarello Affre dans l'Enlèvement au sérail (Belmont) à l'Opéra en 1904

 

 

 

Agustarello Affre dans Aïda (Radamès) à l'Opéra en 1904

 

 

         

 

Agustarello Affre dans Rigoletto (le Duc) à l'Opéra en 1904

 

 

 

De même que beaucoup d'autres grands artistes, le ténor Affre, avant d'entrer à l'Opéra, dont il est un des pensionnaires les plus éminents, a débuté dans les conditions les plus modestes. Tel fut maçon, tel autre fut garçon marchand de vins ; Affre, lui, fut ouvrier menuisier : il n'en rougit pas ; il le rappelle souvent, il en serait plutôt fier ; et dans le salon du luxueux appartement qu'il occupe aujourd'hui, apparaît, à la place d'honneur, le portrait de grandeur naturelle de la bonne vieille paysanne à laquelle il doit le jour et qui vit heureusement encore.

C'est à Saint-Chinian, qu'Auguste Affre est né, au mois d'octobre 1860. Le père, ainsi que tous les paysans de l'Hérault, cultivait quelques arpents de vigne, le fils maniait le rabot.

Dans le Midi, comme on sait, tout le monde chante, Auguste Affre faisait naturellement partie de la chorale de Saint-Chinian, il avait de la voix, presque sans s'en douter. Un jour, cette chorale prit part à un concours régional à Narbonne. Dans le morceau qu'elle exécutait, se trouvait un solo pour ténor dont le jeune Affre fut chargé. Il s'en acquitta si bien que le Président du Jury le remarqua tout particulièrement.

C'était le maire de Narbonne, un de ces amateurs passionnés pour la musique comme on en rencontre beaucoup en province. Il fit venir le jeune homme, le questionna, et finalement lui proposa de l'appeler à Narbonne où il lui ferait donner des leçons. Affre accepta avec reconnaissance, et c'est ainsi qu'il vint à Narbonne où il commença d'étudier avec le professeur Verdier, mais tout en continuant l'exercice de sa profession manuelle, nécessaire à sa vie.

Il s'adonna donc tout à la fois au chant et à la menuiserie ; dans une rue de Narbonne on peut voir notamment une porte d'entrée qui est son œuvre et devant laquelle il se plaît à passer. Éduqué par les premières études musicales qu'il devait à la générosité du maire de sa ville, Affre entra d'emblée, en 1885, au Conservatoire de Toulouse dont il sortait l'année suivante, couvert de lauriers, pour venir à Paris où les portes du Conservatoire lui furent grandes ouvertes.

Il débuta dans la classe de M. Duvernoy qui venait de succéder à J.-J. Masset, ténor glorieux de l'Opéra-Comique, il y a cinquante ans ; aujourd'hui un beau vieillard qui encore possède de la voix. Au concours du Conservatoire de 1888, Affre obtenait un 2e prix de chant. L'année suivante il enlevait, aux acclamations de l'auditoire, les prix de chant et d'opéra, accompagnés d'un engagement à l'Académie nationale de musique. Au reste, Affre, pendant sa période d'instruction au Conservatoire, avait été pensionné par l'Opéra, à titre d'encouragement. M. Gailhard n'est pas seulement un bon directeur, il est aussi un bon Mécène ; en même temps qu'il prodigue ses excellents conseils, il ouvre sa bourse : conseilleur et payeur ! chose rare ! M. Gailhard s'intéressa au jeune artiste dont la voix généreuse autant que juste lui promettait un solide artiste.

Le 22 janvier 1890, Affre débutait avec succès à l'Opéra dans Lucie de Lammermoor. Quelques jours après, son directeur portait au double le traitement réglementaire des lauréats du Conservatoire, engagés par ordre supérieur.

Depuis ce jour, Affre n'a pas quitté l'Opéra, sauf une saison d'hiver à Lyon ; c'est un enfant de la maison ; il y a réalisé sa situation, son talent s'y est développé. Si bien qu'aujourd'hui, l'ouvrier qui était heureux au village de gagner 2 francs par jour, reçoit un traitement supérieur à celui d'un ministre.

