CHANTEURS DE L’OPÉRA-COMIQUE
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
(La plupart des chanteurs affichés en solistes avant 1900 y figurent ; cependant, en 1762, la troupe de l'Opéra-Comique de la Foire ayant fusionné avec celle de la Comédie-Italienne, il est malaisé pour cette période d'en extraire les seuls chanteurs. En revanche, tous ceux ayant été affichés de 1900 à 1972 y sont mentionnés.)
ABDOUN Georges. — Basse. Chante entre 1954 et 1972.
ABEL. — Débute le 31 juillet 1821 dans le Tableau parlant (Cassandre).
ABRAMOFF (petit). — Crée Gianni Schicchi (Ghérardino) le 06 novembre 1922, interprète la Habanera (un petit garçon).
ACHARD Charles. — Ténor. Débute en juillet 1865. => biographie
ACHARD Léon. — Ténor. Débute le 04 octobre 1862. => biographie
ALBERS Jean Henri dit Henri. — Baryton (Amsterdam, Hollande, 01 février 1866 – 15bis rue Moncey, Paris 9e, 17 septembre 1926*). Fils de Pieter Liekele ALBERS (Amsterdam, 12 juillet 1834 – Amsterdam, 04 octobre 1901), charpentier, et de Carolina Maria Hendirka SCHALKAHAUSSER (Amsterdam, 02 janvier 1842 – Apeldoorn, 12 mars 1926), mariés à Amsterdam le 16 novembre 1864. Epouse à Amsterdam le 29 novembre 1887 Margaretha Saddie DASSIE puis JAHN (Gravenhage, 15 juin 1863 – Paris 18e, 16 août 1950), artiste lyrique. Enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen (12e division).
Débute le 26 octobre 1899 dans les Pêcheurs de perles (Zurga). Est affiché dans l’Attaque du moulin (Merlier), Carmen (Escamillo), le Chemineau (Chemineau), Fidelio (Pizzaro), la Habanera (Ramon), Iphigénie en Tauride (Oreste), Lakmé (Nilakantha), Louise (le Père), Mireille (Ourrias), le Pardon de Ploërmel (Hoel), Pelléas et Mélisande (Golaud), Polyphème (Polyphème), le Rêve (Hautecœur), le Roi d'Ys (Karnac), la Tosca (Scarpia), le Vaisseau fantôme (le Hollandais), Werther (Albert). Est le créateur, salle Favart, des Cadeaux de Noël (Père Jean), Gismonda (Zaccaria) ; le 24 décembre 1925 le Joueur de Viole (le Roy) de Raoul Laparra ; Lorenzaccio (Cardinal Cibo), Macbeth (Macbeth), Nausicaa (Ulysse), Paillasse (Tonio), la Plus forte (Pierre), Sur le Front (la Française), Tristan et Isolde (Kurwenal). A participé à la première le 23 janvier 1911 de l'Ancêtre (Raphaël) de Saint-Saëns, et le 19 mai 1911 de Thérèse (André Thorel) de Jules Massenet.
(Débute en 1891 à Anvers, chante au Havre, à Bordeaux, à Monte-Carlo, à Londres, et part en 1898 avec Nellie Melba, Emma Calvé et les frères de Reszké pour une tournée à New York, San Francisco et La Nouvelle-Orléans. En 1899 il débute à l'Opéra-Comique, puis devient en 1901 pensionnaire de la Monnaie de Bruxelles et en 1908 de l'Opéra de Paris. Poursuivant une carrière internationale, il reste cependant fidèle à la salle Favart où il est encore affiché trois mois avant sa mort. C'était un artiste de grande classe, saisissant et humain dans des rôles comme Golaud, le Chemineau, Scarpia ou Merlier de l'Attaque du moulin.)

Henri Albers vers 1907
ALBINI. — Joue Louise (l'Apprenti) en 1929. Est affiché dans la Bohème (Parpignol).
ALCAIDE Tomás (Tomás de AQUINO CARMELO ALCAIDE dit). — Ténor portugais (Estremoz, 16 février 1901 – Lisbonne, 09 novembre 1967). Débute le 19 avril 1936 dans la Bohème (Rodolphe). Chante la Tosca (Mario Cavaradossi).
ALEXIS. — Voir DUPONT Alexis.
ALLAIRE. — Basse-taille. Débute vers 1811. Crée le 22 décembre 1824 les Deux Mousquetaires (un Notaire) d'Henri Montan Berton ; le 09 juillet 1827 les Petits appartements (un Capitaine des gardes) d'Henri Montan Berton.
ALLAN. — Débute le 07 avril 1826 dans Ma tante Aurore (Valsain).
ALLARD André. — Baryton. Débute le 10 août 1900. => biographie
ALLER. — Crée le 13 septembre 1813 Valentin (un Ecuyer) d'Henri Montan Berton.
ALTÉRY Mario (Philippe Mario ALTARE dit). — Ténor (11 rue Lascaris, Nice, Alpes-Maritimes, 12 septembre 1892 – Hyères, Var, 14 mars 1974). Fils de Louis ALTARE (Lesegno, Italie, 22 avril 1863 – Nice, 07 janvier 1930), cocher-livreur, et de Louise ARESE (Lesegno, 14 juillet 1868 – Nice, 14 mai 1932), cigarière, mariés à Nice le 13 décembre 1884. Epouse 1. à Alger, Algérie française, le 12 avril 1919 (divorce le 07 juin 1921) Aubierge Madeleine URIOS (Alger, 05 mai 1898 – Ris-Orangis, Essonne, 22 octobre 1992). Epouse 2. à Paris 17e le 22 décembre 1924 Mireille Mélina CRÉPIN (Bry-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], 18 septembre 1903 – Paris 8e, 25 mai 1987).
Débute le 30 mai 1935 dans Lakmé (Gérald). Est affiché dans le Barbier de Séville (Almaviva), Carmen (Don José), Cavalleria rusticana (Torrido), la Habanera (Pedro), Louise (le Noctambule), Manon (Des Grieux), Mignon (Wilhem Meister), Mireille (Vincent), Paillasse (Canio), les Pêcheurs de perles (Nadir), Philémon et Baucis (Philémon), le Rêve (Félicien), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Traviata (Rodolphe), la Bohème (Rodolphe), Julien (Julien) et Werther (Werther). Il a débuté à l’Opéra de Paris en 1940.
ALVAREZ Albert. — Ténor. Débute le 02 octobre 1902. => biographie
ALVÈS Georges Louis Maurice dit Georges. — Baryton (68 avenue du Maine, Paris 14e, 19 juillet 1907 – 33 rue Olivier-de-Serres, Paris 15e, 01 février 1981). Fils d’Ernest Eugène ALVÈS (Neuilly-sur-Marne, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 mai 1881 – Saint-Gervais-d’Auvergne, Puy-de-Dôme, 28 octobre 1946), limonadier, et de Germaine POUPION (Paris 12e, 05 décembre 1887 – Moret-sur-Loing, 30 janvier 1980), limonadière, mariés à Paris 11e le 04 octobre 1906. Epouse à Nice, Alpes-Maritimes, le 31 août 1940 Jeanne Louise Marguerite PRAYSSAC (Brive-la-Gaillarde, Corrèze, 12 juillet 1906 – Montauban, Tarn-et-Garonne, 31 août 2000). Lors de son décès, il habitait 25 quartier Boieldieu à Puteaux.
Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti.
AMADE Raymond. — Ténor (Tunis, 15 mai 1915 – Paris, 15 juin 1969). Débute le 17 février 1946 dans le Barbier de Séville (Almaviva). Crée le 18 janvier 1949 Guignol (Léandre) d'André Boch ; Ciboulette (Antonin) et le Oui des Jeunes Filles (Don Carlos). Est affiché dans Cosi fan tutte (Fernand), Falstaff (Fenton), Fortunio (d'Azincourt, Fortunio), l'Heure espagnole (Gonzalve), Isoline (Isolin), Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), le Roi malgré lui (d'Elbœuf), la Traviata (le Vicomte).
AMBROISE Théodore. — (1809 – 1897). Acteur au théâtre des Variétés (1855-1860) qu'il ne quitta que pour un court passage à l'Opéra-Comique. Il y créa le 29 novembre 1859 Yvonne (Mathieu Gildas) d'Armand Limnander.
"Un chanteur d'opéra-comique, qui joue les compères de revue au Châtelet. Ambroise a débuté à Lyon, dont il fit longtemps les délices. J'ignore quel est le motif qui lui fit abandonner l'Opéra-Comique, pour débuter au Vaudeville comme comique. Il resta peu de temps place de la Bourse ; il entra à cette époque à la Porte-Saint-Martin, où, dans la féerie des Sept Merveilles du monde, il eut un grand succès.
Engagé aux Variétés par M. Cogniard, Ambroise y eut de nombreuses créations, toujours très applaudies ; il était arrivé presque à l'apogée de ses triomphes, lorsqu'il abandonna brusquement le Vaudeville pour retourner à l'Opéra-Comique.
Mais sa voix, suffisante pour chanter des couplets, n'était plus assez forte pour chanter l'opéra-comique, et son séjour rue Favart fut de peu de durée. Il rentra aux Variétés, où il fut accueilli comme l'enfant prodigue. On reprit, pour sa rentrée, un de ses bons rôles, les Bibelots du Diable. Son succès y fut le même que par le passé, et cependant le dégoût du théâtre le prit, il se décida à la retraite et vivait depuis dans sa jolie propriété de Bois-de-Colombes.
Mais le théâtre est une vieille maîtresse que l'on quitte aujourd'hui et que l'on reprend quelques jours plus tard. Le besoin de bruit autour de son nom, l'ennui de ne rien faire, ont décidé Ambroise à remonter sur les planches, et nous venons de l'applaudir comme par le passé dans la Lanterne magique."
(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre, 1866)
AMBROISE (Alphonse VIEUX dit). — Acteur à Rio de Janeiro (1867), à l'Opéra-Comique (1876), petits rôles aux Variétés (1878) et aux Folies-Dramatiques (1884).
ANDAL Pierre. — Baryton. Débute dans Madame Butterfly (Commissaire impérial) le 03 décembre 1910. A créé le Carillonneur (le Héraut), la Danseuse de Pompéi (Livius) ; le 26 avril 1911 la Jota (Rancapinos) de Raoul Laparra ; le 04 juin 1913 Julien ou la Vie du poète (un Rapin) de Gustave Charpentier ; Noël (un Ouvrier), la Sorcière (Oliviera). A été affiché dans Carmen (Moralès, le Remendado), les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil), Fortunio (Landry), le Jongleur de Notre-Dame (Moine peintre), Joseph (Dan), Louise (Peintre), le Maître de Chapelle (Barnabé), Manon (Brétigny), les Noces de Jeannette (Jean), Richard Cœur de Lion (Mathurin), le Roi d'Ys (Jahel), la Traviata (le Baron). A participé à la première le 23 janvier 1911 de l'Ancêtre (Leandri) de Saint-Saëns, et le 19 mai 1911 de Thérèse (un Officier municipal) de Jules Massenet.
ANDRÉ (petit). — Joue Louise (l'Apprenti) et crée les Quatre Journées (petite Marie) le 25 décembre 1916.
ANDREOZZI Robert Jean Alfred dit Robert. — Ténor (La Seyne-sur-Mer, Var, 17 août 1932 – Saint-Mandrier-sur-Mer, Var, 30 mars 2020). Débute le 27 novembre 1960 dans Paillasse (Arlequin). Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti. Il chanta également à l'Opéra sous le nom de Robert MARIVAUX.
ANDRIEU Édouard. — (Bordeaux, Gironde, 29 septembre 1801 –). Débute le 20 mars 1824 dans Zémire et Azor (le Prisonnier).
ANDRIEUX. — Crée le 15 avril 1799 Montano et Stéphanie (Altamont) d'Henri Montan Berton ; le 21 janvier 1801 le Grand deuil (Florval) d'Henri Montan Berton.
ANGEL Charles. — Ténor. Débute le 02 juillet 1921 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante Manon (Des Grieux), Lakmé (Gérald), Werther (Werther) et la Bohème (Rodolphe).
ANGOT Jean. — Baryton. Chante entre 1954 et 1972.
ANSSEAU Fernand. — Ténor belge (Boussu-Bois, près de Mons, 06 mars 1890 – Schaerbeek, 01 mai 1972). Fils d’Alexandre ANSSEAU (Sars-la-Bruyère, 26 août 1858 – Boussu, 17 novembre 1923), organiste, et de Victorine SAMAIN (Boussu, 12 février 1853 – Dour, 30 septembre 1932), lingère. Epouse 1. le 04 avril 1916 Marie Ida Augustine CORNELIS (Ixelles, Belgique, 04 mai 1878 –). Epouse 2. à Schaerbeek le 05 août 1953 Marie Louise BERGER.
Débute en octobre 1920 dans Werther (Werther). Chante Carmen (don José), Manon (Des Grieux), la Tosca (Mario), Julien (Julien) et Orphée (Orphée).
ANTHELME. — (– ap. 1904). Débute le 28 mai 1874 dans Mignon (Wilhelm).
ANTHIOME Jean-Baptiste. — Ténor. Débute le 03 août 1848. => biographie
ANZANI Jean. — Ténor (1902 –). Débute le 22 juin 1930 dans la Tosca (Mario). Chante Werther (Werther).
AQUISTAPACE Jean Baptiste Rosalinde François Hyacinthe dit Jean. — Basse (2 rue Fodéré, Nice, Alpes-Maritimes, 1888 – Nice, octobre 1952). Fils de Joseph Thérésius AQUISTAPACE (Nice, 14 février 1856 – av. 1934), commerçant, et de Césarine Paule MERIER (Saint-Tropez, Var, 23 février 1858 – ap. 1934), couturière, mariés à Nice le 21 juillet 1881. Epouse 1. à Mont-Dore, Puy-de-Dôme, le 05 septembre 1908 (divorce le 25 janvier 1919) Angélique Berthe BRUNI (Liège, Belgique, 22 janvier 1889 –). Epouse 2. au Vésinet, Seine-et-Oise [auj. Yvelines] le 04 janvier 1934 Adrienne Maria BELLON (Cagnes-sur-Mer, Alpes-Maritimes, 20 mars 1883 –).
Débute le 02 octobre 1913 dans la Tosca (Scarpia). Chante Mireille (Ramon).
ARBEAU André. — Débute le 09 juillet 1925 dans Werther (Albert). Chante Carmen (Escamillo), Lakmé (Nilakantha), Mireille (Ourrias), Paillasse (Tonio), le Roi d’Ys (Karnac). Par ailleurs, il avait créé au Trianon-Lyrique le 21 février 1924 la Belle de Haguenau (le Notaire) de Maurice Fouret.
ARJAC Henri d' (Emmanuel Henri FOL dit). — Ténor (Vayres, Gironde, 16 novembre 1871 – 155 rue du Faubourg-Poissonnière, Paris 9e, 31 août 1936*). Fils d'Emmanuel Édouard Henri FOL et de Marie Catherine Juliette DUFOUSSAT. Epoux de Jeanne Isabelle DUBOIS (– ap. 1936). Débute dans la Tosca (Spoletta) le 26 octobre 1925. Crée la Femme et le Pantin (un Spectateur), Sarati le Terrible (Marchande de grenades, un Assistant), la Tisseuse d'Orties (le Guetteur). Est affiché dans Angelo (3e invité, l'Intendant, 2e Buveur), Béatrice (un Matelot), les Contes d’Hoffmann (Nathanael), le Joueur de Viole (un Galant ; 1er Marchand), Lorenzaccio (Pierre Strozzi), Mignon (Laerte), les Noces de Figaro (Bazile), Pénélope (Léodès), Werther (Schmidt), Carmen (Remendado), l’Enfant et Sortilèges (la Théière), Paillasse (Peppe). Enterré au cimetière des Batignolles.
ARKOR André d' (Arsène VAN HAM dit). — Ténor belge (Tilleur, près de Liège, 23 février 1901 – Bruxelles, 19 décembre 1971). Débute dans Manon (Des Grieux) le 05 janvier 1931.
ARMON Luc. — Ténor. Débute le 04 juin 1944 dans Mignon (Wilhelm Meister). Chante le Barbier de Séville (Almaviva).
ARNOLD. — Ténor. Débute le 25 mai 1947 dans Carmen (don José).
ARNOULT Louis Charles dit Louis. — Ténor (8 rue Letellier, Paris 15e, 28 mars 1901 – Paris 16e, 04 décembre 1993). Fils de Louis Charles ARNOULT (Houilles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 14 juillet 1866 – Paris 14e, 04 décembre 1924) et de Louise Ambroisine Zoé MAUPIN (Paris 10e, 12 février 1861 – ap. 1924), marchands de beurre, mariés à Paris 15e le 26 juillet 1898. Epouse à Houilles le 14 septembre 1942 Angèle Gabrielle Christine COLLIOT (Hénin Beaumont, Pas-de-Calais, 10 mai 1907 – Paris 9e, 10 juin 1995).
Débute dans Louise (Noctambule) le 12 décembre 1928. A créé salle Favart : A quoi rêvent les jeunes filles (Sylvio), la Chambre Bleue (Léon), Cyrano de Bergerac (Christian), l’École des maris (Valère), Esther de Carpentras (Vaucluse), la Femme et le Pantin (un Spectateur), Frasquita (Armand), Marie l'Égyptienne (le Matelot, le Lépreux). A été affiché dans le Barbier de Séville (Almaviva), le Bon roi Dagobert (Dagobert), Djamileh (Haroun), l’Enlèvement au sérail (Belmont), Gargantua (Gargantua), Grisélidis (Alain), la Habanera (Pedro), l'Heure espagnole (Gonzalve), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), Lakmé (Gérald), la Lépreuse (Ervoanik), Manon (Des Grieux), Madame Butterfly (Pinkerton), le Médecin malgré lui (Léandre), Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), les Pêcheurs de perles (Nadir), Phryné (Nicias, 1935), le Pré aux Clercs (Mergy), la Princesse Jaune (Kornélis), la Reine Fiammette (Danièlo), le Rêve (Félicien), le Roi malgré lui (de Nangis), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Jacques), la Traviata (Rodolphe), la Vie brève (Paco), Sapho (Jean Gaussin), Werther (Werther), Paillasse (Peppe), la Bohême (Rodolphe), Carmen (don José), le Roi d'Ys (Mylio).
ARSCHODT Gustave Charles Émile dit Gustave. — Baryton (Gand, Belgique, 15 mai 1887 – Paris 11e, 02 avril 1961*). Epouse 1. Gabrielle Joséphine ROBERT. Epouse 2. Clémence Aimée LEFEUVRE. Débute le 26 juin 1946 dans les Noces de Figaro (Antonio). Crée Madame Bovary (un Paysan). Est affiché dans le Barbier de Séville (Bartholo), Carmen (Zuniga, Dancaïre, Lillas Pastia), l'Étoile (Zalzal), le Jongleur de Notre-Dame (un ivrogne), Louise (un Agent), Madame Butterfly (Commissaire impérial), Manon (Portier, Hôtelier, Brétigny), Mignon (le Souffleur), Mireille (Ambroise), la Tosca (Geôlier), Werther (Johann), Guignol (Coquard).
ARTUS Henri Joseph. — Basse (Paris 10e, 27 juin 1868 –). A débuté en 1892. Est le créateur de l'Attaque du Moulin (un jeune homme). Il a participé le 16 janvier 1893 à la première de Werther (Johann) de Jules Massenet. Est affiché à partir de 1900 dans Carmen (Zuniga), le Chalet (Max), Mignon (Jarno), Mireille (le passeur, Ambroise, Ramon), les Pêcheurs de perles (Nourabad), le Pré-aux-Clercs (Girot), Falstaff (Pistolet).
AUBERT Fortuné. — Baryton. A débuté en 1879.
AUDINOT Nicolas-Médard. — Acteur (08 juin 1732 – 21 mai 1801). Joua à l'Opéra-Comique de 1762 à 1767. Le 09 juillet 1769, il fonda à Paris le théâtre de l'Ambigu-Comique. Comédien passable et auteur médiocre, il n'a laissé qu'un petit opéra, le Tonnelier.
AUDISIO Victor Pierre Joseph dit Victor. — Ténor d'origine italienne (Suse, Piémont, Italie, 1867 –). Epouse à Paris 10e le 11 avril 1893 Violette Claire Euphémie Bosse (1871 –) professeur de piano ; parents de Gabriel Audisio (Marseille, Bouches-du-Rhône, 27 juillet 1900 – Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, 26 janvier 1978), écrivain. Débute dans Julien (Julien) le 08 octobre 1901. Il fut nommé directeur du Théâtre Municipal d'Alger en 1910 (qui deviendra l'Opéra d'Alger).
AUDOIN Éric (Marius Joseph AUDOUIN dit). — Ténor (22 rue Montgrand, Marseille, 23 décembre 1881 – Paris 16e, 15 janvier 1960). Fils de Joseph AUDOUIN (v. 1850 – av. 1906), sapeur-pompier, et de Catherine DUPUY (v. 1858 – ap. 1906), professeur de musique. Epouse 1. à Toulouse le 25 juin 1906 Marie Hélène LASSARA (Bordeaux, Gironde, 23 janvier 1881 – Villejuif, Seine [auj. Val-de-Marne], 09 octobre 1961), artiste lyrique. Epouse 2. à Paris 16e le 02 décembre 1961 Madeleine Huguette HUGOUNENC (Paris 9e, 16 juin 1913 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 16 septembre 1997), haute couture pour femmes.
Débute dans Carmen (don José) le 14 septembre 1906. Chante Julien (Julien), Cavalleria rusticana (Torrido), la Flûte enchantée (Monostatos), Werther (Werther) et le Jongleur de Notre-Dame (Jean).
AUDOIN Hubert. — Débute dans Werther (le Bailli) le 08 mars 1914. Est affiché dans Alceste (l'Oracle, Tanato), l'Attaque du Moulin (Capitaine ennemi), le Barbier de Séville (Bazile), Carmen (Zuniga, Escamillo), le Chalet (Max), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc., Crespel), Don Juan (Mazetto), les Dragons de Villars (le Pasteur), la Bohème (Colline), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine musicien), le Juif Polonais (Walter), la Fille de Madame Angot (Louchard), Lakmé (Nilakantha), la Légende du Point d'Argentan (Pierre), Louise (1er Philosophe, le Père), Madame Butterfly (le Bonze), Manon (le Comte), Mârouf (le Pâtissier, un Mameluck), Mireille (le Passeur), Noces Corinthiennes (Hermas), les Noces de Figaro (Figaro, Bartholo), Paillasse (un Paysan, Tonio), la Reine Fiammette (Pompéo Cortès), le Rêve (Hubert), le Roi d'Ys (Saint Corentin), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Frère Ange), la Traviata (Marquis), la Tosca (Goelier, Angelotti, Scarpia). Crée le Cloître (Thomas), Cosi fan tutte (Guillaume), la Griffe (Stano), le Hulla (Taher), Mârouf (un Marchand), Pénélope (Clésippe), Sauteriot (Docteur), Gismonda (Évêque Sophron). Participe à la première le 23 novembre 1917 de Béatrice (le vieux Pêcheur) d'André Messager.
AUDRAN Pierre Marie dit Marius. — Ténor (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, 26 septembre 1816 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 09 janvier 1887). Fils de Victor Toussaint Audran et d'Elisabeth Marie Pierrette Lieutaud. Epouse à Paris ancien 10e le 29 avril 1839* Caroline Louise Giacomasci, soeur de Marie Hébert-Massy. Père du compositeur Edmond Audran. Débute en 1842. Créé le 10 août 1847 la Cachette (le comte de Derby) d'Ernest Boulanger. En 1857, il chanta au Théâtre-Lyrique.
AUGIER Léon-Jean-Baptiste-Achille. — (Paris, 27 mars 1843 –).
AUGUSTE. — Débute le 10 juillet 1822 dans les Deux journées (Mikéli).
AUTRAN Victor. — Basse. Débute le 19 février 1935 dans le Barbier de Séville (Bazile). Chante Carmen (Zuniga), Manon (le Comte), Mignon (Lothario), Mireille (Ramon).
AZÉMA. — Baryton originaire de Toulouse. Débute le 01 août 1856 dans le Nouveau Seigneur du village (Frontin). Chante ensuite les Porcherons (Giraumont) en août 1856. Il avait d'abord chanté dans les chœurs de l'Opéra-Comique.
AZÉMA Louis. — Basse (Agde, Hérault, 24 mai 1876* – Pontoise, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 10 janvier 1963). Fils de Bernard François AZÉMA (Puilaurens, Aude, 26 octobre 1836 –), maçon, et de Justine ASSALIT. Epouse à Villemomble, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 03 juin 1903 Jeanne BILLA-AZÉMA, mezzo-soprano ; parents de Marcel AZÉMA-BILLA (Paris, 15 août 1904 –), peintre, et de Marie-Louise AZÉMA, soprano. Débute le 20 septembre 1905 dans le Barbier de Séville (Bazile). Est le créateur, salle Favart, de : Angelo (Gaboardo, l'archiprêtre), Ariane et Barbe-Bleue (Vieux Paysan), Chiquito (Grand Prêtre), le Cloître (Dom Milicien), la Coupe Enchantée (Anselme), Iphigénie en Aulide (Patrocle) ; le 26 avril 1911 la Jota (Catchano Fanton) de Raoul Laparra ; Eros Vainqueur (Cardinal-Evêque), la Fiancée Vendue (Micha), Forfaiture (le Juge), le Mariage de Télémaque (Alkinoos), la Légende du Point d'Argentan (Pierre), la Lépreuse (le Sénéchal), Macbeth (Meurtrier), Madame Butterfly (Yakusidé), le Hulla (Danischmendt), Mârouf (Pâtissier) ; le 08 décembre 1909 Myrtil (le Grand-Prêtre) d'Ernest Garnier ; le 07 décembre 1921 Dans l'Ombre de la Cathédrale (Mariano) de Georges Hüe ; Pêcheurs de Saint-Jean (l'Hôtelier), Pépita Jimenez (don Pèdro), la Pie Borgne (Olivier), la Plus Forte (le Curé), le Poème du Soir (Landorge), Poirier de Misère (le Bouffon), Résurrection (Gardien-chef), Roi Candaule (Hermanax), Sarati le Terrible (Hudéro), Sauteriot (le Curé), la Sorcière (Cardénos), la Victoire (un Vieillard) ; le 26 avril 1911 le Voile du bonheur (Li-Kiang) de Charles Pons ; la Griffe (Mirko). A participé à la première le 29 février 1912 des Fugitifs (le Sergent) d'André Fijan. A été affiché en outre dans Alceste (l'Oracle, un héraut), Aphrodite (Grand Prêtre), Ariane et Barbe-Bleue (Barbe-Bleue), les Armaillis (Vieux Domestique), la Basoche (Louis XII), les Bavards (Cristobal), le Caïd (Aboul-y-Far), le Chalet (Max), le Chemineau (Maître Pierre), les Contes d’Hoffmann (Crespel), le Domino Noir (Gil Pérez), Don Juan (Commandeur), la Fille de Madame Angot (Louchard), la Fille du Régiment (Sulpice), la Flûte enchantée (un Prêtre), Fortunio (Guillaume), la Habanera (le Vieux), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine peintre ; le Prieur), Joseph (Zabulon), le Juif Polonais (le Polonais), Lakmé (Nilakantha), Lorenzaccio (Philippe Strozzi, Scoronconcolo), Louise (Chiffonnier, le Père), Madame Butterfly (le Bonze), Macbeth (Macduff), Manon (l'Hôtelier, le Comte), Marie-Magdeleine (un Disciple), Mârouf (le Sultan), Mignon (Lothario), Mireille (Ramon), la Navarraise (Garrido), Noces Corinthiennes (Théognis), les Noces de Figaro (Bartholo), Pelléas et Mélisande (Arkel), Philémon et Baucis (Jupiter), la Reine Fiammette (le Promoteur), Richard Cœur de Lion (Williams), le Roi d'Ys (Saint Corentin, le Roi), Sapho (le Patron, Césaire), la Tosca (Angelotti), la Traviata (le Docteur), le Vaisseau Fantôme (Daland), la Bohème (Benoît, Colline), Werther (le Bailli), Gismonda (Évêque Sophron), Madame Sans-Gêne (Fouché), Carmen (Zuniga). Il quitta l'Opéra-Comique en 1930, devint directeur du Capitole de Toulouse. Il est enterré au Père-Lachaise (26e division).
(Sorti du Conservatoire en 1901, il fut engagé par l'Opéra de Lyon puis par le théâtre Graslin de Nantes (1903), enfin par le théâtre royal de La Haye (1904). En 1905 il débutait à l'Opéra-Comique. Il ne devait plus quitter ce théâtre où il parut dans 90 rôles, assurant 35 créations, qu'il marquait chaque fois de silhouettes originales car il possédait un sens aigu du maquillage. C'était d'ailleurs un excellent comédien au service d'une voix de très belle qualité. Sa carrière lyrique ne lui fit pas abandonner la peinture, qu'il avait étudiée aux Beaux-Arts avec Gustave Moreau.)

Louis Azéma en 1907
BACCAUNAUD R. (petit). — Joue Madame Butterfly (l’Enfant) en 1945-1946 ; Louise (un Apprenti) en 1955-1956.
BACH. — Ténor. Débute le 20 janvier 1873 en participant à la première de Roméo et Juliette (Tybalt) de Charles Gounod.
BACQUIÉ Guillaume. — Basse. Débute le 05 avril 1878. => biographie
BACQUIER Gabriel Augustin Raymond Théodore dit Gabriel. — Baryton (Béziers, Hérault, 17 mai 1924 – Lestre, Manche,13 mai 2020). Fils d’Augustin Jean Baptiste BACQUIER (Béziers, 11 août 1889 – Castelnaudary, Aude, 16 décembre 1962) et de Fernande Marie Augustine SÉVERAC (Villefort, Lozère, 13 février 1897 – Béziers, 13 avril 1949). Epouse 1. à Béziers (puis divorce) Simone Jeanne TESSEIRE. Epouse 2. A Romainville, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 20 janvier 1958 Mauricette Louise Léone BÉNARD (Caen, Calvados, 03 mai 1919 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 13 mai 2013). Epouse 3. Sylvie OUSSENKO.
Débute en 1956. Chante la Bohème (Marcel), Madame Butterfly (Sharpless), Mireille (Ourrias), Lakmé (Nilakantha), Cavalleria rusticana (Alfio), la Tosca (Scarpia), Carmen (Escamillo), Isoline (Eros, Obéron), Werther (Albert, février 1959), Roméo et Juliette (Mercutio, 1959). Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage (Abdul) de Gian Carlo Menotti.
BADIALI Eugène. — Baryton. Débute le 03 octobre 1892. => biographie
BAILLON. — Débute le 08 juin 1919 dans Mârouf (un Muezzin).
BAILLY Albert Raphaël. — Baryton (Paris, 12 novembre 1870 – mort pour la France, Saint-Maurice, Seine [auj. Val-de-Marne], 15 janvier 1915*). Choriste. Débute le 08 novembre 1905 dans le Jongleur de Notre-Dame (un Loustic). Joue Louise (un Agent). Crée le 26 février 1908 la Habanera (un Homme) de Raoul Laparra. Participe à la première de la Tosca (un Pâtre) de Giacomo Puccini [version française de Paul Ferrier].
BAKLANOFF Georges (Alfons Georg BAKKIS dit). — Baryton russe (Riga, Lettonie, 23 décembre 1880 – Bâle, Suisse, 06 juillet 1938). Fils d’Andréas BAKKIS et d’Anna Pauline PUTRING. Epoux de Lydia LIPKOWSKA, soprano. Débute dans la Tosca (Scarpia) le 19 septembre 1929.
BALANQUÉ Charles. — Basse. Débute en 1885. => biographie
BALBON André. — Basse (Paris 4e, 04 juin 1902 – Alicante, Espagne, 30 mars 1984). Débute le 01 novembre 1928 dans Lorenzaccio (un Officier). A créé le Bourgeois de Falaise (Sottencourt), Comme ils s'aiment (de Lustrac), Esther de Carpentras (Cacan), l'Étoile (Sirocco), Fou de la Dame (Cavalier noir), Frasquita (Aristide), George Dandin (de Sottenville), le Mariage Secret (Comte Robinson), la Nuit embaumée (Ali), Mon Oncle Benjamin (de Pontcassé), Rayon de Soieries (Monsieur Loyal) ; le 17 décembre 1928 Riquet à la houppe (Marquis de Carabas, 3e Ministre) de Georges Hüe ; le Roi d'Yvetot (Renaud), le Testament de la Tante Caroline (Maître Corbeau), Tout Ank Amon (Hapousemb), Vieux garçons (von Petersboon) ; le 24 juin 1938 de Zadig (Arimage) de Jean Dupérier. D'autre part, a été affiché dans Angélique (le Nègre), le Barbier de Séville (Bazile), la Bohème (Colline), le Bon roi Dagobert (Éloi), les Brigands (Chef des Carabiniers), Carmen (Zuniga), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc.), Gargantua (4e Buveur, Baiseluc, Marquet), Gianni Schicchi (Gianni), la Habanera (le Vieux), Louise (Bricoleur, Chiffonnier), Madame Butterfly (Scharpless), Manon (le Comte), le Médecin malgré lui (Sganarelle), Mignon (Lothario), Philémon et Baucis (Vulcain), le Roi malgré lui (de Villequier), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (d'Astarac), le Roi d'Ys (le Roi), la Tosca (Angelotti), la Traviata (Docteur), Werther (Brühlmann).
BALDOUS Jules. — Baryton (29 rue Chaptal, Montpellier, Hérault, 18 août 1884 – 170 boulevard Ney, Paris 18e, 27 septembre 1940). Fils d’Auguste Alphonse BALDOUS (Montpellier, 10 juillet 1843 – Oran, Algérie française, 1915/1919), serrurier, et de Marguerite Anne BALAY (Montpellier, 20 avril 1845 – Montpellier, 05 avril 1919), mariés à Montpellier le 28 mars 1867. Epouse 1. à Paris 18e le 28 octobre 1915 (divorce le 21 octobre 1920) Marie Emilie GRISOLLE (Paris 10e, 28 décembre 1881 – Paris 16e, 18 septembre 1969), artiste lyrique. Epouse 2. à Paris 18e le 26 septembre 1922 (divorce le 8 mars 1933) Léonie Aimée COUVREUR (Paris 3e, 06 février 1889 – Paris 16e, 18 décembre 1978), artiste lyrique. Lors de son décès, il était domicilié 107 avenue Ledru-Rollin à Paris 11e. Enterré dans le cimetière parisien de Pantin (89e division).
Débute le 05 juillet 1927 dans Lakmé (Nilakantha). A créé le Bon roi Dagobert (Odoric), Cantegril (Père Bireben), la Femme Nue (Roussel), Gargantua (Grandgousier), Mariage Secret (Géromino), Quatre-vingt-treize (Cimourdain), Rayon des Soieries (Vieux Monsieur), le Roi d'Yvetot (le Doyen), Tarass Boulba (le Voievode). A chanté Angélique (le Nègre), le Barbier de Séville (Bazile), la Basoche (Louis XII), les Brigands (Campotasso), le Chalet (Max), le Chemineau (François, Maître Pierre), Frasquita (Aristide), Louise (le Père), Manon (le Comte), Mignon (Lothario), la Fiancée vendue (Katzal), Carmen (Zuniga), Paillasse (Tonio), les Pêcheurs de perles (Nourabad), Mireille (Ramon), les Noces de Figaro (Antonio), Philémon et Baucis (Vulcain), les Rendez-vous bourgeois (Dugravier), le Roi d'Ys (le Roi), Sapho (Césaire), le Sicilien (don Pèdre), le Sourd (Doliban), la Tosca (Scarpia), la Traviata (le Baron), la Bohème (Schaunard, Colline), Vieux Garçons (van Petersboon), Werther (le Bailli), le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur), Madame Butterfly (Scharpless).
BALLETTI Antoine-Etienne-Louis. — Acteur (mai 1724 – 09 mars 1789). Joue à l'Opéra-Comique de 1762 au 15 mars 1769.
BANULS Francis. — Débute le 02 juillet 1927 dans la Bohème (Rodolphe). Chante Carmen (don José), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), Lakmé (Gérald), Madame Butterfly (Pinkerton), Mignon (Wilhelm Meister), Cavalleria rusticana (Torrido), Mireille (Vincent), la Tosca (Cavaradossi), Paillasse (Canio), Manon (Des Grieux) et Werther (Werther, 1928).
BAPTISTE. — (1779 –). Débute en 1802. Crée le 03 septembre 1803 Aline, reine de Golconde (Osmin) d'Henri Montan Berton. Toujours actif en 1811.
BARBERO Henri. — Débute le 10 octobre 1937 dans la Bohème (le Père la Pêche). Crée le 24 juin 1938 Zadig (un Pêcheur) de Jean Dupérier. Chante Gargantua (le Prieur, Tyravant), Lakmé (le Kouravar), Madame Butterfly (le Bonze), Manon (le Comte), Mignon (Lothario), Mireille (le Passeur), les Noces de Jeannette (Thomas), la Tosca (Angelotti), la Traviata (le Baron), la Bohème (un Douanier, Colline), Werther (Brühlmann ; le Bailli, 1938), Carmen (Zuniga).
BARBIER DE SAINT-PREUX. — Débute vers 1822.
BARBOT Jules. — Ténor. Débute le 19 août 1850. => biographie
BARETTI Georges. — Ténor. Débute en 1868. => biographie
BARNIER Roger. — Ténor. Débute le 22 avril 1945 dans Carmen (don José). Chante Cavalleria rusticana (Torrido), Julien (Julien), la Tosca (Cavaradossi) et Werther (Werther).
BARNOLT Paul (Pierre Auguste FLEURET dit). — Ténor (Paris, 14 juin 1839 – 2 rue Raspail, Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 juin 1900). Fils de Joseph François FLEURET (– Paris ancien 2e, 01 mai 1849) et de Louise Hélène BARNAULT (– Paris ancien 2e, 01 novembre 1847). Epouse 1. à Paris 17e le 03 décembre 1868 Léopoldine Adolphine Marie Flavie GHYS (Toulon, Var, 29 mai 1840 – Paris 17e, 31 mars 1872), artiste dramatique. Epouse 2. le 18 avril 1882 Marie Joséphine LAGARDE (La Rochefoucauld, Charente, 24 janvier 1841 – Paris 18e, 27 novembre 1916). Enterré au cimetière Montmartre (27e division).
A débuté le 23 août 1870 dans Zampa (Dandolo). A créé le 10 mai 1875 Don Mucarade (Luc) d'Ernest Boulanger ; le 23 mars 1882 Galante aventure (Eloi) d'Ernest Guiraud ; le 24 mai 1893 de Phryné (Cynalopex) de Camille Saint-Saëns ; le 25 septembre 1893 Madame Rose (Mathurin) d'Antoine Banès ; le 30 mai 1890 la Basoche (Maître Guillot) d'André Messager ; le 03 mars 1875 Carmen (le Remendado) de Georges Bizet ; Falstaff (Bardolphe), la Flûte enchantée (Bambalado), le Médecin malgré lui (Lucas) ; le 16 mars 1887 Proserpine (Gil) de Camille Saint-Saëns ; le Roi malgré lui (Bazile). Il participa à la première le 22 mai 1872 du Médecin malgré lui (Lucas) de Charles Gounod ; le 16 janvier 1893 de Werther (Schmidt) de Jules Massenet ; de la Bohème (Parpignol). A été d'autre part affiché dans le Caïd (Ali-bajou), Carmen (Lillas Pastias), la Dame blanche (Dickson), le Déserteur (Bertrand), les Dragons de Villars (Thibault), Fra Diavolo (Beppo), Galathée (Midas), l’Irato (un Valet), Louise (le Poète), le Maître de Chapelle (Benetto), Mignon (Frédéric), les Noces de Figaro (Bazile), le Nouveau Seigneur du village (Blaise), le Pré-aux-Clercs (Cantarelli), les Rendez-vous bourgeois (Berrand), Richard Cœur de Lion (Guillaume), la Servante maîtresse (Scapin), le Sourd (Danières) et Zampa (Dandolo).
"Bon trial, comique amusant.
Frère et élève d'un architecte-canotier, M. Fleuret, également habile en art linéaire et en art nautique, le jeune Paul fit, en 1862, ses premières armes au petit théâtre des Champs-Elysées, sons les yeux de Céleste Chabrillant. Elle le trouvait appétissant dans la Cigale et la Fourmi, en chanteuse-cigale, sous une perruque blonde et frisée ; elle l'habillait volontiers elle-même.
Il entra ensuite aux Fantaisies-Parisiennes, travaillant toujours et faisant des progrès énergiquement encouragés par les bravos du canotage dont son frère était président. Bref, ses efforts et ses succès l'ont amené sans trop de peine à l'Opéra-Comique.
Il n'a pas trente-deux ans."
(le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
"Trial, à l'Opéra-Comique depuis plus de vingt ans. Ce fut son second théâtre : il avait débuté aux Fantaisies-Parisiennes, fondées par M. Martinet, où se trouvent aujourd'hui les Nouveautés.
C'est dans l'Amour médecin que Barnolt eut son premier succès ; nous nous rappelons aussi Groschaminet, Duprato, et l'acte charmant de Poise : les Deux Billets. Barnolt avait une jolie voix de trial ; avec cela un étonnant naturel. Il n'a rien perdu de ses premières qualités. Barnolt créa le Remendado, de Carmen ; il l'a joué plus de six cents fois."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

Paul Barnolt
BARONI Carlo. — Ténor. Chante entre 1954 et 1972.
BARRÉ Auguste Armand. — Baryton. Débute le 14 août 1858. => biographie
BARREIRO Denis. — Ténor. Débute le 30 juin 1947 dans le Barbier de Séville (Almaviva).
BARRÈS Jean. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, v. 1926 – près de Roanne, Loire, 25 juillet 1964). Enterré au cimetière de Saint-Forgeux-Lespinasse (Loire).Chante vers 1961-1964.
BARRIELLE Louis. — Basse. Débute le 10 juillet 1857. => biographie
BARSAC Roger (Roger DUFOUR dit). — Baryton (1906–1960). Débute le 15 juin 1944 dans la Tosca (Scarpia).
BARTHEZ. — Basse (– ap. 1912). Débute le 13 septembre 1903 dans Lakmé (le Kouravar). A créé le 26 février 1908 la Habanera (un Homme entre deux âges) de Raoul Laparra ; la Lépreuse (un Paysan), On ne badine pas avec l'Amour (un Paysan) et Sanga (Ruff). A été affiché dans le Barbier de Séville (le Notaire), Cendrillon (1er Ministre), la Fille de Madame Angot (un Cabaretier), la Fille du Régiment (un Caporal), le Jongleur de Notre-Dame (Moine Sculpteur), Louise (un Agent), Manon (le Portier, un Soldat), Mireille (Ambroise, le Passeur), Paillasse (un Paysan), la Bohème (un Douanier).
BASSET Jean. — Basse. Chante la Bohème (Schaunard) en 1967.
BASSI Amedeo. — Ténor italien (Montespertoli, près de Florence, 29 juillet 1874 – Florence, 15 janvier 1949). En représentation, débute dans la Tosca (Mario) le 05 juin 1913.
BATAILLE Eugène. — Basse. Débute le 05 septembre 1863. => biographie
BATISTE Jean Mathias. — (mai 1748 –). Prend sa retraite en 1822.
BATTAILLE Charles. — Basse. Débute le 22 juin 1848. => biographie
BATTISTINI Mattia. — Baryton italien (Contigliano, Rieti, 27 février 1857 – Collebaccaro, près de Rieti, 07 novembre 1928). Fils du Cavaliere Luigi BATTISTINI et d’Elena TOMMASI. Epouse en décembre 1885 Dolorès FIGUEROA DE SOLIS (– Collebaccaro, 27 septembre 1922), noble de la cour d’Espagne. En représentation, débute le 24 mars 1922 dans la Traviata (d’Orbel). Chante également la Tosca (Scarpia).
BAUCHE Alexandre. — Ténor. Débute le 31 mars 1849. => biographie
BAUGÉ André Gaston dit André. — Baryton (5 rue Caffarelli, Toulouse, Haute-Garonne, 04 janvier 1893* – Clichy-la-Garenne, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 25 mai 1966). Fils d’Alphonse BAUGÉ, artiste lyrique, et d'Anna TARIOL-BAUGÉ, soprano, mariés à Marseille le 25 février 1892. Epouse 1. à Paris 17e le 26 septembre 1919 Yvonne Louise GOUILLARD. Epouse 2. à Bois-Colombes le 31 juillet 1929 (puis divorce) Noélie Lucienne Rose GROS dite Lucienne BAUGÉ, cantatrice. Epouse 3. à Maisons-Laffitte, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], le 13 avril 1938 Suzanne Pauline Gabrielle Georgette LAYDEKER (Blois, Loir-et-Cher, 19 juillet 1909 – Montlivault, Loir-et-Cher, 25 mars 1980), soprano.
Débute dans Lakmé (Frédéric) le 01 avril 1917. Est affiché dans la Basoche (Clément Marot), Au Beau Jardin de France (Sylvanus), le Barbier de Séville (Figaro), Carmen (Escamillo), Cavalleria rusticana (Alfio), Don Juan (don Juan), Fortunio (Clavaroche), Manon (Lescaut), Mârouf (Ali, Mârouf), Mireille (Ourrias), les Noces de Figaro (Almaviva), les Noces de Jeannette (Jean), Paillasse (Sylvio), Pelléas et Mélisande (Pelléas), la Reine Fiammette (Giorgo d'Ast), la Traviata (d'Orbel), la Bohème (Marcel), Werther (Albert). Crée la Brebis Égarée (Paul), Masques et Bergamasques, la plus Forte (Louis), le 06 novembre 1922 les Uns et les autres (Sylvandre) de Max d'Ollone. Participe à la première le 23 novembre 1917 de Béatrice (Tibério) d'André Messager ; le 07 février 1925 de Véronique (Florestan) de Messager.
(Il travailla le chant avec sa mère et débuta auprès d'elle à Grenoble sous le nom d'André Grillaud. En 1917, toujours mobilisé, il débutait à l'Opéra-Comique dans Frédéric de Lakmé. A partir de 1926 il se consacra surtout à l'opérette. Disposant d'une voix pleine de charme, d'une élégante musicalité et de dons scéniques évidents, il y réussit fort bien. Émouvant Duparquet dans Ciboulette, désinvolte Ange Pitou dans la Fille de madame Angot, il fut le créateur de Robert le pirate, Nina Rosa, Au temps des merveilleuses, Fragonard, et écrivit les livrets de certaines de ses créations. Au cinéma, il tourna l'un des premiers films parlants, la Ronde des heures, dont toute la France, longtemps, fredonna les refrains.)
BAUR Henri Marie Rodolphe dit Harry. — Acteur (Paris 11e, 12 avril 1880 – Paris, 08 avril 1943). En représentation, il participe à la première de la Fille de Madame Angot (Guillaume) le 28 décembre 1918.
BEAUPRÉ (Auguste Marie Antoine VENTRE dit). — (Marseille, Bouches-du-Rhône, 15 août 1826 –). Débute en 1855.
BECKERS André Jules. — Basse (Moscou, 12 mars 1827 –). Débute en 1856. Il créa le 03 juin 1857 les Dames-capitaines (D'Epernay) de Napoléon Henri Reber.
BECKMANS José (Joseph Eugène Auguste BECKMANN dit). — Baryton belge (Liège, Belgique, 04 janvier 1897 – Vichy, Allier, 13 août 1987). Epouse à Paris 3e le 26 mars 1928 Suzanne DUMAN, mezzo-soprano.Il débuta à Verviers en 1916 dans Carmen (Escamillo). Il chantait au Théâtre royal d'Anvers lorsqu'il fut engagé à l'Opéra-Comique en janvier 1925. Débute à l'Opéra-Comique dans Carmen (Escamillo) le 22 octobre 1925. Crée le Cloître (Balthazar), Résurrection (Sinwnson) et Scemo (Giovan'anto). Chante le Barbier de Séville (Figaro), Cavalleria rusticana (Alfio), le Chemineau (François), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc.), Grisélidis (le Diable), la Habanera (Ramon), l’Heure espagnole (Ramiro), Mireille (Ourrias), les Noces de Figaro (Figaro), Pelléas et Mélisande (Golaud), Quand la Cloche sonnera (Akimitch), Paillasse (Tonio), le Roi malgré lui (Laski), le Roi d'Ys (Karnac), la Tosca (Scarpia), Tristan et Isolde (Kurwenal), les Voitures versées (Dormeuil), Louise (le Père), la Traviata (d'Orbel).
BEDEX Henri. — Baryton (lieu-dit Bortentrion, Sauzon, Morbihan, 03 septembre 1929 – Palais, Morbihan, 10 septembre 2015). Débute en 1955. Chante de 1955 à 1957.
BÉKAËRT André Charles. — Ténor (Tourcoing, Nord, 14 avril 1906 –). Crée Cangril (Bernal) et est affiché dans Madame Butterfly (Commissaire impérial), Riquet à la houppe (Jacondus), le Roi malgré lui (d'Elbeuf), rôle de ses débuts le 14 octobre 1930.
BELHOMME Hippolyte Adolphe dit Hippolyte. — Basse (Paris ancien 12e, 02 décembre 1854 – 9 rue Chauvain, Nice, Alpes-Maritimes, 16 janvier 1923). Fils d’Isidore BELHOMME (Archemont, Saint-Gervais, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 22 octobre 1823 – Paris 15e, 16 avril 1879), emballeur layetier, et de Jeanne Adélaïde REVERCHON (Salins [auj. Salins-les-Bains], Jura, 05 novembre 1825 – Nerville-la-Forêt, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 29 juin 1910), mariés à Paris ancien 12e le 04 avril 1849. Epouse à Paris 9e le 26 décembre 1885 Amélie Estelle Emma MULOT (Paris, 18 décembre 1849 – Saint-Maurice, Seine [auj. Val-de-Marne], 30 janvier 1937).
A débuté le 11 novembre 1879 dans Lalla Roukh (Baskir). Est le créateur, à l'Opéra-Comique, de : le Barbier de Séville (Bazile), les Contes d’Hoffmann (Crespel), Falstaff (Pistolet), les Fugitifs (Cordier) ; le 26 avril 1911 la Jota (Triparlaga) de Raoul Laparra ; le 02 février 1900 Louise (un Vieux Bohème ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier ; le 25 février 1914 la Marchande d'allumettes (le Sonneur) de Tiarko Richepin, le Mariage de Télémaque (Hémistikos), Noël (le Père Vincent), On ne badine pas avec l'Amour (Landry), la Sorcière (Albornas), les Visitandines (un Cocher) ; le 26 avril 1911 le Voile du bonheur (le Précepteur) de Charles Pons ; Léone (un Aîné), la Bohème (Benoît). Il a participé à la première le 03 octobre 1895 de la Navarraise (Bustamente) de Jules Massenet ; le 23 décembre 1895 de la Jacquerie (le Sénéchal) d'Edouard Lalo et Arthur Coquard ; le 19 mai 1911 de Thérèse (Morel) de Massenet ; le 29 février 1912 des Fugitifs (Cordier) d'André Fijan. A été affiché, à partir de 1900, dans Bastien et Bastienne (Colas), le Caïd (Aboul-y-far), Carmen (Escamillo ; le Dancaïre), Cendrillon (Pandolfe) de Massenet, le Chalet (Max), la Dame blanche (Gaveston), le Déserteur (Jean-Louis), le Domino Noir (Gil-Pérez), la Fille du Régiment (Sulpice), la Flûte enchantée (Gardien du Temple), Fra Diavolo (Giacomo), l'Irato (Pandolphe), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine musicien), Joseph (Judas), la Légende du Point d'Argentan (Docteur), Lakmé (Nilakantha), Louise (Bricoleur), Macbeth (l'apparition), Madame Butterfly (Yakusidé, le Bonze), Manon (l'Hôtelier), Mârouf (un Marchand), Mignon (Lothario), Mireille (Ramon, Ourrias), Philémon et Baucis (Vulcain), le Pardon de Ploërmel (le Chasseur), Richard Cœur de Lion (Urbain), Sapho (le Patron), le Toréador (don Belfort), la Tosca (Sacristain), la Bohème (Schaunard), la Vivandière (Lieutenant Vernier), Werther (le Bailli). Participe à la première le 09 juin 1892 des Troyens à Carthage (2e soldat) d'Hector Berlioz.
" Sorti du Conservatoire en 1879 avec deux seconds prix de chant et d'opéra-comique, Belhomme débuta, le 11 novembre de la même année, dans le rôle de Baskir de Lalla-Roukh ; reprit ensuite le rôle de Gil Pérès dans le Domino noir et créa M. de Floridor, opéra-comique de M. de Lajarte, et le personnage de Crespel, dans les Contes d'Hoffmann. Il a joué le rôle du chasseur dans la dernière reprise du Pardon de Ploërmel.
M. Belhomme est un artiste d'avenir : un rôle lui est réservé dans la Taverne des Trabans, d'Henri Maréchal. "
(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra-Comique, 17 décembre 1881)
" Une des voix de basse les plus franches qu'on ait entendues depuis longtemps. A sa sortie du Conservatoire, il débuta dans Lalla Roukh et créa les Contes d'Hoffmann ; puis il fit plusieurs saisons à Lyon. De retour à l'Opéra-Comique, il chanta un certain nombre de rôles du répertoire, entre autres Gil Pérès, du Domino noir, Haydée et, surtout, le Chalet, où son bel organe fait merveille. Il a créé le rôle de Daland, du Vaisseau fantôme. "
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

