CHANTEURS DE L’OPÉRA DE PARIS

 

Encylopédie

 

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 (Tous les chanteurs ayant été affichés en solistes à l'Opéra entre 1671 et 1971 y figurent, avec indication des rôles qu’ils y ont interprétés, ainsi que l'année au cours de laquelle ils chantèrent ces rôles pour la première fois à l’Opéra. La troupe de l'Opéra de Paris fut dissoute le 01 juin 1971.)

 

 

 

ACHARD Léon. — Ténor. Débute le 10 janvier 1873. => biographie

 

ADÈS Jehan (Auguste DENIS dit). — Acteur (1870–1953). A créé JEANNE D'ARC (le Maître de cérémonie) le 24 novembre 1917. Il fut régisseur du Théâtre aux Armées. En 1912, il habitait 7 avenue Trudaine à Paris 9e.

 

AFFRE Agustarello. — Ténor. Débute le 22 janvier 1890. => biographie

 

AGNOLETTI Guido. — Ténor italien. En représentation, débute le 15 mai 1935 dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Arturo), en italien, aux côtés de Lily Pons.

 

AIMÈS Alexandre [Aymès]. Ténor (Paris ancien 2e, 12 février 1830 – Saint-Chéron-Moncouronne, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 18 janvier 1905*), Fils de Jean André AIMÈS et de Madeleine Anne BRÉMOND. Epouse à Paris ancien 2e le 04 décembre 1855 Marie Clotilde Caroline MIGNARD (Batignolles-Monceau, Seine [auj. Paris 17e], 24 juin 1832 – Paris 9e, 04 mars 1874). Enterré au cimetière Montmartre. Lors de son décès il habitait 14 rue de Poitiers à Paris 7e.

Il débuta le 16 mai 1851 en créant ZERLINE ou LA CORBEILLE D'ORANGES (Rodolphe) d'Auber et SAPHO (le Pâtre) de Charles Gounod. Il créa le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (Fritz) de Gounod ; le 09 mars 1860 PIERRE DE MEDICIS (Paolo Monti) de Joseph Poniatowski. Chante aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 23 décembre 1851 au 09 novembre 1869).

 

AIRIL Gaston (Gaston JEANJEAN dit Gaston RYE-JEAN, dit). — Ténor (Mauguio, Hérault, 06 septembre 1900 22 mars 1961). Débute le 14 octobre 1935 dans SAMSON ET DALILA (le premier Philistin). Chante PARSIFAL (un Chevalier, 1935), MAROUF (l'Anier, 1937) et crée LA SAMARITAINE (le Choer).

 

ALBANI Carlo (Charles François BERQUIER dit). — Ténor (Trieste, Autriche, 12 juin 1873 – Rome, 1924). Fils de Victor François BERQUIER et de Angèle Thérèse BORRI. Est affiché sous son vrai nom dans SALAMMBO (un Prêtre, 1900), LES HUGUENOTS (Bois-Rosé, 1901). En représentation, débute sous le nom de Carlo Albani le 06 juillet 1910 dans AÏDA (Radamès).

"On a arrêté dans un hôtel de Turin, sous l'inculpation de vol, un ténor connu sous le nom de Carlo Albani, qui était engagé au Politeama Chiarelli. On a trouvé en sa possession des plats et des couverts d'argent, ainsi que des serviettes et autres menus objets, le tout dérobé par lui dans les restaurants où il prenait ses repas. Parmi les papiers dont il était porteur se trouvait un passeport délivré par l'administration française, duquel il résulte que le vrai nom de cet artiste est Charles-Francois Berquier, né à Trieste en 1873, alors demeurant à Paris." (le Ménestrel, 24 décembre 1910)

 

ALBERS Jean Henri dit Henri. — Baryton (Amsterdam, 01 février 1866 15bis rue Moncey, Paris 9e, 12 septembre 1925). Fils de Pieter Liekele ALBERS (Amsterdam, 12 juillet 1834 – Amsterdam, 04 octobre 1901), charpentier, et de Carolina Maria Hendirka SCHALKAHAUSSER (Amsterdam, 02 janvier 1842 – Apeldoorn, 12 mars 1926), mariés à Amsterdam le 16 novembre 1864.  Epouse à Amsterdam le 29 novembre 1887 Margaretha Saddie DASSIE puis JAHN (Gravenhage, 15 juin 1863 – Paris 18e, 16 août 1950), artiste lyrique. Enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen (12e division).

Débute dans TANNHÄUSER (Wolfram) le 01 juillet 1908 et chante THAÏS (Athanaël, 1908). Au cours d'un Gala, le 10 décembre 1911, chante la première de THÉRÈSE (André Thorel) (2e acte seul) de Jules Massenet.

 

ALBERT. Basse-taille. Débute le 24 octobre 1734 dans PHILOMÈLE de La Coste (Térée). Chante à l'Opéra de 1734 à 1751.

 

ALBERT. Il débuta vers 1804.

 

ALBERTI. — Au cours d'un Gala, le 28 avril 1912, interprète LA FILLE DE MADAME ANGOT (Larivaudière).

 

ALDENHOFF Bernd. — Ténor allemand (Duisburg, 14 juin 1908 – Munich, 08 octobre 1959). En représentation, débute dans SIEGFRIED (Siegfried) le 13 mai 1955.

 

ALEXANDER Carlos. — Baryton-basse (Utica, New York, 18 octobre 1915 – Stuttgart, 04 septembre 1991). Débute en 1965 dans SALOME (Jokanaan).

 

ALEXANDERS. — Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante FIDELIO (un Prisonnier) en 1926.

 

ALEXANDRE. Il débuta vers 1810. Crée le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (un Guerrier sicilien) d'Henri Montan Berton.

 

ALEXANDRE. Il débuta vers 1851. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (un Héraut) de Charles Gounod.

 

ALIZARD Adolphe. Basse. Débute le 23 juin 1837. => biographie

 

ALLARD André. — Baryton. Débute le 16 mai 1912. => biographie

 

ALSEN Herbert. — Basse allemand (Hildesheim, Allemagne, 12 octobre 1906 – Vienne, Autriche, 25 octobre 1978). En représentation débute le 21 juin 1938 dans TRISTAN ET ISOLDE (le Roi Marke).

 

ALTCHEVSKY Ivan Alexyevich [Jean]. — Ténor russe (Kharkiv, Ukraine, 15 décembre 1876 – Bakun, Azerbaïdjan, 10 mai 1917). Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (Chouisky) le 19 mai 1908. Engagé à l'Opéra, y parait en 1908 dans LES HUGUENOTS (Raoul), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo), FAUST (Faust), HIPPOLYTE ET ARICIE (Hippolyte), RIGOLETTO (le Duc) ; en 1909 dans TANNHÄUSER (Tannhäuser), AÏDA (Radamès) ; en 1910 dans SALAMMBO (Sharabarim), SAMSON ET DALILA (Samson), LA DAMNATION DE FAUST (Faust), LOHENGRIN (Lohengrin), ARMIDE (Renaud) ; en 1911 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegfried). Est le créateur de SCEMO (Scèmo) et du COQ D'OR (l'Astrologue). Il mourut en 1917, frappé d'aliénation mentale.

 

ALTÉRY Mario (Philippe Mario ALTARE dit). — Ténor (11 rue Lascaris, Nice, Alpes-Maritimes, 12 septembre 1892 – Hyères, Var, 14 mars 1974). Fils de Louis ALTARE (Lesegno, Italie, 22 avril 1863 – Nice, 07 janvier 1930), cocher-livreur, et de Louise ARESE (Lesegno, 14 juillet 1868 – Nice, 14 mai 1932), cigarière, mariés à Nice le 13 décembre 1884. Epouse 1. à Alger, Algérie française, le 12 avril 1919 (divorce le 07 juin 1921) Aubierge Madeleine URIOS (Alger, 05 mai 1898 – Ris-Orangis, Essonne, 22 octobre 1992). Epouse 2. à Paris 17e le 22 décembre 1924 Mireille Mélina CRÉPIN (Bry-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], 18 septembre 1903 – Paris 8e, 25 mai 1987).

Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) le 09 mars 1940. En 1941, chante FAUST (Faust), LA TRAVIATA (Rodophe), RIGOLETTO (le Duc) ; en 1946, THAÏS (Nicias). Participe à la première le 06 janvier 1941 du ROI D'YS (Mylio) d'Edouard Lalo.

 

ALVAREZ Albert. — Ténor. Débute le 14 mars 1892. => biographie

 

ALVARY Lorenzo. — Basse hongrois (Debreczen, 20 février 1909 – New York, 13 décembre 1996). En représentation, débute le 15 mai 1957 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Baron Ochs).

 

ALVÈS Georges Louis Maurice dit Georges. — Baryton (68 avenue du Maine, Paris 14e, 19 juillet 1907 – 33 rue Olivier-de-Serres, Paris 15e, 01 février 1981). Fils d’Ernest Eugène ALVÈS (Neuilly-sur-Marne, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 mai 1881 – Saint-Gervais-d’Auvergne, Puy-de-Dôme, 28 octobre 1946), limonadier, et de Germaine POUPION (Paris 12e, 05 décembre 1887 – Moret-sur-Loing, 30 janvier 1980), limonadière, mariés à Paris 11e le 04 octobre 1906. Epouse à Nice, Alpes-Maritimes, le 31 août 1940 Jeanne Louise Marguerite PRAYSSAC (Brive-la-Gaillarde, Corrèze, 12 juillet 1906 – Montauban, Tarn-et-Garonne, 31 août 2000). Lors de son décès, il habitait 25 quartier Boieldieu à Puteaux.

Débute le 07 octobre 1955 dans OTHELLO (le Héraut). Est affiché en 1955 dans LA TRAVIATA (Marquis), RIGOLETTO (Monterone), FAUST (Wagner), BORIS GODOUNOV (Exempt), BOLIVAR (Soldat) ; en 1956 dans SAMSON ET DALILA (Philistin), THAÏS (Cénobite), TRISTAN ET ISOLDE (le Pilote), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio).

 

ALZIARDI. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, chante MEFISTOFELE (Néréus) en 1912.

 

AMADE Raymond. — Ténor (Tunis, 15 mai 1915 – 15 juin 1969). Débute le 27 juin 1950 au théâtre du petit Trianon, à Versailles, en reprenant LES FÊTES D'HÉBÉ (Momus). Au Palais Garnier, chante LES INDES GALANTES (Tacmas, 1952 ; Valère, 1953), LA FLUTE ENCHANTÉE (Orateur, 1956), puis, en 1960, L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Théière), L'HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve), BORIS GODOUNOV (L'Innocent).

 

AMATO Pasquale. — Baryton italien (Naples, 21 mars 1878 – New York, 12 août 1942). Au cours d'un Gala, le 19 juin 1910, chante PAILLASSE (le Prologue) et le troisième acte d'OTHELLO (Iago).

 

ANANIAN Paolo (Pietrus Paulus ANANIAN dit). — Basse (Constantinople, Turquie, 08 mars 1879 68 rue des Martyrs, Paris 9e, 12 août 1942). Fils de Jean ANANIAN et de Virginia Tacouk ALIKIAN. Enterré au cimetière parisien de Pantin le 15 août 1942 puis transféré dans le cimetière de Chézy, Allier, le 21 janvier1943. En représentation, chante TRISTAN ET ISOLDE (Mélot) le 19 juin 1910.

 

ANCONI Raffaele. — Basse. Il débuta en 1846. Il créa le 30 décembre 1846 ROBERT BRUCE (Douglas) de Gioacchino Rossini et Louis Niedermeyer.

 

ANDREJEW Pavel. — Baryton-basse (Osimin, près de Saint-Pétersbourg, 25 février 1874 – 15 septembre 1950). Avec la compagnie des Ballets russes de Serge de Diaghilev, crée ROSSIGNOL (l'empereur de Chine) le 26 mai 1914.

 

ANDREOZZI Robert Jean Alfred dit Robert. — Ténor (La Seyne-sur-Mer, Var, 17 août 1932 – Saint-Mandrier-sur-Mer, Var, 30 mars 2020). Dit d'abord Robert MARIVAUX. Débute le 26 janvier 1962 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (l’Aubergiste).

 

ANDRES Arthur. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1924), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, 1935).

 

ANDRESEN Ivar Frithiof dit Ivar. — Basse norvégien (Christiana [auj. Oslo], 27 juillet 1896 – Stockholm, 26 novembre 1940). Epouse à Askersund, Norvège, le 04 août 1921 Greta Maria WESTLIN (Madangsholm, Suède, 23 juillet 1899 – 01 octobre 1985). En représentation, en 1931, chante TRISTAN ET ISOLDE (le Roi Marke) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen).

 

ANDRIEN Martin Joseph [Adrien] (surnommé LA NEUVILLE) Basse-taille (Liège, 06 novembre 1766 29 rue du Faubourg-du-Temple, Paris ancien 5e, 19 novembre 1822). Epouse vers 1813 Gabrielle Constance PHILIPPY DE BUCELLY D'ESTRÉES (Saint-Quentin, Aisne, 19 avril 1782 – Paris ancien 1er, 20 novembre 1854) ; parents de Rosine Charlotte ANDRIEN (14 juillet 1817 – Paris 17e, 04 janvier 1891), pianiste [épouse à Paris ancien 3e le 04 juin 1833 François DELSARTE, ténor] et d'Atala Thérèse Annette ANDRIEN [épouse François WARTEL, ténor].

Il débuta en 1785. Il chanta LES HORACES (le Grand-Prêtre) de Salieri et créa notamment : LES PRETENDUS de Lemoyne ; DEMOPHON de Vogel ; NEPHTÉ de Lemoyne ; LES POMMIERS ET LE MOULIN de Lemoyne ; ŒDIPE A THEBES (Phobas) de Le Froid de Mereaux ; ASTYANAX de Kreutzer ; MAHOMET II (Mahomet II) de Jadin en 1803 ; OSSIAN ou LES BARDES (Rossor) de Lesueur en 1804. Il fut chef de chant à l'Opéra de 1806 à sa mort, et professeur de chant au Conservatoire.

 

ANGELIS Nazzareno de. — Basse italienne (L’Aquila, Rome, 17 novembre 1881 – Rome, 14 décembre 1962). Avec la troupe de la Scala de Milan, chante LA VESTALE (Grand Pontife) le 24 janvier 1909.

 

ANGLADA Aurelio. — Ténor espagnol (Vélez-Málaga, 10 août 1888 – Malaga, 30 janvier 1961). Avec la compagnie des Ballets russes de Serge de Diaghilev, il créa le 15 mai 1920 PULCINELLA (artiste du chant) de Stravinsky, et le 27 mai 1920 LE ASTUZIE FEMMINILI (Filandro) de Cimarosa.

 

ANGLES Adrien. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1924), THAÏS (Cénobite, 1927), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1935), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), GWENDOLINE (Saxon, 1942).

 

ANSALDY Marius. — Ténor. Débute le 16 septembre 1895. => biographie

 

ANSSEAU Fernand. — Ténor belge (Boussu-Bois, près de Mons, 06 mars 1890 – Schaerbeek, 01 mai 1972). Fils d’Alexandre ANSSEAU (Sars-la-Bruyère, 26 août 1858 – Boussu, 17 novembre 1923), organiste, et de Victorine SAMAIN (Boussu, 12 février 1853 Dour, 30 septembre 1932), lingère. Epouse 1. le 04 avril 1916 Marie Ida Augustine CORNELIS (Ixelles, Belgique, 04 mai 1878 ). Epouse 2. à Schaerbeek le 05 août 1953 Marie Louise BERGER. Débute dans HERODIADE (Jean) le 16 octobre 1922. Chante la même année ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) ; en 1923, PAILLASSE (Canio), LA DAMNATION DE FAUST (Faust), LOHENGRIN (Lohengrin), et SAMSON ET DALILA (Samson) ; en 1929, ALCESTE (Admète), MONNA VANNA (Prinzivalle) ; et en 1934, TANNHÄUSER (Tannhäuser). Participe à la première le 29 novembre 1922 de GRISÉLIDIS (Alain).

 

ANTOINE. Haute-contre. Il a débuté en 1738.

 

AQUISTAPACE Jean Baptiste Rosalinde François Hyacinthe dit Jean. — Basse (2 rue Fodéré, Nice, Alpes-Maritimes, 1888 – Nice, octobre 1952). Fils de Joseph Thérésius AQUISTAPACE (Nice, 14 février 1856 – av. 1934), commerçant, et de Césarine Paule MERIER (Saint-Tropez, Var, 23 février 1858 – ap. 1934), couturière, mariés à Nice le 21 juillet 1881. Epouse 1. à Mont-Dore, Puy-de-Dôme, le 05 septembre 1908 (divorce le 25 janvier 1919) Angélique Berthe BRUNI (Liège, Belgique, 22 janvier 1889 ). Epouse 2. au Vésinet, Seine-et-Oise [auj. Yvelines] le 04 janvier 1934 Adrienne Maria BELLON (Cagnes-sur-Mer, Alpes-Maritimes, 20 mars 1883 ). Inhumé dans le cimetière de Cagnes-sur-Mer.

Débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 11 août 1922. Chante RIGOLETTO (Sparafucile, 1922), FAUST (Méphistophélès, 1923). Participe aux premières le 29 novembre 1922 de GRISÉLIDIS (le Diable) ; de LA FLÛTE ENCHANTÉE (Papagéno).

 

ARCY Georges d'. — Ténor. Est affiché GWENDOLINE (Danois, 1942), THAÏS (Cénobite, 1942), LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LE CHEVALIER A LA ROSE (Coiffeur, 1949), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1949).

 

ARIAL Michel d' (Michel NANOBOFF dit). — Ténor (Telavi, Caucase, Russie [auj. Géorgie], 02 janvier 1875 – Secondigny, Deux-Sèvres, 13 septembre 1941). Fils d’Irodion Iordanovitch NANOBOFF (– av. 1907) et de Natalie FOMINOCHJA (– ap. 1907). Epouse à Paris 9e le 15 juin 1907 Jeanne Marguerite KOENIG (Paris 18e, 14 mai 1875 – Paris 18e, 07 janvier 1954), pianiste. Enterré au cimetière Saint-Vincent à Montmartre. Lors de son décès, il était domicilié 4 rue Nobel à Paris 18.

Débute le 26 mars 1915 en créant SAINTE RUSSIE. Chante BORIS GODOUNOV (Chouisky, 1926) et crée KITEGE (Montreur d'ours, un brave homme).

 

ARIÉ Raphaël. — Basse bulgare (Sofia, 22 août 1922 – en Suisse, 17 mars 1988). Débute le 22 décembre 1954 dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (Zarastro). Est affiché, en 1955, dans FAUST (Méphistophélès) et BORIS GODOUNOV (Boris).

 

ARIEL Grégoire (Léopold Etienne CADET dit). — Ténor (50 rue Porte-Dijeaux, Bordeaux, Gironde, 15 juin 1863 – Couilly-Pont-aux-Dames, Seine-et-Marne, 10 novembre 1936), Fils de Joseph François Xavier CADET (Montpellier, Hérault, 03 décembre 1816 – Castres, Tarn, 12 janvier 1884), mécanicien, directeur de troupe lyrique, et de Marguerite ROUCHÈS (Bordeaux, 10 janvier 1825 – Caen, Calvados, 24 avril 1893), mariés à Bordeaux le 07 novembre 1844. Epouse à Bruxelles, Belgique, le 01 octobre 1894 Pauline Marguerite LECION (Bruxelles, 08 avril 1863 –), artiste lyrique.

En 1910, débute le 21 mai dans SALOMÉ (premier Juif) et chante TANNHÄUSER (Walther), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt).

 

ARJAC Henri d' (Emmanuel Henri FOL dit). — Ténor (Vayres, Gironde, 16 novembre 1871 – 155 rue du Faubourg-Poissonnière, Paris 9e, 31 août 1936*). Fils d'Emmanuel Édouard Henri FOL et de Marie Catherine Juliette DUFOUSSAT. Epoux de Jeanne Isabelle DUBOIS (– ap. 1936). En représentation, chante LA TOSCA (Spoletta) le 24 novembre 1925.

 

ARMAND. — Crée PARSIFAL (un Chevalier) le 04 janvier 1914.

 

ARMANDI Eutimio Marie. — Ténor (Bologne, Italie, 23 mars 1824 – 14 rue de Normandie, Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 22 mars 1884). Epouse à Paris le 18 décembre 1852 Marie Anne POHL (Cologne, Allemagne, v. 1832 Paris 9e, 05 mars 1901). Enterré au cimetière de Courbevoie. Débute le 20 février 1856 dans ROBERT LE DIABLE. Le 03 septembre 1856 il chanta cet ouvrage au Grand-Théâtre de Marseille, et chanta ensuite dans cette ville les Huguenots (1857), Marino Falieri (1857) de Donizetti, Ernani (1858) de Verdi, Rigoletto (1860). "Un ancien ténor de l'Opéra, M. Armand, vient de mourir à Asnières, où il s'était retiré depuis longtemps déjà. L'artiste avait soixante-et-un ans et le temps de ses succès était déjà bien loin." (le XIXe siècle, 26 mars 1884)

 

ARNAL Louis Justin dit Louis. — Basse. Débute le 29 avril 1923 dans THAÏS (Athanaël), puis chante, dans la même année, HERODIADE (Phanuel), LA WALKYRIE (Wotan), FAUST (Méphistophélès), BORIS GODOUNOV (Boris) et SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre). En 1928, il habitait 8 rue de la Loi à Marseille.

 

ARNAULT Francis. — Est affichée dans LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Soldat, 1930), THAÏS (Cénobite, 1931), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1935). Il a participé à la première le 01 septembre 1937 de L'AIGLON (1er Vénitien) d'Arthur Honegger et Jacques Ibert.

 

ARNOLT Bruno. — Baryton. En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Mélot) le 22 mai 1941.

 

ARNOULT Louis Charles dit Louis. — Ténor (8 rue Letellier, Paris 15e, 28 mars 1901 – Paris 16e, 04 décembre 1993). Fils de Louis Charles ARNOULT (Houilles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 14 juillet 1866 – Paris 14e, 04 décembre 1924) et de Louise Ambroisine Zoé MAUPIN (Paris 10e, 12 février 1861 – ap. 1924), marchands de beurre, mariés à Paris 15e le 26 juillet 1898. Epouse à Houilles le 14 septembre 1942 Angèle Gabrielle Christine COLLIOT (Hénin Beaumont, Pas-de-Calais, 10 mai 1907 – Paris 9e, 10 juin 1995).

Avec la compagnie d’Ida Rubinstein, crée LE BAISER DE LA FÉE le 27 novembre 1928 et NOCTURNE le 29 novembre 1928. Dans la troupe de l'Opéra, chante L'HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve, 1934), LA TRAVIATA (Rodolphe, 1934), LE BARBIER DE SÉVILLE (Almaviva, 1936), ORPHEE (Orphée, 1939), THAÏS (Nicias, 1946), BORIS GODOUNOV (Dimitri, 1946 ; Innocent, 1953), LA FLUTE ENCHANTÉE (Tamino, 1950), LES INDES GALANTES (Valère, 1953). Crée JEANNE AU BUCHER (le Clerc).

 

ARNOUX. Il a débuté en 1681.

 

ARTERO. — Est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1882), L’AFRICAINE (Evêque, 1883), LE COMTE ORY (Chevalier, 1883).

 

ASCANI Gabriel. — Baryton. En 1933, débute en créant VERCINGETORIX (Dursac) le 22 juin, puis chante MAROUF (Ali), LOHENGRIN (Héraut), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur), et RIGOLETTO (Rigoletto).

 

ASSY Pierre d' (Pierre Joseph Alphonse BORDET dit). — Basse belge (Liège, 18 août 1868 – 11 rue de la République, Lyon 1er Rhône, 06 mars 1910). Fille de Jean Pierre BORDET (Beaufays, Belgique, 18 octobre 1834 – ap. 1891), distillateur, et de d’Albertine DASSY (Orp-le-Grand, 08 janvier 1827 – av. 1891), négociante, mariés à Orp-le-Grand le 30 juin 1859. Epouse 1. à Liège le 19 mai 1892 Jeanne Octavie Marie LIBOTTE (Liège, 29 juin 1866 – ap. 1892). Epouse 2. Jeanne Charlotte PAQUOT D'ASSY, soprano.

Débute dans LA WALKYRIE (Hunding) le 09 août 1907. En 1907, chante SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), LES HUGUENOTS (Marcel), TANNHÄUSER (Landgrave), PATRIE ! (Noircarmes) ; en 1908, GUILLAUME TELL (Walter), AÏDA (Ramfis), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), HAMLET (le Roi). Crée PROMÉTHÉE (Héphaïstos).

"On nous télégraphie de Lyon la mort de M. Pierre d'Assy, basse noble de la troupe du Grand Théâtre, qui a succombé à une crise d'urémie à l'âge de trente-huit ans. Né à Liège, il débuta à Lyon dans la troupe Vizentini le 15 octobre 1897. Engagé à la Monnaie l'année suivante, il y resta dix ans, toujours apprécié, puis débuta à l'Opéra le 14 août 1907 dans Hunding de la Walkyrie. Engagé à Lyon cette saison, il obtenait de brillants succès. Il avait épousé à Bruxelles, un soprano dramatique, Mme Paquot d'Assy, de l'Opéra, engagée aussi à Lyon cette saison. Le corps partira de Lyon mardi, à cinq heures, pour Liège." (le Ménestrel, 12 mars 1910)

 

ATHÈS. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1916.

 

AUBRY. — Basse. Débute le 10 août 1881 dans HAMLET (un Fossoyeur). En 1882, est affiché dans LE COMTE ORY (Chevalier), LES HUGUENOTS (Tavannes), ROBERT LE DIABLE (Chevalier), LA JUIVE (Homme du peuple), LE PROPHÈTE (Officier).

 

AUDOIN Éric (Marius Joseph AUDOUIN dit). — Ténor (22 rue Montgrand, Marseille, 23 décembre 1881 – Paris 16e, 15 janvier 1960). Fils de Joseph AUDOUIN (v. 1850 av. 1906), sapeur-pompier, et de Catherine DUPUY (v. 1858 ap. 1906), professeur de musique. Epouse 1. à Toulouse le 25 juin 1906 Marie Hélène LASSARA (Bordeaux, Gironde, 23 janvier 1881 – Villejuif, Seine [auj. Val-de-Marne], 09 octobre 1961), artiste lyrique. Epouse 2. à Paris 16e le 02 décembre 1961 Madeleine Huguette HUGOUNENC (Paris 9e, 16 juin 1913 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 16 septembre 1997), haute couture pour femmes.

Débute dans FAUST (Faust) le 11 août 1923. En 1923 chante également LOHENGRIN (Lohengrin), AÏDA (Radamès), LA WALKYRIE (Siegmund), LA DAMNATION DE FAUST (Faust) ; en 1924, RIGOLETTO (le Duc) ; en 1925, SAMSON ET DALILA (Samson), TANNHÄUSER (Tannhäuser) ; en 1927, LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther), HERODIADE (Jean).

 

AUER. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1918.

 

AUGÉ Théo Franck Marie Henry dit Henry. — Baryton (57 rue Lacapelle, Montauban, Tarn-et-Garonne, 16 juillet 1892 – Montauban, 24 février 1979). Fils d’Arnaud Adolphe AUGÉ (Montain, Tarn-et-Garonne, 10 février 1865 – Labourgade, Tarn-et-Garonne, 04 novembre 1935), directeur de l’Assistance Publique, poète, critique dramatique, et de Jeanne Marie Berthe DUPRÉS (Vernon, Eure, 25 mai 1873 – Labourgade, 12   février 1960), mariés à Montauban le 05 octobre 1891. Epouse à Pau, Pyrénées-Atlantiques, le 11 août 1924 Lucie Marie Catherine RIBAUTE (Béziers, Hérault, 30 octobre 1899 – ap. 1924).

Débute le 15 janvier 1927 dans RIGOLETTO (un Officier).

 

AUGROS Léon Henri. — Ténor (Thiais, Seine [auj. Val-de-Marne], 13 mai 1860 – ap. 1923). Epouse à Paris 20e le 11 mai 1889* Augustine Suzanne BETIS ; parents de Julia AUGROS, cantatrice de l'Opéra. Il était cordonnier en 1889. Choriste (en poste en 1901). Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1914), THAÏS (Cénobite, 1921).

 

AUGUEZ Numa. — Basse. Débute le 07 juillet 1873. => biographie

 

AUMONIER Paul Albert dit Paul. — Basse (Chasselay, Rhône, 06 juillet 1872 – 59 rue Caulaincourt, Paris 18e, 24 mai 1944). Fils de Claude Marie AUMONIER (Marizy, Saône-et-Loire, 20 octobre 1840 – Chasselay, 28 août 1878), notaire, et de Louise Alice BARRIARD (Paris, 23 octobre 1848 – ap. 1911). Epouse Julia Louise RAMUZ. En 1919, débute le 18 août dans SAMSON ET DALILA (le Vieillard hébreu), puis chante SALAMMBO (Giscon). Par ailleurs, il a créé au Théâtre des Champs-Elysées le 24 avril 1924 le Carrosse du Saint-Sacrement (le Licencié) de lord Berners.

 

AURIOL. — Est affiché, en 1942, dans GWENDOLINE (Saxon), LE DRAC (un Pêcheur).

 

AVOLANTI Gianni. — Avec la troupe du théâtre San Carlo de Naples, crée UN BAL MASQUÉ (un Serviteur) le 01 juillet 1951.

 

BACQUIER Gabriel Augustin Raymond Théodore dit Gabriel. — Baryton (Béziers, Hérault, 17 mai 1924 – Lestre, Manche,13 mai 2020). Fils d’Augustin Jean Baptiste BACQUIER (Béziers, 11 août 1889 – Castelnaudary, Aude, 16 décembre 1962) et de Fernande Marie Augustine SÉVERAC (Villefort, Lozère, 13 février 1897 – Béziers, 13 avril 1949). Epouse 1. à Béziers (puis divorce) Simone Jeanne TESSEIRE. Epouse 2. A Romainville, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 20 janvier 1958 Mauricette Louise Léone BÉNARD (Caen, Calvados, 03 mai 1919 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 13 mai 2013). Epouse 3. Sylvie OUSSENKO.

Débute dans LA TRAVIATA (d’Orbel) le 21 septembre 1958. En 1959, chante RIGOLETTO (Rigoletto), FAUST (Valentin), LES INDES GALANTES (don Alvar), DON JUAN (don Juan), CARMEN (Escamillo) ; en 1960, L'HEURE ESPAGNOLE (Ramiro), LA TOSCA (Scarpia).

« Un éventail a fait bafouiller Gabriel Bacquier.

Au cours de l'une des représentations de la Tosca à l'Opéra de Paris, Gabriel Bacquier-Scarpia, oubliant la langue italienne, s'est tout à coup mis à chanter en français.

— Pas étonnant, ont immédiatement déclaré les esprits chagrins. Il vient d'enregistrer la Tosca en français. Il confond les deux versions.

La vérité est tout autre. Lorsqu'au premier acte, Scarpia veut exciter la jalousie de la Tosca, il se sert de l'éventail de la marquise Attavanti, celle-là même que Mario, amant de Tosca, peignait en Madeleine. Or l'accessoiriste de service avait oublié de laisser l'éventail dans la chapelle où Scarpia est censé le découvrir. En pénétrant dans ladite chapelle, Bacquier se répandit donc en imprécations, et prononça quelques jurons français bien sentis. Lorsqu'il réapparut en scène, il faisait semblant de dissimuler contre lui le précieux éventail. Mais, dans son émoi, il enchaîna en français. Au bout de quelques secondes, un figurant vint discrètement lui glisser l'accessoire qui manquait. Et seulement alors, Scarpia-Bacquier s'aperçut de sa méprise, et retrouva, en même temps, ses esprits et l'italien. » (Musica, octobre 1960)

 

 

 

 

Gabriel Bacquier

 

 

BADA Angelo. — Ténor italien (Novara, 27 mai 1876 – Novara, 23 mars 1941). En représentation, chante OTHELLO (Cassio) le 19 juin 1910.

 

BADINI Ernesto. — Baryton italien (San Colombano al Lambro, 14 septembre 1876 – Milan, 06 juillet 1937). En représentation, chante FALSTAFF (Ford) le 04 juillet 1935.

 

BADIOLI Carlo. — Basse italien (Bagnara di Romagna, 07 avril 1916 –). En représentation, débute le 30 mai 1947 dans RIGOLETTO (Monterone, Sparafucile).

 

BAËR Fernand (Fernand Gaston URS DIT BAER dit). — Basse (Lille, Nord, 27 mars 1875 18 rue Pigalle, Paris 9e, 29 octobre 1936). Fils de Bernard URS DIT BAER (Soultzmatt, Haut-Rhin, 16 février 1836 – Paris 10e, 09 août 1925), négociant en toiles, et de Victoria DEITZ (New York, Etats-Unis, 02 août 1847 – Paris 10e, 10 août 1917), mariés à Paris 10e le 12 décembre 1867. Epouse à Paris 7e le 16 mars 1926 Jeanne GRANDJEAN (Paris 17e, 03 janvier 1875 – Châtillon, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 12 avril 1952) [second prix d’opéra au Conservatoire en 1900]. Enterré au cimetière du Montparnasse (30e division).

Débute le 13 décembre 1901 dans LES BARBARES (Scaurus). En 1902, chante L'AFRICAINE (Don Diégo, puis le Grand Brahmine), SALAMMBO (Narr-Havas), LES HUGUENOTS (Saint-Bris), RIGOLETTO (Sparafucile) ; en 1903, FAUST (Méphistophélès), HENRY VIII (de Norfolk), AÏDA (le Roi). A créé ORSOLA (Ercole).

 

BAIDAROFF Wladimir (Wladimir de POLIAKOFF-BAÏDAROFF dit). — (Moscou, Russie, 31 janvier 1890 – 04 avril 1952). Epouse à Clichy, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 28 mars 1936 Militza ENVALD (Koursk, Russie, 26 juillet 1899 – 06 février 1972), danseuse étoile ; parents de Marina VLADY, actrice. Enterré au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). En représentation, a créé SADKO (Sadko) en oratorio le 26 avril 1927.

 

BAKLANOFF Georges (Alfons Georg BAKKIS dit). — Baryton russe (Riga, Lettonie, 23 décembre 1880 – Bâle, Suisse, 06 juillet 1938). Fils d’Andréas BAKKIS et d’Anna Pauline PUTRING. Epoux de Lydia LIPKOWSKA, soprano. En représentation, débute dans HAMLET (Hamlet) le 25 juin 1913, puis chante RIGOLETTO (Rigoletto) en 1921.

 

BALAS. — Est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 13 août 1889), L’AFRICAINE (Evêque, 1890), DEIDAMIE (Chef grec, 1893), GWENDOLINE (Saxon, 1893). A créé le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet.

 

BALDOUS Jules. — Baryton (29 rue Chaptal, Montpellier, Hérault, 18 août 1884 – 170 boulevard Ney, Paris 18e, 27 septembre 1940). Fils d’Auguste Alphonse BALDOUS (Montpellier, 10 juillet 1843 – Oran, Algérie française, 1915/1919), serrurier, et de Marguerite Anne BALAY (Montpellier, 20 avril 1845 – Montpellier, 05 avril 1919), mariés à Montpellier le 28 mars 1867. Epouse 1. à Paris 18e le 28 octobre 1915 (divorce le 21 octobre 1920) Marie Emilie GRISOLLE (Paris 10e, 28 décembre 1881 – Paris 16e, 18 septembre 1969), artiste lyrique. Epouse 2. à Paris 18e le 26 septembre 1922 (divorce le 8 mars 1933) Léonie Aimée COUVREUR (Paris 3e, 06 février 1889 – Paris 16e, 18 décembre 1978), artiste lyrique. Lors de son décès, il était domicilié 107 avenue Ledru-Rollin à Paris 11e. Enterré dans le cimetière parisien de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).

En 1922, débute le 31 juillet dans LA WALKYRIE (Wotan), puis chante THAÏS (Athanaël).

 

BALLARD Louis. — Basse (maison Vialon, chemin du Sacré-Cœur, Lyon 3e, Rhône, 07 septembre 1859 4 rue de Londres, Paris 9e, 19 novembre 1920). Fils de Jean Marie BALLARD (La Guillotière, Lyon, 20 décembre 1828 – ap. 1908), ouvrier sur toile cirée, et de Louise PORCHET (La Guillotière, Lyon, 04 novembre 1831 – Lyon, 27 octobre 1908), lisseuse, mariés à Lyon 3e le 03 octobre 1857.  Epouse à Paris 9e le 27 juin 1891 Berthe Joséphine Pauline ROGNON-BRONVILLE dite Berthe BRONVILLE (Paris, 06 mars 1865 – Paris, 21 mars 1948), artiste lyrique. Parents de Simone Berthe BALLARD (Sannois, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 26 mars 1895 – Six-Flours-les-Plages, Var, 08 octobre 1978), mezzo-soprano [épouse à Paris 16e le 26 mai 1939* Albert WOLFF, chef d’orchestre].

Débute le 16 décembre 1887 dans L'AFRICAINE (Grand Brahmine). Chante HAMLET (Spectre, 1888), GUILLAUME TELL (Melchtal puis Gessler, 1888 ; Guillaume, 1889), LES HUGUENOTS (Thoré, 1888 ; de Retz, 1891 ; Saint-Bris, 1892), LE PROPHETE (Mathisen, 1888), LA JUIVE (Ruggiero, 1889), LE CID (Don Gormas, 1889), RIGOLETTO (Monterone, 1889), LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond, 1889), SIGURD (Grand Prêtre, 1891), PATRIE ! (Noircannes, 1891), LE MAGE (un Héraut, 1891), HENRY VIII (de Norfolk, 1891), THAMARA (le Prêtre, 1892), LOHENGRIN (Héraut, puis le Roi, 1892), SALAMMBO (Narr-Havas, 1892), SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1892), DEIDAMIE (le Roi, 1894). Est le créateur de SALAMMBO (Autharite), MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (Avocat chantant) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (Landéric) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns. Participe à la première le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (le Duc de Vérone) de Charles Gounod.

 

BALLEROY Pierre Henri. — (Limoges, Haute-Vienne, 13 février 1856 place Lalaque, Montauban, Tarn-et-Garonne, 27 mai 1929). Fils de Louis Hyppolite BALLEROY (Paris, 08 juillet 1826 – Limoges, 24 avril 1874), céramiste, et de Marguerite BARDET (Limoges, 17 novembre 1830 – Limoges, 15 août 1899), décoratrice sur porcelaine, mariés à Limoges le 13 juin 1849. Epouse 1. à Soisy-sous-Montmorency, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], le 26 août 1882 (divorce le 31 juillet 1896) Marie Thérèse NOIRET (Soisy-sous-Montmorency, 18 avril 1865 – Paris 16e, 21 octobre 1943). Epouse 2. à Montauban le 07 août 1897 Julie Éloïse ALAZARD (Montauban, 06 décembre 1877 – Montauban, 24 juin 1904).

Débute en créant LE CID (un Envoyé Maure) le 30 novembre 1885. Crée également PATRIE ! (un Officier) et LA DAME DE MONSOREAU (Chicot). Est en outre affiché en 1886, dans LE CID (le Roi), HENRY VIII (l'Archevêque), LA JUIVE (Ruggiero), L'AFRICAINE (Grand Brahmine) ; en 1887, PROPHETE (Mathisen).

 

BAN Viorel. — Basse roumaine (Arad, 21 janvier 1920 – août 2003). Débute en 1963 dans ŒDIPE (le Grand Prêtre).

 

BARALDI Pietro [Neri-Baraldi]. — Ténor italien (Minerbio, Italie, 1828 – Bologne, 29 juin 1902). Epouse en 1863 Antonie FRIETSCHE dite Antonietta FRICCI (08 janvier 1840 – 07 septembre 1912), soprano autrichien. Il fut engagé pour la saison 1854/1855. En 1855, il habitait 24 rue Buffault à Paris.

 

BARBOT Jules. Ténor. Débute en octobre 1847. => biographie

 

BARILLER Félix Clément Joseph dit Félix. — Choriste (Jarzé, Maine-et-Loire, 19 août 1886 – Arro, Corse-du-Sud, 30 septembre 1859). Fils de Félix BARILLER (Baugé, Maine-et-Loire, 19 mars 1857 – Jarzé, 03 novembre 1932) et de Clémentine Marie Anne LEMONNIER (Jarzé, 01 novembre 1865 – Jarzé, 27 mars 1934). Epouse à Paris 9e le 19 avril 1913 Marie Françoise SANTINI (Arro, 23 mars 1891 – Arro, 06 octobre 1965). Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale, 1928), LES HUGUENOTS (Seigneur, Soldat, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

BARNOLT Paul (Pierre Auguste FLEURET dit). — Ténor (Paris, 14 juin 1839 – 2 rue Raspail, Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 juin 1900). Fils de Joseph François FLEURET (– Paris ancien 2e, 01 mai 1849) et de Louise Hélène BARNAULT (– Paris ancien 2e, 01 novembre 1847). Epouse 1. à Paris 17e le 03 décembre 1868 Léopoldine Adolphine Marie Flavie GHYS (Toulon, Var, 29 mai 1840 – Paris 17e, 31 mars 1872), artiste dramatique. Epouse 2. le 18 avril 1882 Marie Joséphine LAGARDE (La Rochefoucauld, Charente, 24 janvier 1841 – Paris 18e, 27 novembre 1916). Enterré au cimetière Montmartre (27e division).

Au cours de Galas, interprète MONSIEUR POURCEAUGNAC (un Médecin grotesque) le 19 mai 1892, et LES RENDEZ-VOUS BOURGEOIS (Bertrand) le 18 mars 1899.

 

BARRAL Jean. — Baryton (Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées –). Débute dans SALAMMBO (Autharite) le 07 janvier 1910.

 

BARRAU Louis Jean Marie dit Louis. — Ténor (Lézat-sur-Lèze, Ariège, 15 décembre 1859 –). Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1898), JOSEPH (Issachar, 1899), LANCELOT (Chevalier, 1900), L'AFRICAINE (Officier, 1902), LA STATUE (Homme de justice, 1903).

 

BARRE. — Ténor. Est affiché dans LES HUGUENOTS (Moine, 1900 ; Boisrosé 1902), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1902), LA STATUE (Homme de justice, 1903), HENRY VIII (Seigneur, 1903).

 

BARRÈS Jean. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, v. 1926 – près de Roanne, Loire, 25 juillet 1964). Enterré au cimetière de Saint-Forgeux-Lespinasse (Loire). Débute le 16 juin 1961 dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur), puis chante LES INDES GALANTES (Valère, 1961), LA TRAVIATA (Rodolphe, 1962), FIDELIO (Prisonnier, 1962), ROMEO ET JULIETTE (Tybalt, 1963).

"Jean Barrès, ténor à l'Opéra de Paris, s'est tué samedi, sur la route des vacances. Jean Barrès avait quitté la capitale samedi matin, en compagnie d'une jeune femme, Mlle Jeanine Renaud, comédienne elle aussi, pour se rendre à Marseille, sa ville natale. C'est à quelques kilomètres de Roanne que l'accident s'est produit. Jean Barrès a été tué sur le coup, sa passagère a eu un pied coupé. Tous deux ont été conduits à l'hôpital de Roanne." (la Sentinelle, 27 juillet 1964)

 

BARROILHET Bernard Paul dit Paul. Baryton (Bayonne, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 22 septembre 1805 [20 frimaire an XIV] 68 rue Blanche, Paris 9e, 17 avril 1871). Fils de Pierre BARROILHET (Bayonne, 13 décembre 1768 – Bayonne, 03 septembre 1839), carrossier, et de Marie PËCHE (Bayonne, 06 octobre 1772 Bayonne, 30 juillet 1860), marchande de meubles, mariés à Bayonne le 10 juin 1793. Epoux de Marie Gaëtana Nina CASANOVA (Milan, Italie, v. 1813 – Paris 9e, 19 novembre 1865). Enterré au cimetière Montmartre (28e division).

Il débuta en 1840 en créant LA FAVORITE de Donizetti (Alphonse). Il chanta GUILLAUME TELL de Rossini et de DON JUAN de Mozart. Il créa LA REINE DE CHYPRE d’Halévy (Lusignan) ; CHARLES VI d’Halévy (Charles VI) ; DON SEBASTIEN de Donizetti (Le Camoens) ; LE LAZZARONE d’Halévy (Mirobolante) ; OTELLO de Rossini (Iago) ; LUCIE DE LAMMERMOOR de Donizetti (Ashton). Il participa aussi aux premières représentations de RICHARD EN PALESTINE d'Adam et de MARIE STUART de Niedermeyer.

 

BARSAC Roger (Roger DUFOUR dit). — Baryton (1906–1960). Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 23 juin 1944. Chante OTHELLO (Iago) en 1952.

 

BARTET Jean (Jean ARRIET-BARTET dit). — Baryton (Gurs, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 13 décembre 1862 – 1943). Fils de Jean ARRIET dit BARTET (Gurs, 02 novembre 1818 – Gurs, 07 janvier 1904), laboureur, et d’Ursule PAYOU-LABORDE (Gurs, 15 mai 1830 ap. 1903), ménagère, mariés à Gurs le 19 mai 1848. Epouse à Paris 9e le 25 juillet 1903 Lucie Charlotte LAULHÉ (Ablon-sur-Seine, Seine-et-Oise [auj. Val-de-Marne], 14 juillet 1877 – ap. 1903). Enterré au cimetière de Pau (Pyrénées-Atlantiques).

Débute le 06 novembre 1893 dans L'AFRICAINE (Nélusko). Chante FAUST (Valentin, 1893), THAÏS (Athanaël), DJELMA (Raïm) en 1894 ; LA MONTAGNE NOIRE (Aslar), TANNHÄUSER (Wolfram) en 1895 ; SIGURD (Gunther, 1895 ; Grand Prêtre, 1896), FAVORITE (Alphonse), DON JUAN (Mazetto), WALKYRIE (Wotan) en 1896 ; AÏDA (Amonasro), LOHENGRIN (de Telramund), MESSIDOR (Mathias), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre) en 1897 ; LE PROPHETE (Mathisen, 1898), LES HUGUENOTS (Nevers 1899), SALAMMBO (Narr-Havas, 1899 ; Hamilcar, 1902), PATRIE ! (Jonas), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet) en 1900 ; ASTARTE (Phur, 1901). GUILLAUME TELL (Guillaume), PAILLASSE (Tonio) en 1902 ; LE FILS DE L'ÉTOILE (Akiba, 1904), TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal, 1905), ARIANE (Pirithoüs) et LA CATALANE (Miguel) en 1907. A créé LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kothner), LA CLOCHE DU RHIN (Hatto), LA BURGONDE (Bérik), BRISEIS (le Catéchiste), LANCELOT (Markhoel), ORSOLA (le Duc), LA STATUE (Kaloum-Barouck). Il est enterré au cimetière de Pau.

"Elève du Conservatoire, a débuté en 1893 dans Nelusko, de l'Africaine ; s'est fait apprécier ensuite dans Valentin, de Faust, Athanaël, de Thaïs, Wolfram, de Tannhäuser, Aslar, de la Montagne noire, Gunther de Sigurd, Amonasro, d'Aïda, Frédéric de Lohengrin, le Prêtre de Dagon, de Samson et Dalila. — Très belle voix de baryton." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

BARUTEL Joseph Raymond Louis dit Joseph. — Ténor (Toulouse, Haute-Garonne, 03 octobre 1870 39 rue de Clignancourt, Paris 18e, 25 juillet 1933). Fils d’André Henri BARUTEL (Toulouse, 06 septembre 1844 - Paris 18e, 08 janvier 1904), tapissier, et de Marie Joséphine RAYNAUD (Toulouse, 27 juin 1845 – ap. 1970), mariés à Toulouse le 07 octobre 1868.  Epouse à Paris 18e le 20 juillet 1905 Marguerite Louise SOUMILLIARD (Paris, 08 avril 1880 – Paris 18e, 31 décembre 1953), couturière. Enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen.

Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1908), PARSIFAL (Chevalier, 1914), HENRY VIII (Seigneur, 1917). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 10 juin 1902 au 11 juin 1931).

 

BASCOUL. — Ténor. Débute le 06 juin 1923 dans PADMAVATI (le Brahmane) et chante, en 1924, SIGURD (Irnfrid).

 

BASSI Amedeo. — Ténor italien (Montespertoli, près de Florence, 29 juillet 1874 – Florence, 15 janvier 1949). En représentation, débute le 7 avril 1913 dans RIGOLETTO (le Duc). Chante également AÏDA (Radamès) en 1913, puis en 1916, MANON LECAUT (des Grieux), LA FILLE DU FAR-WEST (Johnson), LE TROUVÈRE (Manrique).

 

BATAILLE Eugène. — Basse. Débute le 20 octobre 1871. => biographie

 

BATTISTINI Mattia. — Baryton italien (Contigliano, Rieti, 27 février 1857 – Collebaccaro, près de Rieti, 07 novembre 1928). Fils du Cavaliere Luigi BATTISTINI et d’Elena TOMMASI. Epouse en décembre 1885 Dolorès FIGUEROA DE SOLIS (– Collebaccaro, 27 septembre 1922), noble de la cour d’Espagne. En représentation, débute en créant MARIA DI ROHAN (Chevreuse) le 22 mars 1917. La même année, chante RIGOLETTO (Rigoletto), THAÏS (Athanaël), HAMLET (Hamlet), LA FAVORITE (Alphonse), HENRY VIII (Henry VIII) et LES VIRTUOZI DE MAZARIN.

(Il débuta au Teatro Argentina de Rome en 1878 dans Alphonse, de la Favorite. Résolu à devenir le premier baryton d'Italie, il y parvint à force de travail, chanta jusqu'à 70 ans et refusa toujours d'aller aux États-Unis. Cependant il se rendit à Buenos Aires en 1881 et 1889 et triompha à Saint-Pétersbourg de 1892 à 1910. Il vint à Paris en 1917 chanter au palais Garnier.)

 

BAUDIN. — Débute dans GUILLAUME TELL (un Paysan) le 06 mars 1899. Est affiché dans LES HUGUENOTS (Léonard, 1899 ; un Moine, 1900 ; Boisrosé, 1903), SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth, 1899 ; Pontife, 1904), LE PROPHÈTE (Soldat, 1899 ; Seigneur, 1903), PATRIE ! (Miguel, 1900), THAÏS (Cénobite, 1901), LOHENGRIN (Vassal, 1901), AFRICAINE (Officier, 1902), HENRY VIII (Officier, 1903), THAMARA (Officier, 1907). A créé JOSEPH (Gad), LANCELOT (Chevalier), LA STATUE (Homme de justice).

 

BAUGÉ André Gaston dit André. — Baryton (5 rue Caffarelli, Toulouse, Haute-Garonne, 04 janvier 1893* – Clichy-la-Garenne, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 25 mai 1966). Fils d’Alphonse BAUGÉ, artiste lyrique, et d'Anna TARIOL-BAUGÉ, soprano, mariés à Marseille le 25 février 1892. Epouse 1. à Paris 17e le 26 septembre 1919 Yvonne Louise GOUILLARD. Epouse 2. à Bois-Colombes le 31 juillet 1929 (puis divorce) Noélie Lucienne Rose GROS dite Lucienne BAUGÉ, cantatrice. Epouse 3. à Maisons-Laffitte, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], le 13 avril 1938 Suzanne Pauline Gabrielle Georgette LAYDEKER (Blois, Loir-et-Cher, 19 juillet 1909 – Montlivault, Loir-et-Cher, 25 mars 1980), soprano.

En représentation, débute le 24 octobre 1927 dans LE FIFRE ENCHANTÉ (Popolinet). Chante MAROUF (Mârouf, 1929) et LA TRAVIATA (d’Orbel, 1930).

 

BAUMANN Anton. — Basse (Vienne, Autriche, 30 juillet 1890 – 07 février 1941). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante FIDELIO (Rocco) en 1936.

 

BAUZIL. — Basse-taille. Débute en 1852.

 

BAZINE. Haute-contre. Il débuta vers 1760.

 

BEAUCHE. — Ténor. Débute le 04 août 1852 dans LES HUGUENOTS (Raoul).

 

BEAUMAVIEILLE François [Beaumavielle]. — Basse-taille (dans le Languedoc – décembre 1688). Il débuta le 03 mars 1671 dans POMONE de Cambert (Vertumne). Il chanta LES PEINES ET LES PLAISIRS DE L'AMOUR de Cambert (Pan) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (Cadmus); ALCESTE de Lully (Alcide); ATYS de Lully (Le Temps); ISIS de Lully (Jupiter) ; PERSEE de Lully (Phinée) ; ROLAND de Lully (Roland) ; ACHILLE ET POLYXENE de Lully et Collasse (Priam).

 

BEAUVAIS. — Débute en avril 1766.

 

BEAUVALET. Basse-taille. Débute en février 1771.

 

BECK Vilmos. — Baryton hongrois (Budapest, 19 février 1868 Chicago, 01 décembre 1925). Fils de Sourir BECK, industriel et de Katalin FRIEDMAN. Epouse à Terézv’ros le 18 juin 1898 (divorce en 1904) Ella KERTESZ (Budapest, 12 février 1878 – Budapest, 24 juin 1936), actrice hongroise. Débute le 01 février 1908 dans LOHENGRIN (de Telramund). Chante, en 1908, TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre) ; en 1911, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Albérich), FAUST (Valentin).

 

BECKMANS Guy (Guy BECKMANN dit). — Baryton belge (Liège, Belgique, v. 1875 – Genève, Suisse, début décembre 1956). Oncle de José BECKMANS, baryton. Débute le 17 septembre 1922 dans THAÏS (Athanaël).

 

BECKMANS José (Joseph Eugène Auguste BECKMANN dit). — Baryton belge (Liège, Belgique, 04 janvier 1897 Vichy, Allier, 13 août 1987). Epouse à Paris 3e le 26 mars 1928 Suzanne DUMAN, mezzo-soprano. Débute le 13 juillet 1935 dans RIGOLETTO (Rigoletto). Chante, en 1935, AÏDA (Amonasro) ; en 1936, TANNHÄUSER (Wolfram), LUCIE DE LAMMERMOOR (Asthon), SALOMÉ (Iokanaam), LA TRAVIATA (d'Orbel), HERODIADE (Hérode) ; en 1937, FIDELIO (Pizzaro), LOHENGRIN (de Telramund), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Beckmesser), HAMLET (Hamlet), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès), BORIS GODOUNOV (Rangoni, puis, en 1945, Boris) ; en 1938, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), LE VAISSEAU FANTOME (le Hollandais), SALAMMBO (Hamilcar), ALCESTE (Grand Prêtre), L’HEURE ESPAGNOLE (Ramiro) ; en 1939, les TROYENS (Chorebe), L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (Thomas), MONNA VANNA (Guido), FAUST (Méphistophélès, le 01 et 11 novembre 1939 à la salle Favart) ; en 1941, GWENDOLINE (Harald), DON JUAN (Don Juan) ; en 1943, OTHELLO (Iago) ; en 1944, ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio) ; en 1945, LA TOUR DE FEU (don Jacinthe) ; en 1946, ANTAR (Cheyboub) ; en 1949, TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), LA WALKYRIE (Wotan) ; en 1951, L’ETRANGER (l'Etranger). Est le créateur de PALESTRINA (Cardinal de Borromée), LE DRAC (Bernard), ANTIGONE (Créon) et PEER GYNT (Peer Gynt). Participe à la première le 06 janvier 1941 du ROI D'YS (Karnac) d'Edouard Lalo. En 1956, il fut nommé directeur de la scène de l'Opéra, poste supprimé en 1960.

(Après des saisons à Anvers, Nancy et Montpellier, il entre à l'Opéra-Comique le 22 octobre 1925 dans Escamillo de Carmen. Il y restera 25 ans et y créera Balthazar dans le Cloître et Simonson dans Résurrection. En 1935 il entrait à l'Opéra. Après la guerre de 1939 il fonda une compagnie lyrique avec laquelle il ressuscita en France et en Belgique des opéras-comiques d'antan comme les Voitures versées. Enfin il se consacra à la mise en scène. D'une belle classe internationale, il fut applaudi sur les scènes de Monte-Carlo, Covent Garden, Rome et Buenos Aires.)

 

BECUSSI Silvio. — Basse italienne. Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Ashby) le 16 mai 1912.

 

BEGREZ Pierre Ignace. Ténor (Namur, 23 décembre 1784 – Londres, 13 septembre 1863). Fils de Jean Pierre BEGREZ (Nidau, v. 1752 – Namur, 17 juin 1832), professeur de musique, et d’Anne Catherine Josèphe VELART (Namur, 16 mars 1751 – Namur, 08 août 1837). Enterré au cimetière de Brompton à Londres. Débute le 07 mars 1815 dans ARMIDE (Renaud).

 

BEIRER Hans. — Ténor (Wiener Neustadt, Autriche, 26 juin 1911 – Berlin, 24 juin 1993). En représentation, débute le 25 mai 1955 dans SIEGFRIED (Siegfried). Chante ensuite LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegfried, 1955), TANNHÄUSER (Tannhäuser, 1957), OTHELLO (Othello, 1957), TRISTAN ET ISOLDE (Tristan, 1958), puis, en 1960, LE VAISSEAU FANTÔME (Eric), FIDELIO (Florestan) et SAMSON ET DALILA (Samson) ; en 1961, LA WALKYRIE (Siegmund).

 

BEISSNER Walter. — Ténor allemand (Hildesheim, 22 février 1918 – Düsseldorf, 23 janvier 1964). Débute en 1963 dans WOZZECK (le Capitaine).

 

BELBEDER. — Basse. Débute le 06 juin 1888 dans LES HUGUENOTS (de Méru). Est affiché en 1888 dans L'AFRICAINE (Evêque, Inquisiteur, Matelot), ROBERT LE DIABLE (Chevalier), LA JUIVE (Homme du peuple, Crieur), LES HUGUENOTS (Léonard), LE CID (Alonzo), GUILLAUME TELL (Chasseur) ; en 1889, ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean), PATRIE ! (Delrio).

 

BELCASTEL Charles Louis de. — Ténor (71bis rue de la Croix-Blanche, Bordeaux, section 1, Gironde, 15 mai 1839 – 8 rue Corneille, Marseille, Bouches-du-Rhône, 08 juillet 1891). Fils de Louis de BELCASTEL (Saint-Caprais, Lot-et-Garonne, 13 octobre 1772 – Bordeaux, section 2, 08 mars 1845), peintre en miniature, et de Jeanne BEAU (Saint-Pardoux-de-Drône, Dordogne, 04 décembre 1795 –), mariés à Bordeaux, section 1, le 19 septembre 1839. Epouse 1. à Avignon, Vaucluse,  le 20 mai 1874 Marie Albertine Reine DUMAS (Avignon, 12 février 1855 –), modiste. Epouse 2. Reine de ZANOBES (ou CAZANOBES) ( ap. 1891).

Débute le 03 septembre 1877 dans LES HUGUENOTS (Cossé).

 

BELHOMME Hippolyte Adolphe dit Hippolyte. — Basse (Paris ancien 12e, 02 décembre 1854 9 rue Chauvain, Nice, Alpes-Maritimes, 16 janvier 1923). Fils d’Isidore BELHOMME (Archemont, Saint-Gervais, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 22 octobre 1823 – Paris 15e, 16 avril 1879), emballeur layetier, et de Jeanne Adélaïde REVERCHON (Salins [auj. Salins-les-Bains], Jura, 05 novembre 1825 – Nerville-la-Forêt, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 29 juin 1910), mariés à Paris ancien 12e le 04 avril 1849. Epouse à Paris 9e le 26 décembre 1885 Amélie Estelle Emma MULOT (Paris, 18 décembre 1849 – Saint-Maurice, Seine [auj. Val-de-Marne], 30 janvier 1937).

Artiste de l’Opéra-Comique. Au cours de deux Galas, joue en 1892 dans MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (un Médecin grotesque), et, le 10 décembre 1911, chante la première de THÉRÈSE (Morel) (2e acte seul) de Jules Massenet.

 

BELIANINE Alexandre. — Avec la compagnie des Ballets russes de Serge de Diaghilev, crée LE COQ D'OR (Général Polkan) le 24 mai 1914 et le ROSSIGNOL (premier Chambellan) le 26 mai 1914.

 

BELLINA Stéphan. — Avec la compagnie des Ballets russes de Serge de Diaghilev, crée MAVRA (Vasili) le 03 juin 1922.

 

BELLO Auguste Jean François. — Basse (rue Saint-Charles, Metz, Moselle, 21 mai 1863 – 14 rue Lamarck, Paris 18e, 03 mars 1924). Fils de Mathieu BELLO (Les Sablons [auj. dans Metz], 28 janvier 1823 – av. 1901), menuisier, et de Marie BOUR (Metz, 24 février 1827 – ap. 1901), mariés à Metz le 24 octobre 1848. Epouse 1. à Paris 18e le 11 septembre 1901 Reine Léonie MÉARINI (Metz, 13 mai 1853 Paris 18e, 06 juin 1902), artiste lyrique. Epouse 2. à Paris 9e le 11 novembre 1902 Mathilde Caroline MATTHOES (Stuttgart, Allemagne, 29 avril 1865 Paris 18e, 06 février 1924), antiquaire.

En 1889, débute le 19 août dans GUILLAUME TELL (Melchtal), et chante ROMÉO ET JULIETTE (le Duc).

 

BELLOT. Haute-contre. Il débuta en 1740.

 

BELVAL (Jules Bernard GAFFIOT dit). — Basse (La Fère, Aisne, 02 juin 1819 – 5 rue Chalgrin, Paris 16e, 04 septembre 1879). Fils de Claude François GAFFIOT (Chissey-sur-Loue, 18 septembre 1779 – Dole, Jura, 10 février 1854), capitaine d’artillerie, et de Sophie Julie Constance RUÉ (Douai, Nord, 10 octobre 1799 – Dole, 03 avril 1874), mariés à Dole le 03 novembre 1818. Epouse à Paris 9e le 27 décembre 1862 Jeanne Sophie MÉRIADEC DE MONTIGNAC (Carpentras, Var, 27 septembre 1818 – ap. 1881). Parents de Marie BELVAL, artiste lyrique.

A débuté salle Le Peletier, le 07 septembre 1855, dans LES HUGUENOTS (Marcel). Fait sa rentrée le 08 juillet 1864 dans ROBERT LE DIABLE (Bertrand). A chanté LA FAVORITE (Balthazar), LA JUIVE (Brogni), GUILLAUME TELL (Walter), LE PROPHÈTE (Zaccharie). Est le créateur de L'AFRICAINE (don Pédro), ROLAND A RONCEVAUX (Turpin) ; le 28 février 1862 LA REINE DE SABA (Soliman) de Charles Gounod ; HAMLET (le Roi). A pris sa retraite en 1876, mais assure la première saison du Palais Garnier et était affiché, le soir de l'inauguration, dans LA JUIVE (le Cardinal Brogni). Son fils, dit Belval, a été acteur et régisseur général aux Bouffes-Parisiens.

"Une basse profonde. A fait longtemps les délices de la province avant d'arriver à l'Opéra, où ses succès sont très grands : Marcel des Huguenots, Bertram de Robert, sont ses meilleurs rôles. Belval a une voix d’une puissance et d'une étendue remarquables ; il couvre sans peine les chœurs et l'orchestre, et se fait seul entendre dans cette grande salle de l’Opéra."

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

BENOIT. Il débuta vers 1843.

 

BENOIT Jean-Christophe. — Baryton (Paris 15e, 18 mars 1925 Garches, Hauts-de-Seine, 21 février 2019). Débute le 10 novembre 1959 dans CARMEN (le Dancaïre). Chante LES INDES GALANTES (Ali), LA TOSCA (le Sacristain), TURANDOT (Ping), L'ENFANT ET LES SORTILEGES (le Chat).

 

 

 

Jean-Christophe Benoit

 

 

BERARD Jean-Baptiste. Haute-contre (Lunel, Hérault, 1710 – Paris, 01 décembre 1772). Débute au début de l'année 1733, puis entre le 02 septembre 1733 à la Comédie-Italienne. Retourne à l'Opéra en 1736, il y débute dans une reprise de L'EUROPE GALANTE (Don Pedro). Il quitte l'Opéra en 1745. Il est l’auteur du Traité de l'Art du Chant, dédié à Madame de Pompadour. Son fils (né en 1725) fut violoncelle à l'Opéra et épousa Mlle Deschamps de l'Opéra-Comique.

 

BÉRARDI Charles. — Baryton (20 rue Torte, Marseille, 12 mai 1847 – 16 rue Saint-Dominique, Lyon 2e,  06 janvier 1894). Fils de Barthélemy Vincent  Philippe BÉRARDI et de Geneviève DROCELLA. Débute le 23 août 1876 dans LE PROPHÈTE (Zacharie). Chante LA JUIVE (Brogni, 1876), LES HUGUENOTS (Saint-Bris, 1876 ; Marcel, 1877 ; Nevers, 1885), LE ROI DE LAHORE (Timour, 1877), LA REINE DE CHYPRE (Andréa, 1877), L’AFRICAINE (don Pédro, 1877 ; Nélusko, 1885), FAUST (Méphistophélès, 1878 ; Valentin, 1886), HAMLET (le Roi, 1878 ; Hamlet, 1888), DON JUAN (Léporello, 1879), LE FREISCHÜTZ (Gaspard, 1879), GUILLAUME TELL (Guillaume Tell, 1885), LA FAVORITE (Alphonse, 1885), SIGURD (Hagen, 1885 ; Gunther, 1887), AÏDA (Amonasro, 1887), PATRIE ! (Rysoor, 1888), HENRY VIII (Henry VIII), LUCIE DE LAMMERMOOR (Asthon, 1889), ASCANIO (Benvenuto, 1890), RIGOLETTO (Rigoletto, 1890), LOHENGRIN (de Telramund, 1892). A créé le 07 octobre 1878 POLYEUCTE (Félix) de Charles Gounod ; SIGURD (Grand Prêtre), PATRIE ! (Jonas), LA DAME DE MONSOREAU (Henry III).

 

BERAUD [Berault]. Ténor. Il débuta vers 1850. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (un Héraut) de Charles Gounod.

 

BERGAMASCHI Ettore. — Ténor italien (Bologne, 10 février 1884 – Bologne, 07 août 1975). En représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 28 février 1923.

 

BERGAMINI Lamberto. — Ténor italien (Pise, 1885 – Milan, 1957). Avec la troupe du Théâtre Communal de Florence, crée NORMA (Flavio) le 11 juin 1935.

 

BERGER. — Ténor. Débute le 09 octobre 1880 dans LES HUGUENOTS (le Soldat). Est affiché en 1880 dans LES HUGUENOTS (de Retz), LE COMTE ORY (Chevalier), HAMLET (Fossoyeur) ; en 1881 dans LE PROPHÈTE (Paysan), ROBERT LE DIABLE (Chevalier).

 

BERGERAT Jean-Baptiste. — (1696 1764). Il débuta en 1742.

 

BERGERIOUX René Georges Eugène dit René. — Ténor (Le Blanc, Indre, 16 octobre 1898 Risoul, Hautes-Alpes, 24 février 1981). Fils de Georges Auguste BERGERIOUX (Châteauroux, Indre, 24 août 1857 – Choisy-le-Roi, Seine [auj. Val-de-Marne], 12 juin 1941), pâtissier, maître d’hôtel, et d’Anne Marguerite GRELET (Aigurande, Indre, 27 avril 1860 – Choisy-le-Roi, 04 mai 1942), mariés à Aiguirande le 12 octobre 1885. Epouse 1. à Paris le 22 janvier 1924 Yvonne Odette Henriette PEDEHONDAA (Mont-de-Marsan, Landes, 25 octobre 1899 – Neuilly-sur-Marne, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 07 octobre 1978). Epouse 2. à Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 14 décembre 1935 Jeanne Anna Fernande CAULLET (Dunkerque, Nord, 13 juin 1911 – Paris 10e, 08 mai 1995), secrétaire.

Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1924), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), THAÏS (Cénobite, 1926), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1927), LE COQ D'OR (Boyard, 1927).

 

BERNAERT César Désiré Joseph dit César. — Baryton (place de la Mairie, Roubaix, Nord, 14 juillet 1863 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 13 mai 1938). Fils de Désiré Achille BERNAERT (Tourcoing, Nord, 08 octobre 1834 – Tourcoing, 14 décembre 1889), mannelier puis marchand de meubles, et d’Hermence Cécile WELCOMME (Tourcoing, 15 août 1833 – Tourcoing, 03 février 1901), mariés à Tourcoing le 05 novembre 1856. Epouse à Paris 10e le 08 octobre 1886 Magdeleine SÉRIGNAC dite Mme BERNAERT, artiste lyrique.

Artiste de l’Opéra-Comique. Au cours d'un Gala, le 18 mars 1899, chante LES RENDEZ-VOUS BOURGEOIS (Jasmin).

 

BERNARD Léonce. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 1855 –). En 1888, débute le 11 juillet dans LA JUIVE (Eléazar) et chante successivement LA FAVORITE (Fernand), ROBERT LE DIABLE (Robert) et GUILLAUME TELL (Arnold).

 

BERNARD A.. — Est affiché dans SALOMÉ (Cappadocéen, 1910), THAÏS (Cénobite, 1911), SIBERIA (un Forçat, 1911). Participe à la première de PARSIFAL (Chevalier, 1914).

 

BERNARDI Oswald. Baryton. Il débuta en 1851. A fait carrière en Italie sous le nom de PERUZZI.

 

BERNASCONI Lucien. — Basse (58 rue Garibaldi, Lyon 2e, Rhône, 06 avril 1892 – Suresnes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 11 janvier 1959). Fils d’Eugène Clément BERNASCONI (Lyon 5e, 16 mars 1871 – Paris 10e, 01 mars 1923), employé de bureau, et de Marie Antoinette VERGUET (Lyon 1er, 14 juillet 1861 – Lyon 5e, 10 décembre 1940), blanchisseuse, mariés à Lyon 6e le 07 mai 1892. Epouse à Lyon 1er le 03 juillet 1915 (puis divorce) Marie Joséphine BILLARD (Paray-le-Monial, Saône-et-Loire, 30 janvier 1891 – Lyon 4e, 06 mars 1964), couturière.

Débute le 12 juillet 1935 dans LOHENGRIN (le Roi). Chante, en 1937, RIGOLETTO (Sparafucile) ; en 1938, HAMLET (le Roi), L'OR DU RHIN (Fafner), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), SALAMMBO (Giscon), LA WALKYRIE (Wotan). Crée LE VAISSEAU FANTOME (Daland).

 

BERQUIER. — Voir ALBANI Carlo.

 

BERRY Walter. — Baryton autrichien (Vienne, Autriche, 08 avril 1929 – Vienne, 27 octobre 2000). Epouse en 1957 Christa LUDWIG, mezzo-soprano. Débute en 1966 dans WOZZECK.

 

BERTIN. Il a débuté en 1724.

 

BERTIN. Basse-taille. Il débuta en 1799.

 

BERTIN Émile. — Ténor. Débute le 07 août 1879. => biographie

 

BERTON Pierre Montan. — Basse. Débute en 1744. => biographie

 

BESOGNET André Charles dit André. — Baryton (Vire, Calvados, 23 mai 1901 – Le Grand-Quevilly, Seine-Maritime, 23 avril 1986). Fils d’Ernest Honoré BESOGNET (Pont-l’Evêque, Calvados, 03 juillet 1864 – Vire, 03 octobre 1930), et d’Anna Claire TIRARD (Tougéville, Calvados, 04 avril 1869 – Vire, 08 juin 1944), mariés à Trouville-sur-Mer, Calvados, le 14 juin 1892. Epouse à Paris 3e le 05 octobre 1926 Jeanne COTTRELLE, soprano de l'Opéra.

Est affiché dans THAÏS (Cénobite) en 1926.

 

BESSERVE Lucien Maurice Gaston Alfred. — Baryton (Montbéliard, Doubs, 01 mars 1889 – avenue de la Gare, Montbéliard, 01 mars 1889 – 140 boulevard Voltaire, Paris 11e, 14 février 1956). Fils de Louis Nicolas BESSERVE (Flavigny, Côte-d’Or, 21 avril 1854 – ap. 1906) chef de gare, et de Marthe Célestine Napoline SERMENT (Mâlain, Côte-d’Or, 19 janvier 1862 – av. 1924), mariés à Montbéliard le 11 juillet 1881. Epouse à Paris 20e le 24 avril 1924 Germaine Joséphine Caroline Aline GROSCOEUR (Noisy-le-Sec, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 14 mars 1893 – Paris 12e, 04 avril 1968).

Débute le 10 février 1922 dans HÉRODIADE (Vitellius). La même année chante THAÏS (Athanaël) et FAUST (Valentin) ; en 1923 PAILLASSE (Sylvio) et ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio).

 

BESSIN François Eugène dit Eugène. Basse (12 rue Neuve-Saint-Laurent, Paris, 10 octobre 1814 – 72 rue de Courcelles, Levallois-Perret, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 05 novembre 1881). Fils de Jean François BESSIN (– Paris ancien 5e, 09 septembre 1827), fileur de coton, et de Marie Anne BIZET (Paris, v. 1785 – Paris 9e, 21 décembre 1863). Epouse à Paris ancien 2e le 05 juillet 1845 Henriette TABON (en Belgique, 20 janvier 1824 – Buffalo, Etats-Unis, août 1850), artiste dramatique morte du choléra. Enterré au cimetière Montmartre.

Il débuta vers 1846.

 

BETBEDER. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1921), PARSIFAL (Chevalier, 1924).

 

BETTINI Alessandro. — Ténor (Trecate près Novaro, 20 juillet 1827 – Rome, 01 novembre 1898). Débute en 1846. Il créa ROBERT BRUCE (1846). Il fit une carrière internationale et chanta au Théâtre-Italien de Paris.

 

BETTONI Vincenzo. — Basse italien (Melegnano, près de Milan, 01 juillet 1881 – Milan, 04 novembre 1954). Avec la Compagnie de Conchita Supervia, en 1930, chante L'ITALIENNE A ALGER (Mustafa) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Bazile).

 

BEYLE Gaston. — Baryton. Débute le 16 mai 1892. => biographie

 

BEYLE Léon. — Ténor. Débute le 25 janvier 1897. => biographie

 

BIANCO René Germain Dominique dit René. — Baryton (maison Fernando, rue Garés Cacha, Constantine, Algérie française, 21 juin 1908 – Charbonnières-les-Bains, Rhône, 23 janvier 2008). Fils de Dominique BIANCO (Constantine, 29 novembre 1883 –), forgeron, et d’Ermeline Adèle GARINO (Constantine, 11 mars 1887 – 1975), mariés le 20 avril 1907 et divorcés le 07 mai 1918. Débute le 03 mai 1948 dans LOHENGRIN (de Telramund). Chante, en 1948, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), AÏDA (Amonasro), LE ROI D'YS (Karnac), RIGOLETTO (Rigoletto), FAUST (Valentin), THAÏS (Athanaël) ; en 1949, TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal) ; en 1951, LA TRAVIATA (d'Orbel), LUCIE DE LAMMERMOOR (Asthon), KERKEB (Sid Haffid), BOLIVAR (Bolivar) ; en 1952, OTHELLO (Iago), LES INDES GALANTES (Huascar) ; puis BORIS GODOUNOV (Varlaam, 1953 ; Rangoni, 1960), LE VAISSEAU FANTOME (Hollandais, 1953), SALOMÉ (Iokanaan, 1958), UN BAL MASQUÉ (René, 1958), FIDELIO (Pizzaro, 1960), LA TOSCA (Scarpia, 1960). A créé NUMANCE (Scipion), DIALOGUES DES CARMÉLITES (le Geôlier), MÉDÉE (Créon).

(Tout enfant, il hantait les coulisses du théâtre de Constantine où il finit par tenir de petits rôles. Un soir, il remplaça au pied levé Fred Bordon dans Sparafucile. Durant la guerre, il assura les spectacles lyriques avec quelques camarades puis travailla le chant à Alger. En 1948, il se rendit à Paris où Fred Bordon le fit entrer au palais Garnier. Il y débuta le 03 mai 1948 et s'affirma comme l'un des plus grands tragédiens lyriques français de l'époque.)

=> Hommage à Mado Robin, avec René Bianco, émission de télévision du 26 février 1990

 

 

 

 

René Bianco

 

 

BIART. — A chanté la Marseillaise au cours de la matinée gratuite du 14 juillet 1950.

 

BIBER. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1920), PAILLASSE (Musicien, 1931).

 

BIERBACH Franz. — (Hirschbach, Autriche, 14 juillet 1911 – Vienne, 03 janvier 1985). En 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante ELEKTRA (le Précepteur d'Oreste), LA FLUTE ENCHANTÉE (un Prêtre, un Homme armé), L'AMOUR DE DANAÉ (le Roi).

 

BIETZ Pierre. — Est affiché, en 1949, dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Suspect).

 

BISSON Yves. — Baryton (Mostaganem, 31 mai 1936 – Paris 10e, 28 novembre 2007). Débute le 09 avril 1965 dans LA TRAVIATA (le Baron).

 

BJÖRLING Carl Sigurd dit Sigurd. — Baryton suédois (Stockholm, 02 novembre 1907 – Helsingborg, 08 avril 1983). Epouse en 1949 Edith OLDRUP (Copenhague, 18 juin 1912 – Helsingborg, 04 juin 1999), soprano danois. En 1955, chante LA TETRALOGIE (Wotan).

 

BLAIN DE FONTENAY Jean-Louis. Basse-taille (1701 16 avril 1761). Il chanta de 1736 à 1738.

 

BLANC Alfred Émile Eugène. — Basse (– ap. 1936). En 1911, il faisait partie de l'Opéra. Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923), PARSIFAL (Chevalier, 1924). Il est devenu ingénieur-chimiste en 1936.

"Nouveau procédé pour empreintes digitales.

Paris, 14. (Havas) — Un ancien chanteur d'Opéra, maintenant ingénieur-chimiste, Alfred Blanc, a découvert un nouveau procédé pour relever les empreintes digitales. Cette nouvelle est d'importance car malgré les progrès réalisés dans les méthodes anthropométriques, les empreintes obtenues par les procédés actuels sont rarement recueillies dans des conditions permettant une identification certaine. Seuls des spécialistes éprouvés opèrent avec fruit.

Le procédé d'Alfred Blanc est d'une grande simplicité et permet au premier venu de relever des dessins papillaires impeccables. Il suffit d'appliquer un peu de poudre blanche spéciale sur la phalange à relever et de poser celle-ci sur une feuille de papier spéciale émulsionnée d'une composition chimique dont le coût est infime. Si, comme on l'espère, l'efficacité de ce procédé est démontrée par expérience, on envisage de constituer de vastes archives nouvelles auxquelles les criminologistes pourraient se fier en toute tranquillité." (la Presse, 14 juillet 1936)

 

BLANC Ernest Marius Victor dit Ernest. — Baryton (Sanary-sur-Mer, Var, 01 novembre 1923 – Bordeaux, Gironde, 22 décembre 2010). Débute le 09 janvier 1954 dans RIGOLETTO (Rigoletto). La même année, chante FAUST (Valentin), AÏDA (Amonasro), LES INDES GALANTES (Huascar) ; en 1955, LA TRAVIATA (d'Orbel) ; en 1956, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), TANNHÄUSER (Wolfram) et DON JUAN (don Juan). En 1951, UN BAL MASQUÉ (Renato). Crée NUMANCE (Théogène).

 

 

 

Ernest Blanc

 

 

BLANKENHEIM Toni. — Baryton-basse (Cologne, 12 décembre 1921 – Hambourg, 11 décembre 2112). Débute en 1963 dans WOZZECK.

 

BLESSIN Hans. — En 1955, chante FIDELIO (un Prisonnier) et L'OR DU RHIN (Froh).

 

BLONDEL Maurice. — Ténor (Paris, 27 juin 1917 –). Débute dans FAUST (Faust) le 30 mars 1959. En 1961, chante RIGOLETTO (le Duc).

 

BLOUSE Valère. — Baryton belge (La Bouverie, Belgique, 1892 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 1970). Débute dans LOHENGRIN (de Telramund) le 29 juillet 1935.

 

BOCKELMANN Rudolf. — Baryton-basse (Bodenteich, 02 avril 1892 – Dresde, 09 octobre 1958). En représentation, débute le 05 juin 1934 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Hans Sachs).

 

BOEHME Kurt. — Basse allemande (Dresde, 05 mai 1908 – Munich, 20 décembre 1989). En représentation, chante SIEGFRIED (Fafner) et SALOMÉ (un Nazaréen) en 1951.

 

BOGREAU Alain. — Débute en 1968 dans LE PRISONNIER (le Spectre de Philippe II).

 

BOINEAU Gabriel Max dit Gabriel. — Ténor (Alger, Algérie française, 03 septembre 1901* –). Fils d'Isidore Bernard BOINEAU (1865–), relieur, et de Thérèse Angeline MAZZELLA (1868–), couturière. Epouse à Alger le 04 juin 1925 Henriette Louise ALEMAN. Débute le 28 juillet 1930 dans MAROUF (l'Anier). Est affiché dans LES HUGUENOTS (Boisrosé), THAÏS (un Serviteur ; un Cénobite), en 1930 ; PARSIFAL (troisième Ecuyer), PADMAVATI (Veilleur), AÏDA (Messager), LE CHEVALIER A LA ROSE (Marchand d'animaux), ESCLARMONDE (un Héraut byzantin) en 1931 ; FAUST (Etudiant), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Vogelgesang) en 1932. A créé VIRGINIE (Rapin) ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Maffia) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (une Voix).

 

BOLCHAROV N. — Crée, en oratorio, KITEGE (Grischka Kouterma) le 06 juillet 1926.

 

BONAFÉ Joseph Antoine. — Baryton-basse. Débute le 30 mars 1916. => biographie

 

BONHOMME Robert Gérard Joseph dit Jean. — Ténor canadien (Ottawa, Canada, 14 février 1937 – Ottawa, 19 juin 1986). Débute en 1969 dans LES TROYENS (Enée).

 

BONNEFOY. — Basse. Débute le 03 décembre 1879 dans HAMLET (un Fossoyeur). Chante L'AFRICAINE (don Diégo 1879), LA JUIVE (Ruggiero, 1879 ; Homme du peuple, 1881), LE FREISCHÜTZ (Samiel, 1880), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880), HAMLET (Polonius, 1880), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1881). Créé le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (un Vieillard) de Charles Gounod.

 

BONNEHÉE Marc. — Baryton (Moumour, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 02 avril 1828 – 45 rue Decamps, Paris 16e, 28 février 1886). Fils de François BONNEHÉE (v. 1800 – ap. 1828), cordonnier, et de Marie Anne LABORDE-BOIS (– ap. 1828). Epouse à Paris le 17 décembre 1859 Louise Mathilde MARQUET (Bordeaux, Gironde, 04 octobre 1826 – Paris 8e, 23 décembre 1900), peintre. Débute le 16 décembre 1853 dans LA FAVORITE (Alphonse). Chante LA VESTALE (Cinna) en 1854. Crée LES VEPRES SICILIENNES (Guy de Montfort), LE TROUVERE (Comte de Luna), LA MAGICIENNE de Halévy et PIERRE DE MEDICIS du Prince Poniatowski. Quitte l'Opéra en 1864 pour chanter à Madrid puis enseigne le chant à Paris et est nommé professeur au Conservatoire en 1879. En 1855, il habitait 20 rue Cadet à Paris. Enterré au cimetière Montmartre.

« Jeune artiste qui marche à grands pas et en ligne droite à la réputation. Voix de baryton sonore, égale, montant dans le haut jusqu'au fa dièse. Physique grêle, intelligence épaisse, mais agrandie et réveillée par le travail, volonté tenace, qui s'aiguise contre l'obstacle comme le couteau sur la meule. Au total, l'espérance de l'Opéra. Bonnehée est engagé pour trois ans, aux appointements proportionnels de 6.000, 7.000 et 9.000 fr. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)

"Sorti du Conservatoire avec toutes les couronnes, il entra à l'Opéra. Il est l'élève de Révial, et son meilleur. Ses débuts dans la Favorite et ses créations dans le Trouvère, dans Pierre de Médicis, ont été très applaudis. C'est un chanteur de goût et de style. Son grand succès date des Vêpres siciliennes ; c'est dans cet opéra qu'un soir il chanta avec tant d’âme, que la salle entière le rappela. En entendant cette ovation faite à son camarade, Gueymard s'écria : Eh ! par Dieu, si on se met à rappeler les barytons, qu'est-ce que l’on fera pour les ténors ?"

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

BONNEL Jean Barthélemi Pascal [Bonel]. Basse (Rodez, Aveyron, 28 mars 1782 – Paris, juin 1839). Il débuta vers 1809. Crée le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Neptune) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer.

 

BONNESSEUR Charles. — Basse (rue Sainte-Notre-Dame, Charleville, Ardennes 11 juillet 1825 – 5 rue Mirabeau, Paris 16e, 05 mai 1896). Files d’Alexis MIRABEAU (Donchéry, Ardennes, 29 mars 1787 – Charleville, 08 mai 1850), menuisier, et de Marie Joseph  JARLOT (Charleville, 08 août 1789 – Charleville, 11 décembre 1873), mariés à Charleville le 11 mai 1811. Epouse à Charleville le 20 mai 1850 Joséphine Louise JARLOT (Orléans, Loiret, 04 juin 1825 – Paris 10e, 16 janvier 1883).

Débute en 1863. Créé le 09 mars 1864 LE DOCTEUR MAGNUS d’Ernest Boulanger. Il fut ensuite directeur du Grand Théâtre de Rouen, puis régisseur général du Théâtre des Variétés sous la direction Bertrand. Enterré au Père-Lachaise (7e division).

 

BONNET Albert. Baryton (– 1835). Débute le 22 août 1802 dans LA CARAVANE DU CAIRE (Husca). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828).

 

BONOMO Victor. — Ténor français d'origine italienne (Marseille, Bouches-du-Rhône, –). En 1954, débute le 09 janvier dans RIGOLETTO (l'Officier), puis chante SAMSON ET DALILA (Messager), LA TRAVIATA (Domestique), BORIS GODOUNOV (Kroutchov), AÏDA (Messager), OBERON (Babékan, un Jannissaire), RIGOLETTO (Borsa).

 

BORCHARDT (Jean Jacques Adrien COMTÉ dit). — Baryton (Lyon, Rhône, 15 octobre 1821 – mort à l’Opéra de Paris, Paris 9e, 14 avril 1863). Fils de Jean Louis COMTÉ (Nîmes, Gard, 22 août 1786 – Paris, 24 novembre 1854), et d’Adrienne Séraphine ARNAUD (Nîmes, 02 avril 1797 – Paris 9e, 12 mars 1860), mariés à Lyon le 22 janvier 1820. Epouse au Havre, Seine-Maritime, le 19 juin 1854 Marie VITTUSCH dite Marie BORCHARDT (Ixelles, Belgique, 04 décembre 1830 – Mexico, Mexique, 18 mai 1866), artiste dramatique. Lors de son décès, il était domicilié 2 rue Duperré à Paris 9e. Enterré au cimetière Montmartre.

Débute en 1862.

 

BORDON Fred. — Basse. Débute le 27 octobre 1922. => biographie

 

BORGIOLI Dino. — Ténor italien (Florence, 15 février 1891 – Londres, 13 septembre 1960). En représentation, débute le 02 juin 1935 dans RIGOLETTO (le Duc). Chante ensuite LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgard, 15 mai 1935 aux côtés de Lily Pons) et DON JUAN (Ottavio, 1936).

 

BORTHAYRE Jean. — Baryton (Musculdy, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 25 mai 1901 – Montmorency, Val-d'Oise, 25 avril 1984). Fils de Jean BORTHAYRE (Biarritz, Pyrénées-Atlantiques, 09 février 1867 – ap 1934), maçon, et de Marie dite Annette GASTELLUSSARRY (Musculdy, 06 septembre 1865 – ap. 1901), cuisinière, mariés à Anglet, Pyrénées-Atlantiques le 12 novembre 1892. Epouse à Toulouse, Haute-Garonne, le 17 septembre 1946 Marie-Louise AZÉMA (Paris 3e, 22 décembre 1905 – Angers, Maine-et-Loire, 21 novembre 1987), soprano de l'Opéra-Comique.

Débute le 25 février 1951 dans FAUST (Valentin). En 1951, chante AÏDA (Amonasro), LA TRAVIATA (d'Orbel) ; en 1952, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), LE ROI D'YS (Karnac), RIGOLETTO (Rigoletto), LES INDES GALANTES (Huasear) ; en 1956, TANNHÄUSER (Wolfram) ; en 1958, UN BAL MASQUÉ (René) ; en 1960, BORIS GODOUNOV (Héraut). Il quitta la RTLN en 1968. Enterré au Père-Lachaise (26e division).

 

BOSQUIN Jules. — Ténor. Débute le 18 octobre 1869. => biographie

 

BOTIAUX Gustave. — Ténor. Débute le 22 décembre 1956. => biographie

 

BOUCHÉ Lucien. Basse. Débute le 07 mars 1841. => biographie

 

BOUDOURESQUE Auguste-Acanthe. — Basse. Débute le 10 avril 1875. => biographie

 

BOUHY Jacques. — Baryton belge. Débute le 02 août 1871. => biographie

 

BOUISSAVIN Jacques. — Choriste (Bordeaux, Gironde, 02 janvier 1852 – château Galiffet, Cairanne, 02 janvier 1927). Epoux d'Henriette Sophie Elizabeth MULLIER (26 septembre 1854 – Cairanne, 09 avril 1928) ; parents d'Hélène BOUISSAVIN, danseuse à l'Opéra. Il fut affiché dans LA JUIVE (un Homme du peuple, 22 juin 1892), L’AFRICAINE (un Evêque, 1892), DEIDAMIE (un Chef grec, 1893), THAÏS (un Cénobite, 1898). En 1905, il habitait 14 rue Daubigny à Paris 17e ; en 1908, à Bois-Colombes.

 

BOULÉ Louis. — Baryton. (6 rue de la Boucherie, Douai, Nord, 08 décembre 1894 – Paris 14e, 09 mars 1963). Fils de Louis Augustin Joseph BOULÉ (Douai, 03 mai 1871 – Paris 14e, 24 juillet 1956), photographe, et de Joséphine Louise DUVIVIER (Douai, 17 février 1866 – ap. 1944), mariés à Douai le 21 août 1893. Epouse 1. à Montpellier, Hérault, le 24 août 1918 Jeanne Louise BERNARD (Montpellier, 24 décembre 1895 Paris 14e, 09 avril 1944). Epouse 2. à Paris 14e le 19 août 1944 Alice Marthe GIROT  (Domont, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 06 avril 1909 Chilly-Mazarin, Essonne, 19 mars 2003), soprano.

Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1929), PAILLASSE (Musicien, 1931), LA JUIVE (Homme du peuple, 1933), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), LA SAMARITAINE (le Paralytique, 1937), GWENDOLINE (Saxon, 1942), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1942), RIGOLETTO (Marcello, 1945), HERODIADE (Messager, 1945).

 

BOULO Jean Jacques Joseph. Ténor (20 rue du Fourbastard, Toulouse, Haute-Garonne, 23 mars 1820 – 14 place du Capitole, Toulouse, 01 mai 1887). Fils de Jean-Baptiste BOULO (1794 – 1879/1887), coutelier, et de Marguerite DRUILHE (Toulouse, 1837 – ap. 1879), mariés à Toulouse le 22 mai 1819. Epouse à Lille, Nord, le 27 mars 1843 Juliette FOURDRAIN (Lille, 20 juillet 1824 – ap. 1887). Après avoir chanté à l'Opéra-Comique, il chanta comme ténor léger à l’Opéra de 1853 à 1859 où il créa LES VEPRES SICILIENNES et LE CHEVAL DE BRONZE. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 05 novembre 1838 ; sociétaire le 22 décembre 1857). En 1855, il habitait 169 rue Montmartre à Paris.

« Voix défectueuse, placée dans la gorge, mais dont la sonorité de hautbois rend parfois avec beaucoup de charme une phrase expressive de romance. C'est un musicien habile et un chanteur d'opéra-comique. Insuffisant dans Robert, faible dans le Comte Ory, on nous assure qu'il a chanté dernièrement le Philtre avec un très grand succès. Boulo est engagé pour deux ans, à raison de 1.500 fr. par mois. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)

 

BOULOGNE Raymond. — Baryton. Débute le 09 mai 1908. => biographie

 

BOUQUEREL Henri Hippolyte. — Basse (Caen, Calvados, 15 mars 1858 – 1910/1921). Epouse 1. à Mondeville, Calvados, le 28 juin 1876* Victorine DAVOUST. Epouse 2. à Paris 17e le 07 juillet 1885* Julie Berthe BRUNNER (Lucerne, Suisse, 10 mars 1866 – ap. 1921). Ouvrier bijoutier en 1876. Choriste à l'Opéra (en poste en 1885). Crée DEIDAMIE (un Chef grec) le 15 septembre 1893. Il a été nommé officier d'académie le 01 janvier 1910.

 

BOURBON Louis Jean dit Jean. — Baryton (Les Baraques, La Machine, Nièvre, 08 mai 1875 – 9 rue du Cardinal-Mercier, Paris 9e, 05 mars 1949*). Fils de Léon Nicolas BOURBON (Meillant, Cher, 20 juillet 1848 – Châtillon, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 9 mars 1906), et de Marie PETIT (La Machine, 10 juin 1857 – Montrouge, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 22 octobre 1937), mariés à La Machine le 03 février 1874. Débute le 13 mai 1914 dans MONNA VANNA (Guido). Chante LOHENGRIN (de Telramund, 1914) et crée LES BURGRAVES (Job). Il fut nommé officier de la Légion d’honneur le 26 juillet 1933

 

BOURDIN Roger. — Baryton. Débute le 28 novembre 1942. => biographie

 

BOURGEOIS. — Fut affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1892). A créé le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet.

 

BOUSSAGOL Émile Justin Prosper dit Émile. — Baryton (26 rue Véron, Montmartre [auj. Paris 18e], 10 décembre 1854* – 208 rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris 8e, 01 novembre 1917). Fils de Jean Urbain BOUSSAGOL, choriste à l'Opéra, et de Joséphine Léonie COURVOISIER (Paris, 22 avril 1836 – Paris 18e, 15 juin 1918), modiste, mariés à Paris ancien 2e le 15 juin 1854.

En 1877, fut affiché dans L'AFRICAINE (un Evêque). Il fut également harpiste à l'Opéra (1874-1897), et compositeur. On lui doit deux opéras-comiques. Son nom a été parfois orthographié à tort Boussagnol.

 

BOUTELOU Antoine Louis dit Antoine. Haute-contre (1665 – 04 mars 1740). Fils de Jean BOUTELOU (v. 1652 – Paris, 13 mai 1707), haute-contre, et de Marie HATET (Le Mans, Sarthe – v. 1684), mariés à Paris le 18 décembre 1680. Père de Marin BOUTELOU fils, chanteur. Il a débuté en 1698. Il a chanté ISSE de Destouches (un Berger) ; CANENTE de Collasse (un Fleuve) ; LE CARNAVAL de Lully (la Maîtresse d'école, Lycas, un Espagnol chantant, un Musicien) ; HESIONE de Campra (un Plaisir) ; LES FRAGMENTS DE M. LULLY de Campra (un autre Berger, Cariselli, un Plaisir, Nérine, petite vieille, Timandre) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (un Faune, un Plaisir) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Mercure, un Professeur de folie) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (un Habitant de Délos) ; ISIS de Lully (Pirante) ; BELLEROPHON de Lully (un Berger) ; ROLAND de Lully (un Suivant d'Angélique, un Berger) ; TELEMAQUE de Campra (un Plaisir) ; LE TRIOMPHE DE L'AMOUR de Campra (l'Amour, Endymion) ; LA VENITIENNE de La Barre (un Barquérol) ; ALCESTE, OU LE TRIOMPHE D'ALCIDE de Lully (Apollon) ; ALCIONE de Marais (Céyx) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Amadis) ; BRADAMANTE de La Coste (un Marseillais) ; LES SAISONS de Collasse (l'été) ; TANCREDE de Campra (un Silvain) ; ATYS de Lully (un Zéphyr) ; HIPPODAMIE de Campra (un Berger, un Phrygien) ; THETYS ET PELEE de Collasse (un Grec).

 

BOUTELOU Marin (fils). Fils d’Antoine BOUTELOU, haute-contre. Il a débuté en 1706. Il créa ALCYONE de Marais.

 

BOUTENS (Stanislas François GOOSSENS dit). — Basse belge (Bruges, Belgique, 16 février 1872 – Paris 10e, 05 octobre 1920). Epouse à Paris 17e le 12 septembre 1895 Louise Amélie BRIOLLET (Paris 17e, 20 décembre 1869 – Paris 20e, 16 décembre 1934*), couturière. Chantait auparavant à la Monnaie de Bruxelles (1881-1882). Débute le 05 juin 1882 dans LES HUGUENOTS (le Crieur). Est affiché, en 1882, dans ROBERT LE DIABLE (Chevalier), LA JUIVE (Crieur, puis Ruggiero), LE PROPHÈTE (Officier, puis, en 1883, un Bourgeois), HAMLET (Spectre, puis en 1888 Horatio) ; en 1883: GUILLAUME TELL (Melchtal, 17 octobre 1883 ; Leuthold, 1884), LE COMTE ORY (Chevalier) ; en 1884 : LE FREISCHÜTZ (Kouno, 03 mars 1884), DON JUAN (le Commandeur, 10 mars 1884), SAPHO (un Héraut), L’AFRICAINE (Grand Brahmine, 08 mars 1884 ; 3e Matelot, 10 février 1890) ; en 1887 : LE CID (l'Envoyé Maure, puis Don Alonzo en 1889), FAUST (Wagner). A créé HENRY VIII (Huissier), RIGOLETTO (Marcello), PATRIE ! (un Officier), LA DAME DE MONSOREAU (Schomberg). En 1893, il habitait 78 avenue de Saint-Ouen à Paris 18e.

 

BOUVIER Lucien. — Est affiché dans HERODIADE (Messager, 1945), PÉNÉLOPE (Prétendant, 1945), LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, 1949).

 

BRAMINOV Basil. — Baryton. Crée, en oratorio, KITEGE (le Joueur de tympanon) le 06 juillet 1926 et SADKO (Douada) le 26 avril 1927.

 

BRANNIGAN Owen. — Basse anglaise (Annitsford, près de Newcastle, Northumberland, 10 mars 1908 – Annitsford, 09 mai 1973). Epouse Mary ASHLEY. Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (Swellow) le 11 juin 1948.

 

BRAZZI Jean (Jean BUIRET dit). — Ténor (Troyes, Aube, 30 mai 1936 – Suresnes, Hauts-de-Seine, 07 mai 1992). Débute en 1968 dans FAUST (Faust).

 

BRÉGERIE Gaston Louis dit Gaston. — Ténor (63 rue du Gond, Angoulême, Charente, 03 mars 1916 – 47 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e, 28 février 1982). Fils d’Adrien Alphonse BRÉGERIE (Saint-Jean-d’Angély, Charente, 20 janvier 1881 – Le Gond-Pontouvre, Charente, 02 mars 1939),  brasseur, et de Marie Madeleine Germaine MEUNIER (Soyaux, Charente, 15 juin 1887 – Paris 6e, 14 février 1954), mariés à Angoulême le 17 décembre 1904. Epouse à Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines] le 04 mai 1940 Andrée Gabrielle REIX (Arnac-Pompadour, Corrèze, 10 septembre 1919 – ap. 1940). Lors de son décès, il était domicilié 20 rue du Square à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).

Débute le 08 mai 1943 dans OTHELLO (Rodrigue). Chante PEER GYNT (un Marchand) en 1943 ; ALCESTE (Evandre), PÉNÉLOPE (Pisandre) en 1944; BORIS GODOUNOV (Boyard 1944 ; Missaïl, 1946), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan, 1945); en 1946, JOSEPH (Nephtali), MONNA VANNA (Borso), LE VAISSEAU FANTOME (Timonier), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris), RIGOLETTO (Borsa), PADMAVATI (Veilleur) ; en 1947 : DIANE DE POITIERS (un Musicien). A créé PEER GYNT (le Bailli).

 

BRÉMOND Mathieu Joseph. — Basse (Toulon, Var, 24 février 1810 – 127 boulevard Longchamps, Marseille, Bouches-du-Rhône, 19 décembre 1878). Fils de Joseph Marguerite BRÉMOND (Marseille, 07 novembre 1783 – Marseille, 07 janvier 1853), menuisier, et de Marguerite Lucrèce FOUINE (Toulon, 08 octobre 1782 – Marseille, 02 septembre 1856), mariés à Toulon le 17 décembre 1808. Frère de Jean Baptiste Hippolyte Philippe BRÉMOND (Marseille, 26 avril 1823 – Marseille, 25 avril 1877), basse. Epouse à Marseille le 28 janvier 1837 Marie Magdeleine AUBESPIN (Nouvelle-Orléans, États-Unis, v. 1818 – Marseille, 13 août 1902).

Il débuta vers 1843. Il a créé le 15 mars 1843 CHARLES VI (Louis d'Orléans) de Fromental Halévy ; le 16 avril 1851 SAPHO (Pythéas) de Charles Gounod.

 

BRICE. Ténor. Il débuta vers 1818.

 

BRIGNOLI Pascal. — Ténor. Engagé à l'Opéra par Roqueplan le 05 janvier 1854. Débute le 17 février 1854 dans MOÏSE ET PHARAON.

 

BRISSON Julien Joseph Adolphe. — Ténor (20 rue Neuve-Saint-Laurent, Paris ancien 6e, 07 janvier 1846 – 7 avenue de la République, Ivry-sur-Seine, Seine [auj. Val-de-Marne], 08 avril 1885). Fils de François Charles BRISSON (Paris ancien 4e, 18 juin 1815 ap. 1862), boutonnier puis artiste photographe,  et de Jeanne Marie GOUTELLE (Saint-Nizier-d’Azergues, Rhône, 09 octobre 1813 Paris ancien 2e, 01 septembre 1855), couturière, mariés à Paris le 30 mai 1840. Epouse à Paris 4e le 13 juin 1868 Marie Pauline LÉVÊQUE (Paris ancien 9e, 10 janvier 1853 – ap. 1885).

En 1883 est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple), LE COMTE ORY (Chevalier). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 30 octobre 1873 ; sociétaire le 18 février 1879).

 

BROUET Lucien Jules Marie dit Lucien. — Baryton (Saint-Gervasy, Gard, 20 octobre 1900 47 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e, 02 juin 1975). Fils de Marius Joannin BROUET (Saint-Gervazy, 12 avril 1875 – Saint-Gervazy, 02 décembre 1938), cultivateur, et de Marie Félicie LYNX (Saint-Gervazy, 07 janvier 1877 – Saint-Gervazy, 09 avril 1938), mariés à Saint-Gervazy le 18 septembre 1899. Epouse 1. à Saint-Gervazy le 20 avril 1922 (divorce le 28 juillet 1933) Odette Paule Augustine Marie Antoinette EXBRAYAT (Saint-Gervazy, 21 octobre 1899 – Nîmes, Gard, 30 janvier 1986). Epouse 2. à Nîmes, le 17 février 1938 Marie Anne SCHOEPFF (Sélestat, Bas-Rhin, 30 avril 1908 – Villejuif, Val-de-Marne, 10 décembre 1980).

Débute dans PARSIFAL (un Chevalier) le 19 octobre 1928. La même année chante FAUST (Valentin) puis, en 1929, SALOMÉ (Cappadocéen), LES TROYENS (Soldat), BORIS GODOUNOV (Innocent), MAROUF (Anier). Crée LE MAS (un vieux Moissonneur).

 

BROUSSOL. — Ténor. Est affichée dans LES HUGUENOTS (un Moine) en 1904.

 

BROWNLEE John Donald dit John. — Baryton (Geelong, Australie, 07 janvier 1900 – New York, 12 janvier 1969). Fils de James Watson BROWNLEE et d’Isabelle MACKENZIE. Epouse à Paris 8e le 28 novembre 1928 la comtesse Carla Clotilde Benedetta ODDONE DI FELETTO (Baldissero-Canavese, Turin, Italie, 30 août 1898 – New York, 15 août 1980).

Débute le 20 février 1927 dans THAÏS (Athanaël). Chante, en 1927, LOHENGRIN (de Telramund), TANNHÄUSER (Wolfram), HÉRODIADE (Hérode) ; en 1928, SALOMÉ (Iokanaan), LA TRAVIATA (d'Orbel), LA TOUR DE FEU (don Jacintho) ; en 1929, GUILLAUME TELL (Guillaume Tell) ; en 1930, AÏDA (Amonasro), RIGOLETTO (Rigoletto) ; en 1931, TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), ESCLARMONDE (l'Evêque de Blois) ; en 1933, UN JARDIN SUR L'ORONTE (Prince d'Antioche) ; en 1934, PAILLASSE (Tonio), SIGURD (Gunther) ; en 1935, LUCIE DE LAMMERMOOR (Asthon, 15 mai 1935 aux côtés de Lily Pons), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre).

 

BRULFERT Émile Adolphe dit Émile. — Ténor (78 rue du Faubourg-Saint-Martin, Paris 10e, 17 février 1867 – 93 avenue de Villiers, Paris 17e, 06 novembre 1926). Fils de Jean Adolphe BRULFERT (Choisy-le-Roi, Seine [auj. Val-de-Marne], 20 avril 1826 – Paris 2e, 08 novembre 1906), graveur sur cristaux, et de Françoise Augustine GUILLOT (Paris ancien 6e, 01 juin 1837 – Paris 10e, 20 novembre 1902), mariés à Paris le 2 octobre 1858. Epouse à Paris 10e le 21 janvier 1895 Jeanne Marthe SAUVAGE (Saint-Michel, Loiret, 26 décembre 1874 – Grand-Quevilly,  Seine-Maritime, début juin 1967), corsetière. Enterré au cimetière de Pantin.

Choriste. Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1921 ; un Serviteur, 1926), PARSIFAL (Chevalier, 1924), NERTO (l'Abbé, 1924). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 10 novembre 1903 ; sociétaire le 21 juin 1910).