Il est devenu l'un des soutiens du répertoire : Roméo et Juliette, les Huguenots, Aïda, Rigoletto, Samson et Dalila, Lucie, la Juive, Lohengrin, etc., toutes ces grandes œuvres lui sont familières. Il y a dernièrement abordé Guillaume Tell, et depuis, nul n'a su tenir aussi bien que lui le beau rôle d'Arnold.

On s'étonne à bon droit, et lui, tout le premier le regrette, qu'il n'ait pas encore eu l'occasion d'une création : mais qui tiendrait le répertoire à sa place pendant qu'il répéterait une œuvre nouvelle ? Une des grandes qualités de cet artiste, indépendamment de la voix généreuse et superbe qu'il a reçue de la nature, c'est la sûreté. Quand on entend certaines voix dans le haut, on est parfois pris de crainte pour l'artiste ; comme le malheur, un accroc est vite arrivé. Avec Affre on sent qu'aucune défaillance n'est jamais à redouter.

Affre maintenant désire terminer sa carrière par une tournée en Amérique, — puis quitter le Théâtre dans la pleine possession de son talent, avant que l'âge ou la fatigue se fassent sentir, prendre sa retraite dans une vaste propriété de vignobles qu'il a achetée aux portes de Narbonne, de cette même ville où il arriva un beau matin, ses outils dans son sac, mais aussi, comme on dit plaisamment, avec 100.000 francs dans le gosier.

(Figures contemporaines tirées de l'album Mariani, 1906)

 

 

 

 

 

Agustarello Affre dans Sigurd (Sigurd) à l'Opéra en 1905

 

 

 

Agustarello Affre dans Armide (Renaud) de Gluck à l'Opéra en 1905

 

 

 

Agustarello Affre dans Armide (Renaud) de Gluck à l'Opéra en 1905

 

 

 

 

Il fut d'abord menuisier avant de songer à la carrière lyrique, où l'attirait une voix puissante et étendue de ténor. Ses premières études musicales eurent lieu au Conservatoire de Toulouse, mais déjà un peu tard, et c'est tout à fait à la limite d'âge qu'il entra ensuite au Conservatoire de Paris, où un second prix de chant lui fut décerné en 1888, deux premiers prix de chant et d'opéra en 1889. Mais son organe généreux était mûr pour la scène et il entra aussitôt à l'Opéra, sous la direction de Ritt et de Gailhard. Ses débuts furent remarqués et annoncèrent, ce qu'il fut dès lors comme par spécialité, un artiste toujours prêt à assurer n'importe quel rôle de force ou de demi-teinte. Sa voix était d'un timbre clair et souple, qui atteignait si aisément les notes les plus élevées, et sans le moindre effort visible, qu'à peine se doutait-on qu'il avait donné un ut ou un ut dièse. Il fut cependant assez longtemps sans prendre rang au premier plan. C'était l'époque d'Escalaïs, Duc, Vergnet, Saléza, Alvarez, à qui étaient dévolues les « créations ». De fait, comme Villaret autrefois, il ne « créa », avec succès d'ailleurs, qu'un seul rôle à l'Opéra, tout au début de sa carrière : celui d'un prisonnier touranien, dans le Mage, de Massenet, en mars 1891. Son physique ingrat y fut sans doute pour quelque chose, et son peu de qualités d'acteur, son manque de personnalité.

Il avait débuté, le 29 janvier 1890, dans Lucie de Lammermoor, qui venait d'être reprise pour les débuts de Nellie Melba. On le vit ensuite, successivement, dans la Juive (aussi bien le rôle si dur d'Eléazar que celui, tout d'élégance vocale, du prince Léopold) ; dans Ascanio (de Saint-Saëns), le rôle d'Ascanio, l'élève de Benvenuto Cellini, qu'incarnait Lassalle ; dans Rigoletto (le duc) ; dans la Favorite (Fernand) ; dans Roméo et Juliette (Roméo, mais plus tard aussi le plus modeste Tybalt) : tout ceci pendant la seule année 1890. En 1891, il fut Laërte d'Hamlet, Don Gomès de Henry VIII, et même, un instant, Lohengrin. En 1892, on le vit dans Jonas du Prophète ; dans le grand-prêtre Shahabarim, de Salammbô, où son timbre éthéré fit merveille ; et même, à l'occasion du centenaire de Rossini et d'une représentation de gala de Guillaume Tell, dans le simple pêcheur Ruodi, du premier acte.