Hippolyte Belhomme
BELLECOUR. — Débute vers 1851.
BELLET Félix François dit Félix. — Baryton (Lyon, Rhône, 06 juillet 1882 –). A créé Madame Sans-Gêne (Brigode). A chanté Carmen (Moralès), le Chemineau (Thomas), les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil), Cavalleria rusticana (Alfio), la Coupe enchantée (Bertrand), le Jongleur de Notre-Dame (Moine peintre), Lakmé (Frédéric), Louise (Chansonnier, Peintre, Marchand d'habits), Madame Butterfly (Commissaire impérial), Manon (Lescaut), Mârouf (Ali), les Noces de Jeannette (Jean), Mignon (Jarno), Ping-Sin (Kan-Si), la Reine Fiammette (Jean Vassari), les Rendez-vous bourgeois (Jasmin), le Roi d'Ys (Jahel), Sapho (Patron, Caoudal), la Tosca (Sacristain), Werther (Albert), Phryné (Arogagyne), le Juif Polonais (Yéri), Aphrodite (Callidès), le Barbier de Séville (Figaro). A débuté le 14 mars 1915 dans Paillasse (Sylvio). Participe à la première le 23 novembre 1917 de Béatrice (Beppo) d'André Messager.
"Classe Dupeyron. Premier baryton de l'Opéra-Comique d'Asnières. Eut les deux bras arrachés par Mlle Bonnard et Mlle Amoretti, un jour que ces demoiselles se disputaient l'honneur d'obtenir une réplique de lui. Reçut les félicitations de Messager pour son interprétation de Fortunio. Il obtint l'an dernier un 1er accessit d'opéra-comique.
Classe Lorrain. Le confident de son professeur. Le meilleur ami de M. Bourgeat. Il obtint l'an dernier un 2e accessit de chant." (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

Félix Bellet en 1909 [photo Manuel]
BELLIARD. — Débute le 27 avril 1826 dans le Muletier (Flandrinos).
BELLO Auguste Jean François. — Basse (rue Saint-Charles, Metz, Moselle, 21 mai 1863 – 14 rue Lamarck, Paris 18e, 03 mars 1924). Fils de Mathieu BELLO (Les Sablons [auj. dans Metz], 28 janvier 1823 – av. 1901), menuisier, et de Marie BOUR (Metz, 24 février 1827 – ap. 1901), mariés à Metz le 24 octobre 1848. Epouse 1. à Paris 18e le 11 septembre 1901 Reine Léonie MÉARINI (Metz, 13 mai 1853 – Paris 18e, 06 juin 1902), artiste lyrique. Epouse 2. à Paris 9e le 11 novembre 1902 Mathilde Caroline MATTHOES (Stuttgart, Allemagne, 29 avril 1865 – Paris 18e, 06 février 1924), antiquaire.
A débuté dans Lakmé (Nilakantha) le 17 septembre 1891. A créé les Cadeaux de Noël (une voix), Madame Sans-Gêne (Roustan) et Scènes Alsaciennes (un Notable). A été affiché dans la Flûte enchantée (un prêtre), le Jongleur de Notre-Dame (Moine crieur).
BELNIE Noël Joseph Augustin. — (1799 –). Trial. Il débuta vers 1825. Il doubla Ferréol. Il créa le 27 décembre 1827 Masaniello (un charlatan) de Michele Enrico Carafa
BENOÎT Jean-Christophe. — Baryton (Paris 15e, 18 mars 1925 – Garches, Hauts-de-Seine, 21 février 2019). Fils d'Henri Pierre BENOÎT (Montpellier, Hérault, 28 juillet 1886 – Grigny, Essonne, 19 juillet 1969), altiste, et de Léontine Denise Antoinette BENOÎT-GRANIER (La Haye, Pays-Bas, 06 août 1890 – 1957), professeur de musique, mariés à Montpellier le 28 décembre 1916. Frère de Denise Marie Armande Frédérique BENOÎT (Paris 15e, 10 septembre 1919 – Paris 20e, 29 mai 1973), artiste lyrique. Epoux de Monique LINVAL, soprano.
Chante les Noces de Jeannette (Jean), Pan et la Syrinx (Pan), le Mariage secret (Robinson), le Maître de chapelle (le Maître), Colombe (Poète chéri), Angélique (Charlot), Dolorès (le Mari), le Téléphone (Ben), les Contes d'Hoffmann (Nicklausse), Hop Signor (Hel Gar), le Barbier de Séville (Bartholo), le Comte Ory (Raimbaud), la Poule noire (Berbiqui), Ciboulette (Duparquet). Créé le 22 juin 1962 Princesse Pauline (Borghèse) d'Henri Tomasi. Il tint une classe d'opéra-comique au Conservatoire de Paris de 1970 à 1990.
BÉRARD Fernand. — Baryton. Débute en mai 1894. => biographie
BÉRIOT Jacques. — Comédien, a créé Fragonard (Jean Bergeret) le 21 février 1946.
BERNACET. — A débuté en 1898.
BERNAERT César Désiré Joseph dit César. — Baryton (place de la Mairie, Roubaix, Nord, 14 juillet 1863 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 13 mai 1938). Fils de Désiré Achille BERNAERT (Tourcoing, Nord, 08 octobre 1834 – Tourcoing, 14 décembre 1889), mannelier puis marchand de meubles, et d’Hermence Cécile WELCOMME (Tourcoing, 15 août 1833 – Tourcoing, 03 février 1901), mariés à Tourcoing le 05 novembre 1856. Epouse à Paris 10e le 08 octobre 1886 Magdeleine SÉRIGNAC dite Mme BERNAERT, artiste lyrique.
A débuté en 1886. A été affiché dans les Amoureux de Catherine (Rebstock), le Caïd (Aboul-y-far), Carmen (Zuniga, le Dancaïre), la Dame blanche (Mac Irton), le Déserteur (Jean-Louis), Farfadet (le Bailli), la Fille du Régiment (Sulpice), Joseph (Zabulon), Manon (l'hôtelier, un garde), le Médecin malgré lui (Géronte), Mignon (Jarno), Mireille (le Passeur ; Ambroise), la Navarraise (Remiggio), les Noces de Jeannette (Jean), Phryné (Arogagine), Pré-aux-Clercs (Girot), les Rendez-vous bourgeois (César), Richard Cœur de Lion (William), le Roi d'Ys (Jahel), le Roi malgré lui (Maugiron), la Bohème (Schaunard), Werther (le Bailli), la Traviata (le Docteur). A créé le 30 mai 1890 la Basoche (Roland) d'André Messager ; le 03 décembre 1890 de Benvenuto (Orazio) d'Eugène Diaz ; le 05 mai 1896 le Chevalier d'Harmental (Richelieu) d'André Messager. Participe à la première le 05 mars 1888 de Dimanche et Lundi (Barnabé) d'Adolphe Deslandres ; le 09 juin 1892 des Troyens à Carthage (Mercure) d'Hector Berlioz.
"Prix du Conservatoire, belle voix de baryton, a débuté avec succès dans Sulpice, de la Fille du Régiment. Il a créé un rôle dans le Baiser de Suzon, et a repris Jahel, du Roi d'Ys. Jean, des Noces de Jeannette, et Sulpice, de la Fille du Régiment sont deux de ses bons rôles." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
BERNARD François Laurent Gaétan dit François. — Basse (Paris ancien 6e, 01 janvier 1841 – Paris 10e, 05 mai 1900*). Débute le 01 juin 1864 dans le Chalet. Chante la Dame Blanche (Mac Irton), le Domino Noir (Lord Elford), les Dragons de Villars (le Pasteur), Fra Diavolo (Mathéo), Joseph (un officier), le Maître de Chapelle (Barnabé), le Pré-aux-Clercs (Comminges), les Rendez-vous bourgeois (Dugravier), Richard Cœur de Lion (Floustan), le Roi l'a dit (Merlusse). Il a créé Mignon (Jarno) ; le 30 novembre 1872 Don César de Bazan (le Capitaine des Gardes) de Jules Massenet ; le 05 avril 1877 Cinq-Mars (le Chancelier) de Charles Gounod ; le 19 janvier 1884 Manon (un Joueur) de Jules Massenet. Joue Carmen (Lilas Pastia). Il participa à la première le 22 mai 1872 du Médecin malgré lui (Valère) de Charles Gounod ; le 20 janvier 1873 de Roméo et Juliette (Pâris) de Gounod. Il fut Directeur de la scène à l'Opéra-Comique de 1892 à 1897. En 1897, il habitait 10 rue Lécluse à Paris.
"[Bernard et Thierry]
Le premier, bel enfant de Paris ; le second, venu de Picardie.
Deux basses, ou sérieuses ou comiques ; deux utilités... indispensables deux existences honnêtes et heureuses, car elles n'ont pas d'histoire."
(le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
"Un artiste, dont la carrière modeste n'en a pas moins été fort utile, Bernard, ancien régisseur de l'Opéra-Comique, s'est éteint ces jours derniers, à la suite d'une très longue maladie, à l'hospice Lariboisière. Sortant de la classe de Duvernoy père au Conservatoire, il était entré comme basse-taille à l'Opéra-Comique, jouant lord Elfort du Domino noir, Milord de Fra Diavolo, César des Rendez-vous bourgeois, etc., faisant aussi quelques créations, entre autres le bohémien Jarno dans Mignon, qu'il se vantait d'avoir joué jusqu'à sa millième représentation (incluse), sans en avoir manqué une seule. Plus tard, Bernard accepta les fonctions de régisseur, qu'il tenait avec beaucoup de zèle et de conscience. Depuis deux ans la maladie l'avait éloigné du théâtre qu'il aimait, et elle vient de le délivrer de ses souffrances." (le Ménestrel, 13 mai 1900)

François Bernard
BERNARD. — Baryton. Débute en 1906. Créé la Carmélite (2e Bourgeois) ; le 08 mai 1906 le Roi aveugle (un homme) d'Henry Février. Chante Iphigénie en Tauride (un Scythe), le Jongleur de Notre-Dame (un Ivrogne), la Traviata (le Baron). Participe le 12 avril 1906 à la première de la version scénique de Marie-Magdeleine (Thomas) de Jules Massenet.
BERNARDI Batti. — Ténor australien. Débute en créant Angélique (l'Anglais) le 03 juin 1930 et chante Paillasse (Canio), Madame Butterfly (Pinkerton).
BERNASCONI Lucien. — Basse (58 rue Garibaldi, Lyon 2e, Rhône, 06 avril 1892 – Suresnes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 11 janvier 1959). Fils d’Eugène Clément BERNASCONI (Lyon 5e, 16 mars 1871 – Paris 10e, 01 mars 1923), employé de bureau, et de Marie Antoinette VERGUET (Lyon 1er, 14 juillet 1861 – Lyon 5e, 10 décembre 1940), blanchisseuse, mariés à Lyon 6e le 07 mai 1892. Epouse à Lyon 1er le 03 juillet 1915 (puis divorce) Marie Joséphine BILLARD (Paray-le-Monial, Saône-et-Loire, 30 janvier 1891 – Lyon 4e, 06 mars 1964), couturière.
Débute le 05 août 1937 dans Pelléas et Mélisande (Arkel).
BERNAUD. — Basse. Faisait partie de la troupe en 1881.
BERRIEL Henri. — Baryton. Débute le 05 mai 1896. => biographie
BERTHAUD. — Crée Madame Sans-Gêne. Est affiché dans les Amoureux de Catherine (Heinrick), Carmen (le Dancaïre), les Contes d’Hoffmann (Spalanzani), Coupe Enchantée (Thibaut), la Fille de Madame Angot (Pomponnet), Juif Polonais (Docteur Nickel), Lakmé (Hadji), Louise (Peintre, Marchand d'habits), Madame Butterfly (Yamadori), Manon (Brétigny), Mârouf (Chef des marins), Mignon (Laërte), Paillasse (Peppe), les Rendez-vous bourgeois (Charles), Sapho (La Borderie), la Tosca (Spoletta), la Traviata (le Vicomte), la Bohème (Parpignol), le Barbier de Séville (Pédrille), Werther (Schmidt), Fortunio (Landru). A débuté le 13 décembre 1914 dans la Vivandière (André). Participe à la première le 23 novembre 1917 de Béatrice (Fabio) d'André Messager.
BERTHELIER Jean François Philibert. — Ténor. Débute le 12 décembre 1856. => biographie
BERTIN. — Crée le 21 janvier 1801 le Grand deuil (Crispin) d'Henri Montan Berton.
BERTIN Émile. — Ténor. Débute le 20 mai 1878. => biographie
BERTON Adolphe. — Ténor. Débute vers 1837. => biographie
BEYLE Gaston. — Baryton. Débute le 10 mai 1898. => biographie
BEYLE Léon. — Ténor. Débute le 26 octobre 1898. => biographie
BIANCO René Germain Dominique dit René. — Baryton (maison Fernando, rue Garés Cacha, Constantine, Algérie française, 21 juin 1908 – Charbonnières-les-Bains, Rhône, 23 janvier 2008). Fils de Dominique BIANCO (Constantine, 29 novembre 1883 –), forgeron, et d’Ermeline Adèle GARINO (Constantine, 11 mars 1887 – 1975), mariés le 20 avril 1907 et divorcés le 07 mai 1918. Débute le 02 mai 1948 dans les Contes d’Hoffmann (Dapertutto). Chante Carmen (Escamillo), Paillasse (Tonio), la Tosca (Scarpia), la Traviata (d'Orbel), Mireille (Ourrias), les Pêcheurs de perles (Zurga), Cavalleria rusticana (Alfio) et les Contes d’Hoffmann (les 4 rôles). Crée Dolorès (Pascualo).
=> Hommage à Mado Robin, avec René Bianco, émission de télévision du 26 février 1990
BILLOT Étienne. — Baryton-basse (Marseille, Bouches-du-Rhône, 1878 – Marseille, 04 novembre 1962). Débute dans Lakmé (Nilakantha) le 29 septembre 1903. Crée le Clos (Gervais) ; le 10 mai 1904 le Cor fleuri (Obéron) de Fernand Halphen ; les Pêcheurs de Saint-Jean (Landy). Est affiché dans Alceste (un Héraut), le Caïd (Aboul-y-far), la Basoche (Louis XII), la Dame blanche (Gaveston), Fra Diavolo (Giacomo), Louise (le Père), Manon (le Comte), la Navarraise (Remiggio), le Roi d'Ys (Saint Corentin), la Bohème (Benoît), Werther (le Bailli), Pelléas et Mélisande (Golaud), Louise (le Père), la Tosca (Scarpia), la Reine Fiammette (Pompéo Cortèz). Il a participé aux premières le 10 mai 1904 du Jongleur de Notre-Dame (un Moine poète) de Jules Massenet ; le 12 avril 1906 de la version scénique de Marie-Magdeleine (Jacques le mineur) de Jules Massenet. Quand il se retira de la scène, il se consacra à l'enseignement à Marseille.
BISSON Yves. — Baryton (Mostaganem, 31 mai 1936 – Paris 10e, 28 novembre 2007). Débute le 21 octobre 1963 en créant le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti.
BIZOT Léon. — Baryton-martin (– 1858). Débute à l'Opéra-Comique en juin 1829. Directeur du théâtre de Nantes en 1833, il fit de nouveaux débuts malheureux à l'Opéra-Comique en août 1834. En 1842, il était premier ténor au Théâtre de Bordeaux.
BLAFFARD Amilcare. — Ténor. Chante entre 1954 et 1972.
BLANC Ernest Marius Victor dit Ernest. — Baryton (Sanary-sur-Mer, Var, 01 novembre 1923 – Bordeaux, Gironde, 22 décembre 2010). Engagé en 1954 à la RTLN. Chante, à la Salle Favart, Paillasse (Tonio), Carmen (Escamillo), Mireille (Ourrias), les Pêcheurs de perles (Zurga), Cavalleria rusticana (Alfio), Eugène Onéguine.

Ernest Blanc
BLANCARD Paul. — Baryton. Débute le 04 septembre 1908 dans le Barbier de Séville (Bazile). Crée Sanga (le Chevrier) et est affiché dans Carmen (Escamillo), le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur), Lakmé (Nilakantha), Mignon (Lothario), la Navarraise (Garrido) et Sanga (Maître Vigord).
BLONDIN (petit). — Crée Pelléas et Mélisande (Yniold) le 03 avril 1902.
BOLLEY. — Chante dans les chœurs du Théâtre Feydeau, puis chante au Gymnase. Débute à l'Opéra-Comique le 24 septembre 1822 dans l'Epreuve villageoise (André).
BOLLY Louis Jean Marie Bernard Jacques. — Ténor (Die, Drôme, 09 mars 1855 –). A débuté le 13 décembre 1883 dans la Fille du régiment (Tonio).
BONAFÉ Joseph Antoine. — Baryton-basse. Débute le 05 novembre 1910. => biographie
BONNEVAL René. — Ténor. Débute le 28 mars 1940 dans Mireille (Andreloun). A créé Ariane à Naxos (Scaramouche), Carmosine (un Marchand), la Chanson de Paris (le Colporteur), Comme ils s'aiment (Hector), l'Étoile (Tapioca), Ginevra (Lapo), Mesdames de la Halle (Marchand d'habits), Mon Oncle Benjamin (un Homme, un Paysan, le Greffier). A chanté de plus Angélique (l'Anglais), Carmen (don José), Chanson de Paris (Jean), Chemineau (Toinet), l’École des maris (un clerc), l'Enlèvement au sérail (Pédrille), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), le Médecin malgré lui (Léandre), Mireille (Vincent), les Noces de Figaro (Bazile), Pauvre Matelot (le Matelot), Rossignol de Saint-Malo (le Servant d'Amour), la Traviata (le Vicomte, Rodolphe), la Bohème (Parpignol), Werther (Schmidt ; Brühlmann), le Roi malgré lui (Liancourt).
BONNORON. — Débute le 03 décembre 1939 dans Werther (Brühlmann). Chante la Basoche (Jacquet) en 1940.
BONOMO Victor. — Ténor français d'origine italienne (Marseille, Bouches-du-Rhône, 1918 – Calvià, Baléares, Espagne, 2009). Chante entre 1954 et 1972.
BORGIOLI Dino. — Ténor italien (Florence, 15 février 1891 – Londres, 13 septembre 1960). Débute le 20 octobre 1933 dans le Barbier de Séville (Almaviva). Chante la Cenerentola (don Ramiro), et Manon (Des Grieux).
BORTHAYRE Jean. — Baryton (Musculdy, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 25 mai 1901 – Montmorency, Val-d'Oise, 25 avril 1984). Fils de Jean BORTHAYRE (Biarritz, Pyrénées-Atlantiques, 09 février 1867 – ap 1934), maçon, et de Marie dite Annette GASTELLUSSARRY (Musculdy, 06 septembre 1865 – ap. 1901), cuisinière, mariés à Anglet, Pyrénées-Atlantiques le 12 novembre 1892. Epouse à Toulouse, Haute-Garonne, le 17 septembre 1946 Marie-Louise AZÉMA, soprano de l'Opéra-Comique.
Est affiché dans Carmen (Escamillo), les Contes d’Hoffmann (Dappertutto), Mireille (Ourrias), Paillasse (Tonio) et les Pêcheurs de perles (Zurga), rôle de ses débuts le 22 février 1951. Il quitta la RTLN en 1968.
BOSSAN Henri. — Choriste (– ap. 1938). Crée le Hulla (un jeune homme) le 09 mars 1923, et interprète la Habanera (un Andalou), la Bohème (Parpignol) et la Lépreuse (un Paysan).
BOTIAUX Gustave. — Ténor. Débute en 1956. => biographie
BOUCHY. — Il créa le 27 décembre 1827 Masaniello (Pedro) de Michele Enrico Carafa
BOUDARD André. — Ténor. Débute dans Lakmé (Gérald) le 16 février 1928. Chante le Barbier de Séville (Almaviva) et la Bohème (Rodolphe).
BOUDOURESQUE Marcel. — Baryton-basse. Débute le 17 septembre 1888. => biographie
BOUHY Jacques. — Baryton belge. Débute le 24 février 1872. => biographie
BOULLARD Jean Baptiste Prosper dit Prosper [Boulard]. — Basse (1800 –). Débute en 1828. Il créa le 07 mars 1831 le Morceau d'ensemble (le major Brisville) d'Adolphe Adam
BOULO Jean Jacques Joseph. — Ténor (20 rue du Fourbastard, Toulouse, Haute-Garonne, 23 mars 1820 – 14 place du Capitole, Toulouse, 01 mai 1887). Fils de Jean-Baptiste BOULO (1794 – 1879/1887), coutelier, et de Marguerite DRUILHE (Toulouse, 1837 – ap. 1879), mariés à Toulouse le 22 mai 1819. Epouse à Lille, Nord, le 27 mars 1843 Juliette FOURDRAIN (Lille, 20 juillet 1824 – ap. 1887) ; parents de Juliette Jeanne Lucienne BOULO (Lyon, Rhône, 30 janvier 1844 –), cantatrice [épouse à Toulouse le 06 septembre 1866 CHELLI, ténor].
Débute le 14 septembre 1848 dans Haydée (Loredan). Crée le Caïd, le Songe d'une nuit d'été, Raymond, la Croix de Marie. Il resta à l'Opéra-Comique jusqu'en 1853, puis entra à l'Opéra.
BOULO Ferdinand. — Ténor (Bordeaux, Gironde, –). Est affiché à partir de 1900 dans la Dame Blanche (Georges), Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent). Il fut durant quatre ans premier violon à l'Opéra-Comique, puis il chanta successivement à Anvers, à l'Opéra-Comique, et au Grand-Théâtre de Lyon.
BOULOGNE Raymond. — Baryton. Débute le 22 juin 1911. => biographie
BOURBON Louis Jean dit Jean. — Baryton (Les Baraques, La Machine, Nièvre, 08 mai 1875 – 9 rue du Cardinal-Mercier, Paris 9e, 05 mars 1949*). Fils de Léon Nicolas BOURBON (Meillant, Cher, 20 juillet 1848 – Châtillon, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 9 mars 1906), et de Marie PETIT (La Machine, 10 juin 1857 – Montrouge, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 22 octobre 1937), mariés à La Machine le 03 février 1874. Débute le 29 avril 1901 en créant l'Ouragan (Richard). Crée également la Carmélite (le Poète) et la Troupe Jolicœur (Jean Taureau). Chante Carmen (Escamillo), Cavalleria rusticana (Alfio), Grisélidis (Marquis de Saluces), Mireille (Ourrias), Pelléas et Mélisande (Golaud), le Roi d’Ys (Karnac) et la Vivandière (de Rieul).
BOURBON René. — Débute le 13 mars 1953 en participant à la première de Ciboulette (le Père Grenu) de Reynaldo Hahn.
BOURDIN Roger. — Baryton. Débute le 20 octobre 1922. => biographie
BOURET Claude-Antoine. — Acteur (06 décembre 1732 – Paris, 16 septembre 1783). Débute en 1755.
BOURGEOIS Georges. — Baryton. Crée Lorenzaccio (un Orfèvre) et la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Léonard Ménétrier). Chante la Basoche (Roland), les Contes d’Hoffmann (Luther, Hermann), la Coupe Enchantée (Griffon), les Amoureux de Catherine (Rebstock), la Fille de Madame Angot (Cadet, Larivaudière), l'Irato (Docteur), Louise (2e Philosophe), Mârouf (le Vizir), Mireille (Ambroise), Fortunio (de Verbois), le Barbier de Séville (Bartholo), Carmen (Zuniga), Sapho (Césaire), Sauteriot (Mikkel), Tosca (Sacristain), la Bohème (Benoît), la Vivandière (de Rieul), Werther (Johann). A débuté le 18 novembre 1915 dans les Rendez-vous bourgeois (César).
BOURRILLON Paul. — Ténor. Débute le 04 septembre 1908. => biographie
BOUVET Nicolas-Maximilien dit Max. — Baryton (La Rochelle, Charente-Maritime, 03 décembre 1854 – Paris, 1943). Débute le 08 novembre 1884 lors de la première du Barbier de Séville (Figaro) de Gioacchino Rossini. A créé à l'Opéra-Comique Cavalleria rusticana (Alfio), l'Attaque du Moulin (Merlier), le Chevalier Jean, Fidelio, Guernica, Iphigénie en Tauride (Oreste) ; le 06 mai 1886 Maître Ambros de Charles-Marie Widor ; la Marseillaise (Diétrich), le Rêve (Hautecœur) ; le 07 mai 1888 le Roi d'Ys (Karnac) d'Edouard Lalo ; le Roi malgré lui, la Traviata (d'Orbel), le Vaisseau fantôme (le Hollandais), la Bohème (Marcel) ; le 15 mai 1889 Esclarmonde (l'Evêque de Blois) de Jules Massenet. Il a participé aux premières le 09 juin 1892 des Troyens à Carthage (3e spectre) d'Hector Berlioz ; le 16 janvier 1893 de Werther (Albert) de Jules Massenet ; le 03 octobre 1895 de la Navarraise (Garrido) de Massenet ; le 23 décembre 1895 de la Jacquerie (Guillaume) d'Edouard Lalo et Arthur Coquard. A chanté en outre Carmen (Escamillo), le Déserteur (Courchemin), Don Juan (don Juan), Joseph (Jacob), Manon (Comte Des Grieux), Mireille (Ourrias), le Pardon de Ploërmel (Hoel), les Pêcheurs de perles (Zurga), Philémon et Baucis (Jupiter), Richard Cœur de Lion (Blondel), Roméo et Juliette (Mercutio, 1886 ; Capulet, 1887). En 1883, il avait créé aux Folies Dramatiques François les Bas Bleus. Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra) au Conservatoire de Paris (1905-1911). En 1912, il habitait à Vernouillet (Seine-et-Oise).
"Elève du Conservatoire, chanta d'abord le grand répertoire à l'étranger. A Paris, il débuta aux Folies-Dramatiques, dans Fanfan la Tulipe et François les Bas-bleus et y obtint un succès éclatant. C'est dans Figaro, du Barbier de Séville, qu'il fit son apparition à l'Opéra-Comique ; il fut de la création du Chevalier Jean, du Roi malgré lui et du Roi d'Ys, où il fut surtout remarquable. Il partit à Bruxelles et revint sur notre seconde scène lyrique pour l'Attaque du moulin. Il a créé Guernica ; le général espagnol, dans la Navarraise ; Guillaume, de la Jacquerie ; il avait chanté ce rôle à Monte-Carlo, qui eut la primeur de l'œuvre de Lalo et M. Coquard ; son personnage est vivant et impressionnant. Il a créé le général Claude Rupert, dans la Femme de Claude, et repris Hoël dans le Pardon de Ploërmel. — Voix solide de baryton et beau talent de composition.
Bouvet est aussi peintre distingué. Il expose chaque année au Salon des Champs-Elysées. Un de ses tableaux a été acheté par l'Etat."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
« Professe avec succès la déclamation lyrique au Conservatoire. Affirma sa science vocale dans une méthode célèbre dont les bibliophiles se disputent à prix d'or les très rares exemplaires. Possède sur les voix graves des principes généraux qui lui sont assez particuliers. A ce sujet, combien significative cette judicieuse observation qu'il a coutume d'adresser aux contralti pour calmer leurs alarmes : « Vous avez un trou, dans le médium, de mi à sol ! N'en tenez aucun compte, tous les contralti en ont un... c'est ce qui s'appelle le passage ! »
A laissé croire assez longtemps qu'il dirigerait avec Gheusi les destinées de l'Opéra-Comique. »
(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

Max Bouvet par Georges Villa, 1909
BOUVIER (petit). — Vers 1932, interprète Gianni Schicchi (Ghérardino), Louise (l'Apprenti) et les Noces de Jeannette (Petit-Pierre).
BOUVIER Georges. — Baryton. Débute au Trocadéro le 18 décembre 1939 dans le Barbier de Séville (un Officier). Crée Carmosine (Lyspariano), Cyrano de Bergerac (le Vicomte), Frasquita (Diégo), le 17 février 1935 Gargantua (3e Buveur, le Prieur, Ponocratès) d'Antoine Mariotte, Nèle Dooryn (Doris), Tarass Boulba (un Juif). Est affiché dans Angélique (un Voisin), Une éducation manquée (Pausanias), le Barbier de Séville (un Officier, le Notaire), Carmen (Zuniga, Escamillo), Cavalleria rusticana (Alfio), Frasquita (Aristide), Gianni Schicchi (Marco), le Jongleur de Notre-Dame (Boniface), Manon (Brétigny, Lescaut), Mireille (Ambroise, Ourrias), Madame Butterfly (le Bonze, Scharpless), le Médecin malgré lui (Valère), les Noces de Figaro (Antonio, Figaro), les Pêcheurs de perles (Zurga), Pelléas et Mélisande (un Médecin), le Pré-aux-Clercs (un Archer), Pauvre Matelot (l'Ami), la Reine Fiammette (le Promoteur), Résurrection (Gardien-chef), le Roi malgré lui (Docteur Caylus), le Roi d'Ys (Jahel, Saint Corentin), le Sicilien (Philène), le Sourd (Doliban), la Tosca (Scarpia), la Traviata (d'Orbel), la Bohème (Marcel), Werther (le Bailli, Albert), Quatre-vingt-treize (Lantenac).
BOYER Frédéric Hector Louis. — (Toulouse, Haute-Garonne, 25 juillet 1849 –). A débuté en 1876.
BOYER Pierre Joseph Alexis dit Alexis. — Baryton (Cazouls d’Hérault, Hérault, 03 décembre 1876 – Paris, 1954). Débute le 22 décembre 1900 dans le Maître de Chapelle (Barnabé). Chante Carmen (Moralès), Louise (Peintre, Chansonnier), Manon (de Brétigny).
BRAJNICK. — Ténor. Chante entre 1954 et 1972.
BRAZZI Jean (Jean BUIRET dit). — Ténor (Troyes, Aube, 30 mai 1936 – Suresnes, Hauts-de-Seine, 07 mai 1992). Chante vers 1968-1972.
BRÉARD G. — ténorDébute en créant la Carmélite (un Soldat) le 16 décembre 1902.
BRÉGY Victor. — Ténor (Kiev, 03 septembre 1903 – 20 mai 1976). Débute dans Lakmé (Gérald) le 09 octobre 1931. Chante également Manon (Des Grieux) et Werther (Werther, 1931).
BROWNLEE John Donald dit John. — Baryton (Geelong, Australie, 07 janvier 1900 – New York, 12 janvier 1969). Fils de James Watson BROWNLEE et d’Isabelle MACKENZIE. Epouse à Paris 8e le 28 novembre 1928 la comtesse Carla Clotilde Benedetta ODDONE DI FELETTO (Baldissero-Canavese, Turin, Italie, 30 août 1898 – New York, 15 août 1980). Débute dans la Tosca (Scarpia) le 10 janvier 1934. Chante le Roi d'Ys (Karnac) et les Pêcheurs de perles (Zurga).
BRUN Paul. — Choriste. A débuté le 15 mai 1900 dans Joseph (Judas). A créé le Carillonneur (le Vieux), la Carmélite (un Soldat), le Cloître (un Moine), la Danseuse de Pompéi (le Centurion), la Fille de Tabarin (un Buveur) ; le 26 avril 1911 la Jota (2e Carliste) de Raoul Laparra ; Mârouf (un Mameluck) ; le 07 décembre 1921 Dans l'Ombre de la Cathédrale (un Chanoine) de Georges Hüe ; On ne badine pas avec l'Amour (un Ivrogne), Résurrection (un Paysan), Sanga (André), Solange (un Révolutionnaire), la Sorcière (Torillo), la Tosca (Sciarrone). A été affiché dans Alceste (l'oracle), la Basoche (un Officier, le Veilleur de nuit, le Chancelier), Ariane et Barbe-Bleue (un Paysan), Carmen (Moralès), Cendrillon (le Premier Ministre) de Massenet, les Contes d’Hoffmann (Luther), les Armaillis (Vieux Domestique), la Fille de Madame Angot (Guillaume), la Fille du Régiment (un Caporal), la Flûte enchantée (un Esclave), Louise (2e Philosophe), Madame Butterfly (Yakusidé), Manon (l'Hôtelier, le Portier, un Garde), Mignon (Jarno), Mireille (Ambroise, le Passeur), Paillasse (un Paysan), la Reine Fiammette (le Promoteur), le Roi d'Ys (Jahel), la Tosca (le Geôlier, Sciarrone), la Traviata (le Baron, le Marquis). Il a participé à la première le 10 mai 1904 du Jongleur de Notre-Dame (un Ivrogne) de Jules Massenet.
BRUNSWACK. — Débute dans Louise (l'Apprenti) le 04 septembre 1923.
BUCK Henry. — Débute dans Carmen (le Rémendado) le 21 juin 1937. Crée Ariane à Naxos (un Perruquier), Comme ils s'aiment (un Invité), la Gageure Imprévue (Lafleur), Mon oncle Benjamin (le Maître d'école). Est affiché dans Angélique (un Voisin), le Barbier de Séville (l'Alcade, le Notaire), la Basoche (le Grand-Prévôt), le Bourgeois de Falaise (Champagne), Mignon (Frédéric, Laerte), les Contes d’Hoffmann (Andrès, etc.), l’École des Maris (le Commissaire), l’Enlèvement au Sérail (le Muet), Gargantua (Capitaine Grandgousier), Gianni Schicchi (Ghérardo), Ginevra (Grimaldi), la Habanera (2e Compère ; un Fiancé aragonais), Lakmé (Hadji), Louise (Poète), Madame Butterfly (Goro), Manon (Guillot), Masques et Bergamasques (Gilles), le Médecin malgré lui (Maître Robert), Mignon (Frédéric), les Noces de Figaro (Doublemain), la Tosca (Spoletta, Sciarrone), la Traviata (un Domestique), la Bohème (Saint-Phar), Werther (Schmidt).
BURDINO Désiré dit André. — Ténor (Comblanchien, Côte-d'Or, 03 février 1891 – Saint-Cloud, Hauts-de-Seine, 17 juillet 1987). Fils de Michel BURDINO Cumiana, Torino, Piemonte, Italie, 23 février 1847 – 22 avril 1914), tailleur de pierre, et de Rose Léonie PASCAL (Sigoyer, Hautes-Alpes, 23 septembre 1854 – 10 novembre 1941), mariés à Sigoyer le 28 novembre 1872. Epouse à Paris 16e le 06 novembre 1936 (divorce le 25 mai 1948) Ellen DOSIA, soprano.
Débute le 06 février 1925 dans Carmen (don José). Chante Julien (Julien), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux), les Pêcheurs de perles (Nadir), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Traviata (Rodolphe), Lakmé (Gérald), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), la Bohème (Rodolphe) et Werther (Werther).
BURKE Thomas Aspinall dit Tom. — Ténor (Leigh, Lancashire, 02 mars 1890 – 13 septembre 1969). Débute le 04 juin 1928 dans la Tosca (Mario Cavaradossi).
BURLES Charles Paul dit Charles. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 21 juin 1936 – Marseille 12e, 22 août 2021). Engagé en 1970. Chante le Barbier de Séville ; Mireille (Vincent) ; Don Pasquale (Ernesto).
BUSSAC José. — Basse chantante. Débute le 06 décembre 1886 en créant Egmont (le capitaine Mendez) de Gaston Salvayre ; le 07 mai 1888 le Roi d'Ys (Jahel) d'Edouard Lalo. Chante le Barbier de Séville (Basile, 25 février 1887). Participe à la première le 05 mars 1888 de Madame Turlupin (le Capitaine Rodomont) d'Ernest Guiraud. Il fut ensuite directeur de théâtre en province et en Belgique. On lui doit la musique d'un ballet, le Loup et l'Agneau.
"M. Bussac quitte l'Opéra-Comique à la fin de ce mois. Cet artiste qui a chanté avec succès Basile du Barbier de Séville et Max du Chalet, est en pourparlers avec M. Miral, directeur du théâtre de Rouen." [le Petit Journal, 19 juin 1888]
BUSSINE Prosper Alphonse. — Baryton (313 rue Saint-Honoré, Paris ancien 1er, 22 septembre 1821 – Paris, 22 janvier 1881). Fils de Romain Martial BUSSINE (Mons, Belgique, 28 septembre 1786 – Paris 1er, 07 janvier 1866), peintre en bâtiment, et de Marie Augustine Joséphine DUFEU (Roze, Somme, 17 novembre 1796 – Issy-les-Moulineaux, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 20 novembre 1873), mariés à Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 18 mars 1819. Frère de Romain BUSSINE (Paris ancien 2e, 04 novembre 1830 – Paris 9e, 21 octobre 1899), baryton.
Débute le 10 décembre 1845 dans Jean de Paris (le Sénéchal). Il chante Actéon (Auber), la Fiancée (Auber), Fiorella (Auber), Marco Spada (Auber), la Fête du village voisin (Boieldieu), les Voitures versées (Boieldieu), le Pré-aux-Clercs (Herold), Maison à vendre (Dalayrac), Joseph (Méhul). Il crée Giralda, les Porcherons, le Père Gaillard, le Nabab, le Selam. Il quitte l'Opéra-Comique en 1856 pour l'Opéra. En 1855, il habitait 22 rue d'Austerlitz à Paris.
« Elève de Garcia, lauréat de 1846, avant de devenir un excellent musicien, Bussine a été un excellent ébéniste. Aussi a-t-il gardé quelque chose de l'ouvrier sous l'artiste. Nous ne disons pas précisément qu'il rabote un rôle comme on rabote une planche ; mais, comédien exact et exécutant plein de propreté, il a la science, il a la voix, il a le style : aura-t-il jamais le feu sacré ?
Quelle délicieuse voix de baryton ! une voix à fleur de lèvres, comme disent les Italiens, timbrée, suave, agile ; la seule ce théâtre — et sans doute en France — qui puisse se mesurer avec les rôles exceptionnels écrits pour Martin.
Le Sage Alidor de Cendrillon fut un de ses premiers rôles de début. Il s'y montra si raide, si guindé, si empêtré, qu'il semblait qu'on vit sur la scène un des Pharaons embaumés promenant une pyramide d'Egypte. Sur l'observation que lui en fit son professeur : « Monsieur Garcia, dit gravement Bussine, je représente un savant, un sage. »
— Mais sacrebleu ! s'écria le maître, avec cette violence héréditaire qui le caractérise, un savant n'est pas un âne empaillé !
Bussine gagne 18.000 francs par an ; son engagement est de deux années.
La fiancée. — la Fête du Village voisin. — la Chanteuse voilée. — les Voitures versées. »
(H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 22 octobre 1854)
"[Troupe des Bouffes-Parisiens]
On lit dans...
Encore une perte dans les arts. La voix de M. Bussine, que l'on espérait sauver, est tombée complètement dans le Violoneux d'Offenbach. Malgré les soins les plus grands et une méthode excellente, la pauvre voix n'a pas pu se faire accepter dans cette opérette, elle n'y a pas survécu.
Nous qui l'avons entendue si brillante et si forte à l'Opéra-Comique, nous ressentons mieux que personne la perte que l'art musical vient de faire.
On se réunira aux Bouffes-Parisiens.
Les personnes qui n'auraient pas reçu de lettre de faire part sont priées de considérer comme tel ce présent avis.
N. B. — Le Miserere sera chanté par la voix de M. Guyot, qui avait créé le Violoneux avant la pauvre défunte."
(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Bouffes-Parisiens, 1866)
BUSSONNET Armand Roger dit Roger. — Baryton (12 rue de Madrid, Vichy, Allier, 18 mars 1911 – Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, 28 février 1981). Fils d’Antoine BUSSONNET (Loriges, Allier, 03 octobre 1885 – ap. 1911), et de Maria GOBERT (Cusset, Allier, 08 mars 1892 – Durtol, Puy-de-Dôme, 20 février 1983), mariés à Cusset le 16 octobre 1909. Epouse à Clermont-Ferrand le 14 juin 1931 (divorce le 29 juin 1950) Gilette Jeanne Marie Laurence Aline DESPUJOLS (Angoulême, Charente, 08 avril 1904 – Paris 15e, 08 février 1988).
Débute dans le Jongleur de Notre-Dame (le Moine peintre) le 17 janvier 1942. Chante Carmen (Moralès), Lakmé (Frédéric), Fragonard (Hubert-Robert), Manon (Brétigny, Lescaut), le Médecin malgré lui (Valère), les Noces de Figaro (Figaro), la Bohème (Marcel), le Barbier de Séville (Figaro), Ginevra (Doria) et Werther (Albert, 1942).
BUSSY Max. — Débute dans Madame Butterfly (Pinkerton), le 07 juillet 1922. Crée Pépita Jimenez (don Luis) et Polyphème (Nicias). Chante Fortunio (Fortunio), la Lépreuse (Ervoanik), Manon (Des Grieux), la Tosca (Cavaradossi), le Roi d'Ys (Mylio) et Werther (Werther).
CABALET. — Baryton. Débute vers 1889.
CABANEL Paul. — Basse. Débute le 18 janvier 1932. => biographie
CABEL Edmond. — Ténor. Débute en 1856. => biographie
CADAYÉ Jean (Jean Jacques CAPDAZÉ dit). — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 11 juillet 1890 – Toulouse, 27 mars 1954). Débute le 07 décembre 1919 dans Mireille (Ramon). Est le créateur de Lorenzaccio (Giono le Hongrois). A chanté les Amoureux de Catherine (Rebstock), le Chalet (Max), les Contes d’Hoffmann (Luther), Fortunio (Guillaume), Louise (le Bricoleur), Madame Butterfly (le Bonze), Mârouf (le Vizir), la Tosca (le Sacristain), la Traviata (le Docteur), la Bohème (Benoît), Werther (le Bailli), le Roi d'Ys (Saint-Corentin) et Manon (le Comte). Il fut directeur du Théâtre de Bordeaux.
CADIOU Michel. — Ténor. Débute le 29 octobre 1958. => biographie
CAILLOT Joseph. — Baryton. Débute le 01 février 1762. => biographie
CAISSO Ferdinand Victor dit Victor. — Ténor (Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 24 octobre 1846 –). Epouse en 1877 Marie SABLAIROLLES, soprano. A débuté le 01 décembre 1875 dans le Val d'Andorre (Saturnin). Chante Roméo et Juliette (Benvolio, 1887). Crée le 16 mars 1887 Proserpine (Filippo) de Camille Saint-Saëns.
CALÈS Claude (Jean-Claude CALESTRÉMÉ dit). — Baryton (Saint-Sylvestre-sur-Lot, Lot-et-Garonne, 20 avril 1934 –). Epoux de Michèle CLAVERIE, soprano. Engagé en octobre 1961. Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti.
CAMARGO José de. — Ténor (– Campinas, Brésil, 16 octobre 1931). Débute le 19 juin 1922 dans Cavalleria rusticana (Torrido).
CAMBON Marius Emmanuel dit Charles. — Baryton (Florensac, Hérault, 03 mai 1892 – 21 rue Brochant, Paris 17e, 11 septembre 1965). Fils de Louis Emmanuel CAMBON (Florensac, 26 décembre 1868 – ap. 1892), cultivateur, et d’Anna Eugénie LESCURE (Florensac, 29 août 1873 – 1937), mariés à Florensac le 15 janvier 1892. Epouse à Paris 15e le 06 juin 1922 Jeanne Marie Madeleine VANNEQUÉ (Paris 15e, 14 février 1895 – Avenne-Aveney, Doubs, 29 janvier 1983), fourreuse. Enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen puis à Bonnay (Doubs).
Débute le 04 décembre 1945 dans les Pêcheurs de perles (Zurga).
CAMBOT Rémy. — Baryton. Débute le 05 décembre 1884. => biographie
CAMERANI Barthélemy-André. — Acteur (1735 – 22 avril 1816). Débute en mai 1767, toujours actif en 1811.
CAMY Paul Jean. — Choriste (Toulouse, Haute-Garonne, 28 mai 1893 – Paris 20e, 05 septembre 1943*). Epouse Juliette Germaine ABADIE. Crée George Dandin (Collin) le 19 mars 1930.
CANAPLE Jean-Baptiste-Bazille. — Basse (Demuin, Somme, 15 février 1808 – Paris 17e, 04 août 1863). Fils de Jean Baptiste CANAPLE (v. 1773 – Demuin, 31 décembre 1839), cultivateur, et de Françoise GALY (Demuin, v. 1772 – Guillaucourt, Somme, 14 août 1854). Epouse à Demuin le 18 septembre 1835 Thérèse Perpétue DUBOIS (Demuin, 08 octobre 1815 – Demuin, 30 juin 1899). Il est décédé dans la salle d’attente du chemin de fer de l’Ouest à Batignolles ; il était domicilié 7 boulevard Rochechouart à Paris 9e.
Débute le 23 février 1831 dans le Nouveau seigneur de village (Frontin).
CAPITAINE Jean Léo Alexandre Maurice dit Maurice. — Ténor (Bayonne, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 12 décembre 1885 –). Débute le 22 octobre 1911 dans le Voile du Bonheur (Tou-Fou). Crée le 04 juin 1913 Julien ou la Vie du poète (un Bûcheron, un Bohème, un Camarade) de Gustave Charpentier. Est affiché dans le Barbier de Séville (Almaviva), Carmen (don José), Fortunio (Fortunio), Lakmé (Gérald), Louise (le Noctambule), Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), le Pardon de Ploërmel (Corentin), la Bohème (Rodolphe) et Werther (Werther).
CAPOUL Joseph Amédée Victor dit Victor. — Ténor (Toulouse, Haute-Garonne, 27 février 1839 – Pujaudran, Gers, 18 février 1924). Débute le 26 août 1861 dans le Chalet (Daniel). Crée le 03 avril 1867 la Grand'Tante (le Comte Guy de Kerdrel) de Jules Massenet ; le Premier jour de bonheur d'Esprit Auber ; Vert-Vert de Jacques Offenbach ; la Déesse et le berger. Il participa à la première le 07 juin 1866 de la Colombe (Horace) de Charles Gounod. Il fut directeur du Conservatoire de New York, puis directeur de la scène à l'Opéra de Paris de 1901 à 1907. Par ailleurs, il créa Paul et Virginie au Théâtre-Lyrique de la Gaîté (1876), Saïs à la Renaissance (1881), Jocelyn au Théâtre du Château-d'Eau (1888). On lui doit le livret du Clown d'Isaac de Camondo.
(Ce fut un grand ténor de demi-caractère à la voix chaude et ensoleillée. Il débuta en 1861 à l'Opéra-Comique et devint très vite une idole de la salle Favart. En 1871, est engagé au Drury Lane de Londres. L'année suivante, au Théâtre-Italien de Paris, il triomphe dans Martha, la Somnambule et Rigoletto. En 1873 il prend la direction du Conservatoire de New York. Il revient à Paris en 1876 pour créer Paul et Virginie à la Gaîté-Lyrique et diriger les saisons françaises de la salle Ventadour où il crée Roméo dans les Amants de Vérone. Il paraît au Covent Garden de 1877 à 1879 et au Metropolitan Opera de New York à partir de 1883. En 1888, il est au théâtre du Château-d'Eau le créateur de Jocelyn. Candidat malheureux à la direction de l'Opéra-Comique en 1898, il occupera au palais Garnier (où il ne fut pourtant jamais affiché) le poste de directeur de la scène.)
"Celui qui, comme dit M. de Pène, soupire si tendrement la romance de Marie. Un joli coiffeur avec une voix ravissante ; il aspire plutôt qu'il ne soupire, mais il fait soupirer les autres. Gandin et sportman à la ville, il est convaincu de ses succès de joli garçon quand il joue ! Quels regards dans les loges de côté et pour les avant-scènes ! L'autre jour une vieille dame me disait en parlant de lui : Il est gentil, ce petit. Il vient de Toulouse où son père tient un hôtel. Espérons que les notes du père ne sont pas aussi élevées que celles du fils."
(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra-Comique, 1866)
CAPRON. — Ténor. Il créa le 30 mars 1853 la Tonelli (le Pifferaro) d'Ambroise Thomas.
CARBONNE Raymond Jean Baptiste Ernest dit Ernest. — Ténor (Toulouse, Haute-Garonne, 31 juillet 1860 – Paris, 23 mars 1924). Débute dans les Dragons de Villars (Silvain) le 15 janvier 1890. A créé le 30 mai 1890 la Basoche (Jehan L'Eveillé) d'André Messager ; le 03 décembre 1890 de Benvenuto (Pompeo Guasconti) d'Eugène Diaz ; le 05 mai 1896 le Chevalier d'Harmental (l'Abbé Brigaud) d'André Messager ; le 24 mars 1899 Beaucoup de bruit pour rien (Borachio) de Paul Puget ; la Carmélite (Baudrillet), Intermezzo, Fidelio (Jaquinot), le Juif Polonais (Docteur Nickel), le Légataire Universel (Eraste) ; le 02 février 1900 Louise (le Noctambule et le Pape des Fous ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier ; les Pêcheurs de Saint-Jean (Marc), la Reine Fiammette (Castiglione), le Violoneux (Pierre). Il a participé aux premières : le 03 octobre 1895 de la Navarraise (Ramon) de Jules Massenet ; le 10 mai 1904 du Jongleur de Notre-Dame (un Moine poète) de Jules Massenet ; du Vaisseau Fantôme (le Pilote) de Richard Wagner. A été affiché à partir de 1900 dans Alceste (Evandre), le Barbier de Séville (Almaviva), Bastien et Bastienne (Bastien), le Caïd (Birotteau), la Dame Blanche (Dickson), le Chalet (Daniel), le Domino Noir (Horace), Falstaff (Fenton), la Fille du Régiment (Tonio), Fra Diavolo (Lorenzo), l’Irato (Lysandre), Mignon (Laerte, Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), l'Ouragan (Landry), Muguette (Lionel), la Navarraise (Ramon), Phryné (Nicias), le Roi l'a dit (Benoît), le Toréador (Tricolin), la Traviata (le Vicomte). En 1906, a été nommé régisseur général et directeur de la scène de l'Opéra-Comique.
"Très agréable ténor ; jolie voix sympathique et flexible. En sortant du Conservatoire, Carbonne débuta à l'Opéra-Comique dans Horace, du Domino noir. Il a créé Pris au piège et le rôle du capitaine de la Navarraise. Joue particulièrement les rôles de Couderc, et a repris avec succès le rôle de Corentin, du Pardon de Ploërmel, créé par Sainte-Foy. Il a repris le rôle de Dikson, de la Dame blanche ; a créé celui du timonier, du Vaisseau fantôme." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
CARLE Albert. — Crée Madame Bovary (Médéric) le 01 juin 1951.
CARLIN (Carlo Antonio BERTINAZZI dit). — Acteur (02 décembre 1710 – 06 septembre 1783). Jouait les Arlequins à la Comédie-Italienne du 10 avril 1741 à 1762. Joua à l'Opéra-Comique du 10 avril 1762 à 1783.
CARLOT Jules Henri Auguste. — Ténor (Ath, Belgique, 22 août 1816 – Saint-Joost-Node, 09 juillet 1886). Fils de Félix CARLOT (Bettrechies, Nord, 04 octobre 1781 – Mignault, Hainaut, 10 octobre 1855), marchand de vin, et de Marie Augustine DUPONT (Bruay-sur-l’Escaut, Nord, 1776 – Ath, 10 août 1929), mariés à Blicquy, Hainaut, Belgique le 07 mars 1810. Epouse 1. à Bruxelles le 20 juillet 1848 Cornelie Vanden GUCHT (Saint-Gilles, Belgique, 21 septembre 1782 – ap. 1848). Epouse 2. à Saint-Joost-Node, Belgique, le 14 février 1856 Pauline Virginie LYSSENS (Rupelmonde, Oost-Vlaanderen, Belgique, 07 novembre 1824 – ap. 1909).
Il chanta également à l'Opéra, où il débuta le 31 mai 1841.
CARPENTIER Marcel Alfred. — Acteur et chanteur (Paris, 26 juillet 1892 – Nice, Alpes-Maritimes, 05 janvier 1960). En représentation, crée les Brigands (Torrido) le 13 juin 1931.
CARRÉ Jean-Baptiste. — Ténor. Débute le 21 novembre 1858. => biographie
CARREL. — Ténor. Créé le 05 mai 1896 le Chevalier d'Harmental (Jean Gargouille) d'André Messager.
CARRIER Jean. — Ténor. Débute le 16 juillet 1863 dans une reprise de la Fausse magie.
CARROUL Louis Henri Quentin. — Baryton (Montauban, Tarn-et-Garonne, 02 novembre 1851 –). A débuté le 18 octobre 1879 dans Roméo et Juliette (le Duc de Vérone). Chante Roméo et Juliette (Capulet, 1885) ; Carmen (Escamillo).