 

BRUN. — Est affiché dans HERODIADE (un Romain) en 1945.

 

BRUNLET César Henri dit César. — (Fère-Chapenoise, Marne, 23 août 1883 – Mosset, Pyrénées-Orientales, 02 mars 1980). Frère d'Eugénie BRUNLET, soprano de l'Opéra-Comique. Il a débuté en participant à la première le 04 janvier 1914 de PARSIFAL (un Chevalier) de Richard Wagner [version française d'Alfred Ernst]. Il a chanté THAÏS (un Cénobite, 1924). Il fut professeur à l'Ecole normale de Versailles.

 

BRUYAS Armand Claude Antoine dit Armand. — Baryton (Saint-Etienne, Loire, 01 octobre 1874 – Nice, Alpes-Maritimes, 26 août 1963). Fils de Claude Antoine BRUYAS (Riverie, Rhône, 01 février 1835 – ap. 1874), teinturier, et de Virginie BAHUREL (Valbenoite, Saint-Etienne, Loire, 25 février 1852 – Saint-Etienne, 29 mai 1893), mariés à Saint-Etienne le 16 décembre 1871. Epouse à Paris 10e le 21 avril 1921 (divorce le 04 octobre 1924) Suzanne Marie MASSON (Paris 10e, 17 février 1897 – Garches, Hauts-de-Seine, 15 février 1971), professeur de piano.

Débute le 10 octobre 1920 dans SAMSON ET DALILA (un Philistin). Est affiché, en 1920, dans THAÏS (Cénobite), RIGOLETTO (Céprano) ; en 1921, HAMLET (Polonius), ANTAR (Berger), MONNA VANNA (Torello) ; en 1922, BORIS GODOUNOV (Lovitsky), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Marchand) ; en 1923 PAILLASSE (Paysan), GRISÉLIDIS (Gondebaud) ; en 1924, PARSIFAL (Ecuyer). A créé LES TROYENS (Soldat), LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE (Triano), LA FILLE DE ROLAND (Garde), LA KHOVANCHTCHINA (Varsoniview).

 

BUCOGNANI Joseph Antoine dit Marcel. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 14 mars 1855 – 12 rue Pertinax, Nice, Alpes-Maritimes, 12 novembre 1922*). Fils de Paul BUCOGNANI et de Marie Antoinette GIORGI. Epoux de Blanche Alexandrine SOULIER (– ap. 1922). Elève d'Alfred Giraudet. Débute le 02 août 1886 dans GUILLAUME TELL (Ruodi).

 

BURDINO Désiré dit André. — Ténor (Comblanchien, Côte-d'Or, 03 février 1891 – Saint-Cloud, Hauts-de-Seine, 17 juillet 1987). Fils de Michel BURDINO Cumiana, Torino, Piemonte, Italie, 23 février 1847 – 22 avril 1914), tailleur de pierre, et de Rose Léonie PASCAL (Sigoyer, Hautes-Alpes, 23 septembre 1854 – 10 novembre 1941), mariés à Sigoyer le 28 novembre 1872. Epouse à Paris 16e le 06 novembre 1936 (divorce le 25 mai 1948) Ellen DOSIA, soprano.

Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) le 09 janvier 1922. Chante RIGOLETTO (le Duc, 1936), LOHENGRIN (Lohengrin, 1937), LA TRAVIATA (Rodolphe, 1937), AÏDA (Radamès, 1949).

 

BURLES Charles Paul dit Charles. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 21 juin 1936 – Marseille 12e, 22 août 2021). Débute en novembre 1970 dans L’ANNONCE FAITE A MARIE.

 

BURRIAN Karel ou Carl. — Ténor (Rousinow, Bohême, Autriche-Hongrie [auj. République tchèque], 12 janvier 1870 – Senomaty, Tchécoslovaquie, 25 août 1924). En représentation, chante TRISTAN ET ISOLDE (Tristan) le 19 juin 1910.

 

BUSSINE Prosper Alphonse. — Baryton (313 rue Saint-Honoré, Paris ancien 1er, 22 septembre 1821 – Paris, 22 janvier 1881). Fils de Romain Martial BUSSINE (Mons, Belgique, 28 septembre 1786 – Paris 1er, 07 janvier 1866), peintre en bâtiment, et de Marie Augustine Joséphine DUFEU (Roze, Somme, 17 novembre 1796 – Issy-les-Moulineaux, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 20 novembre 1873), mariés à Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 18 mars 1819. Frère de Romain BUSSINE (Paris ancien 2e, 04 novembre 1830 – Paris 9e, 21 octobre 1899), baryton.

Après avoir chanté à l'Opéra-Comique, il fit partie de la troupe de l’Opéra du 11 décembre 1856 au 10 décembre 1857. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 20 novembre 1845, sociétaire le 27 octobre 1846, puis soliste jusqu'en 1871).

 

BUSSONNET Armand Roger dit Roger. — Baryton (12 rue de Madrid, Vichy, Allier, 18 mars 1911 – Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, 28 février 1981). Fils d’Antoine BUSSONNET (Loriges, Allier, 03 octobre 1885 – ap. 1911), et de Maria GOBERT (Cusset, Allier, 08 mars 1892 – Durtol, Puy-de-Dôme, 20 février 1983), mariés à Cusset le 16 octobre 1909. Epouse à Clermont-Ferrand le 14 juin 1931 (divorce le 29 juin 1950) Gilette Jeanne Marie Laurence Aline DESPUJOLS (Angoulême, Charente, 08 avril 1904 – Paris 15e, 08 février 1988).

Débute le 19 mars 1937 dans ARIANE (le Chef de la nef). Chante, en 1937, FAUST (Valentin), HAMLET (Fossoyeur), MAROUF (Ali) ; en 1938, SAMSON ET DALILA (Philistin), SALOMÉ (Nazaréen) ; en 1939, LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos). Crée LA SAMARITAINE (Aziel).

 

BUZEAU. Il a débuté en 1704.

 

CABANEL Paul. — Basse. Débute le 04 août 1933. => biographie

 

CABILLOT Georges Joseph (Georges Joseph CABILLIOT dit). — Ténor (Kerprich-les-Dieuze, Meurthe [auj. Moselle], 02 avril 1861* ap. 1914). Fils de Joseph CABILLIOT (v. 1831 – Paris 3e, 22 octobre 1874), douanier, et de Marguerite Clémentine BARTHEL (Kerprich-les-Dieuze, v. 1832 Levallois-Perret, 08 août 1907), sage-femme. Epouse à Levallois-Perret le 18 juin 1888 Louise Ernestine TOURBIER (Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 27 juillet 1865 – ap. 1888).

Débute dans SIGURD (Irnfrid) le 30 octobre 1895. Chante, en 1895, ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt) ; en 1896, LA FAVORITE (don Gaspard, puis un Seigneur en 1899), HAMLET (Fossoyeur puis Marcellus en 1900), TANNHÄUSER (Walther), LES HUGUENOTS (Boisrosé, 1897 ; Tavannes, 1900 ; Moine, 1904), LE PROPHÈTE (Jonas, 1898), GUILLAUME TELL (Rodolphe, 1899), ASTARTÉ (Hylas, 1901), LES BARBARES (le Veilleur, 1901), L’AFRICAINE (don Alvar, 1902), HENRY VIII (de Surrey, 1903), OTHELLO (Rodrigue, 1903), LE TROUVÈRE (Ruiz, 1904), ARMIDE (Artémidor, 1905), THAÏS (Cénobite, 1907). Est le créateur de HELLÉ (Jean-Baptiste), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Vogelgesang), JOSEPH (Nephtali), LA PRISE DE TROIE (Hélénus), ASTARTÉ (Chorilas), LA STATUE (Homme de Justice), LE FILS DE L'ÉTOILE (Messager), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot), DARIA (Garde). A été nommé régisseur des chœurs de l’Opéra en 1908. En 1912, il habitait 24 rue Guillaume-Tell à Paris 17e.

 

CABOCHE Jacques Louis Lucien dit Lucien (dit Reynolds). — Ténor (Amiens, Somme, 02 janvier 1823 Abbeville, Somme, 27 septembre 1893). Fils de Jacques CABOCHE (Amiens, v. 1796 Amiens, 01 septembre 1828), apprêteur, et de Rosalie Virginie BARBIER (Amiens, 15 février 1797 – ap. 1858), mariés à Amiens le 17 décembre 1817. Epouse à Paris ancien 3e le 21 janvier 1854 Philomène Adèle BARBIER (Belloy-sur-Somme, Somme, 14 janvier 1836 – ap. 1893).

Débute en 1853.

 

CADIOU Michel. — Ténor. Débute le 04 avril 1959. => biographie

 

CALÈS Claude (Jean-Claude CALESTRÉMÉ dit). — Baryton (Saint-Sylvestre-sur-Lot, Lot-et-Garonne, 20 avril 1934 –). Epoux de Michèle CLAVERIE. Débute dans LES TROYENS (Chorèbe) le 13 avril 1962, puis chante RIGOLETTO (Marcello) ; LE ROI D'YS (Jahel, 1966).

 

CALLIO Timo (Timo MUSTAKALLIO dit). — Ténor finlandais (Viiala, Finlande, 14 octobre 1929 – Helsinki, novembre 1984). Débute le 21 mars 1969 dans TURANDOT (Calaf).

 

 

 

Timo Callio (Calaf) et Gladys Kuchta (Turandot) dans Turandot à l'Opéra en 1969

 

 

CAMARGO José de. — Ténor ( Campinas, Brésil, 16 octobre 1931). Débute en créant LE ROI ARTHUS (quatrième Soldat) le 30 mars 1916. Crée également MARIA DI ROHAN (Aubry) et MIGUELA (Frère Juanito). Est en outre affiché dans THAÏS (Cénobite), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt), PATRIE ! (Miguel) en 1916 ; AÏDA (Messager), HENRY VIII (Garter) en 1917 ; LA FAVORITE (Gaspard, 1918) et SALAMMBO (un Prêtre, 1919).

 

CAMBON Marius Emmanuel dit Charles. — Baryton (Florensac, Hérault, 03 mai 1892 – 21 rue Brochant, Paris 17e, 11 septembre 1965). Fils de Louis Emmanuel CAMBON (Florensac, 26 décembre 1868 – ap. 1892), cultivateur, et d’Anna Eugénie LESCURE (Florensac, 29 août 1873 1937), mariés à Florensac le 15 janvier 1892. Epouse à Paris 15e le 06 juin 1922 Jeanne Marie Madeleine VANNEQUÉ (Paris 15e, 14 février 1895 – Avenne-Aveney, Doubs, 29 janvier 1983), fourreuse. Enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen puis à Bonnay (Doubs).

Débute le 06 août 1924 dans BORIS GODOUNOV (Lovitzky). Est affiché dans LOHENGRIN (Héraut, 1924 ; de Telramund, 1933), RIGOLETTO (Céprano, 1924 ; l'Officier, puis Marcello, 1925 ; Rigoletto, 1932), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz, 1924) ; LES HUGUENOTS (de Retz, 1925), LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (Mercure, 1925), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier, 1925), ESTHER (Héraut, 1925), SIGURD (Haward, 1925), AÏDA (Amonasro, 1925), LA MEGERE APPRIVOISEE (Triano, Filippo, 1925), FAUST (Wagner, puis Valentin, 1925 ; Valentin le 11 novembre 1939 à la salle Favart), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1925 ; Abimelech, 1929 ; le Grand Prêtre, 1942), THAÏS (Cénobite, puis Palémon, 1939 ; un Serviteur, 1941) ; LE FREISCHÜTZ (Ottokar, 1926), PAILLASSE (Sylvio, 1926), ALCESTE (Coryphée, 1926 ; Apollon, 1928 ; le Grand Prêtre, 1944), HERODIADE (Vitellius, 1926 ; Hérode, 1933), ROMÉO ET JULIETTE (le Duc de Vérone, puis Capulet, 1926) ; LE MIRACLE (le Syndic, puis Tirso, 1927) ; MAROUF (Pâtissier, 1928 ; Ali, 1939), LES TROYENS (Chorebe, 1929 ; Soldat, 1938), TANNHÄUSER (Biteroff, 1930), L’ILLUSTRE FREGONA (l'Alguazil, 1931), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot, 1931), LE COQ D'OR (Afron, 1932), ELEKTRA (Oreste, 1932), MAXIMILIEN (Maréchal Bazaine, 1932), BORIS GODOUNOV (Exempt, 1932 ; Héraut, 1946), ESCLARMONDE (l'Evêque de Blois, 1933), CASTOR et POLLUX (Pollux, 1936), ARIANE (Phéréklos, 1937), OTHELLO (Montand, 1937), LE CANTIQUE DES CANTIQUES (une Voix, 1938), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant, 1939), LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé, 1940, Prêtre, 1942), LE ROI D'YS (Saint Corentin, 1942), LE VAISSEAU FANTOME (le Hollandais, 1942), LA TOUR DE FEU (don Jacintho, 1945), JOSEPH (Utobal, 1946), PADMAVATI (Goia, 1946), LES INDES GALANTES (Huascar, 1953). Est le créateur de NERTO (une Voix), L'ARLEQUIN (l'Archevêque) ; le 28 avril 1925 ESTHER, PRINCESSE D'ISRAËL (le Scribe) d'Antoine Mariotte ; ORPHÉE (un Vieillard), LA PRETRESSE DE KORYDWEN (une Voix), LES BURGRAVES (le Capitaine), TURANDOT (Empereur Altoum), MAROUF (Mameluck), LE MAS (Gabel) ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Vitellozo) de Maurice Le Boucher ; PERKAIN (le Chevrier), LA PRINCESSE LOINTAINE (le Patron), SALADE (le Docteur), LE ROUET D'ARMOR (un vieux Pâtre), OEDIPE (Thésée), LA CHARTREUSE DE PARME (une Voix), PALESTRINA (Cardinal Morone, un Spectre), ANTIGONE (Messager), PÉNÉLOPE (Ctésippe), LE JOUR (une Voix). Il se retira de l'Opéra le 01 octobre 1953.

 

CAMPAGNANO Vasco. — Ténor italien (Alexandrie, Egypte, 12 février 1909 – Milan, 16 janvier 1976). En représentation, chante AÏDA (Radamès) au Théâtre antique d'Orange le 2 août 1954.

 

CAMPAGNOLA Léon Pierre dit Léon. — Ténor (Quartier Sainte-Anne, Marseille, Bouches-du-Rhône, 08 février 1875 – Marseille, 10 janvier 1955). Fils d’Antoine Dominique CAMPAGNOLA (1846 –), mécanicien, et d’Angèle Marie ALAIS (1853 –) Epouse à Saint-Denis ou à Marseille le 25 septembre 1909 (puis divorce) Jeanne Henriette IBOS (Paris 9e, 03 juillet 1887 – Paris 16e, 24 juillet 1963), fille de Guillaume IBOS, ténor. Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) le 01 juin 1910. Chante, en 1910, RIGOLETTO (le Duc) et FAUST (Faust) ; en 1911, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David) et GWENDOLINE (Armel). Crée LES JOYAUX DE LA MADONE (Gennaro). En 1912, il habitait 46 bis rue Caulaincourt à Paris 18e.

 

CAMPENOTTE. Haute-contre. Débute en 1818.

 

CANALTA Louis. — Ténor. Débute le 09 octobre 1922 dans AÏDA (Radamès).

 

CANAPLE Jean-Baptiste-Bazille. — Basse (Demuin, Somme, 15 février 1808 – Paris 17e, 04 août 1863). Fils de Jean Baptiste CANAPLE (v. 1773 – Demuin, 31 décembre 1839), cultivateur, et de Françoise GALY (Demuin, v. 1772 – Guillaucourt, Somme, 14 août 1854). Epouse à Demuin le 18 septembre 1835 Thérèse Perpétue DUBOIS (Demuin, 08 octobre 1815 – Demuin, 30 juin 1899). Il est décédé dans la salle d’attente du chemin de fer de l’Ouest à Batignolles ; il était domicilié 7 boulevard Rochechouart à Paris 9e.

Coryphée, il débuta vers 1843. Il fut régisseur de 1842 à 1863. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 23 décembre 1851).

 

CANCELIER François. — Basse (Sint-Jans-Molenbeek, Belgique, 21 novembre 1860 – ap. 1912). Epouse 1. à Bruxelles, Belgique le 12 mai 1884 Pétronille WASSON (Bruxelles, 17 avril 1858 – Sint-Jans-Molenbeek,  09 mars 1912), artiste lyrique. Epouse 2. à Bruxelles le 27 novembre 1912 Emérence Clémence VERHOEGSTRAETE (Roeselare, Belgique, 14 mai 1850 –), marchande d’antiquités.

Débute dans SALAMMBO (un Pontife) le 09 août 1894. Est affiché, en 1894, dans SALAMMBO (Grand Prêtre d'Eschoum); en 1895, THAÏS (Cénobite), TANNHÄUSER (Reinmar) ; en 1896, HAMLET (Fossoyeur), LOHENGRIN (Vassal), FAUST (Wagner) ; en 1897, HELLE (Paysan), RIGOLETTO (Marcello), LES HUGUENOTS (Crieur, puis un Moine en 1904) ; en 1898, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel), LE PROPHÈTE (Paysan) ; en 1899, GUILLAUME TELL (Pasteur), LA PRISE DE TROIE (Chef grec) ; en 1900, PATRIE ! (Officier), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio) ; en 1902, SIEGFRIED (Fafner), L’AFRICAINE (Officier) ; en 1903, HENRY VIII (Seigneur) et en 1904, LE TROUVÈRE (Bohémien). A créé OTHELLO (Héraut), LA MONTAGNE NOIRE (Chef) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Seigneur Goth) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur), LANCELOT (Chevalier) ; le 26 avril 1901 LE ROI DE PARIS (Maître Corbant) de Georges Hüe ; LES BARBARES (Homme du peuple), ORSOLA (Soldat), PAILLASSE (Paysan). Il a été régisseur au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles. En 1907, il habitait 18 rue Lemercier à Paris 17e.

 

CANGALOVIC Miroslav. — Basse (Glamoc, Yougoslavie, 03 mars 1921 – Belgrade, Serbie, 01 octobre 1999). En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 12 décembre 1958.

 

CAR Siméon. — Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (le Hérault) le 27 juin 1956.

 

CARBELLY Romain (Paul Romain DE CASTERAS dit). — Baryton (Saint-Amand-Montrond, Cher, 21 juillet 1877 Nancy, Meurthe-et-Moselle, 07 avril 1964). Fils de Jean Joseph Camille DE CASTERAS (Saint-Privat, Corrèze, 15 mars 1843 – ap. 1903), percepteur, et de Berthe Marie Stéphanie VIGOUROUX (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, 21 janvier 1849 – ap. 1903), mariés à Saint-Amand-Montrond le 11 juillet 1870. Epouse à Paris 8e le 01 juillet 1907 Jeanne Louise OPPENHEIM (New York, États-Unis, 14 mai 1883 – ap. 1907).

Débute dans SIGURD (Gunther) le 05 décembre 1906. Chante, en 1908, LE PROPHÈTE (Mathisen), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet), GUILLAUME TELL (Guillaume Tell) ; en 1922, FAUST (Valentin), BORIS GODOUNOV (Héraut), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre) ; en 1923, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kathner), RIGOLETTO (Monterone), AÏDA (Amonasro), LA WALKYRIE (Wotan) ; en 1924, SIGURD (Grand Prêtre d'Odin), ANTAR (Amarat) ; en 1925, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther), TANNHÄUSER (Biteroff) et en 1926, SALOMÉ (un Soldat). A créé LES BURGRAVES (Platon-Jassius). Il a participé à la première, le 22 décembre 1921 d'HERODIADE (Vitellius) de Jules Massenet.

 

CARLÈS. — Ténor (– ap. 1926). Est affiché dans LES HUGUENOTS (Boisrosé, 1900), THAÏS (Cénobite, 1916). Fort ténor venant du Conservatoire de Lyon. En 1903, il chante au Théâtre royal français de La Haye. En 1926, il chante au Théâtre municipal de Blida.

 

CARLOT Jules Henri Auguste. — Ténor (Ath, Belgique, 22 août 1816 – Saint-Joost-Node, 09 juillet 1886). Fils de Félix CARLOT (Bettrechies, Nord, 04 octobre 1781 Mignault, Hainaut, 10 octobre 1855), marchand de vin, et de Marie Augustine DUPONT (Bruay-sur-l’Escaut, Nord, 1776 Ath, 10 août 1929), mariés à Blicquy, Hainaut, Belgique le 07 mars 1810. Epouse 1. à Bruxelles le 20 juillet 1848 Cornelie Vanden GUCHT (Saint-Gilles, Belgique, 21 septembre 1782 – ap. 1848). Epouse 2. à Saint-Joost-Node, Belgique, le 14 février 1856 Pauline Virginie LYSSENS (Rupelmonde, Oost-Vlaanderen, Belgique, 07 novembre 1824 – ap. 1909).

Débute le 31 mai 1841 dans LE PHILTRE. Il fit partie de la troupe de l'Opéra-Comique.

 

CARON Eugène. — Baryton. Débute le 22 septembre 1862. => biographie

 

CARPI Fernando (Fernando CAPRA dit). — Ténor italien (Florence, 1876 – Genève, 03 août 1959). En représentation, chante le 05 février 1916 DON PASQUALE (Ernesto).

 

CARRÈRE Jean Léon. — Ténor (Fornex, Ariège, 22 mars 1879 – Carbonne, Haute-Garonne, 09 janvier 1953). Fils de Bernard CARRÈRE (Fornex, 08 avril 1834 – Formex, 01 mai 1896), chiffonnier et d’Anne BINET (Formex, 01 janvier 1843 – Carbonne, ap. 1906), couturière, mariés à Fornex le 21 mai 1865. Epouse à Valence, Tarn-et-Garonne, le 20 juillet 1906 Françoise Renée Andrée ROCHE (Agen, Lot-et-Garonne, 19 octobre 1887 – ap. 1906), élève du Conservatoire en 1906.

Débute le 24 février 1918 dans AÏDA (Radamès). Chante OTHELLO (Othello), SAMSON ET DALILA (Samson, 1919), GUILLAUME TELL (Arnold, 1921), HERODIADE (Jean, 1922), LE TROUVÈRE (Manrique, 1923).

 

CARRIÉ (Maurice RABAU dit). — Baryton (33 rue de la Colombe, Toulouse, Haute-Garonne, 24 mai 1887 – Lyon, Rhône, 18 mars 1946). Fils de Justine Marie RABAU ou RABAUD (Paulin, Tarn, 13 novembre 1858 – ap. 1891), ménagère et de Pierre CARRIÉ (Tarabel, Haute-Garonne, 01 juin 1850 – Toulouse, 16 décembre 1909), mariés à Toulouse le 01 octobre 1896, et adopté par eux à Toulouse le 06 janvier 1909 [acte transcrit à Toulouse le 02 février 1909]. Epouse à Toulouse le 29 novembre 1917 Marie Marceline Jeanne DISANT (Toulouse, 28 juillet 1896 – Toulouse, 13 août 1977).

Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 03 décembre 1910. Chante LE MIRACLE (Gaucher d'Arcourt), FAUST (Valentin) en 1911 ; LOHENGRIN (de Telramund, puis le Héraut), GUILLAUME TELL (Guillaume Tell), SIGURD (Gunther) en 1912. Crée SIBERIA (Miskinsky). Participe à la première le 24 avril 1912 de ROMA (Caïus) de Jules Massenet.

« Classe Dupeyron. Ses sonorités éclatantes effraient un peu les auditeurs. M. Fauré lui-même tenta d'en calmer l'intensité. Exagère également son ardeur dramatique, mais ne manque pas d'adresse.

Classe Cazeneuve. Premier prix de chant de Toulouse. » (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

 

Carrié en 1909 [photo Manuel]

 

 

CARUSO Enrico. — Ténor italien (Naples, 27 février 1873 – Naples, 02 août 1921). En représentation, chante RIGOLETTO (le Duc) le 11 juin 1908 lors d'un gala au bénéfice de la caisse des retraites de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. Au cours d'un Gala du Metropolitan Opera Company de New York, le 19 juin 1910, chante le 3e acte de LA BOHEME (Rodolphe) et la scène finale de FAUST (Faust). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, lors de galas au bénéfice des familles des victimes de la catastrophe du Titanic, il chante LA FANCIULLA DEL WEST (Dick Johnson) de Puccini les 16 (première), 21 et 28 mai 1912 et chante RIGOLETTO (le Duc) les 12, 23 et 30 mai 1912.

 

CASSAIGNADE. Basse-taille. Il a débuté en 1765. Il a créé le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (un Juge du camp).

 

CASSET Camille François. — Ténor (24 rue Marie-Stuart, Paris 2e, 30 juillet 1861 ap. 1937). Fils de Guillaume Camille CASSET (Lyon, 17 juin 1825 – Paris 15e, 22 juin 1872), maître d’hôtel, et de Marie Antoinette MARION (Lyon, 25 octobre 1833 – Paris 10e, 20 juin 1869), mariés à Lyon 2e le 8 avril 1858. Epouse 1. à Paris 18e le 24 septembre 1898 (divorce le 28 mars 1912) Victoria BRUTOUT (Haine-Saint-Pierre [auj. la Louvière], Hainaut, Belgique – ap. 1912). Epouse 2. à Arles, Bouches-du-Rhône, le 28 avril 1917 Jeanne Julie WILLEMIN (Perrégaux, Algérie, 23 janvier 1882 – ap. 1917).

Débute dans SAMSON ET DALILA (Samson) le 15 août 1902. En 1903, chante LOHENGRIN (Lohengrin), TANNHÄUSER (Tannhäuser) et SIGURD (Sigurd).

 

CASSOL. — Ténor. Elève de l'Académie royale de Musique, il débute le 11 novembre 1825 dans LA VESTALE (Licinius) de Spontini.

 

CASTEL Guillaume. — Baryton (Toulouse, Haute-Garonne, 15 novembre 1864 – ap. 1928). Fils de Jacques CASTEL (Montrabé, Haute-Garonne, 10 mai 1836 – Toulouse, 08 février 1882), menuisier, et de Marie GUIRAUD (Toulouse, 30 novembre 1843 – Toulouse, 27 mars 1893), revendeuse, mariés à Toulouse le 10 août 1864. Epouse à Paris 18e le 29 novembre 1913 Jeanne LAFEUILLOUSE (Saint-Didier-en-Donjon, Allier, 22 février 1878 – ap. 1913).

Débute le 30 octobre 1892 dans FAUST (Valentin). Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1916), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1927), LE COQ D'OR (Boyard, 1927), LES HUGUENOTS (Soldat, 1936).

 

CASTELMARY (comte Achille Edmé Armand de CASTAN dit). — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 16 août 1834 – New York, 10 février 1897). Fils de Célestin Charles Marie Armand CASTAN (Velmont, Aveyron, 30 janvier 1797 – av. 1849), docteur en médecine, et d’Adèle Vincente Françoise BOYER (Castelmary, 15 juin 1802 – ap. 1864), mariés à Castelmary, Aveyron le 25 février 1824. Epouse à Paris 9e le 26 mars 1864 (séparation judiciaire en 1867) Marie SASSE, soprano.

Débute en 1865. Mort sur scène à New York d'une crise cardiaque foudroyante au cours d'une représentation de Martha.

"Lorsque M. Duponchel fit venir Duprez à l'Opéra, le ténor mit comme condition que sa femme serait engagée. M. Duponchel, qui tenait à son ténor, n'hésita pas à prendre madame Duprez, qui ne débuta jamais.

Lorsque mademoiselle Sax renouvela son engagement avec M. Perrin, la même condition fut posée, et, M. Perrin, qui voulait garder l'Africaine, a offert à M. Castelmary de faire partie de la troupe. Celui-ci voulut bien accepter. C'est un prince-époux.

Je suis mari de la reine

Ri de la reine

Ri de la reine.     (Musique d'Offenbach.)"

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

CATHELAT Georges. — Ténor. Débute le 27 juin 1931. => biographie

 

CAVA Carlo. — Basse italienne (Ascoli Piceno, 16 août 1928 – Viterbo, 01 septembre 2018). Débute en 1966 dans DON CARLOS (Philippe II).

 

CAVALIER. Haute-contre. Il a débuté en 1768. Il a créé le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (un Juge du camp).

 

CAYLUS. — Ténor. Débute le 04 février 1885. => biographie

 

CAZAUX Antoine. — Baryton-basse. Débute vers 1859. Créé le 09 mars 1864 LE DOCTEUR MAGNUS d’Ernest Boulanger. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 27 novembre 1860 à 1862).

"Est-ce un baryton ? est-ce une basse ? Il chante indifféremment Guillaume Tell et Balthazar de la Favorite. Excellent artiste, bonne voix bien timbrée et très étendue, ce chanteur rend de grands services à l’Opéra."

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

CAZEAU Jean-Baptiste. Haute-contre. Il a débuté en 1713.

 

CAZENAVE Guillaume dit Georges puis Guy. — Ténor (maison Claçaberria, Hasparren, Pyrénées-Atlantiques, 21 décembre 1883 – Alger, Algérie française, 24 décembre 1937). Fils de Jean-Baptiste CAZENAVE (Isturitz, 21 novembre 1850 – ap. 1883), sandalier,  et de Gracieuse HIRIGOYEN (Briscous, 24 mars 1861 – ap. 1922), mariés à Hasparren le 06 novembre 1883. Epouse 1. à Hasparren le 08 septembre 1912 Elisabeth LABORDE (av. 1894 ). Epouse 2. à Alger le 12 août 1922 Laurence Victoire Marie GRIMA (Alger, 09 août 1899 ).

Débute le 14 juillet 1912 dans AÏDA (Radamès). Chante SAMSON ET DALILA (Samson, 1912) ; HENRY VIII (Cornez, 1915) ; ASCANIO (Ascanio, 1915) ; HERODIADE (Jean, 1922).

 

CAZENEUVE Maurice. — Ténor. Débute le 11 novembre 1900. => biographie

 

CECCHELE Gianfranco. — Ténor italien (Galliera Veneta, 25 juin 1940 Galliera Veneta, 12 décembre 2018). Débute en 1965 dans NORMA (Pollione).

 

CERDAN Joachim. — Basse (Oran, Algérie française, 01 janvier 1878 – 24 rue de Constantinople, Paris 8e, 28 novembre 1921). Fils de José CERDAN (Hondon de las Nieves, Alicante, Espagne, v. 1835 av. 1920), éleveur de labradors, et de Térésa VICENTE (Aspe, 31 décembre 1843 ap. 1921), mariés à Aspe, Alicante, le 25 novembre 1865. Epouse à Paris 4e le 28 juin 1920 Simone Marguerite CHEMIN dite Simone CERDAN (Fontainebleau, Seine-et-Marne, 28 novembre 1897 – Rémalard, Orne, 12 mai 1967), artiste lyrique de l’Opéra de Monte-Carlo et actrice de cinéma. Enterré au Père-Lachaise (56e division).

Débute le 23 janvier 1907 dans THAMARA (le Prêtre). Est affiché dans, en 1907 : SALAMMBO (un Prêtre, puis Nar-Havas en 1910), ARIANE (Phéréklos, puis le Chef de la Nef, 1907 ; puis Pirithoüs, 1908), SAMSON ET DALILA (Abimélech, puis en 1921, le Grand Prêtre), PATRIE ! (un Officier) ; en 1908, RIGOLETTO (Monterone), LES HUGUENOTS (de Thoré, puis Maurevert en 1909 et Saint-Bris en 1913), TANNHÄUSER (Bitteroff), THAÏS (Cénobite, puis en 1919 Athanaël), HIPPOLYTE ET ARICIE (un Parque), ROMÉO ET JULIETTE (le Duc, puis Capulet), HAMLET (Horatio), AÏDA (le Roi) ; en 1909, SIGURD (Rudiger), SIEGFRIED (Fafner), HENRY VIII (le Légat), FAUST (Wagner, puis Méphistophélès en 1910) ; en 1910, L’OR DU RHIN (Fafner, puis Fasolt, puis en 1921 Donner), LOHENGRIN (le Roi), MONNA VANNA (Marco) ; en 1911, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur, puis en 1913 Kothner), LE MIRACLE (l'Evêque), LE CID (Don Gormas) ; en 1912, LE PROPHÈTE (Oberthal) ; en 1913, TRISTAN ET ISOLDE (Roi Mark, puis Kurwenal) ; en 1914, PARSIFAL (Klingsor), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès) ; en 1920, PAILLASSE (Tonio) ; en 1921, ANTAR (Amarat) ASCANIO (Charles-Quint). Est le créateur de MONNA VANNA (Trivulzio) ; le 02 mai 1909 BACCHUS (Ananda) de Jules Massenet ; SALOMÉ (Nazaréen), LA DAMNATION DE FAUST (Brander) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (le Syndic) de Georges Hüe ; SIBERIA (Walitzin), FERVAAL (Grympuig), LE SORTILÈGE (le Laboureur), PARSIFAL (un Chevalier), SCEMO (Pasquale), GOYESCAS (Paquiro). Participe le 02 juillet 1919 à la première de SALOMÉ (Iokanaan) d'Antoine Mariotte.

 

CHALIAPINE Feodor. — Basse russe. Débute le 19 mai 1908. => biographie

 

CHALMIN Joseph Victor dit Victor. — Basse (La Chapelle, Seine [auj. Paris], 25 avril 1857 – 24 février 1922). Fils de Nicolas CHALMIN (Brotte-lès-Ray, Haute-Saône, 28 août 1824 – Paris 8e, 16 mars 1891), et de Marguerite Joseph SAUTOT (Combeaufontaine, Haute-Saône, 18 juin 1831 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 24 décembre 1914), blanchisseuse, mariés à Paris le 06 janvier 1849. Epouse à Paris 17e le 14 novembre 1912 Clotilde Marie Fleurine GIRARD (Lyon 2e, Rhône, 12 août 1866 – ap. 1912), artiste lyrique.

Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, en 1912, interprète LE BARBIER DE SÉVILLE (Bartholo). En 1919, chante LA DAMNATION DE FAUST (Brander).

 

CHAMBON Claude Etienne Marius dit Marius. — Basse (Vénissieux, Rhône, 13 mai 1862 – 358 rue des Pyrénées, Paris 20e, 17 février 1945). Fils de Pierre CHAMBON (La Guillotière, Rhône, 17 mars 1831 – Vénissieux, 14 mai 1887), cultivateur, et de Julie Marie BOIRON (Vénissieux, 22 juillet 1833 – Vénissieux, 28 mars 1910), mariés à Vénissieux le 23 août 1855. Epouse à Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 22 novembre 1900 Anna Léonie Jeanne TANÉSY, soprano.

Débute le 20 juillet 1892 dans LES HUGUENOTS (Marcel). En 1892 chante : LA JUIVE (Brogni), L'AFRICAINE (don Pedro), ROBERT LE DIABLE (Bertram), GUILLAUME TELL (Walter, puis Gessler en 1899) ; en 1893, LOHENGRIN (le Roi, puis de Telramund en 1905), LA WALKYRIE (Hunding) ; en 1895 : ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), LA MONTAGNE NOIRE (Père Saval), SIGURD (Hagen), TANNHÄUSER (Landgrave) ; en 1896, FREDEGONDE (Prétextat), AÏDA (Ramfis), HAMLET (Spectre, puis le Roi en 1900), LA FAVORITE (Balthazar), FAUST (Méphistophélès), DON JUAN (Commandeur) ; en 1897, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner) ; en 1898, LE PROPHÈTE (Zaccharie) ; en 1899, LE BOURGEOIS GENTILHOMME (Divertissement) ; en 1900, PATRIE ! (Duc d'Albe) ; en 1904, LE TROUVÈRE (Fernand). A créé SAMSON ET DALILA (le Vieillard hébreu) et LA PRISE DE TROIE (l'Ombre d'Hector). En 1912, il habitait 91 rue de Prony à Paris 17e. Il fut décoré de la Croix de guerre en 1916 et nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1929.

"Etudia au Conservatoire de Lyon. Après avoir tenu l'emploi de première basse à Marseille, il débuta à Paris dans Marcel, des Huguenots, et chanta plusieurs autres rôles du répertoire. Il possède une bonne voix. Il est, paraît-il, excellent pensionnaire. Méphistophélès, de Faust, lui valut un grand succès." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

"M. Chambon, de l'Opéra, engagé à cinquante-cinq ans, capitaine d'artillerie, vient d'être blessé. L'excellent artiste est soigné à l'hôpital américain de Neuilly ; il est furieux d'être immobilisé pour quelque temps, car il voudrait vite rejoindre son régiment et son fils, de la classe 15, qui est aussi dans l'artillerie. Chambon, Renaud, voilà deux pensionnaires de l'Opéra dont la maison pourra être doublement fière." (le Figaro, 27 juin 1917)

 

CHAMLEE Mario (Archer CHOLMONDELEY dit). — Ténor américain (Los Angeles, Californie, 29 mai 1892 – Hollywood, 13 novembre 1966). Epouse en 1919 Ruth MILLER (Illinois, 19 mars 1903 – Santa-Monica, Los Angeles, 13 juin 1981), soprano américain. En 1929, débute le 05 avril dans MAROUF (Mârouf) et chante FAUST (Faust).

 

CHAPELEUX. Débute vers 1810.

 

CHAPPELON Louis Hippolyte dit Hippolyte. — Basse (Saint-Etienne, Loire, 22 avril 1869 – Le Kremlin-Bicêtre, Seine [auj. Val-de-Marne], mars 1944). Fils de Jacques Emile CHAPPELON (Firminy, Haute-Loire, 17 janvier 1821 Le Puy, Haute-Loire, 13 février 1874), négociant, et de Pierrette Alexandrine LUPIN (Lyon, Rhône, 30 janvier 1835 février 1917). Epouse à Lyon 1er le 22 septembre 1906 Thérèse FOUR (Rive-de-Gier, Loire, 17 septembre 1874 – Paris 12e, 11 janvier 1918), tricoteuse.

Débute le 07 février 1908 dans LES HUGUENOTS (un Moine). En 1908 fut affiché dans THAÏS (Cénobite), SALAMMBO (Pontife), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio), FAUST (Wagner), LES HUGUENOTS (Veilleur, puis en 1909 de Thoré, et en 1913 Méru), HAMLET (Fossoyeur) ; en 1909, ARMIDE (Officier), SIGURD (Ramunc), HENRY VIII (Seigneur), GUILLAUME TELL (Chasseur) ; en 1911, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz) ; en 1912, LE PROPHÈTE (Officier) ; en 1915, RIGOLETTO (Marcello). A créé FERVAAL (Penwald), LES JOYAUX DE LA MADONE (Camorriste), PARSIFAL (Chevalier), SCEMO (troisième Berger).

 

CHAPPOTIN Marc-Antoine. Haute-contre (1723 – ap. 1755). Il débuta en 1741.

 

CHAPUIS René Alexandre dit René. Ténor (Lormes, Nièvre, 20 août 1828 – ap. 1867). Fils de Simon CHAPUIS (v. 1798 – Lormes, 02 août 1836), aubergiste, et de Françoise LUTHREAU (Lormes, 19 décembre 1799 Lormes,  10 avril 1872). Débute le 13 juin 1851 dans LE PROPHETE de Meyerbeer (Jean). Chante notamment LA MUETTE DE PORTICI d’Auber (Mazianello). En 1855 il quitte l'Opéra pour la Monnaie de Bruxelles. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 02 mars 1852 à 1855).

« Chapuis possède une voix de ténor d'une belle qualité, un peu courte dans le registre élevé, mais admirable de puissance et de rondeur dans le medium. Avec cela, il est excellent musicien et fort intelligent ailleurs qu'au théâtre. Qui donc lui barre le chemin de l'avenir ? — Deux ennemis qui veillent, — ou plutôt qui dorment sans cesse à ses côtés : l'insouciance et la paresse ! Ce jeune chanteur est affligé en outre d'un extérieur vulgaire qui le rend à peu près impossible dans un personnage de tenue ; mais il a rempli avec une supériorité marquée deux rôles épisodiques dans Moïse et la Reine de Chypre. Encore, s'il avait assez d'ambition pour jouer un emploi secondaire.... Son engagement va jusqu'à la fin d'octobre 1855. Chapuis gagne 18.000 fr. par an. — Nous ne gagerions pas qu'il se donne la peine de les toucher exactement ! » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)

 

CHAPUIS Gérard François Marie dit Gérard. — Basse (Lyon 6e, Rhône, 21 octobre 1931 – Paris 16e, 23 mars 2020). Débute le 21 décembre 1956 dans DON JUAN (le Commandeur). En 1958 chante LA DAMNATION DE FAUST (Brander), SALOMÉ (deuxième Soldat), LE BAL MASQUÉ (Comte Horn) ; en 1959, LA FLUTE ENCHANTÉE (Zarastro), RIGOLETTO (Sparafucile), AÏDA (Ramfis) ; en 1960, LA TOSCA (le Geôlier), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond) ; en 1961, LES TROYENS (Ombre d'Hector). Crée LE ROI DAVID (Goliath).

 

CHARCOT Arsène. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1927), PARSIFAL (Chevalier, 1933), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

CHARDINY (Louis-Claude-Armand CHARDIN dit). Basse-taille (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 1755 – Paris, 01 octobre 1793). Egalement compositeur, on lui doit plusieurs petits opéras. Débute en 1779. Crée ŒDIPE A COLONE (Thésée) de Sacchini ; TARARE (Arthénée) de Salieri ; LE ROI THEODORE A VENISE (Théodore) de Paisiello ; LE SIEGE DE THIONVILLE (le Maire) de Jadin. A sa mort, il était capitaine d'une Compagnie de la section de Marseille et Marat.

 

CHARLES-PAUL (Charles François Marie Antoine PAUL dit). — Baryton-basse (Marseille, Bouches-du-Rhône, 29 juin 1903 – Cannes, Alpes-Maritimes, 10 octobre 1985). Débute le 21 août 1935 dans ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio). Chante, en 1935, FAUST (Valentin), PARSIFAL (Chevalier), LE MARCHAND DE VENISE (Bassano) ; en 1936 LES HUGUENOTS (Moine, puis de Retz), ALCESTE (Héraut, puis Choryphée en 1938) ; en 1937 LOHENGRIN (Héraut, puis de Telramund en 1948), BORIS GODOUNOV (Héraut, puis Rangoni en 1944 et l'Exempt en 1952), OEDIPE (Créon) ; en 1938 L'AIGLON (Maréchal Marmont), LA PRISE DE TROIE (Panthée), HAMLET (Polonius), SAMSON ET DALILA (Philistin, puis Grand Prêtre en 1945), L’OR DU RHIN (Donner), FIDELIO (Pizzaro) ; en 1941, LE ROI D'YS (Karnac) ; en 1943, LE CHEVALIER A LA ROSE (Faninal) ; en 1944 LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos), ANTIGONE (Hémon) ; en 1946 MAROUF (Vizir), ANTAR (Amarat) JOSEPH (Zabulon) ; en 1949, SALADE (Tartaglia) ; en 1950 LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Albérich, puis un Guerrier en 1955), SIEGFRIED (Albérich) ; en 1951 LA TRAVIATA (Baron), SALOMÉ (Soldat) ; en 1952 LES INDES GALANTES (don Alvar) ; en 1953 JEANNE AU BUCHER (Héraut) ; en 1954 RIGOLETTO (Céprano) ; en 1955 ROMÉO ET JULIETTE (Capulet) et en 1956 TANNHÄUSER (Bitteroff). A créé ŒDIPE (un Thébain), LA SAMARITAINE (Jacques), L’ENFANT ET LES SORTILÈGES (le Fauteuil), PALESTRINA (Evêque de Severolus, un Spectre), PÉNÉLOPE (Eurymaque), LE CHEVALIER ERRANT (une Voix), BOLIVAR (le Moine), OBERON (Almanzor), NUMANCE (Serve), DIALOGUES DES CARMÉLITES (un Commissaire) ; le 15 décembre 1948 LUCIFER (une Voix) de Claude Delvincourt. A été nommé souffleur à l’Opéra en 1958.

 

CHARONOV Bazile. — Basse russe. Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (Varlaam) le 19 mai 1908. Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée ROSSIGNOL (un Ambassadeur de l'Empereur de Chine) le 26 mai 1914.

 

CHARVINY Pierre (Pierre CHAVANETTES dit). — Baryton. Choriste. Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1921), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LA FILLE DE ROLAND (Neuthold, 1925), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1927), LE COQ D'OR (Boyard, 1927), LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Soldat, 1936), GWENDOLINE (Saxon, 1942), HERODIADE (un Romain, 1945).

 

CHASSÉ DE CHINAIS Claude-Louis-Dominique, seigneur du PONCEAU. Basse-taille (Rennes, Ille-et-Vilaine, 1699 – Paris, 27 octobre 1786). Il a débuté en août 1721. Il a chanté : PHAETON de Lully (Saturne, un Roi indien, Epaphus) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Apollon, Acaste, Dorante) ; PERSEE de Lully (un Dieu infernal, Phinée) ; RENAUD de Desmarets (un Roi tributaire) ; LES SAISONS de Collasse (Apollon, le Permesse, un Vendangeur) ; LES AGES de Campra (Valère) ; ARMIDE de Lully (Ubalde, Hidraot, la Haine) ; LES ÉLEMENTS de La Lande et Destouches (Jupiter, Pan, le Destin, Ixion, Valère) ; LES FETES DE L'ETE de Monteclair (Valère) ; AJAX de Bertin (Ajax) ; PYRAME ET THISBE de Rebel et Francœur (Zoroastre) ; LES STRATAGEMES DE L'AMOUR de Destouches (le Prêtre de la Gloire, un Héros furieux) ; MEDEE ET JASON de Salomon (Apollon, Créon) ; PROSERPINE de Lully (Ascalaphe) ; ROLAND de Lully (Démogorgon, Ziliante, Roland) ; LES AMOURS DE PROTEE de Gervais (Protée) ; BELLEROPHON de Lully (Pan, Amisodar) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Danaüs) ; LES AMOURS DES DIEUX de Mouret (le Chef des Sarmates, Phorcas roi de Thrace, Neptune, Bacchus) ; ORION de La Coste (Jupiter, Pallante, roi des Scythes) ; LA PRINCESSE D'ELIDE de Villeneuve (Iphis prince de Corinthe) ; TARSIS ET ZELIE de Rebel et Francœur (Alpide, proclamé roi) ; LES AMOURS DES DEESSES de Quinault (Mars, Pluton, Céphale) ; HESIONE de Campra (le Soleil, Anchise) ; LES NOUVEAUX FRAGMENTS (Léandre) ; LE PARNASSE (Apollon) ; TANCREDE de Campra (Argant, Tancrède) ; THESEE de Lully (Mars, Egée) ; ALCIONE de Marais (Pélée) ; LE CAPRICE D'ERATO de Colin de Blâmont (Apollon) ; PYRRHUS de Royer (Pyrrhus) ; TELEMAQUE de Destouches (Adraste) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Alquif, Arcalaüs) ; ENDYMION de Colin de Blâmont (Pan) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Léandre, Alamir) ; IDOMENEE de Campra (Idoménée) ; LES SENS de Mouret (Jupiter, Diomède, Ulysse) ; BYBLIS de La Coste (Caunas frère de Byblis) ; CALLIRHOE de Destouches (Corésus) ; ISIS de Lully (Pan) ; JEPHTE de Monteclair (Jephté) ; LES CARACTERES DE L'AMOUR de Colin de Blâmont (Léandre, amant de Célimène, Pétrarque, amant de Laure, le Rhône) ; L'EMPIRE DE L'AMOUR de Brassac (Bacchus, Thésée, Adonis) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Apollon, Marc-Antoine, Alcibiade) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Thésée) ; ISSE de Destouches (Hercule, Hylas, le Grand-Prêtre de Dodone) ; OMPHALE de Campra (Alcide) IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (Oreste) ; PIRITHOÜS de Mouret (Eurite) ; ACIS ET GALATHEE de Lully et Campra (Polyphème) ; ACHILLE ET DEIDAMIE de Campra (Achille, sous le nom de Polémon) ; LES GRACES de Mouret (Théophile, empereur de Byzance, le Grand-Prêtre de Bacchus, Valère, Axonce, roi d'Argos) ; LES INDES GALANTES de Rameau (Huascar, inca) ; SCANDERBERG de Rebel et Francœur (Amurath, grand empereur des Turcs) ; L'EUROPE GALANTE de La Motte et Campra (Zuliman, la Discorde) ; THETYS ET PELEE de Collasse (Neptune) ; LES ROMANS de Nieil (Démogorgon) ; LES VOYAGES DE L'AMOUR de Boismortier (un Devin, Ovide, Adherbal, Tyrien) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (Cadmus) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Pollux) ; LE TRIOMPHE DE L'HARMONIE de Grenet (Amphion, un Sauvage) ; ATYS de Lully (Le Temps, Céloenus) ; LE BALLET DE LA PAIX de Rebel et Francœur (Apollon, Démophon sous le nom d'Eurylas, Jupiter, Nérée) ; ALCESTE OU LE TRIOMPHE D'ALCIDE de Lully (Lycomède, Pluton) ; LES CARACTERES DE LA FOLIE de Bury (Jupiter, Hermès, mage) ; LE POUVOIR DE L'AMOUR de Royer (Prométhée, Eumolpe, grand sacrificateur de Bacchus) ; ALCIDE de Lully et Marais (Philoctète) ; L'ECOLE DES AMANTS de Fuzelier et Nieil (Tersandre, comte d'Artois en berger, sous le nom de Philinte) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (Amadis) ; LES FETES DE POLYMNIE de Cahusac et Rameau (Séleucus, Zimès) ; LE TEMPLE DE LA GLOIRE de Rameau (Bélus) ; ZAÏDE de Royer (Zuléma) ; DAPHNIS ET CHLOE de Boismortier (Saphir, seigneur grec) ; ISMENE de Rebel et Francœur (Daphnis, berger) ; LES FRAGMENTS DE DIFFERENTS BALLETS (Ovide, Amphion) ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville (Momus) ; NAÏS de Rameau (Télénus, chef des peuples de Corinthe, amant de Naïs) ; ZOROASTRE de Rameau (Abramane, grand-prêtre des idoles) ; ALMASIS de Royer (Zamnis, amant d'Almasis) ; LEANDRE ET HERO de Brassac (Athamas, roi de Sestos) ; ACANTHE ET CEPHISE de Rameau (Oroès, souverain génie des airs, amoureux de Céphise) ; EGLE (Apollon, sous l'habit d'un berger et le nom de Mysis) ; LES GENIES TUTELAIRES de Rebel et Francœur (le Génie de l'Afrique) ; LES AMOURS DE TEMPÉ de Dauvergne (Silvandre, Thersandre, jeune Thessalien) ; TITON ET L'AURORE de Mondonville (Prométhée, Eole). Il quitta l'Opéra en 1739, y revint en 1742, et se retira définitivement en 1756.

 

CHASTENET Edmond. — Ténor (42 route de Bayonne, Bordeaux, Gironde, 3e section, 23 janvier 1904 – Dolus-d’Oléron, Charente-Maritime, 27 mai 1973). Fils de Michel CHASTENET (Le Teich, Gironde, 29 jun 1865 – ap. 1926), facteur des postes,  et de Marie FÉLINE (Saint-Vallier, Charente, 06 juin 1867 – ap. 1926), mariés à Bordeaux le 14 janvier 1904. Epouse 1. à Paris 18e le 10 juin 1926 (divorce le 07 mars 1957) Berthe Marie Elodie BIDALON (Bordeaux, 30 mai 1901 – Arcachon, Gironde, 07 mai 2004), sténodactylographe. Epouse 2. à Paris 18e le 18 juin 1959 Madeleine Amélie FAURE (Coulgens, Charente, 29 mai 1909 – Niort, Deux-Sèvres, 13 octobre 1985).

Débute le 09 décembre 1932 dans ALCESTE (premier Choryphée). Est affiché, en 1932 dans LA PRISE DE TROIE (Hélénus), LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (un Plaisir) ; en 1933, PARSIFAL (Chevalier, puis Ecuyer en 1935), L’OR DU RHIN (Froh), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn, puis Vogelgesang en 1936) ; en 1934, HAMLET (Laerte, puis Marcellus), SIGURD (Irnfrid), L’ETRANGER (jeune Homme), SALOMÉ (deuxième Juif) ; en 1935, LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur, puis de Faninal en 1949 et l'Aubergiste en 1957), PÉNÉLOPE (Pâtre, puis Antinous en 1943 et Pisandre en 1951), THAÏS (Nicias, puis un Cénobite ; un Serviteur en 1956), LE MARCHAND DE VENISE (Vénitien), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, puis Pâris en 1955) ; en 1936, TRISTAN ET ISOLDE (Matelot, puis Pâtre en 1951), LES HUGUENOTS (Cossé), LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur), RIGOLETTO (le Duc puis l'Officier en 1949), PAILLASSE (Peppe) ; en 1937, FAUST (Faust), MAROUF (Fellah, puis un Marchand et un Homme de Police), OTHELLO (Cassio), ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (l'Etranger) ; en 1938, ALCESTE (Evandre), SALAMMBO (Grand Prêtre de Khammon) ; en 1945, BORIS GODOUNOV (Chouisky, puis Dimitri en 1946 et Ktroutchov en 1951) ; en 1950, SAMSON ET DALILA (Philistin) ; en 1952, JEANNE AU BUCHER (Paysan), L'AIGLON (de Sedlinsky) ; en 1954, OBERON (Prince Babekan) ; en 1958, DIALOGUES DES CARMÉLITES (premier Commissaire). Est le créateur de VERCINGETORIX (Tarvillos, un Soldat), DIANE DE POITIERS (Musicien), SEMIRAMIS (Astrologue), ROLANDE (Officier), LA VIE DE POLICHINELLE (une Voix), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan), LE MARCHAND DE VENISE (Lorenzo), LE ROUET D'ARMOR (un Berger), OEDIPE (Laïos), L'AIGLON (Attaché militaire), LE VAISSEAU FANTOME (Pilote), ORIANE (le Jongleur), LE CANTIQUE DES CANTIQUES (une Voix), PALESTRINA (un Spectre), ANTIGONE (Choryphée), PEER GYNT (Chef Troll), OBERON (Pirate). Il se retira de la scène le 01 octobre 1960.

 

CHATAING. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1924.

 

CHATEAUFORT. Basse-taille. Il débuta en 1785.

 

CHATEAUNEUF. Il débuta en 1793.

 

CHAUVET Guy. — Ténor (Montluçon, Allier, 02 octobre 1933 – Espoey, Pyrénées-Atlantiques, 25 mars 2007). Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (un Homme armé) le 12 janvier 1959. La même année, chante AÏDA (Messager), LES INDES GALANTES (Adario, puis Carlos), SALOMÉ (un Esclave), LA DAMNATION DE FAUST (Faust), RIGOLETTO (un Officier, puis Borsa) ; en 1960, BORIS GODOUNOV (Kroutchov, puis Dimitri en 1962), LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur), FIDELIO (Prisonnier, puis Florestan), SAMSON ET DALILA (Messager), LA TOSCA (Mario Cavaradossi) ; en 1961, LES TROYENS (Enée). Puis il chante DON CARLOS ; FAUST (Faust) ; CARMEN (Don José) ; IPHIGENIE EN TAURIDE (Pylade) ; ANTIGONE (le Garde). Crée LE ROI DAVID (David). Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur.

 

CHAZOTTE Jean Charles Edmond [Chasotte]. — Ténor (Paris ancien 12e, 15 septembre 1812 – 120 boulevard de Courcelles, Paris 17e, 30 juillet 1884). Fils de Jean CHAZOTTE ( av. 1844), et d’Anne Jeanne CRACOMBETTE (v. 1785 Paris ancien 12e, 08 septembre 1844), couturière, mariés à Paris le 26 août 1817.  Epouse à Paris le 17 août 1844 Céline Georgette PARAUD (Paris ancien 3e, 11 février 1822 – Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 05 février 1900).

Choriste. Débute vers 1851. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (un Coryphée) de Charles Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 30 décembre 1841 ; sociétaire du 10 décembre 1843 au 14 octobre 1873).

 

CHENARD Simon. Basse-taille (Auxerre, Yonne, 20 mars 1758 – 285 rue Saint-Honoré, Paris ancien 1er, 16 novembre 1832). Fils d’un menuisier. Epoux de Gertrude PHILIPPE ( av. 1832). Débute le 18 avril 1782 dans LA DOUBLE EPREUVE OU COLINETTE A LA COUR de Grétry. Il entra ensuite à l’Opéra-Comique.

 

CHENILLET Maurice Henri dit Maurice. — Ténor (185 boulevard Victor-Hugo, Saint-Ouen, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 16 mai 1920 – Soyaux, 31 janvier 2012). Fils de Louis CHENILLET (Paris 10e, 20 janvier 1884 – Paris 10e, 25 août 1926), tourneur, et de Lucie Marie GUIRAUD (Saint-Ouen, 16 janvier 1888 – Paris 20e, 26 février 1968), comptable, mariés à Saint-Ouen le 25 juin 1914. Epouse à Saint-Ouen, le 20 décembre 1941 (divorce le 11 juin 1952) Léa RIPA (Lyon 4e, Rhône, 08 février 1921 – Saint-Maur-des-Fossés, Val-de-Marne, 03 juillet 2003), couturière.

Est affiché dans LE COQ D'OR (un Boyard) en 1947.

 

CHÉRON Auguste-Athanase dit Augustin. Basse-taille (Guyancourt, Yvelines, 26 février 1760 – 18 rue Dauphine, Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 05 novembre 1829). Fils de Pierre CHÉRON (Guyancourt, 11 novembre 1728 – av. 1786), maréchal ferrant, et de Marie Marguerite BOULLAND (Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Seine-et-Oise [auj. Yvelines] v. 1731 – Versailles, 15 mars 1808), mariés à Guyancourt le 27 novembre 1747. Epouse à Paris le 16 septembre 1786 Mlle DOZON, cantatrice de l’Opéra.

Il débuta en 1779. Il chanta : CHIMENE OU LE CID de Sacchini (Don Diègue) ; PHEDRE de Lemoyne (Thésée) ; LES HORACES de Salieri ; ŒDIPE A COLONE de Sacchini (Œdipe) ; TARARE de Salieri ; ASPASIE de Grétry (Zénon) ; CASTOR ET POLLUX de Candeille ; ŒDIPE A THEBES de Le Froid de Mereaux (le Grand Prêtre) ; LES MYSTERES D'ISIS, adaptation de LA FLUTE ENCHANTEE de Mozart (Zarastro). Il quitta l'Opéra en 1808.

 

CHERRIER Eugène Camille Jean Baptiste dit Eugène. — Choriste (6 rue des Forges, Angers 2e, Maine-et-Loire, 28 juin 1866 – ap. 1914). Fils de Jean-Baptiste CHERRIER (Bazeilles, Ardennes, 08 février 1828 –), graveur, et d’Eugénie Renée FOURRIER (Bécon-les-Granits, Maine-et-Loire, 01 avril 1846 –), mariés à Bécon-les-Granits, le 09 août 1865. Epouse à Paris 10e le 07 janvier 1895 Louise Catherine GORIUS (Paris 13e, 25 mai 1868 – Ivry-sur-Seine, Seine [auj. Val-de-Marne], 18 septembre 1898), artiste.

Crée PARSIFAL (un Chevalier) le 04 janvier 1914. Artiste des chœurs en 1909. En 1908/1911 il est administrateur de la société de secours mutuels des artistes de l'Opéra.

 

CHEVALIER Jean-Pierre. — Ténor (Rouen, Seine-Maritime, février 1940 –). Débute en 1971 dans IL TABARRO (un Ami).

 

CHEYRAT Claude. — Baryton. Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Pâris) le 02 mars 1900. Est affiché dans JOSEPH (Lévi, 1900), LES HUGUENOTS (Soldat, 1908), THAÏS (Cénobite, 1908), SALAMMBO (Pontife, 1908), HENRY VIII (Seigneur, 1917), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1918). A créé SIBERIA (Cosaque), PARSIFAL (Chevalier).

 

CHOPELET Pierre. Haute-contre. Il a débuté en 1698. Il a chanté HESIONE de Campra (Telamon) ; SCYLLA de Theobald (Dardanus) ; PHAETON de Lully.

 

CHOUMOFF Serge. — Baryton russe. En représentation, crée SADKO (Foma) le 26 avril 1927.

 

CHOUPRINIKOV. — Ténor russe. Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (l’Innocent) le 19 mai 1908.

 

CHRISTIN Jean Ernest dit Jean. — Ténor (Chamoux [auj. Chamoux-sur-Gelon], Savoie, 09 décembre 1858 – Chamoux-sur-Gelon, 26 octobre 1929). Fils de Louis CHRISTIN (Chamoux-sur-Gelon, 21 juin 1821 – v. 1903), et de Joséphine FANTIN (Chamoux-sur-Gelon, v. 1830 – v. 1896), hôteliers, mariés à Chamoux-sur-Gelon,  le 11 février 1850. Epouse 1. à Chamoux-sur-Gelon le 20 février 1882 Thérèse Ernestine CLARAY (Chamoux-sur-Gelon, 06 août 1862 Paris 18e, 12 décembre 1882). Epouse 2. à Paris 18e le 22 avril 1895 Marthe GAUDRON (Paris 9e, 07 mars 1861 Chamoux-sur-Gelon, v. 1939), commerçante.

Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1898 ; un Serviteur, 1901). Participe à la première de PARSIFAL (Chevalier, 1914).

 

CHRISTOFF Boris (Boris KIRILOV dit). — Basse bulgare (Plovdiv, Bulgarie, 18 mai 1914 – Rome, Italie, 28 juin 1993). Fils de Kyryl Christoff et de Rayna Teodorova. Epouse en 1949 Franca De Rensis (1916 Rome, 31 juillet 2010), soeur de Matilde De Rensis [épouse du baryton Tito Gobbi]. En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 17 avril 1953.

 

 

 

Boris Christoff dans Boris Godounov (Boris)

 

 

CIONI Renato. — Ténor italien. Débute le 19 février 1965. => biographie

 

CLAUDIN Eugène Louis dit Louis. — Ténor (72 rue de Lévis, Paris 17e, 20 décembre 1865 – ap. 1927). Fils de Charles Jean Baptiste CLAUDIN (Réchicourt-le-Château, Moselle, 24 juin 1829 – Paris 9e, 23 août 1900), cocher, et d’Anne LACARRIÈRE (Saint-Céré, Lot, 27 janvier 1830 – av. 1891), mariés à Paris ancien 1er le 02 décembre 1858. Epouse à Paris 17e le 17 janvier 1891 Eugénie Julie Marie LAISNÉ (Cherbourg, Manche, 07 avril 1869 – ap. 1891).

Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1908), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1918), HENRY VIII (Officier, 1919). Crée SIBERIA (Cosaque) le 09 juin 1911, PARSIFAL (Chevalier) le 04 janvier 1914. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 14 juin 1898 à juin 1927).

 

CLAUZURE Pierre Georges dit Pierre. — Basse (Rue du Jardin-Public, Bordeaux, section 1, Gironde, 09 juin 1885 – Bruxelles, Belgique, 12 novembre 1949). Fils d’Albert Pierre CLAUZURE (Bordeaux, section 1, 14 avril 1861 – ap. 1902), tonnelier, et de Marie BICHON (v. 1865 –). Epouse à Bruxelles le 17 juillet 1929 Anna Yvonne Henriette de BLUST (Anderlecht, Belgique, 04 décembre 1898 – ap. 1929). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, chante RIGOLETTO (Monterone) en 1912.

« Classe Jacques Isnardon. Le beau Georges, le bourreau des cœurs, etc... M. Isnardon lui composa un Œdipe douloureux qui s'inspire de Mounet-Sully et qui n'est pas sans grandeur. Et le maître satisfait de son œuvre s'écria : « Avec votre voix et votre taille, vous serez un second Chaliapine ! » Dès lors, Œdipe, satisfait, s'abstint de consulter Mme de Thèbes.

Classe Cazeneuve. Premier prix de Bordeaux. Lorsque le maître l'apostrophe : « Appuyez vos sons et finissez à l'italienne ! » bondit comme un jeune poulain sur des mi qu'on a toutes les peines du monde à lui faire lâcher. Concourra dans Œdipe. » (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

CLAVENSY Charles (Charles Jean Maurice CLAVERIE dit). — Basse (maison Claverie de la Grotte, Lourdes, Hautes-Pyrénées, 04 juin 1914 – Grimaud, Var, 22 juin 1980). Fils d’Albert Jean Marie Pierre CLAVERIE (Lourdes, 18 août 1860 – Lourdes, 11 septembre 1953), tailleur de pierres puis hôtelier-restaurateur, et de Pauline Marguerite CLAVERIE (Lourdes, 07 mars 1879 – Lourdes, 12 février 1959) couturière puis hôtelière, mariés à Lourdes le 03 février 1902. Frère de Jean CLAVERIE, basse. Epouse à Paris 1er le 03 mars 1944 Geneviève Georgette Marie Rose POISSON (Paris 10e, 14 avril 1913 – Paris 13e, 16 décembre 2001), artiste lyrique.

Débute le 28 juillet 1948 dans SALADE (le Docteur). Chante BORIS GODOUNOV (Varlaam, 1957), L'HEURE ESPAGNOLE (don Inigo, 1958), LE CHEVALIER A LA ROSE (Baron Ochs, 1959).

 

CLAVÈRE Marcel Guillaume dit Marcel. — Baryton (Servian, Hérault, 23 juin 1900 Bédarieux, Hérault, 03 octobre 1991). Fils de Jean Baptiste CLAVÈRE (1870), gendarme, et de Brés MILKA (1875). Epouse à Nice, Alpes-Maritimes, le 26 avril 1927 Léontine Catherine RAZAT (Mauvaisin, Haute-Garonne, 30 août 1899 – Le Bousquet-d’Orb, Hérault, 17 juin 1996). Débute le 06 août 1936 dans ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio). Chante FAUST (Valentin, 1936), ARIANE (le Chef de la nef, puis Pirithoüs), LA SAMARITAINE (Aziel) en 1937 ; SALAMMBO (Spendius, 1938), RIGOLETTO (Rigoletto, 1938 ; Marcello, 1955), LOHENGRIN (Héraut, 1939), HÉRODIADE (Vitellius, 1945), BORIS GODOUNOV (Rangoni, 1945 ; Tcherniakowsky, 1955), OTHELLO (Iago), ANTAR (Cheyboub), JOSEPH (Gad), PADMAVATI (Aléouddine) en 1946 ; DON JUAN (Mazetto, 1948), FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos, 1950, un Prêtre, 1955), JEANNE AU BUCHER (une Voix, 1951), LA TRAVIATA (d'Orbel, 1952 ; Baron, 1957), LES INDES GALANTES (don Alvar, 1952), ANTIGONE (Créon, 1953), OBERON (Abdalah, 1954 ; Almanzor, 1955), BOLIVAR (le Peintre, un Officier, 1955), LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal, 1957). A créé L'AIGLON (Chevalier du Prokosh-Osten), L'ENFANT ET LES SORTILEGES (l'Horloge), PALESTRINA (un Spectre).

 

CLAVERIE Jean Lucien Godefroy dit Jean. — Basse (Lourdes, Hautes-Pyrénées, 08 novembre 1902 – Paris 11e, 04 novembre 1963). Frère de Charles CLAVENSY, basse. Epouse à Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 15 mars 1930 Marguerite Léontine THIBAULT (Paris 3e, 27 juin 1904 – Paris 4e, 03 juin 1968). Parents de  de Michèle CLAVERIE, cantatrice. Débute dans FAUST (Méphistophélès) le 01 janvier 1928. Chante RIGOLETTO (Monterone, 1928), SALOMÉ (Soldat, 1929 ; Nazaréen, 1950), LES TROYENS (Panthée), BORIS GODOUNOV (Varlaam), GUILLAUME TELL (Melchtal) en 1929 ; LES HUGUENOTS (Moine), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), TANNHÄUSER (Bitteroff), CASTOR ET POLLUX (Jupiter), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kothner) en 1930 ; IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Thoas), MAROUF (Ali) en 1931 ; L’OR DU RHIN (Donner, 1933 ; Wotan, 1938), LA JUIVE (Ruggiero), LA WALKYRIE (Wotan) en 1933 ; SIEGFRIED (Wotan, 1934), LE ROI D'YS (le Roi, 1941), DON JUAN (Léporello, 1942), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet, 1944), MONNA VANNA (Trivulzio, 1946), THAÏS (Athanaël, 1946), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès, 1949). Crée LA TOUR DE FEU (Yann) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (Barrabas) de Raoul Laparra ; PERKAIN (le Catalan), SALADE (le Capitaine), ŒDIPE (Phorbas), L'ENFANT ET LES SORTILEGES (l'Arbre), PALESTRINA (l'Evêque de Prague).

 

CLAYES Paul. — Baryton. Débute le 03 mars 1899 dans FAUST (Valentin) puis chante LES HUGUENOTS (Nevers, 1899) et HAMLET (Hamlet, 1899).

 

CLÉDIÈRE Bernard. Haute-contre (– 1711). Il débuta le 03 mars 1671 dans POMONE de Cambert. Il chanta LES PEINES ET LES PLAISIRS DE L'AMOUR de Cambert (Apollon) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (l'Envie, la Nourrice) ; ALCESTE de Lully (Admète) ; THESEE de Lully (Thésée) ; BELLEROPHON de Lully (Bellérophon) ; PROSERPINE de Lully (Alphée).

 

CLÉOPHAS (Jacques Joseph Cléophase ANDRÉ dit). — Basse (Boutigny, Eure-et-Loir, 30 mars 1824 – Osny, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 20 juin 1894*). Fils de Jean ANDRÉ (– Gentilly, Seine [auj. Val-de-Marne], 14 mai 1843) et de Marie Anne VIOT (1780 – Paris ancien 10e, 05 mai 1848). Epouse à Osny le 10 mars 1892* Louise Coralie CAUCHOIX (Ecluzelles, Eure-et-Loir, 14 septembre 1853 – 1931). Débute vers 1861. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 14 mai 1870 au 29 mai 1883). En 1885, âgé de 61 ans, ayant une carrière de 36 années de théâtre, il toucha une pension de 500 frs de l’Association des artistes dramatiques. Il fut également compositeur et pianiste.

"Un portrait (peinture) de M. André Cléophas, a été remis à la Ville de Pontoise, suivant le désir de la veuve de l'artiste, récemment décédée, pour être déposé au Musée. Cette peinture est attribuée à Corot. Elle a été retouchée." (le Progrès de Seine-et-Oise, 03 octobre 1931)

 

CLIFFORD Graham. — Baryton (Burnley, 1905 – 26 janvier 1984). Avec la troupe du Covent Garden de Londres crée PETER GRIMES (Ned Keane) le 11 juin 1948.

 

COCHEREAU Jacques. — Haute-contre (v. 1678 – cul-de-sac Saint-Fiacre, Paris, 17 juillet 1734). Fils de Jacques COCHEREAU et d’Anne DEFONTAINE. Epouse 1. à Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], le 10 mai 1699 Anne BAZIN DE CHEVRIGNY. Epouse 2. à Valenciennes, Nord, le 08 mars 1714 Yoline RECQ (Valenciennes, 25 décembre 1682 ). Il a débuté en 1702. Il a chanté LES FRAGMENTS DE M. LULLY de Campra (un Habitant du palais d'Armide, un autre Plaisir, un Bohémien, Cléandre) ; MEDUSE de Bouvart (un Habitant d'Anticyre) ; TANCREDE de Campra (un Sage enchanteur, un Guerrier) ; LES MUSES de Campra (Palémon, berger aimé de Silvie, Eraste, fils de Géronte) ; PERSEE de Lully (Phronyme, Persée) ; PSYCHE de Lully (l'Amour) ; ULYSSE de Rebel (Orphée, Télémaque) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Plutus) ; DIDON de Desmarets (Enée) ; ISIS de Lully (Mercure) ; ALCIDE, OU LA MORT D'HERCULE de Louis Lully et Marais (Hercule) ; BELLEROPHON de Lully (Bellérophon) ; PHILOMELE de La Coste (Athamas, amant de Philomèle, un Plaisir) ; ROLAND de Lully (Coridon, berger, Médor) ; TELEMAQUE de Campra (le Printemps) ; LE TRIOMPHE DE L'AMOUR de Lully (un Guerrier) ; LA VENITIENNE de La Barre (un Masque) ; ALCESTE OU LE TRIOMPHE D'ALCIDE de Lully (Admète) ; ALCIONE de Marais (Apollon) ; CASSANDRE de Bouvard et Bertin (Oreste) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (Octavio) ; BRADAMANTE de La Coste (un Marseillais) ; LES SAISONS de Collasse (le Printemps) ; THESEE de Lully (Thésée) ; HIPPODAMIE de Campra (Un Berger, Triton) ; ISSE de Destouches (Apollon) ; THETIS ET PELEE de Collasse (Pélée) ; ATYS de Lully (Atys) ; HESIONE de Campra (Télamon) ; MELEAGRE de Baptistin (un Italien, un Calydonien, un Faune) ; SEMELE de Marais (Adraste, prince thébain) ; DIOMEDE de Bertin (Daunus, roi de la Daunie. PHAETON (Lully) : Phaéton. LES FETES VENITIENNES (Campra) : Damiro, amant de Lilba, Eraste, François, amant de Léonore, Dorante, amant de Céphise, déguisé en matelot, un Espagnol) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (le prince de Thrace) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (l'Envie) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (Pylade) ; MANTO LA FEE de Baptistin (Iphis fils de Manto) ; LES NOUVEAUX FRAGMENTS (Palémon, Octave) ; ACHILLE ET POLYXENE de Lully et Collasse (Achille) ; LES AMOURS DE MARS ET DE VENUS de Campra (Mercure) ; CALLIRHOE de Destouches (Agénor, prince calydonien) ; CREUSE L'ATHENIENNE de La Coste (Idas, fils inconnu de Créuse, Apollon) ; IDOMENEE de Campra (Idamante, fils d'Idoménée) ; LES AMOURS DEGUISES de Bourgeois (Pâris, fils de Priam) ; ARMIDE de Lully (Renaud) ; MEDEE ET JASON de Salomon (Jason, prince de Thessalie) ; TELEPHE de Campra (Arsame, prince mysien, amant d'Arsinoé) ; ARION de Matau (Arion) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Léandre) ; TELEMAQUE de Destouches (Télémaque) ; LES PLAISIRS DE LA PAIX de Bourgeois (Timante, amant d'Iris) ; PROSERPINE de Lully (Alphée) ; THEONOE de Salomon (Leucippe, sous le nom d'Alcidamas) ; AJAX de Bertin (Corèbe) ; LES FETES DE L'ETE de Monteclair (Lisis, Octave) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Lyncée, fils d’Ægyptus) ; CAMILLE de Campra (Corise, fils d'Aufide amant de Camille) ; LES FRAGMENTS (Eraste, Cléante) ; VENUS ET ADONIS de Desmarets (Adonis) ; LE JUGEMENT DE PÂRIS de Bertin (Arcas) ; LES AGES de Campra (Léandre, amant de Florise, Merlin, valet de Fabio) ; SEMIRAMIS de Destouches (Arsane ou Ninus).

 

COLIN Édouard Adolphe. — Ténor. Débute le 06 novembre 1867. => biographie

 

COLONNE Émile Aimable Parfait dit Émile. — Baryton (Toulon, Var, 18 avril 1885 – Bruxelles, Belgique, 13 mai 1970). Fils d’André Louis COLONNE (Toulon, v. 29 octobre 1860 – Toulon, 01 janvier 1922), menuisier, et de Rosalie Dominique Catherine BOVIO (Toulon, 09 mai 1860  Toulon, 28 mars 1928), mariés à Toulon le 18 mars 1882. Epouse à Toulon le 07 juin 1913 Marie Louise BONDUEL (Toulon, 22 août 1886 – Bruxelles, 30 novembre 1970).

Débute le 18 mars 1929 dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (Papagéno).

 

COMBES. — En 1892, débute dans LES HUGUENOTS (Boisrosé) le 01 août, puis chante L'AFRICAINE (Officier) et ROBERT LE DIABLE (l'Ermite).

 

COMBES Albert. — Ténor (– ap. 1926). Débute le 24 septembre 1920 dans GUILLAUME TELL (Ruodi). Chante, en 1920, LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Important), LES HUGUENOTS (de Thoré) ; en 1921, PAILLASSE (Paysan), LES TROYENS (un Soldat).

 

COMBES Pierre Émile dit Pierre. — Baryton (Valady, Aveyron, 05 février 1880* – Vierzon-Ville [auj. Vierzon], Cher, octobre 1930). Fils de Pierre COMBES (Mouret, Aveyron, 10 novembre 1839 – ap. 1917), aubergiste, et de Marie Joséphine RÉVOLTE (Valady, 28 avril 1857 Rodez, Aveyron, 25 mai 1932), mariés à Valady le 03 juillet 1876. Epouse à Vierzon-Ville le 25 octobre 1917* Lucile Églantine AUDENET (Vierzon-Ville, 18 août 1895 – Angers, Maine-et-Loire, mi-juin 1944).

En 1922 est affiché dans LA MEGERE APPRIVOISEE (le Cuisinier), RIGOLETTO (l'Officier), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Empereur), LA FILLE DE ROLAND (Hardré) ; en 1923, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz), LA KHOVANCHTCHINA (deuxième Streltsy), SAMSON ET DALILA (Philistin), LE TROUVÈRE (le Messager).

« Classe Jacques Isnardon. P. T. T. non révoqué, Combes le barbu est possesseur d'une belle voix de baryton et d'une solide conscience.

Son maître l'amena à Wagner : et il y avait du chemin : il y en avait tant, qu'il se refuse maintenant à le parcourir en sens inverse. Son interprétation de Hans Sachs ne manque pas de noblesse, mais il cambre son personnage avec une exagération que lui reproche M. Isnardon. Somme toute un Maître chanteur un peu là. Il obtint l'an dernier un 2e accessit d'opéra.

Classe Hettich. Belle voix de baryton. Peut prétendre à l'une des premières récompenses. Il obtint l'an dernier un 2e accessit de chant. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

CONSTANTINO Florencio (Florencio CONSTANTINEAU dit). — Ténor espagnol (Bilbao, Espagne, 1869 – Mexico, 19 novembre 1919). Avec la troupe de la Scala de Milan, chante LA VESTALE (le Consul) le 24 janvier 1909.

 

CORAIL. — Débute en 1728.

 

CORAZZA Rémy. — Ténor (Revin, Ardennes, 16 avril 1933 –). Débute le 23 avril 1960 dans L'HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve), puis chante L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Théière), FIDELIO (le Prisonnier, puis Jacquino), LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur), OTHELLO (Cassio) ; en 1961, DON JUAN (Ottavio), LES TROYENS (Hylas) ; en 1962, LES INDES GALANTES (Tacmas). Puis il chante LES INDES GALANTES (Valère ; Damon) ; VOL DE NUIT (l'Employé) ; BORIS GODOUNOV (l'Innocent) ; SALOME (3e Juif) ; LES CONTES D'HOFFMANN (Nathanael) ; TRISTAN ET ISOLDE (un Matelot) ; TURANDOT (Pang) ; LA TRAVIATA (Rodolphe) ; BENVENUTO CELLINI (un Cabaretier) ; DIALOGUES DES CARMELITES (l'Aumônier) ; LA FEMME SANS OMBRE (le Bossu) ; I VESPRI SICILIANI (Danieli).

 

CORBIE. Débute en 1717.

 

CORBIN. Débute en 1711.

 

CORELLI Franco. — Ténor italien (Ancône, 08 avril 1923 – Milan, 29 octobre 2003). Epouse Loretta DI LELIO (Montecatini Terne, Toscane, 27 juillet 1918 – Milan, 10 janvier 2013), soprano. Débute en 1964 dans NORMA (Pollione) avec Maria Callas. Chante DON CARLO le 15 juin 1964.

 

 

 

Franco Corelli vers 1962

 

 

CORPAIT Marius. — Ténor. Débute le 13 mars 1908. => biographie

 

CORTIS Marcello. — Baryton (Prague, 23 novembre 1915 – Vienne, Autriche, 23 mai 1962). En représentation, chante RIGOLETTO (Rigoletto) le 30 mai 1947.

 

COSSIRA Émile. — Ténor. Débute le 02 juillet 1888. => biographie

 

COTTA Charles Jacques Joseph Victor dit Charles. — Baryton (35 rue Gioffredo, Nice, Alpes-Maritimes, 22 septembre 1902 – Nice, 15 juillet 1994). Fils de Jean-Baptiste COTTA (Nice, 18 mars 1881 – ap. 1916), commerçant, et d’Emilie Assomption SCIARRA (Nice, 02 juin 1883 – Nice, 09 mars 1963), mariés à Nice le 15 octobre 1901. Epouse le 30 avril 1932 Jeanne Martine GASSEND (Nice, 19 novembre 1904 – Nice, 21 mai 1989).

Débute le 18 octobre 1937 dans SALADE (Tartaglia). Est affiché, en 1938, dans LA SAMARITAINE (André), FAUST (Valentin), RIGOLETTO (Céprano), SALOMÉ (Cappadocéen) ; en 1939, ORIANE (une Voix), LA DAMNATION DE FAUST (le Récitant) ; en 1941, LE CHEVALIER A LA ROSE (Valzacchi), GWENDOLINE (Saxon). A créé LE CANTIQUE DES CANTIQUES (une Voix).

 

COTTEL Fernand Léandre Abel dit Fernand. — Basse (Beauquesne, Somme, 22 septembre 1882 – 21 rue du Cherche-Midi, Paris 6e, 04 avril 1947). Fils de Charles Léandre COTTEL (Achiet-le-Grand, Pas-de-Calais, 16 juin 1852 – Paris 17e, 10 septembre 1919), professeur, archéologue, et de Berthe Maris SAINT (Beauquesne, 26 mai 1863 – Paris 18e, 12 avril 1927), mariés à Beauquesne le 01 octobre 1879. Epouse à Paris 20e le 31 août 1912 Adèle Eugénie Madeleine GILLES (Froissy, Oise, 16 avril 1887 – Veules-les-Roses, Seine-Maritime, 30 juillet 1967).

Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1916), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LE CHEVALIER A LA ROSE (un Laquais de Lercheneau), L'ARLEQUIN (le Grand Magister du royaume), LE COQ D'OR (Boyard) en 1927 ; LA PRINCESSE LOINTAINE (le Chevalier aux armes vertes, 1934), LES HUGUENOTS (Soldat, 1936), LA SAMARITAINE (l'Aveugle, 1937), L'AIGLON (un Prélat, 1937), GWENDOLINE (un Danois, 1942).

 

COULON Théodore. — Basse. Débute en 1854. => biographie

 

COURET Gabriel Henri Alexandre dit Gabriel. — Ténor (Cournonterral, Hérault, 12 avril 1907 Toulouse, Haute-Garonne, 09 novembre 1998). Fils de Louis Jean COURET (Marsillargues, Hérault, 24 janvier 1871- ap. 1933), chef de gare, et de Louise Michèle Blanche Marie CASTAGNIÉ (Florensac, Hérault, 14 juin 1872 – ap. 1933), modiste, mariés le 28 juin 1901 à Florensac. Epouse à Paris 16e le 01 juin 1933 Germaine Éliane DUMINY (Paris 6e, 12 octobre 1907 – Toulouse, 14 mars 1992), architecte-décoratrice.

Débute le 04 février 1950 dans LE MARCHAND DE VENISE (le Prince d'Aragon). La même année, chante BOLIVAR (le Visitador). Il fut régisseur général du chant à l'Opéra de 1955 à 1965, puis nommé le 01 juillet 1965 directeur de la scène à l'Opéra-Comique.

 

COURTOIS Georges Auguste. — Ténor (La Ferté-Macé, Orne, 20 février 1868 ap. 1922). Fils de Jean COURTOIS (v. 1844 av. 1885) et d’Alphonsine Marie LEMAÎTRE (v. 1837 ). Epouse à Paris 8e le 13 février 1906 Marie Caroline BLANCHARD (Poissy, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 12 décembre 1876 – Paris 16e, 17 mars 1923), modiste. Débute le 30 août 1895 dans TANNHÄUSER (Walther). En 1896, chante SIGURD (Sigurd) et SAMSON ET DALILA (Samson) ; en 1897, AÏDA (Radamès) ; en 1898, LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther) et LA WALKYRIE (Siegmund). En 1922, il habitait rue Lebon à Paris 11e.

"Lauréat du Conservatoire, élève de MM. Masson et Giraudet, possède une très jolie voix de ténor. Il a paru d'abord dans Walther, de Tannhäuser ; ensuite dans Sigurd ; Samson et Dalila ; Radamès, d'Aïda ; Walter, des Maîtres Chanteurs de Nuremberg." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

COUTURIER Félix. — Baryton. Débute le 29 octobre 1875. => biographie

 

COUZINOU Robert. — Baryton. Débute le 09 juin 1913. => biographie

 

COZETTE Michel. — Baryton. Débute en 1918. => biographie

 

CRABBÉ Armand Charles dit Armand. — Baryton belge (127 boulevard Anspach, Saint-Gilles, Bruxelles, 23 avril 1884 – Bruxelles, 24 juillet 1947). Fils de Jean-Baptiste CRABBÉ (Kumptich, Vlaams-Brabant, Belgique, v. 1849 –), boulanger, et de Marie KONINCKX. Débute le 27 décembre 1933 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Beckmesser).

 

CRAIG Charles James dit Charles. — Ténor (Londres, 03 décembre 1925 ). Débute en 1964 dans NORMA (Pollione). Chante OTELLO (Otello) en 1966.

 

 

 

Charles Craig (Otello) dans Otello à l'Opéra de Paris en 1966

 

 

CRAMER Heinz. — En représentation débute le 24 mars 1954 dans PARSIFAL (Klingsor).

 

CRÉPAUX Louis Constant Alexandre. — Basse (10 rue Montoison, Reims, Marne, 06 février 1859 ). Fils de Jean Baptiste CRÉPAUX (Reims, 25 août 1824 – Reims, 25 avril 1885), menuisier, et d’Alexandrine GEOFFROY (Reims, 07 avril 1823 – Reims, 13 mars 1861), mariés à Reims le 27 mars 1848. Débute dans HAMLET (Polonius) le 02 février 1885. Est affiché dans HAMLET (Spectre, 1885 ; Fossoyeur, 1890), LES HUGUENOTS (Léonard, 1885 ; Maurevert, 1886 ; Méru, 1891), L’AFRICAINE (Evêque, puis Inquisiteur, 1885), LA JUIVE (Homme du peuple, 1885 ; Majordome, 1886), RIGOLETTO (Céprano, 1885), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1886), LE FREISCHÜTZ (Samiel, 1886), LE PROPHÈTE (Seigneur. 1887), HENRY VIII (Seigneur, 1888). A créé SIGURD (Ramunc), PATRIE ! (Delrio), LA DAME DE MONSOREAU (Rubérac), ASCANIO (Pagolo). A participé aux premières, le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean) de Charles Gounod ; de LOHENGRIN (Vassal) ; de SALAMMBO (Pontife). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 17 novembre 1885 au 24 juin 1892).

 

ČUDEN Drago. — Ténor (Ljubljana, 13 décembre 1915 Ljubljana, 13 mars 1988). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Truffaldino) le 27 juin 1956.

 

CUGNIER. Basse-taille. Il a débuté en 1733.

 

CUNY Jean. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1931), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale, 1942), GWENDOLINE (Danois, 1942), HERODIADE (un Romain, 1945).

 

CUVILLIER. Basse-taille. Il a débuté en 1767.

 

CUVILLIER Louis Antoine. — Taille (v. 1701 – 1752). Epouse av. 1723 Anne HORDÉ ( av. 1746). Père d'Antoine CUVILLIER fils, chanteur. Il a débuté en 1724. Il créa LES AMOURS DE RAGONDE de Mouret (Ragonde, mère de Colette et amante de Colin) et DON QUICHOTTE CHEZ LA DUCHESSE de Bodin de Boismortier (Sancho). Il chanta : ARMIDE de Lully (Artémidore) ; LE BALLET SANS TITRE (Zerbin) ; PYRAME ET THISBE de Rebel et Francœur (un Africain) ; LE JUGEMENT DE PÂRIS de Bertin (la Discorde) ; PROSERPINE de Lully (une Furie) ; ROLAND de Lully (Thersandre, un deuxième Insulaire) ; BELLEROPHON de Lully (Bacchus) ; TANCREDE de Campra (la Vengeance) ; THESEE de Lully (un Jeu et un Plaisir, un Vieillard) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (le Chef des matelots, le Poète) ; PHAETON de Lully (la Terre) ; PYRRHUS de Roger (une Euménide) ; TELEMAQUE de Destouches (le Grand Prêtre de Neptune) ; IDOMENEE de Campra (la Jalousie, Némésis) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Nérine) ; LES CARACTERES DE L'AMOUR de Colin de Blâmont (la Jalousie, Octave ami de Pétrarque) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (une Parque, Pluton) ; LES FETES NOUVELLES de Duplessis (Licidas) ; PHILOMELE de La Coste (la Jalousie, un Suivant de l'Hymen, un Athénien) ; PIRITHOÜS de Mouret (Bellone) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Bélise, Zerbin, Momus, Crisante) ; SCANDERBERG de Rebel et Francœur (un Scythe) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (la Discorde, don Pedro) ; LES INDES GALANTES de Rameau (Adario, Bellone) ; MEDEE ET JASON de Salomon (un Matelot, un Magicien, une Furie) ; THETIS ET PELEE de Collasse (un Persan, l'Oracle, Protée) ; LES VOYAGES DE L'AMOUR de Boismortier (Zéphir) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (le Soleil) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (le Grand-Prêtre de Jupiter) ; PERSEE de Lully (Phronyme, Méduse) ; ATYS de Lully (Phantase) ; ALCESTE OU LE TRIOMPHE D'ALCIDE de Lully (Phérès) ; LES FETES DE L'AMOUR ET DE BACCHUS de Lully (un vieux Bourgeois, une Sorcière) ; POLYDORE de Baptistin (Timante) ; ISSE de Destouches (l'Oracle) ; NITETIS de Mion (la Tyrannie, un Ondain) ; ISBE de Mondonville (Tircis, berger) ; SCYLLA ET GLAUCUS de Leclair (une Propétide). En 1733, il habitait rue des Poulies à Paris. Il quitta l'Opéra vers 1747.

 

CUVILLIER Antoine (fils). Fils de Louis Antoine Cuvillier. Entré en 1738 comme haute-contre, il quitta l'Opéra en 1740 et y fit sa rentrée le 20 mai 1749 comme basse-taille. Il créa LE DEVIN DU VILLAGE (le Devin) de Jean-Jacques Rousseau en 1753.

 

DABADIE Henri Bernard. Baryton (place Basse Ville, Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 19 janvier 1797 – 37 rue Louis-le-Grand, Paris ancien 1er, 20 mai 1853). Fils de Guillaume DABADIE (Pau, v. 1761 – Pau, 08 mars 1833), tanneur, et de Victoire Marguerite CAMPAGNE (Oloron-Sainte-Marie, Pyrénées-Atlantiques, v. 1772 – Pau, 25 mai 1834), mariés à Oloron-Sainte-Marie le 10 février 1796. Frère de Julien Justin DABADIE, baryton. Epouse à Paris ancien 2e le 06 novembre 1821 Louise Zulmée LEROUX dite Mme DABADIE, soprano. Parents de Claire DABADIE (Paris ancien 1er, 19 janvier 1837 – Paris 1er, 22 octobre 1913), musicienne.

Il débuta en 1820 dans LA VESTALE de Spontini (Cinna). Il chanta : LA MORT DU TASSE de Garcia (Le Gouverneur) ; VIRGINIE de Berton (Virginie) ; VENDOME EN ESPAGNE d’Auber et Hérold (Lopez) ; MOÏSE de Rossini (Pharaon) ; LA MUETTE DE PORTICI d’Auber (Piétro) ; GUILLAUME TELL de Rossini (Guillaume, rôle écrit par Rossini spécialement pour sa voix) ; LE PHILTRE d’Auber (Joli-cœur) ; LE SERMENT d’Auber (Capitaine Jean) ; DON JUAN de Mozart [traduction de Castil-Blaze] (Mazetto). Il créa le 27 février 1833 GUSTAVE III (Dehorn) d'Esprit Auber. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 28 février 1831).

 

DABADIE Julien Justin (jeune). Baryton (Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques 08 janvier 1807 – place de la Monnaie, Pau, 18 décembre 1868). Frère d'Henri Bernard DABADIE, baryton. Epouse à Pontacq, Pyrénées-Atlantiques, le 30 septembre 1846 Jeanne Charlotte Marie GRATIAN (Pontacq, 08 novembre 1819 – ap. 1877). Débute le 25 juillet 1828 dans LA VESTALE (Cinna). Il fut ensuite négociant.

 

DAGUIER Henri. — Est affiché dans HERODIADE (Messager, 1945), LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LE CHEVALIER A LA ROSE (Suspect, 1949), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1949).

 

DALERANT. — Baryton. Débute le 27 juillet 1921 dans GUILLAUME TELL (Leuthold). Chante, en 1921, LES TROYENS (Soldat) ; en 1922, L’OR DU RHIN (Donner), HERODIADE (Grand Prêtre), LOHENGRIN (Héraut), LA FILLE DE ROLAND (Hardré) ; en 1923, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur), LA FLUTE ENCHANTÉE (Prêtre), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio, puis Capulet en 1927) ; en 1924, SIGURD (Grand Prêtre d'Odin), SAMSON ET DALILA (Philistin, puis Grand Prêtre en 1925), FAUST (Valentin), THAÏS (Athanaël) ; en 1926, BORIS GODOUNOV (Héraut), ALCESTE (Héraut, Apollon), PARSIFAL (Chevalier) ; en 1927, LE MIRACLE (Tirso) ; en 1931, OTHELLO (Montano). A créé LA KHOVANCHTCHINA (Koutza), PADMAVATI (Gora), LE JARDIN DU PARADIS (Vieillard) ; le 28 avril 1925 ESTHER, PRINCESSE D'ISRAËL (le Héraut) d'Antoine Mariotte ; LES BURGRAVES (Ginisson-Kuntz), TURANDOT (Mandarin), VIRGINIE (Gaspard) ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Palainolio) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (Palacio). Il y a participé à la première le 16 janvier 1925 de MIARKA (un Vieux Romané) d'Alexandre Georges.

 

DALMORÈS Charles. — Ténor. Débute le 13 juin 1911. => biographie

 

DAMOREAU Charles Vincent. Ténor (Chaillot, Seine [auj. Paris], 03 juin 1793 – Écouen, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 09 octobre 1863). Epouse à Bruxelles en 1827 Laure CINTI-DAMOREAU, soprano ; parents de Marie CINTI-DAMOREAU, cantatrice [épouse du compositeur Jean-Baptiste WECKERLIN]. Il débuta à l'Opéra en 1819, puis à l'Opéra-Comique la même année.

 

DANCOURT (Charles COTTU dit). Haute-contre (v. 1732 – Bordeaux, Gironde, 01 avril 1767). Débute le 09 juillet 1751 dans LES INDES GALANTES.

 

DANGÈS Henri (Benoît Joseph GUILLERMIN dit). — Baryton (3 cours Vitton, Lyon 6e, Rhône, 25 novembre 1872* – 170 boulevard Ney, Paris 18e, 08 novembre 1958*). Fils de Joseph GUILLERMIN (1844 – Lyon 6e, 30 mai 1880), employé de commerce, et d'Anaïs MARTIN (1844 – Lyon 6e, 08 mars 1892). Epouse à Lyon 1er le 19 avril 1898* Camille Laure GOUMAND (Lyon 2e, 05 octobre 1870 –), fille de Laurent GOUMAND (Lyon, 21 mai 1835 – Lyon 1er, 23 mai 1894), directeur central de la Compagnie des assurances et des familles, et de Claire Adélaïde Isaure BONNEFOND (Lyon 3e, 25 avril 1847 – Paris 9e, 25 février 1913*).

Débute le 27 janvier 1908 dans FAUST (Valentin). Chante LES HUGUENOTS (Nevers), TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), LOHENGRIN (de Telramund), TANNHÄUSER (Wolfram), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio), THAÏS (Athanaël), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther) en 1908 ; ARMIDE (Hidraot), SIGURD (Gunther), RIGOLETTO (Rigoletto) en 1909 ; SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), L’OR DU RHIN (Albéric), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès) en 1910 ; HAMLET (Hamlet), SALOMÉ (Iokanaan) en 1911 ; MONNA VANNA (Guido) en 1912. A créé SIBERIA (Globy), DEJANIRE (Philoctète) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (Gaucher d'Arcourt) de Georges Hüe. Il a été nommé officier d'académie le 01 janvier 1905. En 1914, il habitait 4 rue Victor-Massé à Paris 9e où il était domicilié lors de son décès ; en 1943, il y donnait des cours de chant.

 

 

 

Henri Dangès

 

 

DANIEL. — Débute en 1706.

 

DANINOS David Lucien dit Lucien. — Ténor (Sétif, dépt de Constantine, Algérie française, 10 novembre 1893 –). Fils de Victor Emmanuel DANINOS (Bône, Algérie, 30 décembre 1865 – Constantine, 02 avril 1962), avocat, et de Fortunée Messaouda ABOUCAYA (Sétif, 21 janvier 1873 – ap. 1913), mariés à Sétif le 05 janvier 1893. Débute le 18 janvier 1947 dans SAMSON ET DALILA (le Messager).

 

DANISE Giuseppe. — Baryton italien (Salerne, Italie, 11 janvier 1882 – New York, 09 janvier 1963). Epouse 1. en 1905 Zelinda RAFFAELO ; 2. à New York en 1925 Inès ROGNONI, danseuse à la Scala de Milan ; 3. en 1947 Bidù SAYÃO, soprano. En représentation, chante DON PASQUALE (le Docteur Malatesta) le 05 février 1916.

 

DAREXY Pierre Casimir Alexandre. (Sorèze, Tarn, 14 janvier 1810 – 9 rue de la Tour-d’Auvergne, Paris 9e, 28 avril 1864). Fils de François Mathieu DAREXI (Foix, Ariège, v. 1762 – av. 1831), professeur d’équitation, et de Jacquette Raymonde DEYHERAMENDY (Toulouse, v. 1777 – ap. 1813), mariés à Sorèze le 06 juillet 1807. Enterré au cimetière Montmartre. Débute en 1838.

« Une chute à bas bruit a été, hier, le résultat du premier début de M. Darexi, à l'Opéra. Inutilité à joindre aux nullités. » (Courrier des Théâtres, 16 août 1838)

 

DARMEL (Arthur Léon FRANÇOIS dit). — Ténor belge (La Bouverie, près de Mons, 20 mars 1879 – Maisons-Laffitte, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 12 mai 1944). Fils de François FRANÇOIS (La Bouverie, 05 janvier 1855 – ap. 1908), cultivateur, charbonnier, marchand de légumes et de Lucie Alphonsine LAMBERT (La Bouverie, 27 mars 1850 – ap. 1908), mariés à la Bouverie le 17 juillet 1878. Epouse à Maisons-Laffitte, Seine [auj. Yvelines, 03 août 1908 Hélène BARDOT, mezzo-soprano ; parents de René Jean FRANÇOIS (Maisons-Laffitte, 04 juillet 1920 Le Mesnil-le-Roi, Yvelines, 30 octobre 1985), médecin.

Débute dans PARSIFAL (Parsifal) le 29 juin 1914. La même année, chante SAMSON ET DALILA (Samson), LES HUGUENOTS (Raoul) et LOHENGRIN (Lohengrin). En 1916, est affiché dans THEODORA (Andréas) ; en 1918, AÏDA (Radamès), THAÏS (Nicias), MONNA VANNA (Prinzivalle) ; en 1919, OTHELLO (Othello), HELENE (Pâris), PATRIE ! (Kerloo) ; en 1920, PAILLASSE (Canin), SALAMMBO (Mâtho), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Auférus) ; en 1921, LA WALKYRIE (Siegmund), LA DAMNATION DE FAUST (Faust).

 

DATYS. — Débute en 1677.

 

DAUM Georges. — Basse (Choisy-le-Roi, Seine [auj. Val-de-Marne], 20 mai 1928 – Paris 14e, 09 mars 2013). Débute en 1965.

 

DAUMAS André. — (1926 –). Débute le 08 février 1960 dans LA TRAVIATA (le Vicomte) ; en 1961, chante LES TROYENS (Hélénus), RIGOLETTO (l'Officier).

 

DAUPHIN. Il a débuté en 1675. Il a chanté THESEE de Lully (Bellone).

 

DAUTREP.Débute en 1713.

 

DAVEY. — Débute le 27 octobre 1905 dans LE FREISCHÜTZ (l’Ermite) et chante, en 1908, HAMLET (le Spectre).

 

DAVID Victor Gustave. — Basse (Paris ancien 7e, 28 septembre 1847 – 26 rue d’Orsel, Paris 18e, 06 juillet 1883). Fils de Joseph Xavier DAVID (v. 1800 – Paris ancien 12e, 27 mai 1857), et de Julie Elise LAMBINET (v. 1814 – Paris 3e, 26 juillet 1871), couturière, femme de chambre, mariés à Paris le 19 septembre 1832. Epouse à Paris 9e le 07 octobre 1869 Victorine Antoinette BAUDOT (Toulouse, Haute-Garonne, 31 octobre 1850 – Paris 10e, 27 décembre 1871), artiste dramatique.

Débute le 15 juin 1864 dans ROBERT LE DIABLE (Bertram). A chanté notamment L’AFRICAINE (Don Pedro) ; DON CARLOS (le Grand Inquisiteur). Il fut ensuite bijoutier.

[débuts de M. David à l’Opéra dans Robert le Diable] "M. David peut chanter avec beaucoup de succès, des rôles comme ceux du capitaine Roland des Mousquetaires et Falstaff du Songe. Qu’il aille à l’Opéra-Comique. Il y a place pour lui ; qu’il ne s’use pas à chanter le grand répertoire. Il ne sera jamais la basse que cherche l’Opéra. Aussi, c’est bien fait : pourquoi l’Opéra s’obstine-t-il à demander à tous les échos un Bertram, alors qu’il en a un sous la main : Jean Depassio, avec sa voix large, profonde, vigoureuse, émouvante ? Vous reviendrez à Depassio, M. Perrin ; vous y reviendrez inévitablement ; mais ne vaudrait-il mieux pas y revenir tout de suite et de bonne grâce que de le faire plus tard, après avoir essayé de beaucoup d’artistes et d’avoir fourbu, en les surmenant, quelques bonnes voix qui eussent pu faire la joie des habitués d’une autre scène ?" (la Comédie, 19 juin 1864)

 

DAVID Claude.Il a débuté vers 1700. Il a chanté LE CARNAVAL de Lully ; LES SAISONS de Collasse ; HESIONE de Campra ; ROLAND de Lully ; SEMELE de La Motte.

 

DAVID Marc Auguste Joseph. — Choriste (Brest, Finistère, 06 juin 1874 – 7 rue Grégoire-de-Tours, Paris 6e, 17 octobre 1958). Fils de Charles Marie Gustave DAVID (Brest, 02 septembre 1845 – Saint-Pierre Quilbignon [auj. Brest], Finistère, 23 décembre 1908), négociant puis compositeur de musique, et de Marie LALIGNE (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 06 mai 1849 – Morlaix, Finistère, 08 septembre 1913), mariés à Brest le 30 mars 1869. Frère d’Adrien Gustave DAVID (Brest, 27 décembre 1869 – Anthony, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 28 juin 1947), éditeur de musique. Epouse 1. à Paris 16e le 15 mai 1900 (divorce le 03 novembre 1920) Charlotte GAUTIER-DELMONT (Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 29 janvier 1879 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 01 février 1970). Epouse 2. à Paris 17e, le 24 février 1923Aubertine Rose Marie Louise FLAMENT (Versailles, Seine [auj. Yvelines], 18 juillet 1893 – Morlaix, Finistère, 08 août 1986), fleuriste puis bouquiniste au Pont-Neuf.

Est affiché dans LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), THAÏS (Cénobite, 1926), PARSIFAL (Chevalier, 1928), LES HUGUENOTS (Seigneur, Moine, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

DAVIDOV Alexander (Alexandre LEVINSON dit). — Ténor russe (Kobeliaky, gouvernorat de Poltawa [auj. Ukraine], 25 mars 1872 – Moscou, 28 juin 1944). En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Chouisky) le 19 juin 1909.

 

DAVIES Rhydderch. — Avec la troupe du Covent Garden, crée PETER GRIMES (Hobson) le 11 juin 1948.

 

DAVIES Ryland. — Ténor (Cwn, Blaenau Gwent, Pays de Galles, 09 février 1943 – 05 novembre 2023). Fils de Gethin DAVIES et de Joan BAKER. Epouse (divorce en 1981) Ann HOWELLS (12 janvier 1941 – 18 mai 2022), mezzo-soprano. Débute en 1971 dans LE BARBIER DE SEVILLE (Almaviva).

 

DECARLI. — Est affiché dans LE MARCHAND DE VENISE (un Eunuque) en 1939.

 

DEGAGNE. Il débuta en 1793.

 

DEHAULT. Il débuta vers 1800.

 

DELABRANCHE Charles-Audouin (Charles AUDOUIN dit). — Ténor (Podensac, Gironde, 28 janvier 1835 – quartier Saint-Simon, Toulouse, Haute-Garonne, 04 décembre 1894). Fils d’Antoine AUDOUIN (v. 1798 – Podensac, 17 février 1882), bouvier puis magasinier, et de Jeanne AUDOUIN (v. 1796 – Podensac, 19 août 1860), mariés à Arbis, Gironde, le 26 décembre 1817. Epouse à Podensac le 31 mai 1858 Marguerite Marie Clémence VINET (Reignac, Charente, 08 mai 1833 – ap. 1894).

Débute le 03 décembre 1865 dans LE TROUVERE (Manrique).