L'attrait de quelques rôles nouveaux le conduisit alors à Lyon, au Grand Théâtre, où il interpréta les premiers ténors du répertoire, de 1893 à 1895, et créa Paillasse de Leoncavallo et l'Attaque du moulin d'Alfred Bruneau. On l'applaudit aussi à Marseille, à Spa, à Aix-les-Bains... Mais déjà il avait repris à l'Opéra de Paris une place plus en vue avec un talent mûri ; et, cette fois, il lui resta fidèle de 1895 à 1908. Aux rôles déjà interprétés par lui, il ajouta ceux d'Aïda (Radamès) en 1895, de Faust en 1896, des Huguenots (Raoul) en 1897, de Samson et Dalila (Samson) en 1898, de Guillaume Tell (Arnold) en 1899, d'Astarté, de Xavier Leroux (Hercule) en 1901, de l'Africaine (Vasco) en 1902… Et comme une voix de ce genre, si souple et sonore à la fois dans l'aigu, devait particulièrement convenir à ces rôles, il reprit trois œuvres de premier ordre, trop longtemps négligées : la Statue d'Ernest Reyer (Sélim) et l'Enlèvement au sérail (Belmont) en 1903, Armide (Renaud) en 1905. Sa dernière interprétation fut celle de Nour Eddin, dans la Thamara de Bourgault-Ducoudray, en 1907. Mais on retrouva encore Affre pendant deux saisons, à la Gaîté, alors dirigée par MM. Isola, pour la création du personnage de Don Carlos dans le Hernani de M. Hirchmann, en 1909, la Favorite, les Huguenots, l'Africaine.

 

(Henri de Curzon, Larousse mensuel n° 304, juin 1932)

 

 

 

Agustarello Affre dans Hernani (Don Carlos) de Hirchmann [photo Roosen]

 

 

 

 

 

 

Agustarello Affre

 

 

 

 

 

 

 

    

 

"La fleur que tu m'avais jetée"

extrait de l'acte II de Carmen de Bizet

Agustarello Affre (Don José) et Orchestre

Pathé saphir 80 tours n° 177, mat. 3486, enr. à Paris vers 1910

 

 

    

 

"O jours de première tendresse"

extrait de l'acte III du Cid de Massenet

Mathilde Comès (Chimène), Agustarello Affre (Rodrigue) et Orchestre

Pathé 90t P 1502-1, réédité sur 80t P 2533, enr. en 1910

 

 

    

 

Air "Ne pouvant réprimer"

extrait de l'acte IV d'Hérodiade de Massenet

Agustarello Affre (Jean) et Orchestre

Pathé saphir 90t P.3-2, réédité sur 80t P.5, enr. en 1910

 

 

    

 

Air "Ah! parais, astre de mon ciel!"

extrait de l'acte II du Mage de Massenet

Agustarello Affre (Zarâstra) et Orchestre

Pathé saphir 90t n° 3490, réédité sur 80t n° 7, enr. vers 1910

 

 

    

 

"Salut ! ô mon dernier matin !"

extrait de l'acte I de Faust de Gounod

Agustarello Affre (Faust) et Piano

Disque Pour Gramophone G.C.-2-32968, mat. 2252-CS, enr. à Paris en 1903

[coll. Daniel Blackstone]

 

 

    

 

"Salut ! ô mon dernier matin !"

extrait de l'acte I de Faust de Gounod

Agustarello Affre (Faust) et Piano

Pathé saphir 90 tours n° 3487, enr. en 1903

 

 

    

 

"Salut ! ô mon dernier matin !"

extrait de l'acte I de Faust de Gounod

Agustarello Affre (Faust) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours n° 3487, enr. à Paris en 1910

 

 

    

 