Louis Henri Quentin Carroul
CARTIER Jean-Louis. — Crée Madame Bovary (Binet et le Capitaine des Pompiers) le 01 juin 1951.
CARVALHO Léon. — Basse. Débute le 02 juin 1849. => biographie
CASIMIR. — Débute vers 1825.
CASSEL. — Débute le 27 avril 1822 dans Gulistan.
CATHELAT Georges. — Ténor. Débute le 17 mars 1932. => biographie
CAUJOLLE Jean. — Débute le 30 avril 1949 dans Cavalleria rusticana (Torrido).
CAUSSADE Louis Elie. — (Vincennes, Seine [auj. Val-de-Marne], 20 mars 1837 –). Débute en 1859.
CAVÉ. — Débute le 13 juin 1826 dans l'Opéra-Comique (Armand) et Un jour à Paris (Saint-Romain).
CAZEAUX. — Baryton. Débute le 16 septembre 1904 dans la Traviata (le Baron). Chante Manon (l'Hôtelier), Mireille (Ourrias), la Traviata (le Marquis), Cavalleria rusticana (Alfio).
CAZENAVE Guillaume dit Georges puis Guy. — Ténor (maison Claçaberria, Hasparren, Pyrénées-Atlantiques, 21 décembre 1883 – Alger, Algérie française, 24 décembre 1937). Fils de Jean-Baptiste CAZENAVE (Isturitz, 21 novembre 1850 – ap. 1883), sandalier, et de Gracieuse HIRIGOYEN (Briscous, 24 mars 1861 – ap. 1922), mariés à Hasparren le 06 novembre 1883. Epouse 1. à Hasparren le 08 septembre 1912 Elisabeth LABORDE (av. 1894 –). Epouse 2. à Alger le 12 août 1922 Laurence Victoire Marie GRIMA (Alger, 09 août 1899 –).
Débute dans la Tosca (Mario Cavaradossi) le 03 juillet 1928. Chante également Paillasse (Canio).
CAZENEUVE Maurice. — Ténor. Débute le 06 août 1900. => biographie
CAZETTE Louis (Victor Louis Camille PÉAULT dit). — Ténor (Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 09 décembre 1887 – Paris, 30 avril 1922). Débute le 14 juin 1919 dans Louise (Noctambule). Crée Gismonda (Tibério), Lorenzaccio (Tébaldo), Masques et Bergamasques, le Sauteriot (Montreur d'ours). A été affiché dans Cosi fan tutte (Fernand), Don Juan (Ottavio), Lakmé (Gérald), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux), le Mariage de Télémaque (Télémaque), Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent) et la Rôtisserie de la Reine Pédauque (d'Anquetil). Il est mort des suites d'une piqûre au doigt.
CÉCIL Georges. — Débute le 09 octobre 1946 dans Louise (le Noctambule). Chante la Bohème (Rodolphe).
CELLIER. — Crée le 31 mai 1802 le Concert interrompu (Germain) d'Henri Montan Berton.
CHAIX François Amédée. — Basse-taille (Orange, Vaucluse, 30 septembre 1820 – Rio de Janeiro, 1850). Débute en septembre 1844 dans l'Eau merveilleuse (Tartaglia). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 30 décembre 1841 ; sociétaire du 27 novembre 1845 au 11 avril 1848). Il est mort du choléra.
CHALIAPINE Feodor. — Basse russe. Débute le 02 décembre 1931. => biographie
CHALLET Armand. — Basse. A débuté en 1892. Participe à la première le 24 avril 1893 des Pêcheurs de perles (Nourabad) de Georges Bizet.
CHALMIN Joseph Victor dit Victor. — Basse (La Chapelle, Seine [auj. Paris], 25 avril 1857 – 24 février 1922). Fils de Nicolas CHALMIN (Brotte-lès-Ray, Haute-Saône, 28 août 1824 – Paris 8e, 16 mars 1891), et de Marguerite Joseph SAUTOT (Combeaufontaine, Haute-Saône, 18 juin 1831 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 24 décembre 1914), blanchisseuse, mariés à Paris le 06 janvier 1849. Epouse à Paris 17e le 14 novembre 1912 Clotilde Marie Fleurine GIRARD (Lyon 2e, Rhône, 12 août 1866 – ap. 1912), artiste lyrique.
Débute dans Werther (le Bailli) le 14 novembre 1903. Crée le Secret de Maître Cornille (Cantagreil). Il a participé à la première le 23 mai 1905 de Chérubin (le Baron) de Jules Massenet, qu'il avait créé le 14 février 1905 à l'Opéra de Monte-Carlo. Chante le Barbier de Séville (Bartholo), le Domino Noir (Gil Pérez), la Fille du Régiment (Sulpice), Mireille (Ramon), la Bohème (Benoît), la Vivandière (la Balafre), Maître Wolfram (Wilhem), Mignon (Lothario), le Toréador (don Belfort).
CHAMLEE Mario (Archer CHOLMONDELEY dit). — Ténor américain (Los Angeles, Californie, 29 mai 1892 – Hollywood, 13 novembre 1966). Epouse en 1919 Ruth MILLER (Illinois, 19 mars 1903 – Santa-Monica, Los Angeles, 13 juin 1981), soprano américain. Débute le 11 avril 1929 dans Manon (Des Grieux).
CHAMPVILLE (Gabriel-Eléonor-Hervé DUBUS dit SOLI ou). — Joua les seconds valets et les paysans à la Comédie-Italienne de 1749 à 1762. Joue à l'Opéra-Comique de 1762 à 1769.
CHANTAL. — Joue Louise (l'Apprenti) en 1929.
CHAPRON. — Ténor. En 1855, il faisait partie de la troupe. En 1855, il habitait 27 rue Louis-le-Grand à Paris.
CHAPUIS Gérard François Marie dit Gérard. — Basse (Lyon 6e, Rhône, 21 octobre 1931 – Paris 16e, 23 mars 2020). Engagé à la RTLN en 1956. Chante, à la salle Favart, le Barbier de Séville (Basile), les Pêcheurs de perles (Nourabad), les Contes d'Hoffmann (Lindorf), les Noces de Figaro (Bartholo), Lulu (le Dompteur), le Roi l'a dit, la Chauve-Souris, la Fille du Far-West. Créé le 22 juin 1962 Princesse Pauline d'Henri Tomasi ; le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti.
CHARBONNIER. — Crée Frasquita (un Gendarme) le 03 mai 1933.
CHARDEY. — Crée le Couronnement de Poppée (Mercure) le 23 décembre 1937.
CHARDY Henry. — Ténor (– ap. 1933). Débute le 25 janvier 1906 dans Fidelio (un Prisonnier). Chante le Barbier de Séville (Almaviva), le Jongleur de Notre-Dame (un ivrogne), Louise (Marchand d'habits). Il a participé à la première de la version scénique de Marie-Magdeleine (Philippe) de Massenet le 12 avril 1906.
CHARELLI (Auguste Napoléon LARCHER dit). — Ténor (1839 – ap.1906). A chanté en 1874-1877. Crée le 30 novembre 1874 Beppo de Jean Conte.
"Vient de province et n'a pas envie d'y retourner. Mais les artistes proposent et le public dispose."
(le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
CHARLES-PAUL (Charles François Marie Antoine PAUL dit). — Baryton-basse (Marseille, Bouches-du-Rhône, 29 juin 1903 – Cannes, Alpes-Maritimes, 10 octobre 1985). Débute le 19 janvier 1933 dans Cavalleria rusticana (Alfio). Est affiché dans Carmen (Zuniga), les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil), Frasquita (un Soupeur), Ginevra (Ambroglio), Mireille (Ourrias), les Noces de Figaro (Almaviva), Paillasse (Sylvio), les Pêcheurs de perles (Zurga), Tarass Boulba (Yégor), la Tosca (Scarpia), le Roi d'Ys (Jahel).
CHARLESKY. — Ténor. Débute le 29 juillet 1923. => biographie
CHARTREL Hippolyte Louis. — Baryton (Heilly, Somme, 05 août 1815 – Toulouse, Haute-Garonne, 1841). Débute le 20 avril 1839 dans le Chalet (Max). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 28 octobre 1838 à 1839).
CHASTENET Edmond. — Ténor (42 route de Bayonne, Bordeaux, Gironde, 3e section, 23 janvier 1904 – Dolus-d’Oléron, Charente-Maritime, 27 mai 1973). Fils de Michel CHASTENET (Le Teich, Gironde, 29 jun 1865 – ap. 1926), facteur des postes, et de Marie FÉLINE (Saint-Vallier, Charente, 06 juin 1867 – ap. 1926), mariés à Bordeaux le 14 janvier 1904. Epouse 1. à Paris 18e le 10 juin 1926 (divorce le 07 mars 1957) Berthe Marie Elodie BIDALON (Bordeaux, 30 mai 1901 – Arcachon, Gironde, 07 mai 2004), sténodactylographe. Epouse 2. à Paris 18e le 18 juin 1959 Madeleine Amélie FAURE (Coulgens, Charente, 29 mai 1909 – Niort, Deux-Sèvres, 13 octobre 1985).
Débute le 26 novembre 1939 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante Carmen (don José), Cavalleria rusticana (Torrido), Ginevra (Barnabé) et crée Nèle Dooryn (le Matelot).
CHAUVET Guy. — Ténor (Montluçon, Allier, 02 octobre 1933 – Espoey, Pyrénées-Atlantiques, 25 mars 2007). Débute en 1960. Chante Paillasse (Canio) et la Tosca (Mario Cavaradossi).
CHELLI (Jean François Marie Joseph Louis CHELLE dit). — Ténor (Toulouse, Haute-Garonne, 18 mars 1845 –). épouse à Toulouse le 06 septembre 1866 Juliette Jeanne Lucienne BOULO (Lyon, Rhône, 30 janvier 1844 –), cantatrice [fille de Jean Jacques Joseph BOULO, ténor]. Débute le 10 mai 1870 dans la Fille du régiment (Tonio).
CHENARD Simon. — Basse-taille (Auxerre, Yonne, 20 mars 1758 – 285 rue Saint-Honoré, Paris ancien 1er, 16 novembre 1832). Fils d’un menuisier. Epoux de Gertrude PHILIPPE (– av. 1832). Il avait chanté à l'Opéra où il avait débuté en 1782. Débute en 1783 et prend sa retraite de l'Opéra-Comique en 1822. Crée le 15 mars 1797 Ponce de Léon (Caffardo) d'Henri Montan Berton ; le 21 janvier 1801 le Grand deuil (Leblanc) d'Henri Montan Berton ; le 31 mai 1802 le Concert interrompu (Renwal) d'Henri Montan Berton ; le 14 juillet 1806 les Maris garçons (Dugrand) d'Henri Montan Berton ; le 13 septembre 1813 Valentin (Simon) d'Henri Montan Berton.
CHENEVIÈRE. — Ténor. A débuté en 1877. Crée le 05 avril 1877 Cinq-Mars (De Montglas) de Charles Gounod.
CHÉRY Yvon. — Régisseur, débute au pied levé le 11 novembre 1951 dans Manon (un Garde).
CHESNEL Jean. — Baryton (Paris 14e, 17 février 1915 – Paris 18e, 16 août 2006). Epouse en 1948 Andrée LEQUENNE, soprano de l'Opéra. Débute le 06 octobre 1946 dans le Roi malgré lui (Henri de Valois). Crée le Oui des Jeunes Filles (don Pedro). Chante l'Étoile (Hérisson), Madame Butterfly (Scharpless), Masques et Bergamasques, Pelléas et Mélisande (Pelléas), Werther (Albert). Il a participé à la première le 07 octobre 1960 de Vol de nuit (Robineau) de Luigi Dallapiccola [version française de Jacques Bourgeois].
CHEVALIER Jean Henri. — Ténor (Paris, 13 février 1875 –). Débute dans Mireille (Vincent) le 03 septembre 1904. Chante Lakmé (Hadji), Mignon (Wilhelm Meister), Sœur de Jocrisse (Jocrisse), la Traviata (le Vicomte), la Vivandière (André).
CHOLLET Jean-Baptiste. — Ténor. Débute le 23 mars 1825. => biographie
CIAVARELLI Alexandre. — Acteur (– 12 juin 1774). Joua les Scapins à la Comédie-Italienne du 02 septembre 1739 à 1769.
CLAIRVAL (Jean-Baptiste GUIGNARD dit). — Ténor (Etampes, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 07 novembre 1735 – Paris, 1795). Débute en 1758. Il créa en 1771 Zémire et Azor de Grétry au Palais de Fontainebleau, et Richard Cœur de Lion (Blondel) de Grétry. Il fut surnommé le "roi de l'Opéra-Comique". Il se retira de la scène en juin 1792.
(Fils d'un perruquier, il prit très jeune une part active aux divertissements des seigneurs qui jouaient la comédie au château de Bourgneuf, près d'Étampes. Envoyé à Paris apprendre le métier paternel, il préféra développer ses dispositions naturelles pour le théâtre et débuta à la foire Saint-Germain. Habile et élégant comédien, il réussit fort bien malgré une voix assez discrète et quelque peu chevrotante. Il devint un précieux collaborateur du ménage Favart et, à l'Hôtel de Bourgogne comme plus tard à l'Opéra-Comique, les rôles qu'il créa furent aussi nombreux que ses aventures galantes. Parmi ses nombreux succès on doit signaler l'Amant jaloux, Aucassin et Nicolette, le Déserteur, Zémire et Azor, Richard Cœur de Lion, le Tableau parlant.)
CLARENCE. — Baryton. Chante Lakmé (Nilakantha), rôle de ses débuts, le 06 novembre 1899.
CLASENS. — Débute le 02 février 1900 en créant Louise (Marchand d'habits ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier. Crée la Fille de Tabarin (un Mendiant) le 20 février 1901. Chante Joseph (Lévy) et Proserpine (Filippo, 1900).
CLAUDE-GOT (Paul André Claude GOT dit). — Baryton-basse (Paris, 22 décembre 1906 –). Débute le 05 septembre 1931 dans Manon (le Comte Des Grieux). Est le créateur, salle Favart, de Tarass Boulba (Tarass Boulba). A été affiché dans le Barbier de Séville (Bazile), Carmen (Zuniga), le Juif Polonais (Mathis), Don Quichotte (don Quichotte), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc.), Lakmé (Nilakantha), Louise (le Bricoleur, le Père), Mireille (Ramon), Pelléas et Mélisande (Arkel), la Bohème (Colline) et la Tosca (Scarpia).
CLAUDE-JEAN (Claude Marie JEAN dit). — Ténor (Toulouse, Haute-Garonne, 1876 –). Débute le 28 novembre 1920 dans Cavalleria rusticana (Torrido). Chante Carmen (don José), Gismonda (Almério), Louise (le Noctambule), Manon (Des Grieux), Paillasse (Canio) et le Roi Candaule (Gysès).
CLAUDEL Marcel. — Ténor (Charleroi, Belgique, 1902 –). Débute dans la Bohème (Rodolphe) le 06 mai 1928. Crée Cantegril (Boucabel), la Fiancée vendue (Yénik), George Dandin (Clitandre) et reprend le Mariage Secret (Paolino). Est affiché dans le Barbier de Séville (Almaviva), Lakmé (Gérald), la Dame Blanche (Georges), Frasquita (Armand), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), le Juif Polonais (Christian), Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), le Pré-aux-Clercs (Mergy), le Roi malgré lui (Comte de Nangis), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Jacques Ménétrier), le Sicilien (Adraste), les Voitures versées (Armand).
CLAVENSY Charles (Charles Jean Maurice CLAVERIE dit). — Basse (maison Claverie de la Grotte, Lourdes, Hautes-Pyrénées, 04 juin 1914 – Grimaud, Var, 22 juin 1980). Fils d’Albert Jean Marie Pierre CLAVERIE (Lourdes, 18 août 1860 – Lourdes, 11 septembre 1953), tailleur de pierres puis hôtelier-restaurateur, et de Pauline Marguerite CLAVERIE (Lourdes, 07 mars 1879 – Lourdes, 12 février 1959) couturière puis hôtelière, mariés à Lourdes le 03 février 1902. Frère de Jean CLAVERIE, basse. Epouse à Paris 1er le 03 mars 1944 Geneviève Georgette Marie Rose POISSON (Paris 10e, 14 avril 1913 – Paris 13e, 16 décembre 2001), artiste lyrique.
Débute le 04 février 1939 dans Mireille (Ramon). Est affiché dans Ariane à Naxos (Maître de musique), le Barbier de Séville (Bartholo), Carmen (Zuniga), le Chemineau (Thomas), les Contes d’Hoffmann (Coppélius), Ginevra (Guido), Grisélidis (Prieur), l’Heure espagnole (Inigo), Lakmé (Nilakantha), la Lépreuse (le Prêtre), Manon (le Comte), Mignon (Lothario), les Noces de Figaro (Bartholo), Pauvre Matelot (Beau-père), Pelléas et Mélisande (Arkel), le Rêve (Hubert), le Sicilien (Philène), la Traviata (le Docteur), la Bohème (Schaunard, Colline), Werther (Brühlmann, Johann), Cosi fan tutte (don Alphonse), Gargantua (le Prieur, Tyravant), Mireille (Ambroise), le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur), Roméo et Juliette (Grégorio, 1959). Reprend l'Enfant et Sortilèges (l'Arbre, le Fauteuil). Crée Madame Bovary (Rouault) ; le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage (le Maharadja) de Gian Carlo Menotti.
CLAVÈRE Marcel Guillaume dit Marcel. — Baryton (Servian, Hérault, 23 juin 1900 – Bédarieux, Hérault, 03 octobre 1991). Fils de Jean Baptiste CLAVÈRE (1870–), gendarme, et de Brés MILKA (1875–). Epouse à Nice, Alpes-Maritimes, le 26 avril 1927 Léontine Catherine RAZAT (Mauvaisin, Haute-Garonne, 30 août 1899 – Le Bousquet-d’Orb, Hérault, 17 juin 1996). Débute dans la Traviata (d'Orbel) le 28 décembre 1947.
CLAVERIE Jean Lucien Godefroy dit Jean. — Basse (Lourdes, Hautes-Pyrénées, 08 novembre 1902 – Paris 11e, 04 novembre 1963). Frère de Charles CLAVENSY, basse. Epouse à Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 15 mars 1930 Marguerite Léontine THIBAULT (Paris 3e, 27 juin 1904 – Paris 4e, 03 juin 1968). Parents de de Michèle CLAVERIE, soprano. Débute dans l'Enlèvement au Sérail (Osmin) le 06 décembre 1941. Crée la Farce de Maître Pathelin (le Drapier). Chante Carmen (Escamillo), Lakmé (Nilakantha), Mireille (Ramon), la Traviata (d'Orbel).
CLAYES Paul. — Baryton. A débuté en 1894 dans Richard Coeur de Lion. Il avait participé à la première d'Aben-Hamet (Aben-Hamet) au Théâtre Royal de Liège en février 1885.
CLÉMENT Frédéric Jean Edmond dit Edmond. — Ténor (Paris 1er, 28 mars 1867 – Nice, Alpes-Maritimes, 23 février 1928). Débute le 29 novembre 1889 dans Mireille (Vincent). Est le créateur le 03 décembre 1890 de Benvenuto (Andrea) d'Eugène Diaz ; le 24 mai 1893 de Phryné (Nicias) de Camille Saint-Saëns ; le 24 mars 1899 Beaucoup de bruit pour rien (Bénédict) de Paul Puget ; la Cabrera (Pédrito), le Clos (Simon), Don Juan (Ottavio), Don Pasquale (Ernesto), Falstaff (Fenton), le Juif Polonais (Christian), Madame Butterfly (Pinkerton), la Vivandière (Georges). Participe à la première le 09 juin 1892 des Troyens à Carthage (Hylas) d'Hector Berlioz ; le 18 janvier 1905 d'Hélène (Pâris) de Camille Saint-Saëns ; le 19 mai 1911 à celle de Thérèse (Armand) de Jules Massenet, qu'il avait créé à Monte-Carlo. Est en outre affiché dans les Amoureux de Catherine (Heinrich), le Barbier de Séville (Almaviva), la Basoche, (Clément Marot), Carmen (don José), le Chalet (Daniel), la Dame blanche (Georges), la Fille du Régiment (Tonio), la Flûte enchantée (Tamino), Fra Diavolo (Fra Diavolo), Lakmé (Gérald), Manon (Des Grieux), Mignon (Wilhelm Meister), Philémon et Baucis (Philémon), Proserpine (Sabatino, 1899), la Reine Fiammette (Daniélo), le Roi d’Ys (Mylio), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Traviata (Rodolphe), la Bohème (Rodolphe), Werther (Werther).
"Fils de chanteur, eut la chance d'entrer dans la carrière avec un nom déjà connu. Au Conservatoire, il obtint un grand succès au concours de 1889 avec l'air de Lakmé et remporta le premier prix. Son début à l'Opéra-Comique eut lieu dans Mireille : ce jeune artiste ne faiblit pas sous le poids du rôle de Vincent. Très jolie voix, méthode mélangée de Montaubry et de Capoul ; comédien chaleureux et plein d'avenir. Un excellent interprète du répertoire.
Clément a créé Nicias, de la Phryné de Saint-Saëns ; repris avec éclat le rôle créé par Capoul dans Paul et Virginie, et Ottavio, de Don Pasquale ; créé Georges de Rieul, de la Vivandière, et dans Xavière, Landry dont il fait valoir les mélodies. Il a repris avec succès le rôle de Georges Brown, de la Dame blanche, et celui d'Almaviva, du Barbier de Séville, ces deux écueils des ténors légers. Élève de Warot."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

Edmond Clément en 1907
CLÉMENT Willy. — Baryton. Débute le 01 avril 1945. => biographie
COBALET Arthur (Jean Arthur COMBALET dit). — Basse (Saint-Cyprien, Dordogne, 04 janvier 1855 – Joinville-le-Pont, Seine [auj. Val-de-Marne], 18 mai 1901). Débute le 04 décembre 1881 dans le Chalet (Max). Créé le 19 janvier 1884 Manon (le Comte) de Jules Massenet ; le 16 mars 1887 Proserpine (Renzo) de Camille Saint-Saëns ; le 07 mai 1888 le Roi d'Ys (le Roi) d'Edouard Lalo.
CŒURIOT Paul Joseph. — (dépt de la Seine, 24 novembre 1787 – 1846). Débute le 01 août 1812.
COLALTO-MATTIUZZI Antonio. — Acteur (1717 – 05 juillet 1778). Joua les Pantalons à la Comédie-Italienne du 20 septembre 1759 à 1762.
COLLIN Lucien. — Baryton. Débute le 17 septembre 1875. => biographie
COMBE Francis [Combes]. — Baryton-basse (– ap. 1926). Débute le 27 juillet 1923 dans Manon (le Comte Des Grieux). Est affiché dans les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc.), le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur), Lakmé (Nilakantha), Louise (le Père), Paillasse (Tonio), le Roi d'Ys (le Roi) et la Bohème (Colline).
COMMINGE. — Crée Angélique (un Voisin). Débute le 16 janvier 1911 dans Lakmé (le Kouravar).
CONLEY Eugene. — Ténor (Lynn, Massachusetts, 12 mars 1908 – Etat du Texas, 17 décembre 1981). Débute le 12 mars 1947 dans la Bohème (Rodolphe). Chante également la Traviata (Rodolphe).
COPPEL. — Ténor. Débute le 26 juillet 1870 dans la Fille du régiment. Participe à la première le 22 mai 1872 du Médecin malgré lui (Léandre) de Charles Gounod. Chante Roméo et Juliette (Tybalt) en 1873.
COQUELIN cadet (Alexandre Honoré Ernest dit). — Acteur (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, 16 mai 1848 – Suresnes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 08 février 1909). En représentation, joue dans les Deux Aveugles (Giraffier) (entre 1900 et 1909).
CORAZZA Rémy. — Ténor (Revin, Ardennes, 16 avril 1933 –). Débute le 09 août 1959 dans Paillasse (Peppe). Chante les Pêcheurs de perles (Nadir) ; le Roi l'a dit (Benoît) ; Lakmé (Gérald) ; le Dernier Sauvage (Kodanda) ; Mignon (Wilhelm) ; Dialogues des Carmélites (le Chevalier) ; Louise (le Pape des fous, le Noctambule) ; Hop Signor ! (Adorne) ; les Contes d'Hoffmann (Hoffmann) ; Vol de Nuit (Pellerin) ; la Traviata (Rodolphe) ; la Bohème (Rodolphe) ; le Conte Ory ; Madame Butterfly (Pinkerton) ; Orphée aux enfers ; Roméo et Juliette (Benvolio, 1959).
CORBIÈRE Jean Fulcran Louis Marie. — Baryton (Lodève, Hérault, 13 février 1890 –). Débute le 28 septembre 1912 dans la Tosca (Geôlier). Crée le 04 juin 1913 Julien ou la Vie du poète (un Garçon de café) de Gustave Charpentier ; Mârouf (Homme de police), la Sorcière (Iberra) et est affiché dans les Contes d’Hoffmann (Luther), Louise (1er Philosophe), Manon (l'Hôtelier, un Garde), Werther (Johann), Zampa (Corsaire).
CORNELLIER Joseph Albert dit Albert. — Ténor (Saint-Rémi, Canada, 28 mars 1900 –). A créé la Femme et le Pantin (une voix, un Guide), la Peau de Chagrin (Antonin, de Trailles), Sarati le Terrible (Mostoul, Beppo) et a chanté Béatrice (le Jardinier), Lorenzaccio (Julien Salvati), Louise (Poète, Marchand d'habits), Mignon (Frédéric), la Tosca (Sciarrone), Tristan et Isolde (Pâtre, Matelot), la Vie brève (un Vendeur). A débuté le 14 janvier 1927 dans Paillasse (Peppe).
CORNUBERT Pierre Alexandre dit Pierre. — Ténor (Paris, 14 mai 1863 – 1922). A débuté le 30 novembre 1887. A créé le 15 mai 1889 Esclarmonde (un Héraut byzantin) de Jules Massenet. Participa à la première le 05 mars 1888 de Dimanche et Lundi (Lucas) d'Adolphe Deslandres et de Madame Turlupin (Olivier) d'Ernest Guiraud. Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra) au Conservatoire de Paris (1919-1922).
CORPAIT Marius. — Baryton. Débute le 05 mars 1906. => biographie
COSSIRA Émile. — Ténor. Débute le 13 décembre 1883. => biographie
COTTA Charles Jacques Joseph Victor dit Charles. — Baryton (35 rue Gioffredo, Nice, Alpes-Maritimes, 22 septembre 1902 – Nice, 15 juillet 1994). Fils de Jean-Baptiste COTTA (Nice, 18 mars 1881 – ap. 1916), commerçant, et d’Emilie Assomption SCIARRA (Nice, 02 juin 1883 – Nice, 09 mars 1963), mariés à Nice le 15 octobre 1901. Epouse le 30 avril 1932 Jeanne Martine GASSEND (Nice, 19 novembre 1904 – Nice, 21 mai 1989).
Débute le 21 juin 1936 dans Cavalleria rusticana (Alfio). Chante Manon (Lescaut).
COUDERC Joseph Antoine Charles dit Charles. — Ténor puis baryton (Toulouse, Haute-Garonne, 10 mars 1810 – Paris, 16 avril 1875). Débute le 03 mars 1834. Rentre en 1844 dans le Chaperon rouge (comte Rodolphe). Comme ténor, il a créé le 01 octobre 1836 le Mauvais œil (Pedro) de Loïsa Puget ; le 03 juin 1857 les Dames-capitaines (le marquis de Guitaut) de Napoléon Henri Reber ; le Chalet (Daniel) ; l'Eclair (Georges) ; l'Ambassadrice (Bénédict) ; le Domino noir (Horace) ; les Diamants de la couronne (don Henriquez) ; le Songe d'une nuit d'été (Shakespeare) ; le Nabab (Clifford) ; les Noces de Jeannette (Jean) ; puis comme baryton : le Voyage en Chine (Pompéry) ; Mignon (Laerte) ; Vert-Vert. Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra-comique) au Conservatoire de Paris (1865-1875). En 1855, il habitait 20 boulevard des Italiens à Paris.
(Élève de Nourrit, il débuta à l'Opéra-Comique en 1834. Hormis une période de huit ans qu'il passa en province, en Belgique et à Londres, il resta fidèle à l'Opéra-Comique dont il sera un des plus brillants pensionnaires. En trente ans de présence il y chanta plus de 70 rôles. En 1865, il fut nommé professeur au Conservatoire. Malade durant le siège de Paris sous l'uniforme de garde national, il ne put reprendre son activité.)
« Les vrais artistes ressemblent à un vin généreux : le temps les mûrit, mais il ne les vieillit pas. — Après avoir été pendant dix ans un très agréable ténor et un charmant amoureux, Couderc revient au théâtre de ses premiers succès, et c'est toujours un comédien d'un talent merveilleusement souple, tour à tour noble ou trivial, triste ou gai. Hier, vous battiez des mains à Daniel, au cousin de l'Éclair, à Horace de Massanna, à don Henrique de Sandoval ? — Eh bien ! applaudissez aujourd'hui Jean, Coquerel et Shakespeare, — car, croyez-le-bien, ces diverses créations se valent.
Couderc est le seul des artistes parisiens qui n'ait pas d'engagement signé ; il donne sa parole comme un gentilhomme ; cela suffit : confiant dans cette loyauté proverbiale, un Directeur s'endort sans avoir le cauchemar du Tribunal de commerce.
Couderc gagne 15.000 francs par an.
Le Fidèle Berger. — le Songe d'une nuit d'été. — les Noces de Jeannette. »
(H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 22 octobre 1854)
"Rien de commun avec celui des Variétés. La grâce, l'esprit, la jeunesse, avec la tenue d'un marquis de la Régence. Jamais faux n'a abattu autant de bleuets et de marguerites dans toutes les prairies de la société. Toujours de bonne compagnie. Il joue de la façon la plus charmante. Il n'a jamais eu beaucoup de voix ; mais aujourd'hui qu'il n'en a plus, sa place serait au Gymnase. Il fait beaucoup dans les rois, et siffle entre les dents ses rôles, les soigne, les étudie, et semble les dire par-dessous la jambe. Il a vingt-cinq ans. Couderc ne mourra jamais. Ses créations sont restées des types ; la dernière, le Capitaine Henriot, est une merveille. Il a fait entrevoir dans les succès du Vert Galant les succès de sa jeunesse."
(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra-Comique, 1866)
COULOMB Charles Eugène Maurice. — Ténor (Paris, 02 février 1885 –). Débute le 16 octobre 1909 dans la Princesse Jaune (Kornélis). Crée le Cœur du Moulin (Jacques), l'Heure espagnole (Gonzalve) ; le 26 avril 1911 la Jota (1er Carliste) de Raoul Laparra ; On ne badine pas avec l'amour (Pierre). Est affiché dans le Jongleur de Notre-Dame (Moine poète), Joseph (Lévy), Madame Butterfly (Yamadori), Pelléas et Mélisande (Pelléas), la Reine Fiammette (Castiglione), le Voile du Bonheur (Tou-Fou).
« Classe Bouvet. Excellent chanteur doublé d'un excellent comédien. Alerte, vif, intelligent, remportera une ou deux victoires au concours. Grand amateur d'orgue. Il obtint l'an dernier un 2e prix d'opéra‑comique.
Classe Hettich. Un chanteur excellent, de qui le succès aux concours ne fait aucun doute. Il obtint l'an dernier un 2e accessit de chant. »
(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
COULON Théodore. — Basse. Débute le 25 août 1851. => biographie
COURET Gabriel Henri Alexandre dit Gabriel. — Ténor (Cournonterral, Hérault, 12 avril 1907 – Toulouse, Haute-Garonne, 09 novembre 1998). Fils de Louis Jean COURET (Marsillargues, Hérault, 24 janvier 1871- ap. 1933), chef de gare, et de Louise Michèle Blanche Marie CASTAGNIÉ (Florensac, Hérault, 14 juin 1872 – ap. 1933), modiste, mariés le 28 juin 1901 à Florensac. Epouse à Paris 16e le 01 juin 1933 Germaine Éliane DUMINY (Paris 6e, 12 octobre 1907 – Toulouse, 14 mars 1992), architecte-décoratrice.
Débute le 22 octobre 1935 dans la Princesse Jaune (Kornélis). Crée le Bourgeois de Falaise (Léandre), le Couronnement de Poppée (un Soldat) ; le 18 janvier 1949 Guignol (Guignol) d'André Boch ; Quatre-Vingt-Treize (Hamaldo) ; le 24 juin 1938 Zadig (Cador) de Jean Dupérier. Est affiché dans Angélique (l'Italien), Ariane à Naxos (Scaramouche), les Contes d’Hoffmann (Nathanael), la Habanera (1er Compère ; 2e Aveugle ; un Jeune homme), le Jongleur de Notre-Dame (Moine poète, Jean), Louise (l'étudiant, le Bohème), Madame Butterfly (Yamadori), le Médecin malgré lui (Léandre), Lakmé (un Marchand), Pauvre Matelot (le Matelot), le Pré-aux-Clercs (Cantarelli), le Roi malgré lui (Liancourt), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Jacques Ménétrier), le Sicilien (Adraste), Sapho (la Borderie), la Traviata (le Vicomte), la Bohème (Parpignol), Vieux Garçons (Kobbe), Werther (Schmidt, 1935), Ami Pierrot (Lulli). Il fut régisseur général du chant à l'Opéra de 1955 à 1965, nommé le 01 juillet 1965 directeur de la scène à l'Opéra-Comique, puis directeur de la scène à l'Opéra en 1967, année où il prit la succession de Louis Izar à la direction artistique du Capitole de Toulouse (1967-1972), puis au Grand Théâtre de Limoges.

Gabriel Couret
COURTY. — Ténor. Chante Mârouf (un Muezzin), rôle de ses débuts le 11 août 1917, et la Bohème (Parpignol). Participe à la première le 23 novembre 1917 de Béatrice (le Jardinier) d'André Messager.
COUTANS. — Il créa le 03 juin 1857 les Dames-capitaines (un officier [rôle parlé]) de Napoléon Henri Reber.
COUZINOU Robert. — Baryton. Débute le 11 janvier 1912. => biographie
CRABBÉ Armand Charles dit Armand. — Baryton belge (127 boulevard Anspach, Saint-Gilles, Bruxelles, 23 avril 1884 – Bruxelles, 24 juillet 1947). Fils de Jean-Baptiste CRABBÉ (Kumptich, Vlaams-Brabant, Belgique, v. 1849 –), boulanger, et de Marie KONINCKX. Débute le 13 janvier 1926 dans Mârouf (Mârouf). Chante le Barbier de Séville (Figaro), Paillasse (Tonio), la Tosca (Scarpia).
CROSTI Eugène. — Baryton. Débute le 08 octobre 1857. => biographie
DABURON. — Débute le 27 octobre 1907 dans la Bohème (Parpignol). Crée Solange (un Allemand) ; le 04 juin 1913 Julien ou la Vie du poète (un Bourgeois) de Gustave Charpentier. Joue les Noces de Jeannette (Thomas).
DAGUERRESSAR Charles. — Baryton. Débute le 13 mars 1949 dans Manon (un Garde). Crée le Oui des Jeunes Filles (un Jeune homme), Dolorès (Chulla), Madame Bovary (Charlot) et Ciboulette (Auguste). Est affiché dans Angélique (un Voisin, Boniface), Ariane à Naxos (un Laquais), le Barbier de Séville (l'Officier), Mireille (Passeur), le Carrosse du Saint-Sacrement (Balthazar), les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil), Louise (un Agent), les Mamelles de Tiresias (le Mari, Monsieur barbu), le Médecin malgré lui (Valère), le Oui des Jeunes Filles (Pédro), Paillasse (un Paysan), la Tosca (le Geôlier, Sciarrone), le Roi malgré lui (Caylus), Carmen (le Dancaïre, Morales), le Jongleur de Notre-Dame (un Loustic).
DAMADE. — Crée le 30 novembre 1872 Don César de Bazan (un Batelier) de Jules Massenet.
DAMOREAU Charles Vincent. — Ténor (Chaillot, Seine [auj. Paris], 03 juin 1793 – Écouen, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 09 octobre 1863). Epouse à Bruxelles en 1827 Laure CINTI-DAMOREAU, soprano ; parents de Marie CINTI-DAMOREAU, cantatrice [épouse du compositeur Jean-Baptiste WECKERLIN]. Il débuta à l'Opéra en 1819, puis à l'Opéra-Comique (salle Feydeau) la même année.
DANDÉ. — Basse-taille. Il appartenait à la troupe en 1844.
DANGÈS Henri (Benoît Joseph GUILLERMIN dit). — Baryton (3 cours Vitton, Lyon 6e, Rhône, 25 novembre 1872* – 170 boulevard Ney, Paris 18e, 08 novembre 1958*). Fils de Joseph GUILLERMIN (1844 – Lyon 6e, 30 mai 1880), employé de commerce, et d'Anaïs MARTIN (1844 – Lyon 6e, 08 mars 1892). Epouse à Lyon 1er le 19 avril 1898* Camille Laure GOUMAND (Lyon 2e, 05 octobre 1870 –), fille de Laurent GOUMAND (Lyon, 21 mai 1835 – Lyon 1er, 23 mai 1894), directeur central de la Compagnie des assurances et des familles, et de Claire Adélaïde Isaure BONNEFOND (Lyon 3e, 25 avril 1847 – Paris 9e, 25 février 1913*).
Débute le 11 novembre 1898 dans Maître de Chapelle (Barnabé). Crée le 24 mars 1899 Beaucoup de bruit pour rien (un Officier) de Paul Puget ; le 02 février 1900 Louise (Premier Philosophe ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier. chante le Farfadet (Marcelin), Joseph (Dan), Manon (Brétigny), Proserpine (Ercole, 1899), Cendrillon (le Roi), Carmen (Escamillo, Zuniga), Philémon et Baucis (Jupiter), la Bohème (Saint-Phar).
DANINOS David Lucien dit Lucien. — Ténor (Sétif, dépt de Constantine, Algérie française, 10 novembre 1893 –). Fils de Victor Emmanuel DANINOS (Bône, Algérie, 30 décembre 1865 – Constantine, 02 avril 1962), avocat, et de Fortunée Messaouda ABOUCAYA (Sétif, 21 janvier 1873 – ap. 1913), mariés à Sétif le 05 janvier 1893. Débute au Trocadéro le 14 janvier 1933 dans Paillasse (Canio). Chante Carmen (don José), Cavalleria rusticana (Torrido), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), Mireille (Vincent), le Roi d’Ys (Mylio), Tarass Boulba (Bogdug), la Tosca (Mario Cavaradossi).
DARANCOURT. — Basse-taille. Débute vers 1811. Crée le 13 septembre 1813 Valentin (Vandick) d'Henri Montan Berton ; le 22 décembre 1824 les Deux Mousquetaires (Monval) d'Henri Montan Berton. Prend sa retraite en 1826.
DARBOVILLE (Jules Etienne Jean CLERGET dit). — Baryton (Marseille, Bouches-du-Rhône, 06 décembre 1781 – Marseille, 22 septembre 1842). Père de Georges DARBOVILLE (– Marseille, mai 1883), professeur de piano. Débute le 30 avril 1823 dans le Nouveau seigneur de village (Frontin) et Jeannot et Colin (Colin).
DARMEL (Arthur Léon FRANÇOIS dit). — Ténor belge (La Bouverie, près de Mons, 20 mars 1879 – Maisons-Laffitte, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 12 mai 1944). Fils de François FRANÇOIS (La Bouverie, 05 janvier 1855 – ap. 1908), cultivateur, charbonnier, marchand de légumes et de Lucie Alphonsine LAMBERT (La Bouverie, 27 mars 1850 – ap. 1908), mariés à la Bouverie le 17 juillet 1878. Epouse à Maisons-Laffitte, Seine [auj. Yvelines, 03 août 1908 Hélène BARDOT, mezzo-soprano ; parents de René Jean FRANÇOIS (Maisons-Laffitte, 04 juillet 1920 – Le Mesnil-le-Roi, Yvelines, 30 octobre 1985), médecin.
Débute le 15 août 1915 dans Carmen (don José). Chante Aphrodite (Démétrios), Julien (Julien), Paillasse (Canio), les Quatre Journées (Jean), la Tosca (Mario Cavaradossi), Madame Sans-Gêne (Maréchal Lefebvre) et Werther (Werther, 1915).
DAUM Georges. — Basse (Choisy-le-Roi, Seine [auj. Val-de-Marne], 20 mai 1928 – Paris 14e, 09 mars 2013). Chante Mireille (un Ami d'Ourrias) en 1959.
DAUMAS André. — Ténor (1926 –). Chante Mireille (un Ami d'Ourrias) en 1959. Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti.
DAUPHIN Joseph Isidore François. — Basse (Paris, 18 août 1851 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 29 janvier 1892). Epoux de Caroline Henriette AUDRAN (Paris, 18 août 1851 – Lyon, Rhône, 21 févier 1920) [fille de Marius AUDRAN, ténor]. Débute le 20 septembre 1877 dans Mignon (Lothario). Il fut également professeur de musique.
DAVID Léon Baptiste Joseph dit Léon. — Ténor (Les Sables-d’Olonne, Vendée, 18 décembre 1867 – Les Sables-d'Olonne, 27 octobre 1962). A débuté le 09 juin 1892 dans la première des Troyens à Carthage (Iopas) d'Hector Berlioz. Il a créé le 01 mai 1900 le Follet (René) d'Ernest Lefèvre-Dérodé ; le 10 juin 1916 Madame Sans-Gêne (Neipperg) d'Umberto Giordano ; les Visitandines (Belfort fils). Il a chanté le Barbier de Séville (Almaviva), Carmen (don José), la Dame Blanche (Georges Brown), la Vivandière (Georges), Lakmé (Gérald), Manon (Des Grieux), Mignon (Wilhelm Meister), les Pêcheurs de perles (Nadir), Mireille (Vincent), la Tosca (Mario), la Traviata (Rodolphe), la Bohème (Rodolphe), Sapho (Jean), Werther (Werther, 1908).
"Fait pour la seconde fois partie de l'Opéra-Comique. Chante les premiers ténors du répertoire : Almaviva, Des Grieux, Georges Brown, etc. Jolie voix. Vocalise facilement." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
DAVOUST Pierre Julien. — Basse. Débute le 22 octobre 1858. => biographie
DAYDÉ Bernard. — Joue les Noces de Jeannette (Petit-Pierre) et la Habanera (un petit garçon) en 1942.
DEARLY Max (Lucien Paul Marie Joseph ROLLAND dit). — Chanteur et acteur (Paris 17e, 22 novembre 1874 – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 02 juin 1943). En représentation, il participe à la première de la Fille de Madame Angot (Trénitz) le 28 décembre 1918.
DECARD. — Interprète les Noces de Figaro (Brid’Oison) (entre 1900 et 1950).
DE CREUS Eugène. — Ténor. Débute le 19 juin 1911. => biographie
DECUGIS Louis. — Débute le 03 avril 1940 dans la Traviata (le Docteur). Est affiché dans Carmen (Zuniga), Comme ils s'aiment (de Lustrac), Louise (Bricoleur), Manon (le Comte), Mireille (Ramon), Mignon (Lothario), les Pêcheurs de perles (Nourabad), la Tosca (Angelotti), Werther (le Bailli), la Bohème (Schaunard).
DEGENNE A. — Ténor. Débute le 10 mai 1884 dans Lakmé (Gérald).