"Un ténor, autour duquel la direction a fait du bruit. La mauvaise volonté de MM. les musiciens de l'orchestre l’avait, dit-on, empêché de débuter avec mademoiselle Bloch. Il n'en était rien ; la vérité vraie est que cet artiste n'était pas encore assez préparé. Quinze jours après le début de mademoiselle Bloch, Delabranche fit son apparition dans le Trouvère et ne le chanta pas trop mal pour un débutant. Depuis, il n'a pas reparu sur la scène de la rue Le Peletier. Qu’en a-t-on fait ? Le bruit court qu'il a été attiré au foyer des musiciens, et que ces derniers l'ont assassiné et enterré dans une contrebasse. La justice informe."

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

DELAHAYE Émile Auguste. Ténor (Bacqueville-en-Caux, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 22 octobre 1815 – 11 Grande-Place, Lille, Nord, 27 septembre 1844). Fils de Jacques Philippe Désiré DELAHAYE (Saint-Jean-du-Cardonnay, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 24 novembre 1777 – Bacqueville-en-Caux, 13 décembre 1829), instituteur, et de Marie Catherine BOURGEOIS (Quevillon, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], v. 1788 – ap. 1844), mariés à Quevillon le 01 juin 1809.

Il débuta en novembre 1841 dans ROBERT LE DIABLE. Il chanta notamment GUILLAUME TELL de Rossini.

 

DELAHAYE. — Débute en 1871.

 

DE LAN. Il a débuté en 1699.

 

DELANNE. — Crée TURANDOT (un prince de Perse) le 29 mars 1928.

 

DE LA SUZE.Basse-taille. Débute le 20 septembre 1767 dans les FRAGMENTS LYRIQUES (extraits des AMOURS DES DIEUX et des ELEMENTS). Il a créé le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (un Juge du camp).

 

DELBOS Robert Vincent-de-Paule dit Robert. — Ténor (78 rue Terre-Nègre [auj. rue Ernest-Renan], Bordeaux, section 1, Gironde, 19 juillet 1886 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 26 avril 1965). Fils de Marcel DELBOS (Meyssac [auj. Lagleygeolles], Corrèze, 24 févier 1859 – ap. 1905), employé et de Françoise ROBERT (v. 1866 –), marchande. Débute dans SAMSON ET DALILA (le Messager) le 7 novembre 1926. En 1927, chante PADMAVATI (Badal), SALOMÉ (troisième Juif), PAILLASSE (Paysan), AÏDA (Messager), THAÏS (Cénobite) ; en 1928 RIGOLETTO (Borsa), PARSIFAL (Chevalier) ; en 1929, LES TROYENS (Hélénus), MONNA VANNA (Borso), BORIS GODOUNOV (Innocent). Crée LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur), LES BURGRAVES (Gerhard), NAÏLA (Prêtre), MAROUF (Anier), LE MAS (Moissonneur). En septembre 1937, il était le secrétaire général du syndicat professionnel des artistes lyriques de Marseille et de sa région.

 

DELCLAUX Claude. — Ténor. Débute en 1964.

 

DELDI Pierre (Pierre DEDIEU dit). — Baryton (Toulouse, Haute-Garonne, 18 juillet 1897 – Toulouse, 23 octobre 1973). Fils de Sicilien Joseph Gabriel DEDIEU (Saint-Martory, Haute-Garonne, 05 mars 1865 – Toulouse, 03 octobre 1932), représentant de commerce, et de Marie Baptistine PERIES (Bordes, Hautes-Pyrénées, 12 février 1862 – Toulouse, 25 avril 1937), mariés à Toulouse le 02 octobre 1893. Débute le 27 janvier 1934 dans LA TRAVIATA (d'Orbel).

 

DELESTAN. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo chante RIGOLETTO (Céprano) en 1912.

 

DELEU ou DE LEU Julien Cornil dit Jean. — Ténor (Dunkerque, Nord, 16 septembre 1903 – Poissy, Yvelines, 24 juillet 1984). Fils de René Arthur DELEU (Leysele, Alveringem, Flandre Occidentale, Belgique, 01 janvier 1869 – ap. 1903), journalier, camionneur, et de Julie Louise DOTTEMENT (Dunkerque, 07 novembre 1866 – ap. 1941), mariés à Dunkerque le 26 août 1889. Epouse à Saint-Ouen, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 22 décembre 1932 Ivy Emina REDJEB (Manchester, Angleterre, 14 janvier 1903 – 1985).

Débute dans MAROUF (un Homme de police) le 17 août 1928. Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Marchand d'animaux, 1928 ; Intendant de Faninal, 1930 ; Aubergiste, 1941), THAÏS (Cénobite, 1928 ; Serviteur, 1930), RIGOLETTO (Borsa, 1929), LES HUGUENOTS (Cossé, 1930), SALOMÉ (deuxième Juif, 1930 ; Esclave, 1934 ; premier Juif, 1936), AÏDA (Messager, 1930), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot, 1930), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1930), MAROUF (Chef des marins, 1930 ; Marchand, 1931 ; Anier, 1934), TANNHÄUSER (Heinrich, 1930), BORIS GODOUNOV (Innocent, 1930 ; Boyard, 1944), SAMSON ET DALILA (Messager, 1930 ; Philistin, 1946), LA TRAVIATA (Domestique, 1930), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Moser, 1932 ; Vogelgesang, 1932 ; Zorn, 1933), PARSIFAL (Ecuyer, 1933), VERCINGETORIX (Tarcillos, 1933), HAMLET (Fossoyeur, 1933), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Marchand, 1934), PERKAIN (Pierre d'Assance, 1934), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan, 1935), SALADE (Cinzio, 1935), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936) ARIANE (Matelot, 1937), L'AIGLON (Pierrot, 1937), LA SAMARITAINE (le Choer, 1937), SALAMMBO (Prêtre, 1938 ; Grand Prêtre de Khammon, 1938), ORIANE (une Voix, 1939), GWENDOLINE (Saxon, 1941), PEER GYNT (vieil Homme, 1943) LE COQ D'OR (Boyard, 1947). A créé VERCINGETORIX (Soldat), PERKAIN (Officier), LA PRINCESSE LOINTAINE (François, premier Pèlerin), LE MARCHAND DE VENISE (Sandrino, Page), LA CHARTREUSE DE PARME (Serviteur), L’ENFANT ET LES SORTILEGES (Rainette), PALESTRINA (Dandini). Enterré dans le cimetière de Marly-le-Roi.

 

DELFONT José. — Débute en 1971. Chante GIANNI SCHICCHI (Guccio) ; LA FEMME SANS OMBRE (le Manchot) ; DIALOGUES DES CARMELITES (Thierry).

 

DELIT Edmond. — Ténor (Manchester, Lancashire, Royaume-Uni, v. 1855/56 – 1 rue de la Cité, Paris 4e, 21 avril 1906). Fils de Joseph Nicolas DELIT (Saint-Moritz, Suisse, 25 février 1819 – Paris 18e, 02 mars 1874), médecin, et de Marie Marguerite VOUILLOUX (Saint-Moritz, v. 1820 – Paris 20e, 02 mai 1897), mariés à Paris ancien 11e le 16 août 1851. En 1899 est affiché dans GUILLAUME TELL (Pasteur), SALAMMBO (Grand Prêtre d'Eschoum), SAMSON ET DALILA (Philistin), JOSEPH (Zabulon) ; en 1900 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris), LES HUGUENOTS (Moine, puis Boisrosé). A créé LANCELOT (un Chevalier) le 07 février 1900. Lors de son décès, il habitait 110 rue de Caulaincourt à Paris 18e. Enterré dans le cimetière de Pantin.

 

DELLA PERGOLA Luciano. — Ténor italien naturalisé canadien (Bucarest, Roumanie, 23 juin 1910 – Montréal, Canada, 13 mai 1991). Avec la troupe du théâtre San Carlo de Naples, en 1951, chante JEANNE D'ARC (Delil) et UN BAL MASQUÉ (un Juge).

 

DELMAS Pierre Charles dit Charles. — Ténor (18 rue Turenne, Bordeaux section 1, Gironde, 19 janvier 1859 – 83 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e, 13 décembre 1933). Fils de Louis Théodore DELMAS (Bordeaux, 21 septembre 1814 – Bordeaux, section 2, 17 décembre 1889), peintre, et de Marie SÉRÉ (Sainte-Suzanne, Ariège, 22 janvier 1829 – Bordeaux section 1, 30 juin 1868), mariés à Bordeaux le 07 décembre 1850. Epouse à Bordeaux le 25 juin 1881 Elisabeth Clémentine MARQUIZEAU (Pons, Charente-Maritime, 05 décembre 1855 – Paris 14e, 05 avril 1931). Frère de Marguerite Clara DELMAS (Bordeaux, section 1, 17 mars 1851 – ap. 1896), artiste dramatique. Grand-père de Jacques CHABAN-DELMAS, homme politique.

En 1912, avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, chante MEFISTOFELE (Wagner), LA FILLE DU FAR-WEST (Nick), RIGOLETTO (Borsa), LE BARBIER DE SÉVILLE (Pédrille).

 

DELMAS Jean-François dit Francisque. — Basse (rue de Tourville, Lyon 3e, Rhône, 14 avril 1861 – Saint-Alban-de-Monthel, Savoie, 29 septembre 1933). Fils d’Alexandre Louis DELMAS (La Ferté-Gaucher, Seine-et-Marne, 16 février 1825 – 1873/1881), négociant, et de Pauline LATROYE (Gurges, Yonne, 24 mars 1827 – Lyon 3e, 05 février 1870). Epouse à Paris 9e le 04 février 1892 Blanche d'ERVILLY, soprano. Débute le 22 septembre 1886 dans LES HUGUENOTS (Saint-Bris). Chante LE FREISCHÜTZ (Gaspard, 1886), AÏDA (le Roi), FAUST (Méphistophélès) en 1887 ; DON JUAN (Léporello, 1887 ; don Juan, 1902), SIGURD (Hagen, 1891), GUILLAUME TELL (Gessler), LE SICILIEN (Philène) en 1892 ; OTHELLO (Iago, 1894), TANNHÄUSER (Landgrave, 1895) ; ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), PATRIE ! (de Rysoor), LE CID (don Diègue), ALCESTE (Grand Prêtre) en 1900 ; HENRY VIII (Henry VIII, 1903), ARMIDE (Hidraot, 1905), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès, 29 avril 1906), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), HIPPOLYTE ET ARICIE (Thésée) en 1908 ; ŒDIPE A COLONNE (Oedipe), BRISEIS (Strakoklès) en 1916. Est le créateur de LA DAME DE MONSOREAU (Monsoreau), ZAÏRE (Orosmane) ; le 16 mars 1891 LE MAGE (Amrou) de Jules Massenet ; LOHENGRIN (le Roi), SALAMMBO (Nar-Havas), LA WALKYRIE (Wotan) ; le 16 mars 1894 THAÏS (Athanaël) de Jules Massenet ; HELLE (Gautier), MESSIDOR (Mathias), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Hans Sachs), BURGONDE (Attila), JOSEPH (Jacob), ASTARTE (Phur) ; le 26 avril 1901 LE ROI DE PARIS (Henri, duc de Guise) de Georges Hüe ; LES BARBARES (Scaurus), SIEGFRIED (Wotan), ORSOLA (l'Evêque), PAILLASSE (Tonio), LA STATUE (Arnigiad), L’ETRANGER (l'Etranger), LE FILS DE L'ETOILE (Akiba), TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), DARIA (Yvan), LA GLOIRE DE CORNEILLE (Auguste) ; le 31 octobre 1906 ARIANE (Pirithoüs) de Jules Massenet ; LA CATALANE (Miguel), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen), MONNA VANNA (Marco), L’OR DU RHIN (Wotan), LA FORET (Pierre), ICARE (Dédale), ROMA (Fabius), FERVAAL (Arfagard), PARSIFAL (Gurnemanz), L'OURAGAN (Gervais), LE ROMAN D'ESTELLE (Rubini), LES GIRONDINS (Fonfrède), JEANNE D'ARC (Jacques d'Arc), INTERMEDE (Pierre Dupont), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (l'Ermite), ANTAR (Malek), LA FILLE DE ROLAND (Charlemagne), LES BURGRAVES (le Mendiant). Participe aux premières : le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Capulet) de Charles Gounod ; le 24 avril 1912 de ROMA (Fabius Maximus) de Jules Massenet, qu'il a créé à Monte-Carlo ; le 24 décembre 1923 d'ESCLARMONDE (l'Empereur Phorcas) de Massenet. Par ailleurs, il a créé au Nouveau-Théâtre le 26 avril 1906 le Clown (Barbazan) d'Isaac de Camondo.

"Basse chantante : belle voix, beau cavalier, chanteur de talent et plus comédien que ne le sont généralement les chanteurs. C'est un des meilleurs premiers prix des concours du Conservatoire (1886). Il débuta dans le rôle de Saint-Bris, des Huguenots, où il eut l'honneur d'être comparé à Gailhard, aujourd'hui directeur de l'Opéra, et auquel il succéda dans Leporello, de Don Juan. Une création dans la Dame de Monsoreau lui a permis de s'affirmer. Depuis, celle d'Orosmane, de Zaïre, lui a été plus favorable encore, ainsi que Capulet, de Roméo et Juliette ; Amrou, du Mage ; c'est également un excellent Méphistophélès et sa création de Wotan, de la Walkyrie lui a fourni l'occasion d'un beau succès, et il a créé Gautier de Brienne, dans Hellé.

Il a repris le rôle du Landgrave, de Tannhäuser, dont il a fait une véritable création ; ce qui prouve une fois de plus qu'il n'y a pas de rôle secondaire pour un véritable artiste, et il a créé Mathias, dans Messidor.

Delmas a commencé à apprendre la musique aux cours du soir du Conservatoire, sous la direction de M. Mangin, actuellement chef d'orchestre à l'Opéra." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

(Un des rares chanteurs français qui ne quitta jamais le théâtre de ses débuts. Et s'il chanta à Saint-Pétersbourg, Bruxelles, Lisbonne et Monte-Carlo, c'est qu'il y était envoyé officiellement pour représenter l'Académie de musique. Il fit ses études de solfège à Lyon, mais, pour gagner sa vie, joua la comédie et le mélodrame dans les petits théâtres de la périphérie parisienne. Après son service militaire il entra au Conservatoire, débuta le 28 septembre 1886 au palais Garnier et resta 42 ans pensionnaire de l'Opéra. Il devait y interpréter 66 rôles, en créer 45. C'était un très bel artiste, à la voix large et noble, au jeu intelligent, à l'extraordinaire présence scénique.)

 

DEL MONACO Mario. — Ténor italien (Florence, 27 mai 1915 – Mestre, près de Venise, 16 octobre 1982). Epouse Fedora Rina FILIPINI (Gênes, Italie, 09 septembre 1917 – Pesaro, Italie, 12 juillet 1991), soprano. En représentation, débute dans OTHELLO (Othello) le 20 février 1954. Chante ensuite, en 1960, SAMSON ET DALILA (Samson) et CARMEN (don José).

 

DELMONT Jean (Jean Casimir DÔ dit). — Basse (rue Sainte-Eugénie, Béziers, Hérault, 21 juillet 1873 – 6 rue Piccini, Paris 16e, 05 novembre 1942). Fils de Claie (Béziers, 29 mars 1945 – Paris 14e, 01 janvier 1931). Epouse à Paris 16e le 01 octobre 1921 Charlotte GAUTIER-DELMONT (Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 29 janvier 1879 – Boulogne-Billancourt, 01 février 1970). Débute le 02 mai 1909 en créant BACCHUS (un Moine) de Jules Massenet. Crée également FERVAAL (Berdret), L'ARLEQUIN (le Médecin), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau), LE COQ D'OR (Boyard), SIBERIA (Forçat). Est en outre affiché dans THAÏS (Cénobite, 1911), HENRY VIII (Seigneur, 1917 ; Grammer, puis Huissier, 1919), RIGOLETTO (Officier, 1917), HAMLET (Polonius), FAUST (Wagner), GUILLAUME TELL (Leuthold), SAMSON ET DALILA (Philistin) en 1918 ; PARSIFAL (Chevalier), BORIS GODOUNOV (Lovitsky) en 1924 ; LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Seigneur, 1936), LE BARBIER DE SÉVILLE (Notaire, 1930), LE CHEVALIER A LA ROSE (Chasseur, 1932), GWENDOLINE (Saxon, 1942). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 23 juin 1908). Enterré au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine).

 

DEL MONTE Carlo (Helenio BARJAU I VALLMITJANA dit). — Ténor espagnol (Barcelone, 07 janvier 1923 – Mexico, 15 septembre 2000). Débute le 07 mars 1959 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Chanteur).

 

DELORME André (André GOARIN dit). — Ténor (60 rue Notre-Dame-de-Lorette, Paris 9e, 27 janvier 1904 – Nanterre, Hauts-de-Seine, 24 novembre 1987). Fils de Guillaume Marie GORIN (Plouguiel, Côtes-d’Armor, 09 mars 1875 – ap. 1917), garçon d’hôtel, et de Catherine LE KERNEREZ (Brélidy, Côtes-d’Armor, 01 juin 1872 – Pabu, Côtes-d’Armor, 04 décembre 1916), cuisinière. Epouse à Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 10 juin 1943 (divorce le 04 novembre 1981) Huguette BOUDRIE (Paris 18e, 04 juillet 1919 – La Garenne-Colombes, Hauts-de-Seine, 04 octobre 2017).

Débute le 12 août 1939 dans SAMSON ET DALILA (le Messager). En 1939, chante LE VAISSEAU FANTOME (Timonier), MAROUF (Marchand, puis Homme de police et Muezzin), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris), ALCESTE (Choryphée), AÏDA (Messager) ; en 1940, LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan) ; en 1941, THAÏS (Cénobite), GWENDOLINE (Saxon, puis Erick), LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de la Maréchale) ; en 1942, LA TRAVIATA (Domestique), FIDELIO (Prisonnier), SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth), RIGOLETTO (Borsa) ; PÉNÉLOPE (Pâtre, 1943), L'ETRANGER (jeune homme, 1944), HERODIADE (une Voix, 1945), BORIS GODOUNOV (Innocent, 1946 ; Boyard et Kroutchov, 1947), PADMAVATI (Marchand, 1947) ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Gilbert), TRISTAN ET ISOLDE (Berger), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn), MONNA VANNA (Borso) en 1948 ; LE MARCHAND DE VENISE (un Juif) en 1949. A créé PALESTRINA (Evêque de Frésole), PEER GYNT (Vieil Homme, Garçon).

 

DELORT Émilien. — Baryton. Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1927), PARSIFAL (Chevalier, 1928), LA JUIVE (Homme du peuple, 1933), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), PALESTRINA (Evêque, 1932), GWENDOLINE (Saxon, 1932), LE DRAC (Pêcheur, 1942), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1942).

 

DELPOUGET Frédéric François dit Frédéric. — Basse (Avensan, Gironde, 10 septembre 1868 Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 03 novembre 1955). Fils de Guillaume dit Adrien DELPOUGET (Avensan, 03 janvier 1838 – Paris 9e, 20 juillet 1912), maître charpentier, et de Jeanne JOYEUX (Avensan, 16 août 1841 – Avensan, 08 février 1904), couturière, mariés à Avensan le 09 mai 1880. Epouse à Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 08 août 1893 Marie Louise LEVY (Versailles, Seine [auj. Yvelines], 30 août 1874 – Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 24 novembre 1953).

Débute le 06 janvier 1894 dans LES HUGUENOTS (Saint-Bris). Est affiché dans LOHENGRIN (le Roi, 1894), OTHELLO (Ludovic, 1895), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1895 ; le Duc de Vérone, 1897), RIGOLETTO (Sparafucile, 1896 ; Céprano, 1908), TANNHÄUSER (Bitterof, 1896 ; Reinmar, 1908), AÏDA (le Roi, 1896), HELLE (Roger, 1896), SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1896 ; Vieillard hébreu, 1905), GUILLAUME TELL (Melchtal, 1899 ; Gessler, 1907), LE BOURGEOIS GENTILHOMME (Divertissement, 1899), LE PROPHÈTE (Oberthal, 1899 ; Bourgeois, 1912), SALAMMBO (Giscon, 1899), HAMLET (Spectre, 1900 ; Polonius, 1908), LE CID (Envoyé Maure, Ombre de Saint Jacques, 1900), L’AFRICAINE (Grand Inquisiteur, 1902), LE FREISCHÜTZ (Kouno, 1905), PATRIE ! (Noircarmes, 1907), LES HUGUENOTS (Moine, 1908 ; de Retz, 1909), MONNA VANNA (Trivulzio, 1909), SIBERIA (Capitaine, 1912). A créé le 16 mars 1894 THAÏS (Palémon) de Jules Massenet ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel), JOSEPH (Ruben), LA PRISE DE TROIE (Priam), LA CATALANE (Mathéo), SALOMÉ (cinquième Juif), LES JOYAUX DE LA MADONE (Camorriste), PARSIFAL (Chevalier).

"Premier prix de 1893, élève d'Edmond Duvernoy, débuta dans Saint-Bris, des Huguenots ; chanta depuis le roi, dans Lohengrin et créa Palémon, dans Thaïs. Belle voix. Artiste d'avenir." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

DELRAT Michel. — Baryton (rue Porte de Rieux, Montesquieu-Volvestre, Haute-Garonne, 24 avril 1843 – hôpital civil, Toulon, Var, 07 novembre 1911). Fils de Pierre DELRAT (Montesquieu-Volvestre, 20 octobre 1816 – Montesquieu-Volvestre, 28 décembre 1892), pâtissier, et de Marie DARROU (Montesquieu-Volvestre, 01 juillet 1819 – Montesquieu-Volvestre, 18 février 1863), mariés à Montesquieu-Volvestre le 27 janvier 1839. Epouse à Paris 3e le 19 juin 1869 Marguerite DARROU (Montesquieu-Volvestre, 05 mars 1839 – ap. 1895).

Débute salle Le Peletier le 22 juillet 1871 dans LES HUGUENOTS (Maurevert). Au Palais Garnier, en 1875-76, est affiché dans ce rôle et également dans GUILLAUME TELL (Melchtal), LA JUIVE (Albert), LE PROPHÈTE (Seigneur).

"Un chanteur qui appartint quelque temps à l'Opéra, le baryton Delrat, qui se fit remarquer notamment dans Guillaume Tell, est mort cette semaine à Toulon, où il s'était retiré. Après avoir parcouru la province avec succès, il était allé en Amérique, de retour en Europe avait pris la direction du Théâtre du Capitole de Toulouse, où il avait vu disparaître le fruit de ses économies, et enfin s'était fixé à Toulon, où il était devenu professeur de chant aux écoles municipales. Il est mort, dit-on, à l'hôpital. Pauvre artiste !..." (le Ménestrel, 11 novembre 1911)

 

DELRIEU Gédéon Philippe dit Gédéon [Delrieux]. — Coryphée (Norrent-Fontes, Pas-de-Calais, 18 mars 1863 – hôpital Lariboisière, Paris 10e, 22 juin 1953). Fils de Jean DELRIEU (Saint-Martin-de-Caralp, Ariège, 13 janvier 1832 – Ronchin, Nord, 17 mars 1908), et de Zélie Philomène DÉCOBERT (Norrent-Fontes, 07 octobre 1837 – Nieppe, Nord, 09 mars 1913), buralistes, mariés à Norrent-Fontes le 31 mai 1859. Epouse à Paris 19e le 27 mars 1900* Adèle Marie Eugénie HENNEQUIN (Paris 18e, 27 novembre 1873 – Montrouge, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 06 juin 1962), artiste lyrique.

Débute en créant SALOMÉ (un Nazaréen). Crée également FERVAAL (Ferkenmat) PARSIFAL (Chevalier), LE COQ D'OR (Boyard) ; le 31 octobre 1906 ARIANE (un Matelot) de Jules Massenet. Est en outre affiché dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Vogelgesang, 1911), THAÏS (Cénobite, 1911), LES JOYAUX DE LA MADONE (Camorriste, 1913), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1918), SALOMÉ (Esclave, 1926), LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Bois-rosé, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

DELSART Paul Auguste. — (101bis rue Saint-Thomas, Saint-Quentin, Aisne, 31 octobre 1850 – 16 rue de Courbevoie, Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 27 mars 1893). Fils de Paul Christophe DELSART (Anvers, Belgique, v. 1805 – Paris 15e, 24 novembre 1899), fondeur en métaux, et de Marie Pierrette BÉRANGER (– av. 1899). Epouse à Paris 10e le 29 avril 1885 Marguerite Joséphine Mathilde GEOFFROY (Saint-Menge, Vosges, 10 avril 1846 – ap. 1885). Est affiché dans L'AFRICAINE (Evêque, 1885), LA JUIVE (Homme du peuple, 1888). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 17 novembre 1885).

 

DE LUCA Libero. — Ténor suisse (Kreuzlingen, Suisse, 13 mars 1913 – Horn, Suisse, 04 août 1997). Débute le 16 avril 1948 dans RIGOLETTO (le Duc). Chante LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgard, 1948), FAUST (Faust, 1949), LA TRAVIATA (Rodolphe, 1951), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Helmont, 1951), LES INDES GALANTES (Valère, 1952). Il chanta également à l’Opéra-Comique.

 

DE LUCIA Fernando. — Ténor italien (Naples, 11 octobre 1860 – Naples, 21 février 1925). En représentation, crée FEDORA (Comte Loris Ipanov) le 20 octobre 1910.

 

DEL VAL. — Basse. Débute le 07 décembre 1916 dans PATRIE ! (Galéna). Est affiché dans SAMSON ET DALILA (Philistin, 1916 ; Abimélech, 1917), FAUST (Wagner), HENRY VIII (Grammer), RIGOLETTO (Monterone) en 1917 ; GUILLAUME TELL (Leuthold) en 1918. A créé JEANNE D'ARC (un Soldat anglais).

 

DEMAGNY Jean. — Baryton. Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Chef de cuisine, 1932 ; Laquais de Lercheneau, 1949), THAÏS (Cénobite, 1935), PARSIFAL (Chevalier, 1935), HUGUENOTS (Soldat, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942), AIGLON (Prélat, 1952). A créé LE MARCHAND DE VENISE (un Masque), L'AIGLON (un Matassin), LE DRAC (un Pêcheur).

 

DE MARCHI Emilio. — Ténor italien (Voghera, 06 janvier 1861 – Milan, 20 mars 1917). Avec la troupe de la Scala de Milan, chante LA VESTALE (Licinius) le 24 janvier 1909.

 

DEMAUROY (Charles Albert Raphaël GOUJON dit). — Ténor (1 place de la République, Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 25 décembre 1870 – 79 rue Lamarck, Paris 18e, 16 octobre 1926). Fils de Florentin Armand GOUJON (Elbeuf, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 23 novembre 1839 – v. 1883), filateur, limonadier, et de Maria Joséphine DANTAN (Oissel, 14 octobre 1839 – Versailles, Seine [auj. Yvelines], 22 janvier 1931), auteur et compositeur de musique, mariés à Oissel le 22 avril 1867. Epouse à Paris 17e le 17 février 1900 Warinka Alexandrowna DE FLINIÈRES (Oissel, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 24 juin 1875 – ap. 1926).

Débute dans LA WALKYRIE (Siegmund) le 01 février 1899.

"Un autre lauréat du Conservatoire, M. Demauroy, débutait aussi dans la Walkyrie. Succès réel, sans trop d'éclat." (Louis-Barthélemy Gheusi, la Nouvelle Revue, 15 février 1899)

 

DE MURO-LOMANTO Enzo. — Ténor italien (Canosa di Puglia, Italie, 11 avril 1902 – Naples, 15 février 1952). En représentation, débute dans RIGOLETTO (le Duc) le 25 février 1936.

 

DENANTES Auguste. — Est affiché dans LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), THAÏS (Cénobite, 1930), PARSIFAL (Chevalier, 1935), LES HUGUENOTS (Soldat, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

DENIS. Débute vers 1843.

 

DENOYÉ Jean Fernand. — Basse (Bordeaux, Gironde, 11 avril 1853* – ap. 1905). Fils de Guillaume DENOYÉ (Bordeaux, section 1, 11 mars 1823 – Bordeaux, section 1, 08 mars 1856), bouvier, et de Françoise Mélanie LEGLEU (Bordeaux, section 1, 11 février 1833 – ap. 1899), mariés à Bordeaux, section 1, le 15 juillet 1852. Epouse à Paris 17e le 07 novembre 1899 Jeanne Marie MASSIN (Bordeaux, section 1, 27 juin 1862 – Bordeaux, 05 janvier 1953).

Débute le 04 avril 1879 dans L'AFRICAINE (l'Inquisiteur). En 1892, est affiché dans ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean), LA JUIVE (Homme du peuple), HENRY VIII (le Légat), HAMLET (Polonius), RIGOLETTO (Céprano), LES HUGUENOTS (Méru, un Moine en 1904), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, Ermite en 1893), LE PROPHÈTE (Paysan, Officier en 1903) ; SIGURD (Ramunc, 1893), GUILLAUME TELL (Tyrolien, 1899 ; Pasteur, 1905), JOSEPH (Dan, 1899) ; en 1900, PATRIE ! (Delrio), LE CID (Don Alonzo) ; en 1901, LOHENGRIN (Vassal), LES BARBARES (Hildibrath) ; en 1902 L’AFRICAINE (Officier), SALAMMBO (Pontife) ; en 1905 LE FREISCHÜTZ (Samiel). A créé SALAMMBO (Grand Prêtre de Moloch) ; le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet ; LA MONTAGNE-NOIRE (Chef Monténégrin) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Seigneur Goth) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Schwarz), LANCELOT (Chevalier), ORSOLA (Soldat).

 

DENS Michel Maurice dit Michel. — Baryton (rue Decrême, Roubaix, Nord, 22 juin 1911 – Paris 18e, 19 décembre 2000). Fils de Firmin Joseph DENS (Templeuve, Hainaut, Belgique, 29 janvier 1864 – Roubaix, 17 mars 1938), employé de commerce, journaliste, critique musical, et de Clara CRÉPIN (Roubaix, 22 avril 1871 – Roubaix, 24 octobre 1962), modiste, mariés à Roubaix le 06 avril 1893. Epouse à Croix, Nord, le 22 septembre 1934 Aline Claire BORGET (Tourcoing, Nord, 14 avril 1911 – Paris 18e, 23 février 1994).

Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 01 août 1947. Chante OTHELLO (Iago), HERODIADE (Hérode), FAUST (Valentin), THAÏS (Athanaël) en 1947 ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Asthon) en 1948.

=> Hommage à Mado Robin, avec Michel Dens, émission de télévision du 26 février 1990

 

DEPASSIO Jean. — Basse. Débute le 10 septembre 1851. => biographie

 

DEPIENNE Gustave. — (Au Riez, Louvil, Nord, 04 juillet 1887 – Auchel, Pas-de-Calais, 02 juin 1969). Fils d’Omer Joseph DEPIENNE (Louvil, 24 juin 1854 – ap. 1900), couvreur, et de Cécile COSTIAUX (Cysoing, Nord, 24 janvier 1853 – Louvil, 03 octobre 1925), tisseuse, mariés à Cysoing le 10 octobre 1877. Epouse 1. à Tourcoing, Nord, le 06 mai 1911 Marie Reine Adèle Ernestine DESMETTRE (Tourcoing, 10 avril 1884 – Paris 15e, 08 mars 1937) couturière. Epouse 2. à Paris 15e le 30 juin 1938 Germaine LAPIERRE, artiste lyrique de l'Opéra.

Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), LE COQ D'OR (Boyard, 1928), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale, 1928), LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Soldat, 1988).

 

DEPRAZ Xavier. — Basse. Débute le 03 février 1952. => biographie

 

DEREIMS Étienne. — Ténor (maison Commeyras, rue du Faubourg-Boutonnet, Montpellier, Hérault, 26 avril 1845 – 17 rue de Châteaudun, Paris 9e, 26 mars 1904). Fils de Jean François DEREIMS (Montpellier, 22 mars 1811 – Montpellier, 01 novembre 1882), tanneur, et de Marguerite RAZIGADE (Montpellier, 05 janvier 1810 – ap. 1875), facturière puis tisserande, mariés le 11 avril 1833 à Montpellier. Epouse à Paris 9e le 08 juin 1875 Jeannette DE VRIÈS dite Jeanne DEVRIÈS (Paris ancien 3e, 06 mars 1845 – Paris 16e, 08 juillet 1924), soprano ; parents d’Andréa DEREIMS, soprano.

Débute dans FAUST (Faust) le 05 décembre 1879, et chante successivement LA FAVORITE (Fernand, 24 décembre 1879), LE COMTE ORY (Comte Ory, 1880), ROBERT LE DIABLE (Raimbaut, 1881), DON JUAN (Ottavio, 1881), AÏDA (Radamès, 14 août 1882), LE TRIBUT DE ZAMORA (Manoël Diaz, 07 octobre 1882), MEFISTOFELE (Faust, 1883), L'AFRICAINE (Vasco, 1883) et SAPHO (Phaon, 1884). A créé HENRY VIII (don Gomes), TABARIN (Gauthier) et RIGOLETTO (le Duc).

 

DERENNE Paul (René Maurice Paul BOUVIER dit). — Ténor (17 rue de la Palestine, Rennes, Ille-et-Vilaine, 27 août 1907 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 18 avril 1982). Fils de Paul Eugène Henri BOUVIER (Versailles, Seine [auj. Yvelines], 30 août 1868 – Paris 7e, 07 octobre 1922), militaire, et de Thérèse Eulalie Emma DUPLAY (Frévent, Pas-de-Calais, 11 février 1872 – Paris 16e, 21 novembre 1931), mariés à Lille, Nord, le 18 février 1895. Epouse à Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine] Jacqueline Marie Paule Andrée GARNIER (Paris 16e, 18 juin 1911 – Saint-Sébastien-de-Morsent, Eure, 23 juillet 1999).

Débute le 05 août 1947 dans FIDELIO (Jacquinot).

 

DÉRIVIS Louis-Étienne dit Henri-Étienne. Basse (Albi, Tarn, 02 août 1780 – Livry-en-Aulnoye [auj. Livry-Gargan], Seine-et-Oise [auj. Seine-Saint-Denis], 01 février 1856). Epouse 1. à Paris le 04 septembre 1804 [17 fructidor an XII] Marie Pierrette Brigitte NAUDET (v. 1784 – Paris ancien 2e, 28 avril 1818), soprano ; parents de Prosper DÉRIVIS, basse. Epouse 2. Marie LESPINASSE (Brest, Finistère, v. 1784 – Livry-en-Aulnoye [auj. Livry-Gargan], Seine-et-Oise [auj. Seine-Saint-Denis], 11 mai 1845) [soeur de Marie Thérèse LESPINASSE dite PAULIN, cantatrice de l'Opéra].

Il débuta le 11 février 1803 dans LES MYSTERES D'ISIS (Zarastro), arrangement de Lachnith de LA FLUTE ENCHANTEE de Mozart. Il créa notamment : le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Jupiter) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer ; le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (Zibar) d'Henri Montan Berton ; DON JUAN de Mozart [arrangement de Kalkbrenner] (Mazetto) ; NEPHTALI OU LES AMMONITES de Blangini (Hareb) ; LE TRIOMPHE DE TRAJAN de Persuis (Sigismar) ; LA VESTALE de Spontini (Le Grand Prêtre) ; ARISTIPPE de Kreutzer (Polyxène) ; FERNAND CORTEZ de Spontini (Le Grand Prêtre) ; ABEL de Kreutzer (Adam) ; LES BAYADERES de Catel (Olkar) ; LE TRIOMPHE DU MOIS DE MARS de Kreutzer ; LES ABENCERAGES de Chérubini (Alemar) ; LE ROSSIGNOL de Le Brun ; NATHALIE OU LA FAMILLE RUSSE de Reicha ; OLYMPIE de Spontini (Antigone) ; ALADIN OU LA LAMPE MERVEILLEUSE d’Isouard dit Niccolo (Timorkan) ; VIRGINIE de Berton (Appius) ; VENDOME EN ESPAGNE d’Auber et Hérold (Vendôme) ; LA BELLE AU BOIS DORMANT de Carafa (Altamor) ; MACBETH de Chelard ; LE SIEGE DE CORINTHE de Rossini (Mahomet, rôle que Rossini avait arrangé spécialement pour lui).

(Il chantait pour son plaisir, en amateur. Des amis le poussèrent à se présenter à l'Opéra. Il fut engagé aussitôt et débuta le 11 février 1803. Pendant 25 ans il sera pensionnaire de l'Académie où son zèle infatigable et la flexibilité de son talent lui assurèrent le droit à la reconnaissance du public.)

 

DÉRIVIS Nicolas Prosper dit Prosper. Basse (63 rue Helvétius, Paris ancien 2e, 28 octobre 1808 – 142 rue de la Tour, Paris 16e, 11 février 1880). Fils d'Henri-Étienne DÉRIVIS, basse. Epouse à Voorburg, Pays-Bas, le 09 novembre 1844 Constance Philippine Françoise Henriette JANSSENS (Bruxelles, Belgique, 05 février 1816 – ap. 1890), professeur de chant ; parents de Constance DÉRIVIS, soprano de l'Opéra. Débute le 21 septembre 1831 dans MOÏSE (Moïse) de Rossini. Il créa LE SERMENT d’Auber (Maître Audiol) ; DON JUAN de Mozart [traduction de Castil-Blaze] (le Commandeur) ; LES HUGUENOTS de Meyerbeer (le Comte de Nevers) ; STRADELLA de Niedermeyer ; GUIDO ET GINEVRA d’Halévy ; LA XACARILLA de Marliani (Cojuelo) ; LES MARTYRS de Donizetti (Félix). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 25 janvier 1833 au 28 avril 1857). En 1855, il habitait 23 rue Lepelletier à Paris.

(Il fera ses études au Conservatoire, débutera à l'Opéra-Comique en 1831 dans Sander de Zémire et Azor, puis le 21 septembre de la même année à l'Opéra. Il devait s'y révéler digne successeur de son père. En 1842, il part pour la Scala de Milan où il créera Nabucco (Zaccaria) et les Lombards (Pagano). En 1845, il revient à Paris, mais au Théâtre-Italien, où il crée Gemma di Vergy (Guido) et Ernani (don Ruy Gomez). Il ne réintégrera l'Opéra qu'en 1851 pour y créer encore la Rose de Florence (Bustamente) et le Trouvère (Fernand). Professeur au Conservatoire, il prit sa retraite en 1865.)

 

DERMOTA Anton. — Ténor (Kropa, Yougoslavie, 04 juin 1910 Vienne, 22 juin 1989). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA FLUTE ENCHANTÉE (Tamino) en 1953.

 

DERROYER. Haute-contre. Il a débuté vers 1751.

 

DESBELLES (ou LE ROY DES BELLES). Basse-taille. Il a débuté en 1750.

 

DESCILLENE. — Est affiché dans LE PROPHÈTE (Seigneur, 1882), L'AFRICAINE (Evêque, 1883).

 

DESENTIS Philippe-Thomas. Basse-taille (vers 1733 ). Il débuta le 13 avril 1758 dans LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville.

 

DESHAYES René Georges Marie dit René. — Ténor (Guerlédan, Côtes-du-Nord [auj. Côtes-d’Armor], 06 janvier 1911 – 65 avenue Félix-Faure, Paris 15e, 10 décembre 1979). Fils de Georges Félix DESHAYES (Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 25 janvier 1871 – ap. 1912), docteur en médecine, et de Louise Charlotte Jeanne VOLET (Beaupréau-en-Mauges, Maine-et-Loire, 04 janvier 1882 – Mûr-de-Bretagne [auj. Guerlédan], 09 juillet 1954), mariés à Blois, Loir-et-Cher, le 01 février 1904. Epouse Magdeleine Marcelle GRAND-JANY (Berck-sur-Mer, Pas-de-Calais, 29 juin 1920 – Paris 15e, 26 janvier 2009).

Débute le 09 janvier 1939 dans AÏDA (le Messager). En 1939, chante LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), LES TROYENS (Jopas), L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (le Conscrit), MONNA VANNA (Védio) ; en 1942, LE ROI D'YS (Jahel), SALAMMBO (Grand Prêtre de Khammon), THAÏS (un Cénobite ; Nicias en 1945), MAROUF (Anier, Chef des marins), LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de la Maréchale, Aubergiste en 1943) ; en 1943, PENELOPE (Léodès), SAMSON ET DALILA (Messager, Philistin en 1945), PEER GYNT (Chef Troll) ; en 1944, LE VAISSEAU FANTOME (Pilote), ALCESTE (Choryphée), L’ETRANGER (André), ANTIGONE (Choryphée), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, Tybalt en 1945) ; en 1946, OTHELLO (Cassio), ANTAR (Berger), JOSEPH (Ruben), RIGOLETTO (Officier), BORIS GODOUNOV (Lovitzky, Boyard en 1953), PADMAVATI (Badal); en 1948, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Moser), TRISTAN ET ISOLDE (Matelot) ; en 1949, LE MARCHAND DE VENISE (Vénitien) ; en 1951, SALADE (Coviello), LA TRAVIATA (Domestique, de Létorière en 1954), LE CHEVALIER ERRANT (une Voix), SALOMÉ (troisième Juif) ; en 1952, L'AIGLON (un Matassin). A créé LA CHARTREUSE DE PARME (Invite), PALESTRINA (Evêque d'Imola, un Chanteur), PENELOPE (Pisandre), PEER GYNT (Marchand), BOLIVAR (Soldat), JEANNE AU BUCHER (une Voix), OBERON (Janissaire).

 

DÉSIRÉ. — Au cours d'un Gala, le 28 avril 1912, joue LA FILLE DE MADAME ANGOT (Trénitz).

 

DESLAURIERS Alexandre. — Basse (Paris ancien 10e, 30 décembre 1858 – ap. 1908). Fils d’Eugène Henry DESLAURIERS (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 23 mars 1817 – Paris, 03 février 1899), peintre en bâtiments, et d’Anne Adélaïde LAVIDIÈRE-LAVILLIER (Pleurs, Marne, 03 avril 1821 – Paris 7e, 05 février 1894), mariés à Paris le 19 février 1844. Epouse 1. à Paris 7e le 30 mars 1882 Célina LUCQUET (Bois-Guillaume, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 16 mars 1864 – Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 16 mai 1889) Epouse 2. à Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 05 septembre 1889 Emelie URBAN (Marseille, Bouches-du-Rhône, 21 mars 1852 – ap. 1889).

Choriste. Crée DEIDAMIE (un Chef grec) le 15 septembre 1893. Il toucha sa retraite de l'Opéra en 1908, domicilié à Bois-Colombes.

 

DESMET Émile Jules. — Basse (Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 23 juin 1862 ap. 1905). Fils de Victor Félix DESMET (Menin, Flandre occidentale, Belgique, 07 décembre 1806 Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 06 juillet 1887), imprimeur sur étoffe, et de Marie Charlotte LOERCH (Paris ancien 3e, 22 mars 1826 – Saint-Denis, 31 juillet 1873), blanchisseuse, mariés à Saint-Denis le 11 août 1855. Epouse à Paris 17e le 14 juin 1894 Lucrèce BERNARD (Toulon, Var, 06 février 1840 – ap 1894).

Débute le 19 septembre 1884 dans HAMLET (le Spectre). Chante, la même année, L'AFRICAINE (l'Inquisiteur, 08 novembre 1884), FRANÇOISE DE RIMINI (Dante, 12 novembre 1884), et crée RIGOLETTO (le Comte Céprano).

 

DESNOYERS. — Débute en janvier 1767 dans SYLVIE.

 

DESPÉRAMONS François Noël. Baryton (Lugan, Tarn, 25 décembre 1783 – 4 avenue Lafayette, Toulouse, Haute-Garonne, 08 mars 1848). Fils de Jean DESPÉRAMONS (Montech, mars 1743 – Lugan, Aveyron, 19 mai 1824), négociant, et de Jeanne Anne Christine TAPPIER (Toulouse, v. 1749 – Lugan, 20 septembre 1831). Il débuta le 17 février 1805 dans PANURGE DANS L'ÎLE DES LANTERNES (Panurge). Il débuta à l'Opéra-Comique en 1811.

 

DES SAULES. Basse-taille. Débute le 28 novembre 1786 dans ROLAND.

 

DESTERBECQ Alphonse Joseph. Baryton (1819 – ap. 1849). Epoux de Léonie Françoise THIERY, parents de Léontine DESTERBECQ (Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 03 septembre 1839* – naufrage de l'Evening Star, au large des côtes de la Géorgie, Etats-Unis, 03 octobre 1866), qui obtint un second prix d'opéra au Conservatoire en 1858. Il fut coryphée à l'Opéra à partir de 1843. Il débuta le 21 septembre 1849 dans LA FAVORITE (Alphonse). Il chanta à Milan en 1847 sous le pseudonyme de FRANCESCHI.

 

D'ESTIVAL. Il a débuté en 1688. Il a chanté L’EGLOGUE DE VERSAILLES de Lully (Silvandre).

 

DESVOYES Philippe. — Haute-taille (Paris, v. 1640 – novembre 1709). Il a débuté en 1676. Il a chanté ALCESTE (Pharès), PSYCHE, ROLAND,  L’EUROPE GALANTE de Campra (la Discorde). Il a créé ATYS (Phantase), PROSERPINE (une Furie), PERSEE (Méduse), PHAETON (un Triton).

 

DEVERCORS Dominique. — Basse. Débute le 07 mai 1961 dans FAUST (Méphistophélès). Chante RIGOLETTO (Sparafucile, 1961), LES TROYENS (Hector, 1962).

 

DEVILLIERS Frédéric. — Ténor (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, 19 décembre 1844 – 2 rue Ambroise, Paris 10e, 16 décembre 1936). Fils de François Joseph Aimable DEVILLIERS (Saint-Etienne-au-Mont, Pas-de-Calais, 03 février 1815 – Boulogne-sur-Mer, 28 mai 1911), scieur de long, maçon, et de Thérèse Célina GRENON (Boulogne-sur-Mer, 10 mai 1812 – Boulogne-sur-Mer, 25 janvier 1897), couturière, mariés à Boulogne-sur-Mer le 12 décembre 1837. Epouse à Boulogne-sur-Mer le 31 décembre 1864 Geneviève Marie SAUVAGE (Boulogne-sur-Mer, 17 juillet 1848 – Paris 10e, 19 mars 1936).

En 1887, débute le 08 août dans LES HUGUENOTS (Raoul) et chante AÏDA (Radamès). Lors de son décès, il était domicilié 39 rue Rodier à Paris 9e. Il est enterré au cimetière Montmartre (30e division).

 

DEVOS Louis. — Ténor (Bruxelles, Belgique, 15 juin 1926 Bruxelles, 22 janvier 2015). Débute en 1963 dans WOZZECK (Andres).

 

DEVOYOD Jules Célestin. — Baryton (26 rue Sala, Lyon, Rhône, 28 mars 1841 – Moscou, Russie, 19 juin 1901). Fils naturel de Françoise DEVOYOD (Cuisseaux, Saône-et-Loire, 10 décembre 1841 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 11 mars 1886). Epouse 1. à Lyon 1er le 01 octobre 1873 Charlotte PLATSHIK dite Mme SAROLTA (Szobshist, Hongrie, 15 mai 1839 – Port-Louis, Île Maurice, 14 octobre 1883), artiste lyrique. Epouse 2. à Lisbonne, Portugal, le 16 avril 1885 Hélène Alexandrovna ORCHAKOV ou ORTCHAGOV SMELSKI (Saint-Pétersbourg, Russie, v. 1859 – ap. 1891), artiste lyrique.

Débute le 24 juin 1867 dans L’AFRICAINE (Nélusko). Chante LA MUETTE DE PORTICI (Pietro) ; GUILLAUME TELL (Guillaume Tell). Participe à la première le 03 mars 1869 de FAUST (Valentin) de Charles Gounod. Il quitta l’Opéra en 1870 pour effectuer des tournées.

"Le concours d'opéra-comique du Conservatoire eut lieu le mardi 24 juillet 1866 : M. Devoyod fut appelé à recevoir le premier prix. Il avait chanté les scènes du rôle de Pygmalion, au premier acte de Galathée, avec assez de goût et, contre son ordinaire, s'était montré sobre d'éclats de voix et d'exagérations déclamatoires ; mais, quel déplorable comédien !" (le Figaro, 24 octobre 1881)

"Nous apprenons la mort de Mme Sarolta, artiste lyrique, professeur de chant et épouse du baryton Devoyod." (Officiel-artiste, 31 janvier 1884)

 

DEVRIÈS David Etienne Joseph dit David. — Ténor (Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, 14 février 1882 – 50 avenue du Roule, Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 05 juillet 1934). Fils de Marcel Louis DEVRIÈS (Bruxelles, Belgique, 06 mai 1849 – Courbevoie, 26 mai 1823), ténor aux Concerts du Conservatoire [fils de Rosa DEVRIÈS, cantatrice], et de Cécile Caroline Marie Joséphine DARDIGNAC (Toulouse, Haute-Garonne, 10 août 1852 – Courbevoie, 17 décembre 1932), mariés à Toulouse le 25 février 1880.

Débute en créant ASTARTE (un Servant) le 15 février 1901. Chante GUILLAUME TELL (Ruodi, 06 février 1904) ; L'ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Belmont, 1904). Lors de son décès, il était domicilié 12 rue Jean-Baptiste Dumas à Paris 17e. Il est enterré au cimetière de Courbevoie.

 

DEVRIÈS Hermann. — Baryton-basse (New York, 25 décembre 1854 – Chicago, 24 août 1949). Fils de David Moïse DEVRIÈS (Amsterdam, Hollande, 04 avril 1816 – Amsterdam, 18 janvier 1872), artiste lyrique, et de Rosa VAN OS dite Rosa DEVRIÈS (La Haye, Hollande, 12 avril 1824 – Rome, Italie, 30 mars 1889), cantatrice, mariés à Paris ancien 3e le 30 janvier 1845. Epouse à Paris 9e le 05 juin 1879 Léonie BLOCH (Paris, 05 août 1857 – New York, 10 mars 1900).

Débute dans LES HUGUENOTS (de Méru) le 05 août 1878. En 1878 encore chante POLYEUCTE (un Centurion), FAUST (Wagner) ; en 1879, LE ROI DE LAHORE (un Chef), L’AFRICAINE (Huissier), LA JUIVE (Homme du peuple, puis Albert), LES HUGUENOTS (Maurevert), LA MUETTE DE PORTICI (Selva), HAMLET (Polonius) ; en 1881, LE PROPHÈTE (un Paysan).

 

DEVRIÈS Maurice. — Baryton (La Nouvelle-Orléans, Louisiane, 1854 – Chicago, Illinois, 1910). Frère d'Hermann DEVRIÈS, baryton. Débute dans HAMLET (Marcellus) le 13 mai 1889. Est affiché dans LES HUGUENOTS (Moine, 1889 ; Tavannes, 1890 ; Cossé 1891), LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur, 1889), LA JUIVE (Homme du peuple, 1889 ; Officier, 1890), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1889), L’AFRICAINE (Huissier, 1890 ; Officier, 1891), HENRY VIII (Seigneur, 1890), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1891), LE PROPHÈTE (Seigneur, 1891), LOHENGRIN (Vassal, 1892), SIGURD (Hawart, 1893). A créé SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth) ; le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet ; LA MONTAGNE NOIRE (Chef) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Clerc) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; HELLE (Bourgeois).

 

DHORNE Constant Louis. — Ténor (Grand’Rue [auj. rue Henri-Barbusse], Ecourt-Saint-Quentin, Aisne, 26 mars 1853 – ap. 1906). Fils de Pierre Guislain DHORNE (Ecourt-Saint-Quentin, 10 octobre 1827 – Ecourt-Saint-Quentin, 26 février 1873), charpentier, et de Clairemente DÉCAUDAIN (Ecourt-Saint-Quentin, 11 août 1830 – Ecourt-Saint-Quentin, 15 janvier 1883), journalière, mariés à Ecourt-Saint-Quentin, le 01 mai 1852. Epouse à Paris 18e le 5 avril 1877 Rosine DÉCAUDIN (Ecourt-Saint-Quentin, Pas-de-Calais, 04 mai 1851 – Paris 18e, 30 juillet 1905), couturière.

Est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1888), GWENDOLINE (Saxon, 1893), LANCELOT (Chevalier, 1900), LES HUGUENOTS (Moine, 1904 ; Soldat, 1905). A créé le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 13 juin 1882 au 15 mai 1906).

 

DICKIE Murray. — Ténor écossais (Bishopton, près de Glasgow, 03 avril 1924 Cape Town, Afrique du Sud, 19 juin 1995). Epoux de Maureen SPRINGER, soprano. En 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante L'AMOUR DE DANAÉ (le premier Roi). En 1960, en représentation, chante FIDELIO (Jacquinot).

 

DIDERO. — Ténor. Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, en 1912, interprète LA FILLE DU FAR-WEST (Joé).

 

DIDIÉE Louis Hippolyte Marguerite. — Baryton (32 rue d’Enfer, Paris ancien 12e, 20 juillet 1824 – Nice, Alpes-Maritimes, 23 février 1904). Fils de Louis Georges DIDIÉE (Choisy-le-Roi, Seine [auj. Val-de-Marne], 27 mars 1788 – Paris 18e, 27 novembre 1862), serrurier, et de Marie Elisabeth TRONÇON (Grampré, Ardennes, v. 1778 – Belloy-en-France, Seine [auj. Val-d’Oise], 20 décembre 1848 –), mariés à Paris ancien 10e le 18 juillet 1809. Epouse 1. à Paris le 26 avril 1851 Euphrasie Constance NANTIER dite Constance NANTIER-DIDIÉE (Tribaldou, Seine-et-Marne, 12 août 1819 – Madrid, Espagne, 04 décembre 1867), artiste lyrique. Epouse 2. à Meulan, Yvelines le 20 août 1868, Siloine CARIT (Amboise, Indre-et-Loire, 30 juillet 1839 – ap. 1868).

Débute en 1853.

 

DIEU Michel Félix. — (rue Montigny, Dijon, Côte-d'Or, 01 avril 1848 – Liège, Belgique, 22 avril 1878). Fils de Théodore Désiré DIEU (Paris, 16 octobre 1811 – Lyon 2e, 08 juillet 1877), professeur de mathématique, et de Marguerite SANDOZ (Ajaccio, Corse du Sud, 29 mai 1815 – Lyon 2e, 21 août 1877), mariés à Cauro, Corse du Sud, le 21 juin 1831. Débute salle Ventadour, le 14 octobre 1874, dans LES HUGUENOTS (un Crieur). En 1875, chante LA JUIVE (Héraut), HAMLET (Polonius) et GUILLAUME TELL (Chasseur). Chante à l'Opéra de 1874 à 1877.

 

DINARD. — Basse. Débute en créant DARIA (le Pape) le 24 janvier 1905. En 1905, chante LES HUGUENOTS (de Retz, un Moine), THAÏS (Cénobite), GUILLAUME TELL (Tyrolien), SALAMMBO (Pontife) ; en 1906, ARMIDE (Officier), PROPHÈTE (Officier).

 

DISSARD André Edmond dit André. — Ténor (Maisons-Alfort, Seine [auj. Val-de-Marne], 01 août 1896 – Brion, Yonne, 19 décembre 1948). Fils de Louis Frédéric DISSARD (Fourchambault, Nièvre, 17 novembre 1861 – Créteil, Seine [auj. Val-de-Marne], 18 juillet 1937), et de Jeanne COLLIN (Paris ancien 12e, 17 novembre 1858 – Maisons-Alfort, 29 novembre 1938), cartonnière puis épicière. Epoux de Marthe Céline Madeleine ANCELIN (Paris 10e, 12 avril 1909 – Paris 10e, 22 novembre 1987).

Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1926), GWENDOLINE (Saxon, 1942).

 

DI STEFANO Giuseppe. — Ténor italien (Motta Sant’Anastasia, Sicile, 24 juillet 1921 – Santa Maria Hoè, près de Milan, 03 mars 2008). Epouse 1. en 1949 (divorce en 1976) Maria GIROLAMI. Epouse 2. en 1977 Monika CURTH, soprano allemand. En représentation, débute dans FAUST (Faust) le 08 septembre 1954.

 

DÖNCH Karl. — Baryton-basse allemand (Hagen, Allemagne, 08 janvier 1915 – Vienne, Autriche, 16 septembre 1994). Débute en 1966 dans WOZZECK (le Docteur).

 

DOIGNY. Il a débuté en 1720.

 

DOLNIČAR Vladimir. — Basse slovène (Ljubljana, 01 novembre  1911 – Ljubljana, 26 mai 1967). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Farfarello) le 27 juin 1956.

 

DONVAL Francis (François Marius BIDON dit). — Ténor (Lyon 3e, Rhône, 02 juillet 1871 ap. 1922). Fils de Joseph BIDON (– av. 1895), et de Marie CHATANET (1839 – ap. 1895), employée. Epouse à Paris 20e le 22 août 1895* Eugénie Alexandrine MAZANDIER (Grenelle, Seine [auj. Paris], 27 novembre 1859 –), sage-femme. En 1891, il était typographe ; en 1895, employé de chemin de fer. Débute en créant TRISTAN ET ISOLDE (un Berger) le 11 décembre 1904. Crée également DARIA (un Piqueur) le 24 janvier 1905 et est affiché dans LES HUGUENOTS (Boisrosé, 25 décembre 1904 ; Moine, 1905), TRISTAN ET ISOLDE (Matelot, 1905), THAMARA (Officier, 1907), THAÏS (Cénobite, 1907), MANON (le Portier, 10 décembre 1911). En 1911, 24 boulevard de Belleville à Paris 20e.

 

DONZEL Auguste Hippolyte. — Ténor (Charleville, Ardennes, 20 mai 1815 –). Fils de Claude François DONZEL (– Charleville, 28 décembre 1830), et de Marie Joseph MALPAS (– ap. 1839). Epouse à Paris ancien 2e le 17 août 1839* Marie Sophie DEGAS (Paris ancien 1er, 11 octobre 1817 –), couturière. En 1839, il était compositeur d'imprimerie. Débute vers 1851. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (un Coryphée) de Charles Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 18 octobre 1849).

 

DOSSOGNE Émile Joseph dit Émile. — Basse belge naturalisé français le 12 mars 1904 (Profondeville, Namur, Ardenne, Belgique, 22 avril 1863 – ap. 1930). Fils d’Henri DOSSOGNE (Sclayn, Ardenne, 09 mai 1823 – Profondeville, 03 mars 1890) et d’Henriette BLAIMONT (Profondeville, 06 octobre 1825 – Profondeville, Namur, 08 mars 1914), mariés à Profondeville le 27 avril 1844. Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1921), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LE COQ D'OR (Boyard, 1927), LES HUGUENOTS (Moine, 1930).

 

DOUAILLIER Charles Joseph Théodore. — Baryton (54 place Drouet-d’Erlon, Reims, Marne, 23 août 1860 – 29 rue Mirabeau, Paris 16e, 31 mars 1939). Fils de Lié Victor Félix DOUAILLIER ou DOUAILLER (Sacy, Marne, 16 juillet 1828 – Reims, 23 février 1881), et d’Estelle Joséphine BÉRA (Lille, Nord, 11 octobre 1823 – Paris 17e, 18 juin 1912), mariés à Reims le 07 septembre 1853. Epouse à Paris 17e le 14 avril 1891 Adèle Amandine JOLY (Paris 1er, 04 juin 1864 – Paris 16e, 27 décembre 1944).

Débute dans LES HUGUENOTS (un Moine) le 20 août 1890. Est affiché dans SIGURD (Rudiger, 1890 ; Grand Prêtre d'Odin, 1891), PATRIE ! (Jonas, 1891 ; Rancon, 1900), LE MAGE (le Roi, 1891), GUILLAUME TELL (Melchtal, 1891 ; Chasseur, puis Leuthold, 1892), FAUST (Valentin, 1891 ; Wagner, 1892), L’AFRICAINE (Diégo, 1891 ; Inquisiteur, puis Grand Brahmine, 1892), LA JUIVE (Albert, 1892), HENRY VIII (Seigneur, 1892 ; Archevêque, 1903), LES HUGUENOTS (de Thoré, puis le Veilleur, 1892 ; de Retz, 1897), SALAMMBO (Spendius, 1892 ; Autharite, 1893), ROBERT LE DIABLE (Alberti, 1892), LE PROPHÈTE (Anabaptiste, 1892 ; Mathisen, 1898), HAMLET (Horatio, 1892), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio, 1892 ; le Duc, 1900), RIGOLETTO (Marcello, 1892 ; Monterone, 1897), LE CID (l'Envoyé Maure, 1893), TANNHÄUSER (Bitterof, 1895), DON JUAN (Mazetto, 1897), THAÏS (Palémon, 1898), ALCESTE (Oracle, 1900). A créé le 16 mars 1891 LE MAGE (un Héraut) de Jules Massenet ; LOHENGRIN (Héraut) ; le 28 décembre 1891 THAMARA (Khirvan) de Louis Bourgault-Ducoudray ; SALAMMBO (Grand Prêtre d'Eschoum) ; SAMSON ET DALILA (Philistin) ; GWENDOLINE (Aella) ; DJELMA (Tschady) ; OTHELLO (Montano) ; LA MONTAGNE NOIRE (Chef) ; HELLE (Hérode) ; LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Nachtigall) ; LA BURGONDE (Arvesne) ; JOSEPH (Utobal) ; LA PRISE DE TROIE (Panthée) ; ORSOLA (Andréa) ; L’ETRANGER (Pêcheur) ; L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Sélim).

"Ancien élève du Conservatoire, possède une excellente voix de baryton. Très bon musicien. Rend de grands services à son théâtre. Douaillier a abordé non sans succès quelques premiers rôles." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

DOUBROVSKY Georges. — Baryton russe. En représentation, débute le 18 janvier 1926 dans AÏDA (Amonasro). La même année, chante BORIS GODOUNOV (Rangoni) et crée KITEGE (Fédor Pajorok).

 

DOUCET. — Au cours d'un Gala, le 28 avril 1912, interprète LA FILLE DE MADAME ANGOT (Louchard).

 

DRUINE Edgar Victor Émile dit Edgar. — Baryton (Courcelles, Hainaut, Belgique, 21 mars 1878 – 1956). Fils d’Emil Joseph Ghislain DRUINE (Braine-l’Alleud, 11 septembre 1853 –), menuisier, et de Catherine BERNARD (Courcelles, 25 janvier 1855 –), mariés à Courcelles le 20 novembre 1875. Epouse à Marchienne-au-Pont le 26 juin 1909 Blanche Julienne Ghislaine BALIEUX (Marchienne-au-Pont, 29 juillet 1888 – ap. 1909). Débute dans FAUST (Wagner) le 21 juin 1919 et chante, la même année, SALAMMBO (Narr-Havas), PATRIE ! (Rancon), SAMSON ET DALILA (Abimélech).

 

DUBOIS Gaston Camille Paul dit Gaston. — Ténor (21 quai de la Mairie, L'Île-Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 04 octobre 1873* – Nice, Alpes-Maritimes, 12 février 1959). Fils de Zéphirin Louis Paul DUBOIS (Pommereuil, Belgique, 29 septembre 1833 – ap. 1872), marinier, et d’Adélina Julia LEROI (Bougival, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 12 janvier 1851 – Noisy-le-Sec, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 17 février 1927), couturière, mariés à L’Île-Saint-Denis le 21 mars 1872. Epouse à Sèvres, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine], le 25 septembre 1901 Tina DUBOIS-LAUGER, mezzo-soprano.

Débute le 28 février 1902 dans L'AFRICAINE (Vasco de Gama). La même année, chante FAUST (Faust), puis, en 1903, HENRY VIII (don Gomez), PAILLASSE (Peppe), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt) ; en 1904, THAÏS (Nicias), L’ETRANGER (André), LE PROPHÈTE (Jonas), DON JUAN (Ottavio), SALAMMBO (Shahabarim) ; en 1905, DARIA (Boris), ARMIDE (Chevalier danois) ; en 1906, LE FREISCHÜTZ (Max), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther, puis David en 1911 et Vogelgesang en 1923), LA WALKYRIE (Siegmund) ; en 1907, TANNHÄUSER (Tannhäuser, puis Walther en 1908), PATRIE ! (la Trémoille), ARIANE (Thésée) ; en 1908, HIPPOLYTE ET ARICIE (Tisiphone), HAMLET (Laerte) ; en 1909, RIGOLETTO (le Duc), L’OR DU RHIN (Froh) ; en 1910, LA DAMNATION DE FAUST (Faust) ; en 1911, LOHENGRIN (Lohengrin) ; en 1919, OTHELLO (Cassio) ; en 1920, LES HUGUENOTS (Tavannes) ; en 1921, LES TROYENS (Hylas), ASCANIO (d'Estourville), MAÏMOUNA (Muezzin) ; en 1922, BORIS GODOUNOV (Innocent, puis Dimitri en 1923 et Missaïl en 1930), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Important) ; en 1923, SIGURD (Irmfrid) ; en 1926, BROCÉLIANDE (le Crapaud), SALOMÉ (premier Juif) ; en 1928, MADAME BUTTERFLY (Goro). Est le créateur d’ORSOLA (Silvio), TRISTAN ET ISOLDE (Matelot), LA GLOIRE DE CORNEILLE (Rodrigue), PROMÉTHÉE (Kratos), SALOMÉ (Narraboth), SIBERIA (Alexis), FERVAAL (Chennos, un Paysan), LES JOYAUX DE LA MADONE (Basin), L’HEURE ESPAGNOLE (Torquemada), LA MEGERE APPRIVOISEE (Biondello), FALSTAFF (Caïus), LE RENARD (une Voix), LA KHOVANCHTCHINA (troisième Strelsky), PADMAVATI (Guerrier), LE JARDIN DU PARADIS (Héraut d'armes). Il a participé à la première le 24 décembre 1923 d'ESCLARMONDE (Enéas) de Jules Massenet. Par ailleurs, il avait débuté le 01 septembre 1911 à l’Opéra-Comique.

 

DUBOURG DESTOUCHES Justin. Basse-taille (– 1757). Epoux de Christine Louise DENIBAS. Il a débuté en 1718. Il a chanté : LES AGES de Campra (Bacchus, Fabio) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Florestan, l'ombre d'Ardan Canile) ; LE JUGEMENT DE PARIS de Bertin (Jupiter) ; SEMIRAMIS de Destouches (Linas, l'Ordonnateur des jeux funèbres) ; ALCIONE de Marais (Phorbas, Neptune) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Momus) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (Thoas) ; ISSE de Destouches (Jupiter, le Ministre de Dodone) ; POLYDORE de Baptistin (Polymnestor, roi de Thrace) ; SCYLLA de Théobalde (Mars, Artémidor) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Filindo, Damire) ; PHAETON de Lully (Protée) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Cléon) ; RENAUD de Desmarets (Hidraot, roi de Damas) ; LES SAISONS de Collasse (Borée) ; PHILOMELE de La Coste (Mars) ; PIRITHOÜS de Mouret (Thésée, roi d'Athènes) ; THETYS ET PELEE de Collasse (Jupiter, le Ministre du Destin) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (Zirène) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (don Carlos) ; ACIS ET GALATHEE de Lully (Polyphème) ; ATYS de Lully (Sangar) ; LES ELEMENTS de La Lande et Destouches (Neptune) ; TELEGONE de La Coste (Ulysse) ; LE BALLET SANS TITRE (Cléon).

 

DUBUC Gilbert. — Baryton (Pétiguy, Belgique, 01 janvier 1925 – 17 juin 2023). Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 11 avril 1960.

 

DUBULLE Auguste-Jean-Baptiste dit Auguste. — Basse (Védrines-Saint-Loup, Cantal, 10 juin 1856 – 5 rue de Ponchettes, Nice, Alpes-Maritimes, 15 janvier 1934). Fils de Jean François DUBULLE (Salins-les-Bains, Jura, 28 décembre 1825 – Besançon, Doubs, 21 mai 1891), comptable, et de Jeanne Baptiste FAIVRE (Villeneuve-d’Amont, Doubs, 29 novembre 1825 – Besançon, Doubs, 10 mars 1891), mariés à La Chapelle-Laurent, Cantal, le 23 mai 1854. Epouse à Nice le 02 mai 1916 Ernestine MONTAGNE (Douai, Nord, 21 février 1864 – ap. 1920).

Débute le 14 novembre 1879 dans L'AFRICAINE (l'Inquisiteur). Chante HAMLET (le Roi, 1879), AÏDA (le Roi, 1880 ; Ramfis, 1887), LA FAVORITE (Balthazar, 1880), LES HUGUENOTS (Marcel, 1880 ; Saint-Bris, 05 juin 1882), LA JUIVE (Brogni, 1880), GUILLAUME TELL (Walther, 1880 ; Gessler, 1882), LE COMTE ORY (Gouverneur, 1881), LE TRIBUT DE ZAMORA (Ramire, 19 février 1882), FRANÇOISE DE RIMINI (Dante, 27 septembre 1882 ; Guido, 28 novembre 1884), HENRY VIII (le Légat du Pape, 19 mars 1883) ; LE PROPHÈTE (Zacharie, 14 septembre 1883), L’AFRICAINE (Pedro), en 1883 ; SAPHO (Pythéas, 02 juin 1884), FAUST (Méphistophélès, 15 juillet 1884) en 1884 ; PATRIE ! (Duc d'Albe, 1887), RIGOLETTO (Sparafucile, 1889), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1889), LE MAGE (Amrou, 1891), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu, 1893), LA WALKYRIE (Hounding, 1893), TANNHÄUSER (Reinmar, 1895), HELLE (Roger, 1896). Crée TABARIN ( Mondor), LA DAME DE MONSOREAU (Aurilly), PATRIE ! (Noircarmes), le 28 décembre 1891 THAMARA (le Prêtre) de Louis Bourgault-Ducoudray, SALAMMBÔ (Giscon) ; le 09 décembre 1892 STRATONICE (le Roi) d'Alix Fournier ; DEIDAMIE (le Roi), DJELMA (Kayran). Il fut professeur de chant au Conservatoire de Paris (15 novembre 1899-démission 01 février 1915).

« Un excellent professeur qui connaît à fond l'art du chant et qui sait l'art non moins difficile d'en expliquer les principes avec une éloquente simplicité. Son diagnostic est sûr : il discerne du premier coup ce qu'on peut faire d'une voix et, par la suite, obtient d'elle sans brutalité, sans efforts dangereux, le maximum d'étendue et de force. Sa méthode exclut toute nervosité, toute tension musculaire. Et les résultats de son enseignement en affirment l'efficacité. Allez demander à Mlle Alice Raveau ce qu'elle pense de son professeur. Elle chantera ses louanges sur de la musique de Gluck, et vous resterez sous le charme... »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

 

Auguste Dubulle en 1909

 

 

DUC Joseph-Valentin. — Ténor (Béziers, Hérault, 24 janvier 1858 – Béziers, 23 février 1915). Fils de Valentin DUC (Tignes, Savoie, v. 1828 – Béziers, 08 août 1895), homme de peine, et de Marie FABRE (Labastide-Rouairoux, Tarn, 24 février 1831 – Béziers, 13 février 1903). Epouse à Paris 1er le 30 avril 1891 Marie Catherine PLOMTEUX (Hannut, Belgique, 29 décembre 1850 – ap. 1891). Débute dans GUILLAUME TELL (Arnold) le 31 août 1885. Chante, en 1885, LA JUIVE (Eléazar) ; en 1886, LES HUGUENOTS ( Raoul), LE CID (Rodrigue) ; en 1888, ROBERT LE DIABLE (Robert) ; en 1889, LE PROPHÈTE (Jean) ; en 1890, AÏDA (Radamès), L’AFRICAINE (Vasco), SIGURD (Sigurd) ; en 1891, LE MAGE (Zarâstra). A créé PATRIE ! (Karloo).

 

DUCHAMP. Haute-contre. Il débuta en 1787.

 

DUCHESNE. Il a débuté en 1720.

 

DUCLOS Marcellin. — Baryton. Débute le 06 septembre 1907. => biographie

 

DUFFAUT Jean. — Ténor. Débute dans LA WALKYRIE (Siegmund) le 29 mai 1896. Chante FAUST (Faust) en 1897. Le 24 juillet 1898, il créa sur la place de l'Hôtel-de-Ville de Paris le Couronnement de la Muse (un Poète) de Gustave Charpentier.

 

DUFOUR Michel. — Baryton. Débute le 18 mars 1899. => biographie

 

DUFOUR. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1923.

 

DUFRANNE Hector Robert dit Hector. — Baryton belge (Mons, Hainaut, Belgique, 25 octobre 1870 – 2 rue Léon Vaudoyer, Paris 7e, 03 mai 1951). Fils d’Augustin Désiré DUFRANNE (Jemappes [auj. dans Mons], Hainaut, Belgique, 21 décembre 1830 – ap. 1870), boulanger, et de Marie Joseph WATERLOT (Jemappes, 26 novembre 1831 – Jemappes, 17 mai 1899), boulangère. Epouse à Bruxelles le 08 juin 1899 Clémentine Adèle NEELS (Bruxelles, Belgique, 05 février 1877 – Noisy-le-Grand, Seine-Saint-Denis, décembre 1962), artiste lyrique. Parents de Robert Henri Augustin DUFRANNE (Chatou, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 15 mai 1905* – Villejuif, Val-de-Marne, 20 février 1963) ; de Jacqueline Marthe Clémentine DUFRANNE (Chatou, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 09 janvier 1915* – Paris 15e, 16 mars 2011), actrice.

Chante au cours d'un Gala, le 11 novembre 1900, dans la première de CARMEN (Escamillo) de Georges Bizet (2e acte seul). Débute le 28 mai 1909 MONNA VANNA (Guido), puis chante en 1909, ROMÉO ET JULIETTE (Capulet), TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), TANNHÄUSER (Wolfram) ; en 1911, THAÏS (Athanaël). Crée SALOMÉ (Iokanaan). Il est enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen (18e division).

 

DUFRANNE Louis. — Ténor (1885 – v. 1949). Débute en participant à la première le 30 mars 1916 du ROI ARTHUS (deuxième Soldat) [3e acte seul] d'Ernest Chausson. Crée encore UNE FETE CHEZ LA POUPLINIERE. Est d'autre part affiché dans, en 1916, L'ETRANGER (André), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt), GUILLAUME TELL (Ruodi), PATRIE ! (La Trémoille) ; 1917, AÏDA (Messager), HAMLET (Laerte), LA FAVORITE (don Gaspard, puis un Seigneur), HENRY VIII (de Surrey), THAÏS (Nicias) ; 1918, MONNA VANNA (Vedio), MARIA DI ROHAN (Cholais). En 1935, il avait un théâtre-école.

 

DUFRÈNE Joseph. — Ténor. Débute le 20 mai 1846. => biographie

 

DUFRESNE. Basse-taille. Il débuta vers 1789.

 

DUFRESNEY.Haute-contre. Il débuta en 1783.

 

DUFRICHE Paul Eugène Denis dit Eugène. — Baryton (Paris ancien 2e, 07 octobre 1848 – ap. 1908). Fils de Jacques Armand DUFRICHE (Chailloué, Orne, 30 avril 1812 – Levallois-Perret, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 29 mars 1889), et de Jeanne Scholastique AGLAÉE (Argentan, Orne, 25 mai 1816 – Levallois-Perret, 02 décembre 1898). Epouse 1. à Paris 18e le 05 octobre 1871 (divorce à Paris 9e le 02 août 1886*) Marie Laurence Augustine LEYDET (Paris ancien 2e, 04 mars 1852 – Paris 18e, 23 août 1921), couturière. Parents de Marie Eugénie DUFRICHE (Paris 18e, 04 septembre 1874 – Paris 9e, 03 décembre 1950), mezzo-soprano et pianiste [épouse à Paris en 1904 Rodolphe PLAMONDON, ténor]. Epouse 2. vers octobre 1887 Honorine Marie Lucie dite Suzanne LAGIER (Dunkerque, Nord, 30 novembre 1832* – Londres, Angleterre, 11 février 1893), chanteuse de café-concert.

En 1891, débute le 21 septembre dans LOHENGRIN (de Telramund) et chante SIGURD (Grand Prêtre) ; en 1912, paraît dans LA FAVORITE (Alphonse), AÏDA (Amonasro), AFRICAINE (Nélusko) et ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio).

 

DUHAN Hans. — Baryton autrichien (Vienne, 27 janvier 1890 – Vienne, 06 mars 1971). Epoux d'Erilda STRELL (07 mars 1894 – Munich, 14 juillet 1962). En 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante DON JUAN (Don Juan) et LES NOCES DE FIGARO (Almaviva).

 

DULAURENS Charles. — Ténor. Débute le 09 août 1861. => biographie

 

DUMAS. Haute-contre. Il a débuté en 1728.

 

DUMÉ Robert Léon Maurice dit Robert. — Ténor (Nice, Alpes-Maritimes, 02 juillet 1941 Clichy, Hauts-de-Seine, 06 décembre 2018). Fils de Maurice Louis Emile DUMÉ (Cambrai, Nord, 23 avril 1909 – Nice, 07 mai 1990), et de Joséphine Piérriné CIVITELLO (Nice, 20 juillet 1912 – Louveciennes, Yvelines, 04 mai 1999), mariés à Nice le 24 septembre 1936. Débute en 1970. Chante IL TABARRO (Luigi).

 

DUMENI (ou DUMENY ou du MESNY). — Haute-contre (– vers 1715). Il débuta le 05 janvier 1677 dans le Prologue d'ISIS de Lully (Le Triton). Il chanta : ATYS de Lully (Atys) ; THESEE de Lully (Thésée) ; PROSERPINE de Lully (Alphée) ;  PERSEE de Lully (Persée) ; AMADIS de Lully (Amadis) ; ROLAND de Lully (Médor) ; ARMIDE de Lully (Renaud) ; ACIS ET GALATHEE de Lully (Acis) ; ACHILLE ET POLYXENE de Lully et Collasse (Achille) ; ENEE ET LAVINIE de Collasse ; LE BALLET DE VILLENEUVE SAINT-GEORGES de Collasse (Myrtil) ; MEDEE de Charpentier (Jason) ; ARIANE ET BACCHUS de Marais (Bacchus) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (Octavio) ; ISSE de Destouches (Apollon) ; AMADIS DE GRECE de Destouches.

 

DUMESTRE Joseph. — Baryton (rue des Pyrénées, Tarbes, Hautes-Pyrénées, 19 mars 1836 – 184 rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris 12e, 14 mai 1894). Fils de Jean Marie DUMESTRE (– av. 1858), cantonnier de l’administration des Ponts-et-Chaussées, et de Françoise LONGTEMPS (– ap. 1858). Epouse à Paris ancien 3e le 25 février 1858 Jenny Valentine Léontine GUYOLOT (Valenciennes, Nord, 07 août 1837 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 05 avril 1877), artiste lyrique. Père de Gaston Victor Pierre DUMESTRE (Anvers, Belgique, 12 mai 1875 – Nice, Alpes-Maritimes, 1949), chansonnier au Chat-Noir. Lors de son décès, il habitait 15 boulevard Saint-Germain à Paris 5e. Il est enterré au cimetière parisien d'Ivry.

Débute en octobre 1857 dans GUILLAUME TELL. Chante le 11 novembre 1857 LA FAVORITE (Alphonse). Fait sa rentrée le 27 juin 1864 dans GUILLAUME TELL.

"Encore un gars du Midi ! celui-ci était jardinier et il eut la bonne idée de cultiver le chant qui lui rapporte aujourd'hui 14.000 francs d'appointements par an. Mais où a-t-il donc passé ?" (les chanteurs de l'Opéra, L. Félix Savard, la Causerie, 08 septembre 1861)

 

DUN Jean (père). — Basse-taille ( 1735). Père de la basse-taille du même nom. Il a débuté en 1686. Il a chanté CADMUS ET HERMIONE de Lully (Pan) ; THESEE de Lully (Arcas) ; ATYS de Lully (Idas) ; PSYCHE de Lully (Homme désolé) ; PROSERPINE de Lully (Jupiter); AMADIS de Lully (Florestan); ARMIDE de Lully (Hidraot) ; ISSE de Destouches (Pan); MARTHESIE, REINE DES AMAZONES de Destouches (Mars) ; CANENTE de Collasse ; MEDUS, ROIS DES MEDES de Bouvard ; LA SERENADE VENITIENNE de Campra (Docteur vénitien) ; TANCREDE de Campra (Isménor) ; LES MUSES de Campra (Momus) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Momus) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets et Campra (Thoas) ; TELEMAQUE de Campra et Dauchet (Neptune) ; BRADAMANTE de Lacoste ; LES FETES VENITIENNES de Campra (le Docteur) ; MANTO LA FEE de Baptistin (Merlin) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Fabrice).

 

DUN Jean (fils). — Basse-taille (– 1772). Fils de la basse-taille du même nom. Il a débuté en décembre 1716.

 

DUNAN Gérard Marius Hippolyte dit Gérard. — Ténor (Molière-sur-Cèze, Gard, 16 juin 1936 – Montfrin, Gard, 16 mars 1977). Débute en 1966. Chante WOZZECK (le Fou) ; LE CHEVALIER A LA ROSE (le Marchand d'animaux) ; DON CARLOS (un Héraut) ; TRISTAN ET ISOLDE (un Berger) ; FALSTAFF (Fenton).

 

DUPAR. Haute-contre. Débute le 24 janvier 1764 dans CASTOR ET POLLUX.

 

DUPARE.Il débuta vers 1810.

 

DUPEYRON Ferdinand-Hector dit Hector. — Ténor (24 rue de Marengo, Bordeaux, section 3, Gironde, 10 novembre 1859 – 80 rue Taitbout, Paris 9e, 07 juillet 1911). Fils de Jean DUPEYRON (Bordeaux, section 2, 30 octobre 1837 – Paris 10e, 21 mars 1908), mécanicien, et d’Honorine BISSIÈRES (v. 1838 – Paris 10e, 19 juillet 1890), marchande de volailles, reconnu par son père à Paris 11e le 05 mars 1877. Epouse à Paris 18e le 19 juin 1896 Joséphine Amélie BLANC (Paris, 08 février 1860 – Paris 7e, 19 juin 1919).

Débute le 05 mai 1892 dans SALAMMBO (Matho). En 1892, chante ROBERT LE DIABLE (Robert), SALAMMBO (Shahabarim), LA JUIVE (Eléazar) ; en 1893, LES HUGUENOTS (Raoul), SAMSON ET DALILA (Samson), LOHENGRIN (Lohengrin) et LA WALKYRIE (Siegmund) ; en 1894, FAUST (Faust), SIGURD (Sigurd), OTHELLO (Othello), et en 1895, TANNHÄUSER (Tannhäuser). Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra-comique) au Conservatoire de Paris (1906-1911). Il est enterré au cimetière Saint-Vincent à Montmartre (8e division).

« Il n'est pas permis d'être plus sympathique que ne l'est M. Dupeyron. Cet excellent homme fait simplement beaucoup de besogne et de la meilleure. Sans s'inquiéter de ce que l’on peut penser de lui, il travaille et fait travailler consciencieusement. Aussi est-il fort possible que le palmarès de cette année lui réserve quelques places d'honneur. Il les aura certes méritées.

A trouvé le temps, malgré son énorme labeur, d'établir un projet de Conservatoire à Enghien‑les-Bains.

Signe particulier : tutoie fréquemment ses élèves et leur donne des leçons à l’œil.

Doué d'un tempérament vigoureux, il a tellement peur de faire un mauvais coup, quand la colère le prend, qu'il ne porte jamais d'arme ni de canne sur lui : lorsque le temps est incertain, il se décide tout de même à se munir d'un parapluie. Mais c’est bien à regret. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

Hector Dupeyron par Georges Villa, 1909

 

 

DUPIRE Eugène. — (Amiens, Somme, 15 octobre 1860* – Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 07 juin 1937*). Fils de Victor Désiré DUPIRE (Bapaume, Pas-de-Calais, 29 juin 1833 – ap. 1899), marchand tailleur, et d'Augustine Védastine OSSART (Grouches-Luchuel, Somme, 29 juin 1824 – ap. 1899), repasseuse, mariés à Amiens le 28 novembre 1855. Epouse à Paris 2e le 10 juillet 1897* LAFON-DUPIRÉ, soprano de l'Opéra. Est affiché dans LES HUGUENOTS (Léonard, 1908), THAÏS (Cénobite, 1921). A créé LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eislinger) le 10 novembre 1897.

 

DUPLESSIS. Il a débuté en 1724.

 

DUPONT Alexis (Pierre-Auguste DUPOND dit). Ténor (Paris, 01 mai 1798 – 96 avenue des Ternes, Paris 17e, 29 mai 1874). Fils de Pierre Maximilien DUPOND (Bordeaux, Gironde, v. 1764 – Paris, 27 mars 1853) et de Marie GUY-DAMOUR ou GUIDAMOUR (Bleigny-le-Carreau, 14 mai 1775 –). Epouse à Paris le 07 juillet 1827 Félicité NOBLET (v. 1807 – Paris 17e, 03 avril 1877), sœur de Lise NOBLET, toutes deux danseuses à l'Opéra. Il débuta en 1818. Il chanta notamment : LA MUETTE DE PORTICI d’Auber ; LE DIEU ET LA BAYADERE d’Auber ; LA TENTATION d’Halévy ; LE LAC DES FEES d’Auber. Il créa le 27 février 1833 GUSTAVE III (Warting) d'Esprit Auber. Il se produisit également à l'Opéra-Comique. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828, puis soliste jusqu'au 26 octobre 1848).

 

DUPONT Louis (Louis VANDERSTRECK dit). — (27 avril 1885 17 juin 1969). Est affiché dans THAÏS (Cénobite) en 1923.

 

DUPOUY Jean. — Ténor (Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 18 juillet 1938 ). Débute en 1969. Chante RIGOLETTO (le Duc) ; BENVENUTO CELLINI (Benvenuto).

 

DUPREZ Gilbert Louis. Ténor. Débute le 17 avril 1837. => biographie

 

DUQUESNOY (Charles François Honoré LANCTIN dit). Haute-contre (Beauvais, Oise, 16 mai 1758 – Bruxelles, Belgique, 09 mai 1822). Epouse à Bruxelles le 23 avril 1806 Marie Françoise Anne Elisabeth JORQUIN (Munich, bavière, Allemagne, 10 février 1753 – ap. 1806). Débute le 25 janvier 1781 dans LE DEVIN DE VILLAGE de Jean-Jacques Rousseau. Il est engagé la même année et reste à l'Opéra jusqu'en 1786, date à laquelle il obtient un engagement de première haute-contre au théâtre de la Monnaie de Bruxelles.

 

DURAND. Basse-taille. Débute en 1763. Il a créé le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (un Berger).

 

DURAND Marcel. — Basse. Participe le 08 janvier 1913 (répétition générale le 31 décembre 1912) à la première de FERVAAL (Geywhir) de Vincent d'Indy.

 

DUTOIT Gustave Charles dit Gustave. — Basse (Orbe, canton de Vaud, Suisse, 15 août 1892 – 3 rue Nobel, Paris 18e, 18 juin 1952).Fils de Louis Emile DUTOIT et de Suzanne Marie Mathilde TROSSET. Epouse Louise Rose MONGE. Enterré au Père-Lachaise. Débute le 19 octobre 1939 dans LES TROYENS (Narbal). Chante RIGOLETTO (Sparafucile), MAROUF (Sultan), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent) en 1939 ; SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1939 ; Vieillard hébreu, 1940) AÏDA (le Roi, 1939 ; Ramphis, 1941) ; en 1940, L’ILLUSTRE FREGONA (Barrabas), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Barbe-Bleue), THAÏS (Palémon); LA TRAVIATA (Baron, 1941) ; en 1942, L’OR DU RHIN (Fasolt), PALESTRINA (Chanteur) ; en 1943, FIDELIO (Fernando), OTHELLO (Ludovico), LA DAMNATION DE FAUST (Brander), PEER GYNT (le Président) ; en 1944, ALCESTE (Oracle) ; en 1946, BORIS GODOUNOV (Pimen), LA FLUTE ENCHANTÉE (Zarastro), JOSEPH (Judas), DON JUAN (Commandeur). A créé PALESTRINA (Pape Pie IV, un Spectre), ANTIGONE (Choryphée).

 

DUTREIX Maurice. — Ténor. Débute le 31 décembre 1912. => biographie

 

DUVAL. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1935), THAÏS (Cénobite, 1936), L’AIGLON (Arlequin, 1937), LA CHARTREUSE DE PARME (un Invité, 1939), LA DAMNATION DE FAUST (Brander, 1939), GWENDOLINE (Danois, 1942), LE DRAC (Pêcheur, 1942), HERODIADE (Messager, 1945), LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LE CHEVALIER A LA ROSE (Cocher, 1949).

 

DUVERNAY. Haute-contre. Il débuta en 1799.

 

DYLLOIS. Il débuta en 1792.

 

ECHETTO Louis Henri. — Basse (19 rue Saint-Rémésy, Toulouse, Haute-Garonne, 17 avril 1845 – 83 rue du Taur, Toulouse, 28 février 1903). Fils de Marie Anne ETCHETTO (Garindein, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 15 juin 1820 – Toulouse, 20 novembre 1902), tailleuse. Epouse à Toulouse le 27 octobre 1879 Louise ADELAÏDE (Montauban, Tarn-et-Garonne, 15 décembre 1847 – ap. 1903). Débute en 1871.

 

EDERLE Nino. — Ténor italien (Verone, Italie, 1892 – Milan, 29 novembre 1951). Avec la Compagnie de Conchita Supervia, chante, en 1930, L'ITALIENNE A ALGER (Lindore) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Almaviva). En représentation, interprète FASTAFF (Fenton) le 04 juillet 1935.

 

EDMAY. — Ténor (– ap. 1913). Débute le 23 janvier 1907 dans THAMARA (un Officier).

 

EGUILEOR Dugen de. — Ténor (Bilbao, 1877 – Buenos Aires, Argentine, 1952). En représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 03 mars 1922.

 

ELIA Giovanni. — Ténor. En représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 13 juin 1917.

 

ELOI Noël Casimir [ELOY]. Ténor (Picquigny, Somme, 18 février 1778 – 8 rue de Belzunces, Paris 10e, 26 février 1861). Fils de Louis François ELOI (Picquigny, 26 avril 1744 –), et de Catherine LUCAS (Picquigny, 15 janvier 1743 –), mariés à Picquigny le 15 janvier 1769. Epouse à Paris ancien 2e le 28 mars 1848 Jeanne Marie CHARLES (Muno, Belgique, v. 1815 – Paris 10e, 26 février 1864). Il débuta en 1804. Crée le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Mercure) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer ; le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (un Guerrier sicilien) d'Henri Montan Berton.

 

ENDRÈZE Arthur (Arthur KRACKMAN dit). — Baryton américain (Chicago, Etats-Unis, 28 novembre 1893 – Chicago, 15 avril 1975). Fils de Frédéric KRACKMAN et de Mathilde ENDRÈZE. Epouse à Paris 8e le 30 juin 1936 Jeanne BELIGNE dite Jeanne KRIEGER, cantatrice et chef de chant à l'Opéra. Débute le 12 septembre 1929 dans FAUST (Valentin ; le 01 novembre 1939 à la salle Favart). Chante, en 1930, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), LES HUGUENOTS (Nevers), LOHENGRIN (de Telramund) ; en 1931, TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), RIGOLETTO (Rigoletto), OTHELLO (Iago), AÏDA (Amonasro), LA TRAVIATA (d'Orbel), THAÏS (Athanaël) ; en 1935, HERODIADE (Hérode), HAMLET (Hamlet) ; en 1939, LA TOUR DE FEU (don Jacintho), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet, puis Mercutio) ; en 1940, CASTOR ET POLLUX (Pollux) ; en 1945, LA FLUTE ENCHANTÉE (un Prêtre) ; en 1946, JOSEPH (Jacob). Est le créateur de GUERCOEUR (Guercoeur), MAXIMILIEN (Conseiller Herzfeld), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Prince d'Antioche), L'AIGLON (Prince de Metternich), CHARTREUSE DE PARME (Comte Mosca), MÉDÉE (Créon).

 

ENGEL François Pierre Émile dit Émile. — Ténor (45 rue de la Montagne, Paris, 15 février 1847 – 16 rue Claude-Vellefaux, Paris 10e, 18 juillet 1927). Fils de François ENGEL (– ap. 1868), maçon puis marchand de chaussures, et d’Elisabeth STAAR (– Paris ancien 7e, 01 septembre 1857), mariés à Paris ancien 12e le 08 juin 1846. Epouse 1. à Joinville-le-Pont, Seine [auj. Val-de-Marne] le 10 octobre 1868 (puis divorce) Marie GARRY (Bergerac, Dordogne, 02 janvier 1846 – Paris 16, 13 septembre 1918), artiste lyrique. Epouse 2. à Paris 8e le 21 mai 1908 Jeanne Marie BERTHIER dite Jeanne BATHORI (Paris 3e, 14 juin 1877 – Limeil-Brévannes, Val-de-Marne, 21 janvier 1970), artiste lyrique.

Etant spectateur le 09 décembre 1889, débute en remplaçant Cossira dans le deuxième acte de LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgard). Est ensuite affiché, en 1891, dans LOHENGRIN (Lohengrin) ; en 1892, dans LA FAVORITE (Fernand), FAUST (Faust), LE SICILIEN (un Pâtre) et AÏDA (Radamès). Il fut professeur de chant au Conservatoire de Paris (classe X, 1905-1906 et classe VIII, 1906-1927).

« Petit, vif et alerte. Faisait autrefois de très fréquents voyages Bruxelles-Paris et retour. Définitivement fixé dans notre capitale, il s'est consacré au professorat. A ses moments perdus, il donne avec Mme Engel‑Bathori de brillants récitals de musique classique et moderne. Et chacune de ces séances constitue un vrai régal pour les délicats — ceux dont La Fontaine prétendait qu'on ne saurait les satisfaire — et qui s'inclinent enfin devant la Perfection même. Il exige de ses élèves qu'ils chantent clair (à nous, Rostand !), sur un a bien blanc et ne leur permet pas de sonorités excessives. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

 

Emile Engel par Georges Villa, 1909

 

 

ENGEN Kieth. — Basse américaine (Irazee, Minnesota, 05 avril 1925 – Murnau am Staffelsee, 02 septembre 2004). Epoux d'Erika BERGHÖFER (Vienne, Autriche, 30 décembre 1928 –), cantatrice. Débute en 1963 dans WOZZECK (le Docteur).

 

ÉNIA Jean (Émile Jean BARBAUD dit). — Basse (rue Gambetta, Rochefort, Charente-Maritime, 08 octobre 1907 – Brunoy, Essonne, 27 avril 1996). Fils de Benjamin Émile BARBAUD (Tonnay-Boutonne, Charente-Maritime, 17 juillet 1869 – ap. 1937), greffier, photographe, et de Rachelle CHAUVET (Tonnay-Boutonne, 08 octobre 1871 – Saint-Augustin, Charente-Maritime, 10 octobre 1954), mariés à Tonnay-Boutonne le 6 août 1896. Epouse à Paris 6e le 06 avril 1937 Lucienne Henriette Félicie AUVRAY (Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 28 février 1901 – Fontenay-sous-Bois, Val-de-Marne, 08 février 1986), dactylographe.

Débute le 04 juin 1948 dans LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (le Veilleur).

 

ÉNOT Marcel Charles Louis Georges dit Marcel. — Baryton (Saint-Lô, Manche, 20 mai 1909 – 78 rue de la Convention, Paris 15e, 13 juillet 1977). Fils de Joseph ENOT (Saint-Lô, 21 juin 1886 – Saint-Lô, 13 avril 1948), typographe, photographe, et de Marthe Henriette Marie PÉTRON (Saint-Lô, 03 septembre 1887 – 1981), couturière, mariés à Saint-Lô le 07 août 1907. Epouse à Paris 12e le 02 juillet 1936 Mireille FRICHET (Paris 12e, 17 avril 1909 – Poissy, Yvelines, 22 novembre 1979), cantatrice, directrice de conservatoire.

Débute le 14 décembre 1959 dans CARMEN (le Dancaïre). Il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1971.

 

ERNST Fédor. — Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée ROSSIGNOL (un Ambassadeur de l'Empereur de Chine) le 26 mai 1914.

 

ERNST Léon. — Basse (15 octobre 1876 – 17 septembre 1951). Débute le 23 décembre 1915 dans GUILLAUME TELL (un Chasseur). Est affiché dans RIGOLETTO (Marcello, 1916 ; Officier, 1938), PATRIE ! (Delrio, 1916), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1916 ; Vieillard hébreu, 1917 ; Abimélech, 1918), OTHELLO (Montano, 1916 ; Héraut, 1931), LA FILLE DU FAR-WEST (Asbby, 1916), L’ETRANGER (un vieux Pêcheur, 1916 ; un vieux Marin, 1934), FAUST (Wagner, 1916 ; le 11 novembre 1939 à la salle Favart), THAÏS (Palémon, 1916 ; un Cénobite, 1941), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio, 1916) ; en 1917, LE CID (Don Alonzo), AÏDA (le Roi), HENRY VIII (duc de Norfolk), ROMA (Caïus), HAMLET (Horatio, puis Polonius en 1934) ; en 1918, MARIA DI ROHAN (un Familier) ; SALAMMBO (Autharite, 1919 ; Grand Prêtre d'Eschoum, 1938), LES HUGUENOTS (Maurevert, 1920 ; Moine, 1930), LES TROYENS (une Ombre, 1921 ; Soldat, 1930 ; Ombre d'Hector, 1939), BORIS GODOUNOV (Tcherniakowsky, 1922 ; Exempt, 1923 ; Lovitzky, 1937) ; en 1923, LE TROUVERE (Bohémien), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Nachtigall) ; en 1924, PARSIFAL (Ecuyer), LA KHOVANCHTCHINA (Varsonoview) ; en 1925, PADMAVATI (Artisan), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier), SIGURD (Ramunc), HERODIADE (Grand Prêtre), TANNHÄUSER (Reinmar) ; en 1926, SALOMÉ (Soldat), MANON (le Portier, 01 juin 1926 et 10 novembre 1927), LE JARDIN DU PARADIS (Vent du Sud), LE FREISCHÜTZ (Ermite), GWENDOLINE (Aella, puis un Saxon en 1941) ; en 1927, LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé) ; en 1928, MAROUF (Mameluck, puis en 1940 le Kâdi), LE CHEVALIER A LA ROSE (Notaire), LA TRAVIATA (Marquis, puis en 1929 le Baron) ; LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (le Silence, 1932), LA JUIVE (Homme du peuple, 1933), PAILLASSE (Paysan, 1933), LE BARBIER DE SÉVILLE (Notaire, 1936) ; en 1937, ARIANE (2e Matelot), MONNA VANNA (Torello), OEDIPE (un Thébain), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan) ; en 1940, L’ILLUSTRE FREGONA (l'Alguazil). A créé : LES GIRONDINS (Gensonne), LE ROI ARTHUS (Ecuyer), JEANNE D'ARC (la Trémoille), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Bourgeois), LA MEGERE APPRIVOISEE (Grémio), LA FILLE DE ROLAND (Serviteur), NERTO (Marchand), L'ARLEQUIN (Ambassadeur de France), LA NAISSANCE DE LA LYRE (un Choreute), LE CHEVALIER A LA ROSE (Domestique), LES BURGRAVES (un Burgrave), LES MATINES D'AMOUR (un Diable), MAROUF ( un Marchand), LE MAS (un Moissonneur), SALAMINE (Dignitaire de la Cour), VIRGINIE (un Rapin) ; le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (un Passant) de Louis Dumas ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Bardi) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (Escobedo), ELEKTRA (vieux Serviteur), UN JARDIN SUR L'ORONTE (un Garde), VERCINGETORIX (Vieillard, Soldat), LA PRINCESSE LOINTAINE (Pergofat, un Pèlerin), MARCHAND DE VENISE (l'Audiencier), LA SAMARITAINE (Judas), LA CHARTREUSE DE PARME (Geôlier).

 

ERNSTER Deszö. — Basse (Pécs, Hongrie, 23 novembre 1898 – Zurich, 15 février 1981). En représentation, chante en 1955 L'OR DU RHIN (Fafner), SIEGFRIED (Fafner), LA WALKYRIE (Hunding), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen).

 

ESCALAÏS Léonce Antoine dit Léon. — Ténor (Cuxac-d’Aude, Aude, 08 août 1859 – Cuzac-d’Aude, 25 août 1940). Fils d’Antoine Médard ESCALAÏS (Cuxac-d’Aude, 05 juin 1835 – v. 1920), cultivateur puis cafetier, et d’Anne Nathalie BARBAZA (Cuzac-d’Aude, 28 août 1840 – Cuzac-d’Aube, 06 mai 1863), mariés à Cuxac-d’Aude le 17 novembre 1858. Epouse à Paris 9e le 12 février 1884 Maria LUREAU-ESCALAÏS, soprano. Il fut élève de Joseph Dufrène au Conservatoire de Toulouse. Débute le 12 octobre 1883 dans GUILLAUME TELL (Arnold). Chante, la même année LA JUIVE (Eléazar, 28 décembre 1883) ; en 1884, ROBERT LE DIABLE (Robert, 05 mars 1884), LES HUGUENOTS (Raoul, 08 septembre 1884) ; en 1885, L'AFRICAINE (Vasco), SIGURD (Sigurd) ; en 1891, LE MAGE (Zarâstra) ; en 1908, AÏDA (Radamès). Crée ZAÏRE (Lusignan). Il fut nommé chevalier (07 septembre 1927), puis officier (31 juillet 1936) de la Légion d’honneur.

(Il débuta au palais Garnier le 12 octobre 1883 dans Guillaume Tell (Arnold), révélant aussitôt une quinte aiguë d'une facilité et d'un éclat prodigieux qui lui valut maints triomphes durant ses trente ans de carrière : à 70 ans il tenait encore le contre-ré sans trop d'effort. Spécialiste des rôles de fort ténor (Éléazar, Raoul, Vasco de Gama), il chanta à Moscou en 1908-1909 et abandonna la scène après une dernière saison à la Gaîté (1911). Gustave Goublier lui a dédié sa mélodie l'Angélus de la mer.)

 

ESPINASSE Arthur. Ténor. Il débuta en 1849 dans LES HUGUENOTS de Meyerbeer (Raoul). Il fut d'abord architecte.

 

ESTIENNE. — Débute vers 1861.

 

ETCHEVERRY Henry-Bertrand. — Basse (71 rue Condillac, Bordeaux, section 1, Gironde, 29 mars 1900 – 31 rue de Tournon, Paris 6e, 19 novembre 1960). Fils de Pierre ETCHEVERRY (Mouguerre, Pyrénées-Atlantiques, 19 juin 1868 – Bordeaux, 12 octobre 1904), farinier boulanger, et de Jeannette GARMENDIA (Ascain, Pyrénées-Atlantiques, 18 janvier 1868 – Bordeaux, 02 février 1949), mariés à Bordeaux le 13 avril 1894. Epouse à Paris 6e le 14 janvier 1948 Marie Antoinette ALMONA, mezzo-soprano.

Débute dans RIGOLETTO (Céprano) le 04 septembre 1932. Chante, en 1932, LES TROYENS (Ombre d'Hector) ; en 1933, PARSIFAL (Chevalier), LA TOUR DE FEU (Jacintho), LA JUIVE (Ruggiero), LA TRAVIATA (Docteur), LA WALKYRIE (Hounding, puis en 1948, Wotan), MAROUF (Mameluck, puis en 1945, le Sultan) ; en 1934, HAMLET (le Roi), L’ETRANGER (Contrebandier) ; en 1935, L’OR DU RHIN (Fasolt), TRISTAN ET ISOLDE (Pilote), AÏDA (le Roi) ; en 1936, LES HUGUENOTS (Saint-Bris) ; en 1937, FIDELIO (Fernando), ARIANE (Pirithoüs), BORIS GODOUNOV (Boris), ROLANDE (Prince Richard), L'AIGLON (Flambeau) ; en 1938, SALAMMBO (Narr-Havas), FAUST (Méphistophélès), RIGOLETTO (Sparafucile) ; puis le MARCHAND DE VENISE (Shylock, 1939), DON JUAN (Don Juan, 1942), PENELOPE (Eurymaque, 1943), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1944), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès, 1945), ANTAR (Malek, 1946), SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1948). A créé UN JARDIN SUR L'ORONTE (Guetteur), VERCINGETORIX (Viridomar), PERKAIN (Dominique), LA PRINCESSE LOINTAINE (Erasme), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Barbe-Bleue), LE MARCHAND DE VENISE (Prince du Maroc), OEDIPE (Tirésias), PALESTRINA (Evêque de Cadix, un Spectre), PEER GYNT (l'Inconnu). Il est enterré à Sartène (Corse-du-Sud).

 

ETIEVENT Léon Henri. — (Les Allues, Savoie, 20 février 1872 – 170 boulevard Ney, Paris 18e, 12 novembre 1945). Fils d’Isidore ETIEVENT (Les Allues, 13 décembre 1835 – ap. 1872), bronzeur, et d’Emelie FRAISSARD (Les Allues, 12 août 1842 – ap. 1872), mariés à Paris 1er le 29 août 1863. Epouse à Paris 18e le 22 août 1931 Jeanne Louise Elisabeth INARD-PILOT (Paris 18e, 12 janvier 18888 – Paris 18e, 05 novembre 1971), couturière.

Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1926.

 

ETTL Karl. — Baryton-basse autrichien (Vienne, Autriche, 19 février 1899 – Vienne, 23 septembre 1956). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en 1928, chante FIDELIO (Prisonnier), LES NOCES DE FIGARO (Antonio), LA TOSCA (Angelotti), TRISTAN ET ISOLDE (Pilote) et LE CHEVALIER A LA ROSE (le Commissaire). En représentation, en 1936, chante DON JUAN (Mazetto) et FIDELIO (Fernando).

