Edmond CABEL

 

 

 

 

Edmond Antoine Auguste CABU DIT CABEL dit Edmond CABEL

 

ténor belge

(Namur, Belgique, 18 novembre 1832 – Bruxelles, Belgique, 04 décembre 1888)

 

Fils de François Louis CABU, cordonnier, et de Jeanne Joseph FÉVRIER.

Frère de Georges CABU DIT CABEL [épouse en 1847 Marie CABEL, soprano], et de Louis Joseph CABEL, baryton.

Epoux de Marie Antoinette Anne GODARD (– av. 1874) ; parents de Edmond Henri Eléonore CABU DIT CABEL (Paris, 1857 – Nogent-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], 12 septembre 1874*).

 

 

Au Conservatoire de Paris, il obtint en 1855 un second prix d’opéra-comique. Il a créé à Bade en 1855 les Amoureux de Perrette de Louis Clapisson. Il a débuté à l’Opéra-Comique en 1856, l'année où sa belle-sœur Marie Cabel fit son retour à ce théâtre, et y créa la célèbre romance Je pense à vous quand je m'éveille, dans Maître Pathelin. En janvier 1859, il a créé En état de siège de Jules Beer, chez le compositeur. Engagé en octobre 1862 au Théâtre-Lyrique de la place du Châtelet où il créa les Troyens (Hylas) d’Hector Berlioz. En septembre 1874, il a créé au théâtre du Château-d'Eau le Treizième coup de minuit de Debillemont.

Il est décédé en 1888 à l’âge de cinquante-six ans, d’une maladie du cerveau dont il souffrait depuis longtemps.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Il y débuta en 1856 dans l'Ambassadrice.

 

Il y créa le 12 décembre 1856 Maître Pathelin (Charlot) de François Bazin ; le 25 mars 1858 Quentin Durward (le Maugrabin) de François-Auguste Gevaert.

Sa carrière au Théâtre-Lyrique

 

Il y débuta le 21 novembre 1862 dans l'Enlèvement au sérail (Belmont).

 

Il y créa le 04 novembre 1862 les Troyens (Hylas) d’Hector Berlioz ; le 07 janvier 1863 Ondine de Théodore Semet.

 

Il y chanta Mireille (Vincent, 05 avril 1864).

 

 

 

 

M. Edmond Cabel, le ténor qui chante en ce moment le Treizième coup de minuit au Château-d’Eau, vient d’être cruellement frappé : son fils, un jeune homme de dix-sept ans, est mort hier, après une longue maladie, chez Dupuis, l’excellent artiste des Variétés, qui, dans l’espérance que l’air de la campagne lui rendrait la santé, l’avait emmené dans sa propriété de Nogent-sur-Marne. C’est à Nogent que le jeune Cabel sera enterré aujourd’hui, à onze heures précises.

(le Gaulois, 15 septembre 1874)

 

 

 

 

 

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