Degenne
DEGRAEVE Eugène. — (– 1899). Il chanta de 1885 à 1887.
DEHESSE Jean-Baptiste. — Acteur (septembre 1705 – 22 mai 1779). Dit Deshayes. Joua les pères comiques, les premiers valets et les paysans à la Comédie-Italienne du 02 décembre 1734 à avril 1769.
DELAHAYE. — Débute le 13 juillet 1900 dans Manon (un Soldat). Crée la Carmélite (l'Huissier), la Fille de Tabarin (un Buveur), le Légataire Universel (Gaspard), la Petite Maison (Justin), Secret de Maître Cornille (Pascarel), la Troupe Jolicœur (un Bourgeois) ; le 20 janvier 1903 Titania (un Homme) de Georges Hüe ; Une Aventure de la Guimard (le vieil Abonné), Cigale (le Garçon de Banque). A été en outre affiché dans le Barbier de Séville (Pédrille), la Basoche (le Grand-Prévôt), les Dragons de Villars (Lieutenant Vernier), Carmen (le Rémendado), Louise (Poète), Manon (le Portier, un Archer), le Médecin malgré lui (Lucas ; Monsieur Robert), Mignon (Antonio), Lakmé (Hadji), la Bohème (Parpignol), la Traviata (un Domestique), Werther (Schmidt), la Reine Fiammette (Césano).
DELAQUERRIÈRE Louis. — Ténor. Débute le 16 mars 1881. => biographie
DELAROUÉ. — Joue Louise (l'Apprenti) dans Louise en 1945.
DELAUNAY Théodore. — Basse. Débute le 15 août 1826 dans Joseph (Jacob), puis est engagé au Théâtre d'Anvers.
DELAUNAY-RIQUIER Edmond. — Ténor. Débute en 1851. => biographie
DELBOS Robert Vincent-de-Paule dit Robert. — Ténor (78 rue Terre-Nègre [auj. rue Ernest-Renan], Bordeaux, section 1, Gironde, 19 juillet 1886 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 26 avril 1965). Fils de Marcel DELBOS (Meyssac [auj. Lagleygeolles], Corrèze, 24 févier 1859 – ap. 1905), employé et de Françoise ROBERT (v. 1866 –), marchande. Débute le 25 juillet 1929 dans le Jongleur de Notre-Dame (le Moine Sculpteur).
DELCLAUX Claude. — Ténor. Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti.
DELFONT José. — Basse. Chante vers 1971.
DELMAS Pierre Charles dit Charles. — Ténor (18 rue Turenne, Bordeaux section 1, Gironde, 19 janvier 1859 – 83 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e, 13 décembre 1933). Fils de Louis Théodore DELMAS (Bordeaux, 21 septembre 1814 – Bordeaux, section 2, 17 décembre 1889), peintre, et de Marie SÉRÉ (Sainte-Suzanne, Ariège, 22 janvier 1829 – Bordeaux section 1, 30 juin 1868), mariés à Bordeaux le 07 décembre 1850. Epouse à Bordeaux le 25 juin 1881 Elisabeth Clémentine MARQUIZEAU (Pons, Charente-Maritime, 05 décembre 1855 – Paris 14e, 05 avril 1931). Frère de Marguerite Clara DELMAS (Bordeaux, section 1, 17 mars 1851 – ap. 1896), artiste dramatique. Grand-père de Jacques CHABAN-DELMAS, homme politique.
Débute le 12 octobre 1891 dans Manon (Des Grieux). Participe à la première le 24 avril 1893 des Pêcheurs de perles (Nadir) de Georges Bizet. Chante Carmen (Don José). Il chanta également à l'Opéra où il débuta le 09 mai 1912.
DELMAS Elie. — Ténor (– ap. 1953). Débute le 06 novembre 1949 dans Lakmé (un Marchand). Chante les Contes d’Hoffmann (Athanael), Louise (Marchand d'habits), Paillasse (un Paysan).
DELMAS Jean-François dit Francisque. — Basse (rue de Tourville, Lyon 3e, Rhône, 14 avril 1861 – Saint-Alban-de-Monthel, Savoie, 29 septembre 1933). Fils d’Alexandre Louis DELMAS (La Ferté-Gaucher, Seine-et-Marne, 16 février 1825 – 1873/1881), négociant, et de Pauline LATROYE (Gurges, Yonne, 24 mars 1827 – Lyon 3e, 05 février 1870). Epouse à Paris 9e le 04 février 1892 Blanche d'ERVILLY, soprano. Crée Pépita Jimenez (un Officier) le 18 juin 1923 et Résurrection (Krizloff) le 16 mai 1927.
DELOFFER Émile Louis. — (Paris 1er, 14 janvier 1880 – Paris 4e, 06 août 1955*). Crée le Cloître (un Moine) le 20 décembre 1926. Enterré au cimetière du Montparnasse (transféré le 28 novembre 1994 à l'ossuaire du Père-Lachaise).
DÉLOGER Pierre Etienne Joseph dit Pierre. — Baryton (Blois, Loir-et-Cher, 30 avril 1890 –). Débute le 07 mars 1913 dans Cavalleria rusticana (Alfio). Crée Francesca da Rimini (un Soldat) ; le 04 juin 1913 Julien ou la Vie du poète (un Garçon de café) de Gustave Charpentier ; le 25 février 1914 la Marchande d'allumettes (le Libraire) de Tiarko Richepin, Mârouf (un Homme de police), la Vie brève (un Vendeur). Est affiché dans le Barbier de Séville (Figaro), Louise (le Peintre), Madame Butterfly (Commissaire impérial), le Mariage de Télémaque (Eténous), la Tosca (Spoletta), les Noces de Jeannette (Jean), Paillasse (Sylvio) et Carmen (Moralès).
DELSARTE François. — Ténor. Débute en 1830. => biographie
DE LUCA Libero. — Ténor suisse (Kreuzlingen, Suisse, 13 mars 1913 – Horn, Suisse, 04 août 1997). Débute le 11 mars 1948 dans la Bohème (Rodolphe). Chante Werther (Werther, 1949), Manon (Des Grieux), la Tosca (Mario Cavaradossi), les Pêcheurs de perles (Nadir) et la Traviata (Rodolphe).
DELVOYE Jean Marie dit Jean. — Baryton belge (Liège, 25 novembre 1854 – Ougrée [auj. Seraing], près de Liège, 13 juin 1938). A débuté au Théâtre du Château d'Eau le 27 octobre 1898 dans Mireille (Ourrias). Est le créateur, salle Favart, de Céleste (M. Mazurier), le Chemineau (Thomas), Circé (Politès), la Danseuse de Pompéi (Philippe), la Fille de Tabarin (Frère Eloi), le Follet (Jeannic), Hansel et Gretel (le Père), l'Heure Espagnole (Inigo), Macbeth (le Portier), le Mariage de Télémaque (Ménélas), Mârouf (le Vizir), la Marseillaise (Moreau), le 08 décembre 1909 Myrtil (Proboulos) d'Ernest Garnier, la Petite Maison (Dominique), la Reine Fiammette (Lucagnolo), la Revanche d'Iris (Diogène), Sanga (Gauchut), le Secret de Maître Cornille (Cornille), Solange (le Maire de Saint-Dié) ; le 20 janvier 1903 Titania (Mathias) de Georges Hüe ; la Tosca (le Sacristain), les Visitandines (Frontin), Feminissima (le Précepteur). A participé à la première le 29 février 1912 des Fugitifs (Méraudon) d'André Fijan. A d'autre part été affiché dans le Barbier de Séville (Figaro, Bartholo), la Basoche (Duc de Longueville), Carmen (Escamillo), Cavalleria rusticana (Alfio), le Déserteur (Montauciel), Don Juan (Mazetto), Don Pasquale (Malatesta), les Dragons de Villars (Bellamy), le Farfadet (Marcelin), l'Irato (Scapin), Falstaff (Ford), Fortunio (Maître André), le Jongleur de Notre-Dame (Boniface), Lakmé (Frédéric), Louise (Chansonnier), Madame Butterfly (Scharpless), le Maître de Chapelle (Barnabé), Maître Wolfram (Wolfram), Manon (Brétigny, Lescaut), les Noces de Jeannette (Jean), l'Ouragan (Gervais), le Roi d'Ys (Karnac), Sapho (Césaire), la Traviata (d'Orbel), la Bohème (Marcel).
"Baryton, vient de Lyon et a débuté dans Mireille et le Maître de Chapelle. Rendra des services dans le répertoire." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

Jean Delvoye en 1907
DE MARCHI Emilio. — Ténor italien (Voghera, 06 janvier 1861 – Milan, 20 mars 1917). En représentation, chante la Tosca (Mario Cavaradossi) le 31 octobre 1904.
DENS Michel Maurice dit Michel. — Baryton (rue Decrême, Roubaix, Nord, 22 juin 1911 – Paris 18e, 19 décembre 2000). Fils de Firmin Joseph DENS (Templeuve, Hainaut, Belgique, 29 janvier 1864 – Roubaix, 17 mars 1938), employé de commerce, journaliste, critique musical, et de Clara CRÉPIN (Roubaix, 22 avril 1871 – Roubaix, 24 octobre 1962), modiste, mariés à Roubaix le 06 avril 1893. Epouse à Croix, Nord, le 22 septembre 1934 Aline Claire BORGET (Tourcoing, Nord, 14 avril 1911 – Paris 18e, 23 février 1994).
Débute le 04 juin 1947 dans Werther (Albert). Est affiché dans le Barbier de Séville (Figaro), la Bohème (Marcel ; Schaunard, 1971), Carmen (Escamillo), Lakmé (Frédéric), Manon (Lescaut), Mireille (Ourrias), les Pêcheurs de perles (Zurga), la Traviata (d'Orbel), la Tosca (Scarpia). Crée le 01 juin 1951 Madame Bovary (Rodolphe) d'Emmanuel Bondeville.
=> Hommage à Mado Robin, avec Michel Dens, émission de télévision du 26 février 1990

Michel Dens, photo P. Belzeaux
DEPRAZ Xavier. — Basse. Débute le 06 février 1952. => biographie
DEREIMS Étienne. — Ténor (maison Commeyras, rue du Faubourg-Boutonnet, Montpellier, Hérault, 26 avril 1845 – 17 rue de Châteaudun, Paris 9e, 26 mars 1904). Fils de Jean François DEREIMS (Montpellier, 22 mars 1811 – Montpellier, 01 novembre 1882), tanneur, et de Marguerite RAZIGADE (Montpellier, 05 janvier 1810 – ap. 1875), facturière puis tisserande, mariés le 11 avril 1833 à Montpellier. Epouse à Paris 9e le 08 juin 1875 Jeannette DE VRIÈS dite Jeanne DEVRIÈS (Paris ancien 3e, 06 mars 1845 – Paris 16e, 08 juillet 1924), soprano ; parents d’Andréa DEREIMS, soprano.
Débute le 05 avril 1877 en créant Cinq-Mars (le marquis de Cinq-Mars) de Charles Gounod. Il chanta également à l'Opéra où il débuta le 05 décembre 1879.
DERENNE Paul (René Maurice Paul BOUVIER dit). — Ténor (17 rue de la Palestine, Rennes, Ille-et-Vilaine, 27 août 1907 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 18 avril 1982). Fils de Paul Eugène Henri BOUVIER (Versailles, Seine [auj. Yvelines], 30 août 1868 – Paris 7e, 07 octobre 1922), militaire, et de Thérèse Eulalie Emma DUPLAY (Frévent, Pas-de-Calais, 11 février 1872 – Paris 16e, 21 novembre 1931), mariés à Lille, Nord, le 18 février 1895. Epouse à Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine] Jacqueline Marie Paule Andrée GARNIER (Paris 16e, 18 juin 1911 – Saint-Sébastien-de-Morsent, Eure, 23 juillet 1999).
Débute en créant le Testament de la Tante Caroline (Noël) le 11 mars 1937. Crée également Ariane à Naxos (Brighella), la Gageure Imprévue (Détieulette), Ginevra (le Chanteur). Est affiché dans le Barbier de Séville (Almaviva), l'Enlèvement au Sérail (Belmont), Fortunio (Fortunio), Lakmé (Hadji), Mireille (Andreloun), Masques et Bergamasques.
DÉRIVIS Nicolas Prosper dit Prosper. — Basse (63 rue Helvétius, Paris ancien 2e, 28 octobre 1808 – 142 rue de la Tour, Paris 16e, 11 février 1880). Fils d'Henri-Étienne DÉRIVIS, basse. Epouse à Voorburg, Pays-Bas, le 09 novembre 1844 Constance Philippine Françoise Henriette JANSSENS (Bruxelles, Belgique, 05 février 1816 – ap. 1890), professeur de chant ; parents de Constance DÉRIVIS, soprano de l'Opéra. Débute le 21 septembre 1831 dans MOÏSE (Moïse) de Rossini. Il créa LE SERMENT d’Auber (Maître Audiol) ; DON JUAN de Mozart [traduction de Castil-Blaze] (le Commandeur) ; LES HUGUENOTS de Meyerbeer (le Comte de Nevers) ; STRADELLA de Niedermeyer ; GUIDO ET GINEVRA d’Halévy ; LA XACARILLA de Marliani (Cojuelo) ; LES MARTYRS de Donizetti (Félix). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 25 janvier 1833 au 28 avril 1857). En 1855, il habitait 23 rue Lepelletier à Paris.
Il débuta en 1831. Il chanta également à l'Opéra où il débuta le 21 septembre 1831.
DERROJA Alban. — Débute le 06 novembre 1929 dans le Roi malgré lui (d'Elbeuf). A créé Ariane à Naxos (l'Intendant), le Directeur de Théâtre (Saint Amour), l’École des Maris (le Notaire), l'Étoile (Hérisson), la Femme nue (Sous-secrétaire d'Etat), Frasquita (Paolo, André), le 17 février 1935 Gargantua (Gargamelle, Picrochole) d'Antoine Mariotte, Ginevra (le Cocu public), les Mamelles de Tirésias (Lacouf), Mesdames de la Halle (Madame Madoux), Mon Oncle Benjamin (le Bailli) ; le 24 juin 1938 Zadig (un Marchand) de Jean Dupérier. A été affiché dans Angélique (l'Anglais), le Barbier de Séville (l'Officier, l'Alcade), la Basoche (Guillot), Carmen (Lillas-Pastia, le Rémendado, le Dancaïre), les Contes d’Hoffmann (Andrès, etc.), les Deux aveugles (Giraffier), Djamileh (Marchand d'esclaves), Don Quichotte (un Valet, un Bandit, le Chef des bandits), l'Enlèvement au Sérail (Sélim), Frasquita (Hippolyte, José, Philippe), Gargantua (Capitaine Grandgousier), Gianni Schicchi (Spinelloccio), le Jongleur de Notre-Dame (un Chevalier), Lakmé (Hadji), Louise (un Agent), Madame Butterfly (Goro), Manon (Brétigny, Guillot), Masques et Bergamasques (Arlequin), le Médecin malgré lui (Monsieur Robert), Mignon (Laërte), les Noces de Figaro (Doublemain), le Nouveau Seigneur du village (le Marquis), les Rendez-vous bourgeois (Bertrand), George Dandin (Lubin), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (2e Postillon), le Sourd (Danière), Thérèse (un Officier municipal), la Tosca (Spoletta, Sacristain), la Bohème (Saint-Phar), les Voitures versées (un Voyageur).
DÉRUBELLE. — Il était encore en activité en 1801.
DESBROSSES. — Appartenait à la troupe en 1762. Jouait les niais, raisonneurs et petits valets.
DESCHAMPS. — Ténor. Débute au Théâtre des Gobelins le 02 avril 1905 dans le Barbier de Séville (Almaviva).
DÉSESSARTS Eugène. — Basse-taille. Débute en 1807.
DÉSESSARTS A. — Basse-taille. Débute le 16 janvier 1822 dans la Fausse magie (Florimont).
DESLANDES. — Trial. Créé le 31 décembre 1838 la Mantille (Finolo) de Luigi Bordèse.
DESPÉRAMONS François Noël. — Baryton (Lugan, Tarn, 25 décembre 1783 – 4 avenue Lafayette, Toulouse, Haute-Garonne, 08 mars 1848). Fils de Jean DESPÉRAMONS (Montech, mars 1743 – Lugan, Aveyron, 19 mai 1824), négociant, et de Jeanne Anne Christine TAPPIER (Toulouse, v. 1749 – Lugan, 20 septembre 1831). Il débuta à l'Opéra en 1805, puis à l'Opéra-Comique en 1811.
DEVAUX Léo. — Ténor. Débute le 15 septembre 1899 dans Mignon (Laërte). Crée la Fille de Tabarin (de Surgères) ; le 02 février 1900 Louise (l'Etudiant ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier. Est affiché dans Carmen (Moralès, le Dancaïre), le Chalet (Daniel), Fidelio (un Prisonnier), la Fille du Régiment (Tonio), le Follet (René), Galathée (Ganymède), Joseph (Issachar), Lakmé (Hadji), Louise (Noctambule), la Navarraise (Ramon), Philémon et Baucis (Philémon), Proserpine (Orlando, 1899).
DEVERCORS Dominique. — Basse. Chante vers 1961.
DEVINEAU Louis Stanislas. — Ténor (Cellettes, Loir-et-Cher, 01 novembre 1854 –). Débute le 25 décembre 1890 dans Carmen (Don José).
DEVRIÈS Hermann. — Baryton-basse (New York, 25 décembre 1854 – Chicago, 24 août 1949). Fils de David Moïse DEVRIÈS (Amsterdam, Hollande, 04 avril 1816 – Amsterdam, 18 janvier 1872), artiste lyrique, et de Rosa VAN OS dite Rosa DEVRIÈS (La Haye, Hollande, 12 avril 1824 – Rome, Italie, 30 mars 1889), cantatrice, mariés à Paris ancien 3e le 30 janvier 1845. Epouse à Paris 9e le 05 juin 1879 Léonie BLOCH (Paris, 05 août 1857 – New York, 10 mars 1900).
Débute le 22 octobre 1880 dans Mignon (Lothario). Participe à la première le 23 décembre 1895 de la Jacquerie (le Comte de Sainte-Croix) d'Edouard Lalo et Arthur Coquard.
"Baryton, frère de la grande cantatrice, Fidès Devriès, avait déjà fait partie de la troupe de l'Opéra-Comique. Il a remporté de grands succès en province, surtout dans le répertoire.
Sa réapparition à l'Opéra-Comique a eu lieu dans Lothario, de Mignon, et il a créé le comte de Sainte-Croix, dans la Jacquerie, en excellent comédien, donnant au personnage une physionomie pleine de noblesse. Excellente acquisition."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
DEVRIÈS David Etienne Joseph dit David. — Ténor (Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, 14 février 1882 – 50 avenue du Roule, Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 05 juillet 1934). Fils de Marcel Louis DEVRIÈS (Bruxelles, Belgique, 06 mai 1849 – Courbevoie, 26 mai 1823), ténor aux Concerts du Conservatoire [fils de Rosa DEVRIÈS, cantatrice], et de Cécile Caroline Marie Joséphine DARDIGNAC (Toulouse, Haute-Garonne, 10 août 1852 – Courbevoie, 17 décembre 1932), mariés à Toulouse le 25 février 1880. Epouse à Paris 17e le 29 octobre 1903 Joséphine Estelle Herminie BERGERAT [fille d'Émile BERGERAT, écrivain]. Père de Daniel dit Ivan DEVRIÈS (Saint-Lunaire, Ille-et-Vilaine, 1909 –), compositeur.
Débute au Théâtre Montparnasse le 04 décembre 1904 dans Lakmé (Gérald). Est affiché dans l'Attaque du Moulin (Dominique), le Barbier de Séville (Almaviva), la Basoche (Clément Marot), la Cabrera (Pédrito), Carmen (don José), Cavalleria rusticana (Torrido), le Chemineau (Toinet), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), Don Juan (Ottavio), la Habanera (Pédro), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), Julien (Julien), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux), Mârouf (Mârouf), Mignon (Wilhelm Meister), Miarka (le Roi), Mireille (Vincent), la Navarraise (Araquil), les Noces Corinthiennes (Hippias), Pelléas et Mélisande (Pelléas), la Princesse Jaune (Kornélis), le Rêve (Félicien), le Roi malgré lui (Comte de Nangis), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Jacques Ménétrier), Sapho (Jean), Thérèse (Armand), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Traviata (Rodolphe), la Bohème (Rodolphe), la Vivandière (Georges), Werther (Werther), Xavière (Landry). Est le créateur de : Aphrodite (Philodème), les Armaillis (Hansli), Circé (Helpénor), le Roi aveugle (Ymer), la Victoire (un Brigadier).

David Devriès en 1907
DHEZ René. — Crée le 18 janvier 1949 Guignol (le petit Gendarme) d'André Bloch ; joue dans Madame Butterfly (l’Enfant).
DI MAZZEI Enrico (Enricus Damasus Julius TACCHELLA di MAZZEI dit). — Ténor français d’origine italienne (Filippopoli, Bulgarie, 31 août 1894 – Gand ou Genève, 1958). Débute dans la Tosca (Mario Cavaradossi) le 20 juillet 1926. Chante Werther (Werther), Madame Butterfly (Pinkerton) et la Bohème (Rodolphe).
DOMENECH Emmanuel Antoine Ambroise dit Emmanuel. — Choriste (Perpignan, Pyrénées-Orientales, 29 janvier 1864 – Paris 12e, 30 octobre 1946*). Epouse 2. à Paris 4e Anne DAVID-MESSILLIER. Débute dans la Bohème (un Douanier) le 31 juillet 1920.
DONVAL Francis (François Marius BIDON dit). — Ténor (Lyon 3e, Rhône, 02 juillet 1871 – ap. 1922). Fils de Joseph BIDON (– av. 1895), et de Marie CHATANET (1839 – ap. 1895), employée. Epouse à Paris 20e le 22 août 1895* Eugénie Alexandrine MAZANDIER (Grenelle, Seine [auj. Paris], 27 novembre 1859 –), sage-femme. En 1891, il était typographe ; en 1895, employé de chemin de fer. Débute le 07 septembre 1909 dans Manon (le Portier, un Soldat). Participe aux créations de : le Carillonneur (un Ouvrier), Céleste (un Homme), Chiquito (le Crieur), le Cœur du Moulin (Vieux Mendiant), la Danseuse de Pompéi (Plaudius), la Forêt Bleue (un Paysan), Francesca da Rimini (Vieux Serviteur), le Hulla (un Mendiant) ; le 26 avril 1911 la Jota (Matapan) de Raoul Laparra ; le 04 juin 1913 Julien ou la Vie du poète (un Camarade) de Gustave Charpentier ; le 25 février 1914 la Marchande d'allumettes (le Marchand de marrons) de Tiarko Richepin ; Mârouf (l'ânier), Nausicaa (un Serviteur) ; le 07 décembre 1921 Dans l'Ombre de la Cathédrale (un Prêtre) de Georges Hüe ; le Sauteriot (un Vieux), Paillasse (un Paysan) ; le 05 novembre 1923 Sainte Odile (un Mendiant) de Marcel Bertrand ; la Sorcière (un Homme du peuple), la Vie brève (le Forgeron). A été affiché dans Alceste (un Coryphée), Ariane et Barbe Bleue (un Paysan), Carmen (le Dancaïre, le Rémendado), les Contes d’Hoffmann (Nathanael), la Fille de Madame Angot (Buteux), la Flûte enchantée (un Gardien), Joseph (Nephtali), Lakmé (Hadji), la Lépreuse (un Paysan), Louise (Marchand d'habits), le Pardon de Ploërmel (Claude), Pénélope (un Pâtre), Richard Cœur de Lion (Charles), le Sauteriot (Aubergiste), la Tosca (Sciarrone), Werther (Schmidt), le Barbier de Séville (l'Officier, le Notaire), les Noces de Figaro (Doublemain), Gismonda (Andrioli) et la Rôtisserie de la Reine Pédauque (un Postillon).
DONVILLE. — Débute en 1923 dans Carmen (le Dancaïre).
DORLINI David. — Ténor. Débute le 21 mai 1933 dans la Bohème (Rodolphe). Chante le Barbier de Séville (Almaviva), Lakmé (Gérald), Madame Butterfly (Pinkerton), Mignon (Wilhelm Meister) et la Tosca (Cavaradossi).
DORSONVILLE (Jacques BÉRON dit). — Chanteur. Débute le 12 juin 1777.
DOUCET Jacques. — Baryton (Angoulême, Charente, 02 juin 1925 –). Débute le 07 mai 1952 dans Carmen (Escamillo). Chante la Bohème (Marcel). Il a participé à la première le 07 octobre 1960 de Vol de nuit (Rivière) de Luigi Dallapiccola [version française de Jacques Bourgeois]. Il a créé le 22 juin 1962 Princesse Pauline (Masséna) d'Henri Tomasi. Il fut directeur du Capitole de Toulouse de 1981 à 1991.
DOUSSET André. — Baryton. Débute le 06 septembre 1907. => biographie
DOZAINVILLE. — (– 23 décembre 1809). La perte de Trial (mort en 1794) lui ouvrit les portes de l'Opéra-Comique pour l'emploi des niais. Crée le 15 mars 1797 Ponce de Léon (Pélerino) d'Henri Montan Berton ; le 26 janvier 1804 la Romance (M. de Ferville) d'Henri Montan Berton.
DRANEM (Armand MÉNARD dit). — Chanteur et acteur (Paris 10e, 23 mai 1869 – Paris, 14 novembre 1935). En représentation, il participe à la première de la Fille de Madame Angot (Buteux) le 28 décembre 1918 et des Brigands (le Caissier) le 13 juin 1931.
DRAN André Théophile dit André. — Ténor (Metz, Moselle, 15 juin 1924 – Pouancé [auj. Ombrée d’Anjou], Maine-et-Loire, 12 septembre 2014). Epouse Monique de PONDEAU, soprano ; parents de Thierry Jean José DRAN (Paris 17e, 17 août 1953 – Hourtin, Gironde, 22 juillet 2021), ténor. Il chanta de 1953 à 1970, notamment dans la Fille de Madame Angot (Pomponnet), Ciboulette (Antonin), les Pêcheurs de perles (Nadir), Paillasse (Peppe), le Roi l'a dit (Benoît), Madame Butterfly (Pinkerton), la Chauve-Souris (Alfred), le Jongleur de Notre-Dame (Jean, 1954).
DROUILLON. — Acteur de l'Opéra-Comique de la période 1724-1761.
DROUIN. — Acteur de l'Opéra-Comique de la période 1724-1761.
DROUIN Jean. — Crée Ariane à Naxos (un Laquais), le Carrosse du Saint-Sacrement (Balthazar), Fantaisie Nocturne (Pierrot) et Mon oncle Benjamin (un Voisin). Chante Angélique (un Voisin), le Barbier de Séville (Figaro), Chanson de Paris (le colporteur), les Contes d’Hoffmann (Nicklauss), Don Quichotte (un Bandit), Fortunio (Guillaume, Landry), le Jongleur de Notre-Dame (Moine peintre), Lakmé (Frédéric), la Lépreuse (un Paysan), Madame Butterfly (Yamadori), Manon (Brétigny, un Garde), le Médecin malgré lui (Valère), les Noces de Jeannette (Jean), Mon oncle Benjamin (un Mousquetaire), le Roi malgré lui (Maugiron), le Rossignol de Saint-Malo (Jacquemin), la Tosca (Spoletta, Sciarrone), la Traviata (un Domestique), la Bohème (Marcel), Werther (Brühlmann, Albert). A débuté le 05 juillet 1942 dans Carmen (Moralès).
DUBOIS Gaston Camille Paul dit Gaston. — Ténor (21 quai de la Mairie, L'Île-Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 04 octobre 1873* – Nice, Alpes-Maritimes, 12 février 1959). Fils de Zéphirin Louis Paul DUBOIS (Pommereuil, Belgique, 29 septembre 1833 – ap. 1872), marinier, et d’Adélina Julia LEROI (Bougival, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 12 janvier 1851 – Noisy-le-Sec, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 17 février 1927), couturière, mariés à L’Île-Saint-Denis le 21 mars 1872. Epouse à Sèvres, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine], le 25 septembre 1901 Tina DUBOIS-LAUGER, mezzo-soprano.
Débute le 01 septembre 1911 dans Manon (Des Grieux). Chante Carmen (don José), Cavalleria rusticana (Torrido), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), Werther (Werther), le Chemineau (Toinet), le Vaisseau fantôme (Erik).
DUBOSC Gaston. — Ténor. Chante, à partir de 1900, Cendrillon (le Roi) de Jules Massenet — rôle qu'il a créé le 24 mai 1899 —, le Domino noir (Lord Elfort), Manon (le Portier, Guillot), la Bohème (Saint-Phar) et Mignon (Laërte), rôle de ses débuts le 28 octobre 1898.
"Naguère amoureux comique, au Palais-Royal, où il reprit, entre autres rôles, celui de Bébé, et fit d'heureuses créations, est engagé pour l'emploi des Couderc. Il a débuté dans Laërte, de Mignon, et Thibaut, des Dragons de Villars. Rendra de grands services." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
DUBUC Gilbert. — Baryton (Pétiguy, Belgique, 01 janvier 1925 – 17 juin 2023). Chante entre 1954 et 1972.
DUCHESNE Éloi. — Ténor (Paris, 1840 –). Débute le 10 octobre 1871 dans le Pré-aux-Clercs. Crée le 22 mai 1872 Djamileh (Haroun) de Georges Bizet. Participe aux premières le 20 janvier 1873 de Roméo et Juliette (Roméo) de Charles Gounod ; le 24 mars 1874 de la version oratorio de Marie-Magdeleine (Jésus) de Jules Massenet ; le 10 novembre 1874 de Mireille (Vincent) de Gounod.
"Une très belle voix. On l'a fait venir de Bordeaux, mais c'est un Parisien de la Glacière allié à la dynastie des fameux dentistes des deux sexes.
C'est un fort ténor : son nom l'y oblige."
(le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
DUCIS. — Débute le 04 octobre 1896 dans l'Amour médecin (Clitandre).
DUDOUET André. — Est affiché dans le Barbier de Séville (le Notaire), Carmen (Lillas-Pastia), Lakmé (le Kouravar), Louise (un Agent) — rôle de ses débuts le 11 octobre 1934 —, Madame Butterfly (Commissaire impérial), Manon (le Portier, le Sergent), Mignon (Antonio). A créé Madame Bovary (un Meunier).
DUFONT Louis. — Basse. A participé aux créations de Mon Ami Pierrot (un Voisin), Cyrano de Bergerac (le Cuisinier, la Sentinelle), l’École des Maris (un Vieillard, un Clerc), le 17 février 1935 Gargantua (2e Chicanier, 3e Ennemi) d'Antoine Mariotte, le Hulla (un Client), Marie l'Égyptienne (une voix), Mon oncle Benjamin (le Patient) ; le 24 juin 1938 Zadig (un Pêcheur) de Jean Dupérier. A été affiché dans le Barbier de Séville (l'Officier, l'Alcade), la Basoche (le Veilleur de nuit, le Chancelier), Don Quichotte (le Chef des bandits), la Habanera (un Homme entre deux âges), Gianni Schicchi (Guccio), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine sculpteur), Lakmé (Kouravar), Louise (un Agent), la Lépreuse (un Paysan), Madame Butterfly (le Bonze), Manon (l'Hôtelier, le Portier, un Garde), le Bon roi Dagobert (Pépin), Mignon (Jarno), Mireille (le Passeur), les Noces de Figaro (Antonio), Paillasse (un Paysan), le Pré-aux-Clercs (un Chevau-léger), Résurrection (un Gardien), Sapho (le Patron), le Sicilien (Philène), la Tosca (le Geôlier, Angelotti), la Traviata (le Marquis), la Bohème (un Douanier), Werther (Johann), le Juif Polonais (le Polonais), Frasquita (Saint-Ange). Pour ses débuts, le 09 juillet 1921, interprétait Mârouf (un Mameluck).
DUFOUR Michel. — Baryton. Débute le 19 octobre 1894. => biographie
DUFRANNE Hector Robert dit Hector. — Baryton belge (Mons, Hainaut, Belgique, 25 octobre 1870 – 2 rue Léon Vaudoyer, Paris 7e, 03 mai 1951). Fils d’Augustin Désiré DUFRANNE (Jemappes [auj. dans Mons], Hainaut, Belgique, 21 décembre 1830 – ap. 1870), boulanger, et de Marie Joseph WATERLOT (Jemappes, 26 novembre 1831 – Jemappes, 17 mai 1899), boulangère. Epouse à Bruxelles le 08 juin 1899 Clémentine Adèle NEELS (Bruxelles, Belgique, 05 février 1877 – Noisy-le-Grand, Seine-Saint-Denis, décembre 1962), artiste lyrique. Parents de Robert Henri Augustin DUFRANNE (Chatou, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 15 mai 1905* – Villejuif, Val-de-Marne, 20 février 1963) ; de Jacqueline Marthe Clémentine DUFRANNE (Chatou, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 09 janvier 1915* – Paris 15e, 16 mars 2011), actrice.
Débute dans Iphigénie en Tauride (Thoas) le 18 juin 1900. Chante Alceste (Grand Prêtre), Carmen (Escamillo), Cavalleria rusticana (Alfio), Fidelio (Pizzaro), le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur), Lakmé (Nilakantha), Louise (le Père), Mireille (Ourrias), la Navarraise (Garrido), Philémon et Baucis (Jupiter), le Roi d'Ys (Karnac), Thérèse (André Thorel) [qu'il avait créé à Monte-Carlo], le Vaisseau fantôme (le Hollandais). Crée les Armaillis (Koebi), la Carmélite (l'Évêque), le Chemineau (le Chemineau), Circé (Ulysse), le Cloître (le Prieur), le Clos (Pierre), l'Enfant Roi (François), la Fille de Roland (Amaury-Ganelon) ; le 05 juin 1907 Fortunio (Clavaroche) d'André Messager ; le 20 novembre 1901 Grisélidis (Marquis de Saluces) de Jules Massenet ; Pelléas et Mélisande (Golaud), Ouragan (Gervais), la Tosca (Scarpia), les Tréteaux de Maître Pierre (don Quichotte). A également chanté Iphigénie (Oreste). Il a participé à la première de la version scénique de Marie-Magdeleine (Judas) de Massenet le 12 avril 1906. Il est enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen (18e division).
(Il débuta à la Monnaie en 1896 dans Faust (Valentin). En 1897, il chantait au Covent Garden et le 18 juin 1900 il entra à l'Opéra-Comique. Ce fut un des plus beaux barytons de la salle Favart où il marqua de sa personnalité plusieurs créations importantes : Pelléas et Mélisande (Golaud), la Tosca (Scarpia), Fortunio (Clavaroche), le Chemineau (le Chemineau), les Tréteaux de maître Pierre (don Quichotte). En 1908 et 1910 il chante au Manhattan Opera de New York, en 1909 on le trouve à l'Opéra de Paris, en 1910 et 1912 à l'Opéra de Philadelphie et à celui de Chicago, jusqu'en 1914 au Teatro Colon de Buenos Aires. Il est le créateur d'Armand Thorel dans Thérèse, du Mendiant dans les Burgraves et de Léandre dans l'Amour des trois oranges. Il cessa de paraître en scène en 1932.)

Hector Dufranne en 1907
DUFRÈNE Joseph. — Ténor. Débute le 01 décembre 1851. => biographie
DUFRICHE Paul Eugène Denis dit Eugène. — Baryton (Paris ancien 2e, 07 octobre 1848 – Etats-Unis, ap. 1912). Fils de Jacques Armand DUFRICHE (Chailloué, Orne, 30 avril 1812 – Levallois-Perret, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 29 mars 1889), et de Jeanne Scholastique AGLAÉE (Argentan, Orne, 25 mai 1816 – Levallois-Perret, 02 décembre 1898). Epouse 1. à Paris 18e le 05 octobre 1871 (divorce à Paris 9e le 02 août 1886*) Marie Laurence Augustine LEYDET (Paris ancien 2e, 04 mars 1852 – Paris 18e, 23 août 1921), couturière ; parents de Gabriel DUFRICHE, ténor, et de Marie Eugénie DUFRICHE (Paris 18e, 04 septembre 1874 – Paris 9e, 03 décembre 1950), mezzo-soprano et pianiste [épouse à Paris 9e le 03 mars 1904 Rodolphe PLAMONDON, ténor]. Epouse 2. vers octobre 1887 Honorine Marie Lucie dite Suzanne LAGIER (Dunkerque, Nord, 30 novembre 1832* – Londres, Angleterre, 11 février 1893), chanteuse de café-concert.
Débute le 27 août 1874 dans le Pardon de Ploërmel (le Chasseur). Crée le 03 mars 1875 Carmen (Zuniga) de Georges Bizet. Il chanta à l'Opéra le 21 septembre 1891. Participe à la première le 10 novembre 1874 de Mireille (Ambroise ; le Passeur) de Charles Gounod. Il a créé les Amants de Vérone (Capulet) du marquis Paul de Richard d'Ivry le 12 octobre 1878 au Théâtre Ventadour.
"Un mariage entre deux artistes fort connus est annoncé officiellement à Asnières. Les bans sont publiés. Le baryton Dufriche épouse Mlle Lagie [lisez Suzanne Lagier]." (Gil Blas, 07 octobre 1887).
DUFRICHE Gabriel Gustave dit Gabriel. — Ténor (Paris 18e, 25 octobre 1872 –). Fils d'Eugène DUFRICHE, baryton. Débute le 06 septembre 1908 dans Carmen (don José). Chante Cavalleria rusticana (Torrido), Lakmé (Gérald), Julien (Julien), Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), la Navarraise (Araquil).
DULAC A. — Ténor. Débute le 26 février 1908 en créant la Habanera (un Jeune homme) de Raoul Laparra. Chante Louise (Marchand d'habits).
DULAC Georges. — Chante en 1954 le Jongleur de Notre-Dame (un Ivrogne).
DULIN Marie Jean Théophile. — Basse (Plachy-Buyon, Somme, 06 mai 1855 –). Débute le 09 décembre 1883 dans la Fille du régiment (Sulpice).

Marie Jean Théophile Dulin
DUMÉ Robert Léon Maurice dit Robert. — Ténor (Nice, Alpes-Maritimes, 02 juillet 1941 – Clichy, Hauts-de-Seine, 06 décembre 2018). Fils de Maurice Louis Emile DUMÉ (Cambrai, Nord, 23 avril 1909 – Nice, 07 mai 1990), et de Joséphine Piérriné CIVITELLO (Nice, 20 juillet 1912 – Louveciennes, Yvelines, 04 mai 1999), mariés à Nice le 24 septembre 1936. Débute en 1970. Chante Madame Butterfly (Pinkerton) ; la Chauve-Souris (Orlowsky) ; la Bohème (Parpignol).
DUMÉNY Camille. — Comédien (Paris, 1857 – Nantua, Ain, 1920). A l'occasion d'un Gala, il a participé, salle Favart, à la première de la Fille de Madame Angot (un Officier) le 28 décembre 1918.
DUMONTIER Émile Louis. — Ténor (Paris, 04 mars 1872 –). A débuté dans le Chalet (Daniel) le 10 octobre 1897. A été affiché entre 1900 et 1950 dans la Basoche (Guillot), Carmen (Morales, le Rémendado), Cendrillon (le Doyen de la Faculté) de Massenet, les Dragons de Villars (Thibault), la Fille du Régiment (Hortensius), Galathée (Midas), la Flûte enchantée (un esclave), l’Heure espagnole (Torquemada), Lakmé (Hadji), Manon (Brétigny, le Portier), Mignon (Laerte) et Werther (Schmidt).
DUNAN Gérard Marius Hippolyte dit Gérard. — Ténor (Molière-sur-Cèze, Gard, 16 juin 1936 – Montfrin, Gard, 16 mars 1977). Chante le Barbier de Séville (Almaviva) ; Mignon (Wilhelm). Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti.
DUPARC. — Débute en créant Angélo, Tyran de Padoue (un Page noir) le 16 janvier 1928. Est affiché dans le Barbier de Séville (l'Alcade), Werther (Brühlmann).
DUPONT Alexis (Pierre-Auguste DUPOND dit). — Ténor (Paris, 01 mai 1798 – 96 avenue des Ternes, Paris 17e, 29 mai 1874). Fils de Pierre Maximilien DUPOND (Bordeaux, Gironde, v. 1764 – Paris, 27 mars 1853) et de Marie GUY-DAMOUR ou GUIDAMOUR (Bleigny-le-Carreau, 14 mai 1775 –). Epouse à Paris le 07 juillet 1827 Félicité NOBLET (v. 1807 – Paris 17e, 03 avril 1877), sœur de Lise NOBLET, toutes deux danseuses à l'Opéra. Il chanta sous le nom d'ALEXIS. Il avait débuté à l'Opéra en 1818. Il débuta le 04 janvier 1821 dans Zémire et Azor (Azor). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828, puis soliste jusqu'au 26 octobre 1848).
DUPOUY Louis Jean Emile dit Louis. — Baryton (Paris, 10 février 1881 –). Débute salle de la Gaîté-Lyrique dans Mireille (Ourrias) le 10 janvier 1908. Crée Léone (le Caporal), Snégourotchka (un Héraut), Solange (l'Agent). Chante Ariane et Barbe-Bleue (un Paysan), Carmen (Moralès), Cavalleria rusticana (Alfio), les Dragons de Villars (Bellamy), le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur), Lakmé (Frédéric), Louise (le Peintre), Madame Butterfly (Commissaire impérial), la Navarraise (Bustamente), la Reine Fiammette (Jean Vassari), le Roi d'Ys (Jahel), la Traviata (d'Orbel). Il a enregistré des disques dont certains sous le nom de Jean Duez. En 1908, il habitait 7 rue Blondel à Paris 3e.
DUPOUY Jean. — Ténor (Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 18 juillet 1938 –). Engagé à la RTLN en 1969. Chante les Pêcheurs de perles (Nadir) ; la Bohème (Rodolphe) ; Mireille (Vincent) ; Madame Butterfly (Pinkerton).
DUPRÉ Pierre Ernest dit Pierre. — Baryton-basse (Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 01 août 1884 – 22 mars 1980). Débute le 12 novembre 1909 dans le Chemineau (François). Chante Aphrodite (Grand Prêtre, Geôlier), la Basoche (Roland), Carmen (Zuniga), les Contes d’Hoffmann (Luther, Lindorf, etc.), Cosi fan tutte (don Alphonse), la Dame Blanche (Mac Irton), le Devin du Village (le Devin), Don Juan (Leporello), le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur), Joseph (Jacob), Lakmé (Nilakantha), la Légende du Point d'Argentan (le Docteur), la Lépreuse (Mattelinn), Lorenzaccio (Cardinal Cibo), Louise (Chiffonnier, le Père), le Hulla (Danischmendt), Macbeth (Meurtrier), Manon (le Comte), le Médecin malgré lui (Valère), Mireille (Ramon), Mignon (Lothario), la Navarraise (Garrido), les Noces de Figaro (Antonio), Dans l’ombre de la cathédrale (Estéban), Pelléas et Mélisande (le Médecin, Arkel), Pénélope (Eumée), Quand la Cloche sonnera (Akimitch), Richard Cœur de Lion (Florestan), le Roi d'Ys (Saint Corentin, Jahel, le Roi), le Sauteriot (le Curé), la Tosca (Angelotti), Tristan et Isolde (Roi Marke), la Bohème (Colline), le Voile du bonheur (Tchang i), Werther (le Bailli), Ariane et Barbe-Bleue (un vieux Paysan), le Chalet (Max), Mârouf (le Vizir), Madame Butterfly (le Bonze). Est le créateur de Cantegril (Bessède), Éros Vainqueur (Terkaud), Gianni Schicchi (Simone), Gismonda (Grégoras), la Grand-Mère (John Green) ; le 26 avril 1911 la Jota (El Cabrito) de Raoul Laparra ; le 04 juin 1913 Julien ou la Vie du poète (un Casseur de pierres, une Voix de l'abîme, un Camarade) de Gustave Charpentier ; Lorenzaccio (Cardinal Valori), le Mariage de Télémaque (Eumée), les Noces Corinthiennes (le Pêcheur), Pépita Jimenez (le Révérend), Scémo (Arrigo), le Sicilien (Philène) et la Sorcière (Lopez). Il est enterré au cimetière de Pau.
« Classe Bouvet. Une raideur excessive, un léger balancement du corps, voilà tout ce qu'on peut reprocher à ce remarquable chanteur. La voix est magnifiquement timbrée et sonore. Concourra dans Joseph et dans la Walkyrie : on pronostique deux succès. Il obtint l'an dernier un 1er accessit d'opéra-comique et un 1er accessit d'opéra.
Classe Hettich. Une voix magnifique. L'un des plus brillants espoirs des concours de chant, opéra et opéra-comique. Il interprète avec goût les grands maîtres de la musique. Il obtint l'an dernier un 2e accessit de chant. »
(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