 

EUZET Louis Gustave Esprit dit Gustave. Basse (Montpellier, Hérault, 06 juillet 1813 – Le Grau-du-Roi, Gard, 10 août 1881). Fils de Jean Pierre Pascal EUZET (Montpellier, 20 juillet 1774 – Aigues-Mortes, Gard, 20 mars 1843), financier, et de Louise Bernarde AUTERACT (Montpellier, 04 septembre 1779 Montpellier, 26 février 1837), mariés à Montpellier le 04 mai 1805. Epouse à Batignolles-Monceau, Seine [auj. Paris 17e] le 23 octobre 1858 Victoire Aimée LEMAIGNEN (Paris, 17 février 1825 Toulouse, Haute-Garonne, 26 janvier 1900).

Débuts annoncés le 24 mars 1834 dans ROBERT LE DIABLE (Bertram), effectués le 21 avril 1834 dans LE PHILTRE (Fontanarose). Chante en 1835 à l'Opéra-Comique ; en 1839 à la Renaissance où il crée la Chaste Suzanne (Sédécias) de Monpou, puis à l'étranger (Madrid, 1844 ; Milan, 1845-1846 ; Gênes, 1846 ; Padoue et Trieste, 1847). Rentre à l'Opéra en 1847 : crée LE PROPHETE (Jonas) de Giacomo Meyerbeer, puis part chanter à Turin (1851) et à Florence (1852). Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 06 décembre 1835 au 14 septembre 1836).

 

EUZET Eugène Ferdinand dit Eugène. — Baryton (Paris, 18 avril 1852 – ap. 1898). Fils de Noël EUZET (Montpellier, Hérault, 10 juin 1822 – ap. 1884), coiffeur puis marchand de vin, et de Célestine Joseph FAUCQUENOY (v. 1827 – ap. 1884), mariés à Paris le 17 décembre 1850. Débute le 16 mai 1892 en créant SALAMMBO (un Pontife). Crée également le 16 mars 1894 THAÏS (un Serviteur) de Jules Massenet ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Seigneur Goth) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; HELLE (Paysan). Est d'autre part affiché dans, en 1892, LOHENGRIN (Vassal), LA JUIVE (Homme du peuple), LES HUGUENOTS (Maurevert, puis de Retz en 1893), SALAMMBO (Autharite, puis Giscon), LE PROPHÈTE (Officier), HAMLET (Fossoyeur), FAUST (Wagner) ; en 1893, LE CID (Saint Jacques, puis l'Envoyé Maure), ROBERT LE DIABLE (Chevalier) ; en 1894, GWENDOLINE (Aella) ; en 1895, ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio), THAÏS (Cénobite).

 

EYRAUD Paul Henri dit Paul. — Basse (Saint-Denis, 24 décembre 1872 – ap. 1942). Fils de Joseph EYRAUD (Rambaud, Hautes-Alpes, 02 octobre 1835 – Paris 5e, 09 septembre 1887), garde principal à la direction de Versailles, et de Sophie DAVID (Insming, Moselle, 08 août 1845 – Versailles, 31 juillet 1908), mariés à Bourges, Cher, le 28 février 1870.Epouse à Paris 10e le 18 août 1908 Sonia ROSEN (Saint-Pétersbourg, 17 septembre 1879 Paris 18e, 12 décembre 1964).

Choriste. Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1916), HENRY VIII (Seigneur, 1919), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), GWENDOLINE (Saxon, 1942).

 

EZANNO Michel. — Basse. Débute le 02 mai 1909. => biographie

 

FABERT Henri (Henri Adrien FABRE dit). — Ténor (Savasse, Drôme, 19 janvier 1879 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 22 février 1941). Fils d’Ernest Cincinnatus FABRE (Paris ancien 11e, 17 août 1836 – L’Homme-d’Armes, Savasse, Drôme, 26 avril 1903), ingénieur, et de Marie KAHN (Lyon, Rhône, 17 octobre 1839 – av. 1922), mariés à Bron, Rhône, le 25 avril 1871. Epouse 1. à Paris 8e le 04 décembre 1906 Suzanne Anne DEREUX (Paris 9e, 24 mai 1875 – Paris 8e, 11 janvier 1918). Epouse 2 à Paris 16e le 4 juillet 1922 Anne Lucienne DELGUA (Paris 16e, 04 mars 1891 – La Celle-Saint-Cloud, Yvelines, 11 décembre 1972).

Débute le 21 mai 1909 dans SIEGFRIED (Mime). Chante L'OR DU RHIN (Loge, 1909), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David, 1912 ; Beckmesser, 1924), BORIS GODOUNOV (Chouisky, 1922), LE FIFRE ENCHANTÉ (Robin, 1927). Crée L'OR DU RHIN (Mime), SALOMÉ (premier Juif) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (Pibrac) de Georges Hüe ; L'HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve), FALSTAFF (Bardolphe), LE RENARD (une Voix), LA FILLE DE ROLAND (Ragenhardt), LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos), LA KHOVANCHTCHINA (le Clerc), PADMAVATI (Brahmane), LE JARDIN DU PARADIS (Mégélius), ARLEQUIN (don Sanche), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Silène), LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal), SALAMINE (le Choryphée), LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (un Démon) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (Lope) de Raoul Laparra ; PERKAIN (le Gaucher), LA PRINCESSE LOINTAINE (Squarciafico). Avec Justin Godard, il a écrit le livret de Guignol, opéra bouffe mis en musique par André Bloch (1949). Il a été enterré le 19 juillet 1946 au cimetière des Batignolles.

(Secrétaire d'Abel Deval, directeur de l'Athénée, il débuta grâce à lui en 1904 dans Hugson de l'Anglais tel qu'on le parle. Il se mit alors à travailler le chant avec Melchissédec, joua les compères de revue au Moulin-Rouge et aborda l'opérette à la Scala. En 1907, il interprète Ange Pitou de la Fille de madame Angot à la Gaîté et l'année suivante chante Loge dans l'Or du Rhin à Monte-Carlo. Le 21 mai 1909, il débute à l'Opéra dans Mime, de Siegfried, rôle dont il fut un des plus prestigieux interprètes. Cependant il revient à l'opérette en 1912 à Bruxelles d'abord, puis à l'Apollo. Mobilisé, blessé, réformé, il s'occupe d'une maison d'édition (1916) puis réintègre l'Opéra où il sera l'un des créateurs de Padmavati, le Jardin du paradis, l'Arlequin, Salamine, l'Illustre Fregona, Perkain.)

 

FABRE Léon Maurice dit Maurice. — Basse (Toulon, Var, 28 septembre 1865 – Montbard, Côte-d’Or, 02 septembre 1933). Fils de Charles FABRE (Perpignan, Pyrénées-Orientales, 03 novembre 1814 – Toulon, 02 octobre 1865), capitaine de frégate, et d’Elise Victoire CAVELLIER (Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 01 avril 1827 – Toulon, 23 août 1871). Epouse à Le Perreux-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], le 22 janvier 1914 Louise Charlotte Augustine MEUGNIOT (Nogent-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], 06 janvier 1874 – Montbard, 14 novembre 1942).

Débute le 13 janvier 1886 dans LE CID (l'envoyé Maure). Chante ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1886), LA JUIVE (Ruggiero, 1889, puis Brogni, 19 octobre 1889), L’AFRICAINE (l'Inquisiteur, 1890), RIGOLETTO (Sparafucile, 1891), THAÏS (Cénobite, 1916).

 

FAGIANELLI José. — Baryton. Débute le 22 décembre 1954. => biographie

 

FANIARD Fernand (Fernand SMEETS dit). — Ténor belge naturalisé français en 1949 (Saint-Josse-Ten-Noode, 09 décembre 1894 – Paris 12e, 03 août 1955). Fils de Lambert Léopold Jules SMEETS (Saint-Josse-Ten-Noode, 30 mai 1868 Saint-Josse-Ten-Noode, 27 janvier 1936) et de Marie Josèphe Marguerite FAGNIARD (Egem, Belgique, 24 mai 1872 – Bruxelles, 02 février 1943). Epouse 1. à Bruxelles le 19 avril 1922 Anne Joséphine WENMAEKERS (Bruxelles, 15 novembre 1900 – Saint-Maurice, Seine [auj. Val-de-Marne], 09 décembre 1944). Epouse 2. à Paris 12e le 24 mars 1947 Denise Marie Germaine DARAN (Blagnac, Haute-Garonne, 15 mai 1906 – Aups, Var, 16 juillet 1994).

Débute le 24 mai 1930 dans SAMSON ET DALILA (Samson) qu'il chante également le 20 juillet 1930, le 11 novembre 1930, en 1941 et le 11 février 1943. Chante LA WALKYRIE (Siegmund, 22 août 1930 ; 27 septembre 1930 ; 02 novembre 1931), TANNHÄUSER (Tannhäuser, 03 février 1934), LOHENGRIN (Lohengrin, 15 mai 1937 ; 1950), TRISTAN ET ISOLDE (Tristan, 1949 ; 20 septembre 1950). A créé PALESTRINA (Cardinal Novagiero) qu'il chante le 12 avril 1942. Il est enterré au cimetière parisien d'Ivry.

 

FARGUES. Haute-contre. Il débuta vers 1760.

 

FASSEL Otto. — En représentation, chante GIUDITTA (Marcello) en 1935.

 

FASSNACHT Georg. — Ténor allemand (Fribourg, 1904 – 24 avril 1966). En représentation, débute le 13 mars 1941 dans LA WALKYRIE (Siegmund).

 

FAUDET Henri. — Est affiché en 1942 dans GWENDOLINE (Saxon), LE DRAC (Pêcheur), THAÏS (Cénobite) ; en 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Valet).

 

FAURE Jean-Baptiste. — Baryton. Débute le 14 octobre 1861. => biographie

 

FAVIER. Haute-contre. Il débuta en 1748.

 

FAVREAU Pierre. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1924), THAÏS (Cénobite, 1925), LE COQ D'OR (Boyard, 1928), MAROUF (Muezzin, Homme de police, 1931), LES HUGUENOTS (Seigneur, Soldat, 1936), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1940), GWENDOLINE (Danois, 1941), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale, 1942). A créé LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre), LE CHEVALIER A LA ROSE (le Fils), LE DRAC (Pêcheur), PENELOPE (un Prétendant).

 

FEIERSINGER Sebastian. — Ténor autrichien (Kirchbichl, 05 mai 1913 – Nuremberg, 02 septembre 1984). En représentation, débute dans SIEGFRIED (Siegfried) le 27 novembre 1959.

 

FÉODOROFF Georges. — Ténor russe. Débute le 10 février 1899. => biographie

 

FERNANDI Eugenio. — Ténor italien (Turin, vers 1928 – Mayo Clinic, Etats-Unis, 08 août 1991). Débute en 1964 dans LA TOSCA (Mario Cavaradossi), qu'il chante en 1967. Chante AÏDA (Radamès).

 

FERNON Nicolas (aîné). Débute en 1688. Il a chanté L’EGLOGUE DE VERSAILLES de Lully (Ménalque).

 

FERNON (cadet). — Débute en 1673.

 

FERRARI-FONTANA Edoardo. — Ténor italien (Rome, Italie, 08 juillet 1878 – Toronto, Canada, 04 juillet 1936). Epouse en 1912 (divorce en 1917) Margarete MATZENAUER, mezzo-soprano. En représentation, débute dans OTHELLO (Othello) le 20 juin 1914.

 

FIATTE Eugène Émile. — (Epehy, Somme, 12 avril 1913 – Agen, Lot-et-Garonne, 14 juillet 2009). Epouse à Sens, Yonne, le 08 juillet 1943 (divorce le 31 octobre 1970) Jeannine Marcelle Renée RENARD (Vinneuf, Yonne, 16 août 1922 – Poligny, Calvados, 21 septembre 2019), fonctionnaire. Est affiché dans HERODIADE (un Romain) en 1945.

 

FINEL Paul. — Ténor. Débute le 24 octobre 1954. => biographie

 

FIORIN. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (José Castro) le 16 mai 1912.

 

FISCHER Adolf. — Ténor tchèque (Kanitz, Tchoslovaquie, 01 novembre 1899 – 02 décembre 1944). Fils de Jakob FISCHER (24 février 1862 – Brno-Město, 11 janvier 1932), et d’Emma ZEISEL (Kunim, Tchécoslovaquie, 06 avril 1875 – ap. 1899). Epouse le 08 novembre 1939 Sarolta MEDAK (01 mars 1907 – 1941). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Tristan) le 18 octobre 1938.

 

FISCHER-SANDT Siegfried. — Avec la troupe de l'Opéra de Stuttgard, interprète PARSIFAL (un Ecuyer) en 1954.

 

FISTER Gabriel Eugène Alphonse dit Gabriel. — (Domgermain, Meurtre-et-Moselle, 10 juin 1913 – Nantes, Loire-Atlantique, 13 juin 2003). Fils d’Auguste Alphonse FISTER (Ouled Rahmoun, Constantine, Algérie, 07 mars 1871 – Metz, Moselle, 20 mars 1922), cuisinier, cabaretier, et de Suzanne Emilie BUSSIÈRE (Belfort, Territoire de Belfort, 05 novembre 1875 – Nancy, 02 décembre 1914), cantinière, mariés à Belfort le 25 avril 1896. Epouse à Metz le 20 juillet 1937 Simone Sidonie Marthe GODART (Montmédy, Meuse, 06 février 1914 – Paris 10e, 03 novembre 2010).

Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1945), LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LE CHEVALIER A LA ROSE (Musicien, 1949).

 

FLAJOLLET Vincent Augustin. — Ténor (20 rue des Dominicains, Nancy, Meurthe-et-Moselle, 24 octobre 1840 – 30 rue Joubert, Paris 9e, 18 juillet 1894). Fils de Pierre Charles FLAJOLLET (Nancy, 22 octobre 1804 – Paris 9e, 21 janvier 1858), plâtrier, et de Marguerite GEOFFROY (Bar-le-Duc, Meuse, 22 mai 1801 – Paris ancien 2e, 09 juin 1858), mariés à Nancy le 09 août 1830. Epouse à Romainville, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 11 juin 1872 Angélique Augustine BARDIN (Paris ancien 11e, 17 décembre 1840 – Paris 9e, 27 décembre 1889).

Débute le 22 août 1884 dans LES HUGUENOTS (Léonard). Est affiché en 1888 dans L'AFRICAINE (Evêque), HENRY VIII (Officier), LA JUIVE (Homme du peuple). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 30 octobre 1873 ; sociétaire le 02 octobre 1878).

 

FLEIETHER Hebert. — Débute en 1967 dans LA WALKYRIE (Wotan).

 

FLEISCHER-JANCZAK Félix. — Baryton-basse (Leipzig, 14 avril 1886 – Constance, 18 août 1964). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (le Pilote) le 22 mai 1941.

 

FLETA Pierre (Anatalio BURRO-FLETA dit). — Ténor (Villefranche-sur-Mer, Alpes-Maritimes, 04 juillet 1925 – Paris, octobre 2010). Fils de Miguel FLETA (Albalate de Cinca, Huesca, Aragon, Espagne, 01 décembre 1897 – La Corogne, Espagne, 29 mai 1938), ténor, et Marie-Louise PIERRE-CLERC dite Luisa PIERRICK (v. 1898, Belgique – ap. 1925), soprano. Débute dans LA TRAVIATA (Rodolphe) le 14 janvier 1957.

 

FLEURY Léon (Louis Joseph Léon NONÈS DIT FLEURY dit). — Ténor (Montpellier, Hérault, 23 février 1814 3 rue de Bretonvilliers, Paris 4e, 04 avril, 1876). Fils de Joseph NONÈS DIT FLEURY (Bordeaux, Gironde, 14 novembre 1763 ), artiste dramatique, et de Marie Thérèse Charlotte CRESSENT (Montpellier, Hérault, 02 février 1788 ), artiste dramatique, mariés à Marseille, Bouches-du-Rhône le 14 février 1835. Epoux d'Anne Pauline Adèle BARIZAIN dite MONROSE (v. 1818 – Paris ancien 11e, 28 janvier 1849), actrice. Enterré au Père-Lachaise.

Ancien maître de chant du prince royal de Hollande (futur roi Guillaume III), il débute le 28 avril 1850 dans ROBERT LE DIABLE (Raimbaud). "Cet artiste, doué d'une jolie voix de ténor et d'une bonne méthode, s'est fort bien tiré de cette épreuve." (le Ménestrel, 05 mai 1850).

 

FLEURY. — Débute en 1874. Est affiché dans LA JUIVE (Majordome) en 1875.

 

FLORIAN Hans. — Ténor (Munich, 08 mars 1894 – Munich, 17 octobre 1979). En représentation, débute le 17 septembre 1941 dans LA CHAUVE-SOURIS (le Docteur Blind).

 

FONTAINE Charles Léopold dit Charles. — Ténor belge (Dinant, Belgique, 23 mai 1878 – Couilly-Pont-aux-Dames, Seine-et-Marne, 08 juin 1955). Fils d’Emile Hyacinthe FONTAINE (Dinant, 16 octobre 1849 Dinant, 30 décembre 1896) et de Juliette Joseph GRANDJEAN (Dinant, 06 janvier 1851 – Dinant, 17 novembre 1904), mariés à Dinant le 26 décembre 1872. Epouse à Paris 17e le 07 septembre 1901 Eva Léontine DELAMEUSE (Paris 17e, 16 octobre 1873 – Paris 14e, 02 mars 1955), artiste lyrique.

Débute le 7 juillet 1911 dans LES HUGUENOTS (Raoul). Chante, en 1911, AÏDA (Radamès), SAMSON ET DALILA (Samson), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo), LOHENGRIN (Lohengrin), FAUST (Faust), et RIGOLETTO (le Duc) ; en 1912, GUILLAUME TELL (Arnold), LE CID (Rodrigue) ; en 1913, LES BARBARES (Marcomir), LA DAMNATION DE FAUST (Faust) ; en 1914, LES JOYAUX DE LA MADONE (Genaro) puis PAILLASSE (Canio, 1923), SALOMÉ (Hérode, 1926), MONNA VANNA (Prinzivalle, 1930). A créé LES BURGRAVES (Otbert). Il se retira dans la maison de retraite de Couilly-Pont-aux-Dames. Enterré dans le cimetière de Couilly avec sa femme Eva.

 

FONTANES Hugo (Hugo FONTAINE dit). — Ténor (faubourg de Tournai, Saint-Amand-les-Eaux, Nord, 19 mai 1883 8 rue Notre-Dame, Valenciennes, Nord, 05 novembre 1942). Fils de Charles Louis FONTAINE (Saint-Amand-les-Eaux, 08 mars 1855 – Valenciennes, 05 mars 1942), menuisier, et de Virginie FOUCART (Lourches, Nord, 19 mai 1856 – Valenciennes, 28 janvier 1909), mariés à Saint-Amand-les-Eaux le 12 avril 1880.  Epouse à Paris 17e le 30 septembre 1913 Elettra Elsa Tecla TESORONE (Alexandrie, Egypte, 01 janvier 1888 ap. 1946), cantatrice de l’opéra de Monte-Carlo [fille d’Annibal TESORONE (Naples, Italie, 16 janvier 1865 03 mars 1923), compositeur, membre de l'orchestre du Casino de Monte-Carlo].

En représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 14 mars 1918.

 

FOREL Michel René dit Michel. — Baryton (Montargis, Loiret, 07 juin 1912 – Lucenay, Rhône, 05 septembre 2010). Débute le 07 décembre 1947 dans THAÏS (un Serviteur). Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Domestique, 1949 ; Notaire, 1959), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant, 1949), FAUST (Wagner, 1950), BOLIVAR (Laboureur, Officier, 1950), BORIS GODOUNOV (Héraut, 1950 ; Lovitsky, 1958), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1950 ; Grégorio, 1951) ; LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), LE CHEVALIER ERRANT (une Voix), SALOMÉ (cinquième Juif) en 1951 ; LA TRAVIATA (Marquis, 1951 ; Baron, 1958), RIGOLETTO (Céprano, 1952 ; Marcello, 1959), L'AIGLON (Vénitien, 1952), THAÏS (un Cénobite, 1953) ; en 1957, DON JUAN (Mazetto), OTHELLO (Héraut), SAMSON ET DALILA (Philistin) ; UN BAL MASQUÉ (Soldat, 1958) ; LES INDES GALANTES (don Alvar), JEANNE AU BUCHER (Héraut), CARMEN (Zuniga) en 1959 ; LA TOSCA (Sciarrone, 1960) ; FIDELIO (Prisonnier, 1962). A créé BOLIVAR (le Peintre), DIALOGUES DES CARMÉLITES (Thierry).

 

FOREST Jules Henri dit Jules. — Baryton-basse (boulevard Gambetta, Tourcoing, Nord, 27 février 1905 – 2 square de l’Aveyron, Paris 17e, 10 décembre 1962). Fils de Jules Joseph FOREST (Roncq, Nord, 03 octobre 1871 – Tourcoing, 19 janvier 1912), tanneur, et de Léonie Marie Rosine Joseph SIX (Radinghem-en-Weppes, Nord, 11 août 1861 – Tourcoing, 12 novembre 1918), mariés à Sainghin-en-Weppes, Nord, le 15 janvier 1895. Epouse 1. Simone Lucienne PIERRE ( av. 1941). Epouse 2. à Paris 13e le 10 juillet 1941 Geneviève Adelphine Augustine CAPRON (Paris 3e, 16 mai 1902 – Versailles, Yvelines, 01 janvier 1991).

Débute le 03 octobre 1931 dans ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean). Chante THAÏS (Cénobite, Serviteur), ESCLARMONDE (un Envoyé sarrazin) en 1931 ; RIGOLETTO (Céprano, Officier, 1931 ; Marcello, 1932 ; Monterone, puis Rigoletto, 1941), LES TROYENS (une Ombre, 1931 ; un Soldat, 1932) ; SAMSON ET DALILA (Philistin), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel), GUILLAUME TELL (Chasseur) en 1932 ; MAROUF (Marchand, Mameluck, 1932 ; le Kadi, 1937), FAUST (Wagner, 1932 ; Valentin, 1933) ; PARSIFAL (Chevalier), LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (un Plaisir), LA JUIVE (Héraut), LE BARBIER DE SÉVILLE (Alcade), AÏDA (Amonasro), HAMLET (Polonius), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Marchand) en 1933 ; LOHENGRIN (Héraut), SIGURD (Rudiger), L’ETRANGER (un vieux Pêcheur), SALOMÉ (Cappadocéen) en 1934 ; HERODIADE (Phanuel, 1934 ; Vitellius, 1935), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant), LE CHEVALIER A LA ROSE (Notaire) en 1935 ; LES HUGUENOTS (Veilleur, Moine, 1936) ; LE COQ D'OR (Afron), ARIANE (Phéréklos) en 1937 ; BORIS GODOUNOV (Tchernakowsky, 1937 ; Héraut, puis Exempt, 1944) ; SALAMMBO (Grand Prêtre de Moloch, 1938), GWENDOLINE (Danois, 1941), PALESTRINA (Orateur, le Roi d'Espagne, 1942), ALCESTE (Héraut, 1944). A créé le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (un Islandais) de Louis Dumas ; MAXIMILIEN (une Voix), UN JARDIN SUR L'ORONTE (un Garde), VERCINGETORIX (Soldat), LA PRINCESSE LOINTAINE (Bruno, un Pèlerin), ROLANDE (Officier), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan), LE MARCHAND DE VENISE (Serviteur), ŒDIPE (Thébain), LA SAMARITAINE (Nathanaël), L’AIGLON (Officier), LA CHARTREUSE DE PARME (Barbone), PEER GYNT (Forgeron, Marchand). Participe à la première le 06 janvier 1941 du ROI D'YS (Jahel) d'Edouard Lalo.

 

FORESTIER. Il a débuté en 1677. Il a chanté ISIS de Lully (Neptune).

 

FORESTIER. Haute-contre. Il débuta en 1742.

 

FORMICHI Cesare. — Baryton italien (Rome, 15 avril 1883 – Rome, 21 juillet 1949). En représentation chante AÏDA (Amonasro) et THAÏS (Athanaël) en 1922. Quand il se retira de la scène, il devint impresario puis directeur artistique du Casino de Vichy.

 

FORNARI. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1916.

 

FORTI Victor. — Ténor (vers 1890 – ap. 1949). Débute dans LA WALKYRIE (Siegmund) le 10 août 1928. Chante L'OR DU RHIN (Loge, 1929), TANNHÄUSER (Tannhäuser), SALOMÉ (Hérode) en 1930 ; TRISTAN ET ISOLDE (Tristan) en 1931. Crée GUERCOEUR (Heurtal) le 21 avril 1931.

 

FOURCADE Louis Antonin Léon dit Louis. — Basse (Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, 16 décembre 1862 – ap. 1922). Epouse à Paris 11e le 22 avril 1899* Marie Eugénie BERTHOMIEU. Choriste. Est affiché dans THAÏS (un Serviteur, 1898), LES HUGUENOTS (Maurevert, 1898 ; Moine, 1906), RIGOLETTO (Monterone, 1898 ; Officier, 1916), L’AFRICAINE (Officier, 1902). A créé LANCELOT (un Officier) le 07 février 1900. En 1899, il était artiste peintre.

 

FOURNETS René-Antoine. — Basse. Débute le 10 octobre 1892. => biographie

 

FRACHER Élie Joseph Julien dit Julien. — (17 avenue Saint-Pierre, Béziers, Hérault, 16 novembre 1882 – 7 rue Nobel, Paris 18e, 08 mars 1943). Fils de Gustave FRACHER (Avignon, 17 septembre 1843 – ap. 1882), peintre et d’Anne Marie PARÈRE (Avignon, 11 septembre 1848 – ap. 1882), tailleuse, mariés à Avignon le 10 juillet 1867. Epouse 1. à Avignon, Vaucluse le 31 octobre 1907 (divorce le 30 juillet 1919) Marie Louise Justine ROURE (Avignon, 08 octobre 1889 – Avignon, 21 novembre 1957). Epouse 2. Juliette BIEBEL (Sarreguemines, Moselle, 10 octobre 1889 – Paris 13e, 08 novembre 1965), artiste de l’Opéra de Paris.

Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923), PARSIFAL (Chevalier, 1928), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942), MAROUF (Cheik el Islam, 1947). Il a participé à la première le 01 septembre 1937 de L'AIGLON (2e Vénitien) d'Arthur Honegger et Jacques Ibert.

 

FRADIN Louis Léon Gustave dit Gustave. — Basse (Parthenay, Deux-Sèvres, 04 août 1880 – Paris 17e, 28 septembre 1939*). Choriste. A créé PARSIFAL (un Chevalier) le 04 janvier 1914 et fut affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1934). Inhumé au cimetière parisien de Saint-Ouen le 04 octobre 1939, puis transféré à Parthenay le 11 octobre 1939.

 

FRANCELL Fernand. — Ténor. Débute le 01 avril 1919. => biographie

 

FRANCI Benvenuto. — Baryton italien (Pienza, près de Sienne, 01 juillet 1891 – Rome, 27 février 1985). En représentation, débute le 25 juin 1926 dans AÏDA (Amonasro).

 

FRANCK Daniel. — A débuté en 1961 dans LES TROYENS (Mercure). Il a participé le 21 avril 1968 à la première du PRISONNIER (l'Ombre du Prisonnier) de Luigi Dallapiccola [version française de Jean-Marie Martin]

 

FRANTZ Ferdinand. — Baryton-basse (Kassel, 08 février 1906 – Munich, 25 mai 1959). En représentation, chante SIEGFRIED (Wotan) et LA WALKYRIE (Wotan) en novembre 1950.

 

FRANZ Paul. — Ténor. Débute le 01 février 1909. => biographie

 

FRANZINI Mario. — Basse (Bologne, Italie, 01 avril 1903 Montmorency, Val-d’Oise, 05 avril 1994). Epouse à Oran, Algérie française, le 23 mars 1935 (puis divorce) Marie Jeanne Emilie ALLAIN (Oran, Algérie, 25 octobre 1912 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 04 mai 1990). Débute le 02 mai 1948 dans FAUST (Méphistophélès).

 

FRERE. Il a débuté en 1686. Il a chanté ARMIDE de Lully (La Haine).

 

FRÉRET Léon Louis. — Basse (rue du Vieux-Pont, Cherbourg, Manche, 08 décembre 1828 – Saint-Pair-sur-Mer, Manche, 05 février 1919). Fils de Louis Victor FRÉRET (Cherbourg, 10 avril 1891 Montréal, Canada, 11 janvier 1879), maître sculpteur de la Marine, et d’Henriette Adelaïde TYSON (Brix, Manche, 08 avril 1807 – Paris 18e, 24 décembre 1863), mariés à Brix le 05 février 1828. Epouse 1. à Paris ancien 2e le 30 juin 1853 (divorce le 11 décembre 1885) Marie Catherine Elisa POILLET (Florimont, Territoire de Belfort, 13 février 1835 – Douera, Algérie française, 14 novembre 1891), artiste lyrique. Epouse 2. à Paris 8e le 25 janvier 1996 Stéphanie Séraphie LEBOIS (Vihiers, Maine-et-Loire, 17 novembre 1938 – Paris 8e, 28 mars 1928).

A débuté salle Le Peletier en 1856, le 14 juillet, dans GUILLAUME TELL (un Chasseur). Il y a créé le 28 février 1862 LA REINE DE SABA (Sadoc) de Charles Gounod. Au Palais Garnier, a encore chanté ce rôle, et également, jusqu'en 1878, HAMLET (Polonius), LE FREISCHÜTZ (Samiel), GUILLAUME TELL (Paysan), LA JUIVE (Homme du peuple), LE PROPHÈTE (Officier, Paysan), LA REINE DE CHYPRE (Cypriote), ROBERT LE DIABLE (Ermite), L’AFRICAINE (Evêque, l'Inquisiteur), LES HUGUENOTS (Méru, Maurevert), FAUST (un Soldat). A créé JEANNE D'ARC (de Gaucourt), le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (un Radjah) de Jules Massenet. A participé à la première le 09 juillet 1860 de SÉMIRAMIS (l'Ombre de Ninus) de Gioacchino Rossini [version française de Joseph Méry]. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 25 octobre 1864 au 04 juin 1889).

 

FRÉVILLE Eugène (Christophe Eugène FILOCQUE dit). — Ténor (Bassing, Meurthe [auj. Moselle], 28 novembre 1864 – ap. 1918). Fils d’Alphonse Alexandre FILOCQUE (Rugles, Eure, 25 septembre 1837 Paris 10e, 03 juin 1880), employé, et d’Anne Marie Marguerite THOMAS (Bassing, 31 mai 1841 Bassing, 03 septembre 1880), mariés à Paris 5e le 22 février 1870. Epouse à Marly-le-Roi, Seine-et-Oise [auj. Yvelines] le 27 juillet 1899 Juliette Marie Alexandrine LUCAS (Bailly, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 20 décembre 1879 – Paris 10e, 26 décembre 1956), couturière.

Est affiché dans LES HUGUENOTS (un Moine, 1908), PARSIFAL (Chevalier, 1914). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 10 juin 1902 à 1914).

 

FRICK Gottlob. — Basse (Olbrönn, Allemagne, 28 juillet 1906 – Mühlacker, Allemagne, 18 août 1994). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA FLÛTE ENCHANTÉE (Zarastro) en 1953.

 

FRIZON. Il a débuté en 1674.

 

FRONVAL Charles (Aristide Charles FRONT dit). — Ténor (La Rochelle, Charente-Maritime, 19 février 1903 – L’Île-d’Elle, Vendée, 29 décembre 1982). Fils d’Edmond Aristide Alexandre FRONT (Esnandes, Charente-Maritime, 29 août 1879 – La Rochelle, 24 février 1910), sellier, et d’Ernestine Angèle MIGAUD (La Rochelle, 19 janvier 1882 – ap. 1920), lingère, mariés à La Rochelle le 09 juin 1900. Epouse à La Rochelle le 28 août 1922 Simone Léontine Émilienne BRUNET (Andilly, Charente-Maritime, 03 mars 1902 La Rochelle, 22 février 1986).

Débute dans SAMSON ET DALILA (Samson) le 03 avril 1940. Chante LA DAMNATION DE FAUST (Faust, 1940) ; GWENDOLINE (Armel), FIDELIO (Florestan) en 1941 ; ESCLARMONDE (le Chevalier Roland, 3e tableau), PALESTRINA (Palestrina) en 1942 ; PENELOPE (Ulysse, 1943), L’ETRANGER (André, 1944) ; LE ROI D'YS (Mylio), HERODIADE (Jean), LA TOUR DE FEU (Yves) en 1945 ; ANTAR (Antar), JOSEPH (Siméon), MONNA VANNA (Prinzivalle), PADMAVATI (Ratan-Sen) en 1946 ; LOHENGRIN (Lohengrin, 1947), LA WALKYRIE (Siegmund, 1948), TRISTAN ET ISOLDE (Tristan, 1949), LES INDES GALANTES (Adario, 1956). A créé ANTIGONE (le Garde).

 

FROUMENTY Pierre Jean Maurice dit Pierre. — Basse (rue Paul-Bert, Agen, Lot-et-Garonne, 14 juin 1897 – Agen, 01 février 1975). Fils de Jean FROUMENTY (v. 1870 – ap. 1939), professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie, et de Jeanne BETOUILLÈRES (v. 1874 – ap. 1921). Epouse à Toulouse, Haute-Garonne, le 22 août 1921 Marie Louise Jeanne CAVAILLÉ (Florensac, Hérault, 11 mai 1893 – Agen, 14 mars 1976). Débute le 04 juillet 1930 dans LES HUGUENOTS (de Retz). Est affiché dans, en 1930, LES HUGUENOTS (Méru, puis le Veilleur), THAÏS (Palémon), MAROUF (le Kadi), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel, puis Hans Sachs en 1937), RIGOLETTO (Monterone), SALOMÉ (Cappadocéen), LES TROYENS (Sentinelle, puis Priam en 1931) ; en 1931, PARSIFAL (Chevalier, puis Gumemanz en 1935), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier, puis Gunther en 1934), SAMSON ET DALILA (Abimelech), OTHELLO (Montano), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet, puis le Duc de Vérone en 1933 et Frère Laurent en 1952), ESCLARMONDE (un Envoyé sarrazin) ; en 1932, HERODIADE (Vitellius, puis Phanuel en 1935), TRISTAN ET ISOLDE (Pilote, puis Roi Marke en 1936) ; en 1933, LOHENGRIN (le Roi), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant), LA JUIVE (Albert), LE BARBIER DE SÉVILLE (Notaire), AÏDA (le Roi), LE CHEVALIER A LA ROSE (Commissaire, puis de Faninal en 1935 et Baron Ochs en 1957) ; en 1934, UN JARDIN SUR L'ORONTE (Prince d'Antioche) ; en 1935, SALADE (Tartaglia) ; en 1936, TANNHÄUSER (Landgrave), FAUST (Méphistophélès) ; en 1937, FIDELIO (Rocco) BORIS GODOUNOV (Pimen) ; en 1939, LE MARCHAND DE VENISE (Antonio) ; en 1945, LA TOUR DE FEU (Yann), PENELOPE (Eumée); en 1946, ANTAR (Malek), MONNA VANNA (Marco) ; en 1947, LE COQ D'OR (Roi Dodon) ; en 1948, LA WALKYRIE (Wotan) ; en 1949, LE ROI D'YS (le Roi) ; en 1952, BOLIVAR (l'Evêque) ; en 1954, LES INDES GALANTES (Osman), LA FLUTE ENCHANTÉE (Prêtre) ; en 1958, DIALOGUES DES CARMÉLITES (le Marquis), UN BAL MASQUÉ (Comte Horn). Est le créateur de VIRGINIE (le Maitre), ELEKTRA (Précepteur d'Oreste), VERCINGETORIX (Crétognat), LA PRINCESSE LOINTAINE (Frère Trophime), DIANE DE POITIERS (un Musicien), SEMIRAMIS (un Astrologue), OEDIPE (Créon), PALESTRINA (Spectre), LE DRAC (André), ANTIGONE (Tirésias), LES NOCES CORINTHIENNES (Théognis) BOLIVAR (Aveugle).

 

FUCHS Eugen. — Baryton allemand (Nuremberg, 03 septembre 1893 – Berlin, 03 mars 1971). En représentation, débute le 05 juin 1934 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Beckmesser). Chante SIEGFRIED (Albérich) en 1938.

 

FUCHS. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1927.

 

FUGÈRE Lucien. — Baryton (rue Amelot, Paris ancien 8e, 22 juillet 1848 – 25 avenue Trudaine, Paris 9e, 15 janvier 1935). Fils de Joseph Henri François FUGÈRE (Paris, 14 juillet 1801 – Paris, 18 juillet 1854), graveur, et d’Ernestine GIRAULT (Noisy-le-Roi, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 04 septembre 1807 – Saint-Maur-des-Fossés, Seine [auj. Val-de-Marne], 29 novembre 1898), débitante de tabacs, mariés à Paris le 20 décembre 1828. Epouse à Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine] le 27 mars 1879 Berthe Louise Hilaire ANSENS (Paris ancien 5e, 21 octobre 1855 – Paris 9e, 09 août 1920), artiste lyrique.

Au cours d'un Gala, le 01 avril 1919, interprète MONSIEUR CHOUFLEURI RESTERA CHEZ LUI LE... (Choufleuri). Il est enterré au Père-Lachaise.

 

FUSCO. — Ténor. En représentation, chante OTHELLO (Cassio) le 20 juin 1914.

 

GABOR Constantin. — Basse (Brasov, Roumanie, 11 juillet 1929 –). Débute en 1963 dans ŒDIPE (le Veilleur).

 

GABY Louis Charles Thomas. — Basse (Verdun, Meuse, 29 décembre 1845 – ap. 1907). Fils de Louis GABY (Verdun, 27 décembre 1817 – Paris 6e, 27 janvier 1873), tailleur d’habits, et de Louise Augustine DUBAUX (Verdun, 04 mai 1826 – Paris 5e, 31 mars 1883), blanchisseuse, mariés à Verdun le 26 février 1845. Epouse à Paris 20e le 12 août 1871 Pauline Joséphine PENY (Paris ancien 8e, 01 août 1853 – ap. 1904), lingère.

Choriste. Est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1882), L’AFRICAINE (Evêque, 1883), LE COMTE ORY (Chevalier, 1883). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 17 novembre 1885 à 1908).

 

GAGNEAU. — Est affiché en 1952 dans LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti).

 

GAILHARD Pierre dit Pedro. — Basse (17 place du Puits-Clos, Toulouse, Haute-Garonne, 01 août 1848 – 3 avenue Frochot, Paris 9e, 12 octobre 1918). Fils de Jean François Samson GAILHARD (Cugnaux, Haute-Garonne, 27 juin 1809 – 1868/1875), cordonnier, et de Marie GAILLARD (Verdun-sur-Garonne, 12 avril 1816 – Toulouse, 07 décembre 1884). Epouse à Paris 1er le 09 juin 1884 Louise Eugénie Claire MERCIER (Vanves, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 31 août 1861 – Paris 2e, 12 juillet 1885).

Débute salle Le Peletier le 03 novembre 1871 dans FAUST (Méphistophélès). En 1872 chante L'AFRICAINE (Inquisiteur), LES HUGUENOTS (Saint-Bris), DON JUAN (Léporello) ; en 1873, LE FREISCHÜTZ (Gaspard), puis HAMLET (le Roi, 1875), MEFISTOFELE (Mefistofele, 1883), SAPHO (Pythéas, 1884). Est le créateur de LA REINE BERTHE (Simon), JEANNE D'ARC (Richard), FRANÇOISE DE RIMINI (Guido). Est nommé Directeur de l'Opéra en 1884.

(Il débuta à l'Opéra-Comique le 05 décembre 1867 dans Falstaff, du Songe d'une nuit d'été. Pendant la guerre de 1870, il chante au Capitole de Toulouse et, le 03 novembre 1871, entre à l'Opéra. En 1872, il épouse la cantatrice Fidès Devriès et, désormais, paraît régulièrement avec elle au Covent Garden. En 1884, il est appelé à la direction du palais Garnier, direction qu'il conservera, sauf en 1892, jusqu'en 1908. Il fut l'un des plus prestigieux directeurs que connut l'Opéra avant Jacques Rouché, et enrichit le répertoire d'une cinquantaine d'ouvrages nouveaux parmi lesquels Sigurd, le Cid, Patrie !, Ascanio, Gwendoline, Thaïs, Ariane et, ayant obtenu l'autorisation d'afficher des œuvres étrangères (ce qui était jusqu'alors interdit), les versions françaises de Rigoletto, Paillasse, Othello, Lohengrin, la Walkyrie, les Maîtres chanteurs de Nuremberg, Siegfried. Lui-même signa les livrets de la Maladetta et Guernica que Paul Vidal mit en musique, et la version française de la Salomé de Richard Strauss.)

[Premières études musicales à la maîtrise de la cathédrale de Toulouse. 1er prix de chant, d'opéra-comique et d'opéra au Conservatoire de Paris en 1867. Débute à l'Opéra-Comique le 04 décembre 1867, passe à l'Opéra, en 1872. Codirecteur de l'Opéra avec Ritt (1881), puis avec Bertrand (1893). A fait représenter au théâtre la Maladetta, ballet en 2 actes, musique de Vidal (Opéra, 24 février 1893) ; Guernica, drame lyrique en 3 actes avec Gheusi, musique de Vidal (Opéra-Comique, 07 juin 1895). En préparation en 1897 : Brutus et Portia, drame lyrique avec Gheusi. Chevalier de la Légion d'honneur. En 1897, il habitait 13 villa Chaptal à Levallois.]

"Né en 1847 à Toulouse, obtint le premier prix de chant au concours du Conservatoire de 1867 ; fut engagé à l'Opéra-Comique ; y débuta le 5 septembre 1867 dans le rôle de Falstaff, du Songe d'une nuit d'été ; joua en mars 1868 dans la Part du Diable, le Chalet et reprit la même année le rôle de Malipieri dans Haydée. Il interpréta, le 5 août 1868, don Belflor du Toréador. Sa première création date du 10 mars 1869 dans Vert-Vert, d'Offenbach. Il joua ensuite le rôle de Lothario de Mignon, fut engagé à l'Opéra en 1872 et y débuta dans le rôle de Méphistophélès de Faust. Puis il reprit avec un grand succès sur cette scène les rôles de Saint-Bris des Huguenots, de Leporello de Don Juan, et Gaspard du Freischütz." (Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)

 

GALLARD. Il a débuté vers 1737.

 

GALLIA Roger (Roger GOURBESVILLE dit). — Ténor (18 rue Graindorge, Caen, Calvados, 10 mars 1913 – Puiseux-en-France, Val-d’Oise, 01 septembre 1992). Fils d’Ernest Henri GOURBESVILLE (Le Molay-Littry, Calvados, 20 mars 1879 – Coulommiers, Seine-et-Marne, 07 novembre 1959), employé de commerce, et de Pauline Léopoldine Germaine SALLES (Plumetot, Calvados, 28 décembre 1891 – Benerville-sur-Mer, Calvados, 15 mars 1964), mariés à Cresseron, Calvados le 21 décembre 1908.

Débute dans AÏDA (Radamès) le 11 décembre 1950.

 

GALLOIS Jules. — Ténor belge (– ap. 1907). Chante à la Monnaie de Bruxelles en 1885. Il auditionna à l'Opéra en juin 1888 dans l'air de l'Africaine. Débute dans LA JUIVE (un Homme du peuple) le 11 juillet 1888. Est affiché dans LES HUGUENOTS (de Méru, 1888 ; Boisrosé, 1891 ; Cossé, 1892), ROBERT LE DIABLE (Héraut, 1888), GUILLAUME TELL (Rodolphe, 1888 ; Pasteur, 1892), L’AFRICAINE (Indien, 1889 ; Officier, 1892), LA FAVORITE (Gaspard, 1889 ; Seigneur, 1904), HENRY VIII (Archevêque 1889 ; de Surrey, 1891), LUCIE DE LAMMERMOOR (Gilbert, 1889), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1890 ; Benvolio, 1892), SIGURD (Irnfrid, 1890 ; Haward, 1903), RIGOLETTO (Borsa, 1891), LE PROPHÈTE (Soldat, 1892 ; Paysan, 1903 ; Garçon d'auberge, 1905), LOHENGRIN (Vassal, 1892), HAMLET (Fossoyeur, 1892), LE CID (Don Arias, 1893), SALAMMBO (Prêtre, 1893), TANNHÄUSER (Heinril, 1895), AÏDA (Messager, 1895), PATRIE ! (Vargas, 1900), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1900), ASTARTE (Choribas, 1901), LE TROUVÈRE (Messager, 1904), THAMARA (Officier, 1907). A créé ASCANIO (d'Estourville), SALAMMBO (Grand Prêtre de Khanon), SAMSON ET DALILA (Messager) ; le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet ; LA MONTAGNE NOIRE (un Chef) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Clerc) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; HELLE (Paysan), MESSIDOR (Prêtre), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Moser), JOSEPH (Officier), LANCELOT (Chevalier), LES BARBARES (Homme du peuple), PAILLASSE (Paysan), LA STATUE (Ali), L'ETRANGER (le vieux Pierre), DARIA (Bûcheron). Il a créé un Théâtre-Ecole en 1897. En 1901, il habitait 25 rue Turgot à Paris 9e.

 

GALLOS Hermann. — Ténor autrichien (Vienne, Autriche, 21 janvier 1886 – Vienne, 20 février 1957). Epouse à Vienne le 28 juin 1919 Margarethe Emilie Anna FINKESCH (Smichov, Tchécoslovaquie, 18 janvier 1893 – ap. 1919). En 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante FIDELIO (Jacquinot), LES NOCES DE FIGARO (Brid'Oison), L'ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Pédrille), TRISTAN ET ISOLDE (Pâtre, Matelot), LE CHEVALIER A LA ROSE (Valsacchi). Il est mort sur la scène de l'Opéra de Vienne.

 

GALLY Jean Alexis. — Basse (Bordeaux, section 2, Gironde, 15 août 1853 – 93 rue Porte-Dijeaux, Bordeaux, section 2, 06 novembre 1902). Fils de Jean-Baptiste GALLY (Rivèrement, Ariège, 06 septembre 1821 – 1875/1897), raffineur, et de Jeanne BARSAC (Bassens, Gironde, 08 février 1832 – Bordeaux, section 2, 29 décembre 1897), mariés à Lormont, Gironde, le 05 décembre 1852. Epouse à Paris 9e le 21 octobre 1875 Aimée Geneviève Eugénie CURRIVAND dite LAROCHELLE (Paris ancien 10e, 05 décembre 1855 – ap. 1908), professeur de musique.

Débute en créant JEANNE D'ARC de Mermet (le Bar du Duc) le 05 avril 1876. Enterré au cimetière de la Chartreuse à Bordeaux.

 

GALOUDET. Il a débuté en 1728.

 

GANDUBERT Gabriel Hippolyte. — Ténor. Débute le 28 décembre 1895. => biographie

 

GARAY Félix [Garait]. — Ténor (– ap. 1910). Débute le 13 février 1903 dans TANNHÄUSER (Tannhäuser). Chante SIGURD (Sigurd, 1903).

 

GARAZZI Peyo (Peyo ETCHEVERRY dit). Ténor (Saint-Jean-Pied-de-Port, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 31 mars 1937 ). Débute en 1970. Chante LA TRAVIATA (Rodolphe) ; RIGOLETTO (le Duc) ; FAUST.

 

GARDES Roger. — Ténor (23 rue Saint-Augustin, Paris 2e, 04 mars 1922 – Versailles, Yvelines, 30 septembre 2004). Fils de Julien Jean Clément GARDES (Paris 11e, 09 janvier 1894 – Sens, Yonne, 10 février 1974), marchand de vins, et de Célina Marthe Maria LEMOUZY (Saint-Chély-d’Aubrac, 31 août 1899 – Clamart, Hauts-de-Seine, 01 janvier 1982), marchande de vins, mariés à Saint-Chély-d’Aubrac le 1er juin 1921. Epouse à Paris 9e le 25 juin 1953 Janine Madeleine LEGAY (Levallois-Perret, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 décembre 1929 – Suresnes, Hauts-de-Seine, 05 septembre 2005).

Débute le 12 novembre 1954 dans LES INDES GALANTES (Damon). En 1960, chante L'ENFANT ET LES SORTILEGES (la Théière).

 

GARDONI Italo Libero Severo dit Italo. Ténor italien (Parme, Italie, 12 mars 1821 9 rue Tronchet, Paris 8e, 26 mars 1882). Fils de Ludovico GARDONI (Parme, v. 1890 – 29 mars 1847) et de Marianna FINELLI. Epouse à Londres, Angleterre, en 1847 Anna Teresa TAMBURINI (Palerme, Italie, 26 mars 1825 – Paris 8e, 25 mars 1892), soprano. Il débuta vers 1843. Il chanta LA MUETTE DE PORTICI (Masaniello), LA FAVORITE (Fernand), ROBERT LE DIABLE (Robert). Il créa en 1844 MARIE STUART de Niedermeyer. De 1847 à 1874 il chanta régulièrement à Londres et au Théâtre-Italien de Paris. En 1855, il habitait 9 rue Tronchet à Paris. Enterré au cimetière de Montmartre.

 

GARET François Félix Sylvain. — Basse (Vacquerie, Somme, 24 avril 1843 – ap. 1898). Fils de Louis François GARET (– av. 1870), et de Florence Honorine RIVILLON (– ap. 1870). Epouse à Paris 8e le 11 août 1870 Marie Aimée LACUVE (Villers-Hélon, Aisne, 14 mai 1849 – ap. 1899). Choriste. En 1877, est affiché dans L'AFRICAINE (un Officier de Marine).

 

GARZO. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Happy) le 16 mai 1912.

 

GASPARD Antoine. — Baryton (Toulouse, Haute-Garonne, 18 juin 1824 – v. 1901). Epoux de Clémentine Amélie LARIEUX, danseuse à l'Opéra. Père d'André Pierre GASPARD (Paris 11e, 01 juillet 1887 – Paris 15e, 20 janvier 1940). A débuté salle Le Peletier le 11 mars 1867 en créant DON CARLOS (le Comte de Lorme). A été affiché dans L'AFRICAINE (Grand Brahmine, 1867), GUILLAUME TELL (Leuthold, 1867 ; Melchtal, 1875), LA JUIVE (Ruggiero, 1868, Veilleur, 1882), LES HUGUENOTS (de Retz, 1868 ; Thoré, 1870), LE PROPHÈTE (Mathisen, 1869), ROBERT LE DIABLE (Alberti, 1870), LA MUETTE DE PORTICI (Borella, 1870), DON JUAN (Commandeur, 1871),  HAMLET (Horatio, 1872), LE FREISCHÜTZ (Kouno, 1876), LA REINE DE CHYPRE (Héraut d'armes, 1877), POLYEUCTE (Félix, 1878). Est le créateur d'HAMLET (Fossoyeur), JEANNE D'ARC (Amboise) ; le 07 octobre 1878 POLYEUCTE (un Centurion) de Charles Gounod ; HENRY VIII (Archevêque de Canterbury). Participe aux première le 03 mars 1869 de FAUST (Wagner) de Gounod ; le 27 février 1885 de RIGOLETTO (Monterone) de Giuseppe Verdi.

 

GASPARINI Bindo. — Ténor italien (1880 – ap. 1932). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Betto) le 16 mai 1912.

 

GAUDIOSO Gerardo. — Avec la troupe du Théâtre San Carlo de Naples, crée UN BAL MASQUÉ (Silvano) le 01 juillet 1951.

 

GAUTIER Jules dit Franz. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 1866 – 1951). Débute dans SIGURD (Sigurd) le 03 juillet 1896. Chante HAMLET (Laerte, 1896), LES HUGUENOTS (de Tavannes, 1897 ; Raoul, 1908) ; en 1908 SAMSON ET DALILA (Samson), FAUST (Faust), AÏDA (Radamès), RIGOLETTO (le Duc), SALAMMBO (Shahabarim), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) ; en 1909, GUILLAUME TELL (Arnold) ; en 1916, LES GIRONDINS (Jean Ducos). Il avait débuté à l’Opéra-Comique le 10 janvier 1901.

 

GAYARRE Julián (Sebastián Julián GAYARRA GARJÓN dit). — Ténor espagnol (Valle de Roncal, près de Pampelune, 09 janvier 1844 – Madrid, 02 janvier 1890). Fils de Mariano Jacinto GAYARRE MAINZ (Roncal/Erronkan, Navarre, 16 août 1804 – Roncal/Erronkari, 27 août 1882) et de Maria Ramona GARJÓN JANDUA (Roncal/Erronkan, 12 août 1803 – Roncal, 1869), mariés à Roncal/Erronkan, le 25 mars 1836. Débute le 07 avril 1886 dans L'AFRICAINE (Vasco de Gama).

 

GAYE Jean. Il a débuté en 1673. Il a chanté : ISIS de Lully (Hierax) ; BELLEROPHON de Lully (Jobate) ; L'EGLOGUE DE VERSAILLES de Lully (Corydon) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully; ALCESTE de Lully (Alcide).

 

GAZZO Laurent. — Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Fils, 1949), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

GEAY Robert. — Basse (Oran, Algérie française, 20 mars 1932 Marseille 5e, Bouches-du-Rhône, 16 octobre 2004). Epouse Yva BARTHÉLEMY, soprano de l'Opéra. Débute le 23 novembre 1960 dans CARMEN (Zuniga). Chante LES INDES GALANTES (don Alvar, 1962), puis TOSCA (Angelotti) ; BOLIVAR (un Soldat) ; LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès) ; CARMEN (Escamillo) ; FAUST (Méphistophélès).

 

GEBELIN Juan Carlos dit Jean-Charles. — Baryton uruguayen (Montevideo, Uruguay, 24 août 1937 – Punta del Este, Uruguay, 01 février 2004). Débute en 1970. Chante CARMEN (Escamillo) ; LA TRAVIATA (d'Orbel).

 

GEDDA Nicolaï (Harry Gustaf Nikolaj GÄDDA dit). — Ténor suédois (Stockholm, 11 juillet 1925 Tolochenaz, Suisse, 08 janvier 2017). Débute le 11 janvier 1954 dans LES INDES GALANTES (Damon). Crée OBERON (Huon de Bordeaux) et chante LA FLUTE ENCHANTÉE (Tamino, 1954), LA TRAVIATA (Rodolphe, 1956), RIGOLETTO (le Duc, 1956), OTHELLO (Cassio, 1957), FAUST (Faust, 1961).

 

GÉLIN Nicolas. Basse-taille (Prangey, Haute-Marne, 15 novembre 1726 – 12 rue Boucher, Paris ancien 4e, 24 décembre 1810). Epouse vers 1774 Louise-Madeleine LANY, danseuse à l'Opéra. Epouse 2. Marie Madeleine COCQUEBERT (Paris, v. 1758 – Charenton-Saint-Maurice, Seine [auj. Val-de-Marne], 12 janvier 1819). Il débuta vers 1750. Il chanta : ACIS ET GALATHEE de Lully (Neptune, Polyphème) ; LES AMOURS DE TEMPÉ de Dauvergne (Philémon, berger) ; DAPHNIS ET CHLOE de Boismortier (Pan) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Apollon, un Egypan, Marc-Antoine) ; TITON ET L'AURORE de Mondonville (Borée, Eole) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Jupiter, Pollux) ; LES ELEMENTS de La Lande et Destouches (Pan) ; LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR (Canope) ; PLATÉE de Rameau (Cithéron) ; ISSE de Destouches (Hylas) ; LES SURPRISES DE L'AMOUR de Rameau (Anacréon) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Thésée) ; ALCESTE de Lully (Alcide) ; PROSERPINE de Lully (Pluton) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Arcalaüs) ; DARDANUS de Rameau (Anténor) ; ARMIDE de Lully (Hidraot, Ubalde) ; HERCULE MOURANT de Dauvergne (Hercule) ; ZAÏS de Rameau (Cindor) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets, Campra et Berton (Thoas) ; L'OPERA DE SOCIÉTÉ de Giraud (Valère, chantant le rôle d'un Chasseur) ; POLYXÈNE de Dauvergne (Pyrrhus) ; LES FÊTES D'HÉBÉ, OU LES TALENTS LYRIQUES de Rameau (Tyrtée) ; NAÏS de Rameau (Télénus) ; TANCRÈDE de Campra (Argant) ; LE DEVIN DU VILLAGE de J.-J. Rousseau (le Devin) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Danaüs) ; LINDOR ET ISMENE, entrée des ROMANS de Nieil (le Grand-Prêtre) ; SYLVIE de Berton et Trial (Hylas) ; ERNELINDE de Philidor (Rodoald) ; ENEE ET LAVINIE de Dauvergne (Latinus) ; PSYCHE ET L'AMOUR, acte des FETES DE PAPHOS de Mondonville (Tisiphone, furie) ; LA PROVENÇALE, acte des FETES DE THALIE de Mouret (Chrysante) ; AJAX de Bertin (Ajax) ; ZAÏDE de Royer (Zuléma) ; ZOROASTRE de Rameau (Abramane) ; ALCIONE de Marais (Phorbas) ; ISMENE ET ISMENIAS de La Borde (Azaris) ; le 30 septembre 1755 DEUCALION ET PYRRHA (la Discorde) de Berton et Giraud ; le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (Alphonse) ; LES SAUVAGES de Rameau (Don Alvar) ; L'UNION DE L'AMOUR ET DES ARTS de Floquet (Hermotine) ; IPHIGENIE EN AULIDE (Calchas) ; SABINUS de Gossec (le Grand-Druide, le Génie de la Gaule) ; LA TURQUIE, acte de L'EUROPE GALANTE de Campra (Zuliman) ; PHILEMON ET BAUCIS de Gossec (Jupiter) ; ALCESTE de Gluck (le Grand-Prêtre) ; EUTHYME de Désormery (le Grand-Prêtre). Il quitta l'Opéra en 1779. A son décès, il était maire de la ville de Creil.

 

GÉNIBREL Théodore. Basse (Les Allemans [auj. La Tour-du-Crieu], Ariège, 07 mai 1820 – ap. 1885). Fils de Paul GÉNIBREL (v. 1790 ), forgeron, et de Jeanne Marie COSTE. Epouse à Montmartre, Seine [auj. Paris 18e], le 12 septembre 1855 Lisa Joséphine JAMARD (Sézanne, Marne, 12 juin 1825 – ap. 1855). Chante à l’Opéra de 1847 à 1850. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 31 octobre 1848 à 1851).

 

GÉNIN Georges Joseph dit Georges. — Ténor (13 rue Adélaïde-Perrin, Lyon 2e, Rhône, 30 décembre 1899 – Benal Medena, Malaga, Espagne, 22 avril 1971). Fils d’Etienne GÉNIN (Cressin-Riochefort, Ain, 05 avril 1860 – ap. 1926), employé à la Compagnie du Gaz, et de Françoise Félicité BERTHELIER (Vaisonne, Rhône, 23 décembre 1858 – ap. 1926), couturière, mariés à Lyon 2e le 06 septembre 1884. Epouse à Paris 15e le 14 avril 1926 Andrée LECOULTRE (La Chaux-de-Fonds, Suisse, 26 mars 1900 – ap. 1945), pianiste.

Débute le 28 novembre 1925 dans LA TOSCA (Sciarrone). Chante FAUST (Faust, 1931), RIGOLETTO (le Duc, 1932), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo, 1933), AÏDA (Radamès, 1949).

 

GENTY Claude. — (Biot, Alpes-Maritimes 18 avril 1931 – Biot, 25 février 2016). Débute le 31 janvier 1962 dans CARMEN (Moralès). Il fut d'abord potier.

 

GERARD. Il débuta en 1839.

 

GERMAIN Pierre. — Baryton (21 rue Cassignol, Bordeaux, section 3, Gironde, 25 mars 1923 – Chagny, Saône-et-Loire, 18 juillet 1963). Fils d’Adrien André GERMAIN (Rochefort, Charente-Inférieure [auj. Charente-Maritime], 28 mai 1896 – Toulon, Var, 15 février 1964), médecin de la Marine, et d’Emilienne Catherine Antoinette MATHIEU (Caudéran, Gironde, 19 octobre 1896 – Bordeaux, 11 décembre 1992), Epouse 1. à Paris 16e le 12 janvier 1850 (divorce le 20 février 1956) Jacqueline Henriette Hélène CAUCHARD (Paris 5e, 20 octobre 1919 – Paris 16e, 18 novembre 2012). Epouse 2. à Paris 8e le 18 septembre 1956 Pierrette Simone DIRAND (– ap. 1963).

Débute le 13 juin 1952 dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (Papagéno). Chante LES INDES GALANTES (Ali, 1952), OBERON (Sherasmin, 1954), DON JUAN (Mazetto, 1956), CARMEN (Morales, 1959), L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (l'Horloge, le Chat, 1960), LA TOSCA (Sacristain, 1962).

 

GESTA François Victor. — (allée Saint-Agne, Toulouse, Haute-Garonne, 14 juin 1856 – 82 rue Rochechouart, Paris 9e, 13 février 1907). Fils de Bertrand GESTA (Boussan, Haute-Garonne, 08 mars 1834 – av. 1907), jardinier, et de Jeanne Marie BOUBE (Boussan, Haute-Garonne, 22 mars 1835 – Paris 9e, 30 janvier 1925), jardinière, mariés à Toulouse le 14 août 1855. Epouse à Paris 1er le 11 juin 1891 Jeanne Augustine BOUBE (Paris 9e, 30 octobre 1866 – ap. 1907).

Crée HENRY VIII (un Officier) le 05 mars 1883.

 

GHIAUROV Nicolaï. — Basse bulgare naturalisée italienne (Lydjene, près de Velingrad, 13 septembre 1929 – Modène, 02 juin 2004). Epouse 1. Zlatina MICHAKOVA, pianiste. Epouse 2. en 1981 Mirella FREGNI dite Mirella FRENI (Modène, Italie, 27 février 1935 – Modène, 09 février 2020), soprano italien. En représentation, débute le 19 novembre 1958 dans FAUST (Méphistophélès) et chante AÏDA (Ramfis).

 

 

 

Nicolaï Ghiaurov dans Boris Godounov (Boris) à Vienne

 

 

GHIUSELEV Nicola (Nikola Nikolaev GUZELEV dit). — Basse bulgare (Pawlikeni, Bulgarie, 17 août 1936 – Sofia, 16 mai 2014). Fils de Nikolai GHIUSELEY, jardinier, et de Elisaveta, couturière. Epouse 1. en 1960 (divorce en 1973) Roumiana GHIUSELEVA. Epouse 2. en 1984 Anna-Maria PETROVA (04 août 1959 –), actrice de cinéma. Débute le 25 octobre 1968 dans DON CARLOS (Philippe II).

 

GIANNOTTI Pierre. — Ténor. Débute le 19 février 1950. => biographie

 

GIBAND Félix Jean Robert dit Félix. — Basse (Saint-Étienne, Loire, 15 juillet 1924 – Marseille 5e, Bouches-du-Rhône, 04 novembre 1998). Enterré au cimetière de La Londe, Seine-Maritime. Débute en 1970. Chante RIGOLETTO (Sparafucile) ; DON CARLOS (un Moine) ; GIANNI SCHICCHI (Amantio di Nicolao) ; BENVENUTO CELLINI (Cappadocéen) ; DIALOGUES DES CARMELITES (le Médecin).

 

GIBERT Étienne. — Ténor (Jonquières-Saint-Vincent, Gard, 03 décembre 1859 rue de Verrières, Antony, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 28 juillet 1929). Fils de Prosper GIBERT (Jonquières-Saint-Vincent, 28 janvier 1835 – Jonquières-Saint-Vincent, 01 avril 1905), cultivateur, et de Julie BLAYRAT (Jonquières-Saint-Vincent, 03 janvier 1838 – ap. 1905), mariés à Jonquières-Saint-Vincent le 17 novembre 1856. Epouse à Paris 5e le 03 octobre 1887 Marie Ernestine POTRON (Saint-Août, Indre, 03 mars 1862 – Antony, 03 novembre 1928).

Débute dans L'AFRICAINE (Vasco de Gama) le 06 novembre 1893. Chante LOHENGRIN (Lohengrin, 1893), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1894), TANNHÄUSER (Tannhäuser, 1898).

 

GIBERT Frédéric. — Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Garçon d'auberge, un Lourdeau, 1949), DIALOGUES DES CARMÉLITES (un vieux Monsieur, 1957), JEANNE AU BUCHER (Heurtebise, 1957).

 

GIBIN João dit Giovanni. — Ténor (au Pérou, 04 juillet 1929 – 1997). Débute le 02 février 1968 dans AÏDA (Radamès) en italien.

 

GICQUEL Jean Charles Marie dit Jean. — Baryton (1 rue de Coutances, Nantes, 1er canton, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 08 décembre 1913* – Maule, Yvelines, 03 novembre 1974). Fils de Charles Henri GICQUEL (1887–), typographe, et de Marie Marguerite Rose Armande GUYMARRON (1894–). Epouse 1. à Paris 9e le 18 novembre 1944 (divorce le 23 avril 1951) Antoinette COUVIDOUX, mezzo-soprano de l'Opéra. Epouse 2. à Paris 18e le 22 décembre 1951 Marcelle Mariette Antoinette CROISIER. Elève du Conservatoire de Nantes. Débute le 25 octobre 1941 dans LE ROI D'YS (Jahel). Est affiché dans RIGOLETTO (Officier, 1941 ; Céprano, 1942), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1942), FAUST (Wagner, 1942 ; Valentin, 1945), THAÏS (Cénobite, 1942 ; Serviteur, 1943), MAROUF (Mameluck, 1942), OTHELLO (Héraut, 1943), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1944 ; Grégorio, 1947), ALCESTE (Choryphée, 1944), L’ETRANGER (un vieux Pêcheur, 1944), BORIS GODOUNOV (Lovitsky, 1944 ; Exempt, Tchernakowsky, 1946), PÉNÉLOPE (Ctésyppe, 1945), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan, 1945), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant, 1947), LE COQ D'OR (Prince Afron, 1947), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Nachtigall, 1948), TRISTAN ET ISOLDE (Berger, 1949), LE MARCHAND DE VENISE (un Juif, 1949). A créé PALESTRINA (un Chanteur) et BOLIVAR (un Laboureur, un Officier).

 

GIGLI Beniamino. — Ténor italien (Recanati, Marches, 20 mars 1890 – Rome, 30 novembre 1957). En représentation, chante RIGOLETTO (le Duc) et LA TRAVIATA (Rodolphe) en novembre 1934.

 

GILBERT Jules. — Basse (Mer, Loir-et-Cher, 18 septembre 1839 – 1908). Fils d’Auguste Ambroise César GILBERT (Beaugency, Loiret, 03 septembre 1807 – Mer, 23 mars 1840), boucher, et de Marie Anne Suzanne ANSELIN (Mer, 02 juillet 1808 – Paris 13e, 11 octobre 1889), ravaudeuse, mariés à Mer le 16 octobre 1837. Epouse à Paris 2e le 03 novembre 1860 Catherine WEBER (Schweinheim, Bas-Rhin, 14 décembre 1835 – ap. 1898), domestique. Est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1882), LE COMTE ORY (Chevalier, 1882), L’AFRICAINE (Officier, 1883), SAPHO (Héraut, 1884), LE PROPHETE (Officier, 1890). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 17 novembre 1885 au 06 juin 1900). Il fut d'abord cartonnier.

 

GILION Marius (Jean Antoine Marius GHIGLIONE dit). — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 18 octobre 1868 Marseille, 24 novembre 1914). Fils de Charles GHIGLIONE (Lucéram, Alpes-Maritimes, v. 1825 – Marseille, 04 mai 1901), savonnier, et de Marie Camille REBAUDO (Castelvittorio, Ligurie, Italie, v. 1840 – Marseille, 16 janvier 1896). Epouse à Marseille le 25 septembre 1894 Delphine Clarisse Clotilde MUTSCHLER (Marseille, 05 août 1874 – ap. 1914).

Débute dans GUILLAUME TELL (Arnold) le 31 décembre 1910, et chante AÏDA (Radamès) en 1911. Il a également chanté sous le nom de Mario Gilion.

 

GILLAND Louis. — Basse (4 parvis Notre-Dame, Paris ancien 9e, 24 août 1837 – 46 rue Magenta, Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 24 mai 1906). Fils de Louis Front GILLAND (Neuilly-Saint-Front, Aisne, v. 1801 – Paris ancien 10e, 01 octobre 1848), cordonnier, et de Marie Jeanne Alexandrine MEUNIER (Paris, v. 1806 – Paris 10e, 13 avril 1871), blanchisseuse, mariés à Paris ancien 10e le 25 septembre 1848. Epouse à Paris 18e le 19 août 1871 Victorine Florence BOULAY (Avezé, Sarthe, 21 janvier 1846 – Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 18 avril 1909).

Débute le 27 juin 1881 dans ROBERT LE DIABLE (un Chevalier). Est affiché dans LES HUGUENOTS (de Tavannes, 1881), LA FAVORITE (Seigneur, 1882), LE COMTE ORY (Chevalier, 1882).

 

GILLES Raoul Ernest dit Raoul. — Ténor (rue des Capucins, Uzès, Gard, 12 octobre 1896 – Uzès, 28 juin 1982). Fils de Marius Joseph GILLES (Marseille, Bouches-du-Rhône, 24 février 1867 – ap. 1899), perruquier, et d’Adelaïde Félicité VIGNAL (Uzès, 02 novembre 1865 – Uzès, 16 janvier 1947), mariés à Uzès le 17 mars 1888. Epouse 1. à Paris 17e le 26 juin 1957 Marthe RAVEREAU. Epouse 2. à Paris 12e le 31 octobre 1966 Monique Rosemonde JAUSSE (Bordeaux, Gironde, 23 juin 1934 – Saint-Quentin-la-Poterie, Gard, 30 janvier 2022).

Débute le 04 juillet 1926 dans THAÏS (Nicias). Chante ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1926 ; Tybalt, 1939), BORIS GODOUNOV (Innocent, 1926 ; Missaïl, 1937) ; en 1927, PADMAVATI (Marchand), PAILLASSE (Peppe), HERODIADE (une Voix) ; en 1928, SALOMÉ (troisième Juif), MADAME BUTTERFLY (Yamadori), LE COQ D'OR (l'Astrologue), RIGOLETTO (le Duc), PARSIFAL (Ecuyer, puis Chevalier en 1935) ; en 1929, LES TROYENS (Hylas), L'ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Pédrille), L’OR DU RHIN (Mime), MAROUF (Marchand), GUILLAUME TELL (Ruodi) ; en 1930, LES HUGUENOTS (de Tavannes), L’HEURE ESPAGNOLE (Torquemada), TANNHÄUSER (Walther), MONNA VANNA (Borso), LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de la Maréchale, puis Valsacchi en 1932) ; OTHELLO (Rodrigue, 1931) ; en 1932, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Moser), ELEKTRA (jeune Serviteur) ; en 1933, GUERCOEUR (Ombre d'un poète), LA JUIVE (Léopold) ; puis L'ETRANGER (vieux Pierre, 1934), L'AIGLON (Frédéric de Gentz, 1937), HAMLET (Marcellus, 1938), LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos, 1940), L’ILLUSTRE FREGONA (Lope, 1940). A créé LA TRAVIATA (Vicomte), LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de Faninal, Marchand d'animaux), LES BURGRAVES (un Burgrave), NAÏLA (un Prêtre), LES MATINES D'AMOUR (Frère Allaume), TURANDOT (Pong), MAROUF (le Fellah, un Muezzin, un Homme de police), SALAMINE (Dignitaire de la Cour), VIRGINIE (Amaury) ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Canutto) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (Colonel Lopez), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Marchand), VERCINGETORIX (Vercasilaun), PERKAIN (le Barde), LA PRINCESSE LOINTAINE (Bristagne, un Pèlerin), ROLANDE (Manné), SALADE (Cinzio), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, un Vénitien), LA SAMARITAINE (Marchand), L’ENFANT ET LES SORTILÈGES (Vieillard arithmétique), PALESTRINA (Orateur du Roi d'Espagne). A rempli les fonctions de souffleur à partir de 1945.

 

GILLES Raymond Édouard Jacques dit Raymond. — Baryton-basse (Paris 6e, 25 juin 1880 – ap. 1933). Fils de Charles Hippolyte GILLES (Beauvais, Oise, 24 octobre 1856 – ap. 1909), photographe, et de Laurence Octavie ZERR (Beaumont-sur-Oise, 09 juillet 1859 – Paris 14e, 16 janvier 1904), mariés à Beaumont-sur-Oise, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise] le 26 mai 1879. Epouse à Paris 10e le 29 avril 1909 Marie Rose GENAND (La Clusaz, Haute-Savoie, 16 mars 1886 – Paris 20e, 15 mars 1958), couturière.

En représentation, crée FEDORA (Désiré) le 20 octobre 1910, et chante LA TOSCA (le Geôlier, 1925) et MANON (le Portier, 01 juin 1943).

 

GILLIET Eugène Jean Baptiste. — Ténor (Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 21 octobre 1868 – Versailles, 01 novembre 1915*). Fils de Jean Baptiste GILLIET et d'Anne Thérèse SONET. Epouse 1. Marguerite Joséphine BAILLETTE. Epouse 2. Isabelle SAILLANT. Choriste à l'Opéra. Débute en participant à la première le 06 mars 1903 de LA STATUE (un Homme de justice) d'Ernest Reyer.

 

GILLY Antonin dit André. — Ténor (115 rue des Dames, Paris 17e, 24 novembre 1882 – 231bis rue Lafayette, Paris 10e, 05 décembre 1922). Fils de François Jean Honoré GILLY (Entrages, Basses-Alpes [auj. Alpes-des-Hautes-Provence], 20 juin 1849 – L’Haÿ-les-Roses, Seine [auj. Val-de-Marne], 01 février 1934), cuisinier, et de Marie BERT (Saint-Simon, Lot, 06 juillet 1848 – ap. 1919), mariés à Saint-Simon le 21 février 1879. Epouse à Vaucresson, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine] le 16 décembre 1919 Gabrielle Blanche Marguerite dite Gaby COULLOY (Paris 17e, 06 avril 1898 – ap. 1944), pianiste.

Au cours d'un Gala, le 28 avril 1912, interprète LA FILLE DE MADAME ANGOT (Pomponnet).

 

GILLY Eugène Dinh dit Dinh. — Baryton (L'Agha, Algérie française, 21 juillet 1877 – Londres, Angleterre, 19 mai 1940). Fils d’Eugène Jean Baptiste GILLY (Blegiers, Basses-Alpes [auj. Alpes-de-Haute-Provence], 02 mars 1845 Digne, Alpes-de-Haute-Provence, 12 février 1901), géomètre, et de Kadoudja EUDJLA (v. 1857 – ap. 1902). Epouse à Paris 9e le 31 juillet 1902 (divorce le 12 janvier 1932) Cécile Marie PUYO dite Cécile ROMA (Peyrehorade, Landes, 03 mars 1877 – Eauze, Gers, 04 février 1947), artiste lyrique ; parents de Renée GILLY, cantatrice. Débute en créant PAILLASSE (Sylvio) le 14 décembre 1902. Crée également LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther). Chante FAUST (Valentin), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio) en 1903 ; AÏDA (Amonasro), SALAMMBO (Spendius), LE TROUVÈRE (de Luna) en 1904 ; SIGURD (Grand Prêtre d'Odin), LE CID (le Roi), LE FREISCHÜTZ (Kilian) en 1905 ; ARMIDE (Ubalde, 1905 ; Hidraot, 1907), TANNHÄUSER (Wolfram, 1906), THAMARA (Khirvan, 1907), LOHENGRIN (Hérault puis le Roi, 1908), LES HUGUENOTS (Nevers, 1908).

 

GIMENEZ Eduardo. — Ténor espagnol (Mataro, près de Barcelone, 02 juin 1940 –). Débute en 1971 dans LE BARBIER DE SEVILLE (Almaviva).

 

GINGAN. Il a débuté en 1673.

 

GIOVANNETTI Julien Gaëtan dit Julien. — Baryton-basse (Duzerville, Algérie française, 09 janvier 1914 – 2 rue Lamblardie, Paris 12e, 29 janvier 1966*). Fils de François Antoine GIOVANNETTI (Morosaglia, Haute-Corse, 21 janvier 1869 Paris 3e, 04 août 1941) et de Marie Clarisse DIFRANCESCO (Djidjelli, Constantine, Algérie, 12 novembre 1883 – ap. 1966). Epouse George Marthe Michelle Jane SUCHON (Thiers, Puy-de-Dôme, 19 juillet 1913 – Montlandon, Eure-et-Loir, 01 novembre 2006). Inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).

Débute le 26 février 1947 dans DON JUAN (Mazetto). En 1957, chante DON JUAN (Léporello) ; en 1959, interprète L'ATLANTIDE (Cheik-ben-Cheik), CARMEN (Escamillo).

 

GIRARD Auguste Frédéric. — Ténor (Corbeil [auj. Corbeil-Essonnes], Seine-et-Oise [auj. Essonne], 04 novembre 1839 – 4 rue de l’Arcade, Paris 8e, 27 janvier 1915). Fils de Philippe Frédéric GIRARD (Chalo-Saint-Mars, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 03 mars 1801 – Corbeil, 06 octobre 1846), menuisier, aubergiste, et de Louise Augustine CLEREMBAULT (Corbeil, 04 mars 1808 – ap. 1874), mariés à Corbeil le 12 février 1825. Epouse à Paris 9e le 08 février 1872 Anastasie Césarine Nathalie BLAVETTE (Paris, 07 décembre 1843 – Paris 16e, 21 août 1905).

Débute le 05 août 1878 dans LES HUGUENOTS (Cossé). Chante HAMLET (Fossoyeur, 1878 ; Marcellus, 1881), LE PROPHÈTE (Officier, 1878 ; Seigneur, 1882), L’AFRICAINE (Officier, 1879 ; Indien, 1880), LA FAVORITE (Seigneur, 1879 ; Gaspard, 1882), LE ROI DE LAHORE (Radjah, 1879), LA JUIVE (Homme du peuple, 1879 ; Crieur, 1890), LA MUETTE DE PORTICI (Lorenzo, 1879), LES HUGUENOTS (Maurevert, puis Bois-rosé, 1880 ; Léonard, 1881, de Tavannes, 1883), AÏDA (Messager, 1880), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880), LE TRIBUT DE ZAMORA (l'Alcade, 1881), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1881 ; Hérault, 1890), SAPHO (Cratès, 1884). Crée HENRY VIII (Seigneur), TABARIN (Jehan), SIGURD (Haward), LE CID (Don Arias) le 30 novembre 1885, LA DAME DE MONSOREAU (Huissier), PATRIE ! (Miguel). Il fut également choriste. Il prit sa retraite le 01 juillet 1890. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 20 octobre 1874 ; sociétaire du 22 avril 1879 au 06 juin 1900).

 

GIRAUD. — Basse (– ap. 1904). Débute le 16 mars 1881 dans LA FAVORITE (Balthazar). Est affiché dans FRANÇOISE DE RIMINI (Dante, 1882), LA JUIVE (Homme du peuple, 1882), LE COMTE ORY (Chevalier, 1883).

 

GIRAUD Jean Léopold dit Jean. — Baryton (7 boulevard Pontchard, Poitiers, Vienne, 28 août 1907 – Tours, Indre-et-Loire, 29 septembre 1979). Fils de Paul Louis GIRAUD (Jaunoux, Salles-en-Toulon, Vienne, 20 mars 1881 – Poitiers, 03 octobre 1952), employé de commerce, et d’Hélène Henriette Marie Amanda MOREAU (Lavausseau, Vienne, 08 juillet 1881 – Poitiers, 26 août 1973), mariés à Poitiers le 27 août 1906. Epouse à Paris 7e le 09 avril 1940 Marie Eugénie Louise Anne CRUCHOT (Cluny, Saône-et-Loire, 29 avril 1905 – ap. 1940), artiste dramatique.

Débute le 17 avril 1940 dans RIGOLETTO (Marcello).

 

GIRAUDEAU Jean Albert dit Jean. — Ténor (65 rue de la République, Toulon, Var, 01 juillet 1916 – Toulon, 07 février 1995). Fils de Gabriel Albert GIRAUDEAU (La Couarde-sur-Mer, Charente-Inférieure [auj. Charente-Maritime], 16 mai 1875 – Paris 6e, 05 janvier 1946), maître musicien, et de Marie Louise Augustine Hélène CAMOIN (Toulon, 04 mai 1874 – 1918/1945), mariés à Toulon le 07 juillet 1918. Epouse à Oletta, Haute-Corse, le 20 octobre 1936 Joséphine BERETTI (Lyon, Rhône, 29 avril 1913 – Toulon, 19 mai 1998).

Débute le 08 août 1947 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (Tamino). Chante la même année THAÏS (Nicias) ; en 1948, BORIS GODOUNOV (Chouisky), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David), FIDELIO (Jaquinot) ; en 1949, LES NOCES CORINTHIENNES (Hippias) OTHELLO (Cassio), MAROUF (Mârouf), LE MARCHAND DE VENISE (Gratiano) ; en 1951, L'ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Pédrille) ; en 1952, LA TRAVIATA (Rodolphe), LUCIFER (une Voix), LES INDES GALANTES (Valère, Tacmène), L'AIGLON (Attaché militaire) ; en 1953, ANTIGONE (le Garde) ; en 1956, LE VAISSEAU FANTOME (Erik), DON JUAN (Ottavio) ; en 1957, RIGOLETTO (le Duc) ; puis L'HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve, 1958 ; Torquemada, 1960), L’ENFANT ET LES SORTILEGES (Vieillard arithmétique, 1960). Crée BOLIVAR (Nicanor), DRAMMA PER MUSICA (une Voix), DIALOGUES DES CARMÉLITES (le Chevalier), L'ATLANTIDE (Le Mesge). Il a participé le 21 avril 1968 à la première du PRISONNIER de Luigi Dallapiccola [version française de Jean-Marie Martin]. Il fut directeur de l'Opéra-Comique de 1969 à 1971.

 

GIRAUDET Alfred. — Basse. Débute le 10 septembre 1880. => biographie

 

GIRIAT Albert Frédéric dit Albert. — Ténor (43 rue des maisons Neuves, Villeurbanne, Rhône, 14 décembre 1910 – Lacourt, Ariège, 11 août 2001). Fils de Charles Marius GIRIAT (Cette [auj. Sète], Hérault, 26 juillet 1884 – Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 20 novembre 1954), graveur typographe, et d’Emma Julie GATHIER (Nîmes, Gard, 16 octobre 1882 – Lyon, janvier 1947), couturière, mariés à Nîmes le 21 août 1905. Epouse à Lyon 2e, le 30 janvier 1932 Antoinette Alexandrine DUTRIEUX (Lyon 2e, 03 juin 1906 – Montreuil, Seine-Saint-Denis, 25 juin 1997).

Débute le 11 octobre 1943 dans LE ROI D'YS (Mylio). Chante en 1943, FAUST (Faust) ; en 1944, ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) et RIGOLETTO (le Duc).

 

GIUNTA Arsenio. — En représentation, chante RIGOLETTO (Borsa) le 30 mai 1947.

 

GLINEUR Albert Maurice dit Albert. — (Douai, Nord, 27 mai 1908 – Meaux, Seine-et-Marne, 24 octobre 1994). Fils de Jules Léon Alexandre GLINEUR (Wallers, Nord, 23 mai 1873 – Wallers, 16 septembre 1953), horticulteur, et de Victoire Joséphine HOUPLIN (Roost Warendin, Nord, 08 février 1873 – Douai, 23 décembre 1945), mariés à Douai le 21 août 1899. Epouse à Douai le 22 avril 1930 Raymonde TOULOUSE (Douai, 12 juin 1903 – Douai, 01 août 1986).

Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1935), THAÏS (Cénobite, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942), LE DRAC (Pêcheur, 1942), HERODIADE (Romain, 1945).

 

GLOSSOP Peter John dit Peter. — Baryton anglais (Sheffield, Angleterre, 06 juillet 1928 Axminster, Angleterre, 07 septembre 2008). Débute en 1966 dans DON CARLOS (Posa).

 

GOBBI Tito. — Baryton italien. Débute le 19 décembre 1958. => biographie

 

GODARD. Taille. Il a débuté vers 1751. Crée le 30 septembre 1755 DEUCALION ET PYRRHA (Deucalion) de Berton et Giraud.

 

GODARD Alfred Louis Henri dit Alfred. — Basse (92 rue Lafayette, Paris 9e, 29 janvier 1884 – 24 boulevard Poissonnière, Paris 18e, 10 novembre 1959). Fils de Sylvain GODARD (Bourges, Cher, 07 mai 1849 – Paris 5e, 15 mai 1909), boucher, et de Marie Eléonore GODEL (La Villette [auj. Paris 19e], Paris, 01 juillet 1859 – Paris 7e, 01 mars 1931), bouchère, mariés à Paris 18e le 11 juillet 1878. Epouse à Paris 9e le 17 décembre 1946 Irma Marie SEUROT (Saint-Maur-des-Fossés, Seine [auj. Val-de-Marne], 19 mars 1881 – Paris 9e, 27 avril 1959).

Débute le 02 février 1918 dans MONNA VANNA (Torello). La même année, est affiché dans RIGOLETTO (Céprano), THAÏS (Cénobite), SAMSON ET DALILA (Philistin), GUILLAUME TELL (Leuthold), HAMLET (Polonius) ; en 1919, OTHELLO (Héraut), HENRY VIII (Huissier), PATRIE ! (Galena) ; en 1920, LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Marchand). Il fut ensuite sculpteur.

 

GODART Jules Elenther dit Jules. — Ténor belge (Quaregnon, Belgique, 02 décembre 1877 – 15 rue Thiers, Le Vésinet, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 22 octobre 1909). Fils de Jules Abraham GODART (Pâturages, Hainaut, Belgique, 23 février 1847 – Quaregnon, 27 avril 1900), et de Virginie Sidonie MATHIEU (Quaregnon, 09 juillet 1861 – ap. 1909), ménagère, mariés à Quaregnon le 11 août 1877. Epouse à Paris 9e le 15 avril 1909 Eléonore Pauline Sophie GRAZIDE (Toulouse, Haute-Garonne, 01 août 1877 – L’Isle Jourdain, Gers, 10 décembre 1953).

Débute dans LOHENGRIN (Lohengrin) le 06 juin 1908. En 1908 chante SAMSON ET DALILA (Samson) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegfried) ; en 1909, LA WALKYRIE (Siegmund) et FAUST (Faust). Il mourut soudainement des suites d'un empoisonnement.

 

GODONESCHE Jacques. Basse-taille. Il a débuté en 1673. Il a chanté notamment : ALCESTE de Lully (Nicomède, Pluton) ; THESEE de Lully (Mars) ; ISIS de Lully (Pan) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully ; PROSERPINE de Lully (Jupiter).

 

GOFFIN Paul Pierre Henri dit Paul. — Ténor belge (Tamines, 31 janvier 1885 – Tamines, 17 janvier 1947). Fils de Gustave Joseph GOFFIN (Tamines, 22 février 1856 – Tamines, 22 août 1914), comptable, agent de change, et de Louise Marie Joseph PATRIS (Velaine-sur-Sambre, 10 mars 1861 – Tamines, 17 juillet 1914), mariés à Velaine-sur-Sambre le 15 avril 1884. Epouse à Tamines le 06 février 1907 Juliette Marie Thérèse RICHIR (Tamines, 17 septembre 1880 – Tamines, 11 juillet 1925).

En 1919, débute dans FAUST (Faust) le 29 septembre, puis chante ROMÉO ET JULIETTE (Roméo). En 1920, GOYESCAS (Fernando), PAILLASSE (Canio) ; en 1921, AÏDA (Radamès), RIGOLETTO (le Duc), ASCANIO (Ascanio) ; en 1922, HENRY VIII (don Gomez), LA WALKYRIE (Siegmund), LOHENGRIN (Lohengrin) et HERODIADE (Jean). A créé LA KHOVANCHTCHINA (André Khovansky).

 

GOGNY Jules Marie dit Jules. — Ténor (40 rue d’Enghien, Paris 10e, 29 novembre 1862 – ap. 1914). Fils de Louis Emile GOGNY (Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, v. 1835 – Paris 2e, 03 juillet 1874), négociant, et d’Herminie Eusébie Ludivine DUPRÉ (v. 1834 – Paris 10e, 08 janvier 1898), mariés à Paris ancien 5e le 11 janvier 1859. Epouse à Paris 9e le 24 mai 1890 (divorce le 08 novembre 1901) Alice Amélie Madeleine MARIANI (Rome, Italie, 05 août 1864 – ap. 1903), artiste lyrique.

En 1893, débute dans L'AFRICAINE (don Alvar), et chante DEIDAMIE (Achille).

 

GONGUET Auguste. — Ténor (17 rue des Tables-Claudiennes, Lyon 1er, Rhône, 11 mai 1867 – 84 boulevard Rochechouart, Paris 18e, 06 juin 1931). Fils naturel de Louise GONGUET (Lompieu, Ain, 25 octobre 1840 – Alix, Rhône, 08 mai 1922), dévideuse. Epouse à Lyon 1er le 10 novembre 1894 Marie-Antoinette Adélaïde Françoise SOUVANAU (Lyon 1er, 02 novembre 1872 – Neuilly-sur-Marne, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 09 mai 1955).

Débute le 22 novembre 1900 dans SAMSON ET DALILA (un Philistin). Fut affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1901 ; un Serviteur, 1916), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1901 ; Benvolio, 1909), LOHENGRIN (Vassal, 1901), LE PROPHETE (Dignitaire, 1901 ; Soldat, 1903 ; Paysan, 1912), GUILLAUME TELL (Ruodi, 1901 ; Pasteur, 1904 ; Rodolphe, 1908), L’AFRICAINE (Officier, 1902), SALAMMBO (Pontife, 1902 ; Grand Prêtre de Khamon, 1919), HENRY VIII (Seigneur, 1903 ; Gartner, 1919), LES HUGUENOTS (Léonard, 1904 ; Boisrosé, 1909 ; Moine, 1910), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn, 1906), THAMARA (Officier, 1907), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot, Berger, 1908), HIPPOLYTE ET ARICIE (un Parque, 1908), HAMLET (Fossoyeur, 1908 ; Marcellus, 1917), ARMIDE (Artemidor, 1909), SIGURD (Imfrid, 1909), TANNHÄUSER (Heinril,  1910), RIGOLETTO (Borsa, 1910), GWENDOLINE (Erik, 1911), LE CID (Don Arias, 1911), PATRIE ! (Vargas, 1916), SAMSON ET DALILA (Messager, 1916), OTHELLO (Cassio, 1916), ŒDIPE A COLONNE (Coryphée, 1916), LE TROUVERE (Ruiz, 1916 ; Messager, 1923), LA FILLE DU FAR-WEST (Jack Wallace, 1916), L’ETRANGER (Pêcheur, 1916), AÏDA (Messager, 1918), PAILLASSE (Paysan, 1920), LA MEGERE APPRIVOISEE (le Tailleur, Nathanaël, 1922), BORIS GODOUNOV (Kroutchov, Boyard, 1922), PADMAVATI (Guerrier, 1923), HERODIADE (Grand Prêtre, 1923). A créé LA STATUE (Homme de Police), L’ETRANGER (jeune Homme), MONNA VANNA (Borso), SALOMÉ (troisième Juif) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (un Marchand d'eau) de Georges Hüe ; SIBERIA (Lispranick), FERVAAL (un Barde, un Paysan, un Berger), LES JOYAUX DE LA MADONE (Ciccilio), PARSIFAL (Chevalier), SCEMO (Berger), THEODORA (Justinien), LES GIRONDINS (Vergnius), LE ROI ARTHUS (Lyonel), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Officier, Archer). Il fut d'abord ébéniste.

 

GONTCHARENKO Bernard. — Basse. Débute en 1965. Chante LA TOSCA (Sciarrone).

 

GORLIER André. — Basse. Est affiché dans L'AIGLON (un Gilles, 1937), GWENDOLINE (Danois, 1942), LE DRAC (Pêcheur, 1942), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1943 ; Garçon d'auberge, 1949), HERODIADE (Messager, 1945), BORIS GODOUNOV (Tcherniakowsky, Lovitzky, 1946), THAÏS (Cénobite, 1946), LE COQ D'OR (Boyard, 1947).

 

GOSTIC Josef. — Ténor (Stara Luka, Slovénie, 05 mars 1900 – Belgrade, 25 décembre 1963). En mai 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA FLUTE ENCHANTÉE (un Homme armé) et L'AMOUR DE DANAÉ (Midas).

 

GOT Paul André Claude dit Claude. — Baryton-basse (33 rue Spontini, Paris 16e, 22 décembre 1906 – Croutoy, Oise, 09 juin 1940). Fils de Pierre André GOT (Bordeaux, Girone, 02 décembre 1866 – Paris 9e, 16 mai 1961), docteur en médecine, et d’Hélène Sophie Thérèse DUVIELLA (Bordeaux, 14 mars 1874 – 1935/1961), mariés à Paris le 14 février 1901. Epouse à Paris 8e le 5 février 1935 Ethel KEYSER (San Francisco, Californie, États-Unis, 24 octobre 1896 – ap. 1935).

Débute dans PARSIFAL (un Chevalier) le 19 octobre 1928. Chante, en 1928, LA TRAVIATA (le Baron) ; en 1929, FAUST (Méphistophélès), LES TROYENS (Priam), BORIS GODOUNOV (Boris) ; en 1930, MAROUF (Vizir). A créé LE MAS (un vieux Mendiant).

 

GOTTLIEB Peter Robert dit Peter. — Baryton (Brno, Tchécoslovaquie, 18 septembre 1930 Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, 30 juin 2019). Débute en 1964. Chante CARMEN (Escamillo) ; ROMEO ET JULIETTE (Mercutio) ; LES INDES GALANTES (Ali).

 

GOUJET. Il a débuté en 1732.

 

GOULAIEV Nicolas. — Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, a créé ROSSIGNOL (le Bonze) le 26 mai 1914.

 

GOURDON Émile. — Basse (Avesnes-sur-Helpe, Nord, 16 juin 1829 – Bois-Colombes, 10 juillet 1912). Fils de Pierre Jean Paul GOURDON (Saint-Georges-sur-Loire, Maine-et-Loire, 13 août 1802 – Strasbourg, Bas-Rhin, 01 mai 1843), artiste dramatique, et de Virginie Augustine Sophie Joseph LEDOUX (Avesnes-sur-Helpe, 30 juillet 1807 – Avesnes-sur-Helpe, 25 juin 1839), couturière, mariés à Avesnes-sur-Helpe le 22 avril 1826. Epouse à Lille, Nord, le 03 juin 1863 Karoline Louisa Augustina STEUDEL (Dachau, Allemagne, 27 janvier 1840 – Paris 13e, 23 septembre 1915), professeur de musique.

Au cours de Galas, a interprété LES RENDEZ-VOUS BOURGEOIS (Dugravier) en 1899, et CARMEN (Lilas Pastia) les 11 novembre 1900 (première, 2e acte seul) et 21 décembre 1907, de Georges Bizet.

 

GOURGUES Raoul. — Ténor (65 rue Bellocq, Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 14 juin 1905 – 306 rue des Pyrénées, Paris 20e, 16 juin 1966). Fils de Jean Raymond GOURGUES (Belin, Gironde, 23 avril 1868 – ap. 1905), employé, et de Justine CONCHEZ (Artix, Pyrénées-Atlantiques, 22 mars 1872 – Paris 20e, 19 février 1955), mariés à Artix, le 26 novembre 1896. Epouse à Tarbes, Hautes-Pyrénées, le 20 juillet 1929 Anna Yvonne LAMON (Tarbes, 16 mai 1909 – Paris 20e, 12 novembre 1974).

Débute le 21 novembre 1934 dans SALOMÉ (quatrième Juif). Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1935) ; en 1936, LES HUGUENOTS (Thoré), TANNHÄUSER (Walther), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris), ALCESTE (Evandre) ; en 1937, FIDELIO (Prisonnier), MAROUF (Anier, puis Homme de police et Muezzin en 1949), OTHELLO (Rodrigue), ROLANDE (Officier) ; en 1938, L’OR DU RHIN (Froh), SALAMMBO (Grand Prêtre de Khamon), HAMLET (Laerte) ; en 1939, LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), FAUST (Faust, le 11 novembre 1939 à la salle Favart), PROMENADE DANS ROME (une Voix) ; puis L’ILLUSTRE FREGONA (Perriquito, 1940), LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur, 1941 ; Intendant de Faninal, 1957), LE ROI D'YS (Mylio, 1943 ; Jahel, 1946), SAMSON ET DALILA (Messager, 1946 ; Philistin, 1947), BORIS GODOUNOV (Innocent, 1946 ; Missaïl, 1948 ; un Boyard, 1958), PADMAVATI (Marchand, 1946), LUCIE DE LAMMERMOOR (Gilbert, 1947), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Esslinger, 1948), THAÏS (Cénobite, 1951), OBERON (Jannissaire, 1955), JEANNE AU BUCHER (une Voix, 1956), SALOMÉ (Nazaréen, 1958), UN BAL MASQUÉ (Serviteur, 1958), RIGOLETTO (Borsa, puis l'Officier, 1959). A créé SALADE (Coviello), LE MARCHAND DE VENISE (Vénitien), OEDIPE (Thébain), LA SAMARITAINE (jeune Homme), L’AIGLON (Comte Sedlinsky), LE VAISSEAU FANTOME (Timonier), ORIANE (une Voix), LA CHARTREUSE DE PARME (Ludovic), PALESTRINA (Patriarche d'Assyrie), PÉNÉLOPE (Léodès), BOLIVAR (Musicien, Homme du peuple), JEANNE AU BUCHER (un Paysan).

 

GOURSON. Il a débuté en 1720.

 

GOUTTEBROZE Robert Joseph dit Robert. — Ténor (Bar-sur-Aube, Aube, 22 décembre 1925 – Saint-Michel, Charente, 10 août 2003). Débute le 04 juillet 1959 dans RIGOLETTO (le Duc). La même année, est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Chanteur), FAUST (Faust), CARMEN (don José).

 

GOVONI Marcello. — Ténor italien (Bologne, 21 octobre 1885 – Rome, 10 octobre 1944). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Larkens) le 16 mai 1912.

 

GOYON Gaston (Claude Anne Maximilien Gaston de GRIPIÈRE devenu GRISPIERRE-MONTSIMON dit). — Basse (Mâcon, Saône-et-Loire, 27 septembre 1796 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 14 novembre 1875). Fils de Jean Nicolas Maximilien de GRIPIÈRE (Saint-Trivier-de-Courtes, Ain, 05 décembre 1736 – Mâcon, Saône-et-Loire), et de Jeanne Louise DEFRANC (Cluny, Saône-et-Loire, 01 janvier 1774 – Montmartre, Seine, [auj. Paris 18e], 27 mai 1853), mariés à Cluny-Notre-Dame, Paris, le 26 février 1794, elle-même remariée en 1802 avec Benoît GOYON. Epouse à Paris le 22 juillet 1843 Louise Henriette SENSÉE (Paris, 09 février 1821 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 29 août 1901).

Débute vers 1851. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (un Coryphée) de Charles Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 03 mai 1828 au 24 novembre 1857).

 

GRAARUD Gunnar. — Ténor norvégien (Holmestrand, 01 juin 1886 – Stuttgart, 06 décembre 1960). En représentation, chante TRISTAN ET ISOLDE (Tristan) et LA WALKYRIE (Siegmund) en mai 1928.

 

GRANAL Georges Lucien dit Georges. — Ténor (rue du Puits-des-Arènes, Béziers, Hérault, 22 février 1881 – ap. 1931). Fils de Joseph GRANAL (Béziers, 22 octobre 1855 – ap. 1914), voyageur de commerce, et de Lucie Françoise PERENA (Béziers, 24 décembre 1857 – Béziers, 13 octobre 1937), mariés à Béziers le 29 septembre 1878. Epouse 1. à Béziers le 05 octobre 1905 Joséphine Louise RIEU (Béziers, 05 septembre 1885 – Bron, Rhône, 13 décembre 1918). Epouse 2. à Béziers le 14 mai 1923 Juliette Céline MONTALON (Beaumont-Monteux, Drôme, 18 juillet 1897 – Paris 18e, 08 décembre 1968).

Débute le 19 août 1910 dans SIGURD (Sigurd). En 1913, chante LES HUGUENOTS (Raoul), AÏDA (Radamès), SAMSON ET DALILA (Samson) ; en 1914, RIGOLETTO (le Duc) ; en 1924, FAUST (Faust), LOHENGRIN (Lohengrin) et LA DAMNATION DE FAUST (Faust) ; en 1925, BORIS GODOUNOV (Dimitri).

 

GRANIER Victor Baptiste dit Victor. — Ténor (Banyols-sur-Cèze, Gard, 22 janvier 1875 59 rue Meslay, Paris 3e, 04 décembre 1930). Fils de Mathieu Jean Baptiste GRANIER (Aigues-Mortes, Gard, 25 octobre 1842 – Le Grau-du-Roi, Gard, 18 juin 1911), poissonnier, et de Baptistine BROCHE (Bagnols-sur-Cèze, 19 juillet 1849 – ap. 1911), mariés à Bagnols-sur-Cèze le 2 janvier 1870. Epouse 1. à Epernay, Marne, le 30 juillet 1901 (puis divorce) Bassy [Berthe] GORDON (Voznessensk, Russie, 21 mars 1881 – Paris 12e, 18 septembre 1968). Epouse 2. à Paris 3e le 17 août 1925 Lucie Anne Joséphine BÉCHET (Lyon 6e, Rhône, 18 mai 1881 – Paris 3e, 01 mars 1926). Epouse 3. à Le Grau-du-Roi le 02 septembre 1926 Andrée Flavie ROGER (Reuil, Marne, 21 février 1897 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 10 décembre 1977), artiste lyrique. Enterré au Père-Lachaise.

Débute dans GUILLAUME TELL (Ruodi) le 24 avril 1903. Chante GUILLAUME TELL (Arnold) le 15 novembre 1929.

"Encore un deuil pour la famille des artistes : le fort ténor Granier, une voix magnifique, de celles qui se font de plus en plus rares : une voix de haute-contre. Il était en outre un bon chanteur et un excellent camarade. Tous ceux qui l'ont connu le regretteront." (Lyrica, janvier 1931)

 

GRANVILLE Arthur. — Ténor. Débute le 19 mars 1924 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

GRAUX Désiré. — (Charenton [auj. Charenton-le-Pont], Seine [auj. Val-de-Marne], 25 février 1864 – Paris 14e, 13 août 1926). Fils de Florentin GRAUX, chanteur de l'Opéra, et de Claire MAÎTRE. Epouse à Paris 6e le 02 août 1892 Adèle LAVANTUREUX (Lignorelles, Yonne, 26 janvier 1866 – Lignorelles, 24 août 1944).

Débute dans DEIDAMIE (un Chef) le 28 novembre 1893.

 

GRAUX Florentin Désiré dit Florentin. — (Saint-Sauveur, Somme, 28 mai 1841 – ap. 1906). Fils de Jean-Baptiste GRAUX et de Marguerite LOUCHET. Epouse à Paris 5e le 25 août 1863 Claire MAITRE (Rancy, Saône-et-Loire, 12 mars 1840 – ap. 1905), lingère ; parents de Désiré GRAUX, chanteur de l'Opéra. Choriste. Crée DEIDAMIE (un Chef) le 15 septembre 1893.

 

GRAY Jean. — Ténor. Débute le 10 février 1957 dans LA TRAVIATA (Rodolphe).

 

GREARD. Haute-contre. Il a débuté en 1750.

 

GREINDL Josef. — Basse allemande (Munich, 23 décembre 1912 – Vienne, Autriche, 16 avril 1993). En 1955, débute le 07 mai dans L'OR DU RHIN (Fasolt), puis chante LA WALKYRIE (Hounding), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen), et SIEGFRIED (Fafner). En 1960, chante FIDELIO (Rocco).

 

GRENET. Il a débuté en 1720.

 

GRENIER. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1924), THAÏS (Cénobite, 1926), LE COQ D'OR (Boyard, 1927), LES HUGUENOTS (Moine, 1930).

 

GRESSE André Etienne dit André. — Basse (43 rue Dunoir, Lyon 3e, Rhône, 23 mars 1868 – 24 avenue Flachat, Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 18 février 1937). Fils de Léon GRESSE, basse de l'Opéra, et de Reine Pierrette DESCAILLOT. Epoux de Marguerite Louise TOUTTAIN (Paris 9e, 26 avril 1871 – Marly-le-Roi, 22 mars 1949). Enterré au cimetière de Marly-le-Roi.

Il avait débuté à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1896 dans Don Juan (le Commandeur). Débute à l’Opéra le 07 janvier 1901 dans LES HUGUENOTS (Saint-Bris). Chante, en 1901, FAUST (Méphistophélès), AÏDA (le Roi, puis Ramfis en 1902), LOHENGRIN (le Roi), TANNHÄUSER (Landgrave), GUILLAUME TELL (Gessler), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet, puis Frère Laurent en 1908), LE PROPHÈTE (Oberthal) ; en 1902, L’AFRICAINE (Grand Brahmine), SIEGFRIED (Wotan), ORSOLA (l'Evéque), DON JUAN (Leporello) ; SIGURD (Grand Prêtre d'Odin, 1903 ; Hagen, 1905), LE CID (don Diègue, 1905 ; don Gormas, 1919), LE FREISCHÜTZ (Gaspard 1906) ; en 1908, RIGOLETTO (Sparafucile), HIPPOLYTE ET ARICIE (Pluton), HAMLET (le Spectre, puis le Roi en 1915) ; en 1909, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen), MONNA VANNA (Marco), SAMSON ET DALILA (vieillard hébreu, puis Abimélech en 1916), LA WALKYRIE (Hounding, puis Wotan en 1921) ; LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès, 1910), DON QUICHOTTE (Sancho, 1911), PATRIE ! (Duc d'Albe, 1915) ; en 1916, LA FAVORITE (Alphonse), IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Oreste), BRISEIS (Strakoklès) ; en 1917, PROMETHEE (Héphaïstos), HENRY VIII (le Légat), ROMA (le Souverain Pontife) ; CASTOR ET POLLUX (Jupiter, 1918), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Ermite, 1920), BORIS GODOUNOV (Varlaam, 1922), LE TROUVÈRE (Fernand, 1923), HERODIADE (Phanuel, 1924), ESCLARMONDE (l'Empereur Phorcas, 1924), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner, 1926). Est le créateur de L'ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Osmin), TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke) ; le 02 mai 1909 BACCHUS (le Révérend) de Jules Massenet ; L’OR DU RHIN (Fasolt) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (l'Evêque) de Georges Hüe ; PARSIFAL (Titurel), SCEMO (Arrigo de Leca), MADEMOISELLE DE NANTES (Barbacala), UNE FÊTE CHEZ LA POUPLINIÈRE, LE RETOUR (le Grand Père), NÉRON (Térence), LA FILLE DE ROLAND (Duc de Nayme). Participe le 02 juillet 1919 à la première de SALOMÉ (Hérode) d'Antoine Mariotte.