Cavatine

extrait de l'acte III de Faust de Gounod

Agustarello Affre (Faust) et Orchestre

Odéon 60065, mat. XP 3060, enr. à Paris en 1906/1907

 

 

    

 

Duo du Jardin

extrait de l'acte III de Faust de Gounod

Anna Tanésy (Marguerite), Agustarello Affre (Faust) et Piano

Pathé saphir 90 tours n° 730, enr. en 1903

 

 

 

Trio final

extrait de l'acte V de Faust de Gounod

Marcelle Demougeot (Marguerite), Agustarello Affre (Faust), Juste Nivette (Méphistophélès) et Orchestre

Odéon X 60895, mat. xP 4267, enr. à Paris à l'été 1908

 

 

    

 

Air "Faiblesse de la race humaine"

extrait de l'acte I de la Reine de Saba de Gounod

Agustarello Affre (Adoniram) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours n° 3493, enr. à Paris en 1910

 

 

    

 

Quand l'oiseau chante

aubade de Tagliafico

Agustarello Affre et Piano

Pathé saphir 90 tours 3491, enr. à Paris en 1903

 

 

    

 

Quand l'oiseau chante

aubade de Tagliafico

Agustarello Affre et Orchestre

Pathé saphir 90 tours 3491, enr. à Paris en 1910

 

 

    

 

Cavatine

extrait de l'acte II de Roméo et Juliette de Gounod

Agustarello Affre (Roméo) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours n° 3485 bis, réédité sur 80 tours n° 7, enr. à Paris en 1910

 

 

    

 

Quatuor

extrait de l'acte III de Roméo et Juliette de Gounod

Lise Landouzy (Juliette), Tina Dubois-Lauger (Gertrude), Agustarello Affre (Roméo), Etienne Billot (Frère Laurent) et Orchestre

Odéon 56159, mat. XP 3678-2, enr. en 1907

 

 

 

Scène

extrait de l'acte V de Roméo et Juliette de Gounod

Agustarello Affre (Roméo) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours n° 3508 bis, enr. en 1910

 

 

    

 

"O céleste Aïda"

extrait de l'acte I d'Aïda de Verdi [v. fr. Du Locle et Nuitter]

Agustarello Affre (Radamès) et Piano

Pathé saphir 90 tours n° 3483, enr. en 1903

 

 

 

"Belle d'une beauté fatale"

extrait de Thamara de Bourgault-Ducoudray

Agustarello Affre (Nour-Eddin) et Orchestre

Odéon 60308

enr. en 1907

 

 

    

 

Cabalette "Supplice infâme"

extrait de l'acte III du Trouvère de Verdi [version française d'Emilien Pacini]

Agustarello Affre (Manrique) et Orchestre

Zonophone X 82462, mat. 3427 bF, enr. à Paris en 1904

 

 

    

 

Miserere "Dieu que ma voix implore" (pour ténor seul)

extrait de l'acte IV du Trouvère de Verdi [version française d'Emilien Pacini]

Agustarello Affre (Manrique) et Orchestre

Zonophone X 82463, mat. 3428 b, enr. à Paris en 1904

 

 

    

 

Ballade "Qu'une belle"

extrait de l'acte I de Rigoletto de Verdi [version française d'Edouard Duprez]

Agustarello Affre (le Duc de Mantoue) et Orchestre

Odéon 60064, mat. XP 3059, enr. à Paris en 1906/1907

 

 

    

 

Cavatine "Ange si pur"

extrait de l'acte IV de la Favorite de Donizetti

Agustarello Affre (Fernand) et Piano

Pathé saphir 90 tours 3505, enr. en 1903

 

 

    

 

Cavatine "Ange si pur"

extrait de l'acte IV de la Favorite de Donizetti

Agustarello Affre (Fernand) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours 3505, enr. à Paris en 1910

 

 

    

 

les Violettes !