Pierre Dupré en 1909 [photo Manuel]
DUPREZ Gilbert Louis. — Ténor. Débute le 13 septembre 1828. => biographie
DUPUIS-DELCOURT Jules François. — (Berru, Marne, 25 mars 1802 – Ivry-sur-Seine, Seine [auj. Val-de-Marne], 02 avril 1864). Aéronaute et physicien, il fut attaché à l'administration de l'Opéra-Comique. On lui doit des pièces de théâtre dont certaines sous le pseudonyme d'Octo. Il aurait commencé sa carrière comme chanteur à l'Opéra-Comique.
DUPUY Jules Benjamin. — Ténor. Débute le 12 octobre 1888 dans le Pré-aux-Clercs (Mergy). Chante Carmen (Don José).
DURAND Georges. — Basse. A débuté en 1897. A été affiché dans le Barbier de Séville (Pédrille, Bazile), Carmen (Zuniga, Lillas Pastia), le Chalet (Max), la Dame Blanche (Mac Irton), les Dragons de Villars (le Pasteur), la Fille du Régiment (Sulpice), Galathée (Pygmalion), Joseph (Judas), Lakmé (Nilakantha), Manon (le Portier, un garde), Mignon (Lothario), Mireille (Ramon), la Traviata (le Baron), la Vivandière (un paysan). Il a créé le 23 mars 1898 l'Ile du rêve (un Officier) de Reynaldo Hahn. Il chanta à l'Opéra le 08 janvier 1913.
DUREL Paul. — Débute le 08 mars 1933 dans Louise (Noctambule). Crée Mon Ami Pierrot (un Voisin), Cyrano de Bergerac (une Sentinelle), l'École des maris (un Clerc), le 17 février 1935 Gargantua (le Vieux Médecin, Gymnaste) d'Antoine Mariotte. Chante le Barbier de Séville (l'Alcade), le Chemineau (Toinet), les Contes d’Hoffmann (Nathanael), Don Quichotte (un Bandit), l’École des Maris (Valère), la Habanera (1er Compère ; 2e Aveugle), le Jongleur de Notre-Dame (Moine poète), Mignon (Wilhelm Meister), Paillasse (Peppe), Phryné (Cynalopex, 1935), la Reine Fiammette (Castiglione), la Tosca (Sciarrone), la Bohème (Parpignol, Rodolphe), Frasquita (Serge).
DUTHOIT. — Débute le 16 juin 1946 dans Mignon (Lothario).
DUTILLOY Henry. — Baryton (– 05 juillet 1937). Débute le 11 octobre 1903 dans les Noces de Jeannette (Jean). Crée la Reine Fiammette (Pompéo Cortez). Est affiché dans le Barbier de Séville (Figaro), les Dragons de Villars (Bellamy), le Jongleur de Notre-Dame (Moine peintre), Lakmé (Frédéric), Louise (Chansonnier), le Maître de Chapelle (Barnabé), Manon (Brétigny), Portrait de Manon (Des Grieux), les Rendez-vous bourgeois (César), la Traviata (le Baron), la Vivandière (Capitaine Bernard).
DUVALEIX Jean Albert dit Albert. — Acteur (Bordeaux, Gironde, 07 juin 1893 – Paris, 21 décembre 1962). En représentation, crée Fragonard (Maréchal de Soubise) le 21 février 1946.
DUVERNOY. — Ténor. Débute le 05 avril 1821 dans Joseph (Joseph).
DUVERNOY Charles François. — Baryton (Paris ancien 2e, 16 avril 1796 – Paris 9e, 27 novembre 1872). Demi-frère du compositeur Henri Duvernoy. Epouse Rose Agathe Clémence Chapuis (Montauban, Tarn-et-Garonne, 11 juin 1805 – Paris 9e, 31 décembre 1884), parents d'Alphonse Duvernoy, compositeur, et d'Edmond Duvernoy, baryton. Débute en 1830 à la Salle Ventadour. Fait sa rentrée le 26 mai 1843 dans le Délire de Berton. A créé le 01 décembre 1851 le Château de la Barbe-Bleue (Jacques II) d'Armand Limnander ; le 03 juin 1857 les Dames-capitaines (un échevin) de Napoléon Henri Reber. Prend sa retraite de la scène en 1868. Il fut régisseur de l'Opéra-Comique et professeur de déclamation lyrique (opéra) au Conservatoire de Paris (1851-1871).
« Duvernoy, acteur-régisseur, est un garçon intelligent, un peintre de mérite, assure-t-on, et qui a su donner du caractère et un cachet au petit rôle d'usurier de Gille ravisseur. Appointement réunis : 7.500 fr. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 22 octobre 1854)
DUVERNOY Charles Henri Edmond dit Edmond. — Baryton (Paris, 16 juin 1844 – Paris, 12 janvier 1927 ou Rouen, 13 décembre 1926). Fils de Charles François Duvernoy et frère du compositeur Alphonse Duvernoy. Epouse à Paris le 23 juin 1875 Adèle Franck-Duvernoy, cantatrice. Débute le 20 janvier 1873 en participant à la première de Roméo et Juliette (Mercutio) de Charles Gounod. Créé le 03 mars 1875 Carmen (Moralès) de Georges Bizet ; le 10 mai 1875 Don Mucarade (Gabiole) d'Ernest Boulanger. Il fut professeur de chant au Conservatoire de Paris (01 octobre 1887-démission 01 mars 1910).
« Fils du Duvernoy qui jouait surtout, dans ses dernières années, l'Anglais du Domino noir.
Une bonne voix, une bonne méthode.
Edmond, frère du pianiste Alphonse, après avoir paru d'abord dans la reprise de Roméo et Juliette, s'est emparé, dans Galathée, du rôle de Ganymède, abandonné par Ponchard. Il a bien chanté :
Ah ! qu'il est doux de ne rien faire !...
mais les conseils de Ganymède ne l'empêchent pas de travailler pour son compte.
C'est un jeune ambitieux. »
(le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
« Parmi les meilleurs maîtres de l'enseignement du chant, l'éminent Edmond Duvernoy tient le premier rang et est un des plus en vue et un des plus justement réputés professeurs de Paris.
Edmond-Charles-Henri Duvernoy, né à Paris le 14 juin 1844, appartient à une famille de musiciens où le talent est héréditaire : son grand-père Charles et son grand-oncle Frédéric, virtuoses et professeurs, furent membres fondateurs du Conservatoire national de musique (3 août 1795) ; son père Charles y fut professeur de déclamation lyrique de 1850 à 1870 et forma un grand nombre d'élèves parmi lesquels : Gailhard, Capoul, Bonnehée, Maurel, etc., son oncle Henri a professé l'harmonie au Conservatoire pendant quarante ans ; il est enfin le frère puîné d'Alphonse Duvernoy, le bien regretté compositeur et professeur.
Edmond Duvernoy fit toutes ses études au Conservatoire et y reçut notamment pour le chant les précieuses leçons de l'inoubliable Révial qui forma entre autres artistes célèbres Gailhard, Capoul, Bonnehée, Merly, etc.
Ses débuts eurent lieu en janvier 1873, au théâtre de l'Opéra-Comique, dans le rôle de Mercutio de Roméo et Juliette ; puis il se produisit dans Galathée, le Domino noir, le Pré-aux-Clercs, Mignon, etc., etc.; enfin il créa au même théâtre Don Mucarade, d'Ernest Boulanger, Piccolino, de Guiraud, et Moralès dans Carmen, de Bizet, aux côtés de Mme Galli-Marié.
En 1878, il renonça au théâtre et se consacra avec succès à l’enseignement du chant où il devait acquérir une si grande notoriété.
Il fut nommé, en 1887, professeur de chant au Conservatoire national de musique. Citer les noms de ses élèves principaux, c'est indiquer la maîtrise de son professorat ; en voici quelques-uns nommés par ordre de sortie du Conservatoire, munis de leurs premiers prix :
MM. Affre, Salignac, André Gresse, Gaston Dubois, Bourbon, Allard, Badiali, David Devriès, Baër, Morati, Paty, Gabriel Paulet, etc.
Mmes Aïno Ackté, Darclée, Marie Lafargue, Berthe Mendès, Marthe Rioton, Lucy Berthet, Pauline Donalda, Mérentié, Rose Féart, Catherine Baux, Vallandri, Bailac, etc.
Arrivé au sommet de la gloire, Edmond Duvernoy pourrait se reposer d'une vie de labeur dans l'auréole du succès, il a voulu y ajouter celle de la bonté, qui est encore ce qu'il y a de mieux sous notre planète : il s'est fait l'éducateur des jeunes pour leur montrer la belle et bonne voie, celle du travail et de la probité ; il continue à tous ses élèves aide et protection.
Bon, affable, serviable, il ne compte que des amis et des admirateurs.
Edmond Duvernoy, nommé officier d'académie en 1881, fut promu officier de l'instruction publique en 1888, et le 9 août 1901 il était nommé chevalier de la Légion d'honneur. »
(A. Des Collines, Comœdia illustré, 01 mai 1909)
« Gros et petit, simplement aimable, il ne fait pas d'épates. Sa boutonnière droite ignore ce que porte sa gauche, et celle-ci n'a dû rougir que par extrême modestie. Il exècre le tapage : pour en éviter l'abus, fait sombrer les sons, ne leur permet de sortir que prudemment enveloppés, et pour de peu lointaines excursions. Adore ses disciples, les câline, les choie et — chose méritoire — bien qu'il ait plus d'élèves particuliers qu'il n'en peut désirer, s'occupe avec zèle de ceux du Conservatoire. Pendant les vacances, leur écrit, les conseille, vient tout exprès de la campagne pour les entendre, lorsqu'ils auditionnent à l'Opéra ou ailleurs, les encourage et, à l'occasion, leur donne un vigoureux coup de piston. (Le piston, vous savez bien, cet instrument dont le virtuose Marix fit un si brillant emploi dans les musiques militaires... Le roi de notre symphonie moderne.) »
(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

Edmond Duvernoy en 1909
ÉLAIN Léon Louis dit Léon. — Baryton (Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 25 décembre 1889 – Nice, Alpes-Maritimes, mars 1929). Débute le 19 décembre 1912 dans le Barbier de Séville (Figaro). Chante Manon (de Brétigny). Elève au Conservatoire où il appartint à la classe de Melchissédec et où il remporta ses deux premiers prix en 1910 et 1911, il a chanté à l'Opéra-Comique, au Trianon-Lyrique et à la Gaîté-Lyrique où il a chanté, lors de la reprise de Véronique, le rôle de Loustot.
ELLEVIOU Pierre Jean Baptiste François. — Ténor (Rennes, Ille-et-Vilaine, 14 juin 1769 – Paris, 05 mai 1842). Il débuta le 01 avril 1790 dans le Déserteur (Alexis) à la Comédie Italienne (salle Favart) comme basse-taille, puis devint ténor. Il créa Gulnare, Zoraïme et Zulnar, Adolphe et Clara, le Prisonnier, Maison à vendre, le Calife de Bagdad ; le 31 mai 1802 le Concert interrompu (Lindorf) d'Henri Montan Berton ; le 14 juillet 1806 les Maris garçons (Florville) d'Henri Montan Berton ; le 28 janvier 1809 Françoise de Foix (François Ier) d'Henri Montan Berton. Il chanta Zémire et Azor, Richard Cœur de Lion (Blondel), le Roi et le fermier, Félix, Joseph, Jean de Paris. Il démissionna le 10 mars 1813.
(Il débuta salle Favart le 01 avril 1790. Il avait alors une voix de basse naturelle qu'il transforma peu à peu, à force de travail, en une fort jolie voix de ténor. Au demeurant il était bon comédien et joli garçon. En 1792 il sert dans les armées de la République, mais bientôt il reparaît salle Favart et se spécialise dans le répertoire de Grétry, non sans connaître de gros succès dans Paul, de Paul et Virginie, Pierre, de Pierre le Grand et Joseph, de Joseph. L'Empereur ayant refusé d'augmenter les traitements des comédiens, il démissionne de l'Opéra-Comique dont il était l'un des administrateurs depuis 1803 et se retire fortune faite à Roncière, près de Villefranche-sur-Saône. Il avait signé les livrets de Délia et Verdikan et le Vaisseau Amiral, que Henri Montan-Berton mit en musique.)
ÉLOI (Raphaël Claudius ROQUEBLAVE dit). — Baryton (1861 – Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 12 octobre 1930). Epouse Marie Émilie MOREAU (1854 – Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 09 mars 1928), artiste. Débute en 1889. Il a créé le 25 septembre 1893 Madame Rose (un Paysan) d'Antoine Banès ; le 02 février 1900 Louise (Marchand de pommes de terre, en coulisses) de Gustave Charpentier ; le 09 juillet 1901 la Soeur de Jocrisse (le Perroquet) d'Antoine Banès ; le Carillonneur (l'échevin), la Carmélite (Maître des cérémonies), Chiquito (Pathiry), Don Pasquale (le Notaire), la Fille de Tabarin (Marchand de dentelles), Gianni Schicchi (Pinellino), le Hulla (un Héraut) ; le 04 juin 1913 Julien ou la Vie du poète (un Etudiant) de Gustave Charpentier ; le Mariage de Télémaque (Asphalion), Ping-Sin (un Serviteur), Solange (un Allemand), Une aventure de la Guimard (le Sergent du guet), Scènes Alsaciennes (un Notable). Il a participé le 16 janvier 1893 à la première de Werther (Brühlmann) de Jules Massenet, et le 23 mai 1905 à celle de Chérubin (un Officier) de Massenet. Est affiché d'autre part dans Ariane et Barbe-Bleue (un paysan), le Barbier de Séville (Pédrille, l'Alcade), la Basoche (le Grand-Prévôt), le Caïd (le Muezzin), Carmen (Lillas Pastia, un Guide), Cendrillon (1er Ministre, le Roi), les Contes d’Hoffmann (Wilhelm, Fritz), la Dame blanche (Gabriel), le Domino Noir (Melchior), les Dragons de Villars (un Dragon), la Fille du Régiment (le Notaire), la Flûte Enchantée (un esclave), Fra Diavolo (Beppo), l'Irato (un Valet), Joseph (un Officier), la Jota (el Cabrito), Lakmé (un Marchand, Hadji), Louise (le Marchand d'habits, le peintre, l'étudiant, le Bohème, 2e Philosophe), Madame Butterfly (Officier du registre), Manon (l'hôtelier, le Portier, un Sergent, un Garde), Mariage aux Lanternes (Garde-champêtre), Mârouf (un Homme de police), Mignon (Antonio), les Noces de Jeannette (Thomas), Paillasse (un Paysan), Phryné (un Héraut, 100e le 13 janvier 1910), la Traviata (le Baron, le Domestique), la Bohème (Père la Pêche), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (un Sergent), Dans l’ombre de la cathédrale (un Prêtre), Werther (Schmidt). Participe à la première le 23 octobre 1899 de Javotte (le Maire), ballet de Camille Saint-Saëns ; le 10 mai 1904 du Jongleur de Notre-Dame (un Chevalier) de Jules Massenet. Il est enterré au cimetière Montmartre (27e division).
EMILE. — Avait joué au Gymnase sous le nom de M. Victor. Débute le 20 mars 1825 dans Jean de Paris (Jean de Paris).
EMMANUEL Henri. — (Paris, 15 mai 1842 –). Débute en 1869.
EMON Amédée. — Ténor. Il créa le 14 décembre 1841 Mademoiselle de Mérange (le Marquis de Guébriant) d'Henri Potier. Chante le Pré-aux-Clercs (Mergy, 1841).
ENDRÈZE Arthur (Arthur KRACKMAN dit). — Baryton américain (Chicago, Etats-Unis, 28 novembre 1893 – Chicago, 15 avril 1975). Fils de Frédéric KRACKMAN et de Mathilde ENDRÈZE. Epouse à Paris 8e le 30 juin 1936 Jeanne BELIGNE dite Jeanne KRIEGER, cantatrice et chef de chant à l'Opéra. Débute dans le Roi d'Ys (Karnac) le 04 octobre 1928. Chante Madame Butterfly (Scharpless), la Traviata (d'Orbel), la Tosca (Scarpia), le Rêve (Hautecœur).
ENGEL François Pierre Émile dit Émile. — Ténor (45 rue de la Montagne, Paris, 15 février 1847 – 16 rue Claude-Vellefaux, Paris 10e, 18 juillet 1927). Fils de François ENGEL (– ap. 1868), maçon puis marchand de chaussures, et d’Elisabeth STAAR (– Paris ancien 7e, 01 septembre 1857), mariés à Paris ancien 12e le 08 juin 1846. Epouse 1. à Joinville-le-Pont, Seine [auj. Val-de-Marne] le 10 octobre 1868 (puis divorce) Marie GARRY (Bergerac, Dordogne, 02 janvier 1846 – Paris 16, 13 septembre 1918), artiste lyrique. Epouse 2. à Paris 8e le 21 mai 1908 Jeanne Marie BERTHIER dite Jeanne BATHORI (Paris 3e, 14 juin 1877 – Limeil-Brévannes, Val-de-Marne, 21 janvier 1970), artiste lyrique.
Il débuta à l'Opéra-Comique le 06 septembre 1877 dans la Dame blanche (George Brown). Il débuta à l'Opéra le 09 décembre 1889. Il fut professeur au Conservatoire.
ÉNIA Jean (Émile Jean BARBAUD dit). — Basse (rue Gambetta, Rochefort, Charente-Maritime, 08 octobre 1907 – Brunoy, Essonne, 27 avril 1996). Fils de Benjamin Émile BARBAUD (Tonnay-Boutonne, Charente-Maritime, 17 juillet 1869 – ap. 1937), greffier, photographe, et de Rachelle CHAUVET (Tonnay-Boutonne, 08 octobre 1871 – Saint-Augustin, Charente-Maritime, 10 octobre 1954), mariés à Tonnay-Boutonne le 6 août 1896. Epouse à Paris 6e le 06 avril 1937 Lucienne Henriette Félicie AUVRAY (Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 28 février 1901 – Fontenay-sous-Bois, Val-de-Marne, 08 février 1986), dactylographe.
Débute dans les Noces de Figaro (Almaviva) le 19 juin 1947. Chante Ariane à Naxos (Truffaldin), Carmen (Zuniga), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, Crespel), le Jongleur de Notre-Dame (Moine sculpteur), Louise (2e Philosophe, un Agent), Manon (l'Hôtelier), Madame Bovary (Arthur), Mignon (Jarno, Lothario), Mireille (Ambroise), le Pré-aux-Clercs (un Archer), la Traviata (le Docteur, le Baron, le Marquis), le Roi malgré lui (Chef des Serves), la Bohème (Colline, 1948), Werther (Johann, le Bailli), Madame Butterfly (le Bonze), l’Enfant et Sortilèges (le Fauteuil, l'Arbre), les Pêcheurs de Perles (Nourabad).
ÉNOT Marcel Charles Louis Georges dit Marcel. — Baryton (Saint-Lô, Manche, 20 mai 1909 – 78 rue de la Convention, Paris 15e, 13 juillet 1977). Fils de Joseph ENOT (Saint-Lô, 21 juin 1886 – Saint-Lô, 13 avril 1948), typographe, photographe, et de Marthe Henriette Marie PÉTRON (Saint-Lô, 03 septembre 1887 – 1981), couturière, mariés à Saint-Lô le 07 août 1907. Epouse à Paris 12e le 02 juillet 1936 Mireille FRICHET (Paris 12e, 17 avril 1909 – Poissy, Yvelines, 22 novembre 1979), cantatrice, directrice de conservatoire.
Débute le 11 octobre 1934 dans Louise (le Sculpteur). Crée Mon Ami Pierrot (Écrivain public), le 17 février 1935 Gargantua (Tailleboudin) d'Antoine Mariotte, les Mamelles de Tirésias (Presto), Marion (l'Espérance). Est affiché dans le Barbier de Séville (Figaro), Carmen (Moralès), les Contes d’Hoffmann (Luther, Hermann, Schlemil, Nicklauss), Don Quichotte (un Bandit), Gianni Schicchi (Pinellino), Frasquita (Saint-Ange), Lakmé (Frédéric), Louise (un Agent, le Marchand d'habits), Manon (l'Hôtelier, Lescaut), Madame Bovary (Anthime), le Nouveau Seigneur du village (Frontin), la Reine Fiammette (Pompéo Cortez), la Bohème (Marcel), Werther (Brühlmann), les Noces de Jeannette (Jean), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine musicien).
ÉPINAY d'. — Ténor. Débute en créant Pénélope (Léodès) le 20 janvier 1919. Interprète les Noces de Figaro (Brid’Oison).
ERNEST. — Trial. Il créa le 07 mars 1831 le Morceau d'ensemble (un Trompette) d'Adolphe Adam.
ESPIRAC Henri. — Baryton. Débute le 10 octobre 1926. => biographie
ETCHEVERRY Henry-Bertrand. — Basse (71 rue Condillac, Bordeaux, section 1, Gironde, 29 mars 1900 – 31 rue de Tournon, Paris 6e, 19 novembre 1960). Fils de Pierre ETCHEVERRY (Mouguerre, Pyrénées-Atlantiques, 19 juin 1868 – Bordeaux, 12 octobre 1904), farinier boulanger, et de Jeannette GARMENDIA (Ascain, Pyrénées-Atlantiques, 18 janvier 1868 – Bordeaux, 02 février 1949), mariés à Bordeaux le 13 avril 1894. Epouse à Paris 6e le 14 janvier 1948 Marie Antoinette ALMONA, mezzo-soprano.
Débute dans Pelléas et Mélisande (Golaud) le 05 août 1937. Crée Carmosine (Pierre d'Aragon), le Couronnement de Poppée (Sénèque), Ginevra (Ambroglio) ; le 24 juin 1938 de Zadig (Moabdar) de Jean Dupérier. Est affiché dans Manon (le Comte), Mireille (Ramon, Ourrias) et les Pêcheurs de perles (Nourabad).
ÉTEX Henri. — Ténor. Débute le 03 mai 1922 dans Cavalleria rusticana (Torrido).
ÉTIENNE Gérald. — Baryton. Débute le 29 juillet 1948 dans la Tosca (Scarpia). Chante la Bohème (Schaunard, 1959 ; Marcel, 1960) ; Roméo et Juliette (Capulet, 1960).
EVRARD. — Il chanta à la Comédie-Italienne à partir du 10 avril 1736.
EUZET Louis Gustave Esprit dit Gustave. — Basse (Montpellier, Hérault, 06 juillet 1813 – Le Grau-du-Roi, Gard, 10 août 1881). Après avoir chanté à l'Opéra, il créa à l'Opéra-Comique en 1835 les Deux Reines (Banner) de Monpou.
FABERT Henri (Henri Adrien FABRE dit). — Ténor (Savasse, Drôme, 19 janvier 1879 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 22 février 1941). Fils d’Ernest Cincinnatus FABRE (Paris ancien 11e, 17 août 1836 – L’Homme-d’Armes, Savasse, Drôme, 26 avril 1903), ingénieur, et de Marie KAHN (Lyon, Rhône, 17 octobre 1839 – av. 1922), mariés à Bron, Rhône, le 25 avril 1871. Epouse 1. à Paris 8e le 04 décembre 1906 Suzanne Anne DEREUX (Paris 9e, 24 mai 1875 – Paris 8e, 11 janvier 1918). Epouse 2 à Paris 16e le 4 juillet 1922 Anne Lucienne DELGUA (Paris 16e, 04 mars 1891 – La Celle-Saint-Cloud, Yvelines, 11 décembre 1972).
Crée Madame Sans-Gêne (Fouché) le 10 juin 1916.
FABRE Denis Marcel. — Baryton (Nîmes, Gard, 16 janvier 1887 –). Débute le 24 février 1913 dans les Contes d’Hoffmann (Luther).
FAGIANELLI José. — Baryton. Débute vers 1955. => biographie
FALCHIERI (Georges PÉROT dit). — Basse chantante (1826 –). Epouse Adrienne Compayre (– septembre 1880), danseuse. Débute le 23 décembre 1865 dans l'Ambassadrice (Fortunatus).
FARDULLI Jean. — Baryton. Débute dans Cavalleria rusticana (Alfio) le 19 juin 1929. Chante Paillasse (Tonio) et la Bohème (Marcel).
FARGUEIL Paul Jean. — Trial. Débute en 1829. => biographie
FARIBAULT François-Valère. — Sociétaire de l'Opéra-Comique en 1828, il habitait 9 rue d'Amboise à Paris.
FAURE Jean-Baptiste. — Baryton. Débute le 20 octobre 1852. => biographie
FAURE. — Débute dans Alceste (un Coryphée) le 28 septembre 1904. Chante Louise (Marchand d'habits), la Reine Fiammette (Jean Vasari) et les Contes d’Hoffmann (Luther).
FAVILLA (André Louis Dominique VENTRE dit). — Baryton (Raon-l'Etape, Vosges, 25 août 1895 –). Débute le 21 décembre 1919 dans Manon (Brétigny). Crée Lorenzaccio (Pierre Strozzi) et le Sauteriot (Josef). Est affiché dans Fortunio (d'Azincourt), Lakmé (Frédéric), Louise (Poète), Madame Butterfly (Commissaire impérial).
FAY Etienne (Etienne BARON dit). — Ténor et compositeur (Tours, Indre-et-Loire, 1770 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 06 décembre 1845). Epouse la cantatrice Jeanne Fay. Père de Louise-Jeanne-Léontine Fay (09 novembre 1810 – 29 août 1876), comédienne. Débute au Théâtre Feydeau en 1797 puis chante à l'Opéra-Comique. Crée le 31 mai 1802 le Concert interrompu (Firmin) d'Henri Montan Berton. Chante le 25 juillet 1818 dans Montano et Stéphanie (Salvator).
FEINER Julien. — Baryton. Débute le 21 septembre 1916. => biographie
FELDMANN. — Joue Louise (un Apprenti) en 1923.
FÉODOROFF Georges. — Ténor russe. Débute le 21 avril 1904. => biographie
FÉRAUD Auguste François Antoine Léon. — Baryton (Nice, Alpes-Maritimes, 29 avril 1864 –). Débute le 26 septembre 1893. Chante Mignon (Lothario) en 1894.
FÉRAUD DE SAINT-POL. — Crée Madame Sans-Gêne (Leroy) et Ping-Sin (le Mandarin d'armes). Chante Mârouf (le Vizir), les Rendez-vous bourgeois (Dugravier). A débuté le 30 janvier 1915 dans les Amoureux de Catherine (Rebstock).
FÉRÉOL (Louis SEGOND dit). — Trial (1795 – Orléans, Loiret, 1870). Neveu de M. Baptiste du Théâtre-Français. Débute le 09 juin 1818 dans le Secret (Thomas) et Zémire et Azor (Ali). Crée le 22 décembre 1824 les Deux Mousquetaires (Germain) d'Henri Montan Berton ; le 12 août 1826 Marie (Lubin) d'Herold ; le 09 juillet 1827 les Petits appartements (Baron de Trigoso) d'Henri Montan Berton ; le 27 décembre 1827 Masaniello (Mattéo) de Michele Enrico Carafa ; le 26 octobre 1830 l'Enlèvement de Pierre Zimmerman. Il chanta en 1832 le Pré-aux-Clercs (Comminges). Sociétaire de l'Opéra-Comique en 1828, il habitait 2 rue des Dames aux Batignolles.
FERNANDI Eugenio. — Ténor italien (Turin, vers 1928 – Mayo Clinic, Etats-Unis, 08 août 1991). Chante la Bohème (Rodolphe) le 21 mars 1965.
FERNET. — Ténor (– ap. 1911). Débute le 24 septembre 1904 dans Alceste (un Coryphée). Crée le Roi Aveugle (le Viking), et chante Cavalleria rusticana (Torrido), Louise (Marchand d'habits), la Reine Fiammette (Jean Césano). Chante également sous le nom de FAURE-FERNET.
FERRANT Guy. — Baryton. Interprète l'Enlèvement au sérail (Selim Pacha) en 1937. Il possédait une collection de 3.000 disques rares.
FÉVRIER Julien. — (– septembre 1940). Débute en créant Madame Butterfly (l'Officier du registre) le 28 décembre 1906.
FIERENS. — Baryton. Débute vers 1891. Chante Carmen (Zuniga).
FILISTAD Aldo. — Ténor. Chante la Bohème (Rodolphe) le 20 février 1972.
FILLION. — Baryton. Débute dans Carmen (Escamillo) le 22 novembre 1947. Est affiché ensuite dans Mireille (Ambroise).
FINEL Paul. — Ténor. Débute en 1955. => biographie
FIRMIN. — Débute le 03 janvier 1825 dans Joconde (le Bailli) et l'Habit du Chevalier de Grammont (Termes). Créé le 27 décembre 1827 Masaniello (Calatravio) de Michele Enrico Carafa.
FISCHER. — Baryton. En représentation, débute le 16 novembre 1925 dans la Tosca (Scarpia).
FLETA Miguel. — Ténor espagnol (Albalate de Cinca, Huesca, Aragon, Espagne, 01 décembre 1897 – La Corogne, Espagne, 29 mai 1938). Père de Pierre FLETA, ténor. Débute le 18 avril 1928 dans la Tosca (Cavaradossi).
FLETA Pierre (Anatalio BURRO-FLETA dit). — Ténor (Villefranche-sur-Mer, Alpes-Maritimes, 04 juillet 1925 – Paris, octobre 2010). Fils de Miguel FLETA, ténor, et Marie-Louise PIERRE-CLERC dite Luisa PIERRICK (v. 1898, Belgique – ap. 1925), soprano. Chante Manon (Des Grieux) en 1959.
FLEURIOT. — Crée le 15 mars 1797 Ponce de Léon (un chirurgien) d'Henri Montan Berton ; le 15 avril 1799 Montano et Stéphanie (Fabrice) d'Henri Montan Berton ; le 31 mai 1802 le Concert interrompu (Moyse) d'Henri Montan Berton.
FLEURY Émile. — Débute vers 1837.
FLEURY Léon (Louis Joseph Léon NONÈS DIT FLEURY dit). — Ténor (Montpellier, Hérault, 23 février 1814 – 3 rue de Bretonvilliers, Paris 4e, 04 avril 1876). Fils de Joseph NONÈS DIT FLEURY (Bordeaux, Gironde, 14 novembre 1763 –), artiste dramatique, et de Marie Thérèse Charlotte CRESSENT (Montpellier, Hérault, 02 février 1788 –), artiste dramatique, mariés à Marseille, Bouches-du-Rhône le 14 février 1835. Epoux d'Anne Pauline Adèle BARIZAIN dite MONROSE (v. 1818 – Paris ancien 11e, 28 janvier 1849), actrice. Enterré au Père-Lachaise.
Débute le 28 mars 1836 dans le Prisonnier (Bluiral). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 22 octobre 1835 ; sociétaire le 20 janvier 1838).
FOIX Georges. — Ténor. Débute en créant Il était une Bergère (le Berger) le 16 avril 1913. Chante Louise (Noctambule), Mignon (Wilhelm Meister), le Voile du bonheur (Tou-Fou).
FONTAINE Charles Léopold dit Charles. — Ténor belge (Dinant, Belgique, 23 mai 1878 – Couilly-Pont-aux-Dames, Seine-et-Marne, 08 juin 1955). Fils d’Emile Hyacinthe FONTAINE (Dinant, 16 octobre 1849 – Dinant, 30 décembre 1896) et de Juliette Joseph GRANDJEAN (Dinant, 06 janvier 1851 – Dinant, 17 novembre 1904), mariés à Dinant le 26 décembre 1872. Epouse à Paris 17e le 07 septembre 1901 Eva Léontine DELAMEUSE (Paris 17e, 16 octobre 1873 – Paris 14e, 02 mars 1955), artiste lyrique.
Débute le 27 décembre 1914 dans Carmen (don José). Chante Aphrodite (Démétrios), l'Attaque du Moulin (Dominique), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), Lakmé (Gérald), Julien (Julien), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux), Paillasse (Canio), Pénélope (Ulysse), la Reine Fiammette (Daniélo), le Roi d’Ys (Mylio), Sapho (Jean), Thérèse (Armand), la Tosca (Cavaradossi), la Bohème (Rodolphe), Werther (Werther, 1915) et les Contes d’Hoffmann (Hoffmann). Est le créateur de Gismonda (Almério), Madame Sans-Gêne (Maréchal Lefèvre) et les Quatre Journées (Jean). Participe à la première le 23 novembre 1917 de Béatrice (Lorenzo) d'André Messager.
FONTENAY. — Ténor. Débute en 1877. Crée le 23 mars 1882 Galante aventure (2e Soldat) d'Ernest Guiraud.
FOREL Michel René dit Michel. — Baryton (Montargis, Loiret, 07 juin 1912 – Lucenay, Rhône, 05 septembre 2010). Débute le 19 novembre 1947 dans la Bohème (un Douanier). Participe aux créations de Blaise le Savetier (2e Recors) ; le 18 janvier 1949 Guignol (le Capitaine) d'André Bloch ; le Oui des Jeunes Filles (un jeune homme). Est affiché dans Ariane à Naxos (un Laquais), le Carrosse du Saint-Sacrement (Balthazar), le Jongleur de Notre-Dame (Moine peintre), Louise (Chansonnier), Mignon (Antonio), Paillasse (un Paysan), Tosca (le Geôlier, Sciarrone), la Traviata (le Marquis), le Barbier de Séville (Pédrille), Angélique (un Voisin), Ciboulette (un Officier), le Roi malgré lui (Maugiron), Manon (le Portier), Werther (Brühlmann).
FOREST Jules Henri dit Jules. — Baryton-basse (boulevard Gambetta, Tourcoing, Nord, 27 février 1905 – 2 square de l’Aveyron, Paris 17e, 10 décembre 1962). Fils de Jules Joseph FOREST (Roncq, Nord, 03 octobre 1871 – Tourcoing, 19 janvier 1912), tanneur, et de Léonie Marie Rosine Joseph SIX (Radinghem-en-Weppes, Nord, 11 août 1861 – Tourcoing, 12 novembre 1918), mariés à Sainghin-en-Weppes, Nord, le 15 janvier 1895. Epouse 1. Simone Lucienne PIERRE (– av. 1941). Epouse 2. à Paris 13e le 10 juillet 1941 Geneviève Adelphine Augustine CAPRON (Paris 3e, 16 mai 1902 – Versailles, Yvelines, 01 janvier 1991).
Débute le 29 novembre 1942 dans la Traviata (d'Orbel).
FORMICHI Cesare. — Baryton italien (Rome, 15 avril 1883 – Rome, 21 juillet 1949). En représentation, chante la Tosca (Scarpia) et Paillasse (Tonio) en 1935.
FORTI Victor. — Ténor (Tunis, 02 novembre 1889 – Paris 8e, 30 mars 1971). Epouse 1. Marie Antoinette DÉCOMBAS (– av. 1930). Epouse 2. à Paris 8e le 02 juillet 1930 Renée JOUVE (Paris 4e, 06 mars 1885 – Paris 8e, 16 juin 1966). Débute dans Paillasse (Canio), le 16 novembre 1925. Chante Tristan et Isolde (Tristan).
FOUCHY Pierre Louis dit Pierre. — Ténor (Paris, 25 septembre 1902 –). Débute en créant le Sicilien (Tircis) le 19 mars 1930. Crée également Cantégril (un Laboureur, un jeune homme), le Fou de la Dame (Cavalier blanc), George Dandin (le Tabarin), la Grand-Mère (un Bourgeois), Vieux garçons (Kobbe). Est affiché dans les Armaillis (Fritz, un Berger), Mon Ami Pierrot (Lulli), le Barbier de Séville (Almaviva), la Habanera (2e Compère ; un Fiancé aragonais), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), Lakmé (Gérald), Madame Butterfly (Yamadori, Pinkerton), Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), Paillasse (Peppe), les Pêcheurs de perles (Nadir), Louise (le Poète).
FOURNETS René-Antoine. — Basse. Débute le 05 décembre 1884. => biographie
FRAIKIN Edmond. — Ténor. Débute le 03 septembre 1923 dans Carmen (don José). Chante Lakmé (Gérald), Julien (Julien), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux), Mignon (Wilhelm Meister), Paillasse (Canio), la Bohème (Rodolphe), Cavalleria rusticana (Torrido), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), Mireille (Vincent), Werther (Werther, 1924), la Navarraise (Araquil).
FRANC Robert. — Crée le Roi d'Yvetot (un Vieillard) le 15 janvier 1930.
FRANCELL Fernand. — Ténor. Débute le 11 septembre 1906. => biographie
FRANZINI Mario. — Basse (Bologne, Italie, 01 avril 1903 – Montmorency, Val-d’Oise, 05 avril 1994). Epouse à Oran, Algérie française, le 23 mars 1935 (puis divorce) Marie Jeanne Emilie ALLAIN (Oran, Algérie, 25 octobre 1912 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 04 mai 1990). Débute le 04 octobre 1946 dans Lakmé (Nilakantha). Chante la Bohème (Colline, 1947), Manon (le Comte Des Grieux), Mignon (Lothario), la Tosca (Scarpia), l’Etoile (Sirocco), le Barbier de Séville (Bazile) et Pelléas et Mélisande (le Médecin).
FRESNEL. — Interprète le Rêve (un Enfant de Chœur) en 1944-1945.
FRIANT Auguste Charles Paul dit Charles. — Ténor (Paris 18e, 12 janvier 1890 – Paris, 22 avril 1947). Epouse Mlle Mougot. Débute le 04 février 1920 dans Werther (Werther). Chante Carmen (don José), Frasquita (Armand), la Habanera (Pedro), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), le Joueur de Viole (le Joueur), Lakmé (Gérald), Manon (Des Grieux), Mârouf (Mârouf), les Noces de Figaro (Bazile), le Rêve (Félicien), Paillasse (Canio), Sapho (Jean) et la Tosca (Cavaradossi). A créé le Bon roi Dagobert (Dagobert), l'Enlèvement au Sérail (Pédrille), la Femme Nue (Pierre), la Forêt Bleue (le Prince charmant), Forfaiture (Richard), le Hulla (Narsès) ; le 07 décembre 1921 Dans l'Ombre de la Cathédrale (Manuel) de Georges Hüe ; la Peau de Chagrin (Raphaël), la Plus Forte (Jean) ; le 17 décembre 1928 Riquet à la houppe (Riquet) de Georges Hüe ; le Roi Candaule (Gygès) ; Scémo (Lazaro) ; le 24 juin 1938 de Zadig (Zadig) de Jean Dupérier.
(Il débuta comme comédien auprès de Sarah Bernhardt qui l'emmena en tournée et lui confia des petits rôles dans l'Aiglon et les Bouffons. Premier prix de chant en 1914, il fut mobilisé et ne put débuter qu'en 1919, au Théâtre lyrique du Vaudeville où il créa Andry dans Tarass Boulba. Il entra à l'Opéra-Comique en 1920 et fut, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, un des plus précieux ténors de la maison. En dehors de la salle Favart il créa le Lion amoureux à Vichy (1933), Deux sous de fleurs à l'Empire (1933) et Mandrin à Mogador (1934). Il participa aussi aux représentations lyriques de la Porte-Saint-Martin en 1935 et 1936.)
FRONVAL Charles (Aristide Charles FRONT dit). — Ténor (La Rochelle, Charente-Maritime, 19 février 1903 – L’Île-d’Elle, Vendée, 29 décembre 1982). Fils d’Edmond Aristide Alexandre FRONT (Esnandes, Charente-Maritime, 29 août 1879 – La Rochelle, 24 février 1910), sellier, et d’Ernestine Angèle MIGAUD (La Rochelle, 19 janvier 1882 – ap. 1920), lingère, mariés à La Rochelle le 09 juin 1900. Epouse à La Rochelle le 28 août 1922 Simone Léontine Émilienne BRUNET (Andilly, Charente-Maritime, 03 mars 1902 – La Rochelle, 22 février 1986).
Débute dans Julien (Julien) le 07 avril 1940.
FROUMENTY Pierre Jean Maurice dit Pierre. — Basse (rue Paul-Bert, Agen, Lot-et-Garonne, 14 juin 1897 – Agen, 01 février 1975). Fils de Jean FROUMENTY (v. 1870 – ap. 1939), professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie, et de Jeanne BETOUILLÈRES (v. 1874 – ap. 1921). Epouse à Toulouse, Haute-Garonne, le 22 août 1921 Marie Louise Jeanne CAVAILLÉ (Florensac, Hérault, 11 mai 1893 – Agen, 14 mars 1976).Pour ses débuts, le 25 novembre 1945, interprète le Barbier de Séville (Bazile). Chante Cosi Fan Tutte (Alphonse), les Noces de Figaro (Bartholo), Pelléas et Mélisande (Arkel), Manon (Comte Des Grieux). Crée le Libertin (Trulave).
FUGÈRE Lucien. — Baryton (rue Amelot, Paris ancien 8e, 22 juillet 1848 – 25 avenue Trudaine, Paris 9e, 15 janvier 1935). Fils de Joseph Henri François FUGÈRE (Paris, 14 juillet 1801 – Paris, 18 juillet 1854), graveur, et d’Ernestine GIRAULT (Noisy-le-Roi, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 04 septembre 1807 – Saint-Maur-des-Fossés, Seine [auj. Val-de-Marne], 29 novembre 1898), débitante de tabacs, mariés à Paris le 20 décembre 1828. Epouse à Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine] le 27 mars 1879 Berthe Louise Hilaire ANSENS (Paris ancien 5e, 21 octobre 1855 – Paris 9e, 09 août 1920), artiste lyrique.
Débute le 09 septembre 1877 dans les Noces de Jeannette (Jean). A créé le Bonhomme Jadis (Jadis), le Barbier de Séville (Bartholo) ; le 30 mai 1890 la Basoche (le Duc de Longueville) ; le 24 mai 1893 Phryné (Dicéphile) de Camille Saint-Saëns ; le 08 mai 1894 le Portrait de Manon (Des Grieux) de Jules Massenet ; le 05 mai 1896 le Chevalier d'Harmental (Buvat) d'André Messager ; le 24 mars 1899 Beaucoup de bruit pour rien (Don Pèdre d'Aragon) de Paul Puget ; le 24 mai 1899 Cendrillon (Pandolfe) de Jules Massenet ; Don Juan (Léporello), Don Pasquale (don Pasquale), la Fille de Tabarin (de Beauval), la Flûte enchantée (Papageno) ; le 20 novembre 1901 Grisélidis (le Diable) de Massenet ; le 02 février 1900 Louise (le Père) de Gustave Charpentier ; le 05 juin 1907 Fortunio (Maître André) d'André Messager ; le Mariage de Télémaque (Ulysse), Muguette (Klotz), la Petite Maison (Pichon), Sanga (Maître Vigord), la Bohème (Schaunard), le Violoneux (Père Mathieu), la Vivandière (la Balafre), Xavière (Abbé Fulcran). A chanté tous ces rôles à partir de 1900, et a été de plus affiché à partir de cette date dans : les Dragons de Villars (Bellamy), Falstaff (Sir John Falstaff), Manon (Comte Des Grieux), le Médecin malgré lui (Sganarelle), le Pré-aux-Clercs (Girot, Cantarelli), le Roi l'a dit (de Montcontour), la Servante Maîtresse (Pandolphe), la Traviata (d'Orbel). Il a participé aux premières le 05 mars 1888 de Madame Turlupin (Turlupin) d'Ernest Guiraud ; le 09 juin 1892 des Troyens à Carthage (2e spectre) d'Hector Berlioz ; le 10 mai 1904 du Jongleur de Notre-Dame (Boniface) de Jules Massenet ; le 23 mai 1905 de Chérubin (le Philosophe) de Massenet ; le 16 mai 1908 du Clown (Barbazan) d'Isaac de Camondo ; le 07 octobre 1924 de Don Quichotte (Sancho) de Massenet. A chanté Roméo et Juliette (Capulet, 1879 ; Frère Laurent, 1887). Il chanta à l'Opéra le 01 avril 1919.
(Cet extraordinaire comédien-chanteur n'est jamais passé par un conservatoire. Il débuta au Ba-ta-clan où durant quatre années il joua les vaudevilles. Puis il entra aux Bouffes-Parisiens en 1874 où il créa la Branche cassée, Madame l'archiduc et la Sorrentine. L'été il se rendait au casino de Néris que dirigeait Jules Danbé. Celui-ci l'amena à l'Opéra-Comique où il débuta en 1877. Il devait y rester 53 ans, s'orientant peu à peu vers les rôles bouffons. Sa gaieté, son rire joyeux, son charme vocal en firent un interprète plein d'humour et de malice. En 1933 — il avait 85 ans — Maurice Lehmann l'affichait encore dans Bartholo, du Barbier de Séville.)
" Né à Paris, le 22 juillet 1848 ; débuta à Ba-ta-clan, en mars 1870, puis en 1874 aux Bouffes dans la Branche cassée. Il y joua dans les Rendez-vous bourgeois, Madame l'Archiduc, la Créole, la Princesse de Trébizonde, créa le rôle de Carlo dans la Sorrentine et fut engagé à l'Opéra-Comique en septembre 1877. Il y débuta dans les Noces de Jeannette et a depuis joué sur cette scène nombre de rôles du répertoire. "
(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra-Comique, 17 décembre 1881)
" D'abord sculpteur, puis artiste-étoile d'opérette, eut de grands succès à Ba-ta-Clan, où il débuta, puis aux Bouffes-Parisiens. L'Opéra-Comique eut le bon esprit de s'attacher cet excellent chanteur, qui joue la comédie supérieurement et possède cette note comique, chaude et naturelle à laquelle ne résiste pas la foule. C'est un Bartholo merveilleux, ce qui prouve de sérieuses études. Sa fantaisiste et charmante création de Fritelli, dans le Roi malgré lui, a prouvé encore une fois que l'esprit d'invention égalait chez lui le talent acquis. Fugère est l'un des chanteurs-comédiens les plus remarquables que nous ayons ; aussi les compositeurs demandent-ils son concours. Parfait dans sa création de Dicéphile, de Phryné, et dans Domingue, de Paul et Virginie ; partait aussi dans sa création du Sergent La Balafre, de la Vivandière, qu'il a composé et habillé avec beaucoup d'art ; dans l'abbé Fulcran, de Xavière ; dans Buvat, du Chevalier d'Harmental, et surtout dans Don Pasquale. Il a repris le rôle de Leporello, de Don Juan, dont il a fait une véritable création, et qu'il a chanté à Londres avec grand succès. Il a repris aussi dans le Roi l'a dit le rôle créé par Ismaël, et avec un même succès ; a créé Schaunard, de la Vie de Bohème.
Très recherché dans les salons, Fugère y monte parfois des opéras-comiques « de société » et avec un tact merveilleux. "
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

Lucien Fugère dans le Barbier de Séville (Bartholo), devant l'Opéra-Comique, photo-montage (1907)
FUJIWARA Yoshie. — Ténor japonais (Fukuoka, 05 février 1898 – 22 mars 1976). Débute le 03 octobre 1931 dans la Bohème (Rodolphe).
FUMAT Eugène. — Débute le 10 octobre 1902 dans les Rendez-vous bourgeois (Jasmin).
FUREST. — Ténor. Débute vers 1891.
FURST Henri Melchior dit Henri. — Ténor (Angers, Maine-et-Loire, 25 avril 1847 –). Débute en 1876. Chante Roméo et Juliette (Tybalt) en 1879. En 1898, il était professeur de chant, 55 rue Laugier à Paris 17e (encore en 1909).
GAILHARD Pierre dit Pedro. — Basse (17 place du Puits-Clos, Toulouse, Haute-Garonne, 01 août 1848 – 3 avenue Frochot, Paris 9e, 12 octobre 1918). Fils de Jean François Samson GAILHARD (Cugnaux, Haute-Garonne, 27 juin 1809 – 1868/1875), cordonnier, et de Marie GAILLARD (Verdun-sur-Garonne, 12 avril 1816 – Toulouse, 07 décembre 1884). Epouse à Paris 1er le 09 juin 1884 Louise Eugénie Claire MERCIER (Vanves, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 31 août 1861 – Paris 2e, 12 juillet 1885).
Débute le 04 décembre 1867 dans le Songe d'une nuit d'été. Il débuta à l'Opéra le 03 novembre 1871, dont il devint ensuite le directeur.
GAILLARD Achille Pierre. — Comédien (Paris, 21 avril 1841 – Noisy-le-Sec, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 25 juin 1910). Débute en 1869.
GAILLARD. — Crée le 17 février 1935 Gargantua (1er Ennemi) d'Antoine Mariotte, le Sauteriot (un Garçon). Est affiché dans le Hulla (un Mendiant), Paillasse (un Paysan), la Bohème (Parpignol) et, pour ses débuts le 29 avril 1927, dans Lakmé (le Domben).
GAILLOUR Bernard. — Débute le 08 janvier 1929 dans Lakmé (le Domben). Crée Cantégril (Sylvain), Éros vainqueur (Capitaine des Lansquenets), la Femme Nue (Sellier), le Roi d'Yvetot (un Homme). Chante Angélique (l'Anglais), Cavalleria rusticana (Torrido), Louise (Noctambule), la Tosca (Sciarrone), la Vie brève (un Vendeur), le Roi malgré lui (Caylus).
GALAND Alfred [ou GALLAND]. — Ténor. Est affiché dans Lakmé (Gérald), Mignon (Wilhelm Meister), la Traviata (Rodolphe), ayant débuté le 20 février 1888 dans les Amoureux de Catherine (Walter).
GALLET Henry. — Interprète Werther (Brühlmann) (en poste en 1910).
GALLIA Roger (Roger GOURBESVILLE dit). — Ténor (18 rue Graindorge, Caen, Calvados, 10 mars 1913 – Puiseux-en-France, Val-d’Oise, 01 septembre 1992). Fils d’Ernest Henri GOURBESVILLE (Le Molay-Littry, Calvados, 20 mars 1879 – Coulommiers, Seine-et-Marne, 07 novembre 1959), employé de commerce, et de Pauline Léopoldine Germaine SALLES (Plumetot, Calvados, 28 décembre 1891 – Benerville-sur-Mer, Calvados, 15 mars 1964), mariés à Cresseron, Calvados le 21 décembre 1908.
Débute le 16 mars 1948 dans Carmen (don José). Chante Cavalleria rusticana (Torrido), Madame Butterfly (Pinkerton), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), Paillasse (Canio), Julien (Julien), la Tosca (Mario Cavaradossi), Werther (Werther).
GANET. — Ténor. Débute le 08 août 1858 dans le Chalet (Daniel).
"Un jeune débutant, M. Ganet, s'est essayé dimanche dernier dans le rôle de Daniel du Chalet. Ce personnage qui exige de la naïveté, de l'aisance, un comique franc et naturel, est d'un abord plus difficile qu'on ne pense. M. Ganet a fait de son mieux pour se maintenir au niveau de sa tâche. C'est un chanteur satisfaisant ; sa voix est d'une belle sonorité ; mais pour Daniel, ce n'est pas assez, – c'est même trop : demandez à Couderc, le type des Daniel par excellence." (le Ménestrel, 15 août 1858)
GARAZZI Peyo (Peyo ETCHEVERRY dit). — Ténor (Saint-Jean-Pied-de-Port, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 31 mars 1937 –). Débute en 1970. Chante Cavalleria rusticana (Turridu) ; Lucie de Lammermoor (Edgardo) ; les Contes d'Hoffmann (Hoffmann).
GARBIN Edoardo. — Ténor italien (Padoue, Italie, 12 mars 1865 – Brescia, Italie, 12 avril 1943). En représentation, débute le 07 février 1917 dans Madame Butterfly (Pinkerton).