 

GRESSE Léon Pierre Napoléon dit Léon. — Basse (Charolles, Saône-et-Loire, 22 juillet 1845 – Marly-le-Roi, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 13 avril 1900). Fils de Louis Claude Marie dit Auguste GRESSE (Charolles, Saône-et-Loire, 26 mars 1812 – ap. 1866), caissier aux Recette des finances, percepteur des contributions, et de Jeanne Philiberte dite Jenny MOMMESSIN (Charolles, 08 juin 1811 – ap. 1866), mariés à Charolles le 14 septembre 1840. Epoux de Reine Pierrette DESCAILLOT (Cluny, Saône-et-Loire, 07 septembre 1846 – Marly-le-Roi, 20 octobre 1913), mariés à Lyon 3e le 30 octobre 1866. Parents d’André GRESSE, basse de l'Opéra.

Débute le 20 octobre 1875 dans HAMLET (un Fossoyeur). Chante LES HUGUENOTS (Saint-Bris, 1875 ; Marcel, 1885), GUILLAUME TELL (Gessler, 1876 ; Walther, 1885) ; puis, en 1885, LA FAVORITE (Balthazar), LA JUIVE (Brogni) ; en 1886, RIGOLETTO (Sparafucile), ROBERT LE DIABLE (Bertram), L'AFRICAINE (don Pedro), LE CID (don Diègue) ; en 1887, AÏDA (Ramfis), LE PROPHÈTE (Zaccharie) ; puis HAMLET (le Roi, 1888), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu, 1893), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1894). A créé SIGURD (Hagen), LA WALKYRIE (Hounding), OTHELLO (Ludovic), LA MONTAGNE NOIRE (Père Saval), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner). A la Monnaie de Bruxelles, il a créé le 19 décembre 1881 Hérodiade (Phanuel) de Jules Massenet.

"Basse profonde, a débuté en 1875, dans l'un des fossoyeurs d'Hamlet. Il disparut ensuite pour piocher son répertoire en province. Nous le retrouvons au théâtre lyrique de la Gaîté, sous la direction Vizentini. Sa belle voix y fait merveille dans le Bravo, de Salvayre, qu'il crée avec Lhérie, Bouhy, Caisso, mesdames Heilbronn et Engally. Gresse alla ensuite à Bruxelles. Il en revint avec Sigurd, dont il chante, à l'Opéra, le rôle d'Hagen, créé par lui à la Monnaie.

La voix est étendue et belle."

(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

GRIEBEL August. — Basse (Bochum, 02 juillet 1900 – Cologne, 27 décembre 1968). En représentation, débute le 25 décembre 1942 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Baron Ochs).

 

GRIFFONI Antoine. — Baryton (Vico, Corse-du-Sud, 27 novembre 1925 – 7 rue du Général-Hanrys, Paris 17e, 26 décembre 1980). Fils de Jean Marie GRIFFONI (Vico, 07 octobre 1904 –Vico, 23 septembre 1975), et de Marie Madeleine BARTOLI. Epoux d'Angèle MERCOURIS (Paris 16e, 02 juin 1924 – Paris 18e, 14 décembre 1984). Débute dans CARMEN (Moralès) le 07 décembre 1959. Est affiché, en 1960, dans FAUST (Valentin), BORIS GODOUNOV (Tchernakowskv), L'HEURE ESPAGNOLE (Ramiro).

 

GRIGNON Hippolyte. Baryton. Débute le 06 avril 1851. => biographie

 

GRIGNON Honoré. — Basse. Débute en 1830. => biographie

 

GRIMAUD Henri Étienne. — Baryton (96 chaussée Clignancourt, Paris 18e, 28 octobre 1864 – Nantes, 5/6e canton, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 19 juillet 1937). Fils d’Henri Ernest GRIMAUD (Paris ancien 5e, 24 février 1824 – Gentilly, Seine [auj. Val-de-Marne], 16 novembre 1889), cafetier puis tailleur d’habits, et de Victoire LEBRUN (Mézières-sur-Seine, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 01 août 1828 – Paris 18e, 05 mai 1870), cafetière, mariés à Paris le 11 mars 1852. Epouse 1. à Paris 3e le 05 juillet 1894 Marie Elise DUBLANC (Chef-Haut, Vosges, 19 juin 1870 – Nantes, 28 novembre 1927). Epouse 2. à Nantes le 01 juin 1933 Marcelline Juliette SIGOGNEAU (Vairé, Vendée, 29 avril 1883 – ap. 1937).

Débute dans FAUST (Valentin) le 20 février 1892. Chante, la même année, ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio, puis Grégorio), RIGOLETTO (Marcello), HAMLET (Marcellus) ; en 1893, GUILLAUME TELL (Leuthold). Le 18 mai 1892 il a créé au Conservatoire de Paris la Vie du Poète (le Poète au 3e acte) de Gustave Charpentier.

 

GRIZY Auguste Raphaël [GRISY]. — Ténor (Paris ancien 7e, 24 septembre 1833 – Paris 16e, 23 février 1911*). Fils de Jacques GRIZY (Lisieux, Calvados, 08 novembre 1800 Paris 16e, 11 septembre 1878), employé au bureau des hypothèques, et d’Aimée Adélaïde Delphine LOISON ou LOYSON (Lisieux, 05 mai 1803 – Paris 16e, 18 novembre 1879). Epouse à Paris 9e le 9 juillet 1961 Albertine Marie Louise THÉVELIN (Paris ancien 2e, 25 mars 1839 – Paris 16e, 09 mars 1926).

A débuté salle Le Peletier le 06 janvier 1862 dans GUILLAUME TELL (Ruodi). A chanté, en 1862, ALCESTE (Apollon), ROBERT LE DIABLE (Raimbaut, puis un Majordome en 1876) ; en 1863, LA MUETTE DE PORTICI (Alphonse), LES VÊPRES SICILIENNES (Danielli), MOISE (Eleazar) ; puis LA JUIVE (Léopold, 1864 ; le Crieur, 1879), L'AFRICAINE (Officier, puis don Alvar, 1865), ROLAND A RONCEVAUX (Pâtre, 1865), LE PROPHÈTE (Jonas, 1866), LES HUGUENOTS (de Tavannes, 1868 ; de Thoré, 1870), LE FREISCHÜTZ (Ottokar, 1876), LA REINE DE CHYPRE (Seigneur, 1877), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880). Créé le 28 février 1862 LA REINE DE SABA (Amrou) de Charles Gounod ; le 09 mars 1864 LE DOCTEUR MAGNUS (Fritz) d’Ernest Boulanger ; HAMLET (Marcellus) ; le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (un Radjah) de Jules Massenet. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 02 décembre 1862 au 23 octobre 1883). Il fut également compositeur.

 

GRIVOT François-Antoine. — Ténor. Débute le 19 mai 1892. => biographie

 

GROMMEN Joseph. — Basse belge (Liège, 1876 – ap. 1931). Chante à la Monnaie de Bruxelles de 1911 à 1920. Débute au Palais Garnier le 04 octobre 1926 dans SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu). Chante, en 1926, ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), LA WALKYRIE (Hounding), THAÏS (Palémon) ; en 1927, HERODIADE (Phanuel), TANNHÄUSER (Landgrave), LE COQ D'OR (Général Polkan), AÏDA (Ramfis), LOHENGRIN (le Roi), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner), LE MIRACLE (l'Evêque), L’OR DU RHIN (Fafner) ; en 1928, MAROUF (Sultan) ; en 1929, LA FLUTE ENCHANTÉE (Zarastro), GUILLAUME TELL (Walther) ; en 1930, RIGOLETTO (Sparafucile), LES HUGUENOTS (Marcel) ; en 1931, PARSIFAL (Gurnemanz), OTHELLO (Ludovic), ESCLARMONDE (Cléomer). A créé LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (un Démon) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (le Corrégidor) de Raoul Laparra.

 

GUBIANI Mario. — En 1930, avec la Compagnie de Conchita Supervia, chante L'ITALIENNE A ALGER (Haly).

 

GUÉNOT Léon Louis Georges Auguste dit Louis. — Baryton (Besançon, Doubs, 03 mai 1891 – Clichy, Hauts-de-Seine, 13 mai 1968). Fils de Denis GUÉNOT (Neublans-Abergement, Jura, 31 mai 1865 – Besançon, 30 mars 1946), garçon d’hôtel, et de Marie Appoline Marguerite PAGNIER (Besançon, 16 novembre 1867 – Besançon, 1951), mariés à Besançon le 25 octobre 1888. Epouse 1. à Vincennes, Seine [auj. Val-de-Marne], le 24 mai 1916 (divorce le 27 avril 1936) Marthe ROUYER (Béthune, Pas-de-Calais, 07 avril 1893 – Fontenay-sous-Bois, Val-de-Marne, 17 août 1980). Epouse 2. à Paris le 3 février 1940 Henriette Françoise ANDRÉ (Paris 11e, 22 février 1891 – Ivry-sur-Seine, Val-de-Marne, 30 août 1983).

Au cours de Galas, participe le 24 juillet 1924 à la première de LA NAVARRAISE (Bustamente), et chante LA TOSCA (le Sacristain, 1925).

 

GUESDON. Il a débuté en 1717.

 

GUEYMARD Louis. Ténor. Débute le 12 mai 1848. => biographie

 

GUICHANDUT Carlos Maria dit Carlos. — Ténor (Buenos Aires, Argentine, 04 novembre 1914 – Buenos Aires, 27 septembre 1990). En représentation, débute le 14 juin 1957 dans OTHELLO (Othello).

 

GUIGNOT Jacques Alfred dit Jacques. Baryton (Paris, 18 avril 1824 – 5 rue d’Armaillé, Paris 17e, 21 janvier 1900). Fils de James GUIGNOT (Paris ancien 10e, 03 juillet 1796 – Montmartre [auj. Paris 18e], 30 juin 1836), musicien de l’Opéra, et de Marguerite PIERROT (Moulins, Allier, 28 septembre 1794 – ap. 1836), fleuriste, mariés à Paris ancien 5e le 28 janvier 1818. Epouse à Paris le 20 novembre 1851 Marie Eugénie DEFLECHELLE (La Chapelle [auj. Paris 18e], 28 mai 1831 – Paris 17e, 27 mars 1899).

Chante de 1845 à 1864. Crée le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (le baron de Moldaw) de Charles Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 28 novembre 1841 ; sociétaire du 13 janvier 1846 au 19 avril 1864). En 1885, âgé de 61 ans, ayant une carrière de 37 années de théâtre, il toucha une pension de 500 frs de l’Association des artistes dramatiques. En 1855, il habitait 136 rue du Faubourg-Poissonnière à Paris. Enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen.

 

GUILHEM Jean (Marcel Joseph Félix BAUMELOU dit). — Ténor (Lyon 3e, Rhône, 04 janvier 1908 – Paris 15e, 01 décembre 2005). Fils de Marie Henri Guillaume BAUMELOU (Salles Curan, Aveyron, 03 septembre 1872 – Lodève, Hérault, 29 mars 1961), médecin colonel, et de Nelly Jeanne Madeleine Agathe REFREGÈ (– ap. 1933), mariés à Salles Curan en 1903. Epouse à Paris 16e le 12 juin 1934 (divorce le 04 juin 1947) Christiane Marie DOUZIECH (Le Caire, Égypte, 30 janvier 1908 – ap. 1947). Epouse 2. à Montfermeil, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 12 juin 1948 Marguerite Yvette MADIOT (Gagny, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 08 mars 1927 – Braine, Aisne, 03 avril 2009).

Débute dans RIGOLETTO (le Duc) le 14 juin 1943.

 

GUILLAMAT Paul François dit Paul. — Baryton (Carbonne, Haute-Garonne, 01 juillet 1877 – Paris 13e, 18 décembre 1957). Fils de Guillaume GUILLAMAT (Carbonne, 03 janvier 1848 – ap. 1922), pâtissier, et de Françoise DUCOS (Beaumont-sur-Lèze, Haute-Garonne, 04 août 1854 – ap. 1922), mariés à Beaumont-sur-Lèze, le 21 juin 1876. Epouse à Paris 9e le 22 mars 1909 Marguerite Gabrielle CHAUVELON (Paris 9e, 29 avril 1885 – Noisy-le-Grand, Seine-Saint-Denis, 24 octobre 1973). Enterré au cimetière parisien de Pantin.

En représentation, chante CARMEN (Zuniga) le 29 décembre 1907.

 

GUILLEGAUT. Débute en 1681.

 

GUITHARD.Débute en 1792.

 

GUYARD. Débute en 1699.

 

GUYARD Charles. — Baryton (– ap. 1937). Débute à l'Opéra le 01 octobre 1923 dans SIGURD (Hawart). Est affiché en 1923 dans FAUST (Wagner) ; en 1924, SAMSON ET DALILA (Philistin), PARSIFAL (Ecuyer), RIGOLETTO (Officier, puis Céprano en 1925), THAÏS (un Cénobite, puis un Serviteur en 1926) ; en 1925, LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (le Silence), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean, puis le Duc en 1926 et Grégorio en 1930), LA FILLE DE ROLAND (un Garde), BORIS GODOUNOV (Tchernakowsky), LA MEGERE APPRIVOISEE (le Cuisinier) ; en 1926, PAILLASSE (Paysan), SALOMÉ (Nazaréen), GWENDOLINE (Saxon) ; en 1927, LE COQ D'OR (Prince Afron), LOHENGRIN (Héraut), LE MIRACLE (le Syndic) ; en 1929, LES TROYENS (Soldat), L'ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Sélim), MAROUF (le Kadi, puis un Marchand en 1930), LE MAS (Moissonneur), GUILLAUME TELL (Chasseur) ; en 1930, LES HUGUENOTS (Veilleur), LE BARBIER DE SÉVILLE (l'Alcade). A créé NERTO (Moine), L'ARLEQUIN (Ministre de la Justice), LE CHEVALIER A LA ROSE (Notaire), LES BURGRAVES (Gondicarius), MAROUF (Mameluck), SALAMINE (Dignitaire de la Cour), VIRGINIE (un Rapin, l'Huissier). Il a participé à la première le 24 décembre 1923 d'ESCLARMONDE (un Envoyé sarrazin) de Jules Massenet. On lui doit le livret d'un opéra-comique en un acte, Mademoiselle Javotte, musique d'Emile Selmer (vers 1922).

 

GYRAUD. — Est affiché dans PARSIFAL (un Chevalier) en 1928.

 

HAAS Julien. — Baryton belge naturalisé français (Liège, Belgique, 29 mars 1930 – Nice, Alpes-Maritimes, 04 mars 2008). Epoux d'Andrée ESPOSITO, soprano. En 1960, débute le 12 mars dans RIGOLETTO (Rigoletto), puis chante LA TRAVIATA (d'Orbel), CARMEN (Escamillo), LA TOSCA (Scarpia). En 1961, chante LES TROYENS (Chorèbe). Puis chante FAUST (Valentin), ROMEO ET JULIETTE (Mercutio), IPHIGENIE EN TAURIDE (Thoas), LE ROI D'YS (Karnac, 1966), ANTIGONE (Créon), TANNHÄUSER (Wolfram), DON CARLOS (Rodrigo), MEDEE (Créon), L'ANNONCE FAITE A MARIE (Anne Vercors).

 

HACKETT Charles. — Ténor (Worcester, États-Unis, 04 novembre 1889 – New York, 01 janvier 1942). Débute en créant MARIA DI ROHAN (Ricardo) en 1917. En 1922, chante RIGOLETTO (le Duc) et ROMÉO ET JULIETTE (Roméo).

 

HAGEMANN Emmi. — En représentation, débute le 17 septembre 1941 dans LA CHAUVE-SOURIS (le Prince d'Orlowsky).

 

HAGEN-WILLIAM Louis. — Baryton-basse américain (La Nouvelle-Orléans, 09 juin 1938 – 25 décembre 2020). Débute en 1971.

 

HALLER Valentin. — Ténor allemand (Munich, 01 mai 1901 – Munich, 24 mars 1944). En représentation débute le 25 mai 1928 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Domestique), et chante LA CHAUVE-SOURIS (Alfred) en 1941.

 

HANO Eugène François Joseph. Basse (Bruges, Belgique, 27 juillet 1811 – 73 rue Lafayette, Paris 9e, 04 septembre 1867). Fils d’Eugène HANO (Dunkerque, Nord, 21 septembre 1776 – ap. 1840), cordonnier, et de Marie Thérèse RAMON (Bruges, 15 décembre 1778 – Bruges, 21 décembre 1853), mariés à Bruges le 20 juin 1805. Epouse à Paris ancien 2e le 16 décembre 1854 Françoise Élise FERRY (Gonesse, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 16 septembre 1823 – Épinay-sur-Orge, Essonne, 01 février 1883).

Choriste en poste en 1846. Chante L'ENFANT PRODIGUE (un Ami d'Aménophis, 1850) ; LA JUIVE (un Homme du peuple, 1851), LE PROPHETE (un Bourgeois, 1851 ; le Légat, 1852), LES HUGUENOTS (un Bohémien, 1851 ; un Seigneur, 1852). Enterré au cimetière Montmartre (51e division).

 

HANS Charles Ernest Octave Maurice dit Maurice. — Ténor (14 rue Morand, Besançon, Doubs, 27 avril 1870 – Bèze, Côte-d’Or, 11 février 1957). Fils de Marie Léon Paul HANS (Dieuze, Moselle, 13 septembre 1835 – Bèze, 09 novembre 1904), militaire, et de Pauline Ernestine Josèphe SIRODOT (Digoin, Saône-et-Loire, 05 juillet 1848 – Bèze, 14 octobre 1902), mariés à Besançon le 26 avril 1869. Epouse à Bèze le 07 février 1903 Louise Eugénie TARPIN (Bèze, 24 août 1882 –). Parents de Suzanne HANS (Bèze, 23 août 1906 – Bèze, 10 février 1989), cafetière.

Débute le 25 juillet 1898 dans AÏDA (Radamès).

"Lauréat du Conservatoire en 1897, a débuté avec succès dans Radamès, d'Aïda." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

HANZ G. — En représentation, débute le 30 mai 1925 dans TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal).

 

HARDOUIN Charles. Basse-taille (– ap. 1718). Il a débuté en 1694. Il créa HESIONE de Campra (Le Soleil) ; TANCREDE de Campra (Argant) ; CANENTE de Collasse ; MARTHESIE, REINE DES AMAZONES de Destouches (Jupiter) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (Don Carlos) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Jupiter) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets et Campra (l'Ordonnateur des jeux) ; LA VENITIENNE de La Barre (Momus) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Héraclite) ; IDOMENEE de Campra (Eole, Arbas) ; MEDEE ET JASON de Salomon (Apollon) ; LES FETES DE THALIE de Mouret ; LES FETES DE L'ETE de Monteclair.

 

HARO Roch. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1931), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1931), LES HUGUENOTS (Soldat, 1936), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1940), LE DRAC (Pêcheur, 1942).

 

HARTIG Hans-Georg. — En représentation, débute le 30 mai 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Valzacchi).

 

HAYET Alexis Armand dit Alexis. — (maison de Grand Bertrand, Biarritz, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 15 janvier 1836 – 21 rue Godot, Paris 9e, 30 mai 1877). Fils de Magdeleine HAYET (Urt, Basses-Pyrénées, v. 1814 – ap. 1836). Epouse Gabrielle Alexandrine Camille RIOLLET (Paris, v. 1840 – Paris 9, 22 mai 1894). A débuté salle Le Peletier le 08 janvier 1861 dans LE PHILTRE (Guillaume). Au Palais Garnier, a été affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple), LES HUGUENOTS (Cossé), LA FAVORITE (Gaspard), HAMLET (Fossoyeur), ROBERT LE DIABLE (Majordome), LE FREISCHÜTZ (Ottokar), L’AFRICAINE (Matelot), LE PROPHÈTE (Seigneur).

 

HAZARD Jean. — Basse (né à Reims – ap. 1944). Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923), PARSIFAL (Chevalier, 1924).

 

HÉBERT Achille Robert. — Baryton-basse. Débute le 15 juin 1836. => biographie

 

HECTOR Claude Fernand René dit Claude. — Ténor (Tourcoing, Nord, 24 juillet 1924 – Dunkerque, Nord, 01 août 2002). Fils de Nicolas HECTOR (Pompey, Meurthe-et-Moselle, 28 octobre 1895 – ap. 1924), comptable, et de Madeleine Marie Joseph BRUGGEMAN (Tourcoing, 11 janvier 1894 – Mouvaux, Nord, 05 juin 1978), mariés à Tourcoing le 12 juillet 1923. Epouse 1. à Clichy-la-Garenne, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 29 juillet 1952 (divorce le 26 mai 1964) Annette THIEBAUX. Epouse 2. à Vienne, Autriche, le 16 mars 1965 Elisabeth Maria LACHMANN née SAWKA (Vienne, 20 avril 1939 – Vienne, 05 septembre 2020).

Débute le 26 avril 1954 dans FAUST (Faust). La même année, chante LES INDES GALANTES (Valère), LA FLUTE ENCHANTÉE (Prêtre) ; en 1955, LOHENGRIN (Lohengrin), BOLIVAR (le Visitador, Dominguez). A créé le 15 avril 1955 NUMANCE (Morandre) de H. Barraud.

 

HELIN. — Est affiché dans ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1876), LA REINE DE CHYPRE (Cypriote, 1877), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880), LA JUIVE (Homme du peuple, 1883), L’AFRICAINE (Officier, 1883), SAPHO (Héraut, 1884).

 

HELVOIRT-PEL Richard van. — Baryton-basse hollandais (Haarlem, 28 août 1873 – Amsterdam, 06 août 1950). En 1928, avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante FIDELIO (Pizzaro) et TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal).

 

HENNEKINDT (dit INCHINDI). — Basse belge. Débute le 10 mars 1823. => biographie

 

HENRARD. Il débuta vers 1810. Le 08 juillet 1822, il chante FERNAND CORTEZ (Telasco) de Spontini.

 

HENS François Alphonse. — Basse (Paris, 25 mai 1806 – 10 rue Jacquemont, Paris 17e, 13 août 1872). Fils de Joseph HENS (Foulcrey, Seine-Maritime, 09 août 1766 – Paris ancien 6e, 02 mars 1840), et de Charlotte Gabrielle SCHILD (Nomeny, Meurthe-et-Moselle, 21 avril 1767 – ap. 1855), mariés à Paris le 22 avril 1793. Epouse à Paris ancien 6e le 23 mai 1832 Marie Hortense Marguerite WOLMACHER (Paris, 07 décembre 1814 – Paris 17e, 25 mai 1874), couturière.

Débute vers 1833. Il créa le 27 février 1833 GUSTAVE III (un Serviteur d'Ankastrom) d'Esprit Auber ; le 16 avril 1851 SAPHO (un Coryphée) de Charles Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 04 mars 1828 au 09 octobre 1866).

 

HÉRENT René. — Ténor. Débute le 17 février 1934. => biographie

 

HERMANN Josef [HERRMANN]. — Baryton allemand (Darmstadt, 20 avril 1903 Hildesheim, 18 novembre 1955). En représentation, débute le 23 mai 1952 dans SALOMÉ (Iokanaan).

 

HERWIG Alfons. — Baryton allemand  (01 février 1919 janvier 2010). En représentation, débute dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther) le 05 mai 1958.

 

HEYER Edwin. — Baryton (Strasbourg, Bas-Rhin, 08 mai 1885 – Berlin, 22 juin 1966). Avec la troupe du Deutsches Opernhaus de Berlin, interprète successivement LA CHAUVE-SOURIS (Docteur Falke) et LA CHAUVE-SOURIS (Docteur Blind) en 1941.

 

HIAUX Robert Isidore Paul Joseph dit Robert. — Basse (Vitré, Ille-et-Vilaine, 23 juillet 1898 – 17 avenue Bontemps, Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 31 décembre 1942). Fils d’Isidore François HIAUX (Vitré, 07 septembre 1873 – Vitré, 01 février 1902), serrurier, et d’Angèle BLIN (Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, 20 avril 1879 – Colombes, 25 mai 1960), mariés à Etrelles, Ille-et-Vilaine le 24 juillet 1897. Epouse à Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 03 juin 1922 Marie Amélie LESTOING (Villeneuve-d’Allier, Haute-Loire, 24 mars 1900 – Brioude, Haute-Loire, 30 mai 1992).

Est affiché en 1942 dans GWENDOLINE (un Saxon).

 

HINCKLEY Allen. — Baryton (Gloucester, Massachusets, 11 octobre 1877 – New York, 28 janvier 1954). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal) le 19 juin 1910.

 

HIRIGARAY Jean. — Baryton (1891 – 02 janvier 1953). Débute le 14 février 1934 dans LA TRAVIATA (d’Orbel).

 

HIVERT Jacques (Jean-Jacques Anatole LÉCAILLON dit). — Baryton (1 rue Néret, Saint-Quentin, Aisne, 04 décembre 1919 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 23 mai 1987). Fils de Léandre Joseph Albert LECAILLON (Estrées, Aisne, 14 Août 1888 – Paris 8e, 26 septenbre 1963), dessinateur, et d’Hélène Augustine SAUSSAYE (Saint-Quentin, 25 septembre 1888 – Paris 8e, 10 mai 1957), mariés à Saint-Quentin le 26 octobre 1912. Epouse à Paris 8e le 24 décembre 1942 Denise SCHARLEY, contralto. Débute en 1963. Chante LA BOHEME (Benoît) ; LE BARBIER DE SEVILLE (le Notaire).

 

HOFMANN Hubert. — Baryton autrichien (Vienne, 03 octobre 1933 – Ofterschwang-Hüttenberg, Allemagne, 26 décembre 1988). Débute en 1971 dans LA WALKYRIE (Wotan).

 

HOFMANN Ludwig. — Basse allemande (Francfort-sur-le-Main, 14 janvier 1895 – Francfort-sur-le-Main, 28 décembre 1963). En représentation, débute dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner) le 14 mai 1936.

 

HOLLAND Charles. — Ténor Noir américain. Débute le 22 décembre 1954. => biographie

 

HÖLZLIN Heinrich. — Basse (Mannheim, 09 novembre 1894 – Mannheim, 16 septembre 1963). En représentation, débute le 13 mai 1941 dans LA WALKYRIE (Hounding).

 

HONTARRÈDE Théophile Joachim dit Théophile. — (210 rue de Rivoli, Paris 1er, 10 janvier 1903 – Clichy-la-Garenne, Hauts-de-Seine, 06 janvier 1962). Fils de Jean HONTARRÈDE (Habas, Landes, 17 juillet 1865 – Le Kremlin-Bicêtre, Seine [auj. Val-de-Marne], 28 novembre 1944), valet de chambre, et de Maria Françoise Joséphine SALELLAS (Agullana, Espagne, v. 1864 – Le Kremlin-Bicêtre, 15 mai 1947), cuisinière, mariés à Perpignan, Pyrénées-Orientales, le 16 novembre 1892. Epouse 1. à Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 22 septembre 1931 Lucienne Marguerite VILLERS. Epouse 2. à Paris 9e le 21 juin 1941 Louise Jeanne Madeleine THIRAULT. Epouse 3. à Paris 9e le 28 décembre 1957 Lucienne Marie Aimée MARANDE.

Est affiché dans LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, 1935), THAÏS (Cénobite, 1935), GWENDOLINE (Danois, 1942), LE DRAC (Pêcheur, 1942), PÉNÉLOPE (Prétendant, 1943 ; Pisandre, 1947), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948).

 

HORN Heiner. — Baryton-basse allemand (Darmstadt, 20 juin 1920 – Cologne, 29 août 2013). Débute en 1963 dans WOZZECK.

 

HOTTER Hans. — Baryton-basse allemand (Offenbach-sur-le-Main, 19 janvier 1909 – Munich, 06 décembre 2003). En représentation, débute le 27 décembre 1938 dans SIEGFRIED (Wotan). En 1955, chante L'OR DU RHIN (Wotan) et LA WALKYRIE (Wotan), en 1960, LE VAISSEAU FANTOME (le Hollandais).

 

HOUBEAU. Il a débuté en 1717.

 

HOURDIN Arthur Lambert dit Arthur. — Basse (Reims, Marne, 27 janvier 1855 – ap. 1922). Fils de Séverin Virgile HOURDIN, choriste à l'Opéra, et de Mélanie MORET. Epouse 1. Philomène GABET (Troisville, Nord, 10 décembre 1872 – Provins, Seine-et-Marne, 14 mars 1967). Epouse 2. à Paris 8e le 25 juin 1896 Blanche LEVY (Paris ancien 2e, 07 avril 1859 – Paris 18e, 19 novembre 1937), artiste lyrique. Débute dans LES HUGUENOTS (Marcel) le 22 août 1884. Chante, en 1884, L'AFRICAINE (don Pedro, 26 septembre 1884 ; le Grand Inquisiteur en 1886), GUILLAUME TELL (Walther, 29 septembre 1884), AÏDA (Ramfis, 21 novembre 1884), LA FAVORITE (Balthazar, 26 novembre 1884), HAMLET (le Roi, 03 décembre 1884) ; en 1885, RIGOLETTO (Monterone) ; en 1886, HENRY VIII (le Légat). En 1893, il habitait 3 rue de la Station à Courbevoie ; en 1895, 57 rue Condorcet à Paris 9e ; en 1897, 4 rue d'Orsel à Paris 18e.

 

HUBERDEAU Gustave Théophile dit Gustave. — Baryton (Paris 4e, 10 mai 1874 – Brain-sur-l'Authion, Maine-et-Loire, 31 mai 1945). Fils de Théophile Jules HUBERDEAU (Longé, Maine-et-Loire, 15 novembre 1841 – ap. 1905), outilleur, et de Mélie Eugénie BONNISSENT (Urville-Hague, Manche, 07 mars 1845 – Valmondois, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 04 décembre 1903), couturière, mariés à Paris 4e le 21 juin 1873. Epouse 1. à Paris 10e le 28 janvier 1897 (divorce le 29 juin 1903) Marie Isidorine Marthe DECRESSONNIÈRE (Roye, Somme, 15 août 1876 – Puteaux, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 11 novembre 1915), employée de maison. Epouse 2. à Paris 9e le 11 mars 1905 (divorce le 20 janvier 1920) Julie Louise GAUDINE (Paris 19e, 26 janvier 1866 – Paris 17e, 22 juillet 1923), couturière. Epouse 3. à Paris 10e le 12 février 1924 Marie Eugénie Marguerite PECHVERTY (Ingrandes, Indre, 05 août 1886 – Paris 14e, 25 décembre 1980).

Débute le 30 mars 1925 dans AÏDA (Ramphis).

 

HUBERTY Albert. — Basse belge (Seraing-sur-Meuse, Belgique, 02 février 1881 – Ostende, 10 mars 1955). Débute le 05 novembre 1916 dans ROMÉO ET JULIETTE (Capulet). Chante, en 1916, GUILLAUME TELL (Walther), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), PATRIE ! (Rincon), FAUST (Méphistophélès) ; en 1917, LE CID (Don Gormas), L’ETRANGER (l'Etranger), AÏDA (Ramphis), MESSIDOR (Gaspard), HAMLET (le Roi), LA FAVORITE (Balthazar) ; en 1918, REBECCA (Eliezar), MONNA VANNA (Guido, puis Marco en 1929), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), RIGOLETTO (Sparafucile), OTHELLO (Ludovic) ; en 1920, LES HUGUENOTS (Marcel) ; en 1921, LA WALKYRIE (Hounding, puis Wotan en 1925), L’OR DU RHIN (Fafner) ; en 1922, HERODIADE (Phanuel), BORIS GODOUNOV (Pimen, puis Boris en 1925 et Varlaam en 1929), LOHENGRIN (le Roi) ; en 1923, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner, puis Hans Sachs en 1932), LE TROUVERE (Fernand) ; en 1924, PARSIFAL (Klingsor) ; en 1925, SIGURD (Hagen), TANNHÄUSER (Landgrave) ; en 1926, LE FREISCHÜTZ (Gaspard) ; en 1927, LE COQ D'OR (Roi Dodon), LE MIRACLE (l'Evêque) ; en 1929, SIEGFRIED (Wotan) ; en 1930, TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke) ; en 1931, ESCLARMONDE (l'Empereur) ; en 1933, LA JUIVE (Brogni), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen), LE BARBIER DE SÉVILLE (Bartholo) ; en 1935, LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond, 15 mai 1935 aux côtés de Lily Pons) ; en 1940, LA DAMNATION DE FAUST (Brander), FIDELIO (Rocco). Est le créateur de INTERMEDE (Alexandre Dumas père), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (l'Historien), L’HEURE ESPAGNOLE (don Inigo), LA MEGERE APPRIVOISEE (Baptista), FALSTAFF (Falstaff), LA FLUTE ENCHANTÉE (Zarastro), LA KHOVANCHTCHINA (Ivan), LE JARDIN DU PARADIS (Vent du nord), L'ARLEQUIN (le Roi), LE CHEVALIER A LA ROSE (Baron Ochs), MAROUF (le Vizir), LE MAS (le Grand-père), VIRGINIE (le Comte) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (El Sevillano) de Raoul Laparra ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Moranzone) de Maurice Le Boucher ; ROLANDE (Pescalou), LA SAMARITAINE (le Prêtre), LA CHARTREUSE DE PARME (le Général Fablo Conti). Il a participé aux premières : le 24 décembre 1923 d'ESCLARMONDE (Cléomer) de Jules Massenet ; le 24 juillet 1924 de LA NAVARRAISE (Garrido) de Jules Massenet.

(Cette étonnante basse profonde qui devait être un des plus beaux fleurons de l'Opéra de Paris débuta en octobre 1903 au théâtre d'Anvers dans Sarastro, de la Flûte enchantée. Il chanta en saison à La Haye (1904), Rouen (1906), Nantes (1907), Alger (1908), Londres (1909), La Nouvelle-Orléans (1910), Montréal (1911). Durant la Première Guerre mondiale on le trouve à l'Opéra de Genève, à l'Opéra-Comique de Paris le 20 mai 1915 dans Maître Pierre, du Chemineau, au palais Garnier le 05 novembre 1916, à la Gaîté en 1917 dans le Prophète, la Juive et l'Africaine. Après une saison à Buenos Aires, il vient à Bruxelles créer Falstaff et, en 1920, rejoint l'Opéra de Paris qu'il ne quittera plus. Remarquable interprète du baron Ochs, du roi Dodon, du Vizir de Mârouf, de Marcel des Huguenots, on lui doit d'étonnantes compositions de Wotan dans la Tétralogie, de Warlaam dans Boris Godounov et de don Inigo dans l'Heure espagnole. Il se retira en 1946.)

 

HUBY Jacques Nicolas (dit HUBY l'aîné) [Ubi]. Basse-taille (rue du Chaperon, Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 29 décembre 1766 – ap. 1823]. Fils de Jacques Pierre HUBY (Rouen, 04 février 1733 – ap. 1805), marchand toilier, et de Marie Elisabeth Aimable MIGNOT (Rouen, 06 février 1749 – Bordeaux, Gironde, 16 septembre 1805), mariés à Rouen le 9 novembre 1765. Epouse à Bordeaux, section Nord, le 26 août 1800 Françoise TOUSSAINT (Bordeaux, v. 1775 – ap. 1800).

Il débuta en 1806. Il participa à la première de DON JUAN (Leporello) de Mozart [arrangement de Kalkbrenner].

 

HUC-SANTANA André (André Henri HUC dit). — Basse (17 rue Louis-Marc-Demouilles, Toulouse, Haute-Garonne, 11 octobre 1912 – 83 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e, 21 janvier 1982). Fils d’Auguste Adrien HUC (Auzits, Aveyron, 04 février 1871 – ap. 1912), agriculteur, et de Laure Eugénie CHARLIER (v. 1883 – ap. 1912). Epouse à Taurinya, Pyrénées-Orientales, le 28 septembre 1940 Arlette Germaine Antoinette BALTHAZAR (Liège, Belgique, 19 novembre 1919 – Paris 9e, 30 juin 2009). Enterré au cimetière de Montmartre (17e division).

Débute dans RIGOLETTO (Sparafucile) le 27 novembre 1943. Chante SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu) en 1944 ; AÏDA (Ramfis), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent) en 1945 ; ANTAR (vieux Berger), JOSEPH (Lévi) DON JUAN (Commandeur) en 1946 ; HERODIADE (Phanuel), LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond), FAUST (Méphistophélès) en 1947 ; LA WALKYRIE (Hounding), BORIS GODOUNOV (Boris) en 1948 ; LE MARCHAND DE VENISE (Prince du Maroc) en 1949 ; LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès) en 1950 ; ARIANE ET BARBE-BLEUE (Barbe-bleue), LES INDES GALANTES (Osman), L'AIGLON (Séraphin Flambeau) en 1952.

 

HUET. — Débute en juin 1767.

 

HUGUENET François dit Félix. — Acteur (Lyon 2e, Rhône, 10 mai 1858 – Antibes, Alpes-Maritimes, 18 novembre 1926). Fils de Claude HUGUENET (Saint-Bonnet-le-Château, Loire, 29 octobre 1818 – Lyon 2e, 19 novembre 1878), chapelier, et de Léonie Stéphanie LÉGER (Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 17 juillet 1827 – 28 septembre 1868), mariés à Paris le 19 septembre 1848. Epouse à Paris 9e le 06 avril 1898 Juliette GIRARD dite Mme SIMON-GIRARD, divette. Il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur le 24 mai 1924. Enterré au cimetière des Batignolles.

Au cours d'un Gala, le 01 avril 1919, interprète MONSIEUR CHOUFLEURI RESTERA CHEZ LUI LE... (Balandard).

 

HURTEAU Jean-Pierre. — Basse canadienne (Montréal, 05 décembre 1924 – Longueuil, Québec, 25 novembre 2009). Débute le 31 mars 1958 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (un Homme armé). Est affiché la même année dans DIALOGUES DES CARMÉLITES (Commissaire), LA DAMNATION DE FAUST (Brander), FAUST (Wagner, puis Méphistophélès en 1961), LA TRAVIATA (Baron, puis Docteur Germont), SALOMÉ (Soldat), RIGOLETTO (Marcello, puis Ceprano en 1959 et Sparafucile en 1960), BORIS GODOUNOV (l'Exempt), LA TOSCA (Sciarrone, puis Angelotti en 1962) ; en 1959, UN BAL MASQUÉ (Comte Ribbing), DON JUAN (Commandeur) ; en 1960, FIDELIO (Prisonnier), SAMSON ET DALILA (Philistin, puis Abimélech) ; en 1962, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (un Guerrier). A créé MÉDÉE (le Chef des Gardes).

 

HURTEAUX Auguste Hyacinthe dit Prosper. — Basse (5 rue de Saint-Pierre, Bruxelles, 20 juillet 1808 – 4 rue de la Chine, Paris 20e, 29 mars 1886). Fils d’Antoine HURTEAUX (Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 22 décembre 1780 – ap. 1808), artiste dramatique,  et de Marie Anne Victoire Honorine GUISLAIN (Amiens, Somme, 04 novembre 1786 Paris ancien 6e, 22 novembre 1850), artiste, mariés à Bruxelles le 20 juillet 1815. Epoux d'Églantine FABRE ( av. 1886). Enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen.

Débute le 20 janvier 1830 dans le rôle de Moïse. Il créa le 21 novembre 1831 ROBERT LE DIABLE (Alberti) de Giacomo Meyerbeer. Il chanta LE COMTE ORY de Rossini en 1831. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 28 février 1831 à 1833).

 

HUYLBROCK Marcel (Marcel HUYLEBROECK dit). — Ténor (Braine l’Allend, Belgique, 03 août 1921 – Cherbourg-Octeville, Manche, 30 août 2009). Débute dans LES INDES GALANTES (Carlos) le 27 novembre 1954. Chante FAUST (Faust, 1955), CARMEN (don José, 1959), LA TOSCA (Mario Cavaradossi, 1960), LES TROYENS (Enée, 1962).

 

HVOROV Ioan. — Basse hongroise (Izmail, Ukraine, 04 janvier 1928 –). Débute en 1963 dans ŒDIPE (Thyrésias).

 

IBOS Guillaume. — Ténor (Muret, Haute-Garonne, 10 juillet 1860 – Montesquieu-Volvestre, Haute-Garonne, 22 septembre 1952). Epouse à Paris 10e le 02 août 1909 Zoé Eugénie DOUCET (Suresnes, Seine [auj. Hauts-de-Seine] – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 16 février 1957) ; parents de Jeanne Henriette IBOS (Paris 9e, 03 juillet 1887 – Paris 16e, 24 juillet 1963) [épouse 1. à Neuilly ou Marseille le 25 septembre 1909 Léon Pierre CAMPAGNOLA (Marseille, 08 février 1875 – Marseille, 11 janvier 1955), ténor ; épouse 2. à Paris 17e le 20 août 1918 Charles Louis Georges LOISEAU (Paris 5e, 11 décembre 1888 – Neuilly-sur-Seine, 03 avril 1959), directeur de publicité, directeur de chant].

Débute le 21 septembre 1885 dans LA FAVORITE (Fernand). Chante RIGOLETTO (le Duc, 1885), DON JUAN (Ottavio, 1887). HENRY VIII (don Gomez, 1888), L'AFRICAINE (Vasco, 1892), LES HUGUENOTS (Raoul, 1892), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo, 1901). A créé LA DAME DE MONSOREAU (le Duc d'Anjou) le 30 janvier 1888.

 

IDRAC Louis. — Ténor. Débute le 30 juin 1890. => biographie

 

ILIESCO Constantin. — Débute en 1963 dans ŒDIPE (Laios).

 

INCHINDI (Jean-François HENNEKINDT dit). — Basse belge. Débute le 10 mars 1823. => biographie

 

IORDĂCHESCU Dan. — Baryton-basse (Vânju Mare, Roumanie, 02 juin 1930 – en Roumanie, 30 août 2015). Débute en 1963 dans ŒDIPE (Créon).

 

ISEKE John. — En février 1926, avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante FIDELIO (don Fernando), BEATRICE (Edgard) et TRISTAN ET ISOLDE (le Pilote).

 

ISNARDON Jacques. — Basse (quartier Saint-Barnabé, Marseille, Bouches-du-Rhône, 15 février 1860 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 14 avril 1930). Fils d’Auguste ISNARDON (Marseille, 20 juillet 1835 – Marseille, 20 février 1918), entrepreneur, et d’Emilie Philomène BÉRARD (Marseille, 11 septembre 1839 – Marseille, 13 novembre 1935). Epouse 1. à Paris 10e le 08 juin 1893 Marguerite Eugénie Antonine PONVIANNE (Paris 14e, 28 mai 1869 – Aix-les-Bains, Savoie, 29 juillet 1897). Epouse 2. à Paris 17e le 05 octobre 1920 Lucie FOREAU dite Lucy ISNARDON, soprano.

Débute le 15 août 1892 dans FAUST (Méphistophélès). Il fut professeur de chant au Conservatoire de Paris (01 octobre 1901-démission 18 juin 1924). Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur le 07 août 1913.

« Un professeur merveilleusement habile, qui possède beaucoup de talent et de science et qui pratique la morale socratique du γυωθι σεαυτου : voyant que l'univers entier admirait sa valeur, s'est rangé à l'opinion générale.

Le merveilleux Lescaut, l'étonnant Beckmesser était tout désigné, par la nature même de ses dons, pour enseigner la déclamation lyrique. Il sait l'art de composer un personnage, de le silhouetter avec réalisme, de le nuancer suivant les moindres indications du texte. Son enseignement est net, précis, éloquent ; sa verve méridionale communique de la flamme à ses disciples : son expérience les tempère lorsqu'ils cèdent à trop d'emballement.

Imite l'accent paysan de façon impayable, l'accent belge que ça est à se rouler, savez-vous, et même l'accent du Midi les jours où il est bien disposé.

Convertit les infidèles à la grande musique et se laisse emporter en l'honneur des classiques à des mouvements d'enthousiasme, qu'il presse tout de même un peu trop. Il a depuis quelque temps déjà retenu un fauteuil à l'Opéra‑Comique : le fauteuil directorial. Il est fort possible qu'il l'occupe un jour : sa candidature, soutenue en haut lieu, sera certainement accueillie avec enthousiasme par la troupe de la salle Favart. Cependant que sous la direction de M. Albert Carré, Mme Marguerite Carré prendra peu à peu possession au Théâtre‑Français de tous les rôles des répertoires classique et moderne, Célimène, Hermione, Agnès, la duchesse de Chailles, etc., etc. M. Jacques Isnardon sera à même de continuer brillamment les traditions de la maison. Il n'aura qu'à engager Mme Jacques Isnardon : il admire beaucoup le talent de cette très belle artiste. Mais cette admiration ne constitue pas un signe particulier : nous sommes tous de son avis. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

Jacques Isnardon par Georges Villa, 1909

 

 

IVANTZOFF Ivan [Ivantzov]. — Baryton (v. 1884 – Orangetown, New York, 18 novembre 1967). En représentation, débute le 20 avril 1921 dans RIGOLETTO (Rigoletto).

 

JACIER. Débute en 1720.

 

JAIA Gianni. — Ténor (Brindisi, 12 octobre 1930 ). Débute en 1966 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

JANNARD. — Débute vers 1804.

 

JANSEN Jacques (Jacques TOUPIN dit). — Baryton (47 avenue de la République, Paris 11e, 22 novembre 1913 – Paris 17e, 13 mars 2002). Fils de Léon Jean-Baptiste TOUPIN (Paris 20e, 03 avril 1886 – Tours, Indre-et-Loire, 31 janvier 1975), fabriquant de chapeaux, et de Marie Louise AURIÈRES (Paris 12e, 29 décembre 1889 – Tours, 29 août 1971), couturière, mariés à Beauvais, Oise, le 29 avril 1911. Débute le 18 juin 1952 dans LES INDES GALANTES (Ali).

 

JANSSEN Herbert. — Baryton (Cologne, 22 septembre 1895 – New York, 03 juillet 1965). En représentation, débute le 16 juin 1931 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther). Chante TANNHÄUSER (Wolfram, 1931), TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal, 1932), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kothner, 1934).

 

JARRY. — Est affiché dans CASTOR ET POLLUX (Spartiate), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau), PARSIFAL (Chevalier) en 1935 ; THAÏS (Cénobite) en 1936 ; LE DRAC (Pêcheur) en 1942.

 

JAUBERT. Basse-taille. Débute en 1761.

 

JAUME Valentin Nicolas Paul dit Valentin. — Ténor (place de la République, Arles, Bouches-du-Rhône, 25 février 1877 – Arles, 13 septembre 1930). Fils de Claude JAUME (Tarascon, Bouches-du-Rhône, 26 septembre 1846 – ap. 1900), peintre-décorateur, et de Marthe CHABASSIEU (Arles, 17 novembre 1858 – ap. 1900), mariés à Arles le 24 avril 1876. Epouse à Arles le 23 avril 1900 Marie Marthe FABRE (Arles, 01 juin 1881 – ap. 1900).

Débute le 14 juillet 1906 dans GUILLAUME TELL (Arnold).

 

JEANTET Robert Joseph Auguste dit Robert. — Baryton (10 rue Sud-du-Château-d’Eau, Cette [auj. Sète], Hérault, 13 février 1905 – Grasse, Alpes-Maritimes, 31 mai 2002). Fils de Léon Marius Urbain JEANTET (Villeveyrac, Hérault, 25 juillet 1876 ap. 1925), caissier, et de Marie Thérèse Anne SAGET (Campôme, 28 avril 1878 Paris 11e, 28 juin 1946), mariés à Campôme, Pyrénées-Orientales, le 18 janvier 1902. Epouse à Paris 15e le 02 juillet 1935 Françoise Geneviève QUIGNON-FLEURET (Paris 15e, 22 mars 1913 – Grasse, 25 avril 2010).

Débute le 14 juillet 1949 en chantant la Marseillaise au cours de la matinée gratuite. Chante ensuite LE MARCHAND DE VENISE (Bassanio, 1949), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio, 1952). A sa retraite de la scène en 1957, il fut nommé régisseur général de l'Opéra-Comique ; il le resta jusqu'en 1963.

 

JEHANNE. — Ténor. Est affiché dans LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre), THAÏS (Cénobite) en 1925 ; PARSIFAL (Chevalier, 1935), LES HUGUENOTS (Seigneur, Soldat, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942), HERODIADE (Messager, 1945).

 

JÉLYOTTE Pierre (Pierre GRICHON dit). — Haute-contre (Lasseube, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 13 avril 1713 – Estos, Basses-Pyrénées, 11 septembre 1797). Fils de Joseph GRICHON dit de JÉLIOTE (Lasseube, 13 novembre 1680 – Lasseube, 15 janvier 1767), marchand de laines, et de Magdelaine de MAUCO (Lasseube, v. 1681 Lasseube, 01 mai 1763), mariés à Lasseube le 05 juillet 1710. Il est enterré à Estos.

Débute le 11 juin 1733 dans un petit rôle des FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont. Il a chanté : LES CARACTERES DE L'AMOUR de Colin de Blâmont (Valère) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (L'Amour ; une parque ; Hippolyte) ; ISSE de Destouches (un Berger ; le Sommeil ; Apollon) ; ACIS ET GALATEE de Lully (Télème ; Acis) ; LES ELEMENTS de La Lande et Destouches (Mercure ; Arion ; Vertumne) ; LA FETE DE DIANE de Colin de Blâmont (Périandre) ; LES FETES NOUVELLES de Duplessis (Zéphyr) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (un Habitant de Délos ; un Triton) ; PHILOMELE de La Coste (le Chef des génies ; un Matelot ; un Génie) ; PIRITHOÜS de Mouret (la Discorde ; un Songe : l'Oracle) ; ACHILLE ET DEIDAMIE de Campra (un Berger, un Berger italien ; Mercure) ; LES FETES DE THALIE de La Coste (Léandre ; un Matelot) ; LES GRACES de Mouret (Léonce ; un Argien ; Smindiride) ; LES INDES GALANTES de Rameau (Valère ; amant d'Emilie ; Don Carlos ; Damon) ; SCANDERBERG de Rebel et Francœur (la Magie ; le Muphti ; l'Aga des Janissaires) ; LES ROMANS de Nieil (un Génie ; le Génie de l'Opéra) ; THETYS ET PELEE de Collasse (Pélée) ; LES VOYAGES DE L'AMOUR de Boismortier (l'Amour) ; PERSEE de Lully (Mercure ; Persée) ; LE TRIOMPHE DE L'HARMONIE de Grenet (un Suivant d'Eglé ; Hylas) ; ATYS de Lully (Morphée ; Atys) ; LE BALLET DE LA PAIX de Rebel et Francœur (Apollon ; Philémon ; Euryale) ; LE CARNAVAL DE LA FOLIE de Destouches (Plutus) ; LES AMOURS DU PRINTEMPS de Colin de Blâmont (le Soleil) ; DARDANUS de Rameau (Dardanus ; fils de Jupiter et d'Electre) ; POLYDORE de Baptistin (Triton) ; ZAÏDE de Royer (Octave ; prince napolitain ; Almanzor) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Amadis) ; LES SENS de Mouret (le Soleil) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Eraste ; un Acteur de l'Opéra en Zéphyr) ; JEPHTE de Monteclair (Ammon) ; PYRAME ET THISBÉ de Rebel et Francœur (Ninus) ; ALCIONE de Marais (Ceyx ; Morphée) ; L'EMPIRE DE L'AMOUR de Brassac (Adonis ; Linus ; fils d'Apollon) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Eros ; Amyntas ; Tibulle) ; NITETIS de Myon (Cambyse ; fils de Cyrus, sous le nom d'Agénor) ; PROSERPINE de Lully (Mercure) ; AJAX de Bertin (Corèbe) ; LES AMOURS DE RAGONDE de Mouret (Colin ; amant de Colette ; amie de Ragonde) ; ISBE de Mondonville (Alcidon ; Berger ; amant d'Isbé) ; PHAETON de Lully (Phaéton) ; CALLIRHOE de Destouches (Agénor) ; LES CARACTERES DE LA FOLIE de Bury (Lycas ; Berger et Iphis ; prince lesbien) ; HESIONE de Campra (Télamon) ; LE POUVOIR DE L'AMOUR de Royer (Emire ; fils du génie Elmasis ; le Dieu du jour) ; ROLAND de Lully (Médor ; Corydon) ; ALCIDE de Louis Lully et Marais (Alcide) ; L'ECOLE DES AMANTS de Vieil (Valère; seigneur français en chasseur ; Léandro ; seigneur romain) ; THESEE de Lully (Thésée) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (le Prince de Thrace) ; LES FETES DE POLYMNIE de Rameau (Alcide ; Antiochus) ; LE TEMPLE DE LA GLOIRE de Rameau (Apollon ; Trajan) ; ZELINDOR, ROI DES SYLPHES de Rebel et Francœur (Zélindor) ; ARMIDE de Lully (Renaud) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Lyncée) ; SCYLLA ET GLAUCUS de Leclerc (Glaucus, dieu marin) ; DAPHNIS ET CHLOE de Boismortier (Daphnis, berger) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (Octavio) ; LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR de Rameau (Osiris ; Arueris, dieu des arts) ; LES FRAGMENTS DE DIFFERENTS BALLETS (Pygmalion) ; PYGMALION, entrée du TRIOMPHE DES ARTS de La Barre (Pygmalion) ; ZAÏS de Rameau (Zaïs, génie de l'air) ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville (un Berger; Apollon déguisé en berger) ; MEDEE ET JASON de Salomon (Jason) ; NAÏS de Rameau (Neptune) ; ZOROASTRE de Rameau (Zoroastre, instituteur des Mages) ; LEANDRE ET HERO de Brassac (Léandre) ; ACANTHE ET CEPHISE de Rameau (Acanthe, amant de Céphise) ; LES GENIES TUTELAIRES de Rebel et Francœur (le Génie de l'Amérique) ; LA GUIRLANDE, OU LES FLEURS ENCHANTEES de Rameau (Mirtil, berger) ; TITON ET L'AURORE de Bury (Titon) ; LES AMOURS DE TEMPÉ de Dauvergne (Bacchus) ; OMPHALE de Destouches (Iphis) ; LE DEVIN DU VILLAGE de J.-J. Rousseau (Colin) ; TITON ET L'AURORE de Mondonville (Titon) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Castor) ; DAPHNIS ET ALCIMADURE de Mondonville (Daphnis). Il quitta l'Opéra en mars 1755. Il fut également compositeur (Zéliska, comédie-ballet, 1746).

(Il débuta à l'Opéra de Paris en 1733. Il resta titulaire des premiers rôles de ténor à l'Académie durant 22 ans. A partir de 1755, il se consacra aux concerts de la cour où il charmait Louis XV. Bon musicien, il composait des chansons qu'il interprétait en s'accompagnant sur la guitare. Il écrivit un opéra-ballet, Zelisca, qui eut son heure de succès.)

 

JERGER Alfred. — Baryton-basse (Brno, 09 juin 1889 – Vienne, Autriche, 18 novembre 1976). En mai 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante FIDELIO (don Pizzaro), LES NOCES DE FIGARO (Figaro), LA TOSCA (Scarpia) et TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal).

 

JÉRÔME Henri. — Ténor. Débute le 15 octobre 1888. => biographie

 

JOBIN Joseph Roméo Louis dit Raoul. — Ténor (Québec, 08 avril 1906 – Québec, 13 janvier 1974). Epouse à Quebec le 22 avril 1930 Marie Thérèse DROUIN (Québec 10 mars 1910 – Montréal, 17 août 2007), soprano. Père d'André JOBIN, baryton. Débute le 03 juillet 1930 dans ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt). En 1930, chante MAROUF (Marchand, puis le Fellah, puis en 1949, Mârouf), RIGOLETTO (Borsa, puis le Duc), THAÏS (Nicias), SAMSON ET DALILA (Messager, puis, en 1950, Samson), LES HUGUENOTS (de Tavannes, puis Raoul en 1936), LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Moser, puis Walther en 1952), SALOMÉ (premier Juif), LES TROYENS (Jopas) ; en 1931, PARSIFAL (Ecuyer), TRISTAN ET ISOLDE (Matelot), PADMAVATI (Badal), NOCTURNE (Récitant), OTHELLO (Cassio) ; en 1935, FAUST (Faust), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) ; en 1937, MONNA VANNA (Prinzivalle), ARIANE (Thésée), LOHENGRIN (Lohengrin) ; en 1951, AÏDA (Radamès) ; en 1952, LA DAMNATION DE FAUST (Faust), LES INDES GALANTES (Damon). Crée VIRGINIE (un Rapin) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (Perriquito) de Raoul Laparra ; GUERCŒUR (Ombre d'un Poète), LA CHARTREUSE DE PARME (Fabrice).

(Il débuta le 03 juillet 1930 au palais Garnier dans Tybalt, de Roméo et Juliette. Il aborda le rôle de Roméo six ans plus tard au festival d'Arles et entra à l'Opéra-Comique le 06 novembre 1937 dans Carmen (don José). De 1940 à 1950, il chante régulièrement au Metropolitan et au Colon de Buenos Aires, et regagne Paris en 1951 comme pensionnaire de la Réunion des Théâtres lyriques nationaux. Il est le créateur de la Chartreuse de Parme de Sauguet, Geneviève de Brabant de Mirouze, The Island God de Menotti et Don Juan de Manara de Tomasi. C'était un ténor vaillant, musicien, qui disposait de jolies demi-teintes. Il quitta la scène en 1959 pour devenir président des Jeunesses musicales du Canada et directeur du Conservatoire de Québec.)

 

JOLIVET Léon. — Basse (15 rue Haute, Vesoul, Haute-Saône, 12 avril 1843 – 26 rue des Moines, Paris 17e, 20 mai 1885). Fils de François JOLIVET (Oyrières, Haute-Saône, 19 janvier 1807 – Vesoul, 22 août 1851), plâtrier, et de Jeanne Louise FEINTE (Le Val-Saint-Eloi, Haute-Saône, 13 juillet 1811 – Paris 13e, 30 juillet 1861), mariés à Vesoul le 30 mai 1838. Epouse 1. à Paris 17e le 16 octobre 1866 Marie Eugénie MONTFORT (Bourg-la-Reine [auj. Hauts-de-Seine], 01 octobre 1839 – 1866/1872), modiste. Epouse 2. à Paris 17e le 10 septembre 1872 Louise Joséphine LEFÈVRE (Paris, 10 septembre 1852 – ap. 1910).

Choriste. Débute salle Le Peletier le 18 janvier 1867 dans LA MUETTE DE PORTICI (Moreno). Est affiché dans GUILLAUME TELL (Paysan, 1867), LES HUGUENOTS (Moine, 1868 ; de Retz, 1874 ; Veilleur, 1877 ; Cossé, 1879 ; Soldat, 1884), LA JUIVE (Héraut, 1871), LE PROPHÈTE (Paysan, 1873), L’AFRICAINE (Evêque, 1873), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1876), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 30 septembre 1871).

 

JOLY. Haute-contre. Il débuta en 1761.

 

JOSSE. Il débuta en 1793.

 

JOUATTE Georges Émile Ernest Alfred dit Georges. — Ténor (Villefagnan, Charente, 17 juin 1892 – La Rochelle, Charente-Maritime, 13 février 1969). Fils d’Alfred JOUATTE (Metz, Moselle, 12 novembre 1865 Paris 17e, 10 février 1947), gendarme à cheval, et de Céline LAPEYRE DE CRUSSOL (Aurillac, Cantal, 13 janvier 1869 – Neuilly-sur-Marne, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 22 mars 1955), institutrice. Epouse à Paris le 13 décembre 1927 Georgette Marthe AUCOC (Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 24 juillet 1906 – Groslay, Val-d’Oise, 23 juin 1986).

Débute le 03 juillet 1935 dans LA DAMNATION DE FAUST (Faust). Chante, en 1935, FAUST (Faust, 02 novembre 1935 ; le 01 novembre 1939 à la salle Favart), LA FLUTE ENCHANTÉE (Tamino), CASTOR ET POLLUX (Castor) ; en 1936, LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur), ALCESTE (Admète) ; en 1937, FIDELIO (Florestan) ; en 1938, DON JUAN (Ottavio), SALAMMBO (Shahabarim), LOHENGRIN (Lohengrin), LA PRISE DE TROIE (Enée) ; en 1911, GWENDOLINE (Arnal). Crée VAISSEAU FANTOME (Erik) et PÉNÉLOPE (Ulysse). De 1946 à 1962, il tint une chaire au Conservatoire de Paris.

 

JOUKOVITCH Constantin. — Basse. En représentation, crée SADKO (l’Océan) le 26 avril 1927.

 

JOURDAIN Jean Louis Maximin Julien dit Julien. — Ténor (Milhaud, Gard, 23 janvier 1846 – Saint-Calais, Sarthe, 1933). Fils de Louis Dominique JOURDAIN (Cordes, Tarn, 10 juillet 1815 – Toulouse, Haute-Garonne, 18 novembre 1863), garde au chemin de fer puis homme d’affaires, et de Catherine RASTOUX (Avignon, Vaucluse, v. 1826 – 1863/1876), couturière, mariés à Nîmes, Gard, le 04 janvier 1843. Epouse 1. à Paris 2e le 02 décembre 1876 Adélina LEYBE (Paris 4e, 31 décembre 1843 – Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 19 septembre 1914), fleuriste. Epouse 2. au Mans, Sarthe, le 07 février 1923 Odette Célestine Louise Roberte LEMOINE.

Débute le 13 décembre 1880 dans L'AFRICAINE (Vasco). En 1881 chante FAUST (Faust), HAMLET (Laerte), LE TRIBUT DE ZAMORA (Manoël Diaz), ROBERT LE DIABLE (Robert). Il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur le 08 janvier 1919.

 

JOURNET Hippolyte Jules dit Marcel. — Basse (rue du Cours, Grasse, Alpes-Maritimes, 25 juillet 1868 – Vittel, Vosges, 05 septembre 1933). Fils de Jules JOURNET (Le Vigan, Gard, 06 août 1810 – ap. 1868), commis de commerce, et de Virginie DELPHIN (Valencogne, Isère, 30 mars 1832 – Mouans-Sartoux, Alpes-Maritimes, 26 août 1889), mariés à Lyon 1er le 07 mars 1855. Epouse 1. à Bruxelles, Belgique, le 28 octobre 1899 Marie Austrebeth Eugénie DELÉGLISE (Wimille, Pas-de-Calais, 11 avril 1865 – ap. 1899). Epouse 2. à Paris 16e le 18 août 1925 Jeanne Louise BRUNET (Lyon, 08 février 1878 – Paris 8e, 15 décembre 1952).

Débute le 02 octobre 1908 dans LOHENGRIN (le Roi). Chante, en 1909, FAUST (Méphistophélès), LA WALKYRIE (Hounding, puis Wotan en 1910), HAMLET (le Roi), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), HENRY VIII (le Légat), LES HUGUENOTS (Marcel), TANNHÄUSER (Landgrave) ; en 1910, RIGOLETTO (Sparafucile), AÏDA (Rainfis), SIGURD (Hagen), GUILLAUME TELL (Walther, puis Guillaume en 1929) ; en 1911, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner, puis Hans Sachs en 1927) ; en 1912, LE PROPHÈTE (Zaccharie) ; en 1913, LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès) ; en 1914, SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu, puis Grand Prêtre en 1919), THAÏS (Athanaël), PARSIFAL (Gurnemanz) ; en 1919, PATRIE ! (de Rysoor), LE CID (don Diègue) ; en 1920, MONNA VANNA (Guido), PAILLASSE (Tonio) ; en 1921, ASCANIO Benvenuto) ; en 1922, L’OR DU RHIN (Wotan) ; le 01 juin 1926, MANON (le Comte Des Grieux) ; en 1928, SIEGFRIED (Wotan), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen). A créé L’OR DU RHIN (Fafner), PARSIFAL (Klingsor), LA KHOVANCHTCHINA (Dosiféi), LA TOUR DE FEU (don Jacintho), MAROUF (Sultan), LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (Antoine). Participe aux premières : le 24 avril 1912 de ROMA (le Souverain Pontife) de Jules Massenet ; le 22 décembre 1921 d'HERODIADE (Phanuel) de Massenet. Il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur. Il est enterré au cimetière de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes).

(Il débuta à la Monnaie en 1891 et y resta six saisons. De 1897 à 1909 il sera régulièrement affiché au Covent Garden et de 1902 à 1907 au Metropolitan, faisant apprécier sur ces deux scènes sa voix ample et noble aux beaux graves émouvants. C'est nanti d'un confortable répertoire qu'il entre au palais Garnier en 1908. Durant l'été 1917 il chante au Colon de Buenos Aires et au lendemain de la guerre est engagé par la Scala où il crée Tigellino dans le Nerone de Boito. C'est à Nîmes, en 1931, qu'il parut pour la dernière fois en public dans Athanaël, de Thaïs.)

 

JUDA Isaac dit Léon. — (76 rue de Picpus, Paris 12e, 14 novembre 1892 – 2 place du Docteur-Fournier. Paris 10e, 02 novembre 1964). Fils d’Abraham JUDA (v. 1857 – août 1936), tailleur, et de Léa TZIVELTZ [ou Sophie Léa LEVIN] (Vilna, Russie, 15 février 1860 – Paris 12e, 28 septembre 1922), couturière. Epouse à Paris 5e le 28 mai 1927 Marie PEYTHIEU (Paris 2e, 15 juin 1891 – Paris 10e, 13 avril 1960), employée des postes. Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1924), PARSIFAL (Chevalier, 1928), LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Soldat, 1936). Lors son décès, il était domicilié 7 rue des Messageries à Paris 10e.

 

JUILLIARD. Il a débuté en 1724.

 

KAIDANOV. — En représentation, crée KITEGE (Bédiaj) le 06 juillet 1926.

 

KAISIN Franz. — Ténor. Débute le 10 novembre 1927. => biographie

 

KAKTINŠ Adolfs. — Baryton-basse (Ērberģe, Lettonie, 26 juillet 1885 – Los Angeles, Etats-Unis, 25 juillet 1965). En représentation, débute le 19 avril 1925 dans AÏDA (Amonasro).

 

KÁLMÁNN Karl. — En représentation, débute dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Faninal) le 17 septembre 1949.

 

KANDL Eduard. — Basse allemande (Herrsching am Ammersee, 02 janvier 1876 – Herrsching, 17 janvier 1966). En représentation, débute le 17 septembre 1941 dans LA CHAUVE-SOURIS (Frosch).

 

KARDEC Pierre (Paul François Romuald KLECZKOWSKI dit). Basse polonaise (Epoisses, Côte-d’Or, 25 janvier 1870 – mai 1939). Fils de Maurice Stanislas KLECZKOWSKI (Krwony, Pologne, 15 août 1829 – 1880/1890), docteur en médecine, et de Thérèze Brigitte STACHOWSKA (v. 1850 – ap. 1873), mariés à Epoisses le 20 mars 1869. En 1914, débute le 23 février dans SAMSON ET DALILA (le Vieillard hébreu), et chante RIGOLETTO (Sparafucile). Auparavant, il avait chanté au théâtre lyrique de la Gaîté.

 

KARTINS Adolf. — Baryton. Débute le 19 avril 1925 dans AÏDA (Amonasro).

 

KASTORSKY Vladimir. — Basse russe (Bolschoke Soly, 14 mars 1870 – Leningrad, 02 juillet 1948). Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (Pimen) le 19 mai 1908.

 

KEDROV Konstantin Nikolaevitch dit Konstantin. — Baryton russe (1876 – Paris, 24 octobre 1932). Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou crée BORIS GODOUNOV (l'Exempt) le 19 mai 1908.

 

KIEPURA Jan. — Ténor (Sosnoviece, Pologne, 16 mai 1902 – Harrisson, États-Unis, 15 août 1966). Epouse en octobre 1936 Martha EGGERTH (Budapest, Hongrie, 17 avril 1912 – Rye, Etat de New-York, Etats-Unis, 26 décembre 2013), soprano. Enterré dans le cimetière de Powazki à Varsovie (Pologne). En représentation, débute le 12 mai 1928 dans LA TOSCA (Mario Cavaradossi). En 1939, chante RIGOLETTO (le Duc).

 

KING James. — Ténor (Dodge City, Kansas, 22 mai 1925 – Naples, Italie, 20 novembre 2005). Débute le 19 janvier 1968 dans TURANDOT (Calaf).

 

KIPNIS Aleksandr dit Alexander. — Basse (Jitomir, Ukraine, 01 février 1891 – Westport, Connecticut, 14 mai 1978). En représentation, débute le 20 mai 1930 dans TRISTAN ET ISOLDE (le Roi Marke). Chante FAUST (Méphistophélès, 1930), LA WALKYRIE (Hounding, 1930), PARSIFAL (Gurnemanz, 1933), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner, 1934). Il est enterré au cimetière de Willowbrook à Westport.

 

KIRSCHOFF Walter August dit Walter. — Ténor allemand (Berlin, 17 mars 1879 – Wiesbaden, 26 mars 1951). Epouse (puis divorce en 1915) Berta GERSTER (Pontecchio, Italie, v. 1886 – 1951), fille du soprano hongrois Etelka GERSTER (Košice, Slovaquie, 25 juin 1855 – Pontecchio, Italie, 20 août 1920). En représentation, débute dans TANNHÄUSER (Tannhäuser) le 17 mars 1930.

 

KLEIN Peter. — Ténor allemand (Zündorf, près de Cologne, 25 janvier 1907 – Vienne, 03 octobre 1992). En mai 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, interprète ELEKTRA (un jeune Serviteur) et LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos).

 

KOCH Egmont. — Baryton (Bassum, près de Brême, 28 juin 1906 – Kassel, 19 juin 1966). En représentation, débute LA WALKYRIE (Hounding) le 18 mai 1943.

 

KŒNIG Fidèle Ernest Joseph. — Ténor (8 rue des Champs-Elysées, Paris ancien 1er, 26 février 1817 – 9 rue Rodier, Paris 9e, 15 octobre 1886). Fils de Jean François KŒNIG (Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], avril 1788 – Paris 9e, 19 février 1871), bourrelier, sellier, et de Marie Antoinette Joséphine TRONçON (Grand-Pré, Ardennes, mai 1785 – Paris ancien 5e, 05 juillet 1832), demoiselle de confiance au château d'Halaincourt, mariés à Parnes, Oise, le 29 juin 1812. Epouse à Paris le 07 septembre 1837 Marie Pierre Hortense COLINOT (Vouziers, Ardennes, 04 mai 1808 – Paris 9e, 09 janvier 1884). Parents de Fidèle Joseph Ernest KŒNIG (Montmartre, 12 août 1848 – Paris 16e, 24 septembre 1904), chef de chant à l'Opéra et organiste à l'église américaine (1874-1904).

Débute vers 1846. En 1855 il était ténor coryphée. Il a créé 16 avril 1851 SAPHO (Cratès) de Charles Gounod ; le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (le Veilleur de nuit ; Arnold) de Gounod ; le 09 mars 1860 PIERRE DE MEDICIS (un Soldat). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 10 décembre 1843 au 04 juin 1878). En 1855, il habitait 16 galerie Colbert à Paris. Il est enterré au cimetière des Batignolles.

« Un échelon plus bas que Merly et Marié, on rencontre Kœnig, le prototype du coryphée, si admirablement reproduit par Levassor. Kœnig touche à l'Opéra 5.000 fr. par an. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)

 

KONDRATIEFF. — Basse. En représentation, débute le 23 mars 1926 dans BORIS GODOUNOV (Pimen). Crée KITEGE (Bouronday).

 

KÓNYA Ladislau. — Baryton (Ceua'u de Câmpie, Murea, Transylvanie, Roumanie, 04 août 1934 –). Débute en 1963 dans ŒDIPE (Thésée).

 

KÓNYA Sandor. — Ténor (Sarkod, Hongrie, 23 septembre 1923 – Ibiza, Espagne, 20 mai 2002). En représentation, débute dans LOHENGRIN (Lohengrin) le 17 avril 1959.

 

 

 

Sandor Konya dans l'acte I de Lohengrin (Lohengrin) au Festival de Bayreuth en 1958. Derrière lui, le cygne, que des rayons d'or semblent suspendre au ciel.

 

 

KOROŠEC Ladko. — Basse (Zagorje ob Savi, Slovénie, 03 août 1920 – Ljubljana, 21 mars 1995). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (le Roi de Trèfle) le 27 juin 1956.

 

KOVAC Zdravko. — Basse (Hildovschchini, Yougoslavie, 23 septembre 1929 – Rijeka, Croatie, 28 juillet 2001). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Tachého) le 27 juin 1956.

 

KOZUB Ernst. — Ténor (Duisbourg, Allemagne, 24 janvier 1924 – Bas Soden am Taunus, Allemagne, 27 décembre 1971). Débute en 1968 dans TANNHÄUSER. Chante en 1971 LA WALKYRIE (Siegmund).

 

KRAVTCHENKO. — Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (Missaïl) le 19 mai 1908.

 

KRENN Fritz. — Baryton-basse autrichien (Vienne, Autriche, 11 décembre 1887 – Vienne, 17 juillet 1964). En représentation, débute le 14 mai 1936 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kothner).

 

KRIFF Edouard (Joseph Edmond KRIHIFF dit). — Ténor (15 rue Marengo, Alger, Algérie française, 03 août 1905 – 39 rue Pigalle, Paris 9e, 29 mars 1966). Fils de Salomon KRIHIFF (Alger, 13 juillet 1876 – Alger, 14 octobre 1918), avocat puis agent d’affaires, et de Fortunée TOUBIANA (Alger, 29 septembre 1880 Camp de Lublin-Majdanek, 29 septembre 1943), couturière, mariés à Alger le 09 mai 1899. Epouse à Paris 17e le 12 janvier 1939 Paulette Aline DE BEER (Paris 10e, 28 octobre 1912 – Paris 10e, 12 août 2003), première danseuse à la Gaîté-Lyrique.

Débute le 09 septembre 1938 dans SAMSON ET DALILA (Samson). Chante AÏDA (Radamès, 1939), LA DAMNATION DE FAUST (Faust, 1939), LE ROI D'YS (Mylio, 1949), BORIS GODOUNOV (Dimitri, 1956), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1957), DIALOGUES DES CARMÉLITES (le Chevalier, 1958). Crée LES NOCES CORINTHIENNES (Hippias). Il fut directeur de la scène à l'Opéra-Comique (1956-1958). Il est enterré au cimetière parisien de Pantin.

 

KUBBINGA Hendrik. — Basse (Groningen, Pays-Bas, 25 avril 1876 – Laren, Pays-Bas, 28 janvier 1937). Epoux d'Aaltje Maria BURG dite Aaltje KUBBINGA-BURG (Leeuwarden, Pays-Bas, 01 avril 1876 – Laren, 28 juillet 1949), soprano. En février 1926, avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante FIDELIO (Rocco), BEATRICE (le Jardinier) et TRISTAN ET ISOLDE (le Roi Marke).

 

KUËN Paul. — Ténor allemand (Sulzberg, Allemagne, 08 avril 1910 – 01 avril 1997). En mai 1955, en représentation, chante L'OR DU RHIN (Mime) et SIEGFRIED (Mime).

 

KUNZ Erich. — Baryton (Vienne, Autriche, 20 mai 1909 – Vienne, 08 septembre 1995). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, interprète LA FLUTE ENCHANTÉE (Papagéno) en mai 1953.

 

LABAT. — Ténor. Débute en 1861. Chante LA JUIVE (Eléazar).

 

LABÈRE Renaud Jean Joseph. — Ténor (Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées, 09 juillet 1858 –). Débute le 10 octobre 1898 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Augustin Moser). Crée LANCELOT (un Chevalier). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 15 juin 1909 à mai 1914).

 

LABO Flaviano. — Ténor (Borgonovo, Italie, 01 juillet 1927 –). En représentation, débute le 11 décembre 1959 dans AÏDA (Radamès) qu'il chante en italien. Chante DON CARLOS (Don Carlos) en 1963.

 

LACAZE Jean. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923). Participe à la première de PARSIFAL (Chevalier, 1914).

 

LACÔME Louis. — Basse (né à Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées). Débute dans LE PROPHÈTE (un Paysan) le 06 mars 1892. Est affiché dans LE PROPHÈTE (Garçon d'auberge, 1892 ; Officier, 1903), LES HUGUENOTS (Léonard, 1892 ; Maurevert, 1893 ; Moine, 1904), LA JUIVE (Homme du peuple, 1893), LE CID (Don Alonzo, 1893 ; l'Envoyé maure, 1913), SALAMMBO (Pontife, 1893 ; Grand Prêtre d'Eschoum, puis Autharite, 1894), HAMLET (Fossoyeur, 1893 ; Polonius, 1915) ; SAMSON ET DALILA (Philistin), LOHENGRIN (Vassal), ROBERT LE DIABLE (Chevalier), L’AFRICAINE (Huissier) en 1893 ; SIGURD (Rudiger), THAÏS (Serviteur) en 1894 ; FAUST (Wagner, 1895), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Nachtigall, 1897), GUILLAUME TELL (Pasteur, 1899 ; Leuthold, 1901), PATRIE ! (Galena, 1900 ; Officier, 1915) ; RIGOLETTO (Officier), LA FILLE DU FAR-WEST (Larkens), L’ETRANGER (un vieux Pêcheur) en 1916. A créé GWENDOLINE (Danois) ; le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Serviteur) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; JOSEPH (Aser), LANCELOT (Serviteur), L’ETRANGER (un vieux Marin), LES GIRONDINS (Abbé Prochet), LE ROI ARTHUS (premier Soldat), MARIA DI ROHAN (un Familier).

 

LAFARGE Emmanuel. — Ténor. En 1896, débute le 31 juillet dans LA WALKYRIE (Siegmund), puis chante SAMSON ET DALILA (Samson).

 

LAFAYE. — Débute le 06 décembre 1895 dans SIGURD (Hawart). En 1896, est affiché dans LA FAVORITE (Seigneur), LOHENGRIN (Vassal) ; en 1897 dans LES HUGUENOTS (Léonard). A créé le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Clerc) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns.

 

LAFEUILLADE Jean-François. — Ténor (Montpellier, v. 1800 – Montpellier, Hérault, 08 mai 1872). Epouse à Notre-Dame-de-Lorette, Paris, le 04 septembre 1823 Marie Thérèse LESPINASSE dite PAULIN, cantatrice de l'Opéra ; parents de Léon Louis Auguste LAFEUILLADE (Paris ancien 2e, 28 août 1823 – Paris 18e, 07 juin 1910), artiste lyrique.

Il débuta en 1819. Il chanta ensuite à l'Opéra-Comique.

 

LAFITTE Jean. — Basse (07 mars 1843 –). Débute le 01 octobre 1875 dans LA JUIVE (le Crieur). Est affiché dans GUILLAUME TELL (Chasseur, 1875 ; Melchtal, 1888 ; Paysan, 1891), LE FREISCHÜTZ (l'Ermite, 1876), LE PROPHÈTE (Paysan, 1876 ; Officier, 1877 ; Garçon d'auberge, 1887), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1876), LA REINE DE CHYPRE (Officier, 1877), LES HUGUENOTS (Méru, 1877 ; de Retz, 1878 ; Cossé, 1881 ; Veilleur, 1893), L’AFRICAINE (Officier, 1877 ; Evêque, 1888), HAMLET (Fossoyeur, 1878), LA JUIVE (Homme du peuple, 1880), LA MUETTE DE PORTICI (Moréno, 1880), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880), HENRY VIII (de Surrey, 1899). A créé PATRIE ! (Galéna). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 04 novembre 1873 ; sociétaire le 15 décembre 1874).

 

LAFFAGE Jean-Pierre. — Baryton (Paris, 26 juin 1927 – 18 mai 2012). Débute le 26 janvier 1958 dans FAUST (Valentin). Chante DIALOGUES DES CARMÉLITES (le Geôlier, 1958), LES INDES GALANTES (don Alvar, 1959), LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal, 1962), CARMEN (Escamillo), RIGOLETTO (Rigoletto), ROMEO ET JULIETTE (Mercutio), L'ANNONCE FAITE A MARIE (Pierre de Craon), DIALOGUES DES CARMELITES (Marquis de la Force), LA FEMME SANS OMBRE (Messager des Esprits), TRISTAN ET ISOLDE (Melot).

 

LAFFITTE François Léon dit Léon. — Ténor (Saint-Geniès, Dordogne, 28 janvier 1875 – Paris, septembre 1938). Débute le 10 octobre 1898 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David). Chante, en 1899, FAUST (Faust), GUILLAUME TELL (Ruodi), DON JUAN (Ottavio), BRISEIS (Hylas), HAMLET (Laerte) ; PATRIE ! (La Trémoille, 1900 ; Kerloo, 1915), THAÏS (Nicias, 1901), L’AFRICAINE (don Alvar, 1902), SALAMMBO (Shahabarim, 1902 ; Matho, 1919), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1900 ; Roméo, 1916), OTHELLO (Cassio, 1903), LES HUGUENOTS (Raoul, 1904) ; en 1915, RIGOLETTO (le Duc), AÏDA (Radamès), LE CID (Rodrigue), SAMSON ET DALILA (Samson) ; en 1916, LE MIRACLE (Maître Loÿs), LES BARBARES (Marcomir), IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Pylade) ; en 1917, LA FAVORITE (Fernand), MESSIDOR (Guillaume), PROMETHEE (Andros), HENRY VIII (don Gomez), ROMA (Lentulus) ; en 1918, CASTOR ET POLLUX (Castor) ; en 1919, LA DAMNATION DE FAUST (Faust) ; en 1920, PAILLASSE (Canio) ; en 1921, L'OR DU RHIN (Loge) ; en 1924, LOHENGRIN (Lohengrin), PARSIFAL (Parsifal), LE JARDIN DU PARADIS (Assur). Est le créateur de LANCELOT (Kiddio), ASTARTE (Hylas), SIEGFRIED (Mime), ORSOLA (Toratti), PAILLASSE (Peppe), LA STATUE (Mouck), L’ETRANGER (André), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Pédrille), EUGENE ONEGUINE (Zensky) MARCHE HEROÏQUE, LE CHANT DE LA CLOCHE (Wilhelm), L’OURAGAN (Landry), LES AMANTS DE RIMINI (Paolo), LE ROMAN D'ESTELLE (David), LES GIRONDINS (Jean Ducos), GRAZIELLA (le Poète), GOYESCAS (Fernando), NERON (Néron).

"Lauréat du Conservatoire en 1897, a débuté dans David, des Maîtres Chanteurs de Nuremberg, avec succès." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

LAFON André Louis Adolphe dit André. — Choriste (Bolbec, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 19 août 1888 – ap. 1939). Epouse 1. à Paris 16e le 16 juillet 1914 Germaine JUILLARD. Epouse 2. à Paris 9e le 01 juillet 1930 Suzanne PLANCHE, mezzo-soprano de l'Opéra. Est affiché dans LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), LE COQ D'OR (Boyard, 1927), PARSIFAL (Chevalier, 1928), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1930), THAÏS (Cénobite, 1934), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), L’AIGLON (Pierrot, 1937).

 

LAFONT Marcelin. Ténor. Débute le 09 mai 1823. => biographie

 

LAFONT Jules dit Julien. — Baryton (Montpellier, Hérault, 08 mai 1880 07 janvier 1970). En représentation, chante LA TOSCA (Scarpia) le 24 novembre 1925.

 

LAFORET. Basse-taille. Il a débuté en 1677.

 

LAFORET. Haute-contre. Il débuta en 1799.

 

LAFUENTE Pedro de. — Ténor. En 1925, et en représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 29 avril, et chante LA TOSCA (Mario Cavaradossi).

 

LAGARDE Fernand. — Baryton (Marseille, Bouches-du-Rhône, 03 janvier 1915 ). Débute le 31 mai 1943 dans FAUST (Valentin).

 

LAGET Henri. — Basse. Débute le 02 juillet 1845. => biographie

 

LAGGER Peter. — Basse (Buchs, Suisse, 07 août 1930 Berlin, 17 septembre 1979). Débute en 1970 dans DON CARLOS (Philippe II).

 

LAGIER. Basse-taille. Il a débuté en 1771.

 

LA GRILLE. Il a débuté en 1677. Il a chanté ISIS de Lully (Apollon).

 

LAIGNEZ Roland. — Débute le 19 août 1951 dans KERKEB (Knett).

 

LAINEZ Etienne (ou LAINÉ). Haute-contre (Vaugirard, Seine [auj. Paris], 23 mai 1753 – Paris ancien 2e, 15 septembre 1822). Débute en 1774. Il a créé le 18 mai 1779 IPHIGENIE EN TAURIDE (un Scythe) de Gluck. Il chanta : DIDON de Piccinni (Enée) ; LA CARAVANE DU CAIRE de Grétry (Saint-Phar) ; CHIMENE OU LE CID de Sacchini (Rodrigue) ; LES DANAÏDES de Salieri (Lycnée) ; DIANE ET ENDYMION de Piccinni (Endymion) ; DARDANUS de Sacchini (Dardanus) ; PENELOPE de Piccinni ; LES HORACES de Salieri ; ŒDIPE A COLONE de Sacchini (Polynice) ; TARARE (Tarare) de Salieri ; NEPHTE de Lemoyne ; CASTOR ET POLLUX de Candeille ; LES MYSTERES D'ISIS (arrangement par Lachnith de la Flûte enchantée de Mozart) ; OSSIAN OU LES BARDES de Lesueur (Ossian) ; LE TRIOMPHE DE TRAJAN de Persuis (Le Trajan) ; LA VESTALE de Spontini (Licinius) ; FERNAND CORTEZ de Spontini. Il quitta l'Opéra le 01 janvier 1812. Il fut professeur de déclamation lyrique au Conservatoire de Paris (1818-1822).

(Il entra dans les chœurs de l'Académie royale de musique en 1772. Gluck le choisit pour créer le Chevalier danois dans Armide, et, durant 35 ans, il devait assurer maintes créations dont celles de Tarare (Tarare), la Caravane du Caire (Saint Phar), Didon (Enée), Œdipe à Colone (Polynice), la Vestale (Licinius) et Fernand Cortez (Fernand). Il quitta la scène en 1812 pour prendre la direction de l'Opéra de Lyon et être professeur à l'école royale de musique de cette ville. Il avait épousé la chanteuse Gavaudan aînée, et tous deux luttèrent obstinément pour que l'Opéra de Paris impose à ses acteurs le port des costumes correspondant aux personnages qu'ils interprétaient.)

 

LAMANDER Robert. — Baryton. Débute le 05 novembre 1956 dans ROMÉO ET JULIETTE (Pâris). En 1958, chante SALOMÉ (Esclave), BORIS GODOUNOV (Tchemakowsky) ; en 1959, LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos), UN BAL MASQUÉ (un Juge).

 

LAMARCHE Paul Antoine. — Ténor (Sombernon, Côte-d'Or, 17 février 1852 –). Débute dans ROBERT LE DIABLE (Robert) le 30 décembre 1881, et chante FAUST (Faust) en 1882.

 

LA MARRE. Basse-taille. Il débuta en 1741.

 

LAMBERT DES CILLEULS Napoléon. — Basse. Débute le 02 août 1880. => biographie

 

LA MORENA Alfonso. — Ténor. Débute en 1963 dans DON CARLOS (Don Carlos).

 

LANCE Albert (Lancelot Albert INGRAM dit). — Ténor australien naturalisé français en 1967 (Adélaïde, Australie, 12 juillet 1925 – Bellecombe-en-Bauges, Savoie, 15 mai 2013). Débute dans FAUST (Faust) le 25 novembre 1956. Chante UN BAL MASQUÉ (Gustave III, 1958), TOSCA (Mario Cavaradossi, 1958), LES INDES GALANTES (Carlos, 1959), CARMEN (don José, 1959), ROMEO ET JULIETTE (Roméo, 1963). Crée MÉDÉE (Jason).

 

 

 

Gabriel Bacquier (Scarpia) et Albert Lance (Mario Cavaradossi) dans la Tosca

 

 

LANDRAL Gaston. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier), THAÏS (un Cénobite) en 1924 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale), LE COQ D'OR (Boyard) en 1927 ; LE MARCHAND DE VENISE (Serviteur), CASTOR ET POLLUX (Spartiate) en 1935 ; GWENDOLINE (Danois) en 1942 ; HERODIADE (Messager) en 1945.

 

LA NEUVILLE. Voir ADRIEN Martin-Joseph.

 

LANG Wilhem. — Basse allemand (Neu-Isenburg, près de Francfort-sur-le-Main, 20 octobre 1904 – janvier 1971). En représentation, débute le 23 mai 1952 dans SALOMÉ (premier Nazaréen).

 

LANGDON Michael. — Basse britannique (Wolverhampton, 12 novembre 1920 – Hove, 12 mars 1991). En représentation, débute le 28 janvier 1962 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Baron Ochs).

 

LANGEAIS. Il a débuté en 1673.

 

LANGLOIS. Il a débuté vers 1751.

 

LANTÉRI Paul Marius dit Paul. — Baryton (Antibes, Alpes-Maritimes, 01 décembre 1880 – Salon-de-Provence, Bouches-du-Rhône, 13 avril 1961). Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 25 août 1923. La même année, interprète SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), LE TROUVERE (de Luna) ; en 1924, HERODIADE (Hérode), FAUST (Valentin), THAÏS (Athanaël), LOHENGRIN (de Telramund) ; en 1925, AÏDA (Amonasro) ; en 1926, PAILLASSE (Tonio), LA TRAVIATA (d'Orbel) et en 1928, ALCESTE (Grand Prêtre).

 

LAPEYRE Edmond. — Basse. Débute le 25 mai 1935 dans HERODIADE (Phanuel).

 

LAPPAS Ulysse — Ténor (Athènes, 1881 – Athènes, 26 juillet 1971). Débute le 19 avril 1920 dans PAILLASSE (Canio).

 

LAROZE André Jean dit André. — Ténor (Dijon, Côte-d'Or, 23 janvier 1912 –). En 1952, débute dans LE ROI D'YS (Mylio) le 08 mars, et chante RIGOLETTO (le Duc) ; en 1955 paraît dans FAUST (Faust).

 

LARRIVÉE Henri. Basse-taille (Saint-Nizier, Lyon, Rhône, 08 janvier 1737 – Vincennes, Seine [auj. Val-de-Marne], 07 août 1802 [19 thermidor an X]). Epouse à Paris ancien 1er le 25 novembre 1762 (divorce en  1767) Marie-Jeanne LEMIÈRE, cantatrice de l'Opéra. Il a débuté en 1755 dans CASTOR ET POLLUX de Rameau (le Grand Prêtre). Il a chanté : CASTOR ET POLLUX de Rameau (le Grand-Prêtre, Jupiter, Pollux) ; ISSÉ de Destouches (Pan) ; LES SYBARITES de Rameau (Artole) ; ALCESTE de Lully (Lycomède) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Florestan) ; ISMÈNE de Rebel et Francœur (Daphnis) ; PYRAME ET THISBÉ de Rebel et Francœur (Pyrame) ; DARDANUS de Rameau (Teucer, Isménor) ; LES PALADINS de Rameau (Orcan) ; ARMIDE de Lully (Aronte, la Haine) ; JEPHTÉ de Monteclair (Jephté) ; ZAÏS de Rameau (Cindor) ; LES FÊTES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Alcibiade) ; HYLAS ET ZELIS de Bury (Hylas) ; IPHIGÉNIE EN TAURIDE de Desmarets, Campra et Berton (Oreste) ; POLIXENE de Dauvergne (la Jalousie) ; LES FETES D'HÉBÉ OU LES TALENTS LYRIQUES de Rameau (Alcée) ; NAÏS de Rameau (Tirésie) ; TANCRÈDE de Campra ; LA FEMME, entrée des FETES DE THALIE de Mouret (Dorante) ; LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR de Rameau (Canope) ; L'acte de LA FEERIE, des FETES DE POLYMNIE de Rameau (Zimès, fils d'Oriade) ; THÉSÉE de Lully (Egée) ; ANACRÉON de Rameau (Anacréon) ; ALINE, REINE DE GOLCONDE de Monsigny (Saint-Phar) ; LA TURQUIE, acte de L'EUROPE GALANTE de Campra (le Sultan Zuliman) ; SYLVIE de Berton et Trial (Vulcain, un Chasseur, le Faune) ; APOLLON ET CORONIS, acte des AMOURS DES DIEUX de Mouret (Iphis) ; LE FEU, acte des ELEMENTS de Destouches (Valère) ; ERNELINDE de Philidor (Ricimer) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Pluton) ; THEONIS de Berton et Trial (Doribas) ; DAPHNIS ET ALCIMADURE de Mondonville (Mirtil) ; LA VENITIENNE de Dauvergne (Zerbin) ; ENEE ET LAVINIE de Dauvergne (Turnus) ; OMPHALE de Destouches et Cardonne (Alcide) ; ALCIONE de Marais (Pélée) ; LA CINQUANTAINE de Laborde (Germain) ; ISMENE ET ISMENIAS de Laborde (Thémistée) ; LE PRIX DE LA VALEUR de Dauvergne (Mars) ; LA SIBYLLE, acte des FETES D'EUTERPE de Dauvergne (Zinée) ; EGLE de La Garde (Apollon, sous le nom de Mysis) ; le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (Guillaume, comte de Ponthieu) ; L'UNION DE L'AMOUR ET DES ARTS de Floquet (Théophile, un Vieillard) ; AZOLAN de Floquet (Alcindor) ; IPHIGENIE EN AULIDE de Gluck (Agamemnon) ; SABINUS de Gossec (Sabinus) ; CEPHALE ET PROCRIS de Grétry (Céphale) ; PHILEMON ET BAUCIS de Gossec (Philémon) ; EUTYME ET LYRIS de Désormery (Eutyme) ; LES ROMANS de Nieil et Cambini ; ARMIDE de Gluck (le Chevalier danois, Hidraot) ; ROLAND de Piccinni (Roland) ; ALCESTE de Gluck (Hercule) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Gluck (Oreste) ; ANDROMAQUE de Grétry (Oreste) ; ATYS de Piccinni (Celoenus) ; PERSEE de Philidor (Phinée) ; LE SEIGNEUR BIENFAISANT de Floquet ; ELECTRE de Le Moine (Oreste) ; L'EMBARRAS DES RICHESSES de Grétry (Chrysante) ; THESEE de Gossec (Egée) ; ALEXANDRE AUX INDES de Méreaux (Porus) ; DIDON de Piccinni (Iarbe) ; LA CARAVANE de Grétry (Florestan) ; LES DANAÏDES de Salieri (Danaüs) ; PENELOPE de Piccinni (Ulysse). Il quitta l'Opéra en avril 1786.

 

LASKIN. — Basse. En 1913, débute le 11 juillet dans LOHENGRIN (le Roi) puis chante HAMLET (le Spectre), LES HUGUENOTS (Saint-Bris), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu) et RIGOLETTO (Sparafucile).

 

LASSALLE Jean. — Baryton (Lyon, Rhône, 14 décembre 1847 – Paris 10e, 07 septembre 1909). Père du ténor Robert Lassalle. Débute salle Le Peletier le 07 juin 1872 dans GUILLAUME TELL (Guillaume Tell). Au Palais Garnier, a été affiché dans ce rôle, ainsi que dans HAMLET (Hamlet, 1875), JEANNE D'ARC de Mermet (Charles VII, 1876), DON JUAN (don Juan, 1876), LA MUETTE DE PORTICI (Pietro, 1877), LA REINE DE CHYPRE (Jacques de Lusignan, 1877), AÏDA (Amonasro, 1881), mais également dans LES HUGUENOTS (Nevers) et L'AFRICAINE (Nélusko) qu'il avait chanté salle Le Peletier. Il créa le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (Scindia) de Jules Massenet, le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (Ben-Saïd) de Charles Gounod ; le 07 octobre 1878 POLYEUCTE (Sévère) de Gounod ; FRANÇOISE DE RIMINI (Malatesta), HENRY VIII (Henry VIII), SAMSON ET DALILA (le Grand-Prêtre), SIGURD (Gunther), PATRIE ! (Rysoor) et ASCANIO (Benvenuto Cellini). Du 01 novembre 1903 à sa mort, il dirigea une classe de chant au Conservatoire de Paris.

(Il débuta à Liège en 1868 dans les Huguenots (Saint-Bris). Après avoir chanté à Lille, Toulouse, La Haye et assuré une saison à la Monnaie où il crée Renato dans Un bal masqué, il entre à l'Opéra de Paris en 1872. Il figure parmi les créateurs de le Roi de Lahore, Polyeucte, le Tribut de Zamora, Françoise de Rimini, Henry VIII, Sigurd, Patrie ! et Ascanio. Il créa également Lusace dans Dimitri à la Gaîté en 1876. A partir de 1892 il sera pensionnaire du Metropolitan Opera, et ce jusqu'en 1897. Ce fut un remarquable interprète de don Juan et d'Hamlet.)

"Né en 1845 à Toulouse, Lassalle s'est fait lui-même comme chanteur et n'a jamais été, comme l'affirment par erreur quelques biographes, l'élève de Faure, son camarade et son ami. Renvoyé au bout d'un an du Conservatoire, comme élève sans avenir ! il débuta au théâtre de Liège, le 19 novembre 1868, dans le rôle de Saint-Bris des Huguenots ; joua à Lille, entra au théâtre de Toulouse en septembre 1869 et interpréta le rôle d'Hamlet au théâtre de la Monnaie à Bruxelles.

Ce fut là que vint le chercher M. Halanzier et, le 9 juin 1872, Lassalle faisait ses débuts à l'Opéra dans Guillaume Tell. Il joua ensuite Don Juan, Dimitri à la Gaité, créa le rôle principal du Roi de Lahore et les rôles d'Amonasro dans Aïda, et de Ben Saïd dans le Tribut de Zamora. Il doit cet hiver créer le personnage de Malatesta dans la Françoise de Rimini, d'Ambroise Thomas. Merveilleux baryton, Lassalle est aujourd'hui l'un des meilleurs chanteurs de notre première scène de musique."

(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)

« Un grand artiste. Son passé glorieux est encore présent à toutes les mémoires. Capable de donner, par l'exemple, les plus précieuses indications, il complète ainsi l'excellence de son enseignement théorique. Il évite à ses élèves de chanter de la gorge et leur interdit aussi les exagérations nasales. Soucieux d'obtenir d'eux une articulation nette, il leur fait, au besoin, modifier très légèrement le texte qu'ils interprètent, lorsque les compositeurs ont oublié qu'ils écrivaient pour des chanteurs, ce qui arrive quelquefois. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

 

Jean Lassalle en 1909

 

 

LASSALLE Robert. — Ténor (1885 –). Fils du baryton Jean-Louis Lassalle. Débute dans RIGOLE'TTO (le Duc) le 05 mai 1911. Dans la même année, chante FAUST (Faust), THAÏS (Nicias), SALOMÉ (Narraboth), HAMLET (Laerte) ; en 1912, LA DAMNATION DE FAUST (Faust), SAMSON ET DALILA (Samson), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo), LE COBZAR (Sten), GWENDOLINE (Armel) ; en 1913, LE SORTILEGE (Gall), LOHENGRIN (Lohengrin) ; en 1914, LE VIEIL AIGLE (Tolaïk).

 

LATOUR. Haute-contre. Il a débuté vers 1740. Il créa PLATÉE de Rameau (Platée) en 1749, et DAPHNIS ET ALCIMADURE de Mondonville (Jeannet) en 1754. Il a chanté : ATYS de Lully (un Zéphyr, Morphée) ; PHAETON de Lully (le Soleil) ; HESIONE de Campra (un Lydien, un Plaisir) ; ROLAND de Lully (un Premier insulaire) ; ACIS ET GALATEE de Lully (Apollon, le Grand-Prêtre de Junon) ; LES GRACES de Mouret (Iphis, confident d'Aronce) ; THESEE de Lully (un Jeu et un Plaisir, un Berger, un Vieillard) ; LES FETES DE POLYMNIE de Rameau (un Chef des Arts) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (un Provençal) ; LE TEMPLE DE LA GLOIRE de Rameau (un Roi vaincu) ; ARMIDE de Lully (le Chevalier Danois) ; HYPERMNESTRE de Gervais (le Grand-Prêtre d'Isis) ; PERSEE de Lully (Méduse) ; SCYLLA ET GLAUCUS de Leclerc (un Berger) ; DAPHNIS ET CHLOE de Boismortier (un Plaisir, un Pâtre) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (Philène) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Mercure, le Professeur de Folie) ; LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR de Rameau (Agéris) ; LES FRAGMENTS DE DIFFERENTS BALLETS (Lysis, amant d'Hortense) ; LES CARACTERES DE L'AMOUR de Colin de Blâmont (Arasme) ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville (un Suivant d'Euterpe) ; NAÏS de Rameau (Neptune) ; ZOROASTRE de Rameau (une Voix sortant des nuages enflammés) ; TANCREDE de Campra (un Sage enchanteur, un Guerrier) ; THETYS ET PELEE de Collasse (Mercure) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Nérine, le Maître de musique) ; ACANTHE ET CEPHISE de Rameau (un Berger) ; LES SENS de Mouret (Mercure) ; LES INDES GALANTES de Rameau (Don Carlos) ; ALPHEE ET ARETHUSE de Campra (le Printemps) ; LES AMOURS DE RAGONDE de Mouret (Thibaud) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Eros) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (un Athlète).

 

LATOUR. Baryton. Débute en 1845. L'opéra Charles VI étant déprogrammé le 14 juillet 1845 par sa faute, son contrat fut résilié.

 

LAURENT Pierre. Baryton. Débute le 23 février 1851. => biographie

 

LAURENT Charles Gustave. — Ténor (Paris, 04 avril 1844 – ap. 1899). Chante d'abord à la Monnaie et à l'Opéra-Comique. Débute à l'Opéra le 08 mars 1875 dans GUILLAUME TELL (Ruodi). Est affiché dans LE PROPHETE (Jonas, 1876 ; Officier, 1898), L’AFRICAINE (don Alvar, 1877), LA JUIVE (Léopold, 1879, Homme du peuple, 1892), LA MUETTE DE PORTICI (Alphonse, 1879), HAMLET (Laerte, 1879 ; Marcellus, 1897), LE FREISCHÜTZ (Max, 1880), FAUST (Faust, 1880), ROBERT LE DIABLE (Raimbaut, 1881 ; Prévôt du palais, 1892), LOHENGRIN (Vassal, 1890), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1892 ; Pâris, 1894), SALAMMBO (Pontife, 1892), LES HUGUENOTS (de Tavannes, puis Boisrosé, 1892), RIGOLETTO (Borsa, 1892), SIGURD (Irnfrid, 1893 ; Haward, 1897), LE BOURGEOIS GENTILHOMME (Intermède, 1899). A créé LA VIERGE (Jean), SAMSON ET DALILA (Philistin), GWENDOLINE (Erik) ; le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet ; OTHELLO (Rodrigue), LA MONTAGNE NOIRE (Chef), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn), JOSEPH (Zabulon).

"Le ténor Laurent, l'excellent Léopold de la Juive, s'est essayé dans Faust. Comme un peu plus de chaleur et de style serviraient bien cette jolie voix !" (le Ménestrel, 08 août 1880)

 

LAURI-VOLPI Giacomo. — Ténor italien (Lanuvio, près de Rome, 11 décembre 1892 – Valence, Espagne, 17 mars 1979). Epouse Maria ROS. En représentation, débute le 26 juin 1929 dans AÏDA (Radamès). Chante RIGOLETTO (le Duc, 1930) ; GUILLAUME TELL (Arnold, 1930) ; FAUST (Faust, 1935) ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgard, 1948).

 

LAVIGNE. Il a débuté en 1711.

 

LAVIGNE.Ténor. Il débuta en 1809 dans IPHIGENIE EN AULIDE (Achille). Crée le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Mars) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer.

 

LAVRETZKY Nicolas. — En représentation, débute le 23 mars 1926 dans BORIS GODOUNOV (Missaïl) et chante SADKO (Sopiel) en 1927.

 

LAYS (François LAY dit) [LAHIS, LAIS]. Basse-taille (La Barthe-de-Neste, Hautes-Pyrénées, 14 février 1758 – Ingrandes, Vienne, 30 mars 1831). Il débuta le 31 octobre 1779. Il créa : le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Bacchus) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer ; le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (Roger) d'Henri Montan Berton ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Piccinni ; L'INCONNUE PERSECUTEE d’Anfossi et Rochefort ; LA DOUBLE EPREUVE OU COLINETTE A LA COUR de Grétry ; ARIANE DANS L'ILE DE NAXOS d’Edelmann ; L'EMBARRAS DES RICHESSES de Grétry ; RENAUD de Sacchini (Hidraot) ; ALEXANDRE AUX INDES de Le Froid de Mereaux ; CHIMENE OU LE CID de Sacchini (le Roi) ; DARDANUS de Sacchini (Anténor) ; LA TOISON D'OR de Vogel (Jason) ; LES HORACES de Salieri ; ŒDIPE A COLONE de Sacchini (Thésée) ; ALCINDOR de Dezede ; ASPASIE de Grétry (Aristophane) ; LES PRETENDUS de Lemoyne ; DEMOPHON de Vogel ; LES POMMIERS ET LE MOULIN de Lemoyne ; CORISANDRE de Langlé ; CASTOR ET POLLUX de Candeille ; LES MYSTERES D'ISIS [adaptation de LA FLUTE ENCHANTEE de Mozart] (Bochoris) ; SAÜL de Kalbrenner et Lachnith ; ANACREON de Cherubini ; NEPHTALI de Blangini ; LE TRIOMPHE DE TRAJAN de Persuis (Licinius) ; LA VESTALE de Spontini (Cinna) ; ARISTIPPE de Kreutzer ; FERNAND CORTEZ de Spontini (Telasco) ; ALADIN OU LA LAMPE MERVEILLEUSE d’Isouard dit Niccolo ; LE MARIAGE DE FIGARO (Figaro) de Mozart [sur des paroles de Notaris] créé le 20 mars 1793.

