Blanche BALANQUÉ

 

 

 

 

Blanche BALANQUÉ

 

soprano français

(110 rue Saint-Louis, Paris 3e, 06 janvier 1862* – Bordeaux, Gironde, 04 février 1953)

 

Fille naturelle de Mathieu Emile BALANQUÉ (1826–1866), basse, et de Blanche DECORCELLES (1826–1905), mezzo-soprano.

Soeur de Réer BALANQUÉ (1849–) et de Charles BALANQUÉ (1860–1905), barytons.

 

 

Au Conservatoire de Paris, elle obtint un premier accessit de chant en 1882. Elle chanta à l'Opéra-Comique de 1885 à 1888, puis au Théâtre-Lyrique du Château-d'Eau. Puis elle devint professeur.

En 1902, elle habitait 31 rue de Douai à Paris 9e ; en 1905, 73 rue Blanche à Paris 9e. Elle est décédée en 1953 à quatre-vingt-onze ans.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Elle a été engagée pour la saison d'hiver 1885-1886.

 

Elle a créé le 04 février 1886 le Mari d'un jour (un Mousse) d'Arthur Coquard ; le 16 mars 1887 Proserpine (une Novice) de Camille Saint-Saëns ; le 18 mai 1887 le Roi malgré lui (une Serve) d’Emmanuel Chabrier.

 

Elle a chanté la Flûte enchantée (une Initiée) le 10 avril 1886 ; le Pardon de Ploërmel (une Chevrière) le 28 septembre 1886.

 

 

 

 

Théâtre-Lyrique (Château-d’Eau) : reprise de Joconde.

Mlle Balanqué est avec le jeune M. Badiali la seule qui mérite une mention parmi les autres interprètes à peine suffisants. Elle chante gentiment et joue non sans finesse son personnage de rosière délurée faisant pièce à deux galants au profit d'un troisième.

(A. Boisard, le Monde illustré, 15 décembre 1888)

 

 

Boulogne-sur-Mer. — Donner Mireille avec une simple troupe d'opérette est, vous me l'avouerez, un joli tour de force ; c'est pourtant celui que vient d'accomplir notre directeur M. Reer-Balanqué, ajoutons que la tentative a complètement réussi.

Il est vrai de dire que Mlle Blanche Balanqué et M. Charles Balanqué, de l'Opéra-Comique, tenaient les rôles de Mireille et de Ramon.

Ces deux artistes ont été on ne peut mieux secondés par M . Duncan (Vincent), M. Estella (Ourrias) et Mlle Lamoureux, notre charmante première chanteuse, qui avait accepté de chanter Taven. Une véritable ovation lui a été faite après son morceau du premier acte : « Voici la saison, mignonne. »

(L. V. Dhanvilliers, Chronique artistique n° 3, dimanche 25 décembre 1892)

 

 

 

 

 

 

 

 

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