(paroles et musique de Félicie Rameau)

Agustarello Affre et Piano

Pathé saphir 90 tours n° 3499, réédité sur 80 tours n° 3002, enr. à Paris en 1903

 

 

    

 

Stances

(Ange Flégier)

Agustarello Affre et Orchestre

Pathé saphir 90 tours n° 3495, réédité sur 80 tours n° 3002, enr. à Paris en 1910

 

 

    

 

Parais à ta fenêtre

sérénade (paroles de Queyriaux, musique de Louis Gregh)

Agustarello Affre et Orchestre

Pathé saphir 90 tours n° 3497, réédité sur 80 tours n° 177, enr. à Paris en 1910

 

 

    

 

Romance "Ne parle pas, Rose"

extrait de l'acte I des Dragons de Villars de Maillart

Agustarello Affre (Sylvain) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours <Apga> P 2-1, enr. à Paris en 1910

 

 

    

 

Cavatine "Dieu que ma voix tremblante"

extrait de l'acte II de la Juive de Halévy

Agustarello Affre (Eléazar) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours <Apga> P 4-1, enr. à Paris en 1910

 

 

    

 

Air "Rachel ! quand du Seigneur"

extrait de l'acte IV de la Juive de Halévy

Agustarello Affre (Eléazar) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours <Apga> P 4-2, enr. à Paris en 1910

 

 

    

 

"Le jour tombe... Adieu, forêt profonde"

extrait de l'acte II de l'Attaque du moulin de Bruneau

Agustarello Affre (Dominique) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours n° 3492 bis, réédité sur 80 tours n° 3, enr. à Paris en 1910

 

 

    

 

"Esprits gardiens de ces lieux vénérés"

extrait de l'acte II de Sigurd de Reyer

Agustarello Affre (Sigurd) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours <Apga> P 7-1, réédité sur 80 tours P 8, enr. à Paris en 1910

 

 

    

 

"Asile héréditaire"

extrait de l'acte IV de Guillaume Tell de Rossini

Agustarello Affre (Arnold) et Orchestre

Pathé saphir 80 tours n° 3, mat. 3484, enr. à Paris vers 1910

 

 

    

 

Entrée de Raoul "Sous ce beau ciel"

extrait de l'acte I des Huguenots de Meyerbeer

Agustarello Affre (Raoul de Nangis) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours n° 3509 bis, réédité sur 80 tours n° 6, enr. en 1910

 

 

    

 

Romance "Plus blanche que la blanche hermine"

extrait de l'acte I des Huguenots de Meyerbeer

Agustarello Affre (Raoul de Nangis) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours n° 3496 bis, réédité sur 80 tours n° 6, enr. en 1910

 

 

    

 

"Beauté divine"

extrait de l'acte II des Huguenots de Meyerbeer

Agustarello Affre (Raoul de Nangis) et Piano

Pathé saphir 90 tours n° 3511, enr. en 1903

 

 

    

 

Récit du Graal "Aux bords lointains"

extrait de l'acte III de Lohengrin de Wagner [version française de Charles Nuitter]

Agustarello Affre (Lohengrin) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours <Apga> P 2-2, enr. à Paris vers 1910

 

 

    

 

Ballade "Qu'une belle"

extrait de l'acte I de Rigoletto de Verdi [version française d'Edouard Duprez]

Agustarello Affre (le Duc de Mantoue) et Orchestre

Pathé saphir 80 tours n° 76, mat. 3494, enr. à Paris vers 1910

 

 

    

 

Romance "Exilé sur la Terre"

extrait de l'acte I du Trouvère de Verdi [version française d'Emilien Pacini]

Agustarello Affre (Manrique) et Orchestre

Pathé saphir 90t P.5-2, réédité sur 80t P.5, enr. en 1910

 

 

    

 

Miserere "Dieu que ma voix implore" (pour ténor seul)

extrait de l'acte IV du Trouvère de Verdi [version française d'Emilien Pacini]

Agustarello Affre (Manrique) et Orchestre

Pathé saphir 80 tours n° 76, mat. 3506, enr. à Paris vers 1910

 

 

    

 

Romance "De ces champs, de ces bois"

extrait de l'acte I de Méphistophélès de Boito [version française]

Agustarello Affre (Faust) et Orchestre

Pathé saphir 90 tours <Apga> P 6-1, réédité sur 80 tours P 8, enr. à Paris vers 1910

 

 

 

 

 

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