« Représentation de retraite de Lays à l’Académie royale de musique le 1er mai 1823 avec Athalie et le Rossignol. Voici ce que le journal de Paris dit de cette représentation : « Lays avait choisi pour prendre congé l'opéra du Rossignol, dans lequel il joue avec beaucoup d'originalité le rôle du bailli. Les premiers sujets du chant n'avaient pu trouver place dans cet ouvrage, mais nous avons vu avec le plus grand plaisir à la tète des chœurs, mesdames Branchu, Grassari, Dabadie, Sainville, et MM. Dabadie, Provost, Adolphe Nourrit, Lafeuillade, Éloy, Bonnel : tous les danseurs qui n'avaient pas de solos à exécuter ont également paru dans le ballet. Les adieux des artistes de l'Opéra à leur ancien camarade Lays ont été fort touchants. Ils se disputaient le plaisir de l'approcher, et de lui témoigner à l'envi combien cette séparation leur semblait pénible. Les spectateurs eux-mêmes ont joué dans cette scène d'adieu un rôle également honorable pour eux et pour l'acteur. Ils ont saisi toutes les occasions que leur présentait l'opéra du Rossignol pour faire quelque application flatteuse. Au milieu d'un fort joli divertissement composé à cette occasion par M. Gardel, l'élite de la danse a présenté à Lays une corbeille de fleurs surmontée de cette inscription, Au talent. Les bravos ont alors retenti dans toute la salle, et le bénéficiaire a pu se convaincre qu'il n'avait pas cessé dans le cours de sa longue carrière d'être cher au public, qui a voulu le revoir encore après la représentation. Il est glorieux pour Lays, après plus de quarante années de services, de mériter de semblables témoignages d'estime et de regret. » [Almanach des spectacles, 1824]

(Se destinant à l'état ecclésiastique, c'est dans un monastère qu'il étudia la musique et le chant. Mais se découvrant une belle voix chaude, c'est vers le théâtre qu'il s'orienta pour débuter en 1779 à l'Académie royale de musique. Il y resta 43 ans, y chanta 75 rôles, créant entre autres la Caravane du Caire (Husca), Chimène (le Roi), Ossian (Hydola), la Vestale (Cinna) et Fernand Cortez (Talesco). Il adopta avec enthousiasme les idées révolutionnaires, au point d'être arrêté après le 9-Thermidor. Il fut professeur au Conservatoire de 1818 à 1827.)

 

LAZARO Hipolito dit Ippolito. — Ténor  espagnol (Barcelone, 13 décembre 1887 – Madrid, 14 mai 1974). En représentation, en 1929, débute le 06 juin dans AÏDA (Radamès) et chante RIGOLETTO (le Duc).

 

LAZZARI Virgilio. — Basse italienne (Assise, 20 avril 1887 – Castel Gondolfo, 04 octobre 1953). En représentation, débute dans FALSTAFF (Pistolet) le 04 juillet 1935, et chante DON JUAN (Léporello) en 1936.

 

LEBEL Robert. Il a débuté en 1703. Il a chanté PSYCHE de Lully (Vertumne, une Furie, Palémon) ; LE TRIOMPHE DE L'AMOUR de Lully (un Songe) ; PHILOMELE de Lacoste (le Chef des génies) ; PERSEE de Lully (Phronyme) ; PHAETON de Lully (la Terre) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (le Grand Sacrificateur) ; LES NOUVEAUX FRAGMENTS (le Chef des matelots) ; CREÜSE L'ATHENIENNE de Lacoste (Tisiphone, furie) ; ZEPHYR ET FLORE de Louis et Jean-Louis Lully (un Berger, Hymen).

 

LEBRETON Marcel. — Débute le 28 juillet 1948 dans SALADE (Polichinelle). Chante ensuite BORIS GODOUNOV (Chouisky), puis, en 1949, THAÏS (Nicias), MAROUF (Fellah), TRISTAN ET ISOLDE (Berger).

 

LE BRUN. — Débute en 1701.

 

LEBRUN Louis Sébastien.Haute-contre (ténor) (Paris, 10 décembre 1764 – Paris, 27 juin 1829). Chanteur et compositeur. Il devint, en 1783, maître de chapelle à Saint-Germain-l'Auxerrois. Il débuta comme chanteur à l'Opéra le 24 mars 1787, devint bientôt chef du chant (encore en poste en 1815), puis entra en 1807 à la chapelle impériale, dont, peu après, il devint aussi chef du chant. De 1780 à 1800, il donna au théâtre une douzaine d'ouvrages en un acte (dont le Rossignol, opéra-comique en un acte, livret de Charles-Guillaume Etienne, représenté à l'Opéra le 23 avril 1816). On connaît aussi de lui quelques morceaux de musique religieuse. Il est enterré au Père-Lachaise avec sa femme née Louise Emilie Joséphine Percillée (1784 – 10 septembre 1856).

 

LECLERC Charles-Nicolas. ( 1775). Débute vers 1735.

 

LE CLEZIO Henri. — Ténor. Débute le 03 octobre 1931 dans ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt). Est affiché dans, en 1931, OTHELLO (Cassio), THAÏS (Nicias), ESCLARMONDE (Enéas), LES TROYENS (Jopas) ; en 1932, MAROUF (Marchand), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn puis Vogelgesang), L’ILLUSTRE FREGONA (Perriquito), TRISTAN ET ISOLDE (Matelot), ALCESTE (Evandre), BORIS GODOUNOV (Chouisky) ; en 1933, PARSIFAL (Ecuyer), L’OR DU RHIN (Froh), HAMLET (Laerte) ; en 1934, PERKAIN (Commissaire de la Convention), L’ETRANGER (André), SALOMÉ (premier Juif). A créé ELEKTRA (Egisthe), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Marchand), VERCINGETORIX (Régulus), PERKAIN (Pierre d'Assance), LA PRINCESSE LOINTAINE (Joffroy Rudel), SEMIRAMIS (Astrologue), ROLANDE (l'Etranger), LE MARCHAND DE VENISE (Gratiano).

 

LECOCQ Michel. — Ténor (Anzin, Nord, 16 septembre 1931 –). Débute le 08 décembre 1961 dans LES TROYENS (Helenus).

 

LE COINTRE. Débute en 1673.

 

LECOMTE Jean Baptiste Etienne.Ténor (dépt de la Seine, 17 avril 1791 – Paris, 17 avril 1867). Débute le 07 novembre 1817 dans ARMIDE (Renaud). Il chanta IPHIGENIE EN AULIDE de Gluck (Achille) et DON JUAN (Don Juan, dans sa transposition pour ténor).

 

LECOMTE. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Wallace) le 16 mai 1912.

 

LEDNOFF. — Crée SADKO (l'Apparition) le 26 avril 1927.

 

LEFEBVRE. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1921), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LE COQ D'OR (Boyard, 1928), LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Soldat, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

LEFEVRE. Haute-contre. Débute en 1744.

 

LEFEVRE.Haute-contre. Débute le 28 novembre 1786 dans ROLAND.

 

LEFEVRE. — Débute vers 1861.

 

LE FEVRE.Basse-taille. Débute vers 1735.

 

LEFORT Jules. — Baryton. Débute en 1848. => biographie

 

LEGAY Henri (Henri GUAY dit). — Ténor (Paris, 01 juillet 1920 – 16 septembre 1992). Débute dans LES INDES GALANTES (Damon) le 17 septembre 1952. Chante LA TRAVIATA (Rodolphe, 1952), LES INDES GALANTES (Tacmas, 1953 ; Valère, 1955), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Helmont, 1953), FAUST (Faust, 1961).

=> Hommage à Mado Robin, avec Henri Legay, émission de télévision du 26 février 1990

 

LEGROS Joseph.Haute-contre (Monampteuil, Aisne, 08 septembre 1739 – La Rochelle, Charente-Maritime, 20 décembre 1793). Epouse Madeleine-Nicole Morizet, musicienne du Concert de la Reine. Débute le 01 mars 1764 dans TITON ET L'AURORE de Mondonville (Titon). Il a chanté : ARMIDE de Lully (Renaud) ; LES FETES D'HEBE ou LES TALENTS LYRIQUES de Rameau (Mercure) ; NAÏS de Rameau (Neptune) ; PYGMALION, entrée du TRIOMPHE DES ARTS de La Barre, retouchée par Balot de Sovot et Rameau (Pygmalion) ; BACCHUS ET HEGEMONE de Dauvergne (Bacchus) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Castor) ; LE DEVIN DU VILLAGE de J.-J. Rousseau (Colin) ; LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR de Rameau (Osiris, Aruéris) ; THESEE de Lully (Thésée) ; ALINE, REINE DE GOLCONDE de Monsigny (Usbeck) ; ANACREON de Rameau (Bathyle) ; EROSINE, acte des FETES LYRIQUES de Berton (Zamnis, l'Enchanteur) ; SYLVIE de Berton et Trial (Amintas) ; ZELINDOR, ROI DES SYLPHES de Rebel et Francœur (Zélindor) ; AMPHION de Laborde (Amphion) ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville (un Berger, Apollon) ; LA TERRE, acte des ÉLEMENTS de Destouches (Vertumne) ; ERNELINDE de Philidor (Sandomir) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Hippolyte) ; DAPHNIS ET ALCIMADURE de Mondonville (Daphnis) ; DARDANUS de Rameau (Dardanus) ; LA VENITIENNE de Dauvergne (Octave) ; ENEE ET LAVINIE de Dauvergne (Enée) ; HIPPOMENE ET ATALANTE de Vachon (Hippomène) ; OMPHALE de Destouches et Cardonne (Iphis) ; ZAÏS de Rameau (Zaïs) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Tibulle) ; LA DANSE, actes des TALENTS LYRIQUES de Rameau (Mercure) ; ZOROASTRE de Rameau (Zoroastre) ; ALCYONE de Marais (Céyx) ; AMADIS de Lully (Amadis) ; LA CINQUANTAINE de Laborde (Lubin) ; ISMENE ET ISMENIAS de Laborde (Ismène) ; LE PRIX DE LA VALEUR de Dauvergne (Amintor) ; PYRAME ET THISBE de Rebel et Francœur (Ninus) ; le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (Raymond de Mayenne) ; APOLLON ET CORONIS, acte des AMOURS DES DIEUX de Mouret (Apollon) ; OVIDE ET JULIE de Cardonne (Ovide) ; L'UNION DE L'AMOUR ET DES ARTS de Floquet (Bathyle, Florestan) ; AZOLAN de Floquet (Azolan) ; IPHIGENIE EN AULIDE de Gluck (Achille) ; ORPHEE de Gluck (Orphée) ; ALEXIS ET DAPHNE de Gossec (Alexis) ; HYLAS ET EGLE, acte du TRIOMPHE ET L'HARMONIE de Grenet, Legros et Désormery (Hylas) ; ALCESTE de Gluck (Admète) ; LES ROMANS de Nieil et Cambini (une Ariette) ; ROLAND de Piccinni (Médor) ; AMADIS de Bach (Amadis) ; ECHO ET NARCISSE de Gluck (Cynire) ; HELLE de Floquet (Neptune) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Gluck (Pylade) ; ANDROMAQUE de Grétry (Pyrrhus) ; ATYS de Piccinni (Atys) ; PERSEE de Philidor (Persée) ; APOLLON ET CORONIS, acte des AMOURS DES DIEUX de Rey frères (Apollon) ; THESEE de Gossec (Thésée) ; RENAUD de Sacchini (Renaud). Il quitta l'Opéra en 1783.

(Il étudia le chant dans les maîtrises puis à l'Académie royale de musique où il entra dans les chœurs en 1762. Il y débuta comme soliste le 15 avril 1766, salle des Machines, dans Usbek de l'Aline reine de Golconde de Sedaine et Monsigny. Il devait devenir un spécialiste de Gluck dont il créa Orphée, Admète dans Alceste, Renaud dans Armide et Pylade dans Iphigénie en Tauride. S'étant retiré de la scène après avoir créé le Renaud de Sacchini, il devint directeur du Concert spirituel.)

 

LEGROS Hippolyte-Fortuny. — Basse ( 1929). Père d'Adrien Legros, baryton-basse. Débute le 23 juillet 1921 dans LA WALKYRIE (Hounding). En 1921, chante encore SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), LES HUGUENOTS (Marcel), GUILLAUME TELL (Walther), RIGOLETTO (Sparafucile) ; puis, en 1923, LE TROUVÈRE (Fernand), AÏDA (Ramphis), LOHENGRIN (le Roi).

 

LE GROS. Il a débuté en 1688. Il a chanté L’EGLOGUE DE VERSAILLES de Lully (Lycas).

 

LEJEUNE. Il a débuté en 1706.

 

LEJEUNE Louis Joseph. — Basse (Fruges, Pas-de-Calais, 23 décembre 1822 – 1884/1894). Epoux de Marie Victoire Augustine MANCHION. Choriste. Est affiché dans L'AFRICAINE (Officier) en 1877.

 

LE MELLE. Basse-taille. Débute le 09 janvier 1777.

 

LEMENI Nicolas. — Voir ROSSI-LEMENI.

 

LEMERCIER Anthoine. Il débuta le 03 mars 1671 dans POMONE de Cambert.

 

LE MIRE Guillaume. Il a débuté en 1713.

 

LE MOAN Jean. — Ténor. Débute dans SAMSON ET DALILA (Samson) le 23 décembre 1950.

 

LEMONNIER. — Débute le 31 décembre 1826 dans LA CARAVANE DU CAIRE (le Pacha). Cet acteur est attaché à l'Odéon sous le nom de CHARLES.

 

LE NOBLE. Haute-contre. Il a débuté en 1750.

 

LEPAGE François. — Basse-taille (Joinville, Haute-Marne, 27 février 1709 – ap. 1780). Epouse à Paris le 01 avril 1741 Mlle ERREMANS, cantatrice de l’Opéra. Il a débuté en 1735. Il créa DARDANUS ; NITÉTIS ; LES FÊTES DE POLYMNIE ; NAÏS ; ZOROASTRE. Il a chanté : L'EUROPE GALANTE de Campra (Don Carlos, Silvandre) ; LES ROMANS de Nieil (Le Grand-Prêtre des Sauvages) ; LES VOYAGES DE L'AMOUR de Boismortier (Un Habitant de Cythère) ; LES AMOURS DES DIEUX de Mouret (Le Chef des Sarmates, Iphis) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (Pan) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Mars) ; PERSÉE de Lully (Une Divinité Infernale, un Triton, Céphée) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Jupiter, Momus) ; TANCRÈDE de Campra (Argant) ; ALCESTE OU LE TRIOMPHE D'ALCIDE de Lully (Alcide) ; DARDANUS de Rameau (Teucer, roi de Phrygie, Isménor, magicien et prêtre de Jupiter, Anténor) ; POLYDORE de Baptistin (Polydore) ; ZAÏDE de Royer (Zuléma, prince de la maison des Zégris, Mars) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Alquif, Arcalaüs) ; ATYS de Lully (Le Temps, Coelénus, Sangar) ; LES SENS de Mouret (Jupiter, Diomède, Ulysse) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Léandre, le Carnaval, Filindo) ; JEPHTE de Monteclair (Jephté, Phinée) ; PYRAME ET THISBE de Rebel et Francœur (Zoroastre) ; ALCYONE de Marais (Pélée) ; L'EMPIRE DE L'AMOUR de Brassac (Bacchus, Zélindor, un Egipan) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Apollon, Antoine, Alcibiade) ; ISSÉ de Destouches (Hercule, Hylas, le Grand-Prêtre de Dodone) ; NITÉTIS de Myon (Amasis, usurpateur du trône d'Egypte) ; PROSERPINE de Lully (Pluton) ; LES ELEMENTS de La Lande et Destouches (Le Destin, Valère, Ixion) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Pluton) ; ISBE de Mondonville (Adamas, chef des Druides) ; PHAETON de Lully (Mérops, Protée) ; HESIONE de Campra (Le Soleil, Laomédon) ; LES INDES GALANTES de Rameau (Osman) ; LE POUVOIR DE L'AMOUR de Royer (Midas, roi de Phrygie) ; ROLAND de Lully (Démogorgon, Ziliante) ; ALCIDE de Lully et Marais (Un Habitant des climats heureux) ; THESEE de Lully (Arcas) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (Zirène) ; L'ECOLE DES AMANTS de Nieil (Soliman, bacha) ; LES FETES DE POLYMNIE de Rameau (Jupiter) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Apollon, Chrisogon, Chrisante) ; LE TEMPLE DE LA GLOIRE de Rameau (L'Envie, le Grand-Prêtre de la Gloire) ; ARMIDE de Lully (Aronte, Ubalde) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Le Nil) ; LE TRIOMPHE DE L'HARMONIE de Grenet (Pluton, Tancrède) ; DAPHNIS ET CHLOE de Boismortier (Dryas, ancien pâtre au service de Saphir et crupère de Chloé) ; LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR, OU LES DIEUX D'EGYPTE de Rameau (Canope, dieu des eaux) ; LES FRAGMENTS DE DIFFERENTS BALLETS (Zerbin, Tantale) ; ZAÏS de Rameau (Cindor, sylphe, confident de Zaïs) ; LES CARACTERES DE L'AMOUR de Colin de Blâmont (Alphonse, Almanzor) ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville (Un Suivant d'Euterpe) ; MEDEE ET JASON de Salomon (Apollon) ; NAÏS de Rameau (Jupiter, Tirésie) ; PLATEE de Rameau (Cythéron) ; ZOROASTRE de Rameau (Une Salamandre, la Vengeance) ; ALMASIS de Royer (Un Indien) ; LEANDRE ET HERO de Brassac (Le Grand-Prêtre de Janus) ; THETYS ET PELEE de Collasse (Jupiter, le Ministre du Destin) ; ACANTHE ET CEPHYSE de Rameau (Un Coryphée, suivant d'Oroès) ; LES GENIES TUTELAIRES de Rebel (Le Destin) ; TITON ET L'AURORE de Bury (Le Soleil). Il quitta l'Opéra en 1752.

 

LE PAGE cadet. Il débuta vers 1740.

 

LEPAREUX. — Il a débuté vers 1851.

 

LE PETIT. Haute-contre. Il débuta vers 1760.

 

LEQUIEN Henri Alexandre dit Henri. — Basse (Paris, 25 mai 1865 –). Il a créé la version scénique de Marie-Magdeleine (Judas) de Massenet à l'Opéra de Nice le 09 février 1903 et, à l'Opéra de Monte-Carlo le 14 février 1905 Chérubin (le Comte) de Massenet. Débute à l'Opéra de Paris le 27 janvier 1908 dans FAUST (Wagner). Est affiché dans GUILLAUME TELL (Melchtal), LOHENGRIN (le Roi), AÏDA (le Roi), LE PROPHÈTE (Oberthal), HIPPOLYTE ET ARICIE (Pluton), RIGOLETTO (Sparafucile, puis Monterone), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet) en 1908 ; SAMSON ET DALILA (Abimélech, puis Vieillard hébreu), MONNA VANNA (Marco), HENRY VIII (de Norfolk), HAMLET (le Spectre) en 1909 ; WALKYRIE (Hounding) en 1910. A créé SALOMÉ (un Soldat), SIBERIA (le Capitaine).

 

LE RIGUER. — Débute dans LES HUGUENOTS (un Moine) le 07 février 1908. La même année, chante AÏDA (Messager), TANNHÄUSER (Heinrilch), THAÏS (Cénobite), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot), SALAMMBO (Pontife), ROMÉO ET JULIETTE (Benvolio), GUILLAUME TELL (Rodolphe), SAMSON ET DALILA (Messager), LES HUGUENOTS (Soldat).

 

LEROUX. Débute en 1790.

 

LEROUX Edmond Charles dit Edmond. — Choriste (Douai, Nord, 26 décembre 1866 – Clichy, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 12 décembre 1936). Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1922), LES HUGUENOTS (Moine, 1930). Participe à la première de PARSIFAL (Chevalier, 1914).

 

LEROY André. — Ténor. Débute le 22 janvier 1945 dans BORIS GODOUNOV (l’Innocent). La même année chante FAUST (Faust) puis PÉNÉLOPE (Pisandre) ; en 1946, JOSEPH (Asser).

 

LE ROY DES BELLES. Voir DESBELLES.

 

LESTELLY Louis (Louis LELAIS dit). — Baryton (Bordeaux, Gironde, 1877 – Paris, 1936). Père de René Edmond Louis Lelais dit René Lestelly (Liège, Belgique, 19 février 1904 – Meaux, Seine-et-Marne, 04 février 1993), chanteur d'opérette. Débute le 14 juillet 1913 dans HAMLET (Hamlet). Chante, en 1913, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), LES HUGUENOTS (Nevers), THAÏS (Athanaël), TANNHÄUSER (Wolfram) ; RIGOLETTO (Rigoletto) en 1914 ; L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (Thomas), FAUST (Valentin), HENRY VIII (Henry VIII), en 1915 ; AÏDA (Amonasro), LA FILLE DU FAR-WEST (Jack Rance), BRISEIS (Catéchiste), GUILLAUME TELL (Guillaume Tell) en 1916 ; LA FAVORITE (Alphonse, 1917), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1917 ; Capulet, 1918), CASTOR ET POLLUX (Pollux, 1918), SALAMMBO (Hamilcar, 1919). Est le créateur de PARSIFAL (Amfortas), SCEMO (Giovann'Anto), EUGENE ONEGUINE (Eugène Onéguine), L'OURAGAN (Richard), JUDITH DE BETHULIE, LE ROI ARTHUS (le Roi), MIGUELA (Hernandez), JEANNE D'ARC (Gérard Machet), REBECCA (Eliazar).

 

LE TELLIER Tranquille. Débute le 03 mars 1671 dans POMONE de Cambert.

 

LEVASSEUR. Haute-contre. Débute en 1739.

 

LEVASSEUR Nicolas Prosper. Basse (Bresles, Oise, 09 mars 1791 – Paris, 06 décembre 1871). Débute le 04 octobre 1813 dans LA CARAVANE DU CAIRE (le Pacha) de Grétry. Il chanta notamment (reprises ou créations) : MOÏSE de Rossini (Moïse) ; LE COMTE ORY de Rossini (Le Gouverneur) ; GUILLAUME TELL de Rossini (Walter) ; LE DIEU ET LA BAYADERE d’Auber (Olifour) ; LE PHILTRE d’Auber (Docteur Fontanarose) ; ROBERT LE DIABLE de Meyerbeer (Bertram) ; LE SERMENT d’Auber (Maître Audiol) ; DON JUAN de Mozart [traduction de Castil-Blaze, 1834] (Leporello) ; LA JUIVE d’Halévy (Le Cardinal) ; LES HUGUENOTS de Meyerbeer (Marcel) ; LA FAVORITE de Donizetti (Balthazar) ; CHARLES VI d’Halévy (Raymond) ; LE LAZZARONE d’Halévy (Josue Corvo) ; OTELLO de Rossini (Brabantio). Il créa le 27 février 1833 GUSTAVE III (Ankastrom) d'Esprit Auber. Il quitta l'Opéra le 14 janvier 1852. Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra) au Conservatoire de Paris (1841-1869). Chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 04 mars 1828 à 1836). En 1833, il habitait 13 rue de Buffault à Paris.

 

LEWIS Richard. — Ténor (Manchester, 10 mai 1914 –). Crée PETER GRIMES (Peter Grimes) avec la troupe du Covent Garden de Londres le 11 juin 1948.

 

LHOSTE. Débute en 1799.

 

L'HÔTE. Basse-taille. Débute le 09 janvier 1777.

 

LICCIONI Georges Louis dit Georges. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 10 février 1932 –). Débute en 1964.

 

LINDI Aroldo (Arnold LINDFORS dit). — Ténor (Schweden, Suède, 1889 – San Francisco, 08 mars 1944). En représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 29 mai 1930. Il est mort accidentellement sur la scène de l'Opéra de San Francisco lors d'une représentation de Paillasse.

 

LINKE Fritz. — Basse allemande (Claussnitz, 15 mai 1923 –). Avec la troupe de l'Opéra de Stuttgart, crée JEPHTE (Zebel) le 10 octobre 1959.

 

LINSOLAS Jacques. — Baryton (Nice, Alpes-Maritimes, 07 septembre 1925 –). Débute le 02 décembre 1960 dans DON JUAN (Léporello).

 

LIPUSCHEK Yanoz ou Janez. — Ténor (Ljubljana, 31 décembre 1914 – Ljubljana, 05 décembre 1965). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (le Prince) le 27 juin 1956.

 

LIST Emmanuel (Emmanuel FLEISSIG dit). — Basse autrichienne (Vienne, 22 mars 1891 – Vienne, 21 juin 1967). En représentation, débute le 30 mai 1935 dans TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke). En 1949, chante LE CHEVALIER A LA ROSE (Baron Ochs).

 

LLADO Michel. — Baryton (Nice, Alpes-Maritimes, 18 août 1939 –). Débute en 1966. Chante PELLEAS ET MELISANDE (Pelléas) ; GIANNI SCHICCHI (Marco) ; MARIA GOLOVINE (le Prisonnier) ; DIALOGUES DES CARMELITES (2e commissaire) ; LA FEMME SANS OMBRE (un gardien de la ville).

 

LOCKNER. — Est affiché en 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Cocher).

 

LOGHIN Valentin. — Débute en 1963 dans ŒDIPE (Phorbas).

 

LOMBARD. Haute-contre. Il débuta vers 1760.

 

LONATI Gaston Jean dit Gaston. — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 22 novembre 1850 – 09 juin 1894). Frère de Louis Dominique Edmond LONATI (New York, États-Unis, 18 août 1840 Paris 9e, 31 octobre 1883), chef d'orchestre et compositeur de chansons. Epouse 1. à Paris 18e le 24 février 1876 Jeanne Marie SAUNÉ dite Marie LONATI, mezzo-soprano de l'Opéra. Epouse 2. à Ivry-sur-Seine, Seine [auj. Val-de-Marne], le 07 novembre 1891 Pierrine Victorine CAUSSEND.

Débute dans LES HUGUENOTS (le Crieur) le 22 octobre 1875. En 1876, est affiché dans LE PROPHÈTE (Paysan), ROBERT LE DIABLE (Chevalier), GUILLAUME TELL (Pasteur) ; en 1877, dans LA REINE DE CHYPRE (Officier), LES HUGUENOTS (de Retz), LA FAVORITE (Seigneur, puis Gaspard) ; en 1878, dans L'AFRICAINE (Evêque), HAMLET (Marcellus). A créé JEANNE D'ARC (un Officier), le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (un Radjah) de Jules Massenet. Il chanta à la Monnaie de Bruxelles en 1880 et débuta à l'Opéra-Comique en 1888.

 

LONDON George (George BURNSTEIN dit BURNNON puis). — Baryton-basse canadien (Montréal, 30 mai 1920 – Armonk, près New York, 24 mars 1985). En représentation, débute dans DON JUAN (don Juan) le 08 juin 1962.

 

 

 

George London

 

 

LONGUECAMP. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1920.

 

LOREAU Jacques. — Ténor (Choisy-le-Roi, Seine [auj. Val-de-Marne], 27 août 1920 –). Entre à la RTLN en 1960. Chante au Palais Garnier LES NOCES DE FIGARO (Don Curzio), DON QUICHOTTE (le Chef des bandits).

 

LORENZ Max. — Ténor allemand (Düsseldorf, 17 mai 1901 – Salzbourg, 11 janvier 1975). En représentation, débute le 05 juin 1934 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther). Chante TRISTAN ET ISOLDE (Tristan, 1941) ; LA WALKYRIE (Siegmund) et OTHELLO (Othello) en 1949 ; LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegmund) et SIEGFRIED (Siegmund) en 1950 ; SALOMÉ (Hérode, 1951), ELEKTRA (Egisthe, 1953).

 

LORRAIN Eugène. — Basse. Débute le 15 janvier 1879. => biographie

 

LOUVET Jean-Pierre. — Basse (en Seine-et-Oise, 01 mars 1788 –). Débute le 22 septembre 1816. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 04 mars 1828 au 25 janvier 1836).

 

LUBIN Robert. — Baryton. Débute le 22 novembre 1925 dans THAÏS (Palémon). Chante LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel, 1925) ; FAUST (Wagner), SALOMÉ (Cappadocéen), LE FREISCHÜTZ (Samiel), GWENDOLINE (Danois) en 1926 ; LA TRAVIATA (le Baron, 1928).

 

LUCAS Georges. — Ténor. Débute le 15 juillet 1899. => biographie

 

LUCCIONI Jacques. — Ténor (Paris, 25 janvier 1930 –). Fils de José Luccioni. Débute le 11 avril 1958 dans DIALOGUES DES CARMÉLITES (le Chevalier). La même année, chante LES INDES GALANTES (Valère, puis Ali en 1962), L'ATLANTIDE (Saint Avit), BORIS GODOUNOV (Dimitri) ; en 1959, SALOMÉ (Narraboth).

 

LUCCIONI Joseph dit José. — Ténor (Bastia, Haute-Corse, 14 octobre 1903 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 06 octobre 1978). Père de Jacques Luccioni. Débute le 06 janvier 1931 en créant VIRGINIE (un Rapin). Crée également ELEKTRA (jeune Serviteur), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Ecuyer). A d'autre part été affiché dans OTHELLO (Rodrigue, 1932 ; Othello, 1943), LE CHEVALIER A LA ROSE (le Chanteur), PAILLASSE (Canio), GUILLAUME TELL (Ruodi), ALCESTE (Choryphée), HERODIADE (Jean), RIGOLETTO (le Duc), LES TROYENS (Hélénus, puis Enée) en 1932 ; ESCLARMONDE (le Chevalier Roland), AÏDA (Radamès) en 1933 ; DAMNATION DE FAUST (Faust), SIGURD (Sigurd), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) en 1934 ; SAMSON ET DALILA (Samson), SALAMMBO (Mathô) en 1938 ; MANON (Des Grieux, 01 juin 1943) ; ANTAR (Antar), FAUST (Faust) en 1946 ; LES INDES GALANTES (Adario, 1952), BORIS GODOUNOV (Dimitri, 1953), SALOMÉ (Hérode, 1959), LA TOSCA (Mario Cavaradossi, 1960).

(Il débuta au théâtre des Arts de Rouen le 21 octobre 1931 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Le 22 février 1932, il entrait à l'Opéra dans Paillasse (Canio) et le 18 novembre 1933 à l'Opéra-Comique dans Carmen (don José). Dès 1934 il se fit applaudir sur les grandes scènes françaises et dès 1935 il abordait une carrière internationale en interprétant André Chénier (André Chénier) au Liceo de Barcelone. La même année il était Samson au Covent Garden, l'année suivante il créait Cyrano de Bergerac (Cyrano) à l'Opéra de Rome. Il fut également affiché à Buenos Aires, Montevideo, Rio de Janeiro, Chicago (où il chanta l'Amour de trois rois), Monte-Carlo (où il reprit Manon Lescaut) et Vérone (où il triompha dans Turandot). Après la Seconde Guerre mondiale il tourna deux films lyriques : Colomba en 1947, le Bout de la route en 1948 ; devint directeur de l'Opéra de Nice (1948) et fit une dernière tournée en Italie avec l'Africaine et Otello en 1949. D'un tempérament scénique chaleureux, il fut sans doute le dernier monstre sacré de la belle époque du théâtre lyrique français.)

 

LUCKX Ferdinand. — Basse. En 1880, débute le 06 septembre dans AÏDA (le Roi) et chante GUILLAUME TELL (Melchtal), L'AFRICAINE (Grand Inquisiteur), LE COMTE ORY (Chevalier). Ange Flégier lui a dédié sa mélodie le Cor.

 

LUDWIG Walther. — Ténor allemand (Bad Oeynhausen, 17 mars 1902 – Lahr, 15 mai 1981). Avec la troupe de l'Opernhaus de Berlin, débute le 17 septembre 1941 dans LA CHAUVE-SOURIS (Alfred).

 

LUPŠA Friderik. — Basse (Retnje, Slovénie, 13 juillet 1908 – Ljubljana, 09 février 1986). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Kréonte) le 27 juin 1956.

 

LYON. Baryton. Il débuta vers 1850.

 

McALPINE William. — Ténor (Stenhousemuir, 03 décembre 1922 – 02 février 2004). En représentation, débute dans CARMEN (don José) le 14 octobre 1961.

 

MacNEIL Cornell. — Baryton américain (Minneapolis, 24 septembre 1922 – Charlottesville, 15 juillet 2011). Débute le 08 février 1963 dans RIGOLETTO (Rigoletto).

 

MADIN Viktor (Viktor MADINCEA dit). — Baryton (Lugos, Roumanie, 20 décembre 1876 – Vienne, 19 mars 1968). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en mai 1928, chante DON JUAN (Mazetto), LA TOSCA (Sacristain), LA SERVANTE MAITRESSE (Scapin), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot), LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal, l'Intendant de la Maréchale).

 

MADLEN Edouard (Edouard MAGEDELEINE dit). — Ténor (01 avril 1885 –). Débute le 24 février 1924 dans SAMSON ET DALILA (le Messager). Chante, en 1924, SIGURD (Irnfrid, puis Harwart en 1934), PAILLASSE (Paysan), PARSIFAL (Ecuyer, puis Chevalier en 1935), THAÏS (un Serviteur, puis un Cénobite, puis en 1928, Nicias), BORIS GODOUNOV (Kroutchov, Boyard), LA KHOVANCHTCHINA (un Streltzy), AÏDA (Messager), LE JARDIN DU PARADIS (Hérault du Paradis), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Esslinger) ; en 1925, LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (un Plaisir), PADMAVATI (Guerrier), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier), TANNHÄUSER (Heinrilch), LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE (Nathanaël) ; en 1926, ALCESTE (Evandre), SALOMÉ (Nazaréen), LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), RIGOLETTO (Borsa), HERODIADE (une Voix), GWENDOLINE (Erik) ; en 1927, LE COQ D'OR (Prince Guedon), LE MIRACLE (un Marchand d'eau) ; en 1928, LE CHEVALIER A LA ROSE (Aubergiste, puis l'Intendant de Faninal en 1930), MAROUF (le Fellah) ; en 1929, MONNA VANNA (Védio), GUILLAUME TELL (Rodolphe), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris) ; en 1930, LES HUGUENOTS (Moine, puis Boisrosé), TRISTAN ET ISOLDE (Berger), LE BARBIER DE SÉVILLE (Officier) ; puis FAUST — version 1859 — (Etudiant, 1932), LA JUIVE (Officier, 1933), HAMLET (Marcellus, 1933 ; Fossoyeur, 1934), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Ecuyer, 1933), LUCIE DE LAMMERMOOR (Gilbert, 15 mai 1935 aux côtés de Lily Pons), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, Vénitien, 1935), ARIANE (un Matelot, 1937), L’AIGLON (Comte de Sedlinsky, 1938), LE VAISSEAU FANTOME (Timonier, 1938), SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth, 1938). A créé NERTO (Marchand), ARLEQUIN (Ministre des réjouissances) ; le 28 avril 1925 ESTHER, PRINCESSE D'ISRAËL (le Chef du Palais) d'Antoine Mariotte ; ORPHÉE (jeune Homme), LA TRAVIATA (Domestique), LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de la Maréchale), LES BURGRAVES (Teudon), NAÏLA (Prêtre), TURANDOT (une Voix), MAROUF (Chef des marins, Muezzin, Homme de police), LE MAS (Moissonneur), SALAMINE (Dignitaire de la cour) ; le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (un Islandais) de Louis Dumas ; MAXIMILIEN (Thomas Méja), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Guetteur), VERCINGETORIX (Soldat), PERKAIN (Crieur de jeu), LA PRINCESSE LOINTAINE (Pilote), ROLANDE (Officier), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan), LE MARCHAND DE VENISE (un Juif, un Gondolier), ŒDIPE (un Thébain), LA SAMARITAINE (Marchand), LA CHARTREUSE DE PARME (un Gendarme). Il y a participé à la première le 16 janvier 1925 de MIARKA (un Jeune Romané) d'Alexandre Georges.

 

MAGNERE. — Ténor. Débute le 13 novembre 1911 dans AÏDA (Radamès). Chante LOHENGRIN (Lohengrin) en 1912.

 

MAGUENAT Alfred. — Baryton (vers 1880 –). Débute le 02 août 1922 dans HERODIADE (Hérode). Chante RIGOLETTO (Rigoletto, 1922), L’ARLEQUIN (l'Arlequin, 1927) et L'HEURE ESPAGNOLE (Ramiro, 1927).

 

MAHIEUX Charles Florent dit Charles. — Basse (Arras, Pas-de-Calais, 10 août 1889 –). Débute le 11 avril 1919 dans LA DAMNATION DE FAUST (le Récitant). Est affiché dans, en 1919, SALAMMBO (Grand Prêtre de Moloch), PATRIE ! (Noircarmes), LE CID (Saint Jacques) ; en 1920, RIGOLETTO (Marcello, puis Monterone, puis en 1924, Sparafucile), SAMSON ET DALILA (Abimélech), LES HUGUENOTS (de Retz) ; en 1921, SIEGFRIED (Fafner) ANTAR (vieux Berger), LA DAMNATION DE FAUST (Brander), GUILLAUME TELL (Melchtal), LES TROYENS (Narbal), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Sélim), ASCANIO (Pagolo) ; FAUST (Wagner, puis Méphistophélès en 1923), BORIS GODOUNOV (Exempt, puis Boris en 1924), THAÏS (Palémon), ROMÉO ET JULIETTE (le Duc, puis Grégorio en 1926) ; en 1923, LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel), LA KHOVANCHTCHINA (Docithée, puis Kouzka en 1924), LOHENGRIN (le Roi), LA WALKYRIE (Hounding), SIGURD (Rudiger) ; en 1924, LA FLÛTE ENCHANTÉE (Homme armé), FALSTAFF (Pistolet), PARSIFAL (Chevalier), AÏDA (Ramfis), L’HEURE ESPAGNOLE (don Inigo) ; en 1925, LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (un Plaisir), LE JARDIN DU PARADIS (un Vieillard). Est le créateur de LA LÉGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (le Héraut), LES TROYENS (Priam), LE RENARD (une Voix), LA KHOVANCHTCHINA (un Streltsy). Il a participé aux premières, le 22 décembre 1921 d'HÉRODIADE (le Grand Prêtre) de Jules Massenet ; le 29 novembre 1922 de GRISÉLIDIS (Gondebaud) de Massenet.

 

MAIEVSKI Maurice (Maurice MACHABANSKI dit). — Ténor (Paris, 11 janvier 1938 –). Débute en 1963.

 

MAILLARD. Il a débuté en 1720.

 

MAILLARD. — Est affiché dans LA JUIVE (un Homme du peuple) en 1891.

 

MAIRALT [Mairalte]. Ténor. Débute le 06 janvier 1851 dans GUILLAUME TELL (Arnold). Il fit partie de la troupe de l'Opéra de Lyon en 1854-1855.

 

MAISON René. — Ténor belge (Frameries, Belgique, 24 novembre 1895 – Le Mont-Dore, Puy-de-Dôme, 11 juillet 1962). Débute dans MONNA VANNA (Prinzivalle) le 03 juin 1929. Chante en 1929, FAUST (Faust) et ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) ; en 1933, LA DAMNATION DE FAUST (Faust) et LOHENGRIN (Lohengrin) ; puis AÏDA (Radamès, 1935), LA WALKYRIE (Siegmund, 1938) et SAMSON ET DALILA (Samson, 1939). A créé PERSEPHONE (Eumolpe).

 

MAJERSKY. — Ténor. Débute dans SAMSON ET DALILA (Samson) le 30 août 1912 et chante AÏDA (Radamès) en 1913.

 

MAJKUT Erich. — Ténor (Vienne, Autriche, 03 février 1907 –). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, crée L'AMOUR DE DANAÉ (le quatrième Roi) le 16 mai 1953.

 

MALLABRERA André. — Ténor. Débute le 14 mai 1962. => biographie

 

MALLABRERA José. — Ténor. Débute le 27 novembre 1949. => biographie

 

MALVAUT. — Débute le 05 juin 1882 dans LES HUGUENOTS (de Cossé). Est affiché dans L'AFRICAINE (Huissier), HAMLET (Polonius, puis Fossoyeur), ROBERT LE DIABLE (Chevalier), LE COMTE ORY (Chevalier) en 1883 ; SAPHO (un Héraut), LE PROPHÈTE (Officier) en 1884 ; LA JUIVE (Officier, puis Homme du peuple) en 1886. Crée HENRY VIII (Gartner), LA DAME DE MONSOREAU (Lahurier).

 

MANOURY Adolphe Théophile. — Baryton (Suresnes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 16 décembre 1846 – 1909). Débute salle Ventadour le 09 septembre 1874 dans LA FAVORITE (Alphonse XI). Chante FAUST (Valentin, 1874), LES HUGUENOTS (Nevers, 1875), LA REINE DE CHYPRE (Lusignan, 1877). Crée JEANNE D'ARC de Mermet (Charles VII), à la générale seulement. A la Monnaie de Bruxelles, il créa Hérodiade (Hérode) de Massenet le 19 décembre 1881. Il fut professeur de chant au Conservatoire de Paris, en remplacement de Numa Auguez (1903-1909).

« Hélas ! il n'est plus.

A la veille de ces concours où il devait recueillir de nouveaux lauriers, la mort l'arrache à l'affection des siens, de ses amis et de ses élèves. Et nous voici dans la triste obligation d'interrompre ici les plaisanteries pour prendre le ton funèbre qui convient.

Si nos regrets sont sincères, nos éloges ne le seront pas moins. Ce fut un artiste remarquable : sa réussite au Conservatoire où il remporta trois premiers prix, en 1874, ses succès à l'Opéra, puis en Italie, les créations intéressantes qu'il fit à Bruxelles — parmi lesquelles celle d'Hérodiade reste en nos souvenirs comme l'une des plus brillantes  — ont marqué les étapes d'une carrière bien et glorieusement remplie.

C'était un excellent professeur. Parmi ses élèves, nombreux sont ceux dont la valeur affirma la science profonde qu'ils lui devaient ; il était en outre pour eux le guide le plus sûr, l'ami le plus dévoué.

Ceux des élèves qu'il prépara pour le prochain concours, avec tant de zèle et de conscience, auront doublement à cœur d'obtenir la récompense de leurs efforts : en inscrivant une dernière

fois son nom au palmarès, ils éprouveront la fierté d'avoir rendu un suprême hommage à sa mémoire.

Et ce seront encore des fleurs sur sa tombe. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

Adolphe Théophile Manoury par Georges Villa, 1909

 

 

MANOWARDA Josef von. — Basse (Cracovie, 03 juillet 1890 – Berlin, 23 décembre 1942). En représentation, en mai 1941, chante L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Osmin) et TRISTAN ET ISOLDE (le Roi Marke).

 

MANTIENNE. — Taille ( 1739). Il parut à l'Opéra en 1695 où il chanta dans les chœurs du BALLET DES SAISONS. Il quitta l'Opéra en 1726.

 

MANUGUERRA Matteo. — Baryton italien naturalisé français (Tunis, 05 octobre 1924 –). Débute en 1966. Chante RIGOLETTO (Rigoletto) ; LA TRAVIATA (d'Orbel) ; FAUST (Valentin) ; FALSTAFF (Ford).

 

MANURITTA Giovanni. — Ténor italien (Tempio Pausania, Sardaigne, 01 août 1895 – 21 février 1984). En représentation, en décembre 1936, chante RIGOLETTO (le Duc) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Almaviva).

 

MARCADÉ Abel Paul. — Choriste (Saint-Sauveur, Somme, 15 mai 1862 –). Epouse à Amiens, Somme, le 26 novembre 1887 Marie Zélie LEFEBVRE. Crée PARSIFAL (un Chevalier) le 04 janvier 1914.

 

MARCELIN Émile (Émile Marcel LUCAS dit). — Ténor (Harfleur, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 03 décembre 1879 – Roubaix, Nord, 27 mars 1947). Père du compositeur Emile Marcelin (Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 12 décembre 1906 – Tourcoing, Nord, 18 avril 1954). Au cours d'un Gala, le 24 juillet 1924, participe à la première de LA NAVARRAISE (Araquil) de Jules Massenet.

 

MARCELLET Jacques-Claude. — (1775). Il débuta en 1749.

 

MARCHISIO Georges Henry Victor dit Georges. — Basse (Paris, 15 mars 1886 –). Crée PARSIFAL (un Chevalier) le 04 janvier 1914. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 30 mai 1911).

 

MARCOUX Vanni. — Voir VANNI-MARCOUX.

 

MARÉCHAL Adolphe. — Ténor belge. Débute le 11 novembre 1900. => biographie

 

MARIÉ Mécène. Ténor. Débute le 03 juin 1840. => biographie

 

MARIE Louis. — Ténor. Débute le 15 janvier 1918 dans HAMLET (Laerte). La même année, chante HENRY VIII (de Surrey), THAÏS (Nicias), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt), MONNA VANNA (Védio) ; en 1919, OTHELLO (Rodrigue). Crée LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Amant). Participe le 02 juillet 1919 à la première de SALOMÉ (Narraboth) d'Antoine Mariotte. Est devenu Régisseur des Chœurs à l'Opéra. Par ailleurs, il a créé au Théâtre des Champs-Elysées le 24 avril 1924 le Carrosse du Saint-Sacrement (Balthazar) de lord Berners.

 

MARIO (Giovanni Matteo, marquis de CANDIA dit). Ténor italien (Cagliari, 17 octobre 1810 – Rome, 11 décembre 1883). Epoux de Giulia Grisi. Il débuta sous le nom de Mario le 02 décembre 1838 dans ROBERT LE DIABLE de Meyerbeer (Robert). Il chanta LE COMTE ORY de Rossini ; LE DRAPIER d’Halévy ; LES HUGUENOTS (Raoul, 24 novembre 1862).

"Ce célèbre ténor des Italiens, et un moment de l'Opéra, était le fils du général italien marquis de Candia. C'est en débutant à l'Opéra qu'il prit le nom de Mario, qu'il a tant illustré depuis. Après avoir vécu longtemps avec la célèbre cantatrice Giulia Grisi, qui est morte en 1869, il finit par l'épouser, quand elle fut devenue veuve de son premier mari. Il en eut six enfants dont deux filles seules survivent encore aujourd'hui." (Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1887).

(Ayant enlevé une danseuse, il se réfugia à Paris en 1836. Il travailla alors avec Bordogni et débuta à l'Opéra en 1838. Mais en 1840 il entrait aux Italiens dans l'Elixir d'amour. Jusqu'en 1849, avec la Grisi qu'il devait épouser, et Tamburini, il y défendit le répertoire italien. Tous trois créèrent à Paris Don Pasquale, et tous trois assurèrent également les représentations italiennes de Londres à la même époque. Sa voix fut jugée la plus belle de son temps. A Paris où il créa Rigoletto, à Londres où il fut le premier Roméo, à Saint-Pétersbourg où il fut le créateur de Sardanapale, il était adulé du public. Il chanta également à Madrid et inaugura en 1854, avec la Grisi, l'Académie de musique de New York. Il revint à Paris en 1862, fut affiché à l'Opéra en présence du couple impérial dans les Huguenots (Raoul) mais, fraîchement accueilli, il retourna aux Italiens où il chanta jusqu'à la veille de la guerre de 1870. Il se retira à Rome où il mourut pauvre, survivant grâce à une pension que lui versaient les abonnés du Théâtre-Italien de Londres. Chose curieuse, il ne fut jamais affiché en Italie.)

"Que dire de Mario qui n'ait été encore dit et mille fois imprimé ? Le plus charmant des ténors et des acteurs, Mario est resté, dans l'esprit de tout le monde, le type du sentiment et de la couleur. La grâce de son organe n'excluait pas la force ; véritable gentilhomme, beau comme on ne l'est plus, il n'a pas su, comme tant d'autres, se retirer à temps. Aimant son art, il a voulu

chanter quand même, et, comme Duprez, il a eu la douleur de voir que ni le talent passé, ni les efforts pour continuer à bien faire, ne trouvaient grâce devant ceux qui l'avaient tant applaudi. Mario possède à Florence un palais tout rempli d'armes, de faïences, de bronzes, d'objets d'art de tous les temps, de curiosités de tous les peuples ; les vieux Sèvres, les Stradivarius, les verreries de Venise sont jetés pêle-mêle au milieu des tapisseries de haute-lice, des cuirs de Cordoue et des meubles de toutes les époques.

Mario a toujours eu une Anglaise folle de lui qui louait une avant-scène chaque fois qu'il jouait ; la première, lady ***, morte, elle fut remplacée par une seconde, puis par une troisième : les employés à la location connaissent bien cette histoire et en rient encore."

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Italiens, 1866)

 

MARIVAUX Robert. — Voir ANDREOZZI Robert.

 

MARKHOFF. — Basse. Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en mai 1928, chante FIDELIO (Fernando), DON JUAN (Commandeur), LES NOCES DE FIGARO (Bartholo), LA WALKYRIE (Hounding).

 

MARS Jacques (Jacques HOCHARD dit). — Basse (Paris, 25 mars 1926 ). Débute le 05 novembre 1956 dans ROMÉO ET JULIETTE (le Duc). En 1957, chante DON JUAN (Commandeur), LA DAMNATION DE FAUST (Brander) ; en 1958, LA TRAVIATA (Docteur), OTHELLO (Montano), TRISTAN ET ISOLDE (Pilote), LE CHEVALIER A LA ROSE (Commissaire), SALOMÉ (Nazaréen), UN BAL MASQUÉ (Christian), BORIS GODOUNOV (Héraut), ROMEO ET JULIETTE (le Duc de Vérone) ; en 1959, LA FLUTE ENCHANTÉE (Prêtre), RIGOLETTO (Monterons), JEANNE AU BUCHER (une Voix), CARMEN (Zuniga) ; en 1960, LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond), SAMSON ET DALILA (Abimélech), LA TOSCA (Angelotti) ; en 1966, LE ROI D'YS (le Roi) ; en 1982, LES TROYENS (Narbal). Crée DIALOGUES DES CARMÉLITES (l’Officier).

 

MARTAPOURA Jean (baron S. van Neckeren). — Baryton (Belgique, vers 1860 – Bruxelles, février 1929). Il obtint un premier prix de chant et d'opéra en 1882 au Conservatoire de Bruxelles. Débute le 05 avril 1886 dans SIGURD (le Grand Prêtre). Chante LA FAVORITE (Alphonse), FAUST (Valentin) en 1886 ; LE CID (le Roi), PATRIE ! (Jonas) en 1887 ; LA DAME DE MONSOREAU (Henri III), LES HUGUENOTS (Nevers), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio) en 1888. Crée LA DAME DE MONSOREAU (Quélas), ASCANIO (le Mendiant), le 16 mars 1891 LE MAGE (le Roi de l'Iran) de Jules Massenet.

 

MARTIN. Basse-taille. Débute en 1740.

 

MARTIN. Débute le 03 décembre 1779 dans ALCESTE.

 

MARTIN (jeune). Haute-contre. Débute en 1782 dans LE DEVIN DU VILLAGE de Jean-Jacques Rousseau (Colin).

 

MARTIN. Débute en 1836. Il a créé le 15 mars 1843 CHARLES VI (Lahire) de Fromental Halévy.

 

MARTIN. — A créé le 16 mars 1894 THAÏS (un Homme du Peuple) de Jules Massenet. Est affiché dans SALAMMBO (Pontife, 1908).

 

MARTIN William. — Ténor. En 1927, débute dans FAUST (Faust) le 21 juillet, puis chante RIGOLETTO (le Duc), THAÏS (Nicias), LE COQ D'OR (l'Astrologue), LE MIRACLE (Maître Loÿs) ; en 1928 ROMÉO ET JULIETTE (Roméo).

 

MARTINELLI Giovanni. — Ténor italien (Montagnana, Padoue, 22 octobre 1885 – New York, 02 février 1969). En représentation, débute dans OTHELLO (Othello) le 05 octobre 1937.

 

MARTY. — Ténor (– ap. 1901). Choriste. Débute en 1871. Est affiché dans ROBERT LE DIABLE (un Chevalier, 1876) et LE COMTE ORY (un Chevalier, 1880). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 30 septembre 1871 au 10 juin 1884).

 

MARVINI Robert. — Basse (1885 –). Débute le 26 juin 1909 en participant à la première du VIEIL AIGLE (un Ecuyer) de Raoul Gunsbourg. Crée également LE SORTILÈGE (le Buisson). Par ailleurs, en 1911, est affiché dans FAUST (Méphistophélès), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, puis Capulet), LES HUGUENOTS (Saint-Bris), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès), LE CID (Don Gormas), HAMLET (le Spectre) ; en 1912 dans SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), RIGOLETTO (Sparafucile), LA WALKYRIE (Hounding), SALOMÉ (Soldat), SIEGFRIED (Fafner), ROMA (Fabius), et en 1913 dans AÏDA (le Roi, puis Ramfis).

 

MASINI-PIERALLI Angelo. — Basse. Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée le 27 mai 1920 LE ASTUZIE FEMMINILI (Romualdo).

 

MASSARD Robert. — Baryton. Débute le 08 juin 1952. => biographie

 

MASSET Nicolas-Jean-Jacques. Ténor (Liège, 27 janvier 1811 –). Il entra d’abord à l’Opéra-Comique, puis débuta à l’Opéra en 1849 dans JERUSALEM de Verdi. Il chanta LA FAVORITE et DOM SEBASTIEN (Dom Sébastien).

 

MASSOL Jean-Etienne-Auguste dit Eugène. Baryton (Lodève, Hérault, 23 août 1802 – Paris, 30 octobre 1887). Il débuta comme ténor le 11 novembre 1825 dans LA VESTALE (Licinius) de Spontini. Il se consacra, à partir de 1830, aux rôles de baryton. Il chanta alors : GUILLAUME TELL de Rossini (Guillaume) ; LA FAVORITE de Donizetti (Alphonse) ; LES HUGUENOTS de Meyerbeer (Nevers) ; LE PHILTRE d’Auber (Joli-cœur) ; LUCIE DE LAMMERMOOR de Donizetti (Ashton). Il créa le 27 février 1833 GUSTAVE III (Christian) d'Esprit Auber ; LA TENTATION d’Halévy (Bélial) ; GUIDO ET GINEVRA d’Halévy ; BENVENUTO CELLINI de Berlioz ; LES MARTYRS de Donizetti ; LE FREISCHÜTZ de Weber (Kilian) ; LA REINE DE CHYPRE de Moncenigo ; L'ENFANT PRODIGUE d’Auber (Ruben) ; LE JUIF ERRANT d’Halévy. Il donna sa représentation de retraite le 14 janvier 1858 et ce soir-là, en se rendant à l'Opéra, rue Le Peletier, pour l'entendre, Napoléon III, faillit être victime de l'attentat d'Orsini. Le souverain conçut alors le projet de faire édifier une nouvelle salle, pourvue de vastes dégagements et dotée d'une entrée particulière facile à surveiller : le Palais Garnier allait en résulter. Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 04 mars 1828 au 08 novembre 1839, puis soliste à partir du 23 décembre 1840). En 1855, il habitait 6 rue d'Aumale à Paris.

 

MATHIEU Julien. Ténor. Débute le 29 octobre 1845. => biographie

 

MATHIEU Louis. — Est affiché en 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Suspect).

 

MAUCOURIER Henry (petit). — Crée le 29 novembre 1922 GRISÉLIDIS (Loys) de Jules Massenet.

 

MAURAN Jean. — Baryton. Débute le 13 août 1924. => biographie

 

MAUREL Louis. — Au cours d'un Gala, le 01 avril 1919, interprète MONSIEUR CHOUFLEURI RESTERA CHEZ LUI LE... (Mme Balandard).

 

MAUREL Victor. — Baryton (Marseille, Bouches-du-Rhône, 17 juin 1848 – New York, 22 octobre 1923). Débute salle Le Peletier le 04 mars 1868 dans LE TROUVÈRE (de Luna), chante en 1869 LES HUGUENOTS (Nevers), puis, après dix années à l'étranger revient au Palais Garnier dans HAMLET (Hamlet) le 28 novembre 1879. Est affiché dans DON JUAN (don Juan, 1880), FAUST (Méphistophélès, 30 juin 1880) et LA FAVORITE (Alphonse, 1882). A créé AÏDA (Amonasro) et OTHELLO (Iago).

(Cet excellent baryton à la belle voix caressante était surtout un grand comédien d'une parfaite distinction. Il débuta dans la comédie à Marseille avant d'entrer au Conservatoire de cette ville dans une classe de chant. Ayant obtenu ses prix en 1867 il a juste vingt ans lorsqu'il entre à l'Opéra de Paris. Presque aussitôt il se lance dans une carrière internationale et se fait engager à Saint-Pétersbourg, au Caire, à Venise. En 1870, il est à la Scala de Milan où il crée Il Guarani auprès de Marie Sasse et où il devait quinze ans plus tard créer encore Falstaff (Falstaff) et Otello (Iago). En 1873, il est engagé par le Covent Garden qui l'affichera régulièrement presque chaque année jusqu'en 1895. Pendant cette période il chante également à l'Opéra de New York, au Metropolitan, au palais Garnier et à l'Opéra-Comique. Sur toutes ces scènes il triomphera en particulier dans Don Juan (Don Juan), le Pardon de Ploërmel (Hoël), les Noces de Figaro (Almaviva), l'Étoile du Nord (Peter), les Huguenots (Nevers) et  Rigoletto (Rigoletto). En 1884, il prend à Paris la direction du Théâtre-Italien, salle du Châtelet. Il y créera Aben-Hamet et Hérodiade. Retiré à New York en 1900, il y professera le chant et y écrira une autobiographie : Dix ans de carrière.

"Né à Marseille, élève du Conservatoire de Paris, où il obtint en 1867, les premiers prix de chant et d'opéra, en partage avec Gailhard, actuellement l'un des directeurs de l'Académie nationale de musique. Au concours, il se fit entendre dans le troisième acte de Don Juan. Gailhard dans Leporello, et madame Brunet-Lafleur, dans Elvire lui donnaient la réplique. Le succès de ces trois élèves, déjà des artistes, et tous les trois de la classe de Charles Duvernoy, fut retentissant ; les habitués du Conservatoire en ont gardé le souvenir.

La même année, Maurel débutait avec succès à l'Opéra, dans le comte de Luna, du Trouvère. Puis, il partit pour l'Italie, où il se fit une place considérable. A Londres, à Saint-Pétersbourg, à Vienne et en Amérique, il chanta tous les rôles de barytons. Il créa à la Scala de Milan, Iago, de l'Otello, de Verdi, ainsi que Falstaff du même maître. Entre-temps, il donnait à l'Opéra de Paris des représentations d'Hamlet, de Don Juan, d'Aïda et à l'Opéra-Comique, il chantait Zampa et l'Etoile du Nord.

Doué d'une voix admirable et d'un beau physique, Victor Maurel est un de nos artistes les plus complets. Maurel a été directeur du Théâtre-Lyrique."

(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

"Né à Marseille, où son père était architecte, Maurel entra d'abord à l'école des Arts-et-Manufactures ; puis, entraîné par sa vocation artistique, il fit, à Marseille, ses études musicales et vint les terminer au Conservatoire de Paris, d'où il sortit lauréat. M. Perrin, alors directeur de l'Opéra, l'engagea pour trois ans, mais ne sut aucunement apprécier son talent. Maurel quitta l'Opéra, suivit la carrière italienne et parcourut, au milieu d'unanimes applaudissements, les principaux théâtres d'Angleterre, de Rome, d'Egypte et d'Italie, etc. M. Vaucorbeil le rappela en 1880, à l'Opéra, où il débuta brillamment dans Hamlet et dans Don Juan."

(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)

=> Dix ans de carrière par Victor Maurel.

 

MAURY. — Ténor. Débute le 19 novembre 1918 dans GUILLAUME TELL (Ruodi).

 

MAUZIN. — Basse. Est affiché, en 1892, dans SALAMMBO (Pontife, puis Giscon), LA JUIVE (Homme du peuple), LES HUGUENOTS (de Retz), L’AFRICAINE (Evéque), ROBERT LE DIABLE (Chevalier).

Faust au théâtre d'Angers : "M. Mauzin a présenté physiquement un Méphistophélès de belle prestance, mais son organe, très sonore, très rude, et certaines notes détonnent bruyamment ; malgré cela, les notes graves sortent très justes." (le Théâtre Illustré, 10 octobre 1896).

 

MAX-CONTI. — Basse. Débute dans JOSEPH (un Officier) le 20 octobre 1946. Chante, en 1946, RIGOLETTO (Marcello), SAMSON ET DALILA (Philistin) ; en 1947, ROMÉO ET JULIETTE (le Duc), THAÏS (Serviteur) ; en 1948, MONNA VANNA (Torello), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel) ; en 1949, MAROUF (le Kadi, un Mameluck), FAUST (Wagner), LE MARCHAND DE VENISE (l'Audiencier) ; en 1950, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier), BORIS GODOUNOV (Exempt) ; en 1951, L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Esclave), JEANNE AU BUCHER (Paysan), SALOMÉ (Cappadocéen), L’ETRANGER (un vieux Pêcheur) ; en 1952, OTHELLO (Héraut), L'AIGLON (un Gilles) ; en 1953, LA TRAVIATA (le Marquis) ; en 1957, LE CHEVALIER A LA ROSE (Domestique) ; en 1960, LA TOSCA (Geôlier). A créé BOLIVAR (le Maire, un Conjuré), JEANNE AU BUCHER (Prêtre), OBERON (Jannissaire), NUMANCE (Soldat), DIALOGUES DES CARMÉLITES (Médecin).

 

MAYR Richard. — Basse (Henndorf, près de Salzbourg, 18 novembre 1877 – Vienne, Autriche, 01 décembre 1935). En mai 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante FIDELIO (Rocco), DON JUAN (Léporello), TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke), LE CHEVALIER A LA ROSE (Baron Ochs) et LA SERVANTE MAITRESSE (Pandolphe).

 

MAZENS André Jean Baptiste dit André. — Baryton (93.Saint-Denis, 31 décembre 1889 –). En représentation, le 11 novembre 1926, crée L'APOTHÉOSE DE LA CROIX DE GUERRE (le Poilu) et chante la Marseillaise.

 

MAZURA Franz. — Basse (Salzbourg, 22 avril 1924 –). Débute en 1971 dans LA WALKYRIE (Wotan).

 

MAZZOLENI. — Débute vers 1856.

 

MECHAIN. Haute-contre. Il a débuté en 1738.

 

MÉCHELAËRE Julien Hippolyte. — Basse (Bruges, Belgique, 03 mai 1837 – vers 1903). Epouse Anaïs Fanny HENNON (Paris, 29 juin 1839 – ap. 1903). A débuté salle Le Peletier le 19 mars 1860 dans GUILLAUME TELL (Melchtal). A été affiché dans LA JUIVE (Ruggiero, 1860 ; Homme du peuple, 1863), LE PROPHÈTE (Mathisen, 1860 ; Soldat, 1869 ; Paysan, 1879), LES HUGUENOTS (Crieur, 1863 ; Maurevert, 1868 ; Léonard puis de Méru, 1879), LES VEPRES SICILIENNES (de Vaudemont, 1863), LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond, 1864), LE COMTE ORY (Chevalier, 1884), L'AFRICAINE (Evêque, 1865 ; Grand Inquisiteur, 1883), LE DIEU ET LA BAYADERE (Chef des Gardes, 1866), HAMLET (Fossoyeur, 1868 ; Horatio, 1880 ; Spectre, 1881 ; Polonius, 1883), LE FREISCHÜTZ (Ermite, 1870), LE ROI DE LAHORE (Radjah, 1879), LA MUETTE DE PORTICI (Moréno, 1879 ; Borella, puis Selva, 1880), FAUST (Wagner, 1879), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1881), LE TRIBUT DE ZAMORA (un Vieillard, 1882), HENRY VIII (Huissier, Seigneur, 1883), RIGOLETTO (Monterone, 1883 ; Céprano, 1887), PATRIE ! (Delrio, 1887). A créé PIERRE DE MEDICIS (Joueur), ROLAND A RONCEVAUX (Pair), DON CARLOS (Député), TABARIN (Maillefer). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 24 novembre 1863 à juillet 1871).

 

MÉDUS Henri. — Basse (Guelma, près de Constantine, Algérie française, 21 octobre 1904 – Toulon, Var, 19 novembre 1985). Débute dans AÏDA (Ramfis) le 28 novembre 1933. En 1933, chante HAMLET (Horatio) ; en 1934, DON JUAN (Commandeur), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), SIGURD (Ramunc), L’ETRANGER (Pêcheur), SALOMÉ (Soldat), RIGOLETTO (Sparafucile) ; en 1935, LE BARBIER DE SÉVILLE (Ambroise), HERODIADE (Grand Prêtre), THAÏS (Palémon), PARSIFAL (Chevalier), ROMÉO ET JULIETTE (le Duc de Vérone, puis en 1944, Frère Laurent) ; SALADE (le Capitaine, 1936), LA TRAVIATA (Baron, 1936 ; Marquis, 1941), FIDELIO (Prisonnier, 1937 ; Rocco, 1946), BORIS GODOUNOV (Pimen, 1937 ; Varlaam, 1944), LA DAMNATION DE FAUST (Brander, 1937), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Schwarz, 1937 ; Pogner, 1948) ; LE MARCHAND DE VENISE (Tubai), SALAMMBO (Grand Prêtre d'Eschoum puis Giscon), LE VAISSEAU FANTOME (Daland), LA WALKYRIE (Hounding), ALCESTE (Oracle, Tanato), LES TROYENS (Ombre d'Hector), SIEGFRIED (Fafner), L’OR DU RHIN (Fafner) en 1938 ; LA FLUTE ENCHANTÉE (Zarastro, 1939), PALESTRINA (Pape Pie IV, 1942), OTHELLO (Ludovic, 1943), MAROUF (Vizir, 1943), MONNA VANNA (Marco, 1946), FAUST (Méphistophélès, 1947), LE COQ D'OR (Général Polkan, 1947), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Osmin, 1951), ANTIGONE (Tirésias, 1953), NUMANCE (Marquin, 1955), LE CHEVALIER A LA ROSE (Baron Ochs, 1957). Est le créateur de LA PRINCESSE LOINTAINE (Héraut), SEMIRAMIS (Astrologue), ROLANDE (Officier), ARIANE ET BARBE-BLEUE (vieux Paysan), LE MARCHAND DE VENISE (un Juif), OEDIPE (le Veilleur), LA SAMARITAINE (Marchand), PALESTRINA (Cardinal Madruscht, un Chanteur), PEER GYNT (le Président), BOLIVAR (Bovès), OBERON (le Calife) ; le 15 décembre 1948 LUCIFER (une Voix) de Claude Delvincourt.

 

MÉGRET Henri. — Ténor ( vers 1968). Débute le 13 mai 1943 dans AÏDA (Radamès). Chante OTHELLO (Othello) en 1947.

 

MEILLET Auguste Alphonse Edmond. — Baryton. Débute en 1850. => biographie

 

MELCHIOR Lauritz (Lebrecht HOMMEL dit). — Ténor danois naturalisé américain (Copenhague, 20 mars 1890 – Santa Monica, Californie, 18 mars 1973). En représentation, débute le 20 mai 1930 dans TRISTAN ET ISOLDE (Tristan). La même année parait dans LA WALKYRIE (Siegmund) et SIEGFRIED (Siegfried) ; en 1931 dans PARSIFAL (Parsifal), OTHELLO (Othello), TANNHÄUSER (Tannhäuser) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegfried) ; en 1932 dans LOHENGRIN (Lohengrin).

 

MELCHISSÉDEC Pierre-Léon. — Baryton (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, 07 mai 1843 – Paris, 23 mars 1925). Débute dans LES HUGUENOTS (Nevers) le 17 novembre 1879. En 1880, chante LA FAVORITE (Alphonse), GUILLAUME TELL (Guillaume Tell), AÏDA (Amonasro), LE COMTE ORY (Gouverneur) ; en 1881, FAUST (Valentin), LE TRIBUT DE ZAMORA (Ben-Saïd) ; puis FRANÇOISE DE RIMINI (Malatesta, 17 juin 1882), L’AFRICAINE (Nélusko, 1883), SAPHO (Alphée, 1884), RIGOLETTO (Rigoletto, 1885), SIGURD (Gunther, 1885), PATRIE ! (de Rysoor, 1887), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet, 1888), LE MAGE (le Roi d'Iran, 1891). A créé le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (Hadjar) de Charles Gounod ; TABARIN (Tabarin) ; le 30 novembre 1885 LE CID (le Roi) de Jules Massenet. A participé à la première le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio) de Gounod. Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra) au Conservatoire de Paris (1894-1924). En 1895, un Melchissédec fils jouait au Théâtre du Gymnase.

"Né à Clermont-Ferrand, où son père était magistrat, Melchissédec entra au Conservatoire dans la classe de MM. Laget, Mocker et Levasseur, et obtint, en 1865, deux seconds prix et un second accessit. Il débuta, le 16 juillet 1866, à l'Opéra-Comique, dans José Maria, de Cohen, joua ensuite Lalla-Roukh et Mignon, et pendant les neuf années qu'il passa à la salle Favart, tint successivement les ténors, les barytons et les basses dans nombre de pièces du répertoire.

Il entra, après la guerre, au Théâtre-Lyrique, où il reprit Dimitri et créa le Timbre d'argent, de Saint-Saëns et Paul et Virginie, de Massé ; puis alla jouer à Naples, au théâtre de San-Carlo, et fut enfin engagé à l'Opéra, où il débuta heureusement, le 16 novembre 1879, dans Nevers des Huguenots. Il chanta, sur cette scène, la Favorite et Aïda, créa le Tribut de Zamora et reprit Guillaume Tell et le Comte Ory. Il doit prochainement chanter le rôle de Figaro du Barbier de Séville."

(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)

« Son enthousiasme est communicatif ; animé d'une ardeur inlassable, il se prodigue de l'organe et du geste, tonne et barytonne, indique les douceurs et les finesses d'interprétation d'une voix terrible.

Ses élèves, devenus philosophes, font la part du feu ... sacré et demeurent impavides sous l'orage. Quant à l'Erard sur lequel tombent, au petit bonheur, des coups de canne violents, en guise de temps, très frappé de tels arguments, il en garde les traces et reste convaincu que le maître dépasse un peu la mesure.

Quand vient l'hiver, Melchi se vêt d'une pelisse confortable et se toque de loutre, ce qui lui donne un petit genre « saison russe » non dénué d'agrément.

Mais les éléments ne calment pas sa fougue juvénile ; il va droit son chemin, dit tout haut ce qu'il pense, pense ce qu'il veut, brave les autorités, traite le répertoire en pays conquis, émerveille ses disciples qui lui donnèrent naguère encore un témoignage écrit de leur admiration et de leur dévouement. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

"Melchissédec est mort. Léon Melchissédec, contemporain et émule de Capoul, est mort ces jours derniers, à l'âge de 82 ans. Né à Clermont-Ferrand en 1843, il avait commencé à chanter en 1862. Elève du Conservatoire, 1er prix d'opéra et 2e prix d'opéra-comique, il débuta à l'Opéra-Comique en juillet 1866 et y fit de mémorables créations. Il passa à l'Opéra en 1878 et fut nommé professeur de déclamation lyrique au Conservatoire en 1894. Il était chevalier de la Légion d'honneur. C'est un grand chanteur et un généreux artiste qui disparaît. A 77 ans, en 1919, il avait encore payé de sa personne au Trocadéro, au profit des médaillés militaires."

(Paris qui chante, 01 avril 1925)

 

 

 

Pierre-Léon Melchissédec par Georges Villa, 1909

 

 

MELONI Claude. — Baryton (Marseille, Bouches-du-Rhône, 06 août 1940 –). Débute le 19 novembre 1969. Chante LES TROYENS (Mercure) ; RIGOLETTO (l'Officier) ; CARMEN (Moralès) ; GIANNI SCHICCHI (Betto) ; LE BARBIER DE SEVILLE (Figaro) ; SALOME (un Esclave) ; BENVENUTO CELLINI (Pompéo).

 

MENJAUD Horace. — Ténor. Débute en 1876. => biographie

 

MENTASTI Virgilio. — Avec la troupe de la Scala de Milan, chante LA VESTALE (le Chef des Aruspices) le 24 janvier 1909.

 

MENU Georges François Léopold. — Basse (Witry-lès-Reims, Marne, 13 février 1848 – Paris, 26 février 1886). A débuté le 17 mars 1873, salle Le Peletier, dans LES HUGUENOTS (Nevers). Fut affiché dans LA FAVORITE (Balthazar, 1873), L’AFRICAINE (Grand Inquisiteur, 1873), LA JUIVE (Brogni, 1873), GUILLAUME TELL (Walther, 1875 ; Gessler, 1880), HAMLET (le Roi, 1875), LE PROPHÈTE (Zaccharie, 1876), LA REINE DE CHYPRE (Andréa, 1877). A créé JEANNE D'ARC (Jacques), le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (Indra) de Jules Massenet ; le 07 octobre 1878 POLYEUCTE (Albin) de Charles Gounod ; AÏDA (le Roi).

 

MÉON. — Baryton. Il a créé le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (un Juge du camp).

 

MERANTE. — Débute en 1871.

 

MERLAK Danilo. — Basse (Trieste, 05 septembre 1921 – 18 janvier 1979). Crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Léandre) avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana le 27 juin 1956.

 

MERLI Francesco. — Ténor italien (Milan, 27 janvier 1887 – Milan, 12 décembre 1976). Crée NORMA (Pollione) avec la troupe du théâtre Communal de Florence le 11 juin 1935.

 

 

 

Francesco Merli dans Otello (Otello)

 

 

MERLY Jean Baptiste Joseph. Baryton (Toulouse, Haute-Garonne, 19 mars 1828 – juillet 1885). Il débuta le 16 mai 1851 en créant ZERLINE ou LA CORBEILLE D’ORANGES d’Auber. Il créa LE JUIF ERRANT d’Halévy en 1852 ; LOUISE MILLER de Verdi en 1853 ; le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (le Comte de Luddorf) de Charles Gounod. Il chanta LA VESTALE (Licinius, 1854). Il quitta l'Opéra en 1855 pour chanter en province et à l'étranger. Selon Guillaume Ibos, il aurait été exilé de France sous l’Empire, au début de sa carrière, pour avoir, dans le rôle de Charles VI à l’Opéra, tendu le poing vers la loge de Napoléon III en chantant l’air « Mort aux tyrans ». En 1855, il habitait 36 rue Notre-Dame-de-Lorette à Paris.

« Merly, un des bons sujets du Conservatoire, possédait une voix franche de baryton, que le chanteur s'efforce de déplacer et de gâter à plaisir, en la poussant avec violence dans la région du ténor. C'est dommage ! il y avait dans ce jeune homme l'étoffe d'un artiste ; mais, s'il persévère dans une voie désastreuse, il ne sera qu'un homme utile, un sujet à tout faire. Merly est engagé pour deux années encore, aux appointements de 12.000 fr. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)

 

MERMAND Édouard Jules dit Jules. — Ténor (Saint-Priest, Rhône, 16 décembre 1830 – Paris 16e, 24 janvier 1884*). Chante d'abord au Théâtre de Gand (1860) puis au Théâtre-Lyrique à Paris (1863). A débuté salle Le Peletier dans MOISE (Aufide) le 13 mars 1864. A été affiché dans ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1864 ; Ermite, 1872), LES HUGUENOTS (Léonard, 1864 ; de Retz, 1879), LA MUETTE DE PORTICI (Lorenzo, 1865), GUILLAUME TELL (Rodolphe, 1865 ; Leuthold, 1875 ; Paysan, 1876), LA FAVORITE (Gaspard, 1865), LE PROPHÈTE (Officier, 1866), L’AFRICAINE (Officier, 1866 ; Huissier, 1872), LA JUIVE (Homme du peuple, 1868 ; Albert, 1875), LE FREISCHÜTZ (Samiel, 1879), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880). A créé HAMLET (Fossoyeur), ROLAND A RONCEVAUX (Pair), DON CARLOS (Héraut), le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (un Radjah) de Jules Massenet ; le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (l'Alcade) de Charles Gounod.

"On annonce la mort de M. Mermand, coryphée ténor depuis plusieurs années. M. Mermand ne s'était résigné à cet emploi modeste qu'après avoir tenté de chanter les premiers ténors sur les scènes de province, où nous nous souvenons de l'avoir vu débuter." (le Ménestrel, 27 janvier 1884).

"M. Mermand, qui tenait depuis de nombreuses années, l'emploi de grand coryphée ténor à l'Opéra, est décédé samedi." (Officiel-artiste, 31 janvier 1884)

 

MESMAECKER Georges. — Ténor. Débute le 11 novembre 1900. => biographie

 

METTENET Paul. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1940), GWENDOLINE (Danois, 1942), LE DRAC (Pêcheur, 1942), HERODIADE (Romain, 1945), LE CHEVALIER A LA ROSE (Cocher, 1949).

 

METTERNICH Josef. — Baryton allemand (Hermülheim, près de Cologne, 02 juin 1915 – 2005). En représentation, débute le 27 novembre 1959 dans SIEGFRIED (Alberich). En 1962, chante LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Alberich).

 

MIAUX. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1931.

 

MICHEL Jean. — Ténor (Le Mans, Sarthe, 06 février 1912 25 juin 1975). Débute le 09 mai 1947 dans LE COQ D'OR (l'Astrologue). Est affiché dans, en 1948, THAÏS (Nicias), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt), SALADE (Cinzio), BORIS GODOUNOV (Missaïl, puis l'Innocent) ; en 1949, LE CHEVALIER A LA ROSE (un Marchand), LE MARCHAND DE VENISE (Lorenzo) ; en 1950, MAROUF (Homme de police, Muezzin), LE CHEVALIER ERRANT (une Voix) ; puis dans L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Esclave 1951), SALOMÉ (quatrième Juif, 1951 ; premier Juif, 1958), L'AIGLON (Vénitien. 1952), OBERON (Jannissaire, puis Pirate, 1954), OTHELLO (Cassio, 1958), LA TRAVIATA (Vicomte, 1959), FIDELIO (Prisonnier, 1980), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1982). A créé BOLIVAR (Dominguez, Ibarra).

 

MICHOT Pierre Jules. — Ténor. Débute le 29 février 1860. => biographie

 

MIELLET Ernest. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1926), LES HUGUENOTS (Moine, 1930). Participe à la première de PARSIFAL (Chevalier, 1914).

 

MIERZWINSKI Ladislas. — Ténor (Varsovie, 21 octobre 1850 – Paris, 15 juillet 1909). Débute le 06 novembre 1874, salle Ventadour, dans LES HUGUENOTS (Raoul). Chante L'AFRICAINE (Vasco, 10 décembre 1879), GUILLAUME TELL (Arnold, 1880).

 

MILLOT. — Débute vers 1861.

 

MIRACLE Jean-Bourel ou Jean Borel de. — Haute-taille (– 07 novembre 1728). Il débuta le 03 mars 1671 dans POMONE de Cambert.

 

MISCHA-LEON (Harry HAUROWITZ dit). — Ténor (Copenhague, Danemark, 1889 – 07 avril 1926). Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) le 21 novembre 1918.

 

MOELLER Niels. — Ténor. Débute en 1964 dans SALOME (Hérode).

 

MOES Jules. — Ténor (Amsterdam, 1880 – Amsterdam, 30 décembre 1962). Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, crée BEATRICE (le Chevalier Valentin).

 

MOLESE Michele. — Ténor (New York, 29 août 1928 – Broni, 05 juillet 1989). Débute en 1963 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

MOLINIER (François GELY dit). Baryton (Millau, Aveyron, 01 mars 1807 – avril 1859). Il chanta à l’Opéra de 1837 à 1854. Il a créé le 15 mars 1843 CHARLES VI (un Etudiant) de Fromental Halévy.

 

MONSANNE Louis. Taille. Il a débuté en 1713.

 

MONTFOLLET. — Débute en 1871.

 

MONTVAILLANT. — Débute dans LES HUGUENOTS (de Retz) le 01 septembre 1875. Est affiché dans LA FAVORITE (Seigneur, 1875), LE PROPHÈTE (Officier), ROBERT LE DIABLE (Chevalier), GUILLAUME TELL (Paysan) en 1876 ; LA REINE DE CHYPRE (Seigneur), L’AFRICAINE (Officier) en 1877 ; LES HUGUENOTS (Cossé, 1879). A créé JEANNE D'ARC (Officier), le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (un Radjah) de Jules Massenet.

 

MORAND. Il a débuté en 1711.

 

MORARO Rodolfo. — Ténor. En représentation, débute dans RIGOLETTO (le Duc) le 30 mai 1947.

 

MOREAU. Basse-taille. Frère de Louison et Fanchon Moreau. Il débuta en 1685. Il créa THETIS ET PELEE de Collasse (Neptune) ; ENEE ET LAVINIE de Collasse ; DIDON de Desmarets.

 

MOREAU. Basse-taille. Il débuta en 1776.

 

MOREL. Il a débuté en 1673.

 

MOREL. — Débute en 1871.

 

MORELLI. Baryton. Il débuta le 16 juillet 1851 dans L'ENFANT PRODIGUE (Ruben).

« Chanteur italien jusque dans la prononciation française. Baryton grave, voix chaude, tout en surface métallique et suppléant par le timbre à la maigreur du son. Morelli est encore engagé pour un an, et gagne 2.000 fr. par mois. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)

"Vient de rentrer. D'où était-il donc sorti ?" (les chanteurs de l'Opéra, L. Félix Savard, la Causerie, 08 septembre 1861)

 

MORÈRE Jean. — Ténor (Couladère, Haute-Garonne, 06 octobre 1836 – Toulouse, Haute-Garonne, 07 février 1887). Débute le 20 octobre 1861 dans LE TROUVÈRE (Manrique). Fait sa rentrée le 08 juillet 1864 dans ROBERT LE DIABLE. Créateur de DON CARLOS (Don Carlos) le 11 mars 1867. Il chanta à la Monnaie de Bruxelles en 1865-1866 et 1869-1870. Il fut frappé de maladie mentale en 1871.

 

MORINI. — Ténor. A également été affiché sous les noms de MAURIN et de MORNIS. A débuté dans AÏDA (le Messager) le 20 juillet 1925. A chanté, en 1925, SAMSON ET DALILA (Messager, puis Philistin), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn), LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE (le Tailleur) ; en 1926, PAILLASSE (Paysan), ALCESTE (Coryphée), HERODIADE (Jean), SALOMÉ (quatrième Juif) ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de Faninal, 1928 ; Intendant de la Maréchale, 1930), PARSIFAL (Chevalier, 1928) ; en 1929, AÏDA (Radamès), MAROUF (Anier, puis Homme de police, Muezzin) ; en 1930, LES HUGUENOTS (Boisrosé, puis de Thoré), TANNHÄUSER (Walther), GUILLAUME TELL (Rodolphe), BORIS GODOUNOV (Kroutchov) ; en 1931, PADMAVATI (Marchand). Il y a participé à la première le 24 février 1927 des BURGRAVES (Giannilaro, Karl) de Léo Sachs.

 

MORLIER Pierre. — Basse. Débute le 19 août 1950. => biographie

 

MOROT Louis. — Basse (Dijon, Côte-d'Or, 06 avril 1905 –). Débute le 27 juin 1931 dans IPHIGÉNIE EN TAURIDE (un Ministre). Chante, en 1931, FAUST (Méphistophélès) ; en 1932, RIGOLETTO (Sparafucile), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Schwarz), LES TROYENS (Priam), LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (un Plaisir) ; en 1933, PARSIFAL (Chevalier), LE BARBIER DE SÉVILLE (Pédrille), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), LA DAMNATION DE FAUST (Brander), MAROUF (Sultan), HAMLET (Fossoyeur, puis Spectre) ; en 1934, LA TRAVIATA (Baron), TANNHÄUSER (Landgrave), THAÏS (Athanaël), DON JUAN (Mazetto), ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (le Capelan) ; en 1935, LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal), LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos) ; en 1937, FIDELIO (Rocco). A créé MAXIMILIEN (le Maire), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Marchand), VERCINGETORIX (Cavaros), SALADE (Tartaglia), LE MARCHAND DE VENISE (Tubal), LA SAMARITAINE (André).

 

MORRET Michel. — Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Laquais de la Maréchale) en 1949.

 

MORTURIER Nicolas Louis dit Louis. — Basse (Saint-Pierre-le-Moutier, Nièvre, 02 décembre 1888 – Chatou, Yvelines, 12 mai 1969). Epouse à Paris 18e le 29 août 1927 Henriette ABADIE-GARRITCHE dite Henriette MORTURIER, soprano de l'Opéra. Au cours d'un Gala, le 19 novembre 1925, chante LA TOSCA (Angelotti).

 

MOSJOUKINE Alexandre. — Basse russe (1877 1952). Frère de l’acteur de cinéma Ivan Ilitch Mosjoukine (près de Penza, Russie, 26 septembre 1889 – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 17 janvier 1939). Epouse Cléo Carini. En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 06 octobre 1926.

 

MOURET Joseph. — Basse (Quarante, Hérault, 20 mars 1819 – ap. 1875). Choriste depuis 1848. Débute en 1871. Prend sa retraite le 01 janvier 1876.

 

MUGUET. Débute vers 1760.

 

MURACCIOLE Bernard (dit ensuite Bernard-Jean MURA). — Ténor puis baryton (Bizerte, Tunisie, 24 novembre 1937 –). Débute en 1967. Chante RIGOLETTO (Borsa) ; FIDELIO (un Prisonnier) ; DON CARLOS (un Héraut) ; LA TRAVIATA (Létorière) ; AÏDA (un Messager) ; LUCIA DI LAMMERMOOR (Normanno) ; LES TROYENS (Iopas).

 

MURAIRE Louis. —  Haute-contre (Avignon, Vaucluse, vers 1695 vers 1745). Il a débuté en 1715. Il créa : LES FETES DE L'ETE de Monteclair (l'Eté) ; LES AGES de Campra (Artémise) ; LES PLAISIRS DE LA CAMPAGNE de Bertin (Lisis) ; POLYDORE de Baptistin (Triton) ; LES AMOURS DE PROTEE de Gervais (Triton) ; PIRITHOÜS de Mouret (Pirithoüs) ; FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Tibulle) ; TELEGONE de La Coste (Télémaque) ; PYRAME ET THISBE (Ninus). Il chanta également : L'EUROPE GALANTE de Campra ; ISSE de Destouches ; ALCYONE de Marais ; LES AMOURS DEGUISEES de Bourgeois ; LES FETES DE THALIE de Mouret ; THESEE de Lully ; ATYS de Lully ; ARMIDE de Lully ; ACIS ET GALATHEE de Lully. Il quitta l'Opéra le 23 janvier 1727.

 

MURATET Antoine. — Ténor (Toulouse, Haute-Garonne, 19 août 1862 –). Il fut élève de Joseph Dufrène au Conservatoire de Toulouse. Débute dans FAUST (Faust) le 22 mars 1886. La même année chante RIGOLETTO (le Duc), LA FAVORITE (Fernand), LA JUIVE (Léopold) ; puis AÏDA (Radamès, 1887), HAMLET (Laerte), SIGURD (Sigurd), L'AFRICAINE (Vasco) en 1888 ; HENRY VIII (don Gomez, 1889), LOHENGRIN (Lohengrin, 1892). A créé PATRIE ! (La Trémoille), LA DAME DE MONSOREAU (Saint-Luc). Participe à la première le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt) de Charles Gounod.

 

MURATORE Lucien. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 29 août 1876 – Paris, 16 juillet 1954). Epouse 1. en 1906/1907 (divorce en 1913) Marguerite Beriza ; 2. en 1913 Lina Cavalieri. Débute le 19 avril 1905 dans ARMIDE (Renaud). Chante FAUST (Faust), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther) en 1906 ; PATRIE ! (Kerloo, 1907) ; RIGOLETTO (le Duc, 1908) ; ROMÉO ET JULIETTE (Roméo), AÏDA (Radamès) en 1909 ; MANON (Des Grieux, 10 décembre 1911), SAMSON ET DALILA (Samson, 1924). Crée le 31 octobre 1906 ARIANE (Thésée) de Jules Massenet ; LA CATALANE (André), MONNA VANNA (Prinzivalle) ; le 02 mai 1909 BACCHUS (Bacchus) de Jules Massenet ; SALOMÉ (Hérode), THEODORA (Andreas) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (Maître Loÿs) de Georges Hüe ; SIBERIA (Vassili). DEJANIRE (Hercule), ICARE (Icare), LE COBZAR (Stan), FERVAAL (Fervaal), LE SORTILEGE (Gall). Au cours d'un gala le 28 avril 1912, participe à la première (3e acte seul) de WERTHER (Werther) de Jules Massenet. Participe à la première le 24 avril 1912 de ROMA (Lentulus) de Massenet, qu'il a créé à Monte-Carlo.

(C'est comme comédien qu'il débuta à l'Odéon en 1895. Il n'aborda la scène lyrique que le 16 décembre 1902 en créant à l'Opéra-Comique la Carmélite (le Roi). Il y créa ensuite Muguette et Cor fleuri et, le 10 avril 1905, entra à l'Opéra dans Armide (Renaud), remplaçant au pied levé son camarade Affre souffrant. A l'Opéra, jusqu'en 1913, il créera Ariane, la Catalane, Monna Vanna, Bacchus, Salomé, le Miracle, Siberia, Déjanire (qu'il avait déjà créé à Monte-Carlo en 1911), le Cobzar, Roma et le Sortilège. Au théâtre des Champs-Élysées, en 1931, il créa Pénélope (Ulysse) et partit pour Buenos Aires où il resta jusqu'en 1920. Il se rend ensuite à Boston, Chicago, New York et revient à Paris en 1923. En 1931, il fera une incursion dans l'opérette en interprétant Orphée aux Enfers (Pluton), au théâtre Mogador. En 1935, il fonde une école de chant à Paris, et est nommé directeur de l'Opéra-Comique en 1943, poste qu'il devra abandonner à la libération de la capitale. Marié d'abord à Marguerite Bériza, il épousera en secondes noces la chanteuse Lina Cavalieri avec laquelle il tournera plusieurs films muets. Mais il sera plus tard la vedette d'un film parlant français : le Chanteur inconnu.)

 

MUREL Joseph de. — Avec la Compagnie de Conchita Supervia, chante LE BARBIER DE SÉVILLE (Pédrille) en 1930.

 

MUSSO. — Crée LA FILLE DU FAR-WEST (Harry), avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo le 16 mai 1912.

 

MUSY Louis François dit Louis. — Baryton (Oran, Algérie française, 22 octobre 1902 – Paris 13e, 19 octobre 1981*). Fils de Louis Victor MUSY et d'Elisabeth Félicie ROUFFIÉ. Epoux de Juliette DARNAULT (– ap. 1981). Liaison avec Renée GILLY, mezzo-soprano. Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 17 octobre 1936 et chante LE ROI D'YS (Karnac) en 1941.

 

MUZZARELLI Alfred. — Baryton-basse autrichien (Wiener Neustadt, 27 février 1890 – Schruns, 15 mai 1958). En mai 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA TOSCA (Sciarrone, le Geôlier), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Sélim), LE CHEVALIER A LA ROSE (Notaire).

 

NADEJINE. — Crée SADKO (Luca) en oratorio le 26 avril 1927.

 

NANSEN Louis (Georges-Louis NOËL dit). — Ténor (Paris, 17 décembre 1878 –). Débute le 05 juin 1907 dans LA CATALANE (Gaspard). Est affiché dans SALAMMBO (Shahabarim, 1907), RIGOLETTO (Borsa, 1908), LES HUGUENOTS (Moine, puis Tavannes, 1908 ; de Thoré, 1920), TANNHÄUSER (Heinrilch, puis Walther, 1908), HIPPOLYTE ET ARICIE (Mercure, 1908), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1908 ; Tybalt, 1909), HAMLET (Marcellus, 1908) ; puis, en 1909, HENRY VIII (de Surrey), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot), L’OR DU RHIN (Mime) ; en 1911, LE MIRACLE (Pibrac), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Esslinger), SALOMÉ (premier Juif) ; LE PROPHETE (Jonas, 1912), LES JOYAUX DE LA MADONE (Biaso, 1913), PATRIE ! (La Trémoille, 1919). A créé MONNA VANNA (Védio) ; le 02 mai 1909 BACCHUS (Pourna) de Jules Massenet ; L’OR DU RHIN (Froh), SALOMÉ (deuxième Juif), SIBERIA (le Cosaque), LE COBZAR (le Berger), FERVAAL (Ilbert, Moussah), LES JOYAUX DE LA MADONE (un Camorriste), PARSIFAL (Ecuyer), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Important).

 

 

 

Louis Nansen dans Roméo et Juliette

 

 

NARBONNE Pierre-Marie. Haute-contre. Il a débuté le 23 octobre 1767, dans les FRAGMENTS NOUVEAUX. Il interpréta LE DEVIN DE VILLAGE Jean-Jacques Rousseau (Colin) ; il chanta une ariette italienne dans DARDANUS de Rameau en 1768.

 

NARÇON Armand-Emile dit Armand. — Basse (Paris 3e, 13 octobre 1866 – Saint-Georges Motel, Eure, 17 août 1944). Epouse à Paris 6e le 09 juin 1892 Marie Thérèse BOURNONVILLE dite Mme NARÇON, cantatrice de l'Opéra. Débute le 15 septembre 1893 en créant DEIDAMIE (un Chef). Crée également le 02 mai 1909 BACCHUS (un Moine) de Jules Massenet ; SIBERIA (Soldat), PARSIFAL (Chevalier), SCEMO (Tomato), MADEMOISELLE DE NANTES (Cadmus), LE ROI ARTHUS (Allan), MIGUELA (Fray Domingo), MARIA DI ROHAN (de Fiesque), LE RETOUR (le vieux Jacques), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Souverain Pontife), SEPT CHANSONS (un Moine), ANTAR (vieux Berger), LES TROYENS (Narbal), FALSTAFF (Pistolet), LE RENARD (une Voix), PADMAVATI (un Prêtre), LE JARDIN DU PARADIS (Vent du Sud), LA TRAVIATA (Docteur), LE CHEVALIER A LA ROSE (Commissaire), LES MATINES D'AMOUR (le Prieur), TURANDOT (Timour), MAROUF (Pâtissier), SALAMINE (Ombre de Darius), LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (le Pontife) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (don Juan) de Raoul Laparra ; MAXIMILIEN (Cardinal Labatista), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Evêque), ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (le Capelan), LE MARCHAND DE VENISE (le Doge), OEDIPE (le Grand Prêtre), LA SAMARITAINE (Pierre), L'AIGLON (Maréchal Marmont). Participe aux premières le 29 novembre 1922 de GRISÉLIDIS (le Prieur) ; de LA FLÛTE ENCHANTÉE (un Prêtre). A d'autre part été affiché dans L'AFRICAINE (Evêque, 1893), LA DAMNATION DE FAUST (Brander), PARSIFAL (Titurel), TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke) en 1914 ; ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1914 ; le Duc, 1940) ; RIGOLETTO (Monterone, 1915 ; Sparafucile, 1939), L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (Thomas, 1915), PATRIE ! (Noircarmes, 1915), HAMLET (le Spectre, 1915 ; Fossoyeur, 1934), SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1916 ; Vieillard hébreu, 1918), OTHELLO (Ludovic, 1916 ; Montano, 1919), LA FILLE DU FAR­WEST (Sonora, 1916), L'ETRANGER (un Pêcheur, le Contrebandier, 1916), GUILLAUME TELL (Melchtal, 1916), HENRY VIII (de Norfolk, 1917) ; en 1918, THAÏS (Palémon), MONNA VANNA (Trivulzio), AÏDA (le Roi) ; en 1919, SALAMMBO (Giscon) ; en 1920, LES HUGUENOTS (Maurevert), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (l'Historien) ; en 1921, SIEGFRIED (Fafner), ANTAR (Malek), ASCANIO (François Ier) ; en 1922, BORIS GODOUNOV (Varlaam) ; en 1926, ALCESTE (l'Oracle, Thanato), SALOMÉ (cinquième Juif), WALKYRIE (Hounding), TANNHÄUSER (Reinmar) ; puis L'OR DU RHIN (Fasolt, 1927), FAUST (Wagner, 1932), ELEKTRA (Précepteur d'Oreste, 1932), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner, 1933), ESCLARMONDE (Cléomer, 1934). Participe le 02 juillet 1919 à la première de SALOMÉ (1er Soldat) d'Antoine Mariotte. Nommé professeur au Conservatoire de Paris en 1934. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 13 mai 1890 à 1914).

 

NARDINI Luigi. — En représentation, débute dans RIGOLETTO (Marcello) le 30 mai 1947.

 

NAUDIN Emilio. — Ténor italien de père français (Parme, 23 octobre 1823 – Bologne, 05 mai 1890). Après des débuts à Crémone en 1843, il chante dans toute l'Europe jusqu'en 1872, dont le Théâtre-Italien de Paris en 1862. Débute le 28 avril 1865 en créant L’AFRICAINE (Vasco de Gama) de Giacomo Meyerbeer sur la recommandation du compositeur.

"Ah ! monsieur Meyerbeer, avec quelles oreilles avez-vous entendu ce ténor, et avec quelle lorgnette l'avez‑vous vu ? Aux Italiens, ce ténorino chantait la Sonnambula et il Barbiere, et n'avait jamais pu aborder franchement il Trovatore, et le Maestro lui confie le rôle de Vasco dans l’Africaine ! Mettez l'orchestre de l'Opéra, accompagnant Naudin chantant un trio avec Faure et Belval, si l'on entend le pauvre ténor, on aura l'oreille fine ! Eh povero ! qu'alliez-vous faire en cette galère ? Je sais que l’Italien ne doute de rien. Il est bien heureux encore que ses prétentions, tout exorbitantes qu'elles ont été, ne soient pas montées plus haut : sans lui, pas d'Africaine.

A la ville, M. Naudin a l'air italien, beaucoup de bijoux, de cravates roses, et un chapeau espagnol !"

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

NEATE Ken. — Ténor (Cessnock, Australie, 27 juillet 1914 –). Débute le 06 octobre 1956 dans ROMÉO ET JULIETTE (Roméo).

 

NÈGRE Louis Angély dit Louis. — Basse (Carmaux, Tarn, 14 août 1902 – Carcassonne, Aude, 29 avril 1962). Epouse à Aulnay-sous-Bois, Seine [auj. Seine-Saint-Denis] le 03 juillet 1958 Suzanne SARROCA, soprano. Débute le 06 janvier 1929 dans FAUST (Wagner). Chante, en 1929, SALOMÉ (Soldat), LA TRAVIATA (Marquis), MONNA VANNA (Trivulzio), MAROUF (Mameluck, puis un Marchand), RIGOLETTO (Sparafucile), LE CHEVALIER A LA ROSE (l'Exempt), BORIS GODOUNOV (l'Exempt), GUILLAUME TELL (Chasseur, puis Gessler) ; en 1930, LES HUGUENOTS (Maurevert), TRISTAN ET ISOLDE (Pilote), TANNHÄUSER (Reinmar), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Schwarz), SAMSON ET DALILA (Philistin), LES TROYENS (Priam) ; en 1931, OTHELLO (Héraut). A créé LE MAS (Moissonneur), SALAMINE (Dignitaire) et VIRGINIE (le Dieu).

 

NEGRO Jean. — Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Garçon d'auberge) en 1949.

 

NEIDLINGER Gustav. — Baryton-basse (Mayence, 21 mars 1912 –). En représentation, débute le 13 février 1953 dans TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal). En 1954 chante PARSIFAL (Amfortas) puis, en 1955, FIDELIO (Pizzaro) et L'OR DU RHIN (Albérich), SIEGFRIED (Albérich) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Albérich).

 

NÉQUEÇAUR Jean. — Ténor (Idaux-Mendy, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 27 avril 1900 1980). Débute le 28 septembre 1940 dans AÏDA (Radamès) et chante RIGOLETTO (le Duc) en 1941.

 

NESSI Giuseppe. — Ténor italien (Bergame, 25 septembre 1887 – Milan, 16 décembre 1961). En représentation, chante FALSTAFF (Bardolphe) le 07 juillet 1935.

 

NEUMANN Karl August. — Baryton (1897 – 18 septembre 1947). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Mélot) le 22 mai 1941.

 

NEVEU René. — Basse chantante. Débute le 19 novembre 1881. => biographie

 

NICOLA Guglielmo. — En représentation, chante DON PASQUALE (don Pasquale) le 05 février 1916.

 

NIEMANN Albert. — Ténor allemand (Erzle­ben, près de Magdebourg, 15 janvier 1831 – Berlin, 13 janvier 1917). Epoux de Marie Seebach. Débute le 13 mars 1861 en participant à la première de TANNHÄUSER (Tannhäuser) ; ce fut sa seule apparition à l’Opéra de Paris.

"Le Duprez de l'Allemagne. Il a chanté le Tannhäuser ; martyr." (les chanteurs de l'Opéra, L. Félix Savard, la Causerie, 08 septembre 1861)

(Il débuta comme choriste dans une troupe ambulante en 1851 puis fut engagé par l'Opéra de Hanovre (1855) où sa personnalité et son talent purent s'affirmer dans les rôles de premier ténor tels que Jean, du Prophète, Eléazar, Joseph, Rienzi. C'est Wagner lui-même qui le recommanda pour la création de Tannhäuser à Paris en 1861. Il chanta à Berlin (1864), Dresde (1867), Vienne (1869), Hambourg (1872) et Bayreuth (1876) où il participa à la création de la Tétralogie. Il devait en 1882 créer Siegmund au Covent Garden et en 1886 Tristan au Metropolitan. Sa correspondance avec Wagner fut publiée en 1924.)

 

NIENSTEDT Gerd. — Baryton-basse (Hanovre, 10 juillet 1932 –). Débute en 1967.

 

NIMLACHI. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Billy) le 16 mai 1912.

 

NISSEN Hans Hermann. — Baryton-basse (Zippnow, près de Dantzig, 20 mai 1896 – Munich, 29 mars 1980). En représentation, débute le 20 mai 1930 dans TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal).

 

NIVETTE Louis Marie Juste dit Juste. — Basse (Paris, 09 juin 1866 –). Il a débuté à l’Opéra-Comique le 16 décembre 1892 dans la Flûte enchantée (Sarastro). Débute à l’Opéra le 09 avril 1900 dans PATRIE ! (un Officier). Est affiché dans SALAMMBO (Autharite, 1900), LE CID (Saint Jacques, 1900 ; don Gormas, 1905), LES HUGUENOTS (Moine, puis Maurevert, 1900 ; Marcel, 1902), GUILLAUME TELL (Leuthold, puis Mechtal, 1901 ; Walter, 1903), ROMÉO ET JULIETTE (le Duc de Vérone, 1901 ; Frère Laurent, 1902), SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1901 ; Vieillard hébreu, 1903), LE PROPHETE (Officier, 1901 ; Zaccharie, 1903), TANNHÄUSER (Reinmar, 1902 ; Landgrave, 1904) ; en 1903, SIEGFRIED (Fafner), HENRY VIII (le Légat), SIGURD (Hagen), OTHELLO (Ludovic), LOHENGRIN (le Roi) ; puis, LE TROUVERE (Fernand, 1904), LA WALKYRIE (Hounding, 1905), LA DAMNATION DE FAUST (Brander, 29 avril 1906). A créé ASTARTE (Euphénor) ; le 26 avril 1901 LE ROI DE PARIS (un Ligueur) de Georges Hüe ; ORSOLA (Soldat).

 

NOBLET. Il a débuté en 1688. Il a chanté L’EGLOGUE DE VERSAILLES de Lully (Daphnis).

 

NOEL. Haute-contre. Il a débuté en 1754.

 

NOEL André. — Ténor (15 août 1892 – 06 octobre 1967). Débute en créant BOLIVAR (le Visitador) le 12 mai 1950, puis chante L'HEURE ESPAGNOLE (Torquemada, 1958).

 

NOËL Yves (Yves Jean Marie Toussaint Victor DURAND dit). — Baryton (Argentré-du-Plessis, Ille-et-Vilaine, 01 novembre 1886 Dinard, Ille-et-Vilaine, 20 février 1968). Epouse à Rennes, Ille-et-Vilaine, le 07 novembre 1911 Cécile Félicie Marie Joseph MORLIER (Montfort-sur-Meu, Ille-et-Vilaine, 08 avril 1892 – La Guerche-de-Bretagne, 05 janvier 1976). Débute dans FAUST (Valentin) le 02 mars 1914. Chante SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre, 1914), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio, 1917), SALAMMBO (Spendius), PATRIE ! (Jonas), LE CID (l'Envoyé maure) en 1919 ; PAILLASSE (Sylvio) en 1920. A créé LE RETOUR (Hugues), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Marchand), SEPT CHANSONS (l'Eteigneur de lanternes), ANTAR ( Berger).