Edoardo Garbin en 1905
GARCIN-BRUNET (Pierre Emmanuel BRUNET dit). — (Guéret, Creuse, 20 février 1817 –). Il appartenait à la troupe en 1844.
GARDES Roger. — Ténor (23 rue Saint-Augustin, Paris 2e, 04 mars 1922 – Versailles, Yvelines, 30 septembre 2004). Fils de Julien Jean Clément GARDES (Paris 11e, 09 janvier 1894 – Sens, Yonne, 10 février 1974), marchand de vins, et de Célina Marthe Maria LEMOUZY (Saint-Chély-d’Aubrac, 31 août 1899 – Clamart, Hauts-de-Seine, 01 janvier 1982), marchande de vins, mariés à Saint-Chély-d’Aubrac le 1er juin 1921. Epouse à Paris 9e le 25 juin 1953 Janine Madeleine LEGAY (Levallois-Perret, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 décembre 1929 – Suresnes, Hauts-de-Seine, 05 septembre 2005).
Il entra d'abord dans les chœurs. Débute en soliste en 1954. Chante le Barbier de Séville (Almaviva), Lakmé (Gérald), Mireille (Vincent), les Pêcheurs de perles (Nadir), Mignon (Wilhelm), Eugène Onéguine (Lensky), la Bohème (Rodolphe), Roméo et Juliette (Tybalt, 1959).

Roger Gardes dans la Bohème (Rodolphe) à l'Opéra-Comique en 1956
GARET. — Ténor. Débute dans Fidelio (Florestan) le 29 janvier 1901.
GARON (Prosper Léon GACON dit). — (1849 – avril 1899). Il avait été deuxième ténor à l'Opéra-Comique, puis joua à Rouen (1876), Angers (1877), Rouen (1878), Liège (1879), Bayonne (1880), Palais-Royal (1881-1897), Folies-Dramatiques (1898). Tombé dans la misère la plus noire, on le trouva une nuit, mourant, dans l'escalier de la maison qu'il habitait, rue Mazarine. Se sentant mal, il avait voulu descendre pour prévenir la concierge, et avait roulé au bas de l'escalier. Transporté à l'hôpital de la Charité, il mourut en y arrivant. Il était âgé de 50 ans. (le Figaro, 30 avril 1899)
GASSIER Louis Nicolas François dit Edouard. — Baryton (Saint-Maximin ou Draguignan, Var, 30 avril 1820 – La Havane, Cuba, 18 décembre 1872). Débute en créant en 1845 la Barcarolle (Fiesque) d'Esprit Auber. Chante ensuite en Italie, à Vienne, en Espagne, au Théâtre-Italien de Paris (débuts en 1854), et à Londres.
GASTAUD Tullio. — Débute dans la Tosca (Spoletta) le 09 juillet 1923. Chante Fortunio (de Verbois), Madame Butterfly (Commissaire impérial), Manon (Brétigny), Lakmé (Frédéric). Crée la Brebis égarée (le Directeur de la Compagnie) et la Griffe (Carol).
GAUDIN André Achille Marie Constant dit André. — Baryton (Les Sables-d’Olonne, Vendée, 28 mars 1902 – Paris, 10 décembre 1986). Epoux de Catherine Casadesus. Débute le 16 octobre 1927 dans Paillasse (Sylvio). Crée le 25 janvier 1944 Amphitryon 38 (Amphitryon) de Marcel Bertrand ; le Couronnement de Poppée (Othon), Cyrano de Bergerac (de Guiche), Fragonard (Hubert-Robert), la Pie Borgne (Paul). Est affiché dans Angelo (un Invité, un Buveur), le Barbier de Séville (Figaro), Carmen (Escamillo), les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil), la Basoche (Clément Marot), l’École des Maris (Ergaste), Fragonard (Fragonard), Lakmé (Frédéric), Lorenzaccio (l’Officier), Manon (Brétigny, Lescaut), Masques et Bergamasques, Pelléas et Mélisande (Pelléas), Pénélope (Eurymaque), Riquet à la houppe (le Prince Avenant), le Roi malgré lui (Henri), Sarati le Terrible (Bastien), la Traviata (d'Orbel), la Bohème (Marcel), la Vie brève (le Chanteur), Werther (Albert), Angélique (Charlot), Madame Butterfly (Scharpless), Rayon de Soieries (Gaston), la Tosca (Scarpia). Il quitta l'Opéra-Comique en 1946. Il interpréta Pelléas et Mélisande (Pelléas) au Colon de Buenos Aires.
GAUDIN Philippe. — Ténor. Chante entre 1954 et 1972.
GAULD Carlton. — Basse. Débute dans Lakmé (Nilakantha) le 11 avril 1932. Crée l'École des Maris (Ariste), Marie l'Égyptienne (le Pèlerin, Zozime), Quatre-vingt-treize (de Lantenac). Est affiché dans le Barbier de Séville (Bazile), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc.), Gianni Schicchi (Gianni), le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur), Manon (le Comte Des Grieux), Mignon (Lothario), Mireille (Ramon), les Noces de Figaro (Almaviva), Pelléas et Mélisande (Golaud), Paillasse (Tonio), Résurrection (Simonson), la Reine Fiammette (Cardinal Sforza), le Roi d'Ys (le Roi), la Tosca (Scarpia) et la Bohème (Colline).
GAUTIER Jules dit Franz. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 1866 – 1951). Débute le 10 janvier 1901 dans Lakmé (Gérald). Chante Carmen (don José), Julien (Julien), Mireille (Vincent), la Bohème (Rodolphe), Grisélidis (Alain), l'Ouragan (Landry), Titania (Yahn), la Reine Fiammette (Daniélo), la Fille de Tabarin (Roger), Manon (Des Grieux) et Cavalleria rusticana (Torrido).
GAVAUDAN Jean-Baptiste-Sauveur. — Ténor (Salon-de-Provence, Bouches-du-Rhône, 1772 – Paris, 1840). Frère des cantatrices Jeanne, Adélaïde et Aglaé Gavaudan. Epouse la cantatrice Alexandrine Gavaudan. Débute en 1795. Chante Zoraïme et Zulnar, le Délire. Crée Jeannot et Colin de Niccolo, Joseph de Mehul, Nina ou le Mystère de Dalayrac ; le 15 mars 1797 Ponce de Léon (Padille) d'Henri Montan Berton ; le 15 avril 1799 Montano et Stéphanie (Montano) d'Henri Montan Berton ; le 03 septembre 1803 Aline, reine de Golconde (Saint-Phar) d'Henri Montan Berton ; le 28 janvier 1809 Françoise de Foix (Comte de Châteaubriant) d'Henri Montan Berton ; le 21 décembre 1811 Ninette à la cour d'Henri François Berton.
(Il fut d'abord marin. En 1789, il gagna Paris où deux de ses sœurs, chanteuses à l'Opéra, lui firent obtenir un emploi de bureau dans leur théâtre. Il travaille alors le chant avec le chef d'orchestre Loiseau de Pertuis, débute au théâtre Montansier en 1791 et se fait remarquer au Théâtre de Monsieur dans le Comte, de l'Île enchantée de Duni. En 1793, il est engagé au théâtre Feydeau. Deux ans plus tard il est à l'Opéra-Comique dont il deviendra un des acteurs les plus aimés du public qui le surnomma le « Talma de l'Opéra-Comique ». Il y créa quelque 85 ouvrages. Écarté de l'Opéra-Comique en 1815 pour ses idées bonapartistes, il prit la direction du théâtre de la Monnaie. Il revint à Paris en 1824 mais, devenant aveugle, abandonna la scène.)
GAVEAUX Pierre. — Ténor (Béziers, Hérault, 09 octobre 1760 – Charenton-le-Pont, Seine [auj. Val-de-Marne], 05 février 1825). Epouse la cantatrice Aglaé Gavaudan. Il débuta en 1801 et prit sa retraite en 1812. Crée le 03 septembre 1803 Aline, reine de Golconde (Sigiskar) d'Henri Montan Berton ; le 02 avril 1805 le Vaisseau Amiral (l'amiral Tourville) d'Henri Montan Berton.
(Il se destinait à la carrière ecclésiastique, travailla l'orgue et la composition à Bordeaux et se rendit à Paris où, ayant été engagé au théâtre de Monsieur, il aborda une carrière de ténor en 1789. Il la poursuivit au théâtre Feydeau, puis à l'Opéra-Comique jusqu'en 1811 ; atteint d'aliénation mentale, il passa les treize dernières années de son existence dans une maison de santé. Ce fut un charmant ténor, mais aussi un compositeur distingué qui signa 31 ouvrages lyriques représentés, souvent avec succès, à Feydeau ou à l'Opéra-Comique. Parmi eux le Bouffe et le tailleur qui se maintint longtemps à l'affiche. Monsieur Deschalumeau qui fut un franc succès, et surtout Léonore ou l'Amour conjugal sur le livret de Bouilly que Beethoven devait ensuite utiliser pour écrire son Fidelio.)
GEAY Robert. — Basse (Oran, Algérie française, 20 mars 1932 – Marseille 5e, Bouches-du-Rhône, 16 octobre 2004). Epouse Yva BARTHÉLEMY, soprano de l'Opéra. Engagé à la RTLN en 1960. Chante les Noces de Figaro (le Comte) ; la Bohème (Colline) ; les Pêcheurs de perles (Nourabad) ; les Contes d'Hoffmann (Lindorf).
GEBELIN Juan Carlos dit Jean-Charles. — Baryton uruguayen (Montevideo, Uruguay, 24 août 1937 – Punta del Este, Uruguay, 01 février 2004). Chante vers 1970.
GEDDA Nicolaï (Harry Gustaf Nikolaj GÄDDA dit). — Ténor suédois (Stockholm, 11 juillet 1925 – Tolochenaz, Suisse, 08 janvier 2017). Il entra à la RTLN en 1954. A la salle Favart, il interpréta Mireille (Vincent) et les Pêcheurs de perles (Nadir).
GELLAS Alfred Jean-Baptiste Joseph dit Alfred. — Ténor (– 1859). Débute le 31 mai 1826 dans Adolphe et Clara (Adolphe).
GÉNIN Georges Joseph dit Georges. — Ténor (13 rue Adélaïde-Perrin, Lyon 2e, Rhône, 30 décembre 1899 – Benal Medena, Malaga, Espagne, 22 avril 1971). Fils d’Etienne GÉNIN (Cressin-Riochefort, Ain, 05 avril 1860 – ap. 1926), employé à la Compagnie du Gaz, et de Françoise Félicité BERTHELIER (Vaisonne, Rhône, 23 décembre 1858 – ap. 1926), couturière, mariés à Lyon 2e le 06 septembre 1884. Epouse à Paris 15e le 14 avril 1926 Andrée LECOULTRE (La Chaux-de-Fonds, Suisse, 26 mars 1900 – ap. 1945), pianiste.
Débute le 24 juillet 1924 dans Lakmé (Hadji). Crée l’Enfant et Sortilèges (la Théière), Graziella (Beppo) ; le 24 décembre 1925 le Joueur de Viole (un Galant ; 1er Marchand) de Raoul Laparra ; le Poirier de Misère (le Vagabond, le Saint), Tristan et Isolde (Matelot). Il a participé à la première le 07 octobre 1924 de Don Quichotte (un Bandit) de Jules Massenet. A été affiché dans la Basoche (Léveillé), Carmen (don José), Don Quichotte (Juan), les Noces de Figaro (Brid'Oison), Gismonda (Andrioli), le Hulla (un Mendiant), Louise (Marchand d'habits), Lorenzaccio (Tébaldéo, Maffio, Alarnano), Madame Butterfly (Yamadori), Manon (Des Grieux), Mârouf (l'ânier), Masques et Bergamasques (Gilles), Mignon (Frédéric), Mireille (Vincent), Lakmé (Gérald), Orphée (Orphée), Paillasse (Peppe), la Tosca (Sciarrone, Cavaradossi), la Bohème (Rodolphe), le Chalet (Daniel), Werther (Werther).
GÉNIO. — Ténor. Débute le 05 décembre 1927. => biographie
GENOT. — Basse. Il créa le 07 mars 1831 le Morceau d'ensemble (le comte de Vermont) d'Adolphe Adam.
GÉNOT. — Haute-contre (1796 – décembre 1843). Epoux d'Elisa GÉNOT, cantatrice. Débute vers 1818. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 08 février 1831 ; sociétaire du 31 janvier 1833 au 21 janvier 1835).
GENTY Claude. — (Biot, Alpes-Maritimes 18 avril 1931 – Biot, 25 février 2016). Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti.
GEORGES (petit). — Débute le 02 février 1900 en créant Louise (un Apprenti ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier.
GEORGET. — Basse-taille (– 1823).
GÉRARD Jacques (Gérard POISSON dit). — Ténor canadien (Arthabaska, près de Drummondville, Québec, 26 juillet 1899 – Old Orchard, Maine, 12 août 1957). Débute le 06 août 1930 dans Manon (Des Grieux). Chante Lakmé (Gérald), la Bohème (Rodolphe), Mignon (Wilhelm Meister), Cavalleria rusticana (Torrido), les Pêcheurs de perles (Nadir) et Carmen (don José).
GERMAIN Pierre. — Baryton (21 rue Cassignol, Bordeaux, section 3, Gironde, 25 mars 1923 – Chagny, Saône-et-Loire, 18 juillet 1963). Fils d’Adrien André GERMAIN (Rochefort, Charente-Inférieure [auj. Charente-Maritime], 28 mai 1896 – Toulon, Var, 15 février 1964), médecin de la Marine, et d’Emilienne Catherine Antoinette MATHIEU (Caudéran, Gironde, 19 octobre 1896 – Bordeaux, 11 décembre 1992), Epouse 1. à Paris 16e le 12 janvier 1850 (divorce le 20 février 1956) Jacqueline Henriette Hélène CAUCHARD (Paris 5e, 20 octobre 1919 – Paris 16e, 18 novembre 2012). Epouse 2. à Paris 8e le 18 septembre 1956 Pierrette Simone DIRAND (– ap. 1963).
Débute le 18 août 1951 dans Madame Bovary (un Meunier). Est affiché par la suite dans le Barbier de Séville (l'Alcade), Carmen (Moralès), les Contes d’Hoffmann (Nicklauss), Isoline (Roselio), Lakmé (Frédéric), Louise (Sculpteur), Madame Bovary (l'Aveugle), Madame Butterfly (Commissaire impérial), Manon (Brétigny), Mireille (le Passeur), la Tosca (Sciarrone), Ciboulette (Roger). Crée Dolorès (Marchand de Pastèques) et Ciboulette (un Officier).
GESTA François Victor. — Ténor (allée Saint-Agne, Toulouse, Haute-Garonne, 14 juin 1856 – 82 rue Rochechouart, Paris 9e, 13 février 1907). Fils de Bertrand GESTA (Boussan, Haute-Garonne, 08 mars 1834 – av. 1907), jardinier, et de Jeanne Marie BOUBE (Boussan, Haute-Garonne, 22 mars 1835 – Paris 9e, 30 janvier 1925), jardinière, mariés à Toulouse le 14 août 1855. Epouse à Paris 1er le 11 juin 1891 Jeanne Augustine BOUBE (Paris 9e, 30 octobre 1866 – ap. 1907).
Débute en 1886.
GEYRE Joseph Alexandre. — Ténor (Bordeaux, Gironde, 03 août 1877 –). Débute dans Mireille (Vincent) le 02 septembre 1901. Chante Mignon (Wilhelm Meister), Carmen (don José), Lakmé (Gérald), le Juif Polonais (Christian) et Maître Wolfram (Fritz).
GHASNE Alexis (Georges Alexis BOBEUF dit). — Baryton (Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 19 février 1868 –). A débuté le 08 septembre 1897 dans Cavalleria rusticana (Alfio). A créé Aphrodite (Callidès), la Fille de Madame Angot (un Officier) ; le 26 février 1908 Ghyslaine (Renaud) de Marcel Bertrand ; Iphigénie en Aulide (Agamemnon), Soldats de France (un Soldat). A été affiché dans Alceste (Grand Prêtre), Armaillis (Koebi), Carmen (Escamillo), la Coupe Enchantée (Josselin), Habanera (Ramon), Iphigénie en Tauride (Oreste), Lakmé (Nilakantha), Louise (le Père), Mireille (Ourrias), Philémon et Baucis (Jupiter), l'Ouragan (Richard), Pelléas et Mélisande (Golaud), le Roi d’Ys (Karnac), Sanga (Maître Vigord), les Pèlerins de la Mecque (le Calender), la Tosca (Scarpia), la Traviata (d'Orbel), la Bohème (Schaunard), la Vivandière (de Rieul), la Fille de Madame Angot (Larivaudière), Werther (Albert), Manon (le Comte, Lescaut), Madame Butterfly (Scharpless), Aphrodite (Timon). Il chanta la première de Déjanire (Philoctète) de Camille Saint-Saëns à la Monnaie de Bruxelles le 06 décembre 1911.

Alexis Ghasne en 1907
GIANNOTTI Pierre. — Ténor. Débute le 14 octobre 1939. => biographie
GIBAND Félix Jean Robert dit Félix. — Basse (Saint-Étienne, Loire, 15 juillet 1924 – Marseille 5e, Bouches-du-Rhône, 04 novembre 1998). Enterré au cimetière de La Londe (Seine-Maritime). Chante vers 1970-1972.
GIBERT Étienne. — Ténor (Jonquières-Saint-Vincent, Gard, 03 décembre 1859 – rue de Verrières, Antony, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 28 juillet 1929). Fils de Prosper GIBERT (Jonquières-Saint-Vincent, 28 janvier 1835 – Jonquières-Saint-Vincent, 01 avril 1905), cultivateur, et de Julie BLAYRAT (Jonquières-Saint-Vincent, 03 janvier 1838 – ap. 1905), mariés à Jonquières-Saint-Vincent le 17 novembre 1856. Epouse à Paris 5e le 03 octobre 1887 Marie Ernestine POTRON (Saint-Août, Indre, 03 mars 1862 – Antony, 03 novembre 1928).
Débute le 15 mai 1889 dans Esclarmonde (le Chevalier Roland) de Jules Massenet. Est affiché, à partir de 1900, dans Cavalleria rusticana (Torrido), rôle qu'il a créé à Paris. Il chanta également à l'Opéra où il débuta le 06 novembre 1893.
GILIBERT Claude Charles Marie dit Charles. — Baryton (Paris, 19 novembre 1866 – New York, 11 octobre 1910). Etudes au Conservatoire. Débute en 1889. Il a créé le 03 décembre 1890 Benvenuto (De Cagli) d'Eugène Diaz. Puis il chanta à la Monnaie de Bruxelles ; Londres (1894-1909, où il créé Louise (le Père) et le Jongleur de Notre-Dame (Boniface)) ; Metropolitan Opera de New York (1900-1903) ; Opéra de Manhattan (1906-1910).
"Gilibert, à qui notre collaborateur M. Gustave Vanzype consacre le bel article lu plus haut, est mort mercredi subitement en arrivant à New York. Il y a quelques jours, nous avions rencontré l’artiste, plein de vie, déjeunant au Chien Vert, en compagnie de sa femme et de quelques amis. Il nous disait qu’avant son engagement au Metropolitan Opera il allait donner une série de concerts en Amérique. « Ce n'est pas que cela m’amuse, ajoutait-il, mais j’aspire au repos et je veux le gagner vite. Une ou deux tournées, quelques saisons encore, puis je pourrai vivre libre. »
Il souffrait au moment du départ d’une maladie d’oreilles, mais il n’y prêta pas beaucoup d’attention ; il s’embarqua à Southampton et mercredi, en débarquant, il mourut.
Sa femme, qui chanta à la Monnaie sous le nom de Mme
Lejeune, était allée à Paris conduire au lycée leur petit garçon, et se
proposait de partir prochainement pour New York.
Premier prix du Conservatoire de Paris, Gilibert avait débuté à l’Opéra-Comique,
puis avait été engagé à la Monnaie sous la seconde direction Stoumon-Calabrési.
Il y resta plusieurs années, faisant applaudir sa jolie voix de baryton, son
talent très fin de comédien et de chanteur. Etant à Bruxelles, il fut engagé
l’été à Covent-Garden, dont il était depuis une quinzaine d’années un des
artistes favoris. Il y a cinq ans, il fut engagé à New York, où il conquit une
très grande situation." (l'Eventail, 16 octobre 1910)
GILLES Raymond Édouard Jacques dit Raymond. — Baryton-basse (Paris 6e, 25 juin 1880 – ap. 1933). Fils de Charles Hippolyte GILLES (Beauvais, Oise, 24 octobre 1856 – ap. 1909), photographe, et de Laurence Octavie ZERR (Beaumont-sur-Oise, 09 juillet 1859 – Paris 14e, 16 janvier 1904), mariés à Beaumont-sur-Oise, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise] le 26 mai 1879. Epouse à Paris 10e le 29 avril 1909 Marie Rose GENAND (La Clusaz, Haute-Savoie, 16 mars 1886 – Paris 20e, 15 mars 1958), couturière.
Débute le 02 septembre 1910 dans Werther (Albert). A créé l'Appel de la Mer (un Vieillard), Béatrice (un Pêcheur), Cantégril (Marchand d'almanachs), Éros Vainqueur (le Sénéchal), la Femme et le Pantin (Tonio), la Forêt Bleue (un Buveur), Frasquita (Fernando), le 17 février 1935 Gargantua (Tyravant) d'Antoine Mariotte, Gismonda (Malaxas), la Grand-Mère (un Paysan) ; le 26 avril 1911 la Jota (Matarabia) de Raoul Laparra ; Lorenzaccio (Marquis de Cibo), Macbeth (Lennox), Peau de Chagrin (Firmin), Pénélope (Pisandre), Poirier de Misère (le Notaire), Résurrection (un Employé), Sicilien (un Chanteur) ; le 24 juin 1938 Zadig (un Villageois) de Jean Dupérier. A été affiché dans Aphrodite (Timon), le Barbier de Séville (Pédrille, l'Officier), la Basoche (un Officier, le Chancelier), les Brigands (le Précepteur), Carmen (Moralès, Zuniga, Lillas-Pastia, Escamillo), les Contes d’Hoffmann (Luther, Hermann, Schlemil), la Fille de Madame Angot (Cadet), Gargantua (Capitaine Grandgousier), Gianni Schicchi (le Notaire), la Habanera (un Madrilène), Iphigénie (1er Ministre), Joseph (Dan), Lakmé (le Domben), la Lépreuse (le Prêtre, un Paysan), Louise (un Agent, le Chiffonnier, 1er et 2e Philosophe), Madame Butterfly (Officier du registre, le Bonze), Manon (l'Hôtelier, le Comte, 1er Garde, le Portier), Mârouf (le Kadi, le Sultan), Mignon (Jarno, Antonio), Mireille (Ambroise, le Passeur), la Navarraise (Remiggio), Pelléas et Mélisande (un Médecin), Résurrection (Gardien-chef), le Roi d'Ys (Saint Corentin), le Roi malgré lui (Chef des Serves), Sauteriot (Thédée), la Tosca (le Geôlier), la Traviata (le Baron), la Bohème (un Douanier), Werther (le Bailli, Johann), Lorenzaccio (Giano le Hongrois, l'Orfèvre, Cardinal Valori), le Juif Polonais (le Songeur), Sapho (Césaire), le Voile du Bonheur (le Précepteur). A participé aux premières : le 19 mai 1911 de Thérèse (un Officier) de Jules Massenet ; le 23 novembre 1917 de Béatrice (un Pêcheur) d'André Messager.
GILLET. — Interprète le Barbier de Séville (un Officier), le Roi malgré lui (Maugiron), rôle de ses débuts le 09 mai 1937.
GILLY Antonin dit André. — Ténor (115 rue des Dames, Paris 17e, 24 novembre 1882 – 231bis rue Lafayette, Paris 10e, 05 décembre 1922). Fils de François Jean Honoré GILLY (Entrages, Basses-Alpes [auj. Alpes-des-Hautes-Provence], 20 juin 1849 – L’Haÿ-les-Roses, Seine [auj. Val-de-Marne], 01 février 1934), cuisinier, et de Marie BERT (Saint-Simon, Lot, 06 juillet 1848 – ap. 1919), mariés à Saint-Simon le 21 février 1879. Epouse à Vaucresson, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine] le 16 décembre 1919 Gabrielle Blanche Marguerite dite Gaby COULLOY (Paris 17e, 06 avril 1898 – ap. 1944), pianiste.
Est affiché (entre 1900 et 1950) dans le Barbier de Séville (Pédrille), les Contes d’Hoffmann (Nathanael), la Fille de Madame Angot (un Cabaretier), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine crieur), la Lépreuse (un Paysan), Lorenzaccio (Thomas Strozzi), Louise (Second Gardien de la Paix), Madame Butterfly (Yakusidé) et Manon (un Garde). Il a chanté en coulisses le Marchand de tonneaux lors de la création de Louise le 02 février 1900. "Les obsèques du ténor André Gilly, de l'Opéra-Comique, seront célébrées aujourd'hui, à 10 heures, en l'église Saint-Laurent." (l'Oeuvre, 09 décembre 1922)
GILLY Eugène Dinh dit Dinh. — Baryton (L'Agha, Algérie française, 21 juillet 1877 – Londres, Angleterre, 19 mai 1940). Fils d’Eugène Jean Baptiste GILLY (Blegiers, Basses-Alpes [auj. Alpes-de-Haute-Provence], 02 mars 1845 – Digne, Alpes-de-Haute-Provence, 12 février 1901), géomètre, et de Kadoudja EUDJLA (v. 1857 – ap. 1902). Epouse à Paris 9e le 31 juillet 1902 (divorce le 12 janvier 1932) Cécile Marie PUYO dite Cécile ROMA (Peyrehorade, Landes, 03 mars 1877 – Eauze, Gers, 04 février 1947), artiste lyrique ; parents de Renée GILLY, cantatrice.
Débute dans la Tosca (Scarpia) le 10 juillet 1922. Chante Carmen (Escamillo), Lakmé (Nilakantha), Paillasse (Tonio) et les Contes d’Hoffmann (les 4 rôles).
GILLY Étienne. — Crée Madame Bovary (Jules) le 01 juin 1951.
GIORGETTI Serge. — Baryton. Débute le 12 juillet 1946 dans Mireille (Ourrias). Chante Carmen (Escamillo), la Traviata (d'Orbel), les Pêcheurs de perles (Zurga) et Cavalleria rusticana (Alfio).
GIOVANNETTI Julien Gaëtan dit Julien. — Baryton-basse (Duzerville, Algérie française, 09 janvier 1914 – 2 rue Lamblardie, Paris 12e, 29 janvier 1966*). Fils de François Antoine GIOVANNETTI (Morosaglia, Haute-Corse, 21 janvier 1869 – Paris 3e, 04 août 1941) et de Marie Clarisse DIFRANCESCO (Djidjelli, Constantine, Algérie, 12 novembre 1883 – ap. 1966). Epouse George Marthe Michelle Jane SUCHON (Thiers, Puy-de-Dôme, 19 juillet 1913 – Montlandon, Eure-et-Loir, 01 novembre 2006). Inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Crée Ariane à Naxos (Truffaldin) et Ginévra (Guido). Est affiché dans Carmen (Escamillo), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc.), Grisélidis (le Diable), le Jongleur de Notre-Dame (Moine sculpteur), Louise (le Pape des Fous), Manon (Lescaut), Mireille (Ramon), les Noces de Figaro (Figaro), le Roi malgré lui (Caylus), Roméo et Juliette (le Duc de Vérone, 1959), la Bohème (Colline), Werther (Johann). A débuté le 19 octobre 1940 dans Carmen (Zuniga).
GIRALDONI Eugenio. — Baryton (Marseille, Bouches-du-Rhône, 20 mai 1871 – 24 juin 1924). En représentation, débute le 05 juin 1913 dans la Tosca (Scarpia). Chante ensuite Madame Butterfly (Scharpless).
GIRARD Raoul. — Ténor. Débute le 02 août 1928 dans Julien (Julien). A créé la Grand-Mère (Charles) et Tarass Boulba (Bogdug). A été affiché dans Carmen (don José), Cavalleria rusticana (Torrido), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), la Femme et le Pantin (Matéo), la Femme Nue (Pierre), la Fiancée Vendue (Yénik), Gargantua (Gargantua), la Habanera (Pédro), Lakmé (Gérald), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux), Paillasse (Canio), le Pré-aux-Clercs (Mergy), le Roi d’Ys (Mylio), Tarass Boulba (Andry), la Tosca (Cavaradossi), la Bohème (Rodolphe), la Vie Brève (Paco) et Werther (Werther).
GIRAUD Marius Hippolyte Justinien. — Ténor (Hyères, Var, 16 juillet 1820 – îles d'Hyères, Hyères, Var, août 1854). Second prix d'opéra-comique au Conservatoire en 1842. Débute le 06 décembre 1843 dans le Domino noir (Horace). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 30 décembre 1841 ; sociétaire du 10 décembre 1843 au 02 février 1846).
GIRAUD. — Baryton. Débute en créant la Reine Fiammette (le Promoteur) le 23 décembre 1903. Est affiché dans Madame Butterfly (Yakusidé), Manon (l'Hôtelier), Paillasse (un Paysan), la Tosca (le Geôlier), la Bohème (un Douanier), Maître Wolfram (Wolfram).
GIRAUD Jean Léopold dit Jean. — Baryton (7 boulevard Pontchard, Poitiers, Vienne, 28 août 1907 – Tours, Indre-et-Loire, 29 septembre 1979). Fils de Paul Louis GIRAUD (Jaunoux, Salles-en-Toulon, Vienne, 20 mars 1881 – Poitiers, 03 octobre 1952), employé de commerce, et d’Hélène Henriette Marie Amanda MOREAU (Lavausseau, Vienne, 08 juillet 1881 – Poitiers, 26 août 1973), mariés à Poitiers le 27 août 1906. Epouse à Paris 7e le 09 avril 1940 Marie Eugénie Louise Anne CRUCHOT (Cluny, Saône-et-Loire, 29 avril 1905 – ap. 1940), artiste dramatique.
Débute le 16 octobre 1946 dans la Bohème (un Douanier). Est affiché dans Carmen (Lilas Pastia), le Jongleur de Notre-Dame (Moine crieur), Lakmé (le Domben), Madame Bovary (Binet), Madame Butterfly (Yakusidé), Louise (1er Philosophe), Manon (l'Hôtelier, le Portier, un Soldat), Mignon (Antonio), Mireille (le Passeur), Paillasse (un Paysan), le Pré-aux-Clercs (un Archer), la Tosca (Geôlier), la Traviata (le Marquis), Werther (Brühlmann). Créé Dolorès (un Matelot) et Ciboulette (Nicolas).
GIRAUDEAU Jean Albert dit Jean. — Ténor (65 rue de la République, Toulon, Var, 01 juillet 1916 – Toulon, 07 février 1995). Fils de Gabriel Albert GIRAUDEAU (La Couarde-sur-Mer, Charente-Inférieure [auj. Charente-Maritime], 16 mai 1875 – Paris 6e, 05 janvier 1946), maître musicien, et de Marie Louise Augustine Hélène CAMOIN (Toulon, 04 mai 1874 – 1918/1945), mariés à Toulon le 07 juillet 1918. Epouse à Oletta, Haute-Corse, le 20 octobre 1936 Joséphine BERETTI (Lyon, Rhône, 29 avril 1913 – Toulon, 19 mai 1998).
Débute le 23 juillet 1947 dans les Pêcheurs de perles (Nadir). Créé Blaise le Savetier (Blaise), Il était un Petit Navire (Valentin), Marion (Fabrice). Est affiché dans Ariane à Naxos (Bacchus), le Barbier de Séville (Almaviva), Cosi fan tutte (Fernand), l'Heure Espagnole (Gonzalve), Lakmé (Gérald), Madame Bovary (Charles), Madame Butterfly (Pinkerton), les Mamelles de Tiresias (le Mari), Manon (Des Grieux) , le 22 juin 1962 Princesse Pauline (Blangini) d'Henri Tomasi. Il fut directeur de l'Opéra-Comique de 1969 à 1971.
(Il succéda à sa mère comme organiste à Toulon avant de débuter au théâtre en 1942 à Montpellier dans Wilhelm Meister, de Mignon. Après avoir créé à Strasbourg la Martine d’Henri Rabaud, et participé à Londres à une reprise des Troyens, il entra à l'Opéra-Comique le 23 juillet 1947, puis le 08 août à l'Opéra dans Tamino de la Flûte enchantée. Excellent musicien, excellent comédien, on devait dans ces deux théâtres lui confier les créations de Bolivar, Dialogues des carmélites, l'Atlantide, Il était un petit navire, Marion, l'Ange de feu. Il assura également différentes créations en province. Professeur au Conservatoire de Paris en 1955, il fut nommé maître des études vocales de la Réunion des théâtres lyriques nationaux en 1964 et directeur de la salle Favart en 1969. Depuis 1972 il s'est orienté vers la mise en scène et la direction d'orchestre.)
GIRAUDET Alfred. — Basse. Débute le 24 avril 1875. => biographie
GIRIAT Albert Frédéric dit Albert. — Ténor (43 rue des maisons Neuves, Villeurbanne, Rhône, 14 décembre 1910 – Lacourt, Ariège, 11 août 2001). Fils de Charles Marius GIRIAT (Cette [auj. Sète], Hérault, 26 juillet 1884 – Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 20 novembre 1954), graveur typographe, et d’Emma Julie GATHIER (Nîmes, Gard, 16 octobre 1882 – Lyon, janvier 1947), couturière, mariés à Nîmes le 21 août 1905. Epouse à Lyon 2e, le 30 janvier 1932 Antoinette Alexandrine DUTRIEUX (Lyon 2e, 03 juin 1906 – Montreuil, Seine-Saint-Denis, 25 juin 1997).
Créé le 24 juin 1938 Zadig (un Pêcheur) de Jean Dupérier. Est affiché dans le Bon roi Dagobert (le Guetteur), Chanson de Paris (Jean-Louis), la Bohème (Perpignol, Rodolphe), Carmen (don José), Esther de Carpentras (Vaucluse), Gargantua (Humevesme), la Habanera (un Andalou), Lakmé (un Marchand), Louise (Noctambule, Marchand d'habits), Madame Butterfly (Yamadori, Pinkerton), Manon (Des Grieux), Mireille (Vincent), Mon oncle Benjamin (un Voisin), les Pêcheurs de perles (Nadir), le Rêve (Félicien), le Sicilien (Tircis), la Tosca (Sciarrone, Mario) Werther (Brühlmann, Werther), la Traviata (un Domestique). A débuté le 19 décembre 1937 dans les Contes d'Hoffmann (Nathanaël).
GIVAUDAN Jean. — Débute le 25 mai 1934 dans Mignon (Wilhelm Meister). Créé Mon ami Pierrot (2e Voisin), le 17 février 1935 Gargantua (1er Buveur, Machepain) d'Antoine Mariotte. Chante le Chemineau (Toinet), les Contes d’Hoffmann (Nathanael), le Jongleur de Notre-Dame (Moine poète), Louise (Noctambule), Mireille (Vincent), le Roi malgré lui (d'Elbeuf), Sapho (la Borderie), la Tosca (Spoletta), le Nouveau Seigneur du village (Colin), Paillasse (Peppe), la Reine Fiammette (Jean Césaro), Werther (Schmidt), le Sicilien (Tircis), Vieux garçons (Kobbe).
GLUCK Édouard. — Ténor. Débute le 22 mai 1891. => biographie
GOAVEC André. — Ténor. Débute le 07 avril 1922. => biographie
GODIN Guy. — Baryton. Débute le 13 janvier 1952 dans le Barbier de Séville (Figaro).
GOFFIN Paul Pierre Henri dit Paul. — Ténor belge (Tamines, 31 janvier 1885 – Tamines, 17 janvier 1947). Fils de Gustave Joseph GOFFIN (Tamines, 22 février 1856 – Tamines, 22 août 1914), comptable, agent de change, et de Louise Marie Joseph PATRIS (Velaine-sur-Sambre, 10 mars 1861 – Tamines, 17 juillet 1914), mariés à Velaine-sur-Sambre le 15 avril 1884. Epouse à Tamines le 06 février 1907 Juliette Marie Thérèse RICHIR (Tamines, 17 septembre 1880 – Tamines, 11 juillet 1925).
Débute le 08 octobre 1923 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante Julien (Julien), Cavalleria rusticana (Torrido), Werther (Werther, 1924) et Carmen (don José). Le 01 avril 1922 il avait créé Amadis (Galaor) de Jules Massenet à l'Opéra de Monte-Carlo.
GONTCHARENKO Bernard. — Basse. Chante la Bohème (Colline, 1968, 1971).
GONTHIER. — Crée le 24 janvier 1811 le Charme de la voix (M. de Folleville) d'Henri Montan Berton.
GOT Claude. — Voir CLAUDE-GOT.
GOTTLIEB Peter Robert dit Peter. — Baryton (Brno, Tchécoslovaquie, 18 septembre 1930 – Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, 30 juin 2019). Débute en 1963. Chante la Bohème (Marcel) ; le Dernier Sauvage (Abdul) ; le Barbier de Séville (Figaro) ; les Pêcheurs de perles (Zurga).
GOURDIN Alexandre Narcisse Marie. — Basse chantante (Arras, Pas-de-Calais, 06 juillet 1842 – Inchy, Pas-de-Calais, 28 juillet 1865). Débute le 18 mars 1861 dans Maître Claude de J. Cohen. Il est mort d'une phtisie à l'âge de vingt-trois ans.
"Jeune artiste qui mourut à la fleur de l'âge après avoir fait une apparition brillante à l'Opéra-Comique" (Fétis, Biographie universelle des musiciens).
GOURDON Émile. — Basse (Avesnes-sur-Helpe, Nord, 16 juin 1829 – Bois-Colombes, 10 juillet 1912). Fils de Pierre Jean Paul GOURDON (Saint-Georges-sur-Loire, Maine-et-Loire, 13 août 1802 – Strasbourg, Bas-Rhin, 01 mai 1843), artiste dramatique, et de Virginie Augustine Sophie Joseph LEDOUX (Avesnes-sur-Helpe, 30 juillet 1807 – Avesnes-sur-Helpe, 25 juin 1839), couturière, mariés à Avesnes-sur-Helpe le 22 avril 1826. Epouse à Lille, Nord, le 03 juin 1863 Karoline Louisa Augustina STEUDEL (Dachau, Allemagne, 27 janvier 1840 – Paris 13e, 23 septembre 1915), professeur de musique.
A débuté le 12 novembre 1879 dans les Diamants de la Couronne. A créé le 24 mai 1899 Cendrillon (le Doyen de la Faculté) de Jules Massenet, la Chercheuse d'Esprit (M. Subtil), la Coupe Enchantée (Griffon), Phoebe (l'Astronome), Solange (le Cuisinier), et a été affiché dans le Barbier de Séville (Notaire), Carmen (Lillas Pastia), les Deux Aveugles (Patachon), le Domino Noir (Lord Elfort), le Farfadet (le Bailli), la Fille du Régiment (Hortensius), Fra Diavolo (Cockbourg), le Légataire Universel (Géronte), Manon (Guillot, l'Hôtelier), le Médecin malgré lui (Géronte), Mignon (Antonio), les Rendez-vous bourgeois (Dugravier), le Roi l'a dit (Gautru), la Bohème (Saint-Phar). Participe à la première le 23 octobre 1899 de Javotte (le Seigneur), ballet de Camille Saint-Saëns. Il chanta également à l'Opéra où il débuta en 1899.
"Créa bien des rôles aux Variétés, aux Bouffes-Parisiens, aux Fantaisies-Parisiennes, aux Menus-Plaisirs où il composa avec art le personnage multiple de Chalumeau, dans les Croqueuses de pommes, de Louis Deffès. A l'Opéra-Comique, il tient avec succès l'emploi des laruettes. Très amusant dans le Maçon et dans un des docteurs de l'Amour médecin. Il a repris le rôle de Guillot de Morfontlaine, de Manon, créé par Grivot." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