 

NOGUERA Louis (Louis CLAVER dit). — Baryton (Alger, Algérie française, 12 décembre 1910 – Paris, 08 mars 1984). Débute le 25 octobre 1935 dans PARSIFAL (un Chevalier). Chante FAUST (Wagner, 1935 ; Valentin, 1942) ; en 1936, TRISTAN ET ISOLDE (Pilote), LES HUGUENOTS (Maurevert, Moine), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur, puis Beckmesser en 1949), ALCESTE (Coryphée, puis Apollon) ; en 1937, MONNA VANNA (Torello), FIDELIO (Prisonnier), ARIANE (un Matelot), MAROUF (Marchand, Mameluck, puis en 1945, Ali), BORIS GODOUNOV (Exempt), OEDIPE (Phorbas), SALADE (le Capitaine) ; en 1938, L’OR DU RHIN (Albérich), LE MARCHAND DE VENISE (un Juif, puis en 1949, Shylock), SALAMMBO (Grand Prêtre de Moloch), RIGOLETTO (Rigoletto) ; puis, LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal, 1941), DON JUAN (Mazetto, 1942 ; Leporello, 1947), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio, 1944 ; Mercutio, 1946), LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos, puis Papagéno, 1945), JOSEPH (Issachar, 1946), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Albérich, 1950), OTHELLO (Iago, 1951), LES INDES GALANTES (Ali, 1952), LA TRAVIATA (d'Orbel, 1953), OBERON (Shérasmin, 1954). A créé OEDIPE (un Thébain), LA SAMARITAINE (Marchand), ORIANE (une Voix), L’ENFANT ET SORTILEGES (le Chat), ANTIGONE (Hémon), LES NOCES CORINTHIENNES (Hermas). Il a été professeur d'art lyrique au Conservatoire de Paris.

 

NOIR Jean Claude. — Basse (Lyon, 25 mars 1818 – Paris, 07 décembre 1866). Père de Charles Eugène Claudius NOIR, choriste à l'Opéra. Débute vers 1851. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (Cynégire) de Charles Gounod ; le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (Norberg) de Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 23 décembre 1851 au 20 juin 1865).

 

NOISEUX.Haute-contre. Il a débuté en 1737.

 

NORÉ Georges (Georges Pierre Léon TOURNEZ dit). — Ténor (Le Mans, Sarthe, 25 mars 1910 ). Débute dans LE MARCHAND DE VENISE (Gratiano) le 08 novembre 1935. Chante, en 1936, THAÏS (Nicias), TANNHÄUSER (Heinrilch), LA TRAVIATA (Rodolphe), SOIRÉE ROMANTIQUE (une Voix) ; en 1937, FIDELIO (Jacquinot), BORIS GODOUNOV (Innocent), SALOMÉ (quatrième, puis premier Juif), HAMLET (Laerte) ; en 1938, SAMSON ET DALILA (Messager), RIGOLETTO (le Duc), SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth), ALCESTE (Choryphée), FAUST (Faust), OTHELLO (Cassio), L’HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve) ; puis L’ENFANT ET SORTILEGES (Rainette, 1939), LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur, 1942), LE ROI D'YS (Mylio, 1942), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo, 1945), LES INDES GALANTES (Carlos, 1952), OBERON (Huon de Bordeaux, 1954). A créé OEDIPE (un Thébain), PROMENADE DANS ROME (une Voix), LA SAMARITAINE (Jean), L’AIGLON (de Gentz), L’ENFANT ET LES SORTILEGES (Théière), PALESTRINA (Spectre).

 

NORTH Derek. — Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (l’Apprenti) le 11 juin 1948.

 

NORVILLE Hubert. — Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (Bob Boles) le 11 juin 1948.

 

NOTÉ Jean. — Baryton belge (Tournai, 06 mai 1859 – Saint-Josse, près de Bruxelles, 01 avril 1922). Débute dans RIGOLETTO le 06 mai 1893. La même année, chante LOHENGRIN (de Telramund), SALAMMBO (Hamilcar), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre) ; en 1894 GWENDOLINE (Harald), SIGURD (Gunther), DEIDAMIE (Ulysse), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio), FAUST (Valentin) ; en 1895, AÏDA (Amonasro) ; en 1896, FAVORITE (Alphonse), HAMLET (Hamlet) ; en 1897, LES HUGUENOTS (Nevers), DON JUAN (Don Juan) ; en 1898, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Beckmesser) ; en 1899, GUILLAUME TELL (Guillaume Tell) ; en 1900, LE CID (le Roi), PATRIE ! (de Rysoor), LE CHANT DU DEPART ; en 1902, L’AFRICAINE (Nélusko), TANNHÄUSER (Wolfram) ; en 1904, LE TROUVERE (de Luna) ; en 1905, ARMIDE (Hidraot) ; en 1907, CARMEN (Escamillo) ; en 1912, SALOMÉ (Iokanaam) ; en 1915, L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (le Conscrit), ASCANIO (Benvenuto). Est le créateur de MESSIDOR (Gaspard), LA CLOCHE DU RHIN (Hermann), LA BURGONDE (Hagen), JOSEPH (Siméon) ; le 26 avril 1901 LE ROI DE PARIS (Gaston de Longnac) de Georges Hüe ; SIEGFRIED (Albérich), ORSOLA (Scopas), LA GLOIRE DE CORNEILLE (Néarque), L’OR DU RHIN (Donner), LA FILLE DU SOLEIL (l'Hiérophante), LE COBZAR (Pradéa), JEANNE D'ARC (Duc de Bourgogne) et ANTAR (Amarat). Participe à la première le 24 avril 1912 de ROMA (Vestapor) de Jules Massenet, qu'il a créé à Monte-Carlo. Peu avant sa mort, le 11 mars 1922, il était affiché dans RIGOLETTO (Rigoletto). Il est mort des suites d'une opération.

« Après avoir tenu avec succès l'emploi des barytons à Lyon et à Marseille, débuta en 1893, dans Rigoletto. Il chante tout le répertoire. Il a créé Gaspard, dans Messidor, et Hermann, dans la Cloche du Rhin. » (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

« Après une absence de quelques mois où il s'est couvert de lauriers au Metropolitan Opera de New York, Jean Noté a fait sa rentrée le 8 mars dernier à l'Opéra, où son organe généreux fait toujours merveille.

Il est aussi célèbre comme premier baryton de l'Opéra que par ses actions de courage et de sauvetage.

C'est une des personnalités les plus sympathiques de notre première scène lyrique.

Sa physionomie est fine et souriante, et il y a dans sa nature de l'allégresse, ainsi qu'il convient à un très honnête homme dont la santé est excellente, l'esprit alerte, l'imagination claire et le sort clément.

Jean Noté, né à Tournai le 6 mai 1852, fit ses études au Conservatoire royal de Gand pendant quatre ans ; puis il fit son service militaire au 1er régiment d'artillerie en garnison à Gand et conquit rapidement les galons de maréchal des logis ; il avait l'humeur gaie et chantait souvent pour divertir ses camarades. Adolphe Samuel, directeur du Conservatoire, l'ayant entendu, fut frappé de la puissance, de l'étendue et du timbre de sa voix, le fit entrer dans la classe de chant de Georges Bonheur, et dans celle de déclamation de Rey ; après deux années d'études, il remportait le premier prix de chant et obtenait le prix d'honneur avec distinction : c'est ainsi qu'on nomme en Belgique la plus haute récompense accordée aux lauréats.

Noté, tenant à paraître pour la première fois devant le public dans son pays natal, fit son début, en 1884, au théâtre de Tournai dans le rôle d'Asthon de Lucie de Lammermoor ; son succès fut éclatant.

L'année suivante, il fut engagé au théâtre royal de Gand (1885-1886), où il consacra sa réputation ; puis, successivement, il créa au grand théâtre de Lille (1886-1887) le rôle d'Hérode dans Hérodiade ; au théâtre royal d'Anvers (1887-1888), il fit trois créations : Rysoor de Patrie !, Frédéric de Lohengrin et Karnac du Roi d'Ys ; au Grand-Théâtre de Lyon (1888-1891), il souleva, pendant trois ans, l'enthousiasme dans Nelusko de l'Africaine, dans Guillaume Tell et dans la création de Wolfram du Tannhäuser ; enfin au Grand-Théâtre de Marseille (1891-1892), il se signala par son admirable création d'Hamilcar de Salammbô.

En 1893, Jean Noté fut engagé à l'Opéra comme premier baryton en titre ; ses débuts eurent lieu le 6 mai 1893, dans Rigoletto ; il remporta le plus grand succès et obtint le suffrage du public et de la presse parisienne ; puis, successivement, il prit possession des rôles de son emploi dans : Sigurd, Samson et Dalila, Lohengrin, Déidamie, Faust, Aïda, Hamlet, les Huguenots, les Maîtres Chanteurs, la Favorite, Guillaume Tell (son triomphe), Salammbô, le Trouvère.

En 1898, l'illustre maître Massenet lui envoya son portrait orné de la dédicace suivante :

« A mon ami Noté, de l'Opéra, en souvenir reconnaissant de ses grands succès : Hérodiade, Esclarmonde. » Massenet, 1898, Paris.

L'éminent baryton a créé à l'Opéra : Gwendoline, Messidor, la Cloche du Rhin, la Burgonde, le Roi de Paris, Siegfried ; enfin, au gala donné à l'Opéra, le 31 mai 1905, en l'honneur du roi Alphonse XIII, c'est Noté qui fut choisi pour chanter Samson et Dalila avec Alvarez et Mme Héglon.

Telle est la brillante carrière du vaillant artiste ; quant à l'homme privé, Noté s'est signalé par de nombreux et grands exemples de courage civique, dont le souvenir l'honore grandement et que le gouvernement français a consacrés en attachant sur la poitrine de ce brave la croix de la Légion d'honneur, par un décret en date du 26 août 1899, signé par le président Emile Loubet sur la proposition de Waldeck-Rousseau, président du conseil des ministres.

Jean Noté est, en outre, officier de l'instruction publique, officier de l'Ordre de Léopold II de Belgique, chevalier de l'Ordre de Saint-Sylvestre, titulaire d'une médaille d'or et de deux médailles d'argent pour sauvetages. »

(A. Des Collines, Comœdia illustré, 01 mai 1909)

 

NOUGARO Pierre Laurent François dit Pierre. — Baryton (Toulouse, Haute-Garonne, 27 avril 1904 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 26 octobre 1988). Père du chanteur Claude Nougaro (Toulouse, 09 septembre 1929 – Paris, 04 mars 2004). Débute le 10 novembre 1929 dans LOHENGRIN (Héraut). Chante, en 1929, GUILLAUME TELL (Leuthold) ; en 1930, LES HUGUENOTS (Moine), RIGOLETTO (Rigoletto) ; en 1931, THAÏS (Athanaël), AÏDA (Amonasro), FAUST (Valentin) ; en 1932, LOHENGRIN (de Telramund), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), HERODIADE (Hérode) ; en 1942, SALAMMBO (Hamilcar), LE ROI D'YS (Karnac) ; en 1943, ANTIGONE (Créon), OTHELLO (Iago), PEER GYNT (Peer Gynt) ; en 1944, ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio), L’ETRANGER (l'Etranger). A créé UN JARDIN SUR L'ORONTE (un Marchand).

 

NOURRIT Adolphe. Ténor (Montpellier, Hérault, 03 mars 1802 – Hôtel Barbaja, Naples, 08 mars 1839). Fils de Louis Nourrit. Il débuta le 10 septembre 1821 dans IPHIGENIE EN TAURIDE (Pylade) de Gluck. Il chanta : IPHIGENIE EN AULIDE de Gluck (Achille) ; ORPHEE de Gluck (Orphée) ; ARMIDE de Gluck (Renaud) ; LE DEVIN DU VILLAGE de J.-J. Rousseau (Colin) ; ŒDIPE A COLONE de Sacchini (Polynice) ; LES DANAÏDES de Salieri (Lyncée) ; TARARE de Salieri (Calpigi) ; LA CARAVANE DU CAIRE de Grétry (Tamorin) ; LA VESTALE de Spontini (Licinius) ; FERNAND CORTEZ de Spontini (Fernand Cortez) ; LES BAYADERES de Catel (Démaly) ; ABEL de Kreutzer (Abel) ; LE ROSSIGNOL de Lebrun (Lubin) ; OLYMPIE de Spontini (Cassandre) ; LA MORT DU TASSE de Garcia (Le Tasse) ; ALADIN OU LA LAMPE MERVEILLEUSE de Nicolo (Aladin) ; FLORESTAN de Garcia (Nouradin) ; SAPHO de Reicha ; LASTHENIE d’Hérold ; VENDOME EN ESPAGNE de Boïeldieu, Auber, Hérold ; VIRGINIE de Berton (Icile) ; LES DEUX SALEM de Garcia (Salem) ; IPSIBOE de Kreutzer ; LA BELLE AU BOIS DORMANT de Carafa ; PHARAMOND de Berton, Kreutzer, Boïeldieu (Clodion) ; LE SIEGE DE CORINTHE de Rossini (Néoclès) ; MACBETH de Chélard (Macbeth) ; MOÏSE de Rossini (Aménophis) ; LA MUETTE DE PORTICI d’Auber (Mazaniello) ; LE COMTE ORY de Rossini (Le Comte) ; GUILLAUME TELL de Rossini (Arnold) ; FRANÇOIS Ier A CHAMBORD de De Ginestet ; LE DIEU ET LA BAYADERE d’Auber (Le Dieu) ; EURYANTHE de Weber ; LE PHILTRE d’Auber (Guillaume) ; ROBERT LE DIABLE de Meyerbeer (Robert) ; LE SERMENT d’Auber ; le 27 février 1833 GUSTAVE III (Gustave III) d’Auber ; ALI BABA de Cherubini; DON JUAN de Mozart (Don Juan); LA JUIVE d’Halévy (Eléazar) ; LES HUGUENOTS de Meyerbeer (Raoul de Nangis) ; LA ESMERALDA de Louise Bertin (Phoebus) ; STRADELLA de Niedermeyer (Stradella). Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828). Il fut professeur de déclamation lyrique au Conservatoire de Paris (1828-1838). Il se suicida.

« Début de M. Nourrit fils dans Pylade. Une voix agréable et de très heureuses dispositions. On regrette seulement que le débutant ait avec tout cela un embonpoint un peu précoce. » [Almanach des spectacles, 1822]

(Il travailla avec Garcia qui le fit débuter à l'Opéra en 1821 dans de petits rôles. Dès 1825 il pouvait succéder à son père dans le répertoire Gluck et devenir bientôt « le » ténor merveilleux de l'Académie royale de musique. Il fut d'ailleurs un artiste scrupuleux, fouillant ses rôles dans les moindres détails et n'hésitant pas à régler lui-même la mise en scène de ses créations. Celles-ci sont restées célèbres : Arnold, de Guillaume Tell, Gustave, de Gustave III, Eléazar, de la Juive, Raoul, des Huguenots. Cependant les remarquables débuts de Gilbert Duprez en 1837 l'inquiétèrent. Il estima n'être pas suffisamment préparé au répertoire italien qui commençait de s'installer en France, et alla travailler à Naples où il triompha dans Norma et Il Giuramento. Mais un soir de 1839, sortant du théâtre San Carlo où il avait été applaudi, il se jeta par la fenêtre dans une crise de dépression.)

 

NOURRIT Louis. Ténor (Montpellier, Hérault, 04 août 1780 – Brunoy, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 23 septembre 1831). Père d’Adolphe Nourrit. Il a débuté le 03 mars 1803 dans ARMIDE de Gluck (Arnaud). Il chanta : ORPHEE de Gluck (Orphée) ; LA CARAVANE DU CAIRE de Grétry (L'ennuque) ; RENAUD de Sacchini (Renaud) ; LE DEVIN DU VILLAGE de Jean-Jacques Rousseau (Colin) ; LES BAYADERES de Catel (Demaly) ; ALADIN OU LA LAMPE MERVEILLEUSE de Nicolo (Aladin). Il créa : LE TEMPLE DE LA VICTOIRE de Lesueur et Persuis ; LE TRIOMPHE DE TRAJAN de Persuis ; LE TRIOMPHE DU MOIS DE MARS de Kreutzer ; LES ABENCERAGES de Cherubini (Almanzor) ; NATHALIE OU LA FAMILLE RUSSE de Reicha ; OLYMPE de Spontini (Cassandre) ; LA MORT DU TASSE de Garcia (Le Tasse) ; VIRGINIE de Berton. Crée le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Apollon) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer ; le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (Edmond) d'Henri Montan Berton. Il créa, ayant son fils Adolphe à ses côtés : LASTHENIE d’Hérold (Alcibiade ; Adolphe jouant Cléomède) ; VENDOME EN ESPAGNE d’Aubert et Hérold (Philippe V ; Adolphe jouant Gaston) ; LA BELLE AU BOIS DORMANT de Carafa (le vieux berger ; Adolphe jouant Lindor) ; LE SIEGE DE CORINTHE de Rossini (Cléoménès ; Adolphe jouant Néoclès). Il quitta la scène en 1826.

 

NOURY. — Débute le 28 juillet 1919 dans PATRIE ! (Miguel).

 

NUCELLY Louis. — Baryton (1883 –). Débute dans GUILLAUME TELL (Leuthold) le 29 janvier 1908. La même année, est affiché dans RIGOLETTO (Marcello), FAUST (Valentin), HIPPOLYTE ET ARICIE (Jupiter), SALAMMBO (Autharite), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet), LOHENGRIN (Héraut), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Albérich).

 

NUGUES Jean-Marie. — Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Valet, un Garçon d'auberge) en 1949.

 

NUIBO Augustin dit Francisco. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 01 mai 1874 – Nice, Alpes-Maritimes, avril 1948). Débute le 30 août 1904 dans GUILLAUME TELL (Ruodi). Chante LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David, 1906) et crée LA CATALANE (Gaspard), PROMETHEE (Andros).

 

OBEIN Jean. — Ténor. Débute dans SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth) le 21 mai 1919.

 

OBIN Louis-Henri. Basse. Débute le 21 octobre 1844. => biographie

 

OCTAVE (Joseph-Octave BENOÎT dit). — Ténor. Débute vers 1843. Il a créé le 15 mars 1843 CHARLES VI (Dunois) de Fromental Halévy. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 28 novembre 1841 ; sociétaire du 23 décembre 1842 au 13 janvier 1845).

 

OHANESIAN David. — Baryton (Bucarest, 06 janvier 1927 – Bucarest, 30 septembre 2007). Débute en 1963 dans ŒDIPE (Œdipe).

 

OKOROTCHEKOV. — En représentation, en 1926, débute le 23 mars dans BORIS GODOUNOV (le Héraut) et crée KITEGE (un Mendiant, un brave Homme).

 

ORDA Alfred (Alfred ORDA-WDOWCZAK dit). — Baryton polonais (Łódź, 1915 – 2004). Débute le 11 septembre 1949 dans FAUST (Valentin).

 

ORDA Tadeusz (Tadeusz ZALESKI dit). — Basse polonaise (Rasskowo, Ukraine, 30 avril 1889 – Varsovie, Pologne, 23 juin 1930). Frère de Zygmunt ZALESKI, basse. En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 06 mai 1922.

 

OSTER Mark. — Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, débute dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Marchand d'animaux) le 15 mai 1928.

 

O’SULLIVAN John [Jean Francis]. — Ténor (Cork, Irlande, 29 octobre 1877 – 12 rue Paul-Bedin, Paris 17e, 28 avril 1955). Fils de John J. O’SULLIVAN ( av. 1906) et de Frances Ann COFFÉE ou COFFEY ( ap. 1906), mariés le 10 juillet 1876. Epouse à Paris 18e le 19 décembre 1906 Marguerite DEQUIN (Le Pré-Saint-Gervais, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 21 septembre 1885 – Paris 14e, 10 janvier 1966), Parents de Michel Jacques Jean O’SULLIVAN (Nice, Alpes-Maritimes, 12 août 1915 – Paris 14e, 15 octobre 2006), artiste lyrique [épouse à Paris 8e le 23 mars 1943 Micheline Madeleine Louise dite Michelle REISS (Paris 9e, 16 février 1921 – Paris 14, 07 mai 1999), artiste lyrique].

Débute le 28 juillet 1914 dans LES HUGUENOTS (Raoul). Chante GUILLAUME TELL (Arnold, 1915) ; SIGURD (Sigurd, 1916) ; LA FAVORITE (Fernand, 1916) ; LE TROUVERE (Manrique, 1916) ; ROMÉO ET JULIETTE (Roméo, 1916) ; RIGOLETTO (le Duc, 1916) ; THAÏS (Nicias, 1916) ; SAMSON ET DALILA (Samson, 1916) ; LA FILLE DU FAR-WEST (Dick, 1916) ; PROMETHEE (Kratos, 1917) ; HENRY VIII (don Gomez, 1917) ; AÏDA (Radamès, 1917) ; MONNA VANNA (Prinzivalle, 1918), FAUST (Faust, 1919), LA DAMNATION DE FAUST (Faust, 1920), LES TROYENS (Enée, 1921), HERODIADE (Jean, 1922), BORIS GODOUNOV (Dimitri, 1922), LOHENGRIN (Lohengrin, 1929), TANNHÄUSER (Tannhäuser, 1930), LA JUIVE (Eléazar, 1931). A créé LE ROI ARTHUS (Lancelot). Il est enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen.

 

OTTOLONI Luigi. — Ténor italien (Milan, 23 août 1925 Suardi, 16 mars 2002). Débute en 1968 dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgardo).

 

OUZOUNOV Dimitar. — Ténor (Stara Zagora, Bulgarie, 10 décembre 1922 Zurich, 1986). En représentation, débute le 03 février 1958 dans AÏDA (Radamès), puis chante OTHELLO (Othello) en 1959.

 

PACELLA Enrico. — Ténor. En représentation, débute le 05 février 1926 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

PACTAT André. — Basse (12 juillet 1911 07 novembre 1982). Débute le 18 mars 1935 dans SALADE (le Docteur). Est affiché dans, en 1935, RIGOLETTO (Monterone), LA DAMNATION DE FAUST (Brander, puis Récitant en 1937), SAMSON ET DALILA (Abimélech), LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé) ; en 1936, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz), LE COQ D'OR (Général Polkan) ; en 1937, FIDELIO (Fernando), MAROUF (le Kadi), MONNA VANNA (Trivulzio), BORIS GODOUNOV (Rangoni, puis en 1956, Varlaam) ; en 1938, L’OR DU RHIN (Donner), SALOMÉ (Soldat), FAUST (Méphistophélès, puis en 1958, Wagner) ; en 1939, LE MARCHAND DE VENISE (Prince du Maroc), AÏDA (le Roi), LES TROYENS (Narbal), LOHENGRIN (le Roi) ; en 1942, DON JUAN (Commandeur), LE ROI D'YS (le Roi), THAÏS (Athanaël), SALAMMBO (Narr'Havas) ; en 1943, ANTIGONE (Tirésias) ; en 1956, LA WALKYRIE (Hounding). A créé LE MARCHAND DE VENISE (un Juif), LA SAMARITAINE (un Ancien), LA CHARTREUSE DE PARME (un Maréchal des logis), PALESTRINA (Cardinal de Lorraine). Participe à la première le 06 janvier 1941 du ROI D'YS (Saint Corentin) d'Edouard Lalo.

 

PALIANTI Georges Marie Vincent. — Basse (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, 18 janvier 1857 – juillet 1904). Débute dans LE COMTE ORY (un Chevalier) le 08 mars 1882. Est affiché dans, en 1882, ROBERT LE DIABLE (Chevalier), LE FREISCHÜTZ (Samiel), LE PROPHETE (Seigneur, puis en 1892, Paysan), FRANÇOISE DE RIMINI (Officier) ; en 1883, LA JUIVE (Crieur, Homme du peuple en 1890), LES HUGUENOTS (de Thoré, Cossé, puis Maurevert en 1890, Moine en 1904), L’AFRICAINE (Evêque, Officier en 1890), HAMLET (Fossoyeur, Polonius en 1892) ; SAPHO (le Grand-Prêtre, 1884), GUILLAUME TELL (Chasseur, 1890 ; Tyrolien, 1899) ; en 1891, PATRIE ! (Officier), SIGURD (Ramunc), ASCANIO (Pagolo), LE CID (don Alphonse) ; en 1892, LOHENGRIN (Vassal), RIGOLETTO (Céprano) ; en 1898, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz). A créé HENRY VIII (Seigneur), SALAMMBO (Pontife) ; le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet ; LA MONTAGNE NOIRE (Chef) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Seigneur Goth) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; JOSEPH (Judas), LANCELOT (Chevalier). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 31 mars 1891).

 

PANCOTTI Gaston Camille Adam dit Gaston. — Choriste (Paris 9e, 29 octobre 1886* – Paris 18e, 16 novembre 1961). A été affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale, 1927), LE COQ D'OR (Boyard, 1928), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

PANIGEL. — Ténor. Débute le 03 décembre 1922 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

PANZÉRA Charles Auguste Louis dit Charles. — Baryton (Genève, Suisse, 16 février 1896 – Paris, 06 juin 1976). Epoux de Magdeleine Panzéra-Baillot. Avec la Compagnie d’Ida Rubinstein, crée le 23 juin 1931 AMPHION (la Voix d'Apollon) d'Arthur Honegger. Chante le REQUIEM de Gabriel Fauré le 28 mai 1935.

 

PAOLI Antonio (Antonio Emilio PAOLI Y MARCANO dit). — Ténor portoricain (San Juan, Porto Rico, 14 avril 1871 – San Juan, 24 août 1946). Débute le 27 avril 1899 dans GUILLAUME TELL (Arnold).

 

PARLY Ticho. — Ténor (Copenhague, 16 juillet 1928 –). Débute en 1966.

 

PASERO Tancredi. — Basse italienne (Turin, 11 janvier 1893 – Milan, 17 février 1983). Avec la troupe du Théâtre Communal de Florence, crée NORMA (Oroveso) le 11 juin 1935.

 

PASKUDA Georg. — Ténor allemand (Ratibor, Oberschlesien, 07 janvier 1926 – Munich, 10 février 2001). En représentation, débute le 06 mai 1960 dans LE VAISSEAU FANTOME (le Pilote).

 

PASQUIER Robert. — Ténor. Artiste de l'Opéra-Comique. En représentation, crée le 2e acte de FEDORA (Cyril) le 20 octobre 1910.

 

PATAKY Koloman von. — Ténor (Alsó Lendva, Hongrie, 14 novembre 1896 – Los Angeles, 28 avril 1964). En mai 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Helmont) et LE CHEVALIER A LA ROSE (le Chanteur).

 

PATY Hubert Eugène dit Hubert. — Basse (Seraing, Belgique, 27 mai 1865 –). Débute le 03 juin 1896 dans SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu). Chante LA WALKYRIE (Hounding), HELLE (Roger), TANNHÄUSER (Reinmar) en 1896 ; AÏDA (Ramfis, 1897 ; le Roi, 1901) ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur), RIGOLETTO (Sparafucile), SAMSON ET DALILA (Abimélech) en 1898 ; GUILLAUME TELL (Gessler, 1899 ; Walther, 1901) ; SALAMMBO (Giscon, 1899) ; PATRIE ! (Noircarmes, 1900) ; LE CID (Don Gormas), LES HUGUENOTS (Marcel) en 1901 ; L’AFRICAINE (Grand Inquisiteur, 1902) ; LE PROPHETE (Zaccharie), TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent) en 1908 ; HAMLET (Spectre, 1908 ; le Roi, 1909). Est le créateur de LA DAMNATION DE FAUST (Brander), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz), JOSEPH (Dan), LA PRISE DE TROIE (Chef grec), SIEGFRIED (Fafner), JEANNE D'ARC (Regnault).

"Lauréat du Conservatoire, élève de M. Edmond Duvernoy, a chanté le Vieillard hébreu, de Samson et Dalila, Hounding, de la Walkyrie, et Roger, de Hellé." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

PATZAK Julius. — Ténor   (Vienne, 09 avril 1898 – Rottach-Egern, 26 janvier 1974). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, crée L'AMOUR DE DANAÉ (Mercure) le 16 mai 1953.

 

PAULIN Louis Joseph (Louis Joseph LESPINASSE dit). Ténor (Paris, 17 octobre 1814 – Paris, 02 février 1867). Débute en 1845. Chante LES HUGUENOTS (Raoul). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 02 mars 1849 au 09 octobre 1866).

 

PAULIN Édouard. — Ténor (Bordeaux, Gironde, 21 avril 1860 –). Débute le 22 juin 1892 dans LA JUIVE (Eléazar).

 

PAYAN Paul. — Basse. Débute le 20 octobre 1910. => biographie

 

PEASE James. — Baryton-basse (Indianapolis, 09 janvier 1916 – New York, 26 avril 1967). En représentation, débute le 10 mai 1957 dans LA WALKYRIE (Wotan).

 

PELET. Débute vers 1804.

 

PELISSIER.Débute en 1713.

 

PELOGA. — Basse. Débute le 30 juin 1899. => biographie

 

PENNO Gino. — Ténor italien (Felizzano, 1920 –). Avec la troupe du Théâtre San-Carlo de Naples, crée JEANNE D'ARC de Verdi (Charles VII) le 30 juin 1951, puis, en représentation en 1954, chante AÏDA (Radamès).

 

PERE. Basse-taille. Débute en 1768.

 

PERGOLA della. — Voir DELLA PERGOLA.

 

PÉRIÉ Joseph Martin Jean Marie. — (Toulouse, Haute-Garonne, 12 novembre 1836 –). Débute le 11 février 1859 dans GUILLAUME TELL (Gessler).

 

PERNET André. — Basse (Rambervilliers, Vosges, 06 janvier 1894 – Paris 14e, 17 juin 1966). Epouse 1. à Metz le 05 octobre 1920 (divorce le 26 juillet 1927) Elisabeth Almayer ; ép.2. à Montpellier, Hérault, le 21 mars 1928 Thérèse Pauly, artiste lyrique. Débute le 07 juillet 1928 dans FAUST (Méphistophélès). Chante THAÏS (Athanaël), AÏDA (le Roi), LA WALKYRIE (Wotan) en 1928 ; MAROUF (le Sultan), BORIS GODOUNOV (Boris), GUILLAUME TELL (Gessler) en 1929 ; LES HUGUENOTS (Saint-Bris, 1930) ; TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke), PAILLASSE (Tonio) en 1931 ; PARSIFAL (Gurnemanz), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès), LE BARBIER DE SÉVILLE (Bazile), en 1933 ; DON JUAN (Don Juan), L’ETRANGER (l'Etranger) en 1934 ; SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1935) ; SALAMMBO (Narr' Havas, 1938) ; SALADE (Tartaglia, 1948). Est le créateur de PERSEE ET ANDROMEDE (Persée), SALAMINE (Messager) ; le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (Jozon) de Louis Dumas ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (le Duc) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (Maximilien), VERCINGETORIX (Gobanit), ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (Prince Richard), LE MARCHAND DE VENISE (Shylock), ŒDIPE (Œdipe), LA SAMARITAINE (Jésus).

 

PERRET André. — Ténor (Nîmes, Gard, 1890 –). Débute dans SAMSON ET DALILA (Samson) le 05 juillet 1923. Chante, en 1923, HERODIADE (Jean) ; en 1924, SIGURD (Sigurd), RIGOLETTO (le Duc), LA WALKYRIE (Siegmund), AÏDA (Radamès) ; en 1925, ESTHER (Mardochée), ESCLARMONDE (le Chevalier Roland) ; en 1926, BORIS GODOUNOV (Dimitri), PAILLASSE (Canio).

 

PERRIER Nicolas. — Débute en 1767.

 

PERRIN Jules. — Basse (Paris, 21 décembre 1851 –). Débute en créant DEIDAMIE (un Chef grec), puis est affiché dans L'AFRICAINE (Evêque, 1893), GWENDOLINE (Saxon, 1893). A créé le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 17 novembre 1885 au 30 mai 1911).

 

PERSON. — Basse-taille ( 1773). Débute en 1729.

 

PESCHARD Auguste Jacques Étienne. — Ténor. Débute en septembre 1862. => biographie

 

PETER Albrecht. — Baryton-basse allemand (Nuremberg, 06 août 1914 –). En représentation, débute le 07 mai 1955 dans L'OR DU RHIN (Donner).

 

PETIT Georges. — Baryton. Débute le 15 novembre 1913. => biographie

 

PETITPAS Jean. — Basse (03 octobre 1912 – 01 février 1983). Débute le 03 février 1939 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (un Homme armé). Est affiché dans LES TROYENS (Soldat, 1939), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1940 ; Abimélech, 1946), RIGOLETTO (Monterone, 1940 ; Officier, 1944 ; Ceprano, 1946 ; Marcello, 1953) ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Commissaire), GWENDOLINE (Aella), LE ROI D'YS (Jahel, puis le Roi, puis Saint Corentin), FAUST (Wagner), AÏDA (le Roi), en 1941 ; FIDELIO (Prisonnier), SALAMMBO (Autharite, Grand Prêtre d'Eschoum) en 1942 ; MAROUF (Marchand, 1942 ; Pâtissier, 1945), OTHELLO (Héraut, 1943), ROMEO ET JULIETTE (Grégorio, 1944), BORIS GODOUNOV (Exempt, Tcherniakowsky, 1944 ; Lovitzky, 1953), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant, 1945) ; ANTAR (Berger), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan), JOSEPH (Officier, Lévi), PADMAVATI (Artisan) en 1946 ; DIANE DE POITIERS (Musicien, 1947) ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Schwarz, puis Veilleur), SALADE (le Capitaine), THAÏS (Palémon) en 1948 ; TRISTAN ET ISOLDE (le Pilote), LE MARCHAND DE VENISE (Grand de Venise) en 1949 ; LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier, 1950), LA TRAVIATA (Docteur, 1951), L'AIGLON (Polichinelle, Officier, 1952), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Esclave, 1953). A créé LA CHARTREUSE DE PARME (Gendarme), PALESTRINA (Evêque de Feltre, un Chanteur), LE DRAC (un Marin), BOLIVAR (Soldat), JEANNE AU BUCHER (Héraut).

 

PETRI Frantz. — Baryton-basse (Paris, 14 janvier 1935 –). Débute en 1971 dans GIANNI SCHICCHI (Gianni Schicchi).

 

PETROFF Bazile. — Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée LE COQ D'OR (le Roi Dodon) le 12 mai 1927.

 

PETROV Ivan Ivanovitch (Hans KRAUSE dit). — Basse soviétique d’origine allemande (Irkoutsk, Sibérie, 29 février 1920 – Moscou, 26 décembre 2003). En 1954, en représentation, débute le 05 mars dans BORIS GODOUNOV (Boris) et chante FAUST (Méphistophélès).

 

 

 

Ivan Petrov dans Faust (Méphistophélès) à l'Opéra de Paris en 1954

 

 

PEYRE. Haute-contre. Il a débuté en 1769.

 

PEYRE Henry Auguste Gaston dit Henry. — Basse chantante (Guelma, dépt de Constantine, Algérie française, 15 juillet 1894 –). Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio) le 03 novembre 1922. Chante LOHENGRIN (Héraut, 1922 ; Roi, 1923), LA KHOVANCHTCHINA (premier Streltzy. 1923), SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1923 ; Grand Prêtre, 1925), SIGURD (Ramunc, 1923) ; PARSIFAL (Ecuyer), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean), RIGOLETTO (Sparafucile), HERODIADE (Phanuel), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Schwarz) en 1924 ; AÏDA (le Roi), TANNHÄUSER (Landgrave), BORIS GODOUNOV (Pimen) en 1925 ; FAUST (Méphistophélès), LE FREISCHÜTZ (Kilian) en 1926 ; LA WALKYRIE (Wotan) en 1927. A créé LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), PADMAVATI (Artisan), LES DIEUX SONT MORTS (Zeus).

 

PEYROTTES Henry. — Baryton (01 juillet 1927 –). Débute dans FAUST (Valentin) le 15 octobre 1956. Chante LA TOSCA (Scarpia), RIGOLETTO (Rigoletto).

 

PFEIFLE Alfred. — Ténor (Stuttgart, 22 mai 1916 –). En représentation, débute le 09 mars 1955 dans FIDELIO (Jaquinot).

 

PHILIDOR. Il a débuté en 1673.

 

PHILIPPE André. — Basse (27 janvier 1897 –). Débute dans THAÏS (Palémon) le 31 octobre 1942. Est affiché dans LE ROI D'YS (le Roi, 1942 ; Saint Corentin, 1943), MAROUF (Mameluck, 1942 ; Kadi, 1944 ; Vizir, 1949), SALAMMBO (Autharite, 1942) ; en 1943, SAMSON ET DALILA (Abimélech), FAUST (Wagner), LA FLUTE ENCHANTÉE (Prêtre), RIGOLETTO (Monterone, puis en 1954, Marcello) ; ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio, 1944 ; le Duc de Vérone, 1946 ; Frère Laurent, 1949), L’ETRANGER (Contrebandier, 1944) ; HERODIADE (le Grand Prêtre), ARIANE ET BARBE-BLEUE (vieux Paysan) en 1945 ; OTHELLO (Montano, 1948 ; Ludovic, 1952), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant, 1946 ; Brander, 1947), BORIS GODOUNOV (Varlaam), JOSEPH (Dan), PADMAVATI (Prêtre) en 1946 ; FIDELIO (Prisonnier, 1947) ; MONNA VANNA (Trivulzio), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kothner), TRISTAN ET ISOLDE (Pilote), AÏDA (le Roi) en 1948 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Notaire), LE MARCHAND DE VENISE (Doge) en 1949 ; LA TRAVIATA (Docteur), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Osmin), en 1951 ; THAÏS (Serviteur, 1954). A créé PEER GYNT (le Fermier, un Marchand), LES NOCES CORINTHIENNES (le Pêcheur), BOLIVAR (le Délégué, un Laboureur, un Officier), OBERON (un Pirate).

 

PHILIPPE Michel. — Baryton (Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 1943 – Dax, Landes, 11 mai 2023). Débute en 1971.

 

PICARD. Il débuta en 1799.

 

PICAT Jean. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1924), THAÏS (Cénobite, 1926), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Maréchale, 1927), LE COQ D'OR (Boyard, 1927).

 

PIERROTTET Émile Henri dit Henri. — (Paris 13e, 15 décembre 1885* – Paris 5e, 11 octobre 1960). Epouse à Paris 5e le 28 février 1924 Catherine Amélie WEBB. Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1922), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Soldat, 1936), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1930), LE MARCHAND DE VENISE (Serviteur, 1935), L’AIGLON (Polichinelle, 1937), GWENDOLINE (Danois, 1942), LE DRAC (Pêcheur, 1942).

 

PILLOT Jean-Pierre. Haute-contre (dans les Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 18 février 1733 ). Il débuta en 1755. Il chanta : LES AMOURS DES DIEUX de Mouret (Adonis) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Hippolyte) ; ALCIDE de Lully (Lycas) ; DARDANUS de Rameau (Dardanus) ; HERCULE MOURANT de Dauvergne (Hilus) ; ARMIDE de Lully (Renaud) ; ZAÏS de Rameau (Zaïs) ; ACIS ET GALATHEE de Lully (Acis) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Tibulle) ; LA GUIRLANDE, OU LES FLEURS ENCHANTEES de Rameau (Myrtil) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets, Campra et Berton (Pylade) ; L'OPERA DE SOCIETE de Rameau (Agénor, chantant le rôle d'Adonis) ; LE BAL, acte des FETES VENITIENNES de Campra (Alamir) ; POLYXENE de Dauvergne (Télèphe) ; TITON ET L'AURORE de Mondonville (Titon) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Castor) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Lyncée) ; L'ITALIE, acte de L'EUROPE GALANTE de Campra (Octavio, seigneur vénitien) ; LINDOR ET ISMENE de Francœur neveu (Lindor) ; THESEE de Lully (Thésée) ; APOLLON ET CORONIS de Mouret (Apollon en berger) ; AJAX de Bertin (Corèbe). Il quitta l'Opéra en 1771.

 

PINZA Ezio Fortunato dit Ezio. — Basse italienne (Rome, 18 mai 1892 – Stamford, Connecticut, 09 mai 1957). En représentation, chante le REQUIEM de Verdi le 12 juin 1935, puis est affiché dans DON JUAN (don Juan) en 1936.

 

PIROÏA Brizio. — Ténor. Débute dans LES HUGUENOTS (Léonard) le 23 juin 1882. La même année, est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1882 ; Raimbaut, 23 juin 1884), LE TRIBUT DE ZAMORA (l'Alcade), LE PROPHETE (Soldat, puis Garçon d'auberge, 1883 ; Jonas, 20 août 1883), LE COMTE ORY (Chevalier) ; en 1883, GUILLAUME TELL (Ruodi, 02 janvier 1883 ; Rodolphe, 25 avril 1883), L’AFRICAINE (Officier ; puis don Alvar, 13 août 1883), LA FAVORITE (Don Gaspard, 03 septembre 1883) ; en 1884, SAPHO (un Pâtre), HAMLET (Laërte, 13 juin 1884), LE FREISCHÜTZ (Ottokar, 01 septembre 1884) ; LES HUGUENOTS (Boisrosé, 1885 ; de Tavannes, 1891), SIGURD (Irnfrid, 1890), LE MAGE (un Prisonnier touranien, 1891). A créé HENRY VIII (Seigneur) et SALAMMBÔ (Pontife). En 1909 et en 1922, il habitait 7 rue de Maubeuge à Paris 9e.

 

PISO Ion. — Ténor (Brahov, Roumanie, 1926 –). Débute en 1968 dans FAUST (Faust).

 

PITON. Il a débuté en 1701.

 

PLAMONDON Rodolphe. — Ténor canadien (Montréal, Canada, 17 janvier 1875 – Montréal, 28 janvier 1940). Epouse à Paris en 1904 Marie Eugénie DUFRICHE, fille d'Eugène DUFRICHE, baryton. Débute dans LA DAMNATION DE FAUST (Faust) le 29 avril 1906. Chante HIPPOLYTE ET ARICIE (Hippolyte, 1908), OEDIPE A COLONNE (Thésée, 1916), MESSIDOR (le Berger, 1917) et CASTOR ET POLLUX (Castor, 1918). A créé MADEMOISELLE DE NANTES (Renaud) et LES VIRTUOSI DE MAZARIN.

 

PLANÇON Paul-Henri dit Pol. — Basse (Fumay, Ardennes, 12 juin 1851 – Paris, 11 août 1914). Débute dans FAUST (Méphistophélès) le 25 juin 1883. Chante LES HUGUENOTS (Saint-Bris, 20 juillet 1883 ; Marcel, 1892), L’AFRICAINE (don Diego, 1883 ; don Pedro, 1885 ; Grand Brahmine, 1886), LE PROPHETE (Oberthal, 20 août 1883), LE FREISCHÜTZ (Gaspard, 21 septembre 1883), HENRY VIII (de Norfolk, 31 octobre 1883) en 1883 ; SAPHO (Pittacus, 1884) ; GUILLAUME TELL (Gessler, 1885 ; Walter, 1888 ; Melchtal, 1892), RIGOLETTO (Sparafucile), SIGURD (Hagen) en 1885 ; LE CID (don Diègue, 1886), PATRIE ! (Duc d'Albe, 1887) ; HAMLET (le Roi), LA JUIVE (Brogni) en 1888 ; ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1889) ; LOHENGRIN (le Roi), LA FAVORITE (Balthazar) en 1891. A créé LE CID (don Gormas) le 30 novembre 1885 et ASCANIO (François Ier).

 

PLAXILI. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1916.

 

PLOEG van den. — En février 1926, avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante FIDELIO (un Prisonnier) et TRISTAN ET ISOLDE (Mélot).

 

PLUQUE. — Débute en 1871.

 

PLUVIGNY. Il a débuté en 1673.

 

PODESTA Mario. — Ténor. Débute le 22 décembre 1922. => biographie

 

PODUSCHKA Walter. — Débute en 1963 dans WOZZECK (un Apprenti, premier Compagnon).

 

POELL Alfred. — Baryton (Linz, Autriche, 1900 – Vienne, Autriche, 20 janvier 1968). En mai 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, crée L'AMOUR DE DANAÉ (Jupiter) et chante LA FLÛTE ENCHANTÉE (un Prêtre).

 

POGGIOLI Guy. — Débute en 1971 dans MARIA GOLOVINE (Trottolo).

 

POIRIER François. Haute-contre. Il débuta vers 1745. Il créa notamment LES FETES DE POLYMNIE de Rameau ; LE TEMPLE DE LA GLOIRE de Rameau ; SCYLLA ET GLAUCUS de Le Clair ; DAPHNIS ET CHLOE de Boismortier ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville. Il quitta l'Opéra en 1759.

 

PONCET Tony (Antoine PONCÉ dit). — Ténor (Maria, Almeria, Espagne, 23 décembre 1918 – Libourne, Gironde, 13 novembre 1979). Débute le 05 avril 1957 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Chanteur). Chante RIGOLETTO (le Duc).

(Peu doué pour la scène, où il était d'ailleurs desservi par sa très petite taille, il n'en a pas moins fait une brillante carrière grâce à une phénoménale voix naturelle qui rejoignait le baryton dans le grave et atteignait facilement le contre-ré dans l'aigu. Il brilla dans Radamès, Canio, de Paillasse, Arnold, de Guillaume Tell et Sou-Chong, du Pays du sourire.)

 

PONCHARD Charles-Marie-Auguste dit Charles. Ténor (Paris, 17 novembre 1824 – Paris, 26 avril 1891). Fils de Louis et Marie-Sophie Ponchard. Il débuta en 1847 dans L'ÂME EN PEINE. Crée en 1847 LA BOUQUETIERE d'Adolphe Adam, puis débute à l’Opéra-Comique le 17 décembre 1847.

 

PONCOT. — Débute en 1872.

 

PONS. — Débute dans LES HUGUENOTS (le Crieur) le 07 février 1908.

 

PONSARD Auguste. — Basse (Saint-Genix-sur-Guiers, Savoie, 12 avril 1843 – Bordeaux, Gironde, 03 décembre 1891). Débute salle Le Peletier le 04 septembre 1867 dans L'AFRICAINE (Grand Inquisiteur). A chanté GUILLAUME TELL (Melchtall, 1867 ; Walther, 1871), HERCULANUM (Satan, 1868), FAUST (Wagner, 1869), LA FAVORITE (Balthazar, 1870), LE FREISCHÜTZ (Kouno, 1870), LES HUGUENOTS (Marcel, 1870 ; Saint-Bris, 1871), LE TROUVERE (Fernand, 1871), ROBERT LE DIABLE (Bertram, 1871), LE PROPHETE (Zaccharie, 1871), HAMLET (le Roi, 1872). A créé HAMLET (Polonius). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 16 novembre 1869 au 27 avril 1875).

 

PONTE Marcel. — Est affiché dans LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LE CHEVALIER A LA ROSE (l'Aumônier, un Musicien, 1949).

 

PONZIO Léon Barthélemy Julien dit Léon. — Baryton (Nice, Alpes-Maritimes, 10 février 1883 Bordeaux, Gironde, 1947). En 1930, débute le 04 avril dans LE BARBIER DE SÉVILLE (Figaro) puis chante LA TRAVIATA (d’Orbel) et MAROUF (Mârouf).

 

PORTEHAUT Jean-Baptiste. Baryton. Débute le 04 août 1845. => biographie

 

POTTIER Jacques Raoul dit Jacques. — Ténor (Darnetal, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 17 août 1930 ). Débute le 15 avril 1962 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Chanteur), puis chante LA TOSCA (Mario Cavaradossi ; Spoletta).

 

POUILLET. — Second prix de déclamation lyrique au Conservatoire de Paris en 1818. Coryphée, il débute le 07 décembre 1818.

 

POUILLEY Charles-Louis. Basse (Paris, 30 octobre 1789 – Paris 15e, 01 janvier 1867). Epouse 1. en 1818 Adélaïde-Marie-Virginie NAVET (– Paris, 27 février 1844), soprano qui chanta Robin des Bois (Annette) à l'Odéon le 30 décembre 1824 et créa le Testament en 1827. Epouse 2. à Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, le 02 juin 1845 Adèle Clarice Adhémar (Chartres, Eure-et-Loir, 02 janvier 1802 – Paris ancien 2e, 25 août 1855) ; parents de Charlotte Augustine POUILLEY, soprano de l'Opéra. Il débuta en 1809. Crée le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (un Guerrier sicilien) d'Henri Montan Berton.

 

POULTIER Guillaume. Ténor. Débute le 04 octobre 1841. => biographie

 

POUSSIER Georges. — Est affiché dans LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, 1949).

 

POUSSIN. — Haute-taille. Epoux de la cantatrice Mme Poussin. Il débuta dans les chœurs en 1695.

 

POUTRAIN Louis. — Est affiché, en 1942, dans GWENDOLINE (Danois), LE DRAC (Pêcheur), THAÏS (Cénobite), puis LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948).

 

PREVEDI Bruno. — Ténor italien (Revere, prov. de Mantoue, 21 décembre 1928 – Milan, 12 janvier 1988). En représentation, débute le 07 avril 1962 dans LA TOSCA (Mario Cavaradossi).

 

PRÉVOST Antoine Nicolas Thérèse. Basse (20 août 1792 – 1854). Son père était basse dans les chœurs de l'Opéra. Il débuta le 14 octobre 1814. Crée le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (un Guerrier sicilien) d'Henri Montan Berton.

 

PRÉVÔT Alexis [Prévost]. Basse. Fils de Ferdinand Prévôt. Chante GUILLAUME TELL (Gessler) en 1829. Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 04 mars 1828 au 18 janvier 1854). En 1855, il habitait 19 rue Neuve-Bréda à Paris.

 

PRÉVÔT Pierre Ferdinand dit Ferdinand [Prévost]. Baryton (Caussade, Tarn-et-Garonne, 02 mai 1800 – Vulaines, Aube, 11 juin 1879). Père d'Alexis Prévôt. Il débuta le 15 mars 1824 dans ANACRÉON CHEZ POLYCRATE. Il créa le 27 février 1833 GUSTAVE III (Armfelt) d'Esprit Auber ; le 16 avril 1851 SAPHO (le Grand-Prêtre) de Charles Gounod. Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828).

 

PRIEM Paul ou Léopold. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1924), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1928), LE COQ D'OR (Boyard, 1928).

 

PRIMA Miguel. — Ténor. Débute dans SAMSON ET DALILA (le Messager) le 09 décembre 1960. En 1962, est affiché dans BORIS GODOUNOV (Kroutchov), RIGOLETTO (Officier).

 

PROFERISCE. — Le 16 mai 1912, avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Trin) et joue en mai 1912 LE BARBIER DE SÉVILLE (l’Officier).

 

PRÖGLHÖF Harald. — Baryton-basse (1924 –). En mai 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, joue ELEKTRA (un vieux Serviteur) et crée L'AMOUR DE DANAÉ (le troisième Roi) le 16 mai 1953.

 

PROHASKA Jaroslav dit Jaro. — Baryton-basse (Vienne, Autriche, 24 janvier 1891 – Munich, 28 septembre 1965). En représentation, débute le 14 mai 1936 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Hans Sachs), et chante TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenaal) en 1941.

 

PROTTI Aldo. — Baryton italien (Crémone, 19 juillet 1920 –). En représentation, débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 01 septembre 1954.

 

PROZOWSKY. — En représentation, débute le 23 mars 1926 dans BORIS GODOUNOV (l’Exempt).

 

PRUNET. — Ténor. Débute en 1872. Chante Faust (Faust) en 1872.

 

PUGET Jules. — Ténor. Débute le 25 juillet 1856. => biographie

 

PUJOL Victor. — Ténor. Débute le 29 juillet 1924. => biographie

 

PY Gilbert Gaston Benjamin dit Gilbert. — Ténor (Sète, Hérault, 09 décembre 1933 – Nice, Alpes-Maritimes, 09 octobre 2021). Débute en 1970. Chante CARMEN (Don José) ; LA TOSCA.

 

QUILICO Louis. — Baryton québécois (Montréal, 14 janvier 1925 – Toronto, 15 juillet 2000). Père de Gino Quilico (New York, 29 avril 1955 –), baryton. En représentation, débute dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Ashton) le 19 février 1962.

 

RAES. — Débute dans HENRY VIII (Gartner) le 18 mai 1903. Est ensuite affiché dans LE PROPHETE (Soldat, 1903), LES HUGUENOTS (Moine, 1904).

 

RAGNEAU. — Basse. Débute dans LE CID (don Alonzo) le 06 août 1888. Est affiché dans LES HUGUENOTS (Soldat, 1888 ; de Thoré, puis Cossé, 1890 ; Moine, 1905), FAUST (Wagner, 1888), LA JUIVE (Ruggiero, 1888 ; Homme du peuple, 1890), LE CID (Envoyé Maure, 1838), HAMLET (Fossoyeur, 1888), PATRIE ! (Officier, 1888 ; Galéna, 1907), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio, 1889 ; Frère Jean, 1908), GUILLAUME TELL (Leuthold, 1889 ; Tyrolien, 1905 ; Chasseur, 1908), HENRY VIII (Seigneur, 1889), LE PROPHETE (Paysan, 1889 ; Officier, 1905), L’AFRICAINE (Grand Brahmine, 1890 ; Officier, 1891), ROBERT LE DIABLE (Alberti, 1891), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1905), ARMIDE (Officier, 1905), THAÏS (Serviteur, 1905 ; Cénobite, 1907), L’ETRANGER (un vieux Marin, 1906). A créé ZAIRE (Hassan), le 16 mars 1891 LE MAGE (un Chef touranien) de Jules Massenet, LOHENGRIN (Vassal), SALAMMBO (Pontife).

 

RAGUENOT (Germain Jean RAGONOT dit). Ténor (Paris, 19 avril 1809 –). Il débuta en 1841. Il a créé le 15 mars 1843 CHARLES VI (Lionel) de Fromental Halévy.

 

RAIMONDI Gianni. — Ténor italien (Bologne, 17 avril 1923 – Pianoro, 19 octobre 2008). En représentation, débute le 19 juin 1953 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

 

 

Gianni Raimondi

 

 

RALLIER Henri René dit Serge. — Ténor (Paris 15e, 17 juin 1916 – Paris 15e, 16 novembre 1987). Epouse à Paris 18e le 13 juillet 1939 Jacqueline LUCAZEAU, soprano. Débute le 18 novembre 1949 dans LE MARCHAND DE VENISE (Salarino). Est affiché dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Esslinger, 1952) ; BORIS GODOUNOV (Boyard), LA FLUTE ENCHANTÉE (Orateur) en 1956 ; DIALOGUES DES CARMÉLITES (Commissaire), LA TRAVIATA (Vicomte), SALOMÉ (deuxième Juif), LE CHEVALIER A LA ROSE ( Intendant de la Maréchale) en 1959.

 

RALLO Jean. — Baryton (Tunis, 19 avril 1928 ). Débute le 26 février 1968 dans RIGOLETTO (Marcello).

 

RAMBAUD Edmond. — Ténor (Agen, Lot-et-Garonne, 22 janvier 1887 – Paris, 16 octobre 1960). Débute dans FAUST (Faust) le 09 avril 1917. Chante RIGOLETTO (le Duc, 1918), SALAMMBO (Shahabarim, 1919), PAILLASSE (Canio, 1920) ; ROMÉO ET JULIETTE (Roméo), SIEGFRIED (Mime) et L’OR DU RHIN (Mime) en 1921 ; L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Pédrille, 1921 ; Helmont, 1922) ; CASTOR ET POLLUX (Castor, 1922), BORIS GODOUNOV (Innocent, puis Dimitri, 1922 ; Chouisky, 1944), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David, 1923), PADMAVATI (Brahmane, 1925) ; SALOMÉ (Narraboth), GWENDOL1NE (Armel) en 1926 ; LE COQ D'OR (Astrologue, 1927) ; LA TRAVIATA (Rodolphe), ALCESTE (Admète), MAROUF (Mârouf) en 1928 ; L’ILLUSTRE FREGONA (Tomas, 1931), GUILLAUME TELL (Ruodi, 1932), LA JUIVE (Léopold, 1933) ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur), DON JUAN (Ottavio) en 1934 ; THAÏS (Nicias), LES TROYENS (Jopas, Hélénus) en 1939 ; L’HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve), FIDELIO (Jaquinot) en 1940 ; JOSEPH (Joseph, 1946), L’ETRANGER (le vieux Pierre, 1951). Est le créateur de JEANNE D'ARC (Durand Lazard), LE RETOUR (Jean), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Prince du Mal), ANTAR (Zobéir), LA MEGERE APPRIVOISEE (Lorenzo), FALSTAFF (Fenton), LA FLUTE ENCHANTÉE (Tamino), LE JARDIN DU PARADIS (Vent d'Est), LES DIEUX SONT MORTS (Egoras), L'ARLEQUIN (Beppo), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Apollon), LES MATINES D'AMOUR (Théophilus), VIRGINIE (Théodore) ; le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (Jean-Louis) de Louis Dumas ; SALADE (Polichinelle), LE MAS (Jean), LE MARCHAND DE VENISE (Prince d'Aragon), PALESTRINA (Evêque de Budoja, Spectre), LE DRAC (Lasquinade), PEER GYNT (vieux Roi) : le 15 décembre 1948 LUCIFER (une Voix) de Claude Delvincourt.

 

RANCK Pierre. — Ténor (Leren, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 1921 –). Débute le 17 juin 1960 dans SAMSON ET DALILA (premier Philistin).

 

RAYBAUD Ernest Julien Marius. — Basse (Nice, Alpes-Maritimes, 02 février 1904 –). Débute le 29 octobre 1926 dans LE FREISCHÜTZ (Kouno). En 1927, chante, SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), THAÏS (Palémon), LE CHEVALIER A LA ROSE (Commissaire). A créé LA TRAVIATA (le Marquis), LES BURGRAVES (Silvana), MAROUF (le Kadi).

 

RAYNAL. — Ténor. En 1897, débute le 19 juillet dans SAMSON ET DALILA (Samson) et chante ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt).

 

RAYNAL. — Est affiché en 1935 dans CASTOR ET POLLUX (un Spartiate), PARSIFAL (un Chevalier).

 

RAYNAUD. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1924.

 

RE Vittorio. — Ténor. En représentation, crée MARIA DI ROHAN (Cholais) le 22 mars 1917 et chante RIGOLETTO (le Duc, 1917),

 

REBOURS.Débute en 1728.

 

RÉGIS Georges. — Ténor. Débute le 18 juin 1909. => biographie

 

REGNIER.Débute en 1677.

 

REHFUSS Heinz. — Baryton-basse (Francfort, 25 mai 1917 – Buffalo, États-Unis, 26 juin 1988). En représentation, débute le 27 novembre 1950 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther).

 

 

 

Heinz Rehfuss

 

 

REINHARD H. — Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante TRISTAN ET ISOLDE (une Voix) en février 1926.

 

REISS Albert. — Ténor (Berlin, 31 décembre 1870 – Nice, Alpes-Maritimes, 20 juin 1940). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (un Matelot) le 19 juin 1910.

 

RENALDY.Haute-contre. Débute le 30 septembre 1792.

 

RENARD Antoine-Aimé dit Antoine. — Ténor et compositeur (Lille, Nord, 14 février 1825 Paris 10e, 11 mai 1872). Menuisier, il chanta d'abord en province. Il débuta le 16 juillet 1856 dans LA JUIVE (Eléazar). Il a chanté GUILLAUME TELL (Arnold). En 1867, il a mis en musique le Temps des cerises de Jean-Baptiste Clément. Le 07 mai 1872, une représentation de Barbe-Bleue a été donnée à son bénéfice au Théâtre des Variétés. Il est mort d'un cancer. Il est enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen (6e division). Sa femme avait créé un rôle dans les Sceptiques au Théâtre Cluny, puis elle s'éloigna du théâtre pour soigner son mari. Devenue veuve, elle fit partie des tournées Sarah Bernhardt en Amérique, et parut au Gymnase en 1891.

 

RENAUD dit LECOURT. Débute le 27 novembre 1787 dans PHEDRE de Lemoyne.

 

RENAUD Maurice (Maurice CRONEAU dit). — Baryton (Bordeaux, Gironde, 24 juillet 1862 – Paris, 16 octobre 1933). Débute le 17 juillet 1891 dans L'AFRICAINE (Nélusko). Chante, en 1891, LES HUGUENOTS (Nevers), LA FAVORITE (Alphonse), SIGURD (Gunther, puis Grand Prêtre en 1896) ; en 1892, FAUST (Valentin), GUILLAUME TELL (Leuthold, puis Guillaume), AÏDA (Amonasro), LE SICILIEN (Tircis), OTHELLO (Iago) ; puis SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre, 1893), TANNHÄUSER (Wolfram 1805) ; HAMLET (Hamlet), DON JUAN (Don Juan) en 1896 ; RIGOLETTO (Rigoletto), THAÏS (Athanaël) en 1908 ; APOTHEOSE DE BEETHOVEN (Teltscher), HENRY VIII (Henry VIII) en 1909 ; LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès, 1910), LE VIEIL AIGLE (le Khan Asvab, 1914), MONSIEUR CHOUFLEURI RESTERA CHEZ LUI LE... (Fetermann, 1919). Est le créateur de LOHENGRIN (de Telramund), SALAMMBO (Hamilcar), L’OR DU RHIN (Albérich), DEIDAMIE (Ulysse), GWENDOLINE (Harald), DJELMA (Raim), LA MONTAGNE NOIRE (Aslar) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (Hilpéric) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; MESSIDOR (le Berger), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Beckmesser), LA PRISE DE TROIE (Chorèbe), LANCELOT (Arthus). Il a participé à la première le 17 juin 1892 de LA VIE DU POÈTE (le Poète au 3e acte) de Gustave Charpentier. Il a créé à l'Opéra de Monte-Carlo le 14 février 1905 Chérubin (le Philosophe) de Jules Massenet et, au Nouveau-Théâtre le 26 avril 1906 le Clown (Auguste) d'Isaac de Camondo.

"Occupe une place très distinguée à notre Académie nationale de musique. Commença sa carrière lyrique à la Monnaie, de Bruxelles, où il resta pendant plusieurs années, au sortir du Conservatoire ; il y créa Hamilcar de Salammbô. — Il épousa sa camarade, mademoiselle Wolff.

Engagé à l'Opéra-Comique, il y débuta dans Benvenuto, de Diaz ; puis il passa à l'Opéra, sous la direction Ritt et Gailhard, et y parut pour la première fois en 1891, dans Nelusko, de l'Africaine. Il chanta tout le répertoire et il créa Ulysse, de Déidamie ; Raïn, de Djelma ; Aslar, de la Montagne noire ; le Berger, dans Messidor ; reprit Wolfram, de Tannhäuser avec un succès constaté par la presse entière, Don Juan, et Beckmesser, des Maîtres Chanteurs de Nuremberg, où il est remarquable. — Sa voix, d'une grande flexibilité, fait merveille dans Hilpéric, de Frédégonde."

(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

RENAULT Paul. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1926), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), GWENDOLINE (Saxon 1942).

 

RENOU. — Débute le 12 octobre 1946 dans THAÏS (un Serviteur).

 

RESCHIGLIAN Vincenzo. — Baryton italien (Bergame, 21 février 1874 – Bergame, 17 juillet 1955). Frère de Giuseppe Reschiglian, ténor. En représentation, débute dans OTHELLO (Montano) le 19 juin 1910.

 

RESZKÉ Édouard de (Edward RESZKE dit). — Basse polonaise (Varsovie, 22 décembre 1853 – Garnek, près de Czestochowa, Pologne, 25 mai 1917). Frère de Jean et Joséphine de Reszké. Epouse Hélène Schütz [sœur de Félia Litvinne]. Débute le 13 avril 1885 dans FAUST (Méphistophélès). Chante DON JUAN (Leporello, 1887), LES HUGUENOTS (Marcel, 1889), LOHENGRIN (le Roi, 1893). Crée le 30 novembre 1885 LE CID (don Diègue) de Jules Massenet ; PATRIE ! (Duc d'Albe). Participe à la première le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent) de Charles Gounod.

(Il débuta dans sa ville natale avant de rejoindre son frère en Italie. Engagé par Escudier au Théâtre-Italien de Paris, il y créa le Roi dans Aida sous la direction de Verdi. Puis il se rendit à Londres et Chicago. Il revint à Paris engagé avec son frère au palais Garnier où il créa don Diègue dans le Cid, le duc d'Albe dans Patrie ! et frère Laurent dans Roméo et Juliette. A Londres, en 1882, il créa Simon dans Velléda, à New York, en 1892, l'Ermite dans Elaine et quitta la scène en 1903 pour regagner la Pologne où il mourut pauvre.)

 

RESZKÉ Jean de (Jan Mieczyslaw RESZKE dit). — Ténor d’origine polonaise (Varsovie, 14 janvier 1850 – Nice, Alpes-Maritimes, 03 avril 1925). Frère d’Édouard et Joséphine de Reszké. Débute le 30 novembre 1885 en créant LE CID (Rodrigue). Crée également LA DAME DE MONSOREAU (Bussy). Participe aux première, le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) de Charles Gounod ; de SIEGFRIED (Siegfried) ; de PAILLASSE (Canio). Est d'autre part affiché dans L'AFRICAINE (Vasco) en 1886 ; FAUST (Faust), AÏDA (Radamès), LE PROPHETE (Jean), DON JUAN (Ottavio) en 1887 ; LOHENGRIN (Lohengrin) en 1893.

(Il fut le chef de file d'un trio de grands artistes lyriques qui comprenait sa sœur cadette Joséphine et son frère Edouard. Il travailla le chant à Milan avec Cotogni et débuta en 1874, comme baryton à Turin dans Alphonse, de la Favorite. C'est également comme baryton qu'il parut d'abord à Paris dans frère Melitone de la Force du destin au Théâtre-Italien en 1876. Mais son frère le poussait à travailler les ténors et en 1884 Victor Maurel lui confia la création à Paris de Jean dans Hérodiade de Massenet au Théâtre-Italien. Son succès fut tel que l'Opéra l'engagea pour la création du Cid le 30 novembre 1885. Il lui confia également celles de la Dame de Monsoreau (Bussy), Roméo et Siegfried. Il parut au Covent Garden en 1888, au Metropolitan en 1892. C'est à Londres qu'il connut ses plus grands succès, à tel point que Mme de Mailly se battit en duel pour lui avant de l'épouser. Il créa Faust à Monte-Carlo dans la version scénique de la Damnation de Faust. Il abandonna la scène en 1901 pour professer le chant d'abord à Paris, puis à Nice où il se retira.)

 

REVOL Louis. — Débute dans LES HUGUENOTS (Méru) le 07 février 1908. La même année, est affiché dans SALAMMBO (Pontife), AÏDA (Messager) ; en 1909, SIGURD (Harwart), HENRY VIII (Seigneur, Huissier), LES HUGUENOTS (Valet, puis Cossé en 1913) ; en 1910, SALOMÉ (quatrième, puis deuxième Juif), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris), SAMSON ET DALILA (Messager) ; en 1911, LE MIRACLE (Marchand d'eau), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Moser) ; en 1912, LE PROPHETE (Soldat). A créé SALOMÉ (Esclave), SIBERIA (Ivan, le Sergent), LES JOYAUX DE LA MADONE (un Camorriste), PARSIFAL (Ecuyer), SCEMO (Veilleur de nuit).

 

REY. Basse-taille. Débute le 12 octobre 1777.

 

REY (Jules BERTRAND dit). — Baryton. Débute dans SALAMMBÔ (Grand Prêtre de Moloch) le 07 janvier 1910. Est affiché dans SAMSON ET DALILA (Philistin), LES HUGUENOTS (Moine, puis Soldat), ARMIDE (Officier), LOHENGRIN (Vassal), SALOMÉ (Soldat), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean) en 1910 ; THAÏS (Cénobite), HAMLET (Horatio), LE CID (Envoyé Maure) en 1911 ; SIGURD (Rudinger), LE PROPHETE (Garçon d'auberge) en 1912 ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur, 1913), LE VIEIL AIGLE (un Ecuyer, 1914). A créé FERVAAL (Messager, Paysan), LES JOYAUX DE LA MADONE (un Camorriste), SCEMO (un Homme) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (un Archer) de Georges Hüe. Participe à la première le 24 avril 1912 de ROMA (un Vieillard) de Jules Massenet.

 

REYNOLD Lucien. Ténor. Débute le 24 juillet 1856 dans LA FAVORITE (Fernand).

 

RIALLAND Louis. — Ténor. Débute le 28 juillet 1948. => biographie

 

RIBER. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1923.

 

RIBON. Il a débuté en 1677.

 

RICHARD. — Ténor. Débute le 04 octobre 1872 dans LA FAVORITE (Fernand). "La quatre cent huitième représentation de la Favorite a été donnée le 4 octobre 1872 pour la rentrée de Faure et le début malheureux du jeune ténor M. Richard." (Gustave Chouquet, Histoire de la musique dramatique en France, 1873)

 

RICHARD André. — Basse. Débute le 27 novembre 1939. => biographie

 

RICHARD Louis. — Baryton belge (Boussu-Bois, Hainaut, Belgique, 05 mai 1889 – 1977). En 1933, débute le 26 avril dans HERODIADE (Hérode), chante RIGOLETTO (Rigoletto), puis, en 1935 paraît dans SIGURD (Gunther), AÏDA (Amonasro) et LOHENGRIN (de Telramund).

 

RICO Roger. — Basse. Débute le 17 novembre 1937. => biographie

 

RIDDERBUSCH Karl. — Basse allemande (Recklinghausen, 29 mai 1932 – Wels, Autriche, 21 juin 1997). Débute en 1967 dans TRISTAN ET ISOLDE (le Roi Marke).

 

RIDDEZ Arthur Louis dit Jean [dit aussi Jean BALBOUS]. — Baryton puis ténor (La Bassée, Nord, 14 mars 1875* – 02 septembre 1939). Epouse 1. à Paris 12e le 15 juillet 1899* (divorce à Lyon, Rhône, le 21 juin 1916) Charlotte Émilie ZWICKER (Charleville-Mézières, Ardennes, 31 janvier 1873 – Bordeaux, Gironde, 05 avril 1948), artiste lyrique ; parents de Maurice Henri RIDDEZ (Paris 19e, 08 juillet 1895 – Paris 12e, 08 novembre 1903). Epouse 2. à Lyon 1er le 14 novembre 1916 Jeanne Caroline PERRET-GENTIL (Lyon 6e, 23 février 1887 – Montréal, Canada), pianiste ; parents de Juanita RIDDEZ, soprano de l'Opéra-Comique.

Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 26 octobre 1900. Chante FAUST (Valentin, 1900), LOHENGRIN (Héraut, 1901 ; de Telramund, 1903 ; le Roi, 1905), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio), LES HUGUENOTS (Nevers) en 1901 ; SALAMMBO (Spendius, 1902 ; Narr-Havas, 1904), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), AÏDA (Amonasro) en 1902 ; PAILLASSE (Sylvio, 1903) ; ARMIDE (Aronte, puis Ubalde), SIGURD (Grand Prêtre d'Odin, puis Gunther), LE CID (le Roi), LE FREISCHÜTZ (Ottokar) en 1905 ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Beckmesser, 1906). Devenu ténor, chante en 1908, RIGOLETTO (le Duc), SAMSON ET DALILA (Samson) et FAUST (Faust). A créé LES BARBARES (Hildibrath).

 

RIESER Karl. — En représentation, chante PARSIFAL (un Ecuyer) en 1954.

 

RIGAUX Désiré Lucien dit Lucien. — Baryton (Saint-Mandé, Seine [auj. Val-de-Marne], 06 mars 1878 – Paris 16e, 19 juillet 1954). Fils d'Eloi Pierre François Rigaux (– av. 1919) et de Caroline Leclayt (– ap. 1919). Epouse à Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 16 janvier 1904 Jeanne Eugénie Adelina Petit (Paris 7e, 06 mai 1874 – Mériel, Val-d'Oise, 13 décembre 1962), chanteuse d’opérette ; parents du chansonnier Jean Rigaux. Epouse 2. à Paris 1er le 16 janvier 1919* Suzanne Brohly, soprano. Débute le 16 avril 1902 dans LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Beckmesser) et chante, en 1909, FAUST (Valentin). Il a également chanté à l’Opéra-Comique.

 

RITCH Theodore. — Ténor (Odessa, 1894 – en Pologne, 1943). En représentation, débute le 23 mars 1926 dans BORIS GODOUNOV (Dimitri). Il mourut dans un camp de concentration.

 

RIVA. — Ténor. Débute le 11 août 1884 dans GUILLAUME TELL (Ruodi).

 

ROBERT. — Il débuta vers 1851. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (un Coryphée) de Charles Gounod.

 

ROBERT. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1916.

 

ROBERT Henry. — Débute vers 1931. => biographie

 

ROBILLARD Gaston. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1931.

 

ROBIN. — Débute en 1852.

 

RODIER. — Ténor. Débute dans LE TROUVERE (Manrique) le 16 août 1923.

 

RODRIGO Marcello. — Baryton. En représentation, débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 01 février 1926.

 

ROGATCHEWSKY Joseph. — Ténor russe (Mirgorod, Poltava, Russie, 07 novembre 1891 – Ixelles, Belgique, 31 mars 1985). En 1931, débute le 15 février dans LOHENGRIN (Lohengrin), puis chante FAUST (Faust). Après sa retraite, il devint directeur de la Monnaie de Bruxelles de 1953 à 1959.

 

ROGER Gustave. Ténor. Débute le 16 avril 1849. => biographie

 

ROGER. — Ténor. Débute dans SAMSON ET DALILA (un Philistin) le 12 avril 1898. Est affiché dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Vogelgesang), LE PROPHETE (Officier, puis Jonas), THAÏS (un Cénobite) en 1898 ; GUILLAUME TELL (Paysan, puis Ruodi), LES HUGUENOTS (Tavannes), SALAMMBO (Pontife) en 1899 ; ROMÉO ET JULIETTE (Benvolio, 1900). A créé JOSEPH (Lévi) et LANCELOT (un Chevalier).

 

ROHR Otto von. — Basse (Berlin, 24 février 1914 – 15 juillet 1982). En représentation, débute le 24 mars 1954 dans PARSIFAL (Gurnemanz). Chante également FIDELIO (Rocco, 1955), TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke, 1958), LOHENGRIN (le Roi, 1959), TANNHÄUSER (Landgrave, 1959).

 

ROLAND Nicolas. Baryton (Rocroi, Ardennes, 15 décembre 1779 ). Il a débuté le 03 avril 1802 dans SEMIRAMIS (Arsace).

 

ROLLAND. — Est affiché en 1908, dans THAÏS (Cénobite), SALAMMBO (Grand Prêtre de Moloch), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean) ; en 1909, dans ARMIDE (Officier), HENRY VIII (Officier), LES HUGUENOTS (Soldat).

 

ROMAGNONI Raphaël Charles dit Raphaël. — Ténor (Lyon 1er, Rhône, 20 février 1906 Châtillon-sur-Cluses, Haute-Savoie, 23 avril 1999). Epouse à Lyon le 05 novembre 1932 Marthe Claudia SAINT-PIERRE (v. 1912 – Genas, Rhône, 08 mai 1946) ; parents d'Odette ROMAGNONI, soprano. Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) le 12 janvier 1947. La même année, chante FAUST (Faust), RIGOLETTO (le Duc) et LE ROI D'YS (Mylio). Ensuite LE CHEVALIER A LA ROSE (le Chanteur, 1949), LES INDES GALANTES (Carlos, 1952 ; Valère, 1958), SALOMÉ (quatrième Juif), L'ATLANTIDE (Le Mesge) en 1958 ; CARMEN (le Remendado, 1959) ; L’ENFANT ET LES SORTILEGES (la Rainette), BORIS GODOUNOV (Missaïl) en 1960. Crée JEANNE AU BUCHER (Evêque Cauchon), OBERON (Oberon), DIALOGUES DES CARMÉLITES (un Commissaire).

 

ROMAN. — En 1875, est affiché dans LA JUIVE (Officier), LA FAVORITE (Seigneur), LES HUGUENOTS (Boisrosé).

 

ROMANI Augusto. — Avec la troupe du Théâtre San-Carlo de Naples, crée UN BAL MASQUÉ (Tom).

 

ROMMY. Il débuta vers 1846.

 

RONCONI Giorgio. Baryton (Milan, 06 août 1810 – 08 janvier 1890). Fils de Domenico Ronconi. Il débuta vers 1850.

 

RONSIL René Henri dit René. — Baryton (Menilles, Eure, 18 avril 1908 –). Est affiché en 1942 dans GWENDOLINE (Danois), LE DRAC (Pêcheur) ; en 1943 dans PENELOPE (Prétendant), PEER GYNT (un Homme) ; en 1947 dans LE COQ D'OR (Boyard).

 

ROOSEN Léopold. — Baryton belge (Bruxelles, 16 octobre 1879 – Bruxelles, 24 février 1965). Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 22 août 1913, puis chante AÏDA (Amonasro), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), ROMA (Vestapor), FAUST (Valentin) et, en 1914, LES HUGUENOTS (Nevers).

 

ROSE Charles. Il a débuté vers 1751.

 

ROSE Pierre Félix. — Basse (Noirétable, Loire, 13 janvier 1857 –). Débute dans L'AFRICAINE (Grand Inquisiteur) le 25 janvier 1892. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 05 juin 1894 au 29 mai 1920).

 

ROSELLY. — Baryton. Débute le 31 octobre 1910 dans TANNHÄUSER (Wolfram). Chante, en 1910 encore, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre) ; en 1911, L’OR DU RHIN (Donner), LES HUGUENOTS (Nevers), THAÏS (Athanaël), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio), LE CID (le Roi) ; en 1912, LOHENGRIN (de Telramund), LE PROPHÈTE (Mathisen), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther), AÏDA (Amonasro), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kothner) ; en 1913, FAUST (Valentin), TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenaal). En 1903, il chantait au Théâtre des Arts de Rouen. En 1930, il était professeur de déclamation lyrique au Lycée Musical de Marseille.

 

ROSSIGNOL Pierre. Basse-taille. Il débuta le 03 mars 1671 dans POMONE (Faune) de Cambert.

 

ROSSI-LEMENI Nicola. — Basse (Istanbul, 06 novembre 1920 –). Epoux de la cantatrice Virginia Zeani. En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 04 août 1954.

 

ROSVAENGE Helge (Helge Anton ROSENVINGE HANSEN dit). — Ténor danois (Copenhague, 29 août 1897 – Munich, 27 juin 1972). En représentation, débute dans L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Belmont) le 18 mai 1941.

 

ROTHIER Léon Antoine dit Léon. — Baryton (Reims, Marne, 26 décembre 1874 – New York, 06 juillet 1951). Au cours d'un Gala, le 11 novembre 1900, chante la première de CARMEN (Zuniga) de Georges Bizet (2e acte seul).

 

ROTHMÜLLER Marko. — Baryton (Trnjani, Croatie, 31 décembre 1908 – Bloomington, Indiana, 20 janvier 1993). En représentation, débute le 30 mai 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal). En 1952, chante RIGOLETTO (Rigoletto) puis AÏDA (Amonasro).

 

ROTTELEUR René. — Débute en 1948 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (un Apprenti).

 

ROUARD Édouard (Ange François Édouard ROUX dit). — Baryton (Nice, Alpes-Martimes, 22 novembre 1876 – Nice, 13 mars 1962). Epouse à Marseille, Bouches-du-Rhône, le 21 mars 1905 Catherine CAMBON (Toulouse, Haute-Garonne, 01 décembre 1879 – Nice, 20 juin 1966), artiste lyrique ; parents de Simone ROUARD, soprano. Débute le 18 mai 1912 dans SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre). Chante SALOMÉ (Iokanaan, 1912) ; RIGOLETTO (Rigoletto), SALAMMBO (Hamilcar), FAUST (Valentin), HAMLET (Hamlet) en 1919 ; AÏDA (Amonasro), PAILLASSE (Tonio) en 1920 ; LES TROYENS (Choribe, 1921) ; CASTOR ET POLLUX (Pollux), HENRY VIII (Henry VIII), TAGLIONI CHEZ MUSETTE en 1922 ; LE TROUVERE (de Luna), THAÏS (Athanaël), SIGURD (Gunther) en 1923 ; PARSIFAL (Amfortas, 1924) ; LES HUGUENOTS (Nevers), TANNHÄUSER (Wolfram) en 1925 ; GWENDOLINE (Harald, 1926) ; ALCESTE (Grand Prêtre), GUILLAUME TELL (Guillaume Tell) en 1929. Est le créateur de LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (le Roi de l'or), SEPT CHANSONS (l'Ivrogne), ANTAR (Chevboub), LA MEGERE APPRIVOISEE (Petruchio), LA FILLE DE ROLAND (Amaury, Ganelon), PADMAVATI (Alaouddin), LE JARDIN DU PARADIS (Eusèbe), LES DIEUX SONT MORTS (Pan), NERTO (Baron Pons) ; le 28 avril 1925 ESTHER, PRINCESSE D'ISRAËL (Assuérus) d'Antoine Mariotte ; LA TRAVIATA (d'Orbel), NAÏLA (Kadour), VIRGINIE (Senneval). Il a participé à la première, le 22 décembre 1921 d'HERODIADE (Hérode) de Jules Massenet, et le 24 décembre 1923 d'ESCLARMONDE (l'Evêque de Blois) de Jules Massenet.

 

ROUDIL Jacques. — (Toulouse, Haute-Garonne, 23 août 1833 –). Il a débuté le 28 novembre 1859 dans LE TROUVÈRE (Luna). Il fut directeur du Grand Théâtre de Marseille de 1886 à 1888.

 

ROUET Georges Émile Zacharie. — (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 10 avril 1909 –). Epouse à Paris 3e le 04 mars 1944* Christiane GUIBON, cantatrice de l'Opéra. Est affiché dans GWENDOLINE (Saxon, 1942), THAÏS (Cénobite, 1942), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1949).

 

ROUGENET. — Baryton. Débute le 09 juillet 1923 dans HERODIADE (Hérode). Paraît ensuite dans THAÏS (Athanaël, 1923), RIGOLETTO (Rigoletto, 1932), LOHENGRIN (de Telramund, 1933).

 

ROULEAU Joseph Alfred dit Joseph. — Basse (Mattane, Canada, 28 février 1929 ). En représentation, débute le 25 avril 1960 dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond).

 

ROUQUETTY Camille (Camille ROUQUETTOU dit). — Ténor (18 juillet 1910 – 28 mars 1976). Débute le 14 octobre 1935 dans SAMSON ET DALILA (le Messager). Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier), LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), FAUST (Faust) en 1935 ; RIGOLETTO (le Duc, 1936 ; Borsa, 1938), BORIS GODOUNOV (Dimitri, 1937 ; Boyard, Kroutchov, 1946 ; Missaïl, 1953), SALAMMBO (Shabarim, 1938), LE VAISSEAU FANTOME (Erik, 1938 ; Timonier, 1953), LA DAMNATION DE FAUST (Faust, 1939), LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur, 1941 ; Intendant de la Maréchale, 1949), LE ROI D'YS (Mylio, 1941 ; Jahel, 1950), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1944), JOSEPH (Asser, 1946), PADMAVATI (Guerrier, 1946), DIANE DE POITIERS (Musicien, 1947), LE COQ D'OR (Prince Guidon, 1947) ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Vogelgesang) en 1948 ; MAROUF (Anier), OTHELLO (Rodrigue), LE MARCHAND DE VENISE (Masque) en 1949 ; LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier, 1950) ; AÏDA (Messager), LA TRAVIATA (Vicomte), TRISTAN ET ISOLDE (Matelot, puis Berger) en 1951 ; ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan), ANTIGONE (Choryphée), LES INDES GALANTES (Adario), L’AIGLON (Frédéric de Gentz) en 1952 ; TANNHÄUSER (Heinrilch, 1956) ; DIALOGUES DES CARMÉLITES (Aumônier), SALOMÉ (troisième Juif), UN BAL MASQUÉ (Juge) en 1958 ; SAMSON ET DALILA (Philistin), LA TOSCA (Spoletta) en 1960 ; LES TROYENS (Hélénus, 1961). A créé PENELOPE (Antinoüs), LE CHEVALIER ERRANT (une Voix), BOLIVAR (un Laboureur, un Officier), JEANNE AU BUCHER (Héraut), OBERON (Prince Babékan).

« Vu les demandes présentées en faveur des jeunes Bernadoy (André), Rouquettou, dit Rouquetty (Camille) et Mlle Cavaillès (Irène), élèves de cet établissement [Conservatoire national de Paris ]… il leur est accordé une allocation de 400 francs. »

(Conseil général du département de la Haute-Garonne, séance du 09 mai 1934)

 

ROUSSEAU Emile Charles dit Emile. — Baryton (Fleury-aux-Choux [auj. Fleury-les-Aubrais], Loiret, 31 août 1899 – 1985). Débute le 20 juillet 1949 dans SALADE (Tartaglia).

 

ROUSSEAU J. Haute-contre (Soissons, Aisne, 1761 – 1800). Il débuta en 1779. Il créa : LA FETE DE MIRZA de Grétry ; PHEDRE de Lemoyne ; TARARE de Salieri ; LES PRETENDUS de Lemoyne ; LES POMMIERS ET LE MOULIN de Lemoyne.

 

ROUSSEAU-LAGRAVE Théophile. — Ténor. Débute le 18 juin 1851. => biographie

 

ROUSSELIÈRE Charles. — Ténor. Débute le 05 octobre 1900. => biographie

 

ROUSTAN Henri. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1931), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), GWENDOLINE (Saxon, 1942), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1949).

 

ROUX Michel. — Basse (Angoulême, Charente, 01 septembre 1924 –). Débute le 04 février 1950 dans LE MARCHAND DE VENISE (le Prince du Maroc). La même année, chante FAUST (Méphistophélès), RIGOLETTO (Monterone), LE CHEVALIER ERRANT (Récitant), BOLIVAR (l'Aveugle) ; en 1951, ROMÉO ET JULIETTE (Capulet), LA TRAVIATA (Marquis), THAÏS (Athanaël), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Sélim), SALOMÉ (Soldat) ; en 1962, LES INDES GALANTES (Osman, puis Huascar), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Nachtigall) ; en 1953, BORIS GODOUNOV (Lovitzky) ; en 1957, DON JUAN (Don Juan). A créé BOLIVAR (l'Evêque), L'ATLANTIDE (Morhange). Il fut nommé professeur au Conservatoire de Paris.

 

 

 

Michel Roux

 

 

RUFFO Titta (Ruffo Titta CAFIERO dit). — Baryton italien (Pise, 09 juin 1877 – Florence, 05 juillet 1953). En représentation, débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 18 décembre 1911. Chante également HAMLET (Hamlet, 1911), LE BARBIER DE SÉVILLE (Figaro, 1912) et crée LA FILLE DU FAR-WEST (Jack Rance).

(Sa carrière fut éblouissante grâce à sa voix large et superbe, à ses talents de comédien. Il débute à Rome en 1898 dans Lohengrin (le Héraut). En 1903, il est au Covent Garden, en 1911 à Paris, en 1912 à Chicago et en 1922 au Metropolitan où il créa The Jest de Giordano. Il était remarquable dans Iago, don Carlos, d'Ernani, Amonasro, mais il s'imposa particulièrement dans ses interprétations de Tonio et de Scarpia, qu'il vint chanter à l'Opéra-Comique en 1917. Son Hamlet resta inégalé.)

 

SACEPE. — Est affiché en 1923 dans THAÏS (un Cénobite).

 

SAINT-AUBIN (Augustin Alexandre D'HERBEZ dit). Haute-contre (Paris, 17 mai 1756 – Paris, 02 décembre 1818). Epouse à Lyon, Rhône, le 25 novembre 1782 Jeanne SCHRŒDER dite Mme SAINT-AUBIN, soprano ; parents de Cécile et Alexandrine SAINT-AUBIN, cantatrices. Débute le 09 décembre 1784 dans ATYS, puis entra à l’Opéra-Comique.

 

SAINT-CÔME Elie. — Ténor (Suc, Ariège, 30 septembre 1909 ). Epoux de Jeanne Lefève, cantatrice. Débute en créant PALESTRINA (un Chanteur). Crée également PEER GYNT (Mads), et chante MAROUF (Muezzin, 1942), RIGOLETTO (le Duc, 1942), CARMEN (le Remendado, 1949).

 

SAINT-CRICQ Henri. — Ténor (Paris, 01 février 1901 – Berck, Pas-de-Calais, 06 octobre 1973). Débute dans LOHENGRIN (Lohengrin) le 15 août 1932, puis chante SAMSON ET DALILA (Samson, 1932), LA DAMNATION DE FAUST (Faust, 1933), SIGURD (Sigurd, 1934), OTHELLO (Othello, 1935) et AÏDA (Radamès, 1935).

 

SAINT-DENIS. Débute vers 1843. Il a créé le 15 mars 1843 CHARLES VI (Xaintrailles) de Fromental Halévy.

 

SAINT-LÉON. Débute en 1792.

 

SAINT-MARTIN Jacques. — Basse-taille (1696 ). Débute en 1728.

 

SAINT-MAURICE Jules. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1921), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

SALÉZA Luc Albert dit Albert. — Ténor (Bruges, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 18 octobre 1867 – Biarritz, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 26 novembre 1916). Débute le 16 mai 1892 en créant SALAMMBO (Mathô). Crée également DJELMA (Nouraly) et OTHELLO (Othello). D'autre part, est affiché dans LE CID (Rodrigue), WALKYRIE (Siegmund), SIGURD (Sigurd) en 1893 ; ROMÉO ET JULIETTE (Roméo, 1894), TANNHÄUSER (Tannhäuser, 01 juin 1895), FAUST (Faust, 1898). Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra) au Conservatoire de Paris (1911-1916).

 

SALIGNAC Thomas (Eustase THOMAS dit). — Ténor (Générac, Gironde, 29 mars 1867 – Paris 7e, 16 novembre 1945). Epouse 1. Clémentine Antoinette Salignac ; 2. Marie Gand. En représentation, le 29 décembre 1907, chante CARMEN (don José).

 

SALOMON Marius (Marius GUILLOT dit). — Ténor (La Côte-Saint-André, Isère, 1843 – 1916). Débute salle Le Peletier le 15 avril 1873 dans GUILLAUME TELL (Arnold). Au Palais Garnier, chante ce rôle et également LA JUIVE (Eléazar), LA FAVORITE (Fernand, 17 mai 1875), LES HUGUENOTS (Raoul), en 1875 ; ROBERT LE DIABLE (Robert) en 1876 ; LA REINE DE CHYPRE (Gérard), L'AFRICAINE (Vasco) en 1877 ; LE PROPHÈTE (Jean, 27 juin 1879), LE FREISCHÜTZ (Max, 17 décembre 1883). A créé JEANNE D'ARC (Gaston de Metz), le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (Alim) de Jules Massenet ; le 07 octobre 1878 POLYEUCTE (Polyeucte) de Charles Gounod. Il donna sa dernière représentation le 14 novembre 1879 dans L'AFRICAINE (Vasco).

 

SAPENA. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1931), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936).

 

SAPIN Étienne. — Ténor (Roches-de-Condrieux, Isère, 08 septembre 1828 – Argenteuil, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 18 avril 1898). A débuté salle Le Peletier le 02 septembre 1856 dans ROBERT LE DIABLE (le Héraut). Il y chanta SAPHO (Phaon) en 1858. Fait sa rentrée le 13 juin 1864 dans LE TROUVÈRE. Au Palais Garnier, fut affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1875 ; Officier, 1879 ; Héraut, 1883), GUILLAUME TELL (Rodolphe, 1870), LE PROPHETE (Garçon d'auberge, 1876 ; Jonas, 1883), LA REINE DE CHYPRE (Strozzi, 1877), L’AFRICAINE (Indien, 1877), LE TROUVÈRE (Ruiz, rôle qu'il créa en 1857), LA FAVORITE (Gaspard, 1872), LE FREISCHÜTZ (Ottokar, 1870), HAMLET (Fossoyeur, 1875 ; Polonius, 1884), LES HUGUENOTS (Boisrosé, 1870 ; Méru, 1875), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880), SAPHO (Agathon, 1884). A créé AÏDA (Messager), le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (le Cadi) de Charles Gounod, HENRY VIII (de Surrey), RIGOLETTO (Borsa), TABARIN (Nicaise), PATRIE ! (Vargas), LA DAME DE MONSOREAU (Mongiron), le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (un Radjah) de Jules Massenet. Comme premier ténor, au début de sa carrière, avait chanté LE TROUVÈRE (Manrique), LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgard) et LA FAVORITE (Fernand). Il a été nommé officier de l'instruction publique le 01 mars 1897 en tant qu'ancien artiste de l'Opéra et membre de la commission de liquidation de la caisse des retraites.

 

SARDET Émile Frantz. — Ténor (Oran, 06 mai 1882 – Monaco, 14 février 1913). Au cours d'un Gala, le 28 avril 1912, interprète LA FILLE DE MADAME ANGOT (Ange Pitou).

 

SARRODE. — Baryton. En représentation, débute le 04 juin 1924 dans RIGOLETTO (Rigoletto).

 

SATTLER Joachim. — Ténor (Affoltersbach, Odenwald, 21 août 1899 – 15 juillet 1984). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Tristan) le 21 juin 1938. Chante également SIEGFRIED (Siegfried, 1938) et LA WALKYRIE (Siegmund, 1943).

 

SAURIN. — Débute le 02 septembre 1951 dans BORIS GODOUNOV (l'Exempt).

 

SAVARESE Ugo. — Baryton (Naples, 1912 ). Avec la troupe du San-Carlo de Naples, crée JEANNE D'ARC de Verdi (Jacques) le 30 juin 1951.

 

SAVIGNOL Pierre. — Basse. Débute le 16 mai 1948. => biographie

 

SCAMPS Robert. — Baryton. Débute en 1969.

 

SCARAMBERG Émile [Scaremberg]. — Ténor (Besançon, Doubs, 26 avril 1863 – Besançon, 26 février 1938). En 1903, débute le 23 mai dans LOHENGRIN (Lohengrin) puis chante ROMÉO ET JULIETTE (Roméo), FAUST (Faust) et RIGOLETTO (le Duc) ; en 1904, LES HUGUENOTS (Raoul), TANNHÄUSER (Tannhäuser), LE FILS DE L'ETOILE (Bar-Kokéba), SALAMMBO (Shahabarim), DON JUAN (Ottavio) ; en 1905, ARMIDE (Chevalier Danois) ; en 1906, AÏDA (Radamès).

 

SCATTOLA Carlo. — Basse italien (vers 1878 – Milan, 1947). En avril 1930, avec la Compagnie de Conchita Supervia, chante L'ITALIENNE A ALGER (Taddéo) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Bartholo).

 

SCELLE. Taille. Débute en 1750.

 

SCHABO Toni. — En représentation, débute le 24 mars 1954 dans PARSIFAL (premier Chevalier).

 

SCHEIDL Theodor. — Baryton (Vienne, Autriche, 03 août 1880 – Tubingen, 22 avril 1949). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, débute dans FIDELIO (Pizzaro) le 04 juin 1936.

 

SCHIPPER Emil. — Baryton-basse (Vienne, Autriche, 19 août 1882 – Vienne, 20 juillet 1957). En représentation, débute dans LA WALKYRIE (Wotan) le 15 mai 1928.

 

SCHIRP Wilhelm. — Baryton-basse allemand (Elberfeld, 27 juillet 1906 – Bad Aibling, Bavière, 26 décembre 1974). En représentation, débute dans FIDELIO (don Fernando) le 09 mars 1955.

 

SCHMITT-WALTER Karl. — Baryton (Germersheim am Rhein, 23 décembre 1900 – Kreuth, 14 janvier 1985). Avec la troupe de l'Opernhaus de Berlin, interprète LA CHAUVE-SOURIS (Docteur Falk) en septembre 1941.

 

 

 

Karl Schmitt-Walter

 

 

SCHÖFFLER Paul. — Baryton-basse autrichien d’origine allemande (Dresde, 15 septembre 1897 – Amersham, 21 novembre 1977). En représentation, débute le 23 juin 1948 dans TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenaal). Chante également LA WALKYRIE (Wotan, 1949), OTHELLO (Iago, 1949), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther, 1950), ELEKTRA (Oreste, 1953), LA FLUTE ENCHANTÉE (Prêtre, 1953), L’OR DU RHIN (Wotan, 1957).

 

SCHOOTEN Frank. — Basse. Débute en 1971. Chante IL TABARRO (Il Talpa) ; SALOME (1er Nazaréen).

 

SCHORR Friederich. — Basse (Nagyvarad, 02 septembre 1888 – Farmington, Connecticut, 14 août 1953). En représentation, débute dans LA WALKYRIE (Wotan) le 27 mai 1930. En 1935, interprète TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenaal).

 

SCHOTT Gerhard. — En représentation, débute le 24 mars 1954 dans PARSIFAL (un Ecuyer).

 

SCHULZE J.-R. — Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, en février 1926 chante FIDELIO (Jacquinot) et TRISTAN ET ISOLDE (le Berger).

 

SCHWARZ Joseph. — Baryton (Riga, 10 octobre 1880 – Berlin, 10 novembre 1926). En représentation, débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 26 juin 1923.

 

SCHWESKA Hans. — Basse (Stockerau, près de Vienne, 20 octobre 1901 – 14 octobre 1953). En représentation, débute dans LA WALKYRIE (Wotan) le 13 mars 1941.

 

SCOTTI Antonio. — Baryton italien (Naples, 25 janvier 1866 – Naples, 26 février 1936). Au cours d'un Gala, le 19 juin 1910, crée le 3e acte de LA BOHEME (Marcel).

 

SEELE. — Crée le 30 septembre 1755 DEUCALION ET PYRRHA (une Voix) de Berton et Giraud.

 

SEGUROLA Andrés de (Andrés PERELLÓ DE SEGUROLA dit). — Basse espagnole (Valence, 27 mars 1874 – Barcelone, 22 janvier 1953). Au cours d'un Gala, le 19 juin 1910, chante OTHELLO (Ludovic) et FAUST (Méphistophélès).

 

SEIDER August. — Ténor allemand (Leverkusen, 11 février 1901 ). Débute en 1963 dans WOZZECK (le Tambour major).

 

SELLIER François Alfred Alexandre Henri dit Henri. — Ténor (Châtel-Censoir, Yonne, 26 mars 1849 – Paris, 26 juin 1899). Débute dans GUILLAUME TELL (Arnold) le 11 mars 1878. Chante POLYEUCTE (Polyeucte, 14 octobre 1878), LA MUETTE DE PORTICI (Mazaniello, 1879) ; en 1883, LA JUIVE (Eléazar, 27 avril 1883), LE PROPHÈTE (Jean de Leyde, 27 juin 1883), LES HUGUENOTS (Raoul, 30 novembre 1883) ; en 1884, FAUST (Faust, 25 février 1884), LA FAVORITE (Fernand, 04 juin 1884) ; en 1886, HENRY VIII (don Gomez), LE FREISCHÜTZ (Max) ; en 1887, PATRIE ! (Karloo) et en 1892, SALAMMBO (Mathô). A créé AÏDA (Radamès), le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (Manoël Diaz) de Charles Gounod, FRANÇOISE DE RIMINI (Paolo) et SIGURD (Sigurd).

"Né en 1849, à Châtel-Censoir (Yonne). Il vint à Paris, entra comme tonnelier chez un marchand de vins, ensuite comme verseur au café de la Rotonde ; puis, le 24 juin 1876, fut admis au concours du Conservatoire, grâce à la protection de M. Halanzier qui l'y avait fait entrer. Il obtint un premier prix de chant après Talazac, au concours de juin 1877, et débuta avec succès le 11 mars 1878 dans le rôle d'Arnold de Guillaume Tell. Il remplaça, brillamment au pied levé dans Polyeucte son camarade Salomon indisposé, joua le personnage de Masaniello dans la Muette et créa Radamès dans Aïda et le personnage de Manoël dans le Tribut de Zamora. Cet hiver, la création de Paolo dans Françoise de Rimini, qui lui a été réservée par M. Ambroise Thomas, mettra le sceau à sa réputation de grand artiste."

(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)

 

SELLIER. — Baryton. Débute le 03 juillet 1914 dans PARSIFAL (Amfortas) et chante ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio) en 1918.

 

SÉNÉCHAL Michel. — Ténor (Paris, 11 février 1927 –). Débute le 20 janvier 1962 dans LES INDES GALANTES (Valère), puis chante LES TROYENS (Hylas).

 

SENS Maurice Martin dit Maurice. — Ténor (Bordeaux, Gironde, 31 juillet 1880 –). Epouse à Paris 17e le 20 juin 1921 Gina CIGNA, soprano. Au cours d'un Gala, le 10 décembre 1911, chante la première de THÉRÈSE (Armand) (2e acte seul) de Jules Massenet.

 

SENTEIN. — Basse. Débute dans ROBERT LE DIABLE (un Chevalier) le 20 juin 1885. Est affiché dans FAUST (Wagner, 1886), LES HUGUENOTS (Thoré, 1886 ; Méru, 1888), LE FREISCHÜTZ (Kilian, 1886), ROBERT LE DIABLE (Alberti, 1887), DON JUAN (Mazetto, 1887), LA DAME DE MONSOREAU (Quélus, 1888), L’AFRICAINE (Evêque, 1888). A créé LE CID (Don Alonzo) le 30 novembre 1885 et PATRIE ! (Rincon).

 

SENTPAUL Frithjof. — Baryton (Coblence, 21 août 1908 – 26 mai 1993). En représentation, débute le 24 mars 1954 dans PARSIFAL (Titurel).

 

SERDA Jacques Émile. Basse (Montpellier, Hérault, 12 septembre 1804 – Béziers, Hérault, 23 mars 1863). Débute le 02 mai 1827 dans LES MYSTÈRES D’ISIS (Zoroastre). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 05 octobre 1836 au 30 janvier 1837).

 

SERGÈS. — Est affiché en 1923 et en 1924 dans THAÏS (un Cénobite).

 

SERKOYAN Gérard. — Basse (Istanbul, 14 juillet 1922 –). Débute le 30 mai 1952 dans RIGOLETTO (Sparafucile). En 1952, chante LA FLUTE ENCHANTÉE (Zarastro), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz) ; en 1953, BORIS GODOUNOV (Tcherniakowsky, puis Pimen en 1955), LA TRAVIATA (Docteur) ; en 1954, OBERON (le Calife), THAÏS (Palémon), OTHELLO (Héraut, puis Ludovic en 1956) ; en 1955, AÏDA (Ramfis), FAUST (Wagner, puis Méphistophélès en 1958) ; en 1956, TANNHÄUSER (Reinmar), LE VAISSEAU FANTOME (Daland), SAMSON ET DALILA (Vieillard Hébreu) ; en 1958, SALOMÉ (cinquième Juif) ; en 1959, SIEGFRIED (Fafner) ; en 1960, L’ENFANT ET LES SORTILEGES (le Fauteuil), FIDELIO (don Ferrando), LA TOSCA (Angelotti), LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond) ; en 1961, LES TROYENS (Priam), LA WALKYRIE (Hounding) ; en 1962, LES INDES GALANTES (Osman) ; en 1963, ROMEO ET JULIETTE (Frère Laurent) ; en 1966, LE ROI D'YS (le Roi). A créé NUMANCE (Caïus Marius).

 

SESSELBERG. — Débute vers 1857.

 

SEVEILHAC Paul. — Baryton (Marmande, Lot-et-Garonne, 1866 – Marmande, juillet 1942). Epouse à Londres en mai 1906 le soprano Pauline Lightstone dite Donalda (Montréal, 05 mars 1882 – 22 octobre 1970). Débute dans AÏDA (Amonasro) le 25 juillet 1924.

 

SHAH-MOURADIAN Armenag. — Ténor (Mouche, Turquie d'Asie, 22 septembre 1881 1939). Débute dans FAUST (Faust) le 25 janvier 1911.

« Classe Jacques Isnardon. Ce jeune Turc d'Asie est doué d'une jolie voix de ténor. Brun comme la nuit, cet homme d'ordinaire souriant parvient à répandre la terreur lorsqu'il imite Van Dyck. Il faut l'entendre clamer : « Yseult ! Yseult ! » C'est impressionnant. Chante avec Mlle Lalotte le duo de Samson et avec MM. Combes et Clauzure le trio de la Partie de billard. En sa qualité de ténor, il se permet d'avoir toujours le dessus, ce que les deux anabaptistes concurrents ne lui pardonnent pas. Il obtint l'an dernier un 2e accessit d'opéra. » (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

 

Armenag Shah-Mouradian en 1909 [photo Manuel]

 

 

SHTRUCKELJ Slavko. — Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (le Maître des cérémonies) le 27 juin 1956.

 

SIDERO. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Joe) le 16 mai 1912.

 

SIDRAC. Il a débuté en 1697.

 

SIGNORETTI Leopoldo. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (un Postillon) le 16 mai 1912.

 

SILVERI Paolo. — Baryton italien (Odena, Italie, 28 décembre 1913 ). Avec la troupe du San Carlo de Naples, crée UN BAL MASQUÉ (Renato) le 01 juillet 1951.

 

SIMONEAU Léopold. — Ténor (Saint-Flavien, Chaudière-Appalaches, Québec, 03 mai 1916 – Victoria, Colombie Britannique, Canada, 24 août 2006). Epouse à Montréal le 01 juin 1946 Pierrette ALARIE, soprano ; parents d'Isabelle SIMONEAU et de Chantal SIMONEAU. Débute le 05 novembre 1949 dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (Tamino). En 1953, chante LES INDES GALANTES (Damon) et LA TRAVIATA (Rodolphe).

 

 

 

Léopold Simoneau

 

 

SINGHER Martial Jean Paul dit Martial. — Baryton (Oloron-Sainte-Marie, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 14 août 1904 – Québec, 09 mars 1990). Débute dans THAÏS (Athanaël) le 21 décembre 1930. En 1931, chante OTHELLO (Iago), IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Oreste), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio), RIGOLETTO (Rigoletto) ; en 1932, FAUST (Valentin), ALCESTE (Grand Prêtre), LES TROYENS (Chorèbe), ESCLARMONDE (l'Evêque de Blois) ; en 1933, PARSIFAL (Amfortas), LOHENGRIN (de Telramund), GUERCOEUR (Guercoeur), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther), AÏDA (Amonasro), HAMLET (Hamlet) ; en 1934, TANNHÄUSER (Wolfram), SIGURD (Gunther) ; en 1935, CASTOR ET POLLUX (Pollux), PENELOPE (Eumée) ; en 1936, LES HUGUENOTS (Nevers) ; en 1937, SALOMÉ (Iokanaan), ARIANE (Pirithoüs) ; en 1938, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), SALAMMBO (Hamilcar) ; en 1939, LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès). Est le créateur de  : le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (Jobie) de Louis Dumas ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Ascanio) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (Maréchal Bazaine), ELEKTRA (Oreste), UN JARDIN SUR L'ORONTE (l'Emir), VERCINGETORIX (Segovax), PERKAIN (Perkain), LA PRINCESSE LOINTAINE (Bertrand), LE MARCHAND DE VENISE (Bassanio), LE VAISSEAU FANTOME (le Hollandais).

 

SINNONE Aldo. — Ténor. En représentation, débute dans RIGOLETTO (le Duc) le 21 octobre 1937.

 

SIZES Eugène. — Baryton. Débute le 03 février 1897. => biographie

 

SLEZAK Leo. — Ténor d’origine austro-hongroise (Mährisch-Schönberg [auj. Šumperk], Autriche-Hongrie  [auj. Tchéquie], 18 août 1873 – Rottach-Egern, Bavière, Allemagne, 01 juin 1946). Epouse le 15 février 1900 Elsa WERTHEIM (Vienne, Autriche, 24 avril 1874 – Vienne, 27 mai 1944), actrice ; parents de Margarethe SLEZAK, soprano. En représentation, débute dans OTHELLO (Othello) le 19 juin 1910.

 

SMATI Xavier. — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 01 janvier 1919 –). Débute dans CARMEN (Zuniga) le 15 février 1960.

 

SMERKOLJ Samo. — Baryton (Ljubljana, 21 août 1921 ). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Pantalon) le 27 juin 1956.

 

SMIRNOV Dmitri Alexeievich dit Dmitri. — Ténor russe (Moscou, 07 novembre 1882 – Riga, 27 avril 1944). Epouse Lydia Smirnova-Malzeva, cantatrice. Débute avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou en créant BORIS GODOUNOV (Dimitri) le 19 mai 1908. En représentation, en 1909, chante ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) et RIGOLETTO (le Duc). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, en 1912, interprète MEFISTOFELE (Faust) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Almaviva). Chante RIGOLETTO (le Duc) le 07 mai 1920.

 

SOIX Charles. — Basse (Annonay, Ardèche, 22 juillet 1914 –). Débute le 20 décembre 1953 dans ROMÉO ET JULIETTE (le Duc). En 1954, est affiché dans RIGOLETTO (Monterone), SAMSON ET DALILA (Abimélech), FAUST (Wagner), OBERON (Jannissaire, puis Pirate), LA TRAVIATA (Marquis), THAÏS (Cénobite, puis Serviteur) ; en 1955, LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), BORIS GODOUNOV (Lovitzky), BOLIVAR (un délégué, un Officier). Crée NUMANCE (un Soldat).

 

SORDES. — Débute dans THAÏS (Nicias) le 05 avril 1946, puis est affiché dans RIGOLETTO (Officier, 1948), PADMAVATI (Guerrier, 1947).

 

SORIA. — Ténor. Débute dans PATRIE ! (Miguel) le 28 juillet 1919. Est affiché dans, en 1919, SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth) ; en 1920, THAÏS (Cénobite, Nicias en 1923), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Amant), RIGOLETTO (Officier, le Duc en 1925), LES HUGUENOTS (Cossé) ; en 1921, PAILLASSE (Peppe), MONNA VANNA (Védio), LES TROYENS (Jopas, Helenus), ASCANIO (d'Orbec) ; en 1922, L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Pédrille), LA MEGERE APPRIVOISEE (Lorenzo), BORIS GODOUNOV (Missaïl, puis l'Innocent, Chouisky en 1925), FAUST (Faust) ; en 1923, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Moser) ; en 1924, FALSTAFF (Docteur Caïus), ESCLARMONDE (Enéas), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt), PARSIFAL (Ecuyer), L’HEURE ESPAGNOLE (Torquemada) ; en 1925, LA FLUTE ENCHANTEE (Monostatos), TANNHÄUSER (Heinril) ; SALOMÉ (deuxième Juif, 1926), L’OR DU RHIN (Froh, 1928), AÏDA (Messager, 1929), A créé LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Homme), ANTAR (un Berger), LA MEGERE APPRIVOISEE (le Tailleur, Nathanaël), LA FILLE DE ROLAND (une Voix), PADMAVATI (Veilleur), LE JARDIN DU PARADIS (Vent d'Ouest), L'ARLEQUIN (Capitaine du bateau), FLEUR DE PECHER (Tsiéou), LE CHEVALIER A LA ROSE (Aubergiste), LES BURGRAVES (Haquin), MAROUF (un Marchand). Il a participé à la première, le 22 décembre 1921 d'HERODIADE (une Voix) de Jules Massenet, et le 24 décembre 1923 d'ESCLARMONDE (un Héraut byzantin) de Jules Massenet.

 

SOROS Charles Paul DE. — Ténor (Paris, 01 octobre 1826 – ap. 1887). Choriste. A débuté salle Le Peletier dans LA JUIVE (un Homme du peuple) le 14 août 1871. Au Palais Garnier, a été affiché dans L'AFRICAINE (Officier, 1873), LE PROPHETE (Paysan, 1873), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1876), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 13 novembre 1854 au 05 juin 1888).

 

SOUBEYRAN. — Ténor. Débute le 26 mars 1909 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

SOUCHAL Marien. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1931), PARSIFAL (Chevalier, 1935), LES HUGUENOTS (Seigneur, Moine, 1936), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1940), GWENDOLINE (Saxon 1942), PEER GYNT (un Homme, 1943), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LE CHEVALIER A LA ROSE (Suspect, 1949).

 

SOUCHOY. — Est affiché dans LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale, 1949), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1949).

 

SOULACROIX (Gabriel-Valentin SALACROIX dit). — Baryton (Fumel, Lot-et-Garonne, 11 décembre 1853 – Paris, 16 août 1905). Au cours d'un Gala, le 19 mai 1892, interprète LE SICILIEN (un Esclave).

 

SOULIE. — Est affiché dans L'AFRICAINE (un Evêque) en 1879.

 

SOUMAGNAS Jean-Louis. — Basse (Rodez, Aveyron, 08 novembre 1938 –). Entre à la RTLN le 01 janvier 1970. Chante TRISTAN ET ISOLDE (Pilote) ; BENVENUTO CELLINI (Bernardino).

 

SOUZAY Gérard (Gérard TISSERAND dit). — Baryton (Angers, Maine-et-Loire, 08 décembre 1918 – 17 août 2004), enterré au cimetière des Semboules à Antibes (Alpes-Maritimes). Débute en 1963 dans DON JUAN (Don Juan).

 

 

 

Gérard Souzay

 

 

SOYER Firmin François. — Basse (Herleville, Somme, 26 septembre 1832 – Paris 17e, 28 mai 1898). Epouse à Paris 17e le 03 août 1869 Joséphine Anne Garot ; parents d'Adolphe François Soyer, contrebasse à l'Opéra. Est affiché dans ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1876), L’AFRICAINE (Officier, 1877 ; Evêque, 1888), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880), LA JUIVE (Majordome, 1882). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 04 novembre 1873 ; sociétaire du 12 octobre 1875 au 25 juin 1889).

 

SOYER Roger. — Basse (Thiais, Seine [auj. Val-de-Marne], 01 septembre 1939 ). Débute en 1964. Chante LE ROI D'YS (Saint Corentin).

 

 

 

Roger Soyer dans Don Giovanni (Don Giovanni) en 1969

 

 

SPERING Wilhelm. — Avec la troupe de l'Opernhaus de Berlin, en septembre 1941, interprète LA CHAUVE-SOURIS (Ivan).

 

STABILE Mariano. — Baryton italien (Palerme, 12 mai 1888 – Milan, 11 janvier 1968). En représentation, débute le 13 juin 1917 dans AÏDA (Amonasro). En 1935, chante FALSTAFF (Falstaff) et en 1945, paraît dans un concert auprès de Toti Dal Monte.

 

STAMLER Nicolas Henri dit Henri. — Baryton. Débute dans LOHENGRIN (le Héraut) le 26 août 1902. En 1903, est affiché dans HENRY VIII (Huissier), GUILLAUME TELL (Leuthold), LE PROPHETE (Bourgeois, puis Seigneur), LES HUGUENOTS (Maurevert, puis Moine) ; en 1904, SALAMMBO (Pontife) ; en 1905, ARMIDE (Officier), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet) ; en 1906, LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz) ; en 1907, THAMARA (un Officier) ; en 1908, THAÏS (Cénobite), TANNHÄUSER (Bitteroff). A créé L'ETRANGER (Contrebandier, un vieux Pêcheur), DARIA (un Bûcheron) ; le 31 octobre 1906 ARIANE (Phéréklos) de Jules Massenet ; LA CATALANE (Pérès).

 

STASKIEWICZ Stanislas. — Basse (1936 –). Débute en 1966. Chante LES CONTES D'HOFFMANN (Crespel) ; RIGOLETTO (Ceprano) ; FAUST (Wagner) ; LA TOSCA (le Geôlier) ; LES TROYENS (l'ombre d'Hector).

 

STEFFNER Raymond. — Baryton-basse (Mulhouse, Haut-Rhin, 07 décembre 1927 –). Débute le 19 novembre 1961 dans CARMEN (Zuniga). En 1962, est affiché dans LA TRAVIATA (Baron), RIGOLETTO (Ceprano). Il a participé le 21 avril 1968 à la première du PRISONNIER de Luigi Dallapiccola [version française de Jean-Marie Martin]

 

STEPHAN. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Sid) le 16 mai 1912.

 

STEWART Thomas. — Baryton (San Saba, Texas, 29 août 1926 ). En représentation, débute le 06 avril 1962 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther).

 

STILWELL Richard. — Baryton (Saint-Louis, Missouri, 06 mai 1942 ). Débute en 1971 dans MARIA GOLOVINE de Menotti (Donato).

 

STOLZE Gerhard. — Ténor allemand (Dessau, 01 octobre 1926 – Garmisch-Partenkirchen, 11 mars 1979). Débute en 1964 dans SALOME (Hérode). Chante WOZZECK (Hauptmann) en 1966.

 

STRACCIARI Riccardo. — Baryton italien (Casalecchio, près de Bologne, 26 juin 1875 – Rome, 10 octobre 1955). Avec la troupe de la Scala de Milan, chante LA VESTALE (Cinna) le 24 janvier 1909.

 

STRACK Theo. — Ténor (1881 ). En représentation, débute dans TANNHÄUSER (Tannhäuser) le 21 mars 1930.

 

STROESCO Constantin. — Ténor roumain. Débute le 01 juillet 1920. => biographie

 

SUNTRUP Félix Adolphe [SUNTRUPP]. — Ténor (Paris, 24 mars 1844 – ap. 1902). Choriste. Est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1888), THAÏS (Cénobite, 1901).

 

SUTHAUS Ludwig. — Ténor allemand (Cologne, 12 décembre 1906 – Berlin, 07 septembre 1971). En représentation, débute dans L'OR DU RHIN (Loge) le 07 mai 1955. Chante également LA WALKYRIE (Siegmund, 1955) et TRISTAN ET ISOLDE (Tristan, 1956).

 

SWOLFS Laurent. — Ténor belge (Gand, 08 mars 1868 – Gand, 04 novembre 1954). Débute dans LA WALKYRIE (Siegmund) le 14 mai 1910. Chante SAMSON ET DALILA (Samson, 1910) et L'OR DU RHIN (Loge, 1913).

 

SYLVA Éloi. — Ténor (Grammont, Belgique, 29 novembre 1843 – Berlin, 07 septembre 1919). A débuté salle Le Peletier le 17 mai 1872 dans ROBERT LE DIABLE (Robert). Il y a chanté LE PROPHETE (Jean, 18 septembre 1872). Au Palais Garnier, a chanté, en 1875, LE FREISCHÜTZ (Max), LE PROPHETE (Jean) et LA JUIVE (Eléazar).

 

SZEKELY Mihaly. — Basse (Jaszbérény, Hongrie, 08 mai 1901 – Budapest, 23 mars 1963). En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 18 janvier 1957.

 

SZEMERE Laszlo. — Ténor (Budapest, 30 juin 1906 – Budapest, 02 septembre 1964). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, crée L'AMOUR DE DANAÉ (Pollux) le 16 mai 1953.

 

TACUSSEL. Il débuta en 1799.

 

TADEO Giorgio. — Basse italien (Vérone, 02 octobre 1929 – Milan, 31 janvier 2008). Epouse en 1957 Miriella ADANI (Palanzano, 17 décembre 1934 –), soprano. En représentation, débute dans AÏDA (Ramfis) le 05 juin 1959.

 

TAGLIAVINI Ferruccio. — Ténor italien (Reggio Emilia, 14 août 1913 Regio Emilia, 29 janvier 1995). Epouse en 1941 Pia TASSINARI (Modigliana, 15 septembre 1903 – Faenza, 15 mai 1995), cantatrice. Avec la troupe du San Carlo de Naples, crée UN BAL MASQUÉ (Riccardo) le 01 juillet 1951.

 

TAJO Italo. — Basse italienne (Pinerolo, 25 avril 1915 – Cincinnati, Etats-Unis, 28 mars 1993). Avec la troupe du San Carlo de Naples, crée JEANNE D'ARC de Verdi (Talbot) le 30 juin 1951 et UN BAL MASQUÉ (Samuel) le 01 juillet 1951.

 

TALEYRAC Jean (Jean MOULINET dit). — Ténor (Libourne, Gironde, 01 septembre 1900 – ap. 1950). Débute le 29 mars 1948 dans LE ROI D'YS (Mylio). Chante FAUST (Faust, 1948), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther, 1949).

 

TALRICK Maurice (Maurice Louis Raphaël TROSSELLI dit). — Ténor (Monaco, 24 août 1885 – Paris 18e, 06 octobre 1931). Fils de Joseph François Fortuné TROSSELLI (Nice, Alpes-Maritimes, 23 février 1851 – Genève, av. 1912) et de Rosalie Joséphine GOLLUT (Saint-Maurice, Suisse, 13 mars 1858 – ap. 1912), mariés à Nice le 25 août 1881. Epouse à Nice le 20 janvier 1912 (divorce le 17 novembre 1919) Berthe Frédérique MOREL (Malo-les-Bains, Nord, 02 décembre 1892 – Meaux, Seine-et-Marne, 08 janvier 1981), artiste lyrique.

Débute le 27 octobre 1923 dans LE TROUVERE (Manrique).

 

TAMAGNO Francesco. — Ténor italien. Débute le 13 avril 1897. => biographie

 

TARAGO. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, chante RIGOLETTO (Monterone) le 12 mai 1912.

 

TAUBER Ernst dit Richard. — Ténor (Linz, Autriche, 16 mai 1891 – Londres, 08 janvier 1948). Fils de Richard Anton TAUBER (Vienne, 21 avril 1861 – Pregassona, Suisse, 04 août 1942), ténor, et Elisabeth SEIFFERT, actrice (reconnu par son père en 1913). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en mai 1928, chante FIDELIO (Florestan) et DON JUAN (Ottavio). Au cours d'un Gala, en 1935, crée GIUDITTA (Octave).

 

TAULET (ou THOLET) Pierre. Haute-contre. Il débuta le 03 mars 1671 dans POMONE de Cambert. Il chanta LES PEINES ET LES PLAISIRS DE L'AMOUR de Cambert.

 

TAVEAU Émile Édouard dit Émile. — Basse (25 rue Fontaine, Amiens, Somme, 28 octobre 1869 – Cormeilles-en-Parisis, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 20 avril 1947). Fils de Charles Alexandre TAVEAU (Paris, 17 janvier 1817 – Amiens, 14 novembre 1877), marchand forain, et de Joséphine Elise CARTIGNY (Sainte-Radegonde-et-Hallet, Somme, 20 mai 1839 – Amiens, 28 août 1871), lingère, mariés à Amiens le 04 juin 1866. Epouse 1. à Puteaux, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 02 novembre 1895 (divorce le 17 février 1920) Marie Thérèse BAZELAIRE (Paris Vaugirard, 11 décembre 1853 – ap. 1920). Epouse 2. à Paris 4e le 9 août 1921 Émilie Clotilde SALHORGNE (Paris 2e, 01 août 1869 – Plaisir, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 18 décembre 1959), marchande.

Débute en participant à la première le 06 mars 1903 de LA STATUE (Homme de justice) d'Ernest Reyer. Est affiché dans FERVAAL (Boduann, un Paysan, 1912), PARSIFAL (Chevalier, 1914), THAÏS (Cénobite, 1916), HENRY VIII (Seigneur, 1917). Il a été choriste à l'Opéra.

 

TAVOLI Giacomo. — Débute en 1963 dans WOZZECK (Narr).

 

TEISSIÉ Léonce. — Baryton. Débute le 14 novembre 1908. => biographie

 

TEODORIAN Valentin. — Ténor roumain (Bucarest, 04 juin 1928 – Bucarest, 18 mai 1995). Débute en 1963 dans ŒDIPE (le Berger).

 

TÉQUI Élie. — Ténor (Cintegabelle, Haute-Garonne, 30 août 1842 – Paris 9e, 28 mai 1927*). Fils d’Antoine TÉQUI (Cintegabelle, 21 février 1807 – ap. 1855), et de Louise ALBENG (Cintegabelle, 30 mars 1821 – Cintegabelle, 12 mars 1890), mariés à Cintegabelle le 07 juillet 1839. Débute le 31 décembre 1884 dans ROBERT LE DIABLE (Raimbaut). Est affiché dans HAMLET (Laerte), L’AFRICAINE (don Alvar) GUILLAUME TELL (Ruodi), en 1885 ; LA JUIVE (Léopold, 1886), LE PROPHETE (Jonas, 1887), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt), LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur) en 1889. A créé LA DAME DE MONSOREAU (Antraguet), ASCANIO (d'Orbec). A participé à la première le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Benvolio) de Charles Gounod.

"Le chanteur Téqui, qui eut son heure de célébrité, et qui, après avoir chanté à l'Opéra-Comique, parut sur la scène de l'Opéra où il créa notamment le rôle de Tybalt dans Roméo et Juliette, vient de mourir après une courte maladie, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans." (le Ménestrel, 03 juin 1927)

 

TERFOU. — Est affiché, en 1949, dans LE MARCHAND DE VENISE (un Masque).

 

TEYSSERE. Ténor. Il débuta en 1839.

 

THAU Pierre Eugène dit Pierre. — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 16 décembre 1933 – Toulouse, 01 juillet 2000). Débute en 1965. Chante LE ROI D'YS (Saint Corentin, 1966) ; LA TOSCA (le Geôlier).

 

THÉVENARD Gabriel-Vincent. — Basse-taille (Orléans, Loiret, 10 août 1669 – Paris, 24 août 1741). Il débuta vers 1690. Il a chanté L'EUROPE GALANTE de Campra (Silvandre, Zuliman) ; ISSE de Destouches (Jupiter, Hylas, Hercule) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (Amadis) ; MARTHESIE, REINE DES AMAZONES de Destouches (Argapise) ; CANENTE de Collasse (Picus) ; LE CARNAVAL de Lully (Corydon, Tircis, l'Egyptien, un Musicien, un Médecin) ; HESIONE de Campra (Anchise) ; LES SAISONS de Lully et Collasse (Apollon, Vertumne) ; LE TRIOMPHE DES ARTS de La Barre (Pygmalion) ; ARETHUSE de Campra (Alphée) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Florestan, Arcalaüs) ; OMPHALE de Destouches (Alcide) ; SCYLLA de Théobalde (Minos, roi de Crète) ; ACIS ET GALATEE de Lully (Neptune) ; LES FRAGMENTS DE LULLY de Campra (un Habitant du palais d'Armide, Philène, Mars, Eraste, amant de Léonore) ; MEDUS de Bouvart (Médus, fils d'Egée et de Médée) ; PHAETON de Lully (Epaphus) ; TANCREDE de Campra (Tancrède) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (Cadmus) ; LES MUSES de Campra (Bacchus, Méléagre, fils d'Althée) ; PERSEE de Lully (Phinée, frère de Céphée) ; PSYCHEE de Lully (le Roi, père de Psyché, Mars) ; ULYSSE de Rebel (un Sauvage, Ulysse) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (le Carnaval) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (Oreste) ; ISIS de Lully (Hiérax, une Parque) ; ALCIDE, OU LA MORT D'HERCULE de Lully et Marais (Philoctète) ; ALCINE de Campra (Athlant) ; BELLEROPHON de Marais (Apollon, Amisodar) ; PHILOMELE de La Coste (Térée) ; LE TRIOMPHE DE L'AMOUR de Lully (Mars, Bacchus, Apollon) ; ALCESTE, OU LE TRIOMPHE D'ALCIDE de Lully (Alcide) ; ALCYONE de Marais (Pélée) ; CASSANDRE de Bouvard et Bertin (Agamemnon) ; POLYXENE ET PYRRHUS de Collasse (Pyrrhus) ; BRADAMANTE de La Coste (Roger) ; THESEE de Lully (Arcas, Egée) ; ATYS de Lully (Celoenus, le Temps) ; HIPPODAMIE de Campra (Pélops) ; THETYS ET PELEE de Collasse (Neptune) ; MELEAGRE de Baptistin (Méléagre, fils d'Althée) ; SEMELE de Marais (Jupiter) ; DIOMEDE de Bertin (Diomède, roi d'Etolie) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (le Carnaval, Léandre, François, amant d'Irène, Alamir) ; MANTO LA FEE de Baptistin (Licarcis) ; ACHILLE ET POLYXENE de Lully et Collasse (Priam) ; LES AMOURS DE MARS ET DE VENUS de Campra (Mars, Silène) ; CALLIRHOE de Destouches (Corysus, grand-prêtre de Bacchus) ; IDOMENEE de Campra (Idoménée) ; LES AMOURS DEGUISES de Bourgeois (Diomède, roi d'Etolie, Ovide, chevalier romain) ; ARMIDE de Lully (Hidraot) ; MEDEE ET JASON de Salomon (Créon roi de Corinthe) ; TELEPHE de Campra (Téléphe) ; ARION de Matho (Eurylas, prince descendant d'Eole) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Acaste, Dorante) ; TELEMA­QUE de Destouches (Adraste) ; LES PLAISIRS DE LA PAIX de Bourgeois (Licas, buveur) ; PROSERPINE de Lully (Pluton) ; THEONOE de Salomon (Thestor sous le nom d'Amphiare) ; ZEPHYR ET FLORE de Louis et Jean-Louis Lully (Borée) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Danaüs, roi d'Argos) ; ROLAND de Lully (Roland) ; ARIADNE de Mouret (Thésée) ; CAMILLE de Campra (Almon, prince volsque, cru père de Camille) ; VENUS ET ADONIS de Desmarets (Mars) ; LES AGES de Campra (Eraste, amant de Lucinde) ; LE JUGEMENT DE PARIS de Bertin (Pâris) ; SEMIRAMIS de Destouches (Zoroastre) ; LES PLAISIRS DE LA CAMPAGNE de Bertin (Vélère, Lisimon) ; LES AMOURS DE PROTEE de Gervais (Protée) ; POLYDORE de Baptistin (Polydore, fils de Priam) ; CREUSE L'ATHENIENNE de La Coste (Phorbas, roi des Phlégiens) ; ROLAND de Desmarets (Adraste, roi des Indiens) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Apollon, Alcibiade, Marc-Antoine) ; PIRITHOÜS de Mouret (Euryte, roi des Centaures) ; LES ELEMENTS de La Lande et Destouches (le Destin, Ixion, Valère) ; LA REINE DES PERIS d’Aubert (Nourredin, caliphe d'Egypte) ; TELEGONE de La Coste (Télégone fils d'Ulysse et de Circé) ; LE BALLET SANS TITRE (Acaste) ; PYRAME ET THISBE de Rebel et Francœur (Pyrame) ; LES STRATAGEMES DE L'AMOUR de Destouches (Léandre, Emile) ; LES AMOURS DES DIEUX de Mouret (Neptune, Bacchus) ; LE PARNASSE (Saturne). Il quitta l'Opéra en 1730.

 

THILL Georges. — Ténor. Débute le 24 février 1924. => biographie

 

THIRACHE Julien. — Baryton (55 rue Hincmar, Reims, Marne, 21 novembre 1913 – Aubervilliers, Seine-Saint-Denis, 10 août 1992). Fils d’Emile Edmond Zénoble THIRACHE (Fouilloy, Somme, 04 mai 1877 – ap. 1926), employé de commerce, et d’Henriette Charlotte CHARLIER (Reims, 02 mars 1878 – ap. 1913), professeur de musique, mariés à Reims le 28 mai 1906. Epouse à Reims le 06 juin 1942 Paulette Juliette GEORGIN (Vitry-le-François, Marne, 03 novembre 1914 – Limeil-Brévanne, Val-de-Marne, 2005).

Débute le 05 février 1960 dans CARMEN (le Dancaïre). Chante LA TOSCA (le Sacristain, 1960), BORIS GODOUNOV (Tcherniakowsky, 1962).

 

THOLET. Voir TAULET.

 

THOMAS Tony. — Ténor. Débute le 18 mars 1899. => biographie

 

THOMAS Jess. — Ténor américain (Hot Springs, Dakota du Sud, 04 août 1927 – San Francisco, Californie, 11 octobre 1993). Débute en 1967 dans LA WALKYRIE (Siegmund).

 

THOMAS Pierre.Il a débuté vers 1700.

 

THOS Constantino. — Avec la troupe de la Scala de Milan, en janvier 1909, chante LA VESTALE (le Consul).

 

THUILLART Adolphe  Florimond. — Basse (Becquigny, Somme, 12 mars 1829 – 1886/1907). Fils de Nicolas Vincent Antoine THUILLART (Bray-sur-Somme, Somme, 10 décembre 1788 – Becquigny, 03 août 1858),  instituteur, et de Marie Françoise Clémentine CONDEVILLE (Beaucourt-en-Santerre, Somme, 28 mars 1798 – Becquigny, 20 décembre 1841), mariés à Becquigny le 02 octobre 1816. Epouse à Soissons, Aisne, le 01 octobre 1849 Henriette Nicole NOLLÉ (Soissons, 15 septembre 1830 – ap. 1907).

Choriste. Débute salle Le Peletier. Au Palais Garnier, fut affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1875), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1876), LE PROPHETE (Paysan, 1877), LES HUGUENOTS (Crieur, 1877 ; Maurevert, 1879), L’AFRICAINE (Evêque, 1873). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 12 novembre 1872 au 16 juin 1885).

 

THYGESEN Niels Thyge Baunsgaard dit Thyge. — Ténor danois (Copenhague, 16 mars 1904 – Copenhague, 17 janvier 1972). Epoux de Margherita FLOR (Copenhague, 05 octobre 1900 – 16 mars 1991), soprano danois. En représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 19 septembre 1947.

 

TIBBETT Lawrence. — Baryton (Bakersfield, Californie, 16 novembre 1896 – Roosevelt Hopital, New York, 15 juillet 1960). En 1937, débute le 05 octobre dans OTHELLO (Iago), puis chante RIGOLETTO (Rigoletto).

 

TIROT Jean. Haute-contre (v. 1742 – 22 juin 1790). Epouse à Paris le 23 août 1770 Marie Anne HENRY (– av. 1801). Parents de Jean-Pierre TIROT (Paris, 11 janvier 1771 – Paris ancien 5e, 02 janvier 1835), musicien. Enterré dans le cimetière du Chapitre (dit du Préau). Débute en juin 1766.

 

TISSEYRE Mathieu [Tissère]. — Ténor (Beaumont, Tarn-et-Garonne, 03 mai 1822 – ap. 1872). Débute en 1858. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 24 novembre 1863 au 29 avril 1873).

 

TOLKATCHEV. — Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (l'Exempt) le 19 mai 1908.

 

TOMATIS Humbert Victor dit Humbert. — Basse (Nice, Alpes-Maritimes, 29 mai 1898 – Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 07 février 1968). Epouse 1. à Nice le 26 juillet 1919 Augusta Pellegrine Louise RAGGI (Monaco, 12 novembre 1901 – Paris 18e, 31 mai 1947) ; parents d'Alfred Angelo TOMATIS (Nice, 01 janvier 1920 – Carcassonne, Aude, 25 décembre 2001), oto-rhino-laryngologiste. Epouse 2. à Nice le 27 mars 1948 Angèle Jacqueline OLIVARI (Nice, 01 avril 1906 – Nice, 27 mai 1978).

Débute dans THAÏS (Palémon) le 20 décembre 1939. La même année, chante SAMSON ET DALILA (Abimélech), puis, en 1940, ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), L’ILLUSTRE FREGONA (le Corregidor), AÏDA (Ramfis), RIGOLETTO (Sparafucile), ARIANE ET BARBE-BLEUE (un vieux Paysan).

 

TORAGO. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo débute le 12 mai 1912 dans RIGOLETTO (Monterone).

 

TORRES Raimundo. — Baryton espagnol (Barcelone, 1912 – 09 avril 1987). En représentation, débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 29 juin 1953.

 

TORRES DE LUNA Giuseppe. — Basse espagnole (v. 1870 – ap. 1924). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, débute le 12 mai 1912 dans RIGOLETTO (Sparafucile).

 

TOURNIÉ Gabriel. — Ténor (20 rue Bonaparte, Toulouse, Haute-Garonne, 04 novembre 1849 – chemin de la Gloire, Toulouse, 15 mai 1909). Fils de Pierre TOURNIÉ (Toulouse, 21 juin 1814 – ap. 1883), limonadier, et de Marie BEVEL (Toulouse, 01 novembre 1818 – ap. 1849), mariés à Toulouse le 20 juin 1845. Epouse 1. à Toulouse le 05 août 1880 Catherine CLÉMENT (Bruxelles, Belgique, 02 novembre 1837 – Toulouse, 10 juillet 1892), artiste lyrique. Epouse 2. à Toulouse le 04 juin 1898 Eugénie Marie RIBES dite Marie TOURNIÉ, soprano de l'Opéra-Comique.

Débute en 1874. Il fut directeur du Grand Théâtre de Lyon.

 

TRAMA Ugo. — Basse (Naples, 04 août 1932 ). Débute en 1966. Chante Don Juan (Leporello) en 1966.

 

TRANTOUL Antonin. — Ténor (40 rue Lancefoc, Toulouse, Haute-Garonne, 21 février 1887 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 30 août 1965). Fils de Gabriel Louis TRANTOUL (Toulouse, 25 novembre 1862 – Toulouse, 08 juillet 1911), et de Lydie Elisabeth Adolphine BIRON (Albi, Tarn, 27 mars 1867 – ap. 1930), marchands ambulants, mariés à Toulouse le 04 mars 1886. Epouse 1. à Toulouse le 18 janvier 1910 (puis divorce) Fernande Marie Nancy TAILLADE (Septfonds, Tarn-et-Garonne, 07 février 1888 – ap. 1910). Epouse 2. à Paris 5e le 18 janvier 1930 (divorce à Marseille le 06 mai 1942) « Denise » Blanche Marie Josèphe de BADTS DE CUGNAC (Le Nouvion-en-Thiérache, Aisne, 19 septembre 1899 – Marseille, 12 décembre 1982). Epouse 3. à Marseille le 03 mars 1943 Solange Lucienne RUBENTHALER (Belfort, Territoire de Belfort, 26 décembre 1905 – Marseille, 20 janvier 1961).

En 1923, ayant débuté dans FAUST (Faust) le 07 octobre, chante ROMÉO ET JULIETTE (Roméo), LOHENGRIN (Lohengrin), RIGOLETTO (le Duc) ; en 1925, HERODIADE (Jean). Crée NERTO (Rodrigue).

 

TRAVERSO Giuseppe. — Ténor italien (en Italie, 1903 – Gênes, 05 août 1978). En représentation, débute dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgard) le 22 mai 1936. Chante RIGOLETTO (le Duc) en 1947.

 

TRAXEL Josef. — Ténor allemand (Mayence, 29 septembre 1916 – Stuttgart, 08 octobre 1975). En représentation, débute le 03 mai 1957 dans L'OR DU RHIN (Froh). Crée JEPHTE (Jephté) en 1959.

 

TREE David. — Ténor. Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (le Pasteur).

 

TRÉGUY Noël. — Crée LA FILLE DE ROLAND (Neuthold) le 27 octobre 1922.

 

TREMPONT Michel Fernand dit Michel. — Baryton (Boussu, près de Mons, Belgique, 28 juillet 1928 Mons, 30 janvier 2021). Epouse 2. Jacqueline VERHAVERT  (Bruxelles, 02 mai 1925 – Nice, Alpes-Maritimes, 23 novembre 2011). Frère de Pol TREMPONT (09 juin 1923 – 03 avril 2007), ténor. Débute en 1969.

 

TREPTOW Günther. — Ténor allemand (Berlin, 22 octobre 1907 – Berlin, 28 mars 1981). En représentation, en mai 1955, chante LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegfried), L'OR DU RHIN (Froh) et LA WALKYRIE (Siegmund).

 

TRÉVAUX Hyacinthe Mathurin dit Hyacinthe. Ténor (place de l’Egalité, section Egalité et La Fosse, Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 14 décembre 1793 [24 frimaire an 2] – 12 rue Tavanne, Paris 6e, 19 janvier 1875). Fils de François TRÉVAUX (Trévé, Côtes-du-Nord, v. 17 novembre 1761 – ap. 1793), marchand, et de Célestine THIBAULT ou THEBAUD (Le Mai [auj. Le May-sur-Evre], district Beaupréau, Maine-et-Loire, v. 1761 – ap. 1793), mariés en 1789. Epouse 1. à Paris le 14 janvier 1818 Joseph Françoise Constance DEAUBONNEAU (Paris, 07 mars 1799 – Paris, 30 décembre 1819). Epouse 2. à Paris ancien 7e le 07 avril 1825 Nicolette Victorine BELDAME (v. 1803 – 10 juin 1827).  Epouse 3. à Paris le 27 août 1846 Françoise Stanis LEMIÈRE ( Paris, 21 janvier 1865).

Débute en 1819. Crée le 27 février 1833 GUSTAVE III (un Chambellan) d'Esprit Auber. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828). Il est enterré au cimetière Montmartre.

 

TRÉVI José de (Pierre Joseph WILLEMSEN dit). — Ténor belge (143 rue Basse-Wez, Liège, 30 mars 1890 – hôpital Bichat, 170 boulevard Ney, Paris 18e, 23 janvier 1958). Fils d’Auguste WILLEMSEN (Telegen, Venio, Hollande, v. 1841 ), manœuvre, et de Jeanne Hubertine GIEUSEN (Telegen, Hollande, v. 1847 ). Epouse Erna Elsa TAXIDY. Débute dans SIEGFRIED (Siegfried) le 20 décembre 1930. La même année, chante LA TRAVIATA (Rodolphe) ; en 1931, LOHENGRIN (Lohengrin), MAROUF (Mârouf), PAILLASSE (Canio), HERODIADE (Jean), SAMSON ET DALILA (Samson), IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Pylade), OTHELLO (Othello), TANNHÄUSER (Tannhäuser) ; en 1932, LES TROYENS (Enée) ; en 1933, LA TOUR DE FEU (Yves), PARSIFAL (Parsifal), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegfried), LA WALKYRIE (Siegmund), LA DAMNATION DE FAUST (Faust) ; en 1934, ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (Gaspard), SALOME (Hérode) ; en 1935, L’OR DU RHIN (Loge), PENELOPE (Ulysse) ; en 1936, TRISTAN ET ISOLDE (Tristan) ; en 1937, MONNA VANNA (Prinzivalle), BORIS GODOUNOV (Chouisky), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther) ; en 1938, SALAMMBO (Matha). Est le créateur de : le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Guido) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (Perfirio) UN JARDIN SUR L'ORONTE (Guillaume), PERKAIN (le Commissaire de la Convention), OEDIPE (le Berger), LA SAMARITAINE (le Centurion), MEDEE (Jason), PALESTRINA (Palestrina). Il a appartenu à la Grande Loge de France.

 

TRIADOU Pierre Étienne. — Baryton (9 rue Riquet, Toulouse, Haute-Garonne, 10 avril 1875 – 61 boulevard de Courcelles, Paris 8e, 18 février 1919). Fils de Jean TRIADOU (Toulouse, 12 février 1848 – av. 1919), employé de commerce au recrutement, et de Jeanne DORTIS (Béziers, Hérault, 04 janvier 1853 – Toulouse, 30 mai 1879), mariés à Toulouse le 22 mai 1874. Epouse à Agen, Lot-et-Garonne, le 21 février 1916 Valentine AUGÈRE (Sauveterre-la-Lémance, Lot-et-Garonne, 06 juin 1882 – ap. 1919).

Débute le 13 avril 1903 dans FAUST (Valentin). Est affiché dans, en 1905, ARMIDE (Aronte), LE CID (Saint Jacques) ; en 1908, HIPPOLYTE ET ARICIE (Arcas), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio) ; en 1909, RIGOLETTO (Marcello), LES HUGUENOTS (Moine, puis de Méru et, en 1913, Léonard), GUILLAUME TELL (Leuthold) ; en 1910, SALOMÉ (Esclave) ; en 1911, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Nachtigall), LOHENGRIN (Héraut) ; en 1912, LE PROPHETE (Officier), ROMA (Caïus), SIBERIA (Miskinsky, le Banquier) ; en 1913, LE MIRACLE (Tirso). A créé TRISTAN ET ISOLDE (Pilote) ; le 31 octobre 1906 ARIANE (le Chef de la nef) de Jules Massenet ; LA CATALANE (Blas), MONNA VANNA (Torello) ; le 02 mai 1909 BACCHUS (Mahouda) de Jules Massenet ; SIBERIA (l'Invalide), FERVAAL (Gwalkingular, un Paysan), LE SORTILEGE (Mendiant bossu), LES JOYAUX DE LA MADONE (Rocco), PARSIFAL (Chevalier), SCEMO (Coppola).

 

TRIBOU Denis-François. — Haute-contre (vers 1695 – Paris, 14 janvier 1761). Il a débuté le 13 novembre 1721 dans une reprise de PHAETON (le Soleil) de Lully. Il a chanté : PHAETON (Phaéton, décembre 1721) de Lully ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Léandre) ; PERSEE de Lully (Mercure) ; RENAUD de Desmarets (Renaud, prince croisé) ; LES SAISONS de Lully et Collasse (Zéphyr, Aquilon) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Amyntas, Eros, Tibulle) ; PIRITHOÜS de Mouret (la Discorde, Pirithoüs) ; THETYS ET PELEE de Collasse (le Soleil, Mercure) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (un Matelot) ; ARMIDE de Lully (le Chevalier danois) ; LES AGES de Campra (Artémise, gouvernante de Florise, Damon) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (Octavio) ; ACIS ET GALATEE de Lully (Acis) ; ATHYS de Lully (Athys) ; LES ÉLEMENTS de La Lande et Destouches (Mercure, Arion, Vertumne) ; LES FETES DE L'ETE de Monteclair (le Printemps) ; LA REINE DES PERIS d’Aubert (l'Euphrate) ; TELEGONE de La Coste (le Grand-Prêtre de Minerve) ; LE BALLET SANS TITRE (Apollon, Eraste) ; LES STRATAGEMES DE L'AMOUR de Destouches (Timante, rival d'Iphis) ; LES AMOURS DES DIEUX de Mouret (un Faune, Apollon) ; LE JUGEMENT DE PARIS de Bertin (Arcas) ; MEDEE ET JASON de Salomon (Jason, un Corinthien, un Matelot, une Furie) ; PROSERPINE de Lully (Alphée) ; ROLAND de Lully (Médor) ; LES AMOURS DE PROTEE de Gervais (Triton) ; BELLEROPHON de Lully (Bellérophon) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Lyncée) ; ORION de La Coste (Orion, fils de Neptune) ; LA PRINCESSE D'ELIDE de Villeneuve (Tersandre, prince d'Argos) ; TARSIS ET ZELIE de Rebel et Francœur (Tarsis, du sang de Pénée) ; LES AMOURS DES DEESSES de Quinault (Adonis, Linus) ; HESIONE de Campra (Télamon) ; LES NOUVEAUX FRAGMENTS (Palémon) ; TANCREDE de Campra (un Sage enchanteur, un Sylvain) ; THESEE de Lully (Thésée) ; ALCYONE de Marais (Céyx) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Plutus, le Professeur de Folie) ; PYRRHUS de Royer (Acamas, prince du sang de Pyrrhus) ; TELEMAQUE de Destouches (Télémaque) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Amadis) ; ENDYMION de Colin de Blâmont (Endymion) ; IDOMENEE de Campra (Idamante) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Eraste, le Maître de musique) ; LES SENS de Mouret (le Soleil, Protésilas, Bacchus) ; CALLIRHOE de Destouches (Agénor) ; BYBLIS de La Coste (Iphis, prince d'Ionie) ; ISIS de Lully (Mercure) ; JEPHTE de Monteclair (Ammon, prince des Ammonites) ; LES CARACTERES DE L'AMOUR de Colin de Blâmont (Arsame, prince africain, amant d'Elvire) ; L'EMPIRE DE L'AMOUR de Brassac (l'Amour, Zélindor, roi des Génies du feu) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Hippolyte) ; ISSE de Destouches (Apollon) ; OMPHALE de Destouches (Iphis) ; LES FETES NOUVELLES (Damon) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (Pylade) ; PHILOMELE de La Coste (Athamas) ; ACHILLE ET DEIDAMIE de Campra (Ulysse) ; LES INDES GALANTES de Rameau (Tacmas, prince persan) ; SCANDERBERG de Rebel et Francœur (Scanderberg, prince d'Albanie) ; LES ROMANS de Nieil (Iphis, Léon, Lindor) ; LES VOYAGES DE L'AMOUR de Boismortier (l'Amour déguisé en Tyrien) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (l'Envie, la Nourrice d'Hermione) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Castor) ; LE TRIOMPHE DE L'HARMONIE de Grenet (Orphée, Hylas) ; LE BALLET DE LA PAIX de Rebel et Francœur (Iphis, Mercure) ; ALCESTE OU LE TRIOMPHE D'ALCIDE de Lully (Admète) ; ZAÏDE de Royer (Almansor, prince de la maison des Abencérages) ; LES AMOURS DU PRINTEMPS de Colin de Blâmont (Zéphyr). Il quitta l'Opéra en 1741.

 

TRINQUIER Jean Simon. — Ténor (1839 – 1907). Débute en janvier 1872 dans LE TROUVERE.

 

TROTTA Beniamino. — Ténor. Débute en 1969 dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgardo).

 

TROUSSEAU. — Débute en 1852.

 

TUBIANA William Désiré Hanoun dit Willy. — Baryton-basse (Saint-Eugène, département d'Alger, Algérie française, 13 février 1891 – Paris ou Boulogne, 01 septembre 1980). Fils d’Abraham Henri TUBIANA (Alger, 10 janvier 1850 – Paris 7e, 26 octobre 1931), négociant, et d’Henriette COHEN-SOLAL (Alger, 19 décembre 1870 – ap. 1926), sage-femme, mariés à Saint-Eugène le 21 juillet 1887 puis divorcés. Epouse le 01 juillet 1926 à Paris 9e Jeanne Louise Régina HERVÉ (Saint-Lubin-de-la-Haye, Eure-et-Loir, 04 novembre 1888 – Paris 13, 29 décembre 1942).

En représentation, participe le 24 juillet 1924 à la première de LA NAVARRAISE (Remigio) de Jules Massenet, chante MANON (le Comte Des Grieux) le 10 novembre 1927, et SAMSON ET DALILA (Abimélech) le 28 septembre 1945.

 

TURP André. — Ténor (Montréal, 21 décembre 1926 – Montréal, 25 février 1991). En représentation, débute dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgard), le 19 février 1962.

 

TYRAND José. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1926), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), GWENDOLINE (Saxon, 1942).

 

UHDE Hermann. — Baryton-basse allemand (Brême, Allemagne, 20 juillet 1914 – Copenhague, 10 octobre 1965). En représentation, débute dans SIEGFRIED (Wotan) le 17 mai 1957.

 

UHL Fritz. — Ténor autrichien (Vienne-Matzleinsdorf, Autriche, 02 février 1928 – Munich, Allemagne, 21 mai 2001). Débute en 1966 dans WOZZECK (le Tambour major).

 

URBANO Umberto. — Baryton italien (Livourne, 16 octobre 1885 – Rome, 16 juin 1969). En représentation, débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 19 janvier 1924.

 

URLUS Jacques. — Ténor néerlandais (Hergenrath, Aix-la-Chapelle, 06 janvier 1867 – Noordwijk, Hollande, 06 juin 1935). Fils de François Joseph URLUS (Bocholtz, Hollande, 28 août 1840 – Utrecht, 29 janvier 1903), ouvrier d’usine, et d’Anne Maria SMARIUS (Tilburg, 03 décembre 1840 – Amesfoort, 26 juin 1926), mariés à Bruxelles le 11 novembre 1863. Epouse à Utrecht le 07 juin 1893 Hendrika Johanna Wilhermina JACOBS (Zulphen, 14 novembre 1873 – Hilversum, 17 mai 1944).

Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante TRISTAN ET ISOLDE (Tristan) le 29 mars 1930.

 

VAGUET Albert Désiré dit Albert. — Ténor (Elbeuf, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 15 juin 1865 – Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 22 mars 1943). Epouse Alba Chrétien-Vaguet. Débute dans FAUST (Faust) le 20 octobre 1890. En 1891, chante PATRIE ! (La Trémoille), RIGOLETTO (le Duc) ROBERT LE DIABLE (Raimbaut) ; en 1892, LA FAVORITE (Fernand), GUILLAUME TELL (Rodolphe), SALAMMBO (Shahabarim) ; en 1894, THAÏS (Nicias), DJELMA (Nouraly) ; en 1895, TANNHÄUSER (Walther) ; en 1896, HAMLET (Laerte), LOHENGRIN (Lohengrin), DON JUAN (Ottavio) ; en 1900, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther). Créé le 09 décembre 1892 STRATONICE (Antiochus) d'Alix Fournier ; L’OR DU RHIN (Loge, Froh et Mime), DEIDAMIE (Achille), GWENDOLINE (Armel), OTHELLO (Cassio) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (Fortunatus) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; LA DAMNATION DE FAUST (Faust), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David), LA CLOCHE DU RHIN (Conrad), LA BURGONDE (Zerkan), BRISEIS (Hylas), JOSEPH (Joseph), LANCELOT (Lancelot) ; le 26 avril 1901 LE ROI DE PARIS (Henri III) ; LES BARBARES (Marcomir). Il a participé à la première le 17 juin 1892 de LA VIE DU POÈTE (le Poète au 2e acte) de Gustave Charpentier.

"M. Vaguet, lauréat du Conservatoire, a débuté à l'Opéra dans le rôle de Faust. Son succès y a été très franc et très vif. C'est un jeune homme d'agréable figure, de taille élégante : il joue avec beaucoup d'aisance, et dirige avec un goût réel une jolie voix de ténor, qui ne craint pas d'affronter les hauteurs de certains passages. Quand il aura travaillé encore un peu, s'il n'est pas mis à un régime trop dur, il figurera en très bonne place dans l'estime du public et des auteurs." (Louis Gallet, la Nouvelle Revue, 15 novembre 1890)

"Ténor, remporta la même année trois seconds prix : ceux de chant, d'opéra et d'opéra-comique. Il est intelligent et possède une charmante voix, qu'il dirige avec souplesse.

Il a débuté à l'Opéra le 29 octobre 1890, dans Faust, et avec succès. On l'a surtout applaudi après la cavatine du premier acte et celle du Jardin au troisième.

Cet artiste d'avenir est élève de M. Barbot, au Conservatoire, et de M. Hector Salomon, à l'Opéra.

Créations : Antiochus, de Stratonice ; Achille, de Déidamie ; Cassio, d'Othello ; Fortunatus, de Frédégonde ; Lohen­grin. Don Ottavio, dans Don Juan, lui valut un très grand succès ainsi que la Damnation de Faust. Il a créé Konrad, de la Cloche du Rhin.

M. Vaguet a épousé en 1894 sa camarade mademoiselle Chrétien."

(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

VAILLANT Georges. — Basse (Alger, Algérie française, 28 décembre 1912 – Nice, Alpes-Maritimes, 16 janvier 2000). Débute le 15 février 1952 dans LA WALKYRIE (Wotan). Chante LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Hans Sachs), FAUST (Méphistophélès) en 1952 ; L'AIGLON (Flambeau), THAÏS (Athanaël), MEFISTOFELE (Mefistofele), BORIS GODOUNOV (Pimen), LES INDES GALANTES (Osman) en 1953 ; BORIS GODOUNOV (Boris), LOHENGRIN (le Roi) en 1954 ; SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1956), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès, 1957), AÏDA (le Roi, 1958), FIDELIO (Rocco, 1960) ; LES TROYENS (Narbal, 1961), ROMEO ET JULIETTE (Capulet, 1963). Crée L'ATLANTIDE (Chégir ben Cheik).

 

VALDENGO Giuseppe. — Baryton italien (Turin, 24 mai 1914 –). En représentation, débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 15 juin 1953.

 

VALER. — Mentionné en 1821 comme chanteur remplaçant.

 

VALET Maurice. — Ténor. Est affiché dans l'AFRICAINE (Officier, 1877), LES HUGUENOTS (Boisrosé, 13 septembre 1879), HAMLET (Fossoyeur, 1879), LE COMTE ORY (Chevalier, 1881), LA JUIVE (Homme du peuple, 1888). On lui doit les paroles et la musique de l'Epreuve amoureuse, opéra-comique en 1 acte.

 

VALGALIER Victor Adolphe. — (Avignon, Vaucluse, 11 juillet 1807 ). Il appartint à l’Opéra du 01 mars 1857 au 01 mars 1864. Il fut directeur du Théâtre de Toulouse.

 

VALLIER Jean. — Basse (Cette [auj. Sète], Hérault, 02 novembre 1863 – Paris, 1952). Débute le 12 février 1892 dans SIGURD (Grand Prêtre d'Odin). Chante LOHENGRIN (Héraut, 1892), LA WALKYRIE (Hounding, 1910), RIGOLETTO (Sparafucile, 1910 ; Monterone, 1911).

 

VALMORAL. — Baryton. En 1921, débute le 09 février dans PAILLASSE (Tonio) et chante GUILLAUME TELL (Guillaume Tell).

 

VAN DAM José (Joseph Libert Alfred, baron VAN DAMME dit). — Baryton-basse belge (Ixelles, 25 août 1940 –). Débute le 17 novembre 1961 dans LES TROYENS (la Voix de Mercure). Chante ensuite en 1961, FAUST (Wagner), LES TROYENS (Priam).

 

VAN DYCK Ernest. — Ténor. Débute le 16 septembre 1891. => biographie

 

VAN MILL Arnold. — Basse (Schiedam, Hollande, 26 mars 1921 –). En représentation, débute le 03 mai 1957 dans L'OR DU RHIN (Fasolt). Chante SIEGFRIED (Fafner, 1957), LE VAISSEAU FANTOME (Daland, 1960).

 

VANNI-MARCOUX (Jean Emile Diogène MARCOUX dit). — Basse (Turin, 12 juin 1877 – Paris, 21 octobre 1962). Débute le 23 septembre 1908 dans FAUST (Méphistophélès). Chante TANNHÄUSER (Landgrave, 1908), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu, 1909), RIGOLETTO (Sparafucile, 1909), DON QUICHOTTE (Don Quichotte, 1911), THAÏS (Athanaël, 1913), OTHELLO (Iago, 1914), BORIS GODOUNOV (Boris, 1922), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès, 12 mai 1924), LE BARBIER DE SÉVILLE (Bazile, 1936). Crée MONNA VANNA (Guido), LES JOYAUX DE LA MADONE (Raphael), L’ARLEQUIN (l'Arlequin), L'AIGLON (Séraphin Flambeau). Il est enterré au Père-Lachaise (57e division).

(Il débuta à Bayonne en 1899 dans Roméo et Juliette (Frère Laurent), chanta à Nice, puis en saison à Turin et La Haye avant d'être engagé au Covent Garden (1905) et à la Monnaie (1907). En 1908, il entre à l'Opéra de Paris. En 1913 et 1914, au théâtre des Champs-Élysées fondé par Gabriel Astruc, il est Basile dans le Barbier de Séville, Iago dans Otello et Archibald dans l'Amour des trois rois. Il paraît à Boston, à Chicago et le 3 juin 1914 il entre à l'Opéra-Comique dans Pelléas et Mélisande (Golaud). Après la Première Guerre mondiale il poursuivra sa carrière internationale, alternant son activité parisienne avec des représentations en Amérique du Nord et du Sud. Il sera le créateur de Lorenzaccio (Lorenzo) et Polyphème (Polyphème) à l'Opéra-Comique, de l'Aiglon (Flambeau) à Monte-Carlo. Il abandonna la scène en 1938 pour se consacrer à l'enseignement et fut directeur du Grand-Théâtre de Bordeaux de 1948 à 1951. C'était un excellent comédien qui réalisa d'étonnantes figures de Gianni Schicchi et de don Quichotte.)

 

VAN VROOMAN Richard. — Ténor (Kansas City, Missouri, 29 juillet 1936 ). Débute en 1966 dans WOZZECK (Andrès).

 

VANZO Alain. — Ténor. Débute le 21 novembre 1954. => biographie

 

VARELLI Mario [Varelly]. — Ténor. Débute dans SALAMMBO (Grand Prêtre de Khammon) le 07 janvier 1910. La même année, est affiché dans ROMÉO ET JULIETTE (Pâris), SAMSON ET DALILA (Messager), LOHENGRIN (Vassal), LES HUGUENOTS (Boisrosé, puis Moine, Maurevert en 1911 et Tavannes en 1913), GUILLAUME TELL (Ruodi) ; puis LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Vogelgesarm, 1911), LE PROPHETE (Seigneur, 1912). A créé SALOMÉ (quatrième Juif), FERVAAL (Edwig), LES JOYAUX DE LA MADONE (Camorriste), SCEMO (un Homme).

 

VARIN. Basse-taille. Il débuta en 1763.

 

VAUQUELIN Jean-Paul. — Baryton (Maromme, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 20 juin 1931 ). Il a débuté en 1962. Il a chanté CARMEN (Moralès, 1965).

 

VAURS Louis. — Baryton. Débute le 20 octobre 1910. => biographie

 

VAUTHRIN. — Est affiché dans PALESTRINA (Evêque), GWENDOLINE (Danois), LE DRAC (Pêcheur) en 1942 ; HERODIADE (Messager, 1945), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale, 1949).

 

VECCHI Gino de. — Basse. Avec la compagnie des Ballets russes de Serge de Diaghilev, il créa le 15 mai 1920 PULCINELLA (artiste du chant) de Stravinsky, et le 27 mai 1920 LE ASTUZIE FEMMINILI (Giampaolo) de Cimarosa.

 

VEE. Basse-taille. Il a débuté vers 1751.

 

VERCAMMEN Marcel. — Ténor belge (Anvers, 20 juillet 1910 –). Débute dans TANNHÄUSER (Tannhäuser) le 13 octobre 1956.

 

VERCY de. — Débute le 28 novembre 1780.

 

VERDIER. — Ténor. Débute dans SAMSON ET DALILA (Samson) le 06 juin 1912. Chante TRISTAN ET ISOLDE (Tristan), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegfried) et LOHENGRIN (Lohengrin) en 1912 ; LA WALKYRIE (Siegmund) en 1913 ; puis, en 1921, SIEGFRIED (Siegfried), LES TROYENS (Enée), AÏDA (Radamès), L'OR DU RHIN (Loge).

 

VERDIÈRE René François Elie dit René. — Ténor (Tournehem-sur-la-Hem, Pas-de-Calais, 26 juillet 1899 – Paris, 06 mai 1981). Débute dans LE FREISCHÜTZ (Max) le 29 octobre 1926. Chante PADMAVATI (Ratan-Sen), LA WALKYRIE (Siegmund) en 1927 ; SAMSON ET DALILA (Samson), PARSIFAL (Chevalier) en 1928 ; L’OR DU RHIN (Froh), GUILLAUME TELL (Ruodi) en 1929 ; LES HUGUENOTS (Thoré), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot) en 1930 ; AÏDA (Radamès), LE VAISSEAU FANTOME (Erik), BORIS GODOUNOV (Dimitri), HERODIADE (Jean), LOHENGRIN (Lohengrin) en 1947 ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther, 1948) ; LA DAMNATION DE FAUST (Faust), LES INDES GALANTES (Adario) en 1952 ; TANNHÄUSER (Tannhäuser) en 1956.

 

VERGNES Paul-Henry. — Ténor (Lagrasse, Aude, 11 mai 1905 – Paris, 21 avril 1974). Enterré au Père Lachaise (93e division). Epouse en 1931 Lise d'Alignan, soprano. Débute le 19 octobre 1928 dans PARSIFAL (un Chevalier). Est affiché dans FAUST (Faust), LES TROYENS (Jonas), MAROUF (Marchand), LE MAS (vieux Moissonneur), RIGOLETTO (le Duc), LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur), GUILLAUME TELL (Ruodi) en 1929 ; PERSÉE ET ANDROMÈDE (Persée), TRISTAN ET ISOLDE (Matelot), CASTOR ET POLLUX (Castor) en 1930 ; ROMÉO ET JULIETTE (Roméo), OTHELLO (Cassio) en 1931 ; LA TRAVIATA (Rodolphe), BORIS GODOUNOV (Dimitri) en 1932. A créé LE MAS (Moissonneur), SALAMINE (Dignitaire de la Cour).

(Il entra au palais Garnier en 1928. Il devait devenir un des plus précieux pensionnaires d'une maison où il créa le Mas et Salamine. A l'Opéra-Comique, où il créa la Cardinal-Évêque dans Esther de Carpentras il fut durant quinze ans le précieux titulaire de tous les rôles de premier ténor qu'il interpréta également de nombreuses fois en province. Il se retira de la scène en 1947 pour ouvrir à Paris une galerie de tableaux.)

 

VERGNET Edmond-Alphonse-Léon dit Edmond. — Ténor (Montpellier, Hérault, 04 juillet 1850 – Nice, Alpes-Maritimes, 25 février 1904). Débute salle Ventadour le 02 septembre 1874 dans ROBERT LE DIABLE (Raimbaut). Chante FAUST (Faust, 1874) ; LA JUIVE (Léopold), GUILLAUME TELL (Ruodi), HAMLET (Laerte), DON JUAN (Ottavio) en 1875 ; LA FAVORITE (Fernand, 1876) ; LE FREISCHÜTZ (Max), LE ROI DE LAHORE (Alim) en 1877 ; LE PROPHETE (Jean), L’AFRICAINE (Vasco) en 1878 ; LOHENGRIN (Lohengrin, 1891) ; ROMÉO ET JULIETTE (Roméo, 1893). A créé LA REINE BERTHE (Pépin le Bref) ; le 16 mars 1891 LE MAGE (Zarâstra) de Jules Massenet ; le 28 décembre 1891 THAMARA (Nour-Eddin) de Louis Bourgault-Ducoudray ; SALAMMBO (Shahabarim) ; SAMSON ET DALILA (Samson). A la Monnaie de Bruxelles, il a créé le 19 décembre 1881 Hérodiade (Jean) de Jules Massenet.

 

VÉRIN (Armand Georges WERQUIN dit). — Basse (Lille, Nord, 22 mai 1861 –). Débute dans LES HUGUENOTS (Marcel) le 11 novembre 1888, puis chante L'AFRICAINE (l’Inquisiteur).

 

VERNIGK. — Ténor. Avec la troupe de l'Opéra de Vienne chante, en mai 1928, FIDELIO (Prisonnier), LES NOCES DE FIGARO (Bazile), LA TOSCA (Spoletta), LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de la Maréchale, l'Aubergiste) ; en 1936, FIDELIO (Jacquinot).

 

VESSELOVSKY Alexander (Aleksandr VESELOVSKIJ dit). — Ténor russe (Moscou, 1885 – Luino, Italie, 1964). Crée KITEGE (le Prince Vsevolod) en oratorio le 06 juillet 1926. En représentation, débute dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgard) le 28 avril 1938.

 

VIANNENC Louis. — Baryton. Au cours d'un Gala, le 11 novembre 1900, interprète la première de CARMEN (Moralès) de Georges Bizet (2e acte seul).

 

VICKERS Jon (Jonathan STEWART dit). — Ténor (Prince-Albert, Canada, 29 octobre 1926 ). Débute le 22 janvier 1965 dans UN BAL MASQUE (Riccardo).

 

VIDAL Antoine-Roderic. — (Bessan, Hérault, 20 mai 1842 –). Chante au Théâtre-Lyrique, à l'Opéra du 01 octobre 1864 au 19 août 1865, à Bruxelles (1872), puis à l'Opéra en tant que coryphée.

 

VIEUILLE Félix. — Basse (Saujon, Charente-Maritime, 15 octobre 1872 – 28 février 1953). Epouse à Paris 9e le 17 juin 1903 Christine KERF, danseuse. Oncle de Jean Vieuille, baryton. En représentation, chante LA DAMNATION DE FAUST (Brander) le 22 décembre 1917.

 

VIEUILLE Jean Félix dit Jean. — Baryton (Paris, 14 février 1902 – Saint-Georges-de-Didonne, Charente-Maritime, 06 avril 1967). Neveu de Félix Vieuille, basse. Débute le 27 janvier 1950 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos). Chante ROMÉO ET JULIETTE (Capulet) en 1951.

 

VIGLIONE BORGHESE Domenico. — Baryton et acteur italien (Mondovi, Piémont, Italie, 13 juillet 1877 – Milan, Italie, 26 octobre 1957). Epouse en 1912 Claudia NAPPI. En 1916, chante, en représentation, MANON LESCAUT (Lescaut), LA FILLE DU FAR-WEST (Jack Rance), LE TROUVÈRE (de Luna).

 

VIGNEAU Daniel. — Baryton. Débute le 29 décembre 1907. => biographie

 

VIGUIÉ. — Baryton. Débute le 06 avril 1907 dans GUILLAUME TELL (Leuthold).

 

VILAIN. — Est affiché dans L'AFRICAINE (un Evêque) en 1902.

 

VILLA Gaston Louis. — Ténor (Ornaisons, Aude, 07 août 1863 –). Débute le 01 octobre 1892 dans HAMLET (Laerte). Chante ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1892), LA JUIVE (Léopold, 1893).

 

VILLABELLA Miguel. — Ténor (Bilbao, 20 décembre 1892 – Paris, 28 juin 1954). Débute dans MADAME BUTTERFLY (Pinkerton) le 26 juin 1928. Chante FAUST (Faust, 1928) ; LA TRAVIATA (Rodolphe), RIGOLETTO (le Duc) en 1929 ; ROMÉO ET JULIETTE (Roméo, 1931), MAROUF (Mârouf, 1932), LE BARBIER DE SÉVILLE (Almaviva, 1931), DON JUAN (Ottavio, 1934), CASTOR ET POLLUX (Castor 1935). A créé PERSÉE ET ANDROMÈDE (Persée), VIRGINIE (Marcel) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (Tomas) de Raoul Laparra.

 

VILLARET Pierre François. — Ténor (Milhaud, Gard, 29 avril 1830 – Suresnes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 28 avril 1896). Epouse à Paris 9e le 02 janvier 1879 Rosalia BELMAR, danseuse de l'Opéra. Père de Pierre François VILLARET, professeur au Conservatoire et ténor aux Concerts du Conservatoire. Débute salle Le Peletier le 21 mars 1863 dans GUILLAUME TELL (Arnold). Fut l'interprète de LA JUIVE (Eléazar, 1863), LA MUETTE DE PORTICI (Mazianello, 1865), LES HUGUENOTS (Raoul, 1865), L’AFRICAINE (Vasco, 1867), ROBERT LE DIABLE (Robert, 1867), LE PROPHETE (Jean, 1871), LA REINE DE CHYPRE (Gérard, 1877), autant de rôles qu'il chanta au Palais Garnier. Il quitta la scène de l'Opéra le 30 octobre 1882 dans LA JUIVE (Eléazar).

"A Toulouse et à Avignon on naît chanteur, comme à Saint-Flour on naît Auvergnat. Si la statistique met un jour le nez dans les théâtres de chant, elle nous prouvera qu'il existe en moyenne ; parmi les artistes lyriques, une proportion de 80 Méridionaux pour 100 chanteurs.

Villaret était brasseur. Découvert dans une Société chorale d'Avignon, par M. Nogent Saint-Laurens, il avait chanté là-bas Guillaume Tell en amateur. On le fit venir à Paris ; on le confia à Vauthrot, qui l’initia à la tradition, et le fit débuter dans Guillaume ; sa voix est belle, douce et très sympathique ; ce n’est pas un ténor de force, il dit bien la romance, et rappelle Poultier. D'un tonnelier à un brasseur, il n'y a que la douve.

Vauthrot lui a appris à chanter. Qu'est-ce qui lui apprendra à marcher et à s'habiller ? Il est à remarquer qu'à l'Opéra les ténors ne brillent pas par l'intelligence scénique."

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

VILLATTE. — Ténor. Débute dans LES HUGUENOTS (Boisrosé) le 20 juillet 1892. Est affiché dans GUILLAUME TELL (Ruodi, 1892), LES HUGUENOTS (de Retz, puis Thoré, 1893).

 

VILLOTTEAU Guillaume-André. Haute-contre. Ce musicologue, spécialiste de la musique égyptienne de l'antiquité, aurait été, suivant Fétis, choriste et coryphée à l'Opéra comme haute-contre de 1792 à 1797.

 

VILMOS-BECK. — Voir BECK Vilmos.

 

VINAY Ramon. — Ténor et baryton chilien (Chillán, Chili, 31 août 1912 – 1998). En représentation, en 1958, débute le 17 octobre dans SALOMÉ (Hérode), puis paraît dans OTHELLO (Othello).

 

VINCO Ivo. — Basse (Vérone, 08 novembre 1927 ). Epouse Fiorenza Cossotto. Débute en 1964 dans NORMA (Oroveso) qu’il chantera en 1965 et en 1972. Chante LE TROUVERE (Ferrando) en 1973.

 

VITOU André. — Ténor. En 1948, débute le 07 novembre dans SAMSON ET DALILA (Samson) et chante AÏDA (Radamès).

 

VOLI Albert. — Ténor (Cannes, Alpes-Maritimes, 17 octobre 1932 ). Entre à la RTLN en février 1966. Chante LA TRAVIATA (Rodolphe) ; LE BARBIER DE SEVILLE (Almaviva).

 

VÖLKER Frantz. — Ténor allemand (Neu-Isenburg, Allemagne, 31 mars 1899 – Darmstadt, 04 décembre 1965). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, débute le 04 juin 1936 dans FIDELIO (Florestan).

 

VOS Chris de. — Ténor (Amsterdam, 1871 – 1945). Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante FIDELIO (Florestan) le 15 février 1926.

 

VOULET. — Ténor. Débute en participant à la première de SIGURD (Irnfrid). Crée également LA DAME DE MONSOREAU (Bonhomet), ROMÉO ET JULIETTE (Angelo), le 16 mars 1891 LE MAGE (un Chef iranien) de Jules Massenet, LOHENGRIN (Vassal), SALAMMBO (Prêtre). Est d'autre part affiché dans L'AFRICAINE (don Alvar, 1885 ; Officier, 1892), LA JUIVE (Homme du peuple, 1885 ; Crieur, 1890), LES HUGUENOTS (Léonard, 1886 ; Moine, 1890) ; GUILLAUME TELL (Rodolphe), LA FAVORITE (Gaspard), en 1886 ; LE PROPHETE (Soldat), ROBERT LE DIABLE (Héraut), PATRIE ! (Vargas) en 1887 ; HENRY VIII (Seigneur), RIGOLETTO (Borsa) en 1888 ; ROMÉO ET JULIETTE (Benvolio, 1889), HAMLET (Fossoyeur, 1890).

 

WAECHTER Eberhardt. — Baryton (Vienne, Autriche, 09 juillet 1929 – Vienne, 29 mars 1992). En représentation, débute le 02 mai 1959 dans TANNHÄUSER (Wolfram).

 

WARFOLOMEEV Alexandre. — Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée ROSSIGNOL (le Pêcheur) le 26 mai 1914.

 

WARMBRODT Fritz Albert. — Ténor suisse (La Chaux-de-Fonds, Suisse, 1859 – La Chaux-de-Fonds, 28 août 1930). Débute dans GUILLAUME TELL (Ruodi) le 18 avril 1887. Chante ROBERT LE DIABLE (Raimbaut), L’AFRICAINE (Officier), HAMLET (Laerte), LES HUGUENOTS (Veilleur, puis Tavannes) en 1888 ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur, 1889). A créé LA DAME DE MONSOREAU (d'Epernon). A participé à la première le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Pâris) de Charles Gounod.

 

WARNERY Mathieu Edmond dit Edmond. — Ténor (Elbeuf, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 09 août 1873 – Montgobert, Aisne, 11 février 1954). Fils d’Auguste Alfred WARNERY (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 25 septembre 1815 – Nice, Alpes-Maritimes,16 octobre 1893), homme de lettres, et d’Anne Amélie DROZ DIT BUSSET (La Chaux-de-Fonds, Suisse, 13 avril 1837 – Cannes, Alpes-Maritimes, 28 février 1903), mariés à Le Locle, Suisse, le 26 août 1862. Epouse à Vallauris, Alpes-Maritimes, le 18 octobre 1902 Suzanne Paule VITAUX (Paris 1er, 09 janvier 1879 – ap. 1937).

Débute dans L'HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve) le 06 juin 1923. Chante SALOMÉ (premier Juif, 1928), SIEGFRIED (Mime, 1931), L’ILLUSTRE FREGONA (Lope, 1931). Crée LE CHEVALIER A LA ROSE (Valzacchi), TURANDOT (Fang) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (l'Alguazil) de Raoul Laparra.

 

WAROT Victor Alexandre Joseph dit Victor. — Ténor belge (Verviers, 18 septembre 1834 – 13 rue des Carbonnes, Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 29 mars 1906). Fils de Victor Louis Joseph WAROT (Gand, Belgique, 1808 – Bois-Colombes, 16 juillet 1877),  chef d'orchestre à Lille et d’Adèle Cécile DESTIEUX (Hon-Hergies, Nord, 15 avril 1805 – av. 1844), actrice, mariés à Lille le 31 mars 1834. Epouse à Paris 9e le 30 novembre 1865 Marie LEGER (Tannay, Nièvre, 04 juin 1849 – Bois-Colombes, 29 janvier 1904).

Débute le 06 mars 1863 en créant LA MULE DE PEDRO (Tebaldo). Crée le 09 mars 1864 LE DOCTEUR MAGNUS d’Ernest Boulanger ; le 28 avril 1865 L’AFRICAINE (Don Alvar). Chante notamment L’AFRICAINE (Vasco). Il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur le 22 janvier 1902.

"Qui eut jamais pensé que cet artiste tiendrait bien sa place à l'Opéra ? Lorsqu’après son succès dans Zémire et Azor, Warot quitta l'Opéra-Comique pour l'Opéra, où M. Perrin l'appelait, tout le monde se dit que la maladie de la voix de Michot devait lui donner à réfléchir. Il n'en fut rien, et, malgré ces pronostics, Warot s'est maintenu et il est en progrès. Il a doublé dernièrement Naudin dans 1'Africaine, au grand contentement du public. On a fait un chaleureux accueil à l’artiste qui a laissé bien loin le créateur du rôle.

Warot est menacé d'obésité ; seulement, au lieu de lever des altères comme Montaubry, il joue toute la journée au billard dans sa maison de campagne de Bois‑Colombes. C'est un autre genre de gymnastique."

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

WARTEL François. Ténor. Débute le 20 septembre 1830. => biographie

 

WEBER Ludwig. — Basse autrichienne (Vienne, Autriche, 29 juillet 1899 – Vienne, 09 décembre 1974). En représentation, débute le 23 juin 1948 dans TRISTAN ET ISOLDE (le Roi Marke). Chante LA WALKYRIE (Hounding, 1949), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen, 1950), SIEGFRIED (Fafner, 1950), LA FLUTE ENCHANTÉE (Zarastro, 1953).

 

WELITSCH Alexander. — Baryton-basse yougoslave (Skoplje, 15 janvier 1906 – 21 octobre 1991). Epouse Ingenborg SIMON dite Inge BORKH (Mannheim, 26 mai 1921 – Stuttgart, 26 août 2018), soprano allemand. En représentation, débute le 26 octobre 1951 dans SALOMÉ (Iokanaan).

 

WHITEHILL Clarence. — Baryton (Marengo, Iowa, 05 novembre 1871 – New York, 18 décembre 1932). Epouse le 24 juillet 1912 Isabel RUSH. En représentation, en 1909, débute dans TANNHÄUSER (Wolfram) le 17 septembre et chante LA WALKYRIE (Wotan).

 

WICARD Charles Marie [Wicart]. — Ténor belge (Tournai, 11 septembre 1826 – Bruxelles, 06 mars 1882). Beau-père de M. Maton, chef d'orchestre de l'école Duprez. Débute en 1854. Chante LA JUIVE (Eléazar) en 1855. Chante GUILLAUME TELL (Arnold, 15 juin 1860). Chante ensuite à la Monnaie de Bruxelles.

 

WIEMANN Ernst. — Basse allemande (Stapelburg, Harz, 21 décembre 1919 – Hambourg, 17 mai 1980). En représentation, débute le 03 mai 1957 dans L'OR DU RHIN (Fafner).

 

WIENER Otto. — Baryton autrichien (Vienne, Autriche, 13 février 1911 – Vienne, 05 août 2000). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenaal) le 18 avril 1958.

 

WILLIAMS Tom. — Baryton (Burry Port, Pays de Galles, 02 août 1902 –). Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (le Capitaine Balstrode) le 11 juin 1948.

 

WINDGASSEN Wolfgang. — Ténor allemand (Annemasse, Haute-Savoie, 26 juin 1914 – Stuttgart, Allemagne, 08 septembre 1974). Fils de Fritz WINDGASSEN (Lennep, 09 février 1883 – Kassel, 17 avril 1963), ténor, et de Vali VON DER OSTEN (Dresde, 29 novembre 1882 – 15 août 1923), soprano. Epouse Lore WISSMANN (Neckartailfingen, 22 juin 1922 – Uffing am Staffelsee, 25 décembre 2007), soprano. En représentation, débute dans PARSIFAL (Parsifal) le 24 mars 1954, et chante FIDELIO (Florestan) en 1955.

 

WINKLER Hermann. — Ténor allemand (Duisburg, 03 mars 1924 – 21 janvier 2009). Débute en 1964 dans SALOME (Narraboth).

 

WITT Josef. — Ténor (Munich, 17 mai 1902 – Vienne, Autriche, 03 janvier 1994). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA FLUTE ENCHANTÉE (un Prêtre) le 15 mai 1953.

 

WITTRISCH Marcel. — Ténor allemand (Anvers, 01 octobre 1901 – Stuttgart, 02 juin 1955). Fils d’Herman Bruno WITTRISCH et d’Anna Rosalia Ida KLAUSS. En représentation, débute dans SALOMÉ (Narraboth) le 26 octobre 1951.

 

WOCKE Hans. — Baryton allemand (Cologne, 1904 – Pinneberg, 07 janvier 1972). Avec la troupe de l'Opernhaus de Berlin, en septembre 1941, interprète LA CHAUVE-SOURIS (Franck).

 

WOLANSKY Raymond. — Baryton (Cleveland, Ohio, 15 février 1926 Warmbronn, Leonberg, Allemagne, 01 décembre 1998). En représentation, crée JEPHTE (Hamer) le 10 octobre 1959.

 

WOLHGEMUTH Alfred. — En représentation, débute le 09 mars 1955 dans FIDELIO (un Prisonnier).

 

WÖRLE Willy. — Ténor (1900 – Berlin, 13 août 1944). Avec la troupe de l'Opernhaus de Berlin, en septembre 1941, interprète LA CHAUVE-SOURIS (Gabriel d'Eisenstein).

 

WUNDERLICH Friedrich Karl Otto dit Fritz. — Ténor allemand (Kusel, Allemagne, 26 septembre 1930 – Heidelberg, 17 septembre 1966). Epouse en 1956 Eva JUNGNITSCH (Stuttgart, 05 décembre 1934 – 20 novembre 2016), pianiste. En représentation, crée JEPHTE (un Prophète) le 10 octobre 1959.

 

YACAZZI Roger Louis dit Roger. — Ténor (Paris 19e, 06 octobre 1910 – Paris 2e, 13 juin 1994). Fils de Léon YACAZZI (Plaisir-Fontaine, Bonnevaux-le-Prieuré, Doubs, 11 avril 1882 – Paris 14e, 04 janvier 1962), jourrnalier, et de Juliette Emma BESLON (Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 21 mars 1884 – Paris 14e, 07 mars 1969, cartonnière, concierge, mariés à Paris 19e le 02 février 1907. Epouse 1. à Paris 19e le 17 décembre 1932 (divorce le 20 mars 1947) Marguerite Alice ZIMMERMANN (Mulhouse, Haut-Rhin, 04 avril 1914 – Bellac, Haute-Vienne, 20 août 1989). Epouse 2. à Paris 2e le 31 octobre 1950 Yvonne RENAUD (Trignac, Loire-Atlantique, 26 octobre 1920 – Castres, Tarn, 15 juin 2007).

Débute le 11 novembre 1946 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

YCHÉ Auguste Marius dit Auguste. — Ténor (Colombiers, Hérault, 31 décembre 1890 – Colombiers, 25 décembre 1950). Fils de Gustave François YCHÉ (Colombiers, 15 janvier 1864 – Colombiers, 09 février 1940), cafetier, régisseur, et d’Anna Maria TARROUS (Colombiers, 19 septembre 1865 – Colombiers, 16 mai 1921), mariés à Colombiers le 09 avril 1890. Epouse à Paris 9e le 23 octobre 1920 Isabelle MARTIN (Paris 9e, 08 novembre 1895 – Colombiers, 10 octobre 1968).

Débute le 12 mars 1933 dans LOHENGRIN (Lohengrin). Chante ensuite LE JUIVE (Eleazar, 1933) et SAMSON ET DALILA (Samson, 1935).

 

ZACCARIA Nicola (Nicola ZACHARIOU dit). — Basse grecque (Athènes, 09 mars 1923 – Athènes, 24 juin 2007). Débute en 1963 dans DON CARLOS (Philippe II).

 

ZAGONARA Adelio. — Ténor italien (Rome, 30 août 1897 – ap. 1953). Fils de Medario ZAGONARA et de Margherita RUINA. En représentation, débute dans FALSTAFF (le Docteur Caïus) le 4 juillet 1935.

 

ZALESKI Zygmunt (Zygmunt Sigismond ZALEWSKI dit). — Baryton polonais (Kiev, 21 septembre 1885 – Bucarest, 23 mars 1945). En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 28 janvier 1925. Chante également RIGOLETTO (Rigoletto, 1926).

 

ZALSMAN Gerardus Philippus dit Gerard. — Baryton hollandais (Haarlem, 06 octobre 1871 – La Haye, 02 décembre 1949). Fils de Johannes Huigbertus Philippus ZALSMAN (Borculo, Borculo, 06 décembre 1828 – Haarlem, 18 février 1899) et de Catharina Maria MAZZOLA (Alkmaar, 10 mars 1829 – Haarlem, 16 juin 1893). Epouse à Haarlem le 11 août 1898 Johanna Petronella LANDRÉ (Amsterdam, 14 novembre 1871 – Rotterdam, 11 juin 1959), professeur de musique.

Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, crée BEATRICE (le Prêtre) le 19 février 1926.

 

ZAPOROJETZ Capiton Denisovich dit Capiton [ZAPOROZHETS]. — Basse (Moscou, 07 mars 1882 – Paris ?, 01 août 1940). En représentation, débute le 19 juin 1909 dans BORIS GODOUNOV (Pimen). En 1926, chante RIGOLETTO (Sparafucile), BORIS GODOUNOV (Varlaam) et crée KITEGE (Ioury). Il est enterré au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).

 

ZEC Nikolaus. — Basse croate (Zagreb, Croatie-Slavonie, Autriche-Hongrie [auj. Croatie], 12 octobre 1883 – Vienne, Autriche, 09 juillet 1958). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Osmin) le 13 mai 1928.

 

ZESSEWITCH Platon. — En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 23 mars 1926.

 

ZIMMERMANN Erich. — Ténor allemand (Meissen, Saxe, 29 novembre 1892 – Berlin, 24 février 1968). Epouse 1. Kunigunde BILLER (08 janvier 1890 ). Epouse 2. le 25 février 1920 Emma Dorothée Elise Alma MEYER (Hambrock LK Uelzen, 27 mai 1893 –). En représentation, débute le 05 juin 1934 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David). Chante également SIEGFRIED (Mime, 1938), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Pédrille, 1941), TRISTAN ET ISOLDE (Berger, 1941), SALOMÉ (premier Juif, 1951), L’OR DU RHIN (Mime, 1955).

 

ZITEK Vilém. — Basse tchèque (Prague, 09 septembre 1890 – Prague, 11 août 1956). Fils de Vàclav ZITEK, peintre et de Mare NOVÁKOVÁ. En représentation, débute dans DON JUAN (le Commandeur) le 28 mai 1936.

 

ZUCCHELLI Carlo. — Basse italienne (1793 – 1879). Débute le 20 octobre 1822 dans MOSÈ IN EGITTO (Pharaone) de Rossini.

 

 

 

 

ARTISTES HOMMES DES CHŒURS DE L'OPÉRA

 

 

BARRIER Stanislas François. — Ténor (La Ferté-Macé, Orne, 03 janvier 1839 – av. 1908). Epouse à Paris 1er le 04 mars 1875 Marie Adelina BARRÉ (La Ferté-Macé, 01 juillet 1845 – ap. 1908). Choriste à l'Opéra.

 

BIBÈS Raphaël. — (Toulouse, Haute-Garonne, 08 janvier 1847 –). Choriste à l'Opéra (1859-1862).

 

BLANC Louis Mathieu. — Ténor (Arles, Bouches-du-Rhône, 25 août 1818 – ap. 1882). Choriste à l'Opéra.

 

BONNEMYE Gustave Émile. — Ténor (Paris, 09 octobre 1844 – Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 01 janvier 1922). Epouse à Paris 10e le 11 juillet 1871 Estelle Marie Olympe LECAUDEY (Paris, 10 février 1851 – ap. 1922). Choriste à l'Opéra.

 

BORGNET Rémy Charles Paul. — (– ap. 1914). Choriste à l'Opéra.

 

BOUR Jules François Paul. — (Paris, 1820 – Paris 18e, 22 juin 1884). Epouse à Bruxelles le 07 mai 1851 Sophie Jeanne BÉLANGÉ, parents d'Eugénie Marie BOUR, choriste à l'Opéra. Artiste dramatique. Choriste à l'Opéra.

 

BOUSSAGOL Jean Urbain. — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 17 juillet 1826* – Rennes, Ille-et-Vilaine, 23 juin 1909). Père d'Émile BOUSSAGOL, baryton de l'Opéra. Choriste (1850-1876). Il fut également harpiste.

 

BRÉGÈRE Adolphe Justin. — Ténor (Paris, 25 août 1837 – ap. 1888). Choriste à l'Opéra.

 

BRESNU Jean François. — Ténor (Carrières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 28 février 1821 – ap. 1875). Choriste à l'Opéra.

 

CAPELLE Achille Joseph. — (Cambrai, Nord, 17 juin 1848 – Paris 10e, 12 décembre 1881). Choriste à l'Opéra (01 octobre 1879-).

 

CARAMAN (Jean CRAMAN dit). — Ténor (Toulouse, Haute-Garonne, 23 août 1823 – ap. 1875). Choriste à l'Opéra.

 

CARTERET Auguste Honoré. — Ténor (Paris, 28 octobre 1822 –). Choriste à l'Opéra (1864-1870).

 

COMPANS Hippolyte. — Basse (Millau, Aveyron, 21 décembre 1834 – ap. 1894). Choriste à l'Opéra.

 

CONNESSON Pierre Eugène. — Ténor (Paris, 31 mars 1830 – ap. 1886). Choriste à l'Opéra.

 

DANEL Clément Henry Célestin. — Basse (Arras, Pas-de-Calais, 23 mars 1832 – v. 1891). Epoux de Virginie CAUDRILLER (Essonnes [auj. Corbeil-Essonnes], Seine-et-Oise [auj. Essonne], 16 février 1832 – ap. 1891). Choriste à l'Opéra.

 

DELAHAYE Victor Hippolyte. — (Compiègne, Oise, 08 novembre 1818 – ap. 1873). Choriste à l'Opéra.

 

DESDET Adolphe Jean Baptiste (fils). — Ténor (Paris, 20 décembre 1843 – Paris 14e, juillet 1882). Fils de Joseph Ambroise DESDET, choriste à l'Opéra. Epouse à Paris 5e Marie Célina ARNOULD (Paris, 02 mai 1845 – ap. 1882). Choriste à l'Opéra.

 

DESDET Joseph Ambroise (père). — Ténor (Paris, 02 juin 1813 – Paris 18e, mars 1886). Epouse à Paris 5e le 26 janvier 1841 Adèle Armantine MONNOYEUR ; parents d'Adolphe Jean Baptiste DESDET, choriste à l'Opéra. Choriste à l'Opéra.

 

DEVISMES César Auguste Achille. — Ténor (Gaudechart, Oise, 09 août 1842 – ap. 1899). Choriste à l'Opéra.

 

DUPUIS Henry Théodore. — Ténor (Rueil, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 05 novembre 1829 – ap. 1871). Choriste à l'Opéra.

 

ÉGÉE Jules Émile. — Basse (Châlons-sur-Marne, Marne, 29 novembre 1838 – Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 27 janvier 1901). Epoux de Marie Louise FRIEDERICH (Plobsheim, Bas-Rhin, 25 mars 1843 – ap. 1901). Choriste à l'Opéra.

 

GENTILE Victor Louis Marie. — Basse ( – v. 1870). Epoux d'Émilie Sidonie VARLET (Lille, Nord, 02 avril 1833 – ap. 1870). Choriste à l'Opéra.

 

GEORGET Jean Hubert. — Basse (– v. 1895). Epoux de Zélie Joséphine MULET (Saint-Romain-de-Colbosc, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 09 novembre 1806 –). Choriste à l'Opéra.

 

GIRAUD Charles Auguste. — Ténor (Graville-l'Eure, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 30 mars 1852 – 1903/1915). Epouse à Paris 18e le 11 octobre 1883 Marthe Julia NOËL (Bresles, Oise, 11 octobre 1854 – ap. 1915). Choriste à l'Opéra.

 

GRANGER Émile Alphonse. — Ténor (Urville, Calvados, 22 décembre 1838 – ap. 1888). Choriste à l'Opéra.

 

HOURDIN Séverin Virgile. — Basse (Landifay, Aisne, 21 juin 1827 – Paris 17e, 01 mars 1882). Epouse à Origny-Sainte-Benoîte, Aisne, le 10 août 1848 Mélanie MORET (Origny-Sainte-Benoîte, 31 mars 1823 – Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 09 mars 1903) ; parents d'Arthur HOURDIN, basse de l'Opéra. D'abord tisseur. Choriste à l'Opéra.

 

JARRY Anatole Victor. — (Brumetz, Aisne, 04 février 1822 – ap. 1873). Choriste à l'Opéra.

 

JEAN-PIERRE Étienne Marie Théophile. — (Toulouse, Haute-Garonne, 06 avril 1839 – ap. 1899). Choriste à l'Opéra.

 

JEANSON Léon. — (Le Mesnil-sur-Oger, Marne, 16 septembre 1830 – av. 1900). Epouse au Mesnil-sur-Oger le 24 novembre 1852 Marie Zénaïde RADET (Le Mesnil-sur-Oger, 02 février 1832 – ap. 1899). Choriste à l'Opéra. Il fut également cordonnier.

 

JOLLY DE VILLENEUVE. — (– v. 1884). Epoux de Rosalie CHRISTIAN (Saint-Mars-d'Egrenne, Orne, 02 juin 1819 – ap. 1884). Choriste à l'Opéra.

 

KERCKAERT Louis Léopold Joseph. — Ténor (Bruges, Belgique, 14 mai 1836 – ap. 1891). Choriste à l'Opéra.

 

LEGÉE Emmanuel. — Basse (Maure, Ardennes, 10 mai 1827 – ap. 1886). Choriste à l'Opéra.

 

LOUVERGNE Jean-Baptiste. — Ténor (Airaines, Somme, 04 janvier 1816 – ap. 1875). Choriste à l'Opéra.

 

LOZIER Victor Hippolyte. — (Nonancourt, Eure, 31 octobre 1834 – Nonancourt, 20 février 1902). Choriste à l'Opéra.

 

LUCIANI (IZAURE dit). — Ténor (– ap. 1908). Choriste à l'Opéra.

 

MARGAILLAN François Émile Ernest. — Basse (Lille, Nord, 04 juin 1829 – ap. 1884). Choriste à l'Opéra.

 

MARTY Jean Baptiste Pierre. — Ténor (Castres, Tarn, 04 janvier 1822 – 25 février 1905). Epouse Henriette LURION (Longeville-lès-Metz, Moselle, 05 février 1836 – ap. 1905). Choriste à l'Opéra. Débute en 1852. Prend sa retraite le 01 janvier 1879.

 

MESME Elphège. — Ténor (Vernou, Seine-et-Marne, 19 avril 1837 – ap. 1899). Choriste à l'Opéra.

 

MOISON Charles Antoine Florentin. — Ténor (1852 – Paris 10e, avril 1901). Epoux de Marie AKERMANN (Ryniken, Suisse, 21 janvier 1854 – ap. 1902). Choriste à l'Opéra.

 

MONTAMAT Pierre. — Basse. Choriste à l'Opéra.

 

MONTROCHET Charles Marius. — Ténor (Lyon, Rhône, 24 avril 1857 – ap. 1910). Epouse à Paris 18e le 21 juin 1888* Zélie Louise BLANQUET. Choriste à l'Opéra.

 

MORIN Baptiste Ferdinand. — Basse (Valence, Drôme, 15 mai 1850 – ap. 1903). Choriste à l'Opéra.

 

NAGRASSE Bertrand Bernard Noël. — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 28 décembre 1840 – ap. 1896). Choriste à l'Opéra.

 

NOIR Charles Eugène Claudius. — Basse (Paris, 10 octobre 1857 – Paris, 21 septembre 1911). Fils de Jean Claude NOIR, basse de l'Opéra. Choriste à l'Opéra. Débute en 1884. Prend sa retraite au 01 janvier 1910.

 

PISSARD Joseph Marie. — Ténor (Paris, 07 mai 1843 – ap. 1908). Epouse à Paris 10e le 02 février 1867 Pauline LIMONT, modiste. Choriste à l'Opéra. Il fut également bijoutier et serrurier.

 

PONS Eugène. — Basse (Montpellier, Hérault, 15 septembre 1833 – ap. 1891). Choriste à l'Opéra

 

PRESBITERO Édouard Joconde. — (Turin, Italie, 09 novembre 1863 – Paris 20e, 05 décembre 1913). Pianiste. Choriste à l'Opéra.

 

RIGA Jean Jacques Émile Alfred. — (Paris, 10 février 1835 –). Choriste à l'Opéra (1863-1866), puis à l'Opéra-Comique.

 

ROUSSEAU (Philippe DUCHIRON dit). — Ténor (Le Dorat, Haute-Vienne, 22 octobre 1827 – ap. 1893). Choriste à l'Opéra.

 

SALVIAT (Conrad ARZNER dit). — Ténor (Paris, 03 octobre 1852 – ap. 1903). Choriste à l'Opéra.

 

SALZEDO Isaac Gaston. — (Bordeaux, Gironde, 28 avril 1854 – Paris 9e, 19 novembre 1906). Choriste à l'Opéra (1878-1880). Chef des chœurs au théâtre du Châtelet et aux Bouffes-Parisiens.

 

SCHMIDT François Xavier. — Basse (– v. 1901). Epoux d'Anaïs Joséphine SAILLY (Paris, 09 juillet 1852 –). Choriste à l'Opéra.

 

VALLÉ Jean Bien Aimé. — Basse (– av. 1897). Epoux d'Olympiade Reine LEVÊQUE (Petite-Synthe, Nord, 01 décembre 1839 – ap. 1897). Choriste à l'Opéra.

 

VAN HOOF Pierre Augustin. — Basse (Lierre, Belgique, 19 novembre 1815 – ap. 1877). Choriste à l'Opéra. Débute en 1853. Prend sa retraite le 01 janvier 1879.

 

VIGNOT Nicolas Adolphe. — Ténor (Reims, Marne, 08 août 1840 – ap. 1898). Choriste à l'Opéra.

 

 

 

1816

côté droit DEVILLIERS - LEROY Ier - PUTHEAU - ADRIEN Fd - PICARD - CHAPELOT - PREVOST - CHOLLET - LE ROY 2e - GOBERT - FASQUEL - GOUSSE - LEMAIRE - DUMAS - COURTIN - QUELLÉ
côté gauche LHOSTE - LE COCQ - AUBÉ - GONTHIER - NISI - HOUËBERT - LEVASSEUR - MARTIN - DUCHAMP - NOCART - MÉNARD - LÉGER - CÉSAR - MURGEON - LEGROS

 

 

1817

hautes-contre GAUBERT - GOUSSE - DUMAS - COURTIN - VAILLANT - GONTIER - Silvain PICARDAT - BEGREZ jeune
tailles MARTIN - DUCHAMP - MÉNARD - LÉGER - CEZAR - MURGEON - LEGROS - GILIBERT
basses LECOQ - DEVILLIERS - LEROY - AUBÉ - PICARD - PREVOST père - LEVASSEUR - LALANDE - REY - ROMERO - RICHETAUX - POUILLEY

 

 

  1821 1822 1823 1825 et 1826 1827 1836

chefs de chant

ADRIEN

Al. PICCINI

ADRIEN

LEBRUN

Al. PICCINI (adjoint)

ADRIEN

Al. PICCINI (adjoint)

SCHNEITZHŒFFER

Al. PICCINI (1er chef) [1825]

HEROLD (1er chef) [1826]

SCHNEITZHŒFFER (2e chef)

SAINT-AUBIN (3e chef)

HEROLD (1er chef)

SCHNEITZHŒFFER (2e chef)

SAINT-AUBIN (3e chef)

SCHNEITZHŒFFER

HALÉVY

BENOIST

premiers ténors ou hautes-contre

GAUBERT

GOUSSE

COURTIN

VAILLANT

GONTHIER

PICARDA

GAUBERT

GOUSSE

COURTIN

VAILLANT

GONTIER

PICARDAT

LAUSSEL

LALLEMAND

MONNERON

LATY

GAUBERT

GOUSSE

COURTIN

VAILLANT

GONTIER

PICARDAT

LAUSSEL

LALLEMAND

MONNERON

GAUBERT

GOUSSE

COURTIN

VAILLANT

GONTIER

PICARDAT

LAUSSEL

LALLEMAND

CHARPENTIER (coryphée)

GAUBERT

COURTIN

VAILLANT

GONTIER

PICARDAT

LAUSSEL

LALLEMAND

MONNERON

DAUGER

BERNOUX

CLAVÉ

CRESSON

P. DAMOREAU

DAUGÉ

GONTIER

GROGNET

DE LAFORGE

LAUSSEL

LESMAN

MONNERON

PICARDAT

VAILLANT

VERMELIN

WIMPHEN

seconds ténors ou tailles

MARTIN

MÉNARS

LIGER

CÉSAR

MURGEON

LEGROS

BÉGREZ

GUYON

TRÉVAUX (coryphée)

MESNARD

LÉGER

CÉSAR

MURGEON

LEGROS

BEGREZ

GUYON

TRÉVAUX (coryphée)

MESNARD

LÉGER

CÉSAR

MURGEON

LEGROS

BEGREZ

LATY

TRÉVAUX (coryphée)

MÉNARD

LÉGER

CATALAN

MURGEON

LEGROS

BEGREZ

LATY

MONNERON

ROBIN

HENS

TRÉVAUX (coryphée)

MÉNARD

LEGROS

BEGREZ

LATY

MONNERON

ROBIN

 

BEGREZ

BOP

CAJANI

CHARPENTIER

COGNET

LATY

MÉNARD

OLEN

ROBERT

ROBIN

SAINT-DENIS

TARDIF

TOUDEUR

premières basses-tailles

LECOCQ

PICARD

PRÉVÔT

LEVASSEUR

REY

BOUVENNE

RICHETAUX

QUIGNOT

GOYON (dit SIMON)

GODEFROY

BOULAN

SALLARD

ROYEZ

DUCAUROY

HÉMERY

L'ALLEMAND

PICARD (coryphée)

PRÉVOST

REY

GUIGNOT

BOUVENNE

ROYER

DUCAUROY

PICARD (coryphée)

PRÉVOST

BOUVENNE

ROYER

GUYON

DUCAUROY

GUIGNOT

PICARD (coryphée)

PRÉVOST père

BOUVENNE

ROYER

GUYON

DUCAUROY

BERDOULET

PICARD (coryphée)

PRÉVOST père

BOUVENNE

ROYER

GUYON

DUCAUROY

BERDOULET

BOUVENNE

BOUCHER

DOMBROVA

DOUTRELEAU

DUCAUROY

GUION

HENS

FORLADO

POITEVIN

secondes basses-tailles

LEVASSEUR

RICHETEAU

GOYON-MONTSIMON

GAUDEFROY

HÉMERY

LEVASSEUR

RICHETEAU

GOYON-MONTSIMON

GAUDEFROY

HÉMERY

FORGUES

GUIGNOT

LEVASSEUR

RICHETEAU

GOYON dit SIMON

GAUDEFROY

HÉMERY

FORGUES

GUIGNOT

LEVASSEUR

RICHETEAU

GOYON dit SIMON

GAUDEFROY

HÉMERY

FORGUES

HENS

BOUCHER

DOUVRY

ESMERY 1er

ESMERY 2e

FORGUES

GODEFROY

GEORGET

GOYON

JANIN

POPÉ

MENOUD

 

 

1863

ténors (coryphées) CARAMAN - CHAZOTTE - DONZEL - VALGALIER
basses CANAPLE - NOIR - HANO - GEORGET

 

 

  1846 1855 1869 1874 1877 1885 et 1886 1890 1901

chefs de chant

BENOIST

LATY

POTIER

 

Louis CROHARÉ

Hector SALOMON

       

chefs des chœurs

DIETSCH

DIETSCH

 

Victor MASSÉ (1er chef)

HUSTACHE (2e chef)

       

coryphées

   

PONSARD

MECHELAÈRE

FRÉRET

KOENIG

MERMAND

TISSÈRE

         

premiers ténors

PICARDAT

BERNOUX

LAFORGE

LAISSEMENT

CRESSON

DE BARGE

DESDET

CHAZOTTE

CAZABON

BARBE

PAUBLANC

CHAZOTTE (coryphée)

LOUVERGNE

CARAMAN

CRESSON

DESDET

BRESNU

LAISSEMENT

SANSON

LAFORGE

MARTY

DUPUIS

FRÉMINET

PARIS

CARAMAN

MARTY

DESDET

LOUVERGNE

BRESNU

DUPUIS

BRÉGÈRE

DESDET fils

CARTERET

LEFEBVRE

VIGNOT

BLOT

KERCKAERT

VASSEUR

ROUSSEAU

MARTY

CARAMAN

LOUVERGNE

BRESNU

BRÉGÈRE

DESDET fils

BARRIER

GILBERT

VIGNOT

BLOT

KERCKAERT

VASSEUR

ROUSSEAU

NAGRASSE

DESDET père

MOREAU

MARTY (coryphée)

HÉLIN (coryphée)

BRÉGÈRE

DESDET fils

BARRIER

GILBERT

VIGNOT

KERCKAERT

VASSEUR

ROUSSEAU

NAGRASSE

DESDET père

MOREAU

LOZIER

MESME

CLÉRY

MOISON

HÉLIN (coryphée)

GILBERT (coryphée)

GIRAUD (coryphée)

DESDET père [1885]

BRÉGÈRE

VIGNOT

KERCKAERT

VASSEUR

ROUSSEAU

NAGRASSE

MOREAU

BARRIER

LOZIER

MESME

CLÉRY

MOISON

PISSARD

MORAND

DAGUET [1886]

HÉLIN (coryphée)

GILBERT (coryphée)

GIRAUD (coryphée)

VIGNOT

KERCKAERT

VASSEUR

ROUSSEAU

NAGRASSE

MOREAU

BARRIER

LOZIER

MESME

CLÉRY

MOISON

PISSARD

MORAND

DAGUET

MAILLARD

GIRAUD (coryphée)

MAILLARD (coryphée)

BARRAU (coryphée)

PISSARD

LUCIANI

CANUEL

CUDELL

CAZAUX 1er

DUPIRÉ

CAZAUX 2e

CHEYRAT

CLAUDIN

GUIGNOT

GILLIET

PAUL

BEAUFILS

BUFFARD

seconds ténors

DAUGER

OLEN

ROBERT

CAYANNI

COUSEAU

DONZEL

MARIN

FOY

DAY

BERTRAND

DONZEL (coryphée)

ROBERT

FOY

MARIN

LABORDE

COUTEAU

MUNIER

LALANDE

HÉNAULT

BLANC

BAY

DE SOROS

FLEURY

LABORDE

BAY

BLANC

CONNESSON

GRANGER

IMBERT

MARIETTI

ROCHE

CHENU

LESECQ

DE SOROS

FLEURY

DEVISMES

BLANC

CONNESSON

GRANGER

IMBERT

LESECQ

FLAJOLLET

BONNEMYE

AGNUS

BRISSON

DE SOROS (coryphée)

MENJAUD (coryphée)

DEVISMES

BLANC

CONNESSON

GRANGER

LESECQ

FLAJOLLET

BONNEMYE

BRISSON

D'HAESSLER

PETITJEAN

SALVIAT

DE SOROS (coryphée)

MENJAUD (coryphée) [1885]

FLAJOLLET (coryphée)

CONNESSON

GRANGER

BONNEMYE

DEVISME

PETITJEAN

SALVIAT

SUNTRUP [1885]

BUYCK

DHORNE

JADOT

BUYCK 2e

DHORNE (coryphée)

FLAJOLLET (coryphée)

SUNTRUP (coryphée)

BONNEMYE

DEVISME

SALVIAT

BUYCK

JADOT

BUYCK 2e

MONTROCHET

DELORME

FAVRE

BOURGEOIS

EYRAUD

DHORNE (coryphée)

SUNTRUP (coryphée)

BOURGEOIS (coryphée)

SALVIAT

JADOT

MONTROCHET

FAVRE

PRESBYTÉRO

CHRISTIN

MARTY

BRUNLET

LABÈRE

AUGROS

BARUTEL

FRÉVILLE

premières basses

HENS

DELAHAYE 1er

DUCLOS

DUCELLIER

HANO

SOLER FLORENZA

MONTMAUD

DELAHAYE 2e

GONNET

RAMONAT

NOIR (coryphée)

CANAPLE

HANO

DELAHAYE

BAUCOURT

HENNON

GENTILE

MARGAILLAN

DELAHAYE

JOLIVET

HENNON

GENTILE

MARGAILLAN

LEJEUNE

SCHMIDT

LEGÉE

LAFFITTE

CLAIRÉ

JOLIVET

LAFITTE

GRAUX

MARGAILLAN

LEJEUNE

SCHMIDT

LEGÉE

ÉGÉE

PONS

CASTETS

GABY

VALLÉ

JOLIVET (coryphée)

LAFITTE (coryphée)

GRAUX

MARGAILLAN

LEJEUNE

SCHMIDT

LEGÉE

ÉGÉE

PONS

CASTETS

GABY

VALLÉ

VALLÉ (coryphée)

LAFITTE (coryphée)

GABY (coryphée)

SCHMIDT

LEGÉE [1885]

CASTETS

PONS

ÉGÉE

GRAUX

PERRIN

DESLAURIERS

DUCHOSAL [1886]

DELABENNE [1886]

VALLÉ (coryphée)

LAFITTE (coryphée)

GABY (coryphée)

SCHMIDT

CASTETS

PONS

ÉGÉE

GRAUX

PERRIN

DESLAURIERS

DUCHOSAL

PRÉVOST

PERRIN (coryphée)

VILAIN (coryphée)

DESLAURIERS

DUCHOSAL

BOUTENS

GRAUX

CHATEAU

GRINER

BERNARD

BETBEDER

TAVEAU

CHERRIER

secondes basses

MENOUD

GOYON

DOUTRELEAU

ESMERY

GEORGET

MONTAMAT

HERSANT

VATHAN

EUGÈNE

MARJOLLET

HÉMION

GEORGET

MOURET

POPPÉ

EUGÈNE

BOUSSAGOL

BARBENTÉGUY

MARJOLLET

MENOUD

JARY

VAN HOOF

DANEL

FAYET

THUILLART

MOURET

BOUSSAGOL

JARY

VAN HOOF

DANEL

HOURDIN

DODIN

JEANSON

FLEURY

SOULIÉ

THUILLART

MOURET

BOUSSAGOL

VAN HOOF

DANEL

HOURDIN

JEANSON

FLEURY

THUILLART (coryphée)

SOYER (coryphée)

BOUSSAGOL

VAN HOOF

DANEL

HOURDIN

JEANSON

FLEURY

SOULIÉ

FARDÉ

GARET

ARTERO

DONNETTE

COMPANS

DEBROAS

MORIN

SOYER (coryphée)

ARTERO (coryphée)

DELSART (coryphée)

JEANSON

SOULIER

FARDÉ

GARET

DONNETTE

COMPANS

MORIN

FAMECHON

NOIR

BOUISSAVIN

BOUQUEREL

MAT

AUBERT

SOYER (coryphée)

DELSART (coryphée)

BALAS (coryphée)

JEANSON

SOULIER

FARDÉ

GARET

COMPANS

MORIN

FAMECHON

NOIR

BOUISSAVIN

BOUQUEREL

MAT

AUBERT

CHENEVAL

SOYER (coryphée)

ARTERO (coryphée)

DELSART (coryphée)

JEANSON

SOULIER

FARDÉ

GARET

DONNETTE

COMPANS

MORIN

FAMECHON

NOIR

BOUISSAVIN

BOUQUEREL

MAT

AUBERT

 

 

 

 

1930

 

 

1931

 

 

1930

 

 

1931

 

 

1934

 
 

1932

 

 

 

 

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