Emile Gourdon
GOURGUES Raoul. — Ténor (65 rue Bellocq, Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 14 juin 1905 – 306 rue des Pyrénées, Paris 20e, 16 juin 1966). Fils de Jean Raymond GOURGUES (Belin, Gironde, 23 avril 1868 – ap. 1905), employé, et de Justine CONCHEZ (Artix, Pyrénées-Atlantiques, 22 mars 1872 – Paris 20e, 19 février 1955), mariés à Artix, le 26 novembre 1896. Epouse à Tarbes, Hautes-Pyrénées, le 20 juillet 1929 Anna Yvonne LAMON (Tarbes, 16 mai 1909 – Paris 20e, 12 novembre 1974).
Chante entre 1954 et 1966.
GOUTTEBROZE Robert Joseph dit Robert. — Ténor (Bar-sur-Aube, Aube, 22 décembre 1925 – Saint-Michel, Charente, 10 août 2003). Chante vers 1959-1972.
GRANGÉ. — Crée le 03 septembre 1803 Aline, reine de Golconde (Timur) d'Henri Montan Berton.
GRANGÉ. — Débute le 11 juin 1822 dans les Deux jaloux (Thibaut) et les Rendez-vous bourgeois (Bertrand).
GRANGER Pierre-Philibert. — Acteur (1744 – 25 octobre 1825). Débute le 05 mars 1782. Crée le 23 août 1790 les Rigueurs du cloître (un Officier) d'Henri Montan Berton.
GRARD Jean Baptiste Joseph. — Basse-taille (Douai, Nord, 15 mars 1815 – Douai, 1888). Débute le 02 février 1841 dans le Chalet.
GRAUX Eugène. — Ténor. Débute le 19 juillet 1928. => biographie
GRAVE de. — Baryton. Débute le 10 septembre 1885 dans Lakmé (Nilakantha).
GRÉGOIRE Laurent. — Ténor (– ap. 1952). Débute dans Paillasse (Canio), le 03 juin 1934.
GREIL Fernand. — Créé le Carillonneur (un Camarade) le 20 mars 1913, et chante la Habanera (un Andalou), Louise (Premier Gardien de la Paix).
GRESSE André Etienne dit André. — Basse (43 rue Dunoir, Lyon 3e, Rhône, 23 mars 1868 – 24 avenue Flachat, Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 18 février 1937). Fils de Léon GRESSE, basse de l'Opéra, et de Reine Pierrette DESCAILLOT. Epoux de Marguerite Louise TOUTTAIN (Paris 9e, 26 avril 1871 – Marly-le-Roi, 22 mars 1949). Enterré au cimetière de Marly-le-Roi. Débute le 17 novembre 1896 dans Don Juan (Commandeur). Est affiché, à partir de 1900, dans le Chalet (Max), Fra Diavolo (Mathéo), Fidelio (Fernando), la Dame Blanche (Gaveston), Joseph (Zabulon), Lakmé (Nilakantha), Louise (Chiffonnier), Manon (le Comte), Mignon (Lothario), Mireille (Maître Ramon), la Navarraise (Remiggio), les Pêcheurs de perles (Nourabad), le Rêve (Hubert), la Bohème (Colline). A créé le 27 novembre 1897 Sapho (Césaire) de Jules Massenet ; le 24 mars 1899 Beaucoup de bruit pour rien (un Moine) de Paul Puget ; le Juif polonais (le Président du Tribunal). Il débuta à l'Opéra le 07 janvier 1901.
"Lauréat en 1896, élève d'Edmond Duvernoy, fils de l'excellente basse de l'Opéra, basse aussi et doué d'une excellente voix, a débuté dans le Commandeur, de Don Juan et chanté Gaveston, de la Dame blanche." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
GRIFFONI Antoine. — Baryton (Vico, Corse-du-Sud, 27 novembre 1925 – 7 rue du Général-Hanrys, Paris 17e, 26 décembre 1980). Fils de Jean Marie GRIFFONI (Vico, 07 octobre 1904 –Vico, 23 septembre 1975), et de Marie Madeleine BARTOLI. Epoux d'Angèle MERCOURIS (Paris 16e, 02 juin 1924 – Paris 18e, 14 décembre 1984). Chante entre 1954 et 1972.
GRIGNON Honoré. — Basse. Débute en mai 1836. => biographie
GRIZY Auguste Raphaël [GRISY]. — Ténor (Paris ancien 7e, 24 septembre 1833 – Paris 16e, 23 février 1911*). Fils de Jacques GRIZY (Lisieux, Calvados, 08 novembre 1800 – Paris 16e, 11 septembre 1878), employé au bureau des hypothèques, et d’Aimée Adélaïde Delphine LOISON ou LOYSON (Lisieux, 05 mai 1803 – Paris 16e, 18 novembre 1879). Epouse à Paris 9e le 9 juillet 1961 Albertine Marie Louise THÉVELIN (Paris ancien 2e, 25 mars 1839 – Paris 16e, 09 mars 1926).
Artiste de l'Opéra, il créa le 19 janvier 1869 Daniel, cantate d'Alfred Rabuteau.
GRIVOT François-Antoine. — Ténor. Débute le 15 novembre 1879. => biographie
GUÉNOT Léon Louis Georges Auguste dit Louis. — Baryton (Besançon, Doubs, 03 mai 1891 – Clichy, Hauts-de-Seine, 13 mai 1968). Fils de Denis GUÉNOT (Neublans-Abergement, Jura, 31 mai 1865 – Besançon, 30 mars 1946), garçon d’hôtel, et de Marie Appoline Marguerite PAGNIER (Besançon, 16 novembre 1867 – Besançon, 1951), mariés à Besançon le 25 octobre 1888. Epouse 1. à Vincennes, Seine [auj. Val-de-Marne], le 24 mai 1916 (divorce le 27 avril 1936) Marthe ROUYER (Béthune, Pas-de-Calais, 07 avril 1893 – Fontenay-sous-Bois, Val-de-Marne, 17 août 1980). Epouse 2. à Paris le 3 février 1940 Henriette Françoise ANDRÉ (Paris 11e, 22 février 1891 – Ivry-sur-Seine, Val-de-Marne, 30 août 1983).
Débute le 25 mars 1922 dans l'Attaque du Moulin (le Tambour). Créé Angelo (Orféo, le Doyen de St-Antoine), l’Appel de la Mer (Bartley), Bourgeois de Falaise (Dorante), Carmosine (Maître Bernard), Chanson de Paris (Père Froment), Comme ils s'aiment (de Fouillepointe), Danse pendant le Festin (Prince de Nora), le Directeur de Théâtre (Filvite), l’Enfant et Sortilèges (un Fauteuil, un Arbre), Esther de Carpentras (Barbacan-Mardochée), la Forêt Bleue (Père du petit Poucet), Gianni Schicchi (Marco), Mon oncle Benjamin (le Sergent), Scemo (Pasquale), le Testament de la Tante Caroline (de Courtepointe). Est affiché dans le Barbier de Séville (Bartholo), le Bon roi Dagobert (Odoric), le Chalet (Max), le Chemineau (Maître Pierre), les Contes d’Hoffmann (Luther, Crespel), l’Enlèvement au Sérail (Osmin), Fortunio (Maître André), Gargantua (Grandgousier), Gismonda (Grégoras), l’Heure espagnole (Inigo), le Hulla (le vieil Officier), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine peintre ; Boniface ; le Prieur), le Joueur de Viole (le grand Décorateur ; 2e Marchand), Lakmé (Nilakantha), la Légende du Point d'Argentan (le Docteur), Lépreuse (le Prêtre), Lorenzaccio (Cardinal Cibo), Mignon (Lothario), Manon (le Comte), Mireille (Ramon), le Médecin malgré lui (Géronte), la Navarraise (Bustamente), les Noces de Figaro (Bartholo), Dans l’ombre de la Cathédrale (le Sonneur), Paillasse (Tonio), les Pêcheurs de perles (Zurga), Pelléas et Mélisande (Golaud, Arkel), Philémon et Baucis (Jupiter), Pauvre Matelot (Beau-père), le Roi malgré lui (de Villequier), le Roi d'Ys (Saint Corentin, Karnac), la Servante Maîtresse (Pandolphe), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Frère Ange), la Tosca (Sacristain, Scarpia) la Traviata (le Docteur), Tristan et Isolde (Kurwenal), la Bohème (Benoit, Schaunard), le Voile du bonheur (Li-Kiang), Werther (le Bailli, Johann), le Rêve (Hubert), Louise (Bricoleur, Chiffonnier, le Père), Carmen (Escamillo).
GUI Henri. — Baryton (1926 –). Chante la Bohème (Marcel, 1962), Pelléas et Mélisande (Pelléas, 1963).
GUIAUD Joseph François. — (Marseille, Bouches-du-Rhône, 01 janvier 1777 – Paris, 15 juillet 1846). Père du peintre Jacques Guiaud (-23 avril 1876). Ancien comédien de la Comédie-Française, il débuta le 06 juin 1826 dans la Fête du village voisin (Remi). Il créa le 12 août 1826 Marie (Georges) d'Herold. Il chanta le Barbier de Séville (Bartholo) le 29 septembre 1828.
GUICHARD. — Chanteur. Débute le 21 avril 1777.
GUILHEM Jean (Marcel Joseph Félix BAUMELOU dit). — Ténor (Lyon 3e, Rhône, 04 janvier 1908 – Paris 15e, 01 décembre 2005). Fils de Marie Henri Guillaume BAUMELOU (Salles Curan, Aveyron, 03 septembre 1872 – Lodève, Hérault, 29 mars 1961), médecin colonel, et de Nelly Jeanne Madeleine Agathe REFREGÈ (– ap. 1933), mariés à Salles Curan en 1903. Epouse à Paris 16e le 12 juin 1934 (divorce le 04 juin 1947) Christiane Marie DOUZIECH (Le Caire, Égypte, 30 janvier 1908 – ap. 1947). Epouse 2. à Montfermeil, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 12 juin 1948 Marguerite Yvette MADIOT (Gagny, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 08 mars 1927 – Braine, Aisne, 03 avril 2009).
Débute le 12 septembre 1942 dans Mireille (Vincent). Chante la Traviata (Rodolphe), la Bohème (Rodolphe), Manon (Des Grieux), Lakmé (Gérald), Madame Butterfly (Pinkerton), la Tosca (Mario Cavaradossi), les Pêcheurs de perles (Nadir), Carmen (don José), Werther (Werther) et la Lépreuse (Ervoanik).
GUILLAMAT Paul François dit Paul. — Baryton (Carbonne, Haute-Garonne, 01 juillet 1877 – Paris 13e, 18 décembre 1957). Fils de Guillaume GUILLAMAT (Carbonne, 03 janvier 1848 – ap. 1922), pâtissier, et de Françoise DUCOS (Beaumont-sur-Lèze, Haute-Garonne, 04 août 1854 – ap. 1922), mariés à Beaumont-sur-Lèze, le 21 juin 1876. Epouse à Paris 9e le 22 mars 1909 Marguerite Gabrielle CHAUVELON (Paris 9e, 29 avril 1885 – Noisy-le-Grand, Seine-Saint-Denis, 24 octobre 1973). Enterré au cimetière parisien de Pantin.
Débute le 27 septembre 1903 dans Mignon (Lothario). A créé Alceste (Tanato), Aphrodite (Grand Prêtre), Armaillis (l'Aubergiste) ; le 05 juin 1907 Fortunio (de Verbois) d'André Messager ; le 26 février 1908 Ghyslaine (le Prieur) de Marcel Bertrand ; le 26 avril 1911 la Jota (Zofras) de Raoul Laparra ; Macbeth (l'Apparition), On ne badine pas avec l'Amour (Janot), Snegourotchka (Bekniate). A été affiché dans Alceste (l'Oracle, un Héraut), Ariane et Barbe Bleue (le vieux Paysan), la Basoche (Roland), Bastien et Bastienne (Colas), Carmen (Zuniga), les Dragons de Villars (le Pasteur), Fidelio (Fernando), la Fille du Régiment (Sulpice), la Flûte enchantée (un Prêtre), Fra Diavolo (Mathéo), Joseph (Utobal), Louise (Chiffonnier, Bricoleur), Macbeth (le Meurtrier), Manon (l'Hôtelier), Marie Magdeleine (un Disciple), Mireille (Ramon), la Navarraise (Remiggio), le Pardon de Ploërmel (un Chasseur), Pelléas et Mélisande (un Médecin), Philémon et Baucis (Jupiter), la Reine Fiammette (Pompéo Cortez), Richard Cœur de Lion (le Sénéchal), le Roi d'Ys (Jahel), la Traviata (le Docteur), Werther (le Bailli), l'Enfant Roi (Toussaint). Grisélidis (le Prieur), Lakmé (Nilakantha). Il a participé à la première le 10 mai 1904 du Jongleur de Notre-Dame (un Moine musicien) de Jules Massenet. En 1903 il habitait rue d'Hauteville à Paris.
GUILLOT François Adolphe. — (Lyon 5e, Rhône, 17 juin 1883 – ap. 1938). Débute le 01 octobre 1916 dans Manon (un Garde). Crée le Hulla (un Marchand). Chante Don Quichotte (un Valet, un Bandit), la Habanera (un jeune Homme), Lakmé (le Domben), Mârouf (un Marchand), la Bohème (Benoît, Parpignol), Werther (le Bailli), Louise (le Sculpteur, l'Étudiant, la Bohème).
GUYS Alexandre. — Débute le 14 août 1924 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante également Werther (Werther, 1924).
HAAS Julien. — Baryton belge naturalisé français (Liège, Belgique, 29 mars 1930 – Nice, Alpes-Maritimes, 04 mars 2008). Epoux d'Andrée ESPOSITO, soprano. Engagé en 1959 par la RTLN. Chante, salle Favart, Mireille (Ourrias), les Pêcheurs de perles (Zurga), Pelléas et Mélisande (Golaud), Paillasse (Tonio), la Fanciulla del West (Rance), Roméo et Juliette (Capulet, 1960).
HABIB Sam. — Baryton. Débute le 17 novembre 1934 dans Werther (Albert).
HACKETT Charles. — Ténor (Worcester, États-Unis, 04 novembre 1889 – New York, 01 janvier 1942). Débute dans la Tosca (Mario Cavaradossi) le 23 avril 1922. Chante Manon (Des Grieux).
HAGEN-WILLIAM Louis. — Baryton-basse américain (La Nouvelle-Orléans, 09 juin 1938 – 25 décembre 2020). Chante vers 1971-1972.
HAMEL Michel. — Ténor (Evreux, Eure, 01 novembre 1921 –). Débute le 16 mars 1947 dans le Jongleur de Notre-Dame (Jean).
HAVERBECKE Richard. — Crée Madame Bovary (Louis) le 01 juin 1951.
HÉBERT Achille Robert. — Baryton-basse. Débute vers 1833. => biographie
HÉBERT Alfred. — Créé le 02 juin 1930 Angélique (un Voisin) ; Cantegril (le Montreur d'Ours) ; Frasquita (un Gendarme) ; le Roi d'Yvetot (un Vieillard) ; Sarati le Terrible (le Soudanais). Chante les Armaillis (un Berger). Il a participé à la première le 17 novembre 1931 de la Belle de Haguenau (un Parent) de Maurice Fouret.
HECTOR Claude Fernand René dit Claude. — Ténor (Tourcoing, Nord, 24 juillet 1924 – Dunkerque, Nord, 01 août 2002). Fils de Nicolas HECTOR (Pompey, Meurthe-et-Moselle, 28 octobre 1895 – ap. 1924), comptable, et de Madeleine Marie Joseph BRUGGEMAN (Tourcoing, 11 janvier 1894 – Mouvaux, Nord, 05 juin 1978), mariés à Tourcoing le 12 juillet 1923. Epouse 1. à Clichy-la-Garenne, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 29 juillet 1952 (divorce le 26 mai 1964) Annette THIEBAUX. Epouse 2. à Vienne, Autriche, le 16 mars 1965 Elisabeth Maria LACHMANN née SAWKA (Vienne, 20 avril 1939 – Vienne, 05 septembre 2020).
Débute le 08 novembre 1952 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante les Contes d'Hoffmann (Hoffmann).
HENRI. — Basse. Débute en 1817. => biographie
HENRY (petit). — Joue Alceste (un fils d'Alceste) de Gluck lors de la première le 30 mai 1904.
HERBERT Gustave Prosper. — Ténor (1845 – ap. 1905). Débute en 1879. Il a créé le 17 novembre 1886 le Signal (Zadig) de Paul Puget ; le 16 mars 1887 Proserpine (Orlando) de Camille Saint-Saëns ; le 15 mai 1889 Esclarmonde (Enéas) de Jules Massenet. Chante Roméo et Juliette (Tybalt) en 1886.

Gustave Prosper Herbert
HÉRENT René. — Ténor. Débute le 17 août 1918. => biographie
HERMANN-LÉON. — Basse. Débute le 15 juillet 1844. => biographie
HEURTIER. — Ténor. Chante le Barbier de Séville (Almaviva). En poste en 1934.
HIPERT Jean Jules Louis. — Ténor (Bédarieux, Hérault, 28 décembre 1883 – mort pour la France, aérodrome de Villesauvage, Etampes, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 06 décembre 1917). Débute le 10 octobre 1917 dans Cavalleria rusticana (Torrido). Mort sous-lieutenant au Champ d'honneur dans un accident en service commandé.
HIRIGARAY Jean [HIRRIGARAY]. — Baryton (1891 – 02 janvier 1953). Débute le 06 septembre 1946 dans le Jongleur de Notre-Dame (Boniface). Chante Madame Butterfly (Scharpless) et la Traviata (d'Orbel).
HISLOP Joseph. — Ténor (Édimbourg, 05 avril 1884 – en Angleterre, 06 mai 1977). Débute dans Bohème (Rodolphe) le 26 mars 1926. Chante Werther (Werther) et la Tosca (Mario Cavaradossi).
HIVERT Jacques (Jean-Jacques Anatole LÉCAILLON dit). — Baryton (1 rue Néret, Saint-Quentin, Aisne, 04 décembre 1919 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 23 mai 1987). Fils de Léandre Joseph Albert LECAILLON (Estrées, Aisne, 14 Août 1888 – Paris 8e, 26 septenbre 1963), dessinateur, et d’Hélène Augustine SAUSSAYE (Saint-Quentin, 25 septembre 1888 – Paris 8e, 10 mai 1957), mariés à Saint-Quentin le 26 octobre 1912. Epouse à Paris 8e le 24 décembre 1942 Denise SCHARLEY, contralto.
Débute le 09 décembre 1944 dans les Noces de Jeannette (Jean). Créé le Carrosse du Saint‑Sacrement (le Licencié), Dolorès (un Soldat) ; le 18 janvier 1949 Guignol (Coquart) d'André Boch ; Malvina (Evariste), les Mamelles de Tirésias (le Fils), le Oui des Jeunes Filles (Calamouche), Ciboulette (Grisard). Est affiché dans Angélique (Charlot), Ariane à Naxos (un Perruquier), Don Quichotte (un Bandit), l'Étoile (Chef de la police), Fortunio (Landry), le Jongleur de Notre-Dame (Moine musicien), Lakmé (le Domben), Madame Bovary (Louis), Madame Butterfly (Goro), Manon (le Sergent), Mignon (Frédéric), Rôtisserie de la Reine Pédauque (un Postillon), la Bohème (Benoît, Marcel), la Tosca (le Sacristain), Mireille (l'Arlésienne), le Roi malgré lui (Liancourt).

Jacques Hivert dans la Bohème (Benoît) à l'Opéra-Comique en 1956
HOLLAND Charles. — Ténor Noir américain. Débute le 28 janvier 1955. => biographie
HOLTZEM Louis Alphonse. — (Paris, 26 juin 1827 – Lyon, Rhône, 1896). Débute en 1859. Créé le 29 novembre 1859 Yvonne (le Marquis de Pontcalec) d'Armand Limnander.
HUBERDEAU Gustave Théophile dit Gustave. — Baryton (Paris 4e, 10 mai 1874 – Brain-sur-l'Authion, Maine-et-Loire, 31 mai 1945). Fils de Théophile Jules HUBERDEAU (Longé, Maine-et-Loire, 15 novembre 1841 – ap. 1905), outilleur, et de Mélie Eugénie BONNISSENT (Urville-Hague, Manche, 07 mars 1845 – Valmondois, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 04 décembre 1903), couturière, mariés à Paris 4e le 21 juin 1873. Epouse 1. à Paris 10e le 28 janvier 1897 (divorce le 29 juin 1903) Marie Isidorine Marthe DECRESSONNIÈRE (Roye, Somme, 15 août 1876 – Puteaux, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 11 novembre 1915), employée de maison. Epouse 2. à Paris 9e le 11 mars 1905 (divorce le 20 janvier 1920) Julie Louise GAUDINE (Paris 19e, 26 janvier 1866 – Paris 17e, 22 juillet 1923), couturière. Epouse 3. à Paris 10e le 12 février 1924 Marie Eugénie Marguerite PECHVERTY (Ingrandes, Indre, 05 août 1886 – Paris 14e, 25 décembre 1980).
Débute le 31 octobre 1898 dans Lakmé (le Kouravar). Est le créateur de : Aphrodite (le Geôlier), la Cabrera (Riosso), la Carmélite (le Sacrilège), le 24 mai 1899 Cendrillon (le Premier Ministre) de Jules Massenet, la Fille de Roland (Radbert) ; le 20 novembre 1901 Grisélidis (Gondebaud) de Massenet ; le 05 juin 1907 Fortunio (Guillaume) d'André Messager ; Iphigénie (1er Ministre), le Jongleur de Notre-Dame (Moine sculpteur), le Juif Polonais (le Polonais) ; le 02 février 1900 Louise (le Sculpteur ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier ; Madame Butterfly (le Bonze) ; le 07 novembre 1905 Miarka (le Maître d'école) d'Alexandre Georges ; la Tosca (Angelotti), la Troupe Jolicœur (Papillon). A été affiché dans Alceste (l'Oracle), le Barbier de Séville (Bazile), la Basoche (Roland, le Chancelier), Carmen (Zuniga), le Chalet (Max), le Domino Noir (Gil Pérez), Don Juan (le Commandeur), les Dragons de Villars (le Pasteur), Fidelio (un Prisonnier), Joseph (Asser), la Dame Blanche (Mac Irton), Lakmé (Nilakantha), le Légataire universel (Scrupule), Louise (Chiffonnier, Bricoleur), Manon (l'Hôtelier), le Médecin malgré lui (Valère), Mignon (Jarno, Lothario), Pelléas et Mélisande (Arkel), Mireille (Ambroise, le Passeur, Ramon), Philémon et Baucis (Vulcain), le Roi d'Ys (Saint Corentin, le Roi), la Traviata (le Docteur), la Bohème (Benoît, Colline), Werther (Johann), Xavière (Landrinier), la Fille du Régiment (Sulpice). Il a participé aux premières le 10 mai 1904 du Jongleur de Notre-Dame (un Moine musicien) de Jules Massenet ; le 23 mai 1905 de Chérubin (l'Aubergiste) de Massenet ; le 12 avril 1906 de la version scénique de Marie-Magdeleine (Jacques le majeur) de Massenet.

Gustave Huberdeau en 1907
HUBERT. — Débute en 1898.
HUBERTY Albert. — Basse belge (Seraing-sur-Meuse, Belgique, 02 février 1881 – Ostende, 10 mars 1955). Débute le 20 mai 1915 dans le Chemineau (Maître Pierre). Chante Louise (le Père), le Jongleur de Notre-Dame (le Moine sculpteur).
HUBLING Franz. — Débute le 13 mai 1932 dans la Tosca (Scarpia).
HUC-SANTANA André (André Henri HUC dit). — Basse (17 rue Louis-Marc-Demouilles, Toulouse, Haute-Garonne, 11 octobre 1912 – 83 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e, 21 janvier 1982). Fils d’Auguste Adrien HUC (Auzits, Aveyron, 04 février 1871 – ap. 1912), agriculteur, et de Laure Eugénie CHARLIER (v. 1883 – ap. 1912). Epouse à Taurinya, Pyrénées-Orientales, le 28 septembre 1940 Arlette Germaine Antoinette BALTHAZAR (Liège, Belgique, 19 novembre 1919 – Paris 9e, 30 juin 2009). Enterré au cimetière de Montmartre (17e division).
Débute dans le Barbier de Séville (Bazile) le 15 septembre 1946. Chante Roméo et Juliette (Frère Laurent, 1959). Il est enterré au cimetière de Montmartre (17e division).
HUET Auguste. — Haute-contre. Débute le 16 décembre 1805. => biographie
HUET A. — En poste en 1886. Est affiché à partir de 1900 dans les Dragons de Villars (un Lieutenant), Louise (le Sculpteur, l'Etudiant, 2e Philosophe), Manon (un archer) et la Vivandière (Lieutenant Vernier), rôle de ses débuts le 01 avril 1895.
HUGUENET Félix. — Acteur. Débute le 28 décembre 1918. => biographie
HURTEAU Jean-Pierre. — Basse canadienne (Montréal, 05 décembre 1924 – Longueuil, Québec, 25 novembre 2009). Engagé à la RTLN en 1958. Chante les Noces de Figaro (Figaro), le Barbier de Séville (Basile), Cosi fan tutte (Don Alfonso).
HUYLBROCK Marcel (Marcel HUYLEBROECK dit). — Ténor (Braine l’Allend, Belgique, 03 août 1921 – Cherbourg-Octeville, Manche, 30 août 2009). Débute en février 1954. Chante Werther (Werther), Roméo et Juliette (Roméo), les Contes d'Hoffmann (Hoffmann), Cavalleria rusticana (Turridu), la Fille de Madame Angot (Ange Pitou). Créé Lulu, Katia Kabanova. Il a participé à la première le 07 octobre 1960 de Vol de nuit (Pellerin) de Luigi Dallapiccola [version française de Jacques Bourgeois]
HYACINTHE. — Ténor. Débute le 29 octobre 1898, au Théâtre du Château d'Eau, dans le Pré-aux-Clercs (Comminge). Est affiché dans le Domino Noir (Juliano), la Fille du Régiment (Tonio), Lakmé (Hadji), Mignon (Laërte).
"Ténor, arrive de Lyon. Comédien intelligent." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
IBOS Guillaume. — Ténor (Muret, Haute-Garonne, 10 juillet 1860 – Montesquieu-Volvestre, Haute-Garonne, 22 septembre 1952). Epouse à Paris 10e le 02 août 1909 Zoé Eugénie DOUCET (Suresnes, Seine [auj. Hauts-de-Seine] – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 16 février 1957) ; parents de Jeanne Henriette IBOS (Paris 9e, 03 juillet 1887 – Paris 16e, 24 juillet 1963) [épouse 1. à Neuilly ou Marseille le 25 septembre 1909 Léon Pierre CAMPAGNOLA (Marseille, 08 février 1875 – Marseille, 11 janvier 1955), ténor ; épouse 2. à Paris 17e le 20 août 1918 Charles Louis Georges LOISEAU (Paris 5e, 11 décembre 1888 – Neuilly-sur-Seine, 03 avril 1959), directeur de publicité, directeur de chant].
Il avait débuté à l'Opéra le 21 septembre 1885. Il débuta à l'Opéra-Comique le 16 janvier 1893 en participant à la première de Werther (Werther) de Jules Massenet.
IDRAC Louis. — Ténor. Débute le 03 octobre 1869. => biographie
IMBART DE LA TOUR Jean Baptiste Georges. — Ténor (Paris 7e, 20 mai 1865* – Paris, 07 septembre 1911). Epouse à Paris 1er le 11 octobre 1902 Marie Anna Hurel. Débute le 19 septembre 1894.
IMBERT Élie-Jacques dit Élie. — Baryton (Montpellier, Hérault, 06 janvier 1884 –). Elève d'Engel au Conservatoire. A débuté le 16 novembre 1900 dans la Basoche (Veilleur de nuit). A créé la Cabrera (l'Hôtelier), la Fille de Tabarin (un Mendiant) ; le 07 novembre 1905 Miarka (un Vannier) d'Alexandre Georges ; Muguette (Jean), On ne badine pas avec l'Amour (Jacques), la Petite Maison (Firmin), la Tosca (le Geôlier), et Gianni Schicchi (Guccio). A été affiché dans Alceste (un Coryphée, l'oracle), la Basoche (le Veilleur de nuit, Maître Guillot), Carmen (Moralès), Cavalleria rusticana (Alfio), Fidelio (un Prisonnier), Grisélidis (Gondebaud), la Habanera (un Madrilène), Iphigénie (un Scythe, Oreste), le Juif polonais (Yéri), Lakmé (le Kouravar), Lépreuse (un Paysan), Louise (1er Philosophe, le Peintre), Manon (le Portier, un Soldat), Mignon (Jarno), Mireille (Ourrias, le Passeur), les Noces de Jeannette (Jean), les Rendez-vous bourgeois (Jasmin), la Reine Fiammette (Lucagnolo), le Roi d'Ys (Saint Corentin), la Vivandière (un Paysan), le Hulla (un Mendiant), la Traviata (le Marquis), Paillasse (un Paysan). Il a participé aux premières le 10 mai 1904 du Jongleur de Notre-Dame (un Loustic) de Jules Massenet ; le 23 mai 1905 de Chérubin (un Officier) de Massenet ; le 12 avril 1906 de la version scénique de Marie-Magdeleine (Simon) de Massenet.
« Classe Bouvet. Est-ce un baryton ? est-ce une basse chantante ? les avis sont partagés. Son professeur l'eût si violemment désiré baryton qu'on a fini par s'imaginer qu'il pouvait l'être. Le serait bien volontiers si ses moyens qui sont superbes poussaient la générosité jusqu'à le lui permettre. Tel quel, il est doué d'une voix magnifique : son adresse scénique s'affirmerait davantage s'il l'avait plus fréquemment exercée. Causera peut-être une surprise au concours.
Classe Engel. La nature le doua d'un puissant organe de basse chantante dont il se refuse à modérer la vigueur. En vain le professeur le met-il en garde contre l'obésité des sons, ceux-ci s'obstinent à grossir. Et, raisonneur, l'élève soutient qu'un ténor et qu'une basse, cela fait deux. Après tout, c'est possible. Il obtint l'an dernier un 2e accessit de chant. »
(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
INCHINDI. — Basse belge. Débute le 25 septembre 1834. => biographie
ISAMBERT. — Débute en 1809. Etait en 1822 au Théâtre du Vaudeville.
ISMAËL. — Baryton. Débute le 30 septembre 1871. => biographie
ISNARDON Jacques. — Basse (quartier Saint-Barnabé, Marseille, Bouches-du-Rhône, 15 février 1860 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 14 avril 1930). Fils d’Auguste ISNARDON (Marseille, 20 juillet 1835 – Marseille, 20 février 1918), entrepreneur, et d’Emilie Philomène BÉRARD (Marseille, 11 septembre 1839 – Marseille, 13 novembre 1935). Epouse 1. à Paris 10e le 08 juin 1893 Marguerite Eugénie Antonine PONVIANNE (Paris 14e, 28 mai 1869 – Aix-les-Bains, Savoie, 29 juillet 1897). Epouse 2. à Paris 17e le 05 octobre 1920 Lucie FOREAU dite Lucy ISNARDON, soprano.
Débute le 23 février 1885 en créant Diana (Baxter) d'Emile Paladilhe. Chante le 03 septembre 1885 le Roi l'a dit (de Merlusse). Créé le 05 mai 1896 le Chevalier d'Harmental (le Capitaine Roquefinette) d'André Messager ; le 24 mars 1899 Beaucoup de bruit pour rien (Don Juan) de Paul Puget. A été affiché à partir de 1900 dans le Barbier de Séville (Bazile), le Caïd (Michel), la Fille du Régiment (Sulpice), Louise (le Père), Manon (Lescaut), Mignon (Lothario), Proserpine (Squarocca, 1899) et la Bohème (Colline), rôle qu'il a créé. Il chanta également à l'Opéra où il a débuté le 15 août 1892. Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra-comique) au Conservatoire de Paris (1901-1924).
"A la suite de débuts passés à peu près inaperçus s'en fut à Bruxelles, où il resta pendant plusieurs années. De retour, il reprit le rôle de Lescaut, de Manon, devenu vacant par la mort de Taskin. Depuis, il a beaucoup chanté le répertoire : Mignon, les Pêcheurs de perles, Lakmé et la Traviata, et le capitaine Roquefinette, du Chevalier d'Harmental ; et Cantagnac, de la Femme de Claude et Miton, du Roi l'a dit, et Malipieri, d'Haydée, et Colline de la Vie de Bohème.
Isnardon chante tous les ans en Italie, où il obtient du succès.
Elève de MM. Bax et Ponchard. Auteur d'un ouvrage intitulé : le Théâtre de la Monnaie."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
(Il débuta à Montpellier en 1884 dans Faust, car il chantait alors les ténors. C'est cependant comme baryton qu'il entra à l'Opéra-Comique le 23 février 1885, et c'est comme basse qu'il fut engagé l'année suivante par le théâtre de la Monnaie. En 1890, il chante Leporello et Beckmesser au Covent Garden. Il donna des représentations à Milan et Monte-Carlo, parut à l'Opéra en 1892 dans Méphistophélès, de Faust, et réintégra l'Opéra-Comique où il fut le créateur de Xavière (Landrinier), la Bohème (Colline) et Beaucoup de bruit pour rien (don Juan). Après avoir professé au Conservatoire de Paris, il fonda une école de chant à Marseille. Il a signé quelques ouvrages pédagogiques et écrit une Histoire du théâtre de la Monnaie fort documentée.)

Jacques Isnardon
ISSAUREL Salvator. — Ténor canadien. Epouse en novembre 1908 Béatrice LA PALME, soprano de l'Opéra-Comique. Débute en 1898.
IZAR Louis Joseph dit Louis. — Ténor (Toulouse, Haute-Garonne, 17 janvier 1895 – 1970). Débute le 24 juillet 1925 dans Mireille (Vincent). Il fut directeur artistique du Capitole de Toulouse de 1951 à 1966.
JACQUET Maurice. — Baryton. Débute en 1893. => biographie
JACQUIN Émile Henri dit Émile. — Baryton (Paris 2e, 06 avril 1861 –). Epouse à Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 18 avril 1901 Nahly Edmonde Reine de Levesou de Vésins. Débute le 05 juillet 1900 dans le Barbier de Séville (Bazile). Il a créé la Fille de Tabarin (de Chailly) ; le 20 novembre 1901 Grisélidis (le Prieur) de Jules Massenet ; le Légataire Universel (Scrupule). Il a été affiché dans les Amoureux de Catherine (Rebstok), la Basoche (Louis XII), le Caïd (Aboul-y-far), le Domino Noir (Gil-Pérez), Falstaff (Pistolet), la Fille du Régiment (Sulpice), le Juif Polonais (le Président du Tribunal), Maître Wolfram (Wilhem), Manon (le Comte), la Marseillaise (Myram), Mignon (Lothario), Mireille (Ambroise), la Navarraise (Garrido, Remigio), Phryné (Arogagyne), le Roi l'a dit (Baron Merlusse), Rose et Colas (Mathurin), la Bohème (Benoît, Schaunard), la Vivandière (la Balafre), Werther (Johann), la Carmélite (le Comte), la Traviata (le Baron). Par ailleurs, il a créé au Théâtre de la Renaissance le 26 janvier 1893 Madame Chrysanthème (Yves) d'André Messager.
JAHN L. — Ténor (– ap. 1912). Débute le 15 septembre 1901 dans Mignon (Frédéric). Créé la Carmélite (le Marquis), la Chambre Bleue (Léon), Marie Magdeleine (un Disciple), la Reine Fiammette (Jean Césano), le Secret de Maître Cornille (Rémy). Chante d'autre part Alceste (Evandre), Aphrodite (Philodène), le Barbier de Séville (Almaviva), Carmen (le Dancaïre), le Chalet (Daniel), les Dragons de Villars (Sylvain), la Fille du Régiment (Tonio), Iphigénie (Pylade), Lakmé (Hadji), Louise (Noctambule), Manon (Brétigny), le Médecin malgré lui (Léandre), Mignon (Laerte, Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), le Maître de Chapelle (Benetto), la Navarraise (Ramon), Philémon et Baucis (Philémon), la Reine Fiammette (Jean Vassari), Rose et Colas (Pierre Leroux), la Traviata (le Vicomte), la Vivandière (André, la fleur), Maître Wolfram ( Fritz), Cor Fleuri (Silvère). Il a participé à la première de la version scénique de Marie-Magdeleine (Jean) de Massenet le 12 avril 1906.
JALADIS Gérald. — Joue Madame Butterfly (l’Enfant) en 1929-1930.
JALADIS Marcel. — Joue Louise (un Apprenti) en 1921.
JALADIS Roger. — Participe le 15 octobre 1919 à la première de Gismonda (l'Enfant) d'Henry Février, et joue Madame Butterfly (l’Enfant) en 1919-1920.
JANSEN Jacques (Jacques TOUPIN dit). — Baryton (47 avenue de la République, Paris 11e, 22 novembre 1913 – Paris 17e, 13 mars 2002). Fils de Léon Jean-Baptiste TOUPIN (Paris 20e, 03 avril 1886 – Tours, Indre-et-Loire, 31 janvier 1975), fabriquant de chapeaux, et de Marie Louise AURIÈRES (Paris 12e, 29 décembre 1889 – Tours, 29 août 1971), couturière, mariés à Beauvais, Oise, le 29 avril 1911. Débute le 20 avril 1941 dans Pelléas et Mélisande (Pelléas). Créé Fragonard (Fragonard) ; Malvina (Valérien) ; la Belle de Paris. Chante Masques et Bergamasques ; le Barbier de Séville (Figaro) ; la Fille de Madame Angot (Ange Pitou) ; Monsieur Beaucaire ; Dolorès.
JANSENNE Louis. — Ténor (Paris, 13 mars 1809 –). Epoux de Dorothée HENCHOZ, cantatrice. Débute en 1834. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 30 janvier 1838 ; sociétaire du 28 octobre 1838 au 08 novembre 1839).
JANSON José. — Ténor (Montpellier, Hérault, 1904 – Casablanca, 10 octobre 1967). Débute le 24 février 1939 dans Werther (Werther). Chante Manon (Des Grieux) et créé la Nuit Embaumée (Noureddine).
JAUSSERAND. — Crée le 26 janvier 1804 la Romance (Valsain) d'Henri Montan Berton.
JEANTET Robert Joseph Auguste dit Robert. — Baryton (10 rue Sud-du-Château-d’Eau, Cette [auj. Sète], Hérault, 13 février 1905 – Grasse, Alpes-Maritimes, 31 mai 2002). Fils de Léon Marius Urbain JEANTET (Villeveyrac, Hérault, 25 juillet 1876 – ap. 1925), caissier, et de Marie Thérèse Anne SAGET (Campôme, 28 avril 1878 – Paris 11e, 28 juin 1946), mariés à Campôme, Pyrénées-Orientales, le 18 janvier 1902. Epouse à Paris 15e le 02 juillet 1935 Françoise Geneviève QUIGNON-FLEURET (Paris 15e, 22 mars 1913 – Grasse, 25 avril 2010).
Débute le 06 août 1933 dans Frasquita (Sebastiano, Philippe). Crée le 17 février 1935 Gargantua (Toucquedillon) d'Antoine Mariotte ; les Mamelles de Tirésias (le Directeur) ; Marie l'Égyptienne (une voix) ; Mon oncle Benjamin (Jean-Pierre). Est affiché dans Carmen (Escamillo), le Chemineau (le Chemineau), le Juif Polonais (Yéri), Falstaff (Ford), Louise (le Sculpteur), Manon (Lescaut), Madame Butterfly (Scharpless), Mireille (Ourrias), les Noces de Jeannette (Jean), Cavalleria rusticana (Alfio) , les Pêcheurs de perles (Zurga), Pelléas et Mélisande (Roland), le Roi malgré lui (Laski), Sapho (Caoudal), la Tosca (Scarpia), la Traviata (d'Orbel), la Bohème (Marcel), Werther (Albert, 1942), Ciboulette (Roger), Madame Bovary (Rodolphe), Paillasse (Sylvio, Tonio). A sa retraite de la scène en 1957, il fut nommé régisseur général de l'Opéra-Comique ; il le resta jusqu'en 1963.
JENNOTTE. — Baryton. Débute dans Lakmé (Nilakantha) le 08 septembre 1909. Créé Chiquito (Eshkerra) et chante Carmen (Escamillo). Il a créé Myrdhin (Myrdhin) de Bourgault-Ducoudray au Théâtre de Nantes le 28 mars 1912.
JÉRÔME Henri. — Ténor. Débute le 15 novembre 1894. => biographie
JOBIN André. — Ténor. Chante l'opérette. Débute le 01 juin 1934 dans Angélique (l'Anglais).
JOBIN André. — Baryton puis ténor (Québec, 20 janvier 1933 –). Fils de Raoul JOBIN, ténor. Débute en 1963 dans Pelléas et Mélisande (Pelléas).
JOBIN Joseph Roméo Louis dit Raoul. — Ténor (Québec, 08 avril 1906 – Québec, 13 janvier 1974). Epouse à Quebec le 22 avril 1930 Marie Thérèse DROUIN (Québec 10 mars 1910 – Montréal, 17 août 2007), soprano. Père d'André JOBIN, baryton. Débute le 06 novembre 1937 dans Carmen (don José). Chante la Tosca (Mario Cavaradossi), Werther (Werther), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), Manon (Des Grieux), Julien (Julien) et Paillasse (Canio).
JONQUÈRES André. — Baryton. Chante la Bohème (Schaunard) en 1971.
JOUATTE Georges Émile Ernest Alfred dit Georges. — Ténor (Villefagnan, Charente, 17 juin 1892 – La Rochelle, Charente-Maritime, 13 février 1969). Fils d’Alfred JOUATTE (Metz, Moselle, 12 novembre 1865 – Paris 17e, 10 février 1947), gendarme à cheval, et de Céline LAPEYRE DE CRUSSOL (Aurillac, Cantal, 13 janvier 1869 – Neuilly-sur-Marne, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 22 mars 1955), institutrice. Epouse à Paris le 13 décembre 1927 Georgette Marthe AUCOC (Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 24 juillet 1906 – Groslay, Val-d’Oise, 23 juin 1986).
Débute le 18 février 1937 en participant à la première de l'Enlèvement au Sérail (Belmont). Créé Ariane à Naxos (Bacchus), le Couronnement de Poppée (Néron). Chante Werther (Werther).
JOURDAN Pierre Marius Victor Simon dit Pierre-Marius. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 28 octobre 1823 – Bruxelles, février 1879). Epouse à Paris ancien 3e le 26 novembre 1849 Alexandrine Marie Mercier, soprano. Débute le 29 juin 1846 dans Zémire et Azor (Azor) de Grétry. Crée le Val d'Andorre, le Farfadet, l'Etoile du Nord, Manon Lescaut ; le 29 novembre 1859 Yvonne (Jean) d'Armand Limnander. En 1860, il quitte l'Opéra-Comique pour la Monnaie de Bruxelles. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 27 octobre 1846 au 24 mars 1857). En 1855, il habitait 62 rue Pigalle à Paris.
« Reprise de Zémire et Azor à l’Opéra-Comique.
M. Jourdan, élève du Conservatoire comme Mlle Lemercier, débutait dans le rôle d’Azor. Cet artiste possède un physique disgracieux, une voix d’un éclat assez douteux, mais il chante avec plus de goût que n’en ont d’ordinaire les élèves du Conservatoire. »
(la Sylphide, 1846)
« Beaucoup de jeunesse et d'ardeur dans le talent, mais aussi une intempérance de mouvements par trop inquiets et épileptiques. Jourdan ne brûle pas les planches, — il les brise. Une voix quelque peu fêlée, mais qu'un bon sentiment corrige et épure. Qualités et défauts compensés, les qualités surnagent déjà, et il se peut qu'elles grandissent.
L'engagement de Jourdan a encore deux années à courir ; appointements : 12.000 fr. par an.
Le Chalet. — la Fille du régiment. — le Pré-aux-Clercs. »
(H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 22 octobre 1854)
JOURDAN Adolphe Robert Vincent. — Ténor (Paris, 26 août 1850 –). Débute le 11 octobre 1877 dans les Diamants de la couronne.
JOUSSERAN. — Crée le 02 avril 1805 le Vaisseau Amiral (le comte d'Hocquincour) d'Henri Montan Berton.
JULIEN (Alexandre Louis GÉNANT dit). — (Paris, 29 novembre 1770 – Paris, 20 janvier 1844). Epouse le 10 août 1830 Céleste Sophie Caruyer (Rouen, 23 octobre 1787-). Comédien du Théâtre du Vaudeville, il débuta à l'Opéra-Comique en octobre 1807. Crée le 26 septembre 1808 Ninon chez Madame de Sévigné (Marquis de la Châtre) d'Henri Montan Berton.
JULIEN. — Acteur. Crée le 22 mai 1872 Djamileh (un Marchand d'esclaves) de Georges Bizet.
JULIEN. — Il a participé à la première le 23 mai 1905 de Chérubin (un Officier) de Jules Massenet.
JULIET père [Juliette, Julliet] (Antoine JUILLET dit). — Acteur comique et ténor (1755 – Paris, 30 mai 1825). Père de Juliet fils. Il débuta en 1791 au Théâtre Feydeau et le 16 septembre 1801 à l'Opéra-Comique lors de la fusion des troupes des théâtres Favart et Feydeau. Il prit sa retraite de l'Opéra-Comique le 12 avril 1821. Crée le 02 avril 1805 le Vaisseau Amiral (Saint-Pern) d'Henri Montan Berton ; le 26 septembre 1808 Ninon chez Madame de Sévigné (le Prieur de Coulange) d'Henri Montan Berton ; le 13 septembre 1813 Valentin (un Officier suisse) d'Henri Montan Berton ; le 30 avril 1814 les Héritiers Michau (Michau) de Nicolas-Charles Bochsa ; les Deux Journées ; les Rendez-vous bourgeois ; Jean de Paris. Il a chanté les Visitandines ; l'Amour filial.
JULIET fils (Marcel Jean Antoine JUILLET dit). — Acteur comique (Rouen, Seine-Maritime, 01 juillet 1789 – Bruxelles, 16 novembre 1841). Fils de Juliet père. Débute en novembre 1811.
JULLIA Gabriel Marc dit Gabriel. — Basse (22 février 1898 – 08 février 1968). Débute en créant Cantegril (le Contrebandier) le 09 février 1931. Crée également le 25 janvier 1944 Amphitryon 38 (le trompette) de Marcel Bertrand ; Cyrano de Bergerac (l'Officier), Dolorès (Baptista), l'École des maris (un Vieillard, un Clerc), l'Étoile (Zalzal), la Femme nue (Tabourot), Frasquita (Pédro), le 17 février 1935 Gargantua (l'Apothicaire, le Héraut) d'Antoine Mariotte, Ginevra (Fieschi), Malvina (M. de Condom), les Mamelles de Tirésias (le Monsieur barbu), le Oui des Jeunes Filles (Gussman), le Roi d'Yvetot (un Homme), Tarrass Boulba (un Juif), Ciboulette (le Maître) et le Libertin (un Gardien d'asile). Il a participé à la première le 17 novembre 1931 de la Belle de Haguenau (le Notaire) de Maurice Fouret. A été affiché dans les Armaillis (un Berger), le Bon roi Dagobert (Pépin), Carmen (Moralès, Zuniga), les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil, Crespel), la Gageure Imprévue (M. Dubois), Grisélidis (Gondebaud), Frasquita (Sébastiano), la Habanera (un Domestique ; 3e Compère ; 1er Aveugle), Gianni Schicchi (di Nicolas, Marco), le Jongleur de Notre-Dame (Moine Sculpteur), Louise (Bricoleur, Sculpteur, 2e Philosophe), Madame Bovary (Médéric), Manon (l'Hôtelier, le Comte), Mignon (Jarno), Mireille (Ambroise, le Passeur), Madame Butterfly (Yakusidé, le Bonze, Commissaire impérial), les Noces de Figaro (Antonio), les Pêcheurs de perles (Nourabad), Pelléas et Mélisande (un Médecin), Phryné (Agoragine, 1935), le Pré-aux-Clercs (un Chevau-léger). Résurrection (un Officier), le Roi d'Ys (Saint Corentin), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Léonard), la Tosca (Geôlier, Angelotti), la Traviata (le Baron, le Marquis), la Bohème (Colline), les Voitures versées (un Voyageur), Werther (le Bailli, 1941 ; Johann), la Basoche (Roland), Cantegril (Bernat), le Roi malgré lui (Villequier).
JULLIEN. — Interprète Manon (le Portier) en 1891.
JULLIEN. — Créé la Fille de Tabarin (Ignace) le 20 février 1901, chante Fra Diavolo (Giacomo), Louise (le Peintre). Il a chanté en coulisses le Marchand de mouron à la création de Louise le 02 février 1900.
JULLIOT. — Ténor. Crée le 26 février 1908 la Habanera (un Andalou) de Raoul Laparra.
JYSOR Robert (Robert BIDAUT dit). — Baryton (Neuilly-Saint-Front, Aisne, 23 mai 1893 – Les Mureaux, Yvelines, 05 novembre 1982). Débute le 09 octobre 1926 dans Manon (de Brétigny). Créé le Poirier de Misère (le Fossoyeur), Résurrection (un Officier). Chante Cavalleria rusticana (Alfio), les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil), Lorenzaccio (un Officier, Roberto Corsini), Paillasse (Sylvio), Pénélope (Eurymaque). Quitte l'Opéra-Comique en 1931.
KACHENOVSKY Alexander. — Basse russe. Débute le 03 octobre 1908. => biographie
KAISIN Franz. — Ténor. Débute le 14 avril 1924. => biographie
KAMERER. — Crée le 03 septembre 1803 Aline, reine de Golconde (Oscar) d'Henri Montan Berton.
KARL Roger (Roger TROUVÉ dit). — Acteur français (Bourges, Cher, 29 avril 1882 – Paris 16e, 04 mai 1984). Joue dans les Noces de Figaro (Doublemain) (entre 1900 et 1950).
KARLE Theo. — Ténor américain (Olympia, Washington, 1895 – 1972). Débute le 16 septembre 1927 dans le Barbier de Séville (Almaviva). Chante la Tosca (Mario Cavaradossi).
KARLONI. — Basse. Débute le 08 novembre 1895 dans Mireille (Ramon). Créé le 05 mai 1896 le Chevalier d'Harmental (Cellamare) d'André Messager.
KELM Joseph. — Ténor. Débute vers 1825. => biographie
KIEPURA Jan. — Ténor (Sosnoviece, Pologne, 16 mai 1902 – Harrisson, États-Unis, 15 août 1966). Epouse en octobre 1936 Martha EGGERTH (Budapest, Hongrie, 17 avril 1912 – Rye, Etat de New-York, Etats-Unis, 26 décembre 2013), soprano. Enterré dans le cimetière de Powazki à Varsovie (Pologne). Débute le 07 novembre 1934 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante Manon (Des Grieux) et la Bohème (Rodolphe).
KIRSCHOFF Walter August dit Walter. — Ténor allemand (Berlin, 17 mars 1879 – Wiesbaden, 26 mars 1951). Epouse (puis divorce en 1915) Berta GERSTER (Pontecchio, Italie, v. 1886 – 1951), fille d'Etelka GERSTER (Košice, Slovaquie, 25 juin 1855 – Pontecchio, Italie, 20 août 1920), soprano hongrois. En représentation, débute le 12 mars 1930 dans Tristan et Isolde (Tristan) qu'il chante en allemand.
KOUDELINE Raoul. — Débute le 03 octobre 1935 dans les Pêcheurs de perles (Nourabad). Chante Carmen (Zuniga), Gargantua (4e Buveur, Baizeluc), Manon (l'Hôtelier), Madame Butterfly (le Bonze), Louise (le Chiffonnier), la Tosca (Angelotti), Werther (le Bailli) et le Barbier de Séville (Bazile).
KRAHL. — Ténor. Chante Tristan et Isolde (Tristan) en allemand avec l'Opéra de Bayreuth en novembre 1931.
KRENN Fritz. — Baryton-basse autrichien (Vienne, Autriche, 11 décembre 1887 – Vienne, 17 juillet 1964). Chante Tristan et Isolde (Kurwenal) en allemand avec l'Opéra de Bayreuth en novembre 1931.
KRIFF Edouard (Joseph Edmond KRIHIFF dit). — Ténor (15 rue Marengo, Alger, Algérie française, 03 août 1905 – 39 rue Pigalle, Paris 9e, 29 mars 1966). Fils de Salomon KRIHIFF (Alger, 13 juillet 1876 – Alger, 14 octobre 1918), avocat puis agent d’affaires, et de Fortunée TOUBIANA (Alger, 29 septembre 1880 – Camp de Lublin-Majdanek, 29 septembre 1943), couturière, mariés à Alger le 09 mai 1899. Epouse à Paris 17e le 12 janvier 1939 Paulette Aline DE BEER (Paris 10e, 28 octobre 1912 – Paris 10e, 12 août 2003), première danseuse à la Gaîté-Lyrique.
Débute dans Carmen (don José) le 09 décembre 1938. Chante la Tosca (Mario Cavaradossi), Julien (Julien), Werther (Werther), Madame Butterfly (Pinkerton) et Manon (Des Grieux). Il fut directeur de la scène à l'Opéra-Comique (1956-1958).
LABAT. — Basse. Débute en 1879.
LABIS Octave. — Baryton. Débute le 15 octobre 1882. => biographie
LACÔME Ernest Alfred Victor dit Ernest. — Baryton (Lyon 6e, Rhône, 12 janvier 1888* – Paris 12e, 23 mai 1943*). Fils de Louis LACÔME, baryton de l'Opéra. Epouse à Paris 9e le 27 juillet 1912 Antoinette Henriette Isabel PENEL. Débute le 23 décembre 1917 dans Lakmé (Nilakantha).
LACROIX. — Débute en 1898. Est affiché, à partir de 1900, dans les Dragons de Villars (un Lieutenant), la Vivandière (le Tambour-Maître), la Bohème (un Douanier). Participe à la première le 23 octobre 1899 de Javotte (un Adjoint), ballet de Camille Saint-Saëns.
LAFARGE Pierre Emmanuel dit Emmanuel. — Ténor et compositeur français (8 Grande rue de Passy, Paris 16e, 08 juillet 1862 – Hôpital Boucicaut, Paris 15e, 16 décembre 1911). Fils de Jules Emmanuel LAFARGE (Montmartre, Seine [auj. Paris 18e], 12 octobre 1815 – Paris 16e, 20 mars 1887), sous-chef à la Caisse des dépôts et consignations, et d’Uranie Adrienne Adélaïde Stéphanie LAFARGE (Paris ancien 2e, 06 août 1833 – Paris 16e, 08 février 1894), musicienne. Epouse à Kentish Tows, Royaume-Uni, le 20 mai 1882, Amélia Elisabeth Augusta Louisa PONCET (Londres, 06 octobre 1858 – Poissy, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 16 mai 1944). Enterré dans le cimetière d’Auteuil.
Débute en 1891. Participe à la première le 09 juin 1892 des Troyens à Carthage (Enée) d'Hector Berlioz.
LAFEUILLADE Jean-François. — Ténor (Le Pouget, Hérault, 24 octobre 1799 – 15 rue Sérane, Montpellier, Hérault, 08 mai 1872). Epouse 1. à Notre-Dame-de-Lorette, Paris, le 04 septembre 1823 Marie Thérèse LESPINASSE dite PAULIN, cantatrice de l'Opéra ; parents de Léon Louis Auguste LAFEUILLADE (Paris ancien 2e, 28 août 1823 – Paris 18e, 07 juin 1910), artiste lyrique. Epouse 2. Mlle DUVAL. Débute vers 1824. Crée le 22 décembre 1824 les Deux Mousquetaires (Florville) d'Henri Montan Berton ; le 12 août 1826 Marie (Adolphe) d'Herold ; le Maçon (Léon de Mérinville). Sociétaire de l'Opéra-Comique en 1828, il habitait 11 rue de la Boule-Rouge à Paris.
LAFFAGE Jean-Pierre. — Baryton (Paris, 26 juin 1927 – 18 mai 2012). Chante Manon (Lescaut, 1959), le Barbier de Séville (Figaro), Mireille (Ourrias), les Pêcheurs de perles (Zurga), la Bohème (Marcel, Schaunard), Cavalleria rusticana (Alfio), Paillasse (Tonio), les Contes d'Hoffmann (les quatre rôles graves), la Tosca (Scarpia), la Traviata (d'Orbel), Madame Butterfly (Scharpless), Roméo et Juliette (Mercutio, 1959). Créé Il Tabarro (Michel), la Locandiera (Fabrice), Zoroastre (Abramane, Oromazès).
LAFONT Jules dit Julien. — Baryton (3 rue des Glacières, Montpellier, Hérault, 08 mai 1880 – Gassin, Var, 07 janvier 1970). Fils de Jules LAFONT (Uzès, Gard, 11 février 1830 – av. 1926), commerçant, et d’Angélique Dorothée CAUSSE (Montpellier, 19 juillet 1845 – ap. 1926), mariés à Nîmes, Gard, le 06 avril 1872. Epouse à Schaerbeek, Belgique, le 19 mai 1909 (divorce le 02 mars 1921) Berthe CÉSAR, soprano de l'Opéra-Comique.
Débute le 26 avril 1917 dans le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur). Crée Angelo (Angèlo), Camille (Giambattista), la Forêt Bleue (l'Ogre), le Hulla (le vieil Officier), Lorenzaccio (Scoronconcolo), Quand la Cloche sonnera (Akimich) ; le 17 décembre 1928 Riquet à la houppe (le Roi Mignonet) de Georges Hüe ; la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Astarac) ; le 05 novembre 1923 Sainte Odile (Atalric) de Marcel Bertrand ; Sarati le Terrible (Sarati), le Sauteriot (Mikkel) et la Victoire (un Ouvrier). Est affiché dans Carmen (Escamillo), le Chemineau (le Chemineau), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc.), Lakmé (Nilakantha), Louise (le Père), Madame Butterfly (Scharpless), Manon (le Comte Des Grieux), Mignon (Lothario), Paillasse (Tonio), Résurrection (Simonson), le Roi d'Ys (le Roi), la Tosca (Scarpia), la Bohème (Colline, Schaunard), le Voile du bonheur (Tchang-I), Werther (le Bailli, 1919), la Fille de Madame Angot (Louchard).
LAFONT Marcelin. — Ténor. Débute vers 1826. => biographie
LAGARDE Fernand Hippolyte Louis dit Fernand. — Baryton (Marseille, Bouches-du-Rhône, 03 janvier 1915 – Marseille, 16 novembre 1990). Débute dans Mireille (Ourrias) le 25 décembre 1941. Crée Mon Oncle Benjamin (un Mousquetaire). Chante Carmen (Escamillo), Grisélidis (Gondebaud), la Habanera (un Andalou), Mon Oncle Benjamin (Minxit), les Pêcheurs de perles (Zurga), la Tosca (Scarpia), la Traviata (d'Orbel) et la Bohème (Marcel).
LAGET Auguste. — Ténor. Débute le 26 octobre 1841. => biographie
LAIGNEZ Roland (Roland LAINGNEZ dit). — (9 rue Louette, Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 02 février 1906 – Nice, Alpes-Maritimes, 19 mars 1995). Fils d’Adolphe Désiré LAINGNEZ (Rouen, 05 février 1879 – Puisieux, Pas-de-Calais, 04 octobre 1914), employé de commerce, et d’Anna Angélique Louise HAUT (Rouen, 29 février 1880 – Nice, 29 décembre 1870), couturière, mariés à Rouen le 05 octobre 1901. Epouse à Paris 3e le 24 avril 1930 Andrée Roberte HAZET (Paris 11e, 09 décembre 1906 – Bourg-Saint-Andréol, Ardèche, 04 février 1977), artiste dramatique.
Débute en créant la Femme et le Pantin (un Spectateur) le 11 mars 1929. Crée également la Peau de Chagrin (du Tillet). Chante Mireille (Ourrias), les Noces de Figaro (Almaviva) et le Roi malgré lui (Docteur Caylus).
LAÏLLA Charles. — Débute le 29 novembre 1942 dans la Traviata (un Domestique). Chante Amphitryon 38 (Jupiter), Don Quichotte (un Bandit), la Traviata (le Marquis), la Bohème (Schaunard), Werther (Albert, Brühlmann), la Habanera (Ramon).
LALANDE Roger (Roger Charles MOREAU-LALANDE dit). — Baryton (Bordeaux, Gironde, 22 octobre 1893 –). Débute le 17 novembre 1921 dans le Mariage de Télémaque (Eténous). Crée la Griffe (Nicolas), le Hulla (un Mendiant). Il a participé à la première le 07 octobre 1924 de Don Quichotte (un Bandit) de Jules Massenet. Est affiché dans l'Attaque du Moulin (un jeune homme), Aphrodite (Callidès), Gismonda (Pasquali), la Lépreuse (le Prêtre), Lorenzaccio (François Pazzi), Louise (le Peintre), Madame Butterfly (Yakusidé), les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil), Mârouf (un Homme de police), Manon (de Brétigny), la Tosca (Spoletta), l’Appel de la mer (un Vieillard).
LAMANDER Robert. — Baryton. Chante entre 1954 et 1972. Chante Isoline (Daphnis).
LAMBERT Hugo Humbert (Ugo TRÈVES DE ROUSSIER dit). — Ténor (Alexandrie, Égypte, 09 octobre 1876 – Paris 9e, 16 janvier 1949*). Enterré au Père-Lachaise (89e division). Débute dans la Traviata (Rodolphe) au Théâtre de la Gaîté le 12 mars 1908.
LANCE Albert (Lancelot Albert INGRAM dit). — Ténor australien naturalisé français en 1967 (Adélaïde, Australie, 12 juillet 1925 – Bellecombe-en-Bauges, Savoie, 15 mai 2013). Débute le 27 avril 1956 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante la Bohème (Rodolphe), Madame Butterfly (Pinkerton), Werther (Werther, 05 avril 1957), les Contes d'Hoffmann (Hoffmann), Paillasse (Canio).

Albert Lance
LANGLET. — Débute en créant le Hulla (un Marchand) le 09 mars 1923. Crée également la Femme et le Pantin (2e Anglais), la Griffe (le Hotteur), le Roi d'Yvetot (un Vieillard) et Sarati le Terrible (un Mendiant). Est affiché dans les Armaillis (un Berger), Louise (2e Philosophe), Manon (un Garde, un Soldat), Paillasse (un Paysan), la Bohème (Père la Pêche, un Douanier), le Jongleur de Notre-Dame (Moine crieur).
LANGLOIS Eugène. — Baryton. Débute le 26 octobre 1905. => biographie
LANTÉRI Paul Marius dit Paul. — Baryton (Antibes, Alpes-Maritimes, 01 décembre 1880 – Salon-de-Provence, Bouches-du-Rhône, 13 avril 1961). Fils de Dominique LANTÉRI (Fontan, Alpes-Maritimes, 21 mars 1843 – Cannes, Alpes-Maritimes,17 juillet 1922), employé au chemin de fer, et de Véronique PICON (Saorge, Alpes-Maritimes, 22 mai 1849 – Saorge, 25 octobre 1924), garde barrière, mariés à Saorge le 12 juillet 1875. Epouse 1. à Toulon, Var, le 06 février 1904 (divorce à Toulon le 21 mai 1907) Julia Marie MICHEL (Marseille, Bouches-du-Rhône, 09 novembre 1883 – ap. 1924). Epouse 2. à Mons-en-Baroeul, Nord, le 12 juillet 1913 Jeanne MENCHIES (Comines, Nord, 12 avril 1890 – ap. 1913).
Débute le 05 août 1922 dans Carmen (Escamillo). Chante Louise (le Père), la Tosca (Scarpia), Mireille (Ourrias), le Roi d’Ys (Karnac) et Paillasse (Tonio).
LANZONE Joseph Alfred Nicolas dit José. — Baryton (Montpellier, Hérault, 18 décembre 1897 –). Débute dans la Bohème (Marcel) le 10 mai 1931. Crée l'École des Maris (Ergaste). Chante le Barbier de Séville (Figaro), Carmen (Escamillo), Cavalleria rusticana (Alfio), Lakmé (Frédéric), Madame Butterfly (Scharpless), Mireille (Ourrias), Paillasse (Sylvio), la Tosca (Scarpia), Manon (Lescaut), Werther (Albert, 1931).
LAPELLETRIE René. — Ténor (Libourne, Gironde, 02 novembre 1884 – Bordeaux, Gironde, 25 février 1956). Débute le 26 janvier 1919 dans Werther (Werther). Crée Lorenzaccio (le Duc), Quand la Cloche Sonnera (Yacha), le Sauteriot (Indrick) et la Tisseuse d'Orties (Lionel). Chante Carmen (don José, le Dancaïre), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann, Spalanzani), Béatrice (Lorenzo), Don Quichotte (Chef des bandits), Gismonda (Almério), Julien (Julien), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux, Guillot) les Noces de Figaro (Bazile), Pénélope (Ulysse), la Tosca (Mario Cavaradossi, Spoletta), la Traviata (Rodolphe), la Bohème (Rodolphe), Lakmé (Gérald), le Roi d’Ys (Mylio). il participa à la première le 28 juin 1921 de Faust (Faust) de Charles Gounod [5e acte seul].
(Il débuta en 1908 à Paris, au Trianon-Lyrique, dans Lorédan, de Haydée. Pendant trois saisons, il y interpréta les répertoires d'opéra-comique et d'opéra. En 1913, Gabriel Astruc lui confie Benvenuto Cellini pour l'inauguration du théâtre des Champs-Elysées. Après la guerre, il entre à l'Opéra-Comique le 26 janvier 1919. Plus tard, avant de prendre sa retraite, il y interpréta les trials. Mais entre-temps il fut affiché à Vienne, Budapest, Belgrade, Genève, Barcelone, Amsterdam, au Caire, Alexandrie et Athènes. A partir de 1941 il professa le chant au Conservatoire de Bordeaux.)
LAROZE André Jean dit André. — Ténor (Dijon, Côte-d'Or, 23 janvier 1912 – Créteil, Val-de-Marne, 08 mai 2002). Fils de Jean-Claude Joseph LAROZE (La Guiche, Saône-et-Loire, 07 septembre 1886 – Remenauville [auj. Limey-Remenauville], Meurthe-et-Moselle, 05 avril 1915), boucher, et de Berthe Amélie ROBELIN (Dijon, 21 septembre 1890 – av. 1938), mariés à Dijon le 24 janvier 1910. Epouse à Dijon le 21 novembre 1938 Adrienne JOMARD (Etevaux, Côte-d’Or, 28 décembre 1915 – Créteil, 26 avril 1998), cuisinière.
Débute dans les Pêcheurs de perles (Nadir) le 27 mai 1951. Chante Carmen (don José), Lakmé (Gérald), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux), Mireille (Vincent), la Bohème (Rodolphe), la Tosca (Mario Cavaradossi).
LARTIGUE. — Débute le 08 mars 1827 dans la Fausse magie (Dorimont).
LARUETTE Jean-Louis. — Baryton (Toulouse, Haute-Garonne, 07 mars 1731 – Paris ou Toulouse, 10 janvier 1792). Epouse v. 1763 la cantatrice Marie-Thérèse VILLETTE dite Mme LARUETTE. Il débuta en 1752 dans les rôles d'amoureux, mais il prit bientôt l'emploi des pères et des ganaches, auquel son nom resta attaché. Il quitta l'Opéra-Comique en 1778.
(Il débuta à l'Opéra-Comique de la foire Saint-Laurent jouant les amoureux. Il ne disposait que d'un filet de voix mais, musicien, savait s'en servir. Puis il passa dans les rôles de pères, enfin dans ceux des ganaches auxquels il donna son nom ; on dit encore d'un acteur interprétant les baillis, les Cassandre ou les vieillards ridicules : « Il joue les Laruette ». Il compte parmi les créateurs de le Cadi dupé (le Cadi), le Huron (Gilotin), le Déserteur (Jean-Louis), Zémire et Azor (Ali) et les Deux Avares (Grippon). Il avait épousé Marie-Thérèse Villette qui fut à ses côtés une agréable chanteuse et une comédienne experte.)
LASKIN Henri. — Basse (Oran, Algérie française, 1874 – ap. 1936). Epouse Claire LETILY (Port-au-Prince, Haïti, 1874 –). Débute le 20 novembre 1918 dans Lakmé (Nilakantha).
LASSALLE Jean-Baptiste dit Jean. — Baryton (6 cours Lafayette, La Guillotière, Lyon, Rhône, 14 décembre 1847 – 9 rue Moncey, Paris 10e, 07 septembre 1909*). Fils de Nicolas LASSALLE (La Guillotière, Lyon, 04 juin 1804 – Meyzieu, Rhône, 08 avril 1875), emballeur, et de Claudine Marie CARRUEL (Meyzieu, 13 février 1808 – Meyzieu, 10 décembre 1879), domestique, mariés à La Guillotière le 01 septembre 1830. Epouse 1. à Paris 3e le 11 mai 1869 Marie Louise MOISON (La Villette, Seine [auj. Paris 19e], 15 juin 1836 – Cucq, Pas-de-Calais, 10 septembre 1899). Epouse 2. à Paris 4e le 30 novembre 1907 (puis divorce) Suzanne Germaine Cécile FAYE, mezzo-soprano de l'Opéra-Comique. Relation avec Anna (Jeanne) PIOTRUSZYNSKA (Paris, 03 août 1852 – Paris 16e, 04 janvier 1888) ; parents de Robert LASSALLE, ténor [reconnu par Jean Lassalle le 16 mai 1900].
Débute à l'Opéra le 09 juin 1872. Il chanta Carmen (Escamillo) à l'Opéra-Comique le 11 décembre 1890 pour l'érection du monument à la mémoire de Bizet.
LA TASTE Gaston. — Baryton (– Thonon-les-Bains, Haute-Savoie, 16 août 1933). Il chanta d'abord à la Monnaie de Bruxelles où il interpréta le 25 mars 1909 la première de la Habanera (le Vieux) de Raoul Laparra. Débute le 12 juin 1915 dans Fortunio (de Verbois). Chante le Juif Polonais (Songeur).
LAURE Jean. — Baryton. Débute le 10 octobre 1910. => biographie
LAURENS. — Débute en créant la Carmélite (un Bourgeois) le 16 décembre 1902.
LAURENS Henry. — Ténor. Débute le 06 avril 1952 dans la Tosca (Mario Cavaradossi).
LAURENT Charles Gustave. — Ténor (41 rue du Faubourg-Saint-Martin, Paris ancien 5e, 14 avril 1844 – 82 rue Berbisey, Dijon, Côte-d’Or, 04 octobre 1904). Fils de Charles Ferdinand LAURENT (Paris, 25 décembre 1812 – Saint-Maurice, Seine [auj. Val-de-Marne], 21 mai 1870), musicien, et de Marie Clara KIRSTEN (Provins, Seine-et-Marne, 22 juillet 1805 – Paris 10e, 03 décembre 1879), lingère puis artiste musicienne. Epouse à Paris 20e le 31août 1875 sa cousine germaine Louise Gabrielle LAURENT (Paris ancien 8e, 11 septembre 1847 – ap. 1904).
Débute en 1874. Crée le 30 novembre 1874 Beppo de Jean Conte. Quitte l'Opéra-Comique en 1875. Entre à l'Opéra le 08 mars 1875.
LAURENT Georges. — Crée Madame Bovary (un Meunier, Eugène) le 01 juin 1951.
LAURI-VOLPI Giacomo. — Ténor italien (Lanuvio, près de Rome, 11 décembre 1892 – Valence, Espagne, 17 mars 1979). Epouse en 1924 Maria ROS (Ajucante, Espagne, 16 mai 1891 – Burjassot, Espagne, 14 septembre 1970), soprano. Débute dans la Tosca (Mario Cavaradossi) le 19 juin 1929. Chante Carmen (don José), Manon (Des Grieux), Werther (Werther), Paillasse (Canio) et la Bohème (Rodolphe).
LAUWERS Louis Brunon. — Baryton belge (Gand, Belgique, 09 décembre 1846 – Paris 9e, 10 mars 1892*). Fils de Corneille LAUWERS et de Marie Catherine Agnesse LONGUEVILLE. Epouse à Bruxelles le 03 janvier 1872 Emma Rosine HEYMANS (Lyon, Rhône, 21 novembre 1839 – ap. 1892).
LAVARENNE A. — Ténor (– ap. 1936). Débute le 09 avril 1905 au Théâtre Montparnasse dans le Barbier de Séville (Almaviva). Crée le 26 février 1908 Ghyslaine (Edelbert) de Marcel Bertrand. Est affichée dans la Fille du Régiment (Tonio), Louise (Noctambule), Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), les Dragons de Villars (Sylvain), Galathée (Ganymède), Lakmé (Gérald).
LEBAU Jean. — Joue le Rêve (un Enfant de chœur), les Noces de Jeannette (Petit Pierre) et Louise (l’Apprenti) en 1944-1945.
LEBRETON Marcel. — Ténor. Débute le 13 mars 1937 dans Mireille (Vincent). Chante le Barbier de Séville (Almaviva), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), Lakmé (Gérald), Manon (Des Grieux), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Traviata (Rodolphe) et Werther (Werther).
LECHEVALIER. — Ex-comédien du théâtre de Nantes, débute le 21 mai 1818 dans le Traité nul (Simonin).
LECLER Th. — Crée le 03 septembre 1803 Aline, reine de Golconde (un Golcondois) d'Henri Montan Berton.
LECLERC. — Débute en 1820.
LECLERC (petit). — Joue la Habanera (un petit Garçon) le 28 mars 1936.
LECLERCQ. — Crée la Danseuse de Pompéi (un Chevrier) le 29 octobre 1912.
LÉCLUZE DE THILLOY Louis. — Acteur (1711 – 1792). Appartenait à l'Opéra-Comique en 1743.
LECOCQ Michel. — Ténor (Anzin, Nord, 16 septembre 1931 –). Epoux de Rachel YAKAR, soprano de l'Opéra. Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti.
LECŒUR Edmond. — Il débuta en 1867.
LEDUC Fernand Eugène dit Fernand. — (– ap. 1951). Crée le Hulla (un Marchand) le 09 mars 1923 et Madame Bovary (Victor) le 01 juin 1951. Joue la Habanera (un jeune Homme).
LEFÈVRE. — Ténor. Débute vers 1874. Créé le 10 mai 1875 Don Mucarade (Don Pablo) d'Ernest Boulanger ; le 05 avril 1877 Cinq-Mars (De Montmort) de Charles Gounod. Il a chanté le Nouveau Seigneur du village (Colin, 1876).
LEGAY Henri (Henri Louis Marcel GUAY dit). — Ténor (18 rue Rosenwald, Paris 15e, 01 juillet 1920 – Paris 14e, 15 septembre 1992). Fils de Marcel Jean GUAY (v. 1897 – ap. 1941), ajusteur, et d’Yvonne Charlotte Juliette FÉQUANT (v. 1899 – ap. 1941), employée. Epouse 1. à Paris 15e le 26 avril 1941 (divorce le 22 novembre 1951) Charlotte Suzanne Marthe Marie COMBAREL (Tarbes, Hautes-Pyrénées, 31 janvier 1907 – Saint-Rémy, Saône-et-Loire, 08 juillet 2005). Epouse 2. à Paris 9e le 05 juin 1952 (divorce le 01 mars 1975) Louise Juliette Élise Eugénie Adèle BRACHET (Miribel, Ain, 28 novembre 1918 – Beaune, Côte-d’Or, 12 septembre 2004).
Débute le 23 avril 1952 dans Lakmé (Gérald). Chante Manon (Des Grieux), les Pêcheurs de perles (Nadir), Mignon (Wilhelm Meister).
=> Hommage à Mado Robin, avec Henri Legay, émission de télévision du 26 février 1990
LEGRAND Auguste. — Ténor. Débute en 1876. => biographie
LEGRAND Alfred. — Ténor. Débute dans Mârouf (Mârouf) le 08 juin 1919. Crée le Cloître (dom Marc) et le Pauvre Matelot (le Matelot). Chante le Chemineau (Toinet), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), Madame Butterfly (Pinkerton), Mârouf (Mârouf), la Tosca (Mario Cavaradossi), Ariane à Naxos (Brighella) et la Lépreuse (Ervoanik). A Monte-Carlo, il a créé Carmosine (Minuccio) de Ferdinand Poise, et à l'Opéra de Nice le 15 février 1929 Plus que reine (Bonaparte) de Marcel Bertrand.
LEGROS Adrien. — Baryton-basse. Débute le 08 octobre 1946. => biographie
LE HÉMONET Pierre. — Baryton (Oran, Algérie française, 24 octobre 1929 –). Chante en 1970-1972 le Barbier de Séville, l'Heure espagnole, Werther.
LEJEUNE Jean-François. — Acteur (– 1769). Joua les premiers jeunes amoureux comiques à la Comédie-Italienne du 03 février 1760 à 1762. Joue à l'Opéra-Comique de 1762 à 1769.
LEJEUNE. — Débute vers 1851. A créé le 01 décembre 1851 le Château de la Barbe-Bleue (un huissier) d'Armand Limnander ; le 03 juin 1857 les Dames-capitaines (un espion) de Napoléon Henri Reber.
LE LUBEZ Victor Jean Robert dit Robert. — (Paris, 13 avril 1858 – 13 avenue Foch, Paris 16e, 16 janvier 1936*). Fils de Baptiste Grégoire LE LUBEZ et de Thérèse Louise MARTIN. En représentation, chante le 20 décembre 1906 la première des Pèlerins de la Mecque (Ali) de Gluck. Il est enterré au Père-Lachaise (58e division).
LEMAIRE Constant. — Basse. Débute le 24 mai 1848. => biographie
LEMET. — Débute avant 1823.
LE MOAN Jean Marie Pierre Corentin dit Jean. — Ténor (49 rue Cambronne, Paris 15e, 20 août 1909 – Saint-Avertin, Indre-et-Loire, 02 septembre 1986). Fils de Corentin LE MOAN (Le Cosquer, Plabennec, Finistère, 20 février 1883 – Douaumont, Meuse, 07 avril 1916), facteur de ville, et d’Augustine Marie SAUVIER (Excideuil, Dordogne, 21 mars 1887 – Paris 15e, 12 novembre 1948), concierge, mariés à Paris 15e le 13 juin 1908. Epouse à Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 10 août 1935 Jane Alice Marcelle Isaure GAUTIER (Biéré, Indre-et-Loire, 27 avril 1911 – Bois-Colombes, Hauts-de-Seine, 30 mars 2008).
Débute dans Carmen (don José) le 18 mars 1951.
LEMONNIER Louis-Augustin. — Ténor. Débute le 05 mai 1817. => biographie
LEMONNIER Antoine Alexis François. — Baryton (Paris ancien 12e, 06 janvier 1813 –). Epoux de Marie Eugénie Dumont. Débute le 08 février 1837 dans la Dame blanche (Gaveston) et le Chalet (Max).
LEMOYNE Guillaume. — Acteur de l'Opéra-Comique de la période 1752-1757.
LÉON (Édouard Éléonore Robert MOISSON, comte MOISSON de BRÉCOURT dit). — Trial (1799 – 1884). Epouse Laurentine Rosalie Fontaine ; parent de Mlle Laurentine, actrice et première épouse de l'écrivain Victorien Sardou. Débute le 02 octobre 1823 dans les Maris garçons (Edmond) et Maison à vendre (Versac). Il a créé le 01 octobre 1836 le Mauvais œil (Tonio) de Loïsa Puget. Il fut également régisseur de la scène à l'Odéon en 1845 et années suivantes, directeur de l'Ecole lyrique, régisseur aux Folies-Dramatiques (1853-1862). Victorien Sardou, bien que devenu veuf, entoura de soins les derniers jours de cet excellent homme de bonne éducation, lequel, âgé de 77 ans en 1876, avec 48 ans de théâtre, toucha les 500 francs de pension de la Société des artistes.
LÉON Bernard. — Débute le 23 mars 1825 dans l'Avis au public (Roch) et les Rendez-vous bourgeois (Dugravier).
LEPRESTRE Julien. — Ténor (Paris, 27 avril 1864 – La Varenne-Saint-Hilaire, Saint-Maur-des-Fossés, Seine [auj. Val-de-Marne], 28 juillet 1909). Débute en septembre 1894. Créé le 05 mai 1896 le Chevalier d'Harmental (Raoul, chevalier d'Harmental) d'André Messager ; le 27 novembre 1897 Sapho (Jean Gaussin) de Jules Massenet.
LE PRIN Frédéric. — Ténor. Débute le 28 août 1930 dans Carmen (le Rémendado). Crée Cantegril (Jean Poulet), Dolorès (un Matelot), l'École des maris (le Commissaire), Frasquita (Juan), le 17 février 1935 Gargantua (Humevesne) d'Antoine Mariotte, Ciboulette (l'Huissier). Est affiché dans le Barbier de Séville (le Notaire), les Brigands (Gloria Cassis), les Contes d’Hoffmann (Andrès, etc.). Don Quichotte (un Valet), l’Enfant et Sortilèges (Vieillard arithmétique), Gianni Schicchi (Betto), la Femme nue (Prince de Chabran), la Habanera (2e Compère ; un Fiancé aragonais), le Juif Polonais (Docteur Nickel), Lakmé (Hadji), Madame Butterfly (Goro), Maison à vendre (Ferville), Manon (Guillot de Morfontaine), les Mamelles de Tiresias (Lacouf), Masques et Bergamasques (Arlequin), le Médecin malgré lui (Lucas), Mignon (Frédéric, le Souffleur), les Noces de Figaro (Doublemain, Brid'Oison), les Rendez-vous bourgeois (Bertrand), Riquet à la houppe (1er Ministre, Léporellus), le Roi d'Yvetot (Bertrand), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (le Guéritaude), la Tosca (Sciarrone), la Bohème (Saint-Phar), Werther (Schmidt).
LEQUIPÉ Jean. — Baryton. Chante entre 1954 et 1972.
LEROUX. — Débute en 1817.
LEROY Gustave. — Ténor. Débute le 16 août 1865. => biographie
LESAGE. — Trial. Débute le 16 septembre 1801. => biographie
LESCOUTRAS Edmond. — Fort ténor bordelais (1855 –). Débute en 1882.
LESPINASSE Eugène Xavier dit Eugène. — Ténor (Paris ancien 2e, 20 juin 1857* –). Fils de Louis Joseph LESPINASSE dit PAULIN (Paris ancien 2e, 17 octobre 1814 – Paris 9e, 02 février 1867*), professeur de chant au Conservatoire [fils de père non dénommé et de Marie Thérèse LESPINASSE dite PAULIN, cantatrice de l'Opéra], et d'Anne Eugénie LAFFITTE (Lyon, Rhône, 17 octobre 1827 –), mariés à Paris ancien 2e le 18 novembre 1848*. Epouse à Couilly [auj. Couilly-Pont-aux-Dames], Seine-et-Marne, le 21 août 1928 Anna Pauline HINTZER (Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 29 août 1876 –). Débute en 1892.
LETELLIER. — Ténor. Sortant du grand théâtre de Lyon, il débuta dans l'emploi des amoureux le 12 juin 1818 dans les Deux prisonniers (Adolphe) et Maison à vendre (Versac).
LEVISON Emmanuel Léopold. — Baryton (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 03 novembre 1880 –). Débute au Théâtre Montparnasse le 07 octobre 1904 dans Mireille (le Passeur). Chante Lakmé (Frédéric), Mignon (Jarno), la Traviata (le Baron), la Vivandière (capitaine Bernard). Il a participé à la première le 23 mai 1905 de Chérubin (un Officier) de Jules Massenet.

Emmanuel Léopold Levison en 1903
LHÉRIE Paul. — Ténor puis baryton. Débute le 23 février 1866. => biographie
LHEUREUX Arthur. — Ténor belge (Frameries, Hainaut, 1882 – 1950). Débute dans Carmen (don José) le 16 janvier 1916. Crée les Quatre Journées (Jacques). Chante Aphrodite (Philodène), Cavalleria rusticana (Torrido), Louise (Noctambule, Julien), Manon (Des Grieux), Sapho (Jean Gaussin), Mârouf (le Fellah, un Muezzin), Madame Sans Gène (Nepperg), Paillasse (Canio). Participe à la première le 23 novembre 1917 de Béatrice (Fabrice) d'André Messager.
LICCIONI Georges Louis dit Georges. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 10 février 1932 – Angers, Maine-et-Loire, 03 mars 2013). Engagé à la RTLN en 1963. Chante Lakmé (Gérald) ; Mireille (Vincent) ; la Bohème (Rodolphe) ; Madame Butterfly (Pinkerton) ; Cavalleria rusticana (Turridu) ; les Contes d'Hoffmann (Hoffmann) ; la Fanciulla del West (Dick Johnson) ; le Roi d'Ys (Mylio, 1966) ; Werther (Werther).
LIGNEL Michel Amédée. — Trial (1832 – ap. 1900). Joua à l'Opéra-Comique de 1869 à 1874.
LIGNON Ève Léon. — Ténor (Agde, Hérault, 24 décembre 1897 –). Débute le 08 novembre 1924 dans Lorenzaccio (Pierre Strozzi). Chante le Barbier de Séville (Almaviva), le Chalet (Daniel), Louise (Marchand d'habits).
LINSOLAS Jacques Augustin René dit Jacques. — Baryton (Nice, Alpes-Maritimes, 07 septembre 1925 – Poitiers, Vienne, 25 janvier 2002). Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti. Chante Cosi fan tutte le 06 février 1963.
LIOTE. — Débute le 06 décembre 1941 dans l'Enlèvement au sérail (Sélim).
LIVEN Marex. — Débute le 10 septembre 1933 dans la Tosca (Angelotti). Chante les Contes d’Hoffmann (Crespel), le Juif Polonais (le Songeur), Manon (le Comte), les Pêcheurs de perles (Nourabad), Résurrection (le Gardien-chef), le Jongleur de Notre-Dame (un Loustic), Louise (le Bricoleur).
LLADO Michel Adolphe dit Michel. — Baryton (Nice, Alpes-Maritimes, 18 août 1939 – Nice, 30 août 2017). Chante la Bohème (Marcel) en 1966.
LONATI Gaston Jean dit Gaston. — Basse (15 place Lafayette, Toulouse, Haute-Garonne, 22 novembre 1850 – 8 rue Saussier-Leroy, Paris 17e, 09 juin 1894). Fils de Gennaro Dominique Édouard LONATI (Orléans, Loiret, 29 juin 1804 – Toulouse, 03 juillet 1870), professeur de musique, et de Louise Mathilde MAFFEY (Châteaudun, Eure-et-Loir, v. 1817 – Paris 16e, 15 juin 1899), artiste lyrique. Frère de Louis Dominique Edmond LONATI (New York, États-Unis, 18 août 1840 – Paris 9e, 31 octobre 1883), chef d'orchestre et compositeur de chansons. Epouse 1. à Paris 18e le 24 février 1876 Jeanne Marie SAUNÉ dite Marie LONATI, mezzo-soprano de l'Opéra. Epouse 2. à Ivry-sur-Seine, Seine [auj. Val-de-Marne], le 07 novembre 1891 Perrine Victorine CAUSSEND (Beure, Doubs, 17 mars 1855 – ap. 1894), couturière.
Débute en 1888. A créé le 30 mai 1890 la Basoche (le Grand-Prévôt, le Veilleur de nuit) d'André Messager ; le 03 décembre 1890 Benvenuto (Cosme de Médicis) d'Eugène Diaz ; le 24 mai 1893 de Phryné (un Héraut) de Camille Saint-Saëns. Joue Carmen (Lilas Pastia) ; le Barbier de Séville (un Alcade, 1893). Il avait débuté à l'Opéra en 1875.
LOOR Gustav von. — Ténor. Chante Tristan et Isolde (Tristan) en allemand avec l'Opéra de Bayreuth en novembre 1931.
LOREAU Jacques Roger dit Jacques. — Ténor (21bis rue de Vitry, Choisy-le-Roi, Seine [auj. Val-de-Marne], 27 août 1920 – lieu-dit Le Vau breton, Ligré, Indre-et-Loire, 04 mai 2010). Fils de Georges Albert LOREAU (Paris 4e, 06 décembre 1885 – Choisy-le-Roi, 02 janvier 1951), billardier, et de Célina BALLAND (Fixin, Côte-d’Or, 04 juillet 1887 – Choisy-le-Roi, 31 mars 1947), mariés à Choisy-le-Roi le 16 décembre 1919. Epouse à Choisy-le-Roi le 13 décembre 1951 Marthe Marie Louise DEVILLE (Choisy-le-Roi, 05 mai 1914 - Lieu-dit Le Vau breton, Ligré, 15 mars 2008).
Débute le 01 décembre 1960 dans Vol de nuit (Leroux). Chante la Bohème (Saint Phar), les Contes d'Hoffmann (Andrès, Cochenille, Pitichinacchio, Frantz), Turandot (l'Empereur Altoum), l'Heure espagnole (Torquemada), Gianni Schicchi (Maître Spinelloccio), le Barbier de Séville (Notaire), la Tosca (le Sacristain), Werther (Schmidt, 1978). Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti.
LORRAIN Eugène. — Basse. Débute le 08 octobre 1890. => biographie
LOUVET Jean-Pierre. — Basse (Chambourcy, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 01 mars 1788 – 16 rue Vital, Paris 16e, 19 mai 1880). Fils de Pierre LOUVET et de Marie Anne RÉOULT. Epouse à Paris le 14 février 1820 Marie Adélaïde Aimée FONTAINE (Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], v. 1796 – Batignolles-Monceau, Seine [auj. Paris 17e], 04 mai 1856). Crée le 13 septembre 1813 Valentin (un Officier de garde) d'Henri Montan Berton ; le 27 décembre 1827 Masaniello (un officier) de Michele Enrico Carafa.
LOUYRETTE. — Basse chantante. Débute en 1883.
LUBERT Albert. — Ténor. Débute en 1885. Chante Carmen (Don José) ; Roméo et Juliette (Roméo, 1887). Crée le 16 mars 1887 Proserpine (Sabatino) de Camille Saint-Saëns.

Albert Lubert
LUCAZEAU Joseph Paul. — Ténor (Royan, Charente-Inférieure [auj. Charente-Maritime], 20 octobre 1879 – Montmorency, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 18 décembre 1962). Epouse à Saint-Mandé-sur-Brédoire, Charente-Maritime, le 02 mars 1905 Jeanne Louise Claudine RIVERO DE GAJA (Paris 5e, 11 août 1878 – Paris 10e, 22 mars 1936) ; parents de Jacqueline LUCAZEAU, soprano. Il fut d'abord horloger. Débute le 23 septembre 1905 dans Grisélidis (Alain). Crée Ariane et Barbe-Bleue (un Paysan) ; le 07 novembre 1905 Miarka (le Roi des Romanis) d'Alexandre Georges ; Sanga (Grégoire), Snegourotchka (un Héraut). Est affiché dans Alceste (un Coryphée), la Basoche (Léveillé), Cavalleria rusticana (Torrido), Cendrillon (le Roi) de Massenet, la Fille du Régiment (Tonio), le Jongleur de Notre-Dame (Moine poète), la Flûte enchantée (un Gardien), Louise (Noctambule), la Navarraise (Ramon). Il a participé le 12 avril 1906 à la première de la version scénique de Marie-Magdeleine (André) de Jules Massenet.
LUCCIONI Jacques François dit Jacques. — Ténor (Pietraserena, 07 novembre 1930 – Toulon, Var, 15 octobre 1980). Fils de José LUCCIONI, ténor. Engagé à la RTLN en 1956. Chante Carmen (Don José, 1958), la Tosca (Mario Cavaradossi).
LUCCIONI Joseph dit José. — Ténor (Bastia, Haute-Corse, 14 octobre 1903 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 06 octobre 1978). Fils de Jean-Jacques LUCCIONI (Bastia, 10 septembre 1878 – Bastia, 12 décembre 1866), douanier, et d’Antoinette GIAMATTEI (Bastia, 20 septembre 1882 – Bastia, 23 janvier 1944), mariés à Bastia le 07 janvier 1903. Epouse 1. à Paris 8e le 27 juin 1929 Marie Antoinette Pauline VONBERG (Paris 10e, 31 janvier 1907 – Nice, Alpes-Maritimes, 07 mai 1959) ; parents de Jacques LUCCIONI, ténor. Epouse 2. à Marseille le 20 mai 1972 Claire Louise Henriette RIMASSA (Marseille, Bouches-du-Rhône, 12 septembre 1920 – Antibes, Alpes-Maritimes, 08 février 2012), sténodactylographe.
Débute le 18 novembre 1933 dans Carmen (don José). Chante Werther (Werther), la Tosca (Mario Cavaradossi), Paillasse (Canio), Manon (Des Grieux), la Bohème (Rodolphe), Cavalleria rusticana (Torrido), Roméo et Juliette (Roméo, 1959). Crée Cyrano de Bergerac (Cyrano).
LUCKX Ferdinand (Ferdinand Jean Joseph Hubert LOUCKX dit). — Basse belge (Hasselt, Belgique, 23 janvier 1857 – 2 rue des Lombards, Paris 4e, 20 avril 1925). Fils d’Arnoldus Ferdinandus LOUCKX (Hasselt, 07 février 1816 – ap. 1879), receveur des contributions, et d’Isabella Guilielmina VANDENRYJKEN (Hasselt, 30 septembre 1829 – ap. 1865), mariés à Hasselt le 22 juin 1854. Epouse à Paris 17e le 03 mars 1890 Alice Berthe Ernestine TRAUB (Paris, 29 septembre 1867 – ap. 1925).
Débute en 1881.
LUGO Giuseppe. — Ténor (Isola della Scala, près de Vérone, 02 novembre 1898 – Milan, 18 septembre 1980). Débute dans la Tosca (Mario Cavaradossi) le 06 octobre 1931. Chante Manon (Des Grieux), la Bohème (Rodolphe), Madame Butterfly (Pinkerton), les Pêcheurs de perles (Nadir), Werther (Werther) et Rigoletto (le Duc).
LUPIAC. — Ténor. Est affiché, à partir de 1900, dans Fidelio (un Prisonnier), Joseph (Lévy), la Vivandière (André) et Philémon et Baucis (Philémon) rôle de ses débuts le 07 novembre 1898.
"Ténor, a débuté dans Philémon et Baucis. Fort agréable voix." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
LUZI Charles Napoléon. — Ténor (Bastia, Haute-Corse, 07 mai 1892 –). Chante Cavalleria rusticana (Torrido), ayant débuté le 28 août 1925 dans Paillasse (Canio).
LYS. — Basse. Crée la Rôtisserie de la Reine Pédauque (un Sergent du guet). Est affiché dans le Barbier de Séville (Pédrille), la Fille de Madame Angot (Guillaume), Louise (le Bricoleur), Manon (Brétigny), le Mariage aux Lanternes (Garde champêtre), Mignon (Jarno), Mireille (Ambroise), Sapho (le Patron), Sauteriot (un Paysan), la Tosca (le Geôlier, Angelotti), la Bohème (Benoît), le Jongleur de Notre-Dame (Moine sculpteur), Madame Butterfly (Yakusidé), les Noces de Figaro (Doublemain), Mârouf (un Mameluck) et, pour ses débuts le 06 juillet 1918, Werther (Johann).
MADA. — Débute vers 1822.
MAGNICOT Raphael. — Crée Madame Bovary (Martin) le 01 juin 1951.
MAGUENAT Alfred (Alfred Charles Émile MAGNENAT dit). — Baryton suisse naturalisé français en 1924 (17 avenue Ledru-Rollin, Paris 11e, 22 mai 1883 – Saint-Tropez, Var, 30 septembre 1951). Fils de Charles Émile MAGNENAT (Morges, Suisse, 13 février 1858 – av. 1929), menuisier, et de Louise BOHN (Nancy, Meurthe-et-Moselle, 10 septembre 1861 – ap. 1929), femme de ménage, légitimé par leur mariage à Paris 12e le 04 août 1900. Epouse à Paris 17e le 09 avril 1929 Augusta Victoria Hélène GAVERIAUX (Lille, Nord,04 mai 1880 – ap. 1929).
Débute le 19 octobre 1908 dans la Traviata (le Baron). Chante Manon (Brétigny, Lescaut), Carmen (Escamillo), Louise (le Peintre), Pelléas et Mélisande (Pelléas), la Tosca (Scarpia), le Roi d’Ys (Karnac), Paillasse (Tonio), Cavalleria rusticana (Alfio) et le Barbier de Séville (Figaro). Par ailleurs, il a créé le 23 février 1914 Cléopâtre (Marc-Antoine) de Jules Massenet à l'Opéra de Monte-Carlo.
MAIEVSKI Maurice (Maurice MACHABANSKI dit). — Ténor (Paris 20e, 11 janvier 1938 – Montfermeil, Seine-Saint-Denis, 10 mars 2016). Engagé en 1963 à la RTLN. Chante Cavalleria rusticana (Turridu). Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti.
MAISON René. — Ténor belge (Frameries, Belgique, 24 novembre 1895 – Le Mont-Dore, Puy-de-Dôme, 11 juillet 1962). Fils de Léopold François MAISON (Frameries, 09 avril 1872 – av. 1962), ouvrier charpentier, et de Julia GALLIEN (Frameries, 13 septembre 1870 – av. 1962), mariés à Frameries le 08 décembre 1894. Epoux de Julie BARNARD. Débute en créant Résurrection (le Prince Dimitri) le 16 mai 1927. Chante Carmen (don José), le Roi d’Ys (Mylio), Julien (Julien), Werther (Werther), la Tosca (Mario Cavaradossi), Paillasse (Canio) et Sapho (Jean Gaussin).
MAJOUFFRE Roger. — Ténor. Débute le 02 mars 1941 dans le Barbier de Séville (Almaviva). Est également affiché dans Mignon (Wilhelm Meister).
MALLABRERA André. — Ténor. Débute le 14 décembre 1958. => biographie
MALLABRERA José. — Ténor. Débute le 15 juin 1947. => biographie
MALLET Yves. — Baryton. Débute dans Paillasse (Sylvio) le 15 juin 1934.
MALVASIO Raymond. — Ténor (Fontenay-sous-Bois, Seine [auj. Val-de-Marne], 21 novembre 1909 – décembre 1987). Débute le 07 novembre 1937 dans Lakmé (le Kouravar). Crée Carmosine (Pédrillo), Chanson de Paris (Jean), le Couronnement de Poppée (un Soldat), Fantaisie Nocturne (Arlequin), Banquet (le Récitant) ; le 24 juin 1938 Zadig (un Pêcheur) de Jean Dupérier. Est affiché dans Angélique (l'Italien), le Bon roi Dagobert (le Guetteur), Carmen (Moralès) le Chemineau (Toinet), l’Enlèvement au Sérail (Pédrille), les Contes d’Hoffmann (Nathanaël), Ginevra (Barnabo), la Habanera (1er Compère, 2e Aveugle), l’Heure espagnole (Gonzalve), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine musicien), Lakmé (Gérald), Louise (Marchand d'habits, Noctambule), le Médecin malgré lui (Léandre), Mireille (Andreloun, Vincent), les Noces de Figaro (Bazile), Pauvre Matelot (le Matelot), le Roi malgré lui (Comte de Nangis), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Jacques), le Sicilien (Tircis), la Traviata (un Domestique), la Bohème (Parpignol, Rodolphe), Werther (Brühlmann, Schmidt), Manon (un Garde, un Soldat), Scènes Dansées (le Récitant). En 1969 il devint régisseur de scène à l'Opéra-Comique et se retira en 1976.
MALVIGNE. — Débute en 1817.
MANOWARDA Josef von. — Basse autrichienne (Cracovie, 03 juillet 1890 – Berlin, 23 décembre 1942). Chante Tristan et Isolde (Marke) en allemand avec l'Opéra de Bayreuth en novembre 1931.
MAQUAIRE Paul. — Débute le 09 avril 1933 dans Carmen (le Remendado). Crée le 17 février 1935 Gargantua (1er Chicanier) d'Antoine Mariotte ; Malvina (Arthur). Chante le Barbier de Séville (Notaire), Mignon (Frédéric), les Contes d’Hoffmann (Andrès, etc.), Frasquita (Hyppolite), Madame Butterfly (Goro), Manon (Guillot), les Noces de Figaro (Bazile), le Nouveau Seigneur du village (Blaise), le Pré-aux-Clercs (Canteralli).
MARCELIN Émile (Émile Marcel LUCAS dit). — Ténor (rue Mercerie, Harfleur, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 03 décembre 1879 – Roubaix, Nord, 27 mars 1947). Fils de François Eugène LUCAS (Fécamp, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime, 13 juillet 1845 – Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 01 janvier 1899), et d’Émilie Clémentine MALOT (Harfleur, 24 juillet 1851 – Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 05 janvier 1929), mariés à Harfleur le 24 octobre 1874. Epouse au Havre le 18 mai 1906 Alice Hélène Joséphine HERVIEUX (Le Havre, Bléville, 19 mars 1884 – Tourcoing, Nord, 11 novembre 1944). Parents d'Émile MARCELIN (Le Havre, 12 décembre 1906 – Tourcoing, 18 avril 1954), compositeur.
Débute dans Werther (Werther) le 06 mai 1912. A créé Graziella (le Poète). A chanté la Navarraise (Araquil), Carmen (don José), Cavalleria rusticana (Torrido), le Chemineau (Toinet), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), le Hulla (Narsès), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), la Lépreuse (Ervoanik), Lakmé (Gérald), Julien (Julien), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux), Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), Paillasse (Canio), le Roi d’Ys (Mylio), Thérèse (Armand), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Traviata (Rodolphe), la Bohème (Rodolphe).
MARCHAL. — Crée le Roi d'Yvetot (un Vieillard), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (le valet Criton), Scènes Alsaciennes (un Notable) — rôle de ses débuts le 18 mars 1915 — et joue Louise (un Agent), Mârouf (un Marchand).
MARCHOT Auguste. — Basse. Débute en août 1854. => biographie
MARC-NOHEL. — Baryton. Débute le 12 octobre 1891 dans Manon (de Brétigny). Créé le 05 mai 1896 le Chevalier d'Harmental (Philippe d'Orléans) d'André Messager ; le 27 novembre 1897 Sapho (Caoudal) de Jules Massenet. Chante Carmen (Zuniga). Il débuta à Lille en novembre 1886. En 1888, il chantait à la Gaîté. En 1900, il habitait 5 quai Malaquais à Paris 6e.
MARCOUX Vanni. — Voir VANNI-MARCOUX.
MARÉCHAL Adolphe. — Ténor belge. Débute le 07 novembre 1895. => biographie
MARÉCHAL Nicolas. — Baryton belge. Débute le 15 juin 1902. => biographie
MARGAILLAN. — Basse. Débute le 19 mai 1826 dans Joseph (Jacob). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 18 décembre 1860 au 11 juin 1889).
MARGULIES Georges. — Ténor. Débute dans le Barbier de Séville (Almaviva) le 04 mars 1937. Participe le 21 février 1946 à la première de Fragonard (Dauberval) de Gabriel Pierné. Chante Angélique (l'Italien), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), Manon (Guillot), Masques et Bergamasques (Gilles), le Médecin malgré lui (Lucas), Mignon (Laerte), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (la Guéritaude), la Tosca (Spoletta), Werther (Schmidt).
MARIÉ Claude Marie Mécène. — Ténor. Débute le 12 octobre 1839. => biographie
MARINIER (petit). — Joue Louise (un Apprenti) en 1957.
MARIO Arthur. — Ténor. Débute le 16 septembre 1910. => biographie
MARION Paolo. — Ténor (Zagreb, Agram, 1895 – 1962). Débute le 15 avril 1932 dans la Tosca (Mario Cavaradossi)
MARIS Louis Alfred dit Alfred. — Basse (Saint-Sauveur, Yonne, 04 mai 1849 –). Débute en 1876. Crée le 05 avril 1877 Cinq-Mars (le roi Louis XIII) de Charles Gounod ; le 30 mai 1890 la Basoche (Louis XII) d'André Messager ; le 03 décembre 1890 Benvenuto (Coversini) d'Eugène Diaz. Chante Carmen (Zuniga) ; Mireille (Ambroise ; le Passeur). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 12 octobre 1886).
MARNY Jean (Jean CÈBE dit). — Ténor (02 novembre 1885 – 1949). Père de Gina Marny, soprano (épouse le chef d'orchestre Georges Prêtre). Débute dans Werther (Werther) le 09 août 1917. Crée la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Jacques Ménétrier). Chante Béatrice (Lorenzo), Carmen (don José), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), Lakmé (Gérald), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux), Paillasse (Canio), le Roi d’Ys (Mylio), Sapho (Jean Gaussin), la Tosca (Mario Cavaradossi), Julien (Julien) et la Bohème (Rodolphe). A sa retraite de chanteur, il se consacra à la direction d'opéra et dirigea notamment le Grand Théâtre de Marseille.
MARRIO Max. — Basse. Débute le 11 décembre 1925 dans Paillasse (Tonio). Est affiché dans le Chemineau (François), la Dame Blanche (Gaveston), la Bohème (Schaunard), les Voitures Versées (le Rond), le Barbier de Séville (Bazile) et le Mariage Secret (Geromino). En 1922, il chantait au Trianon-Lyrique.
MARS Jacques (Jacques Georges Auguste HOCHARD dit). — Basse (Paris 18e, 25 mars 1926 – Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine, 29 avril 2003). Engagé à la RTLN en 1956. Chante, à la salle Favart, les Pêcheurs de perles (Nourabad), le Roi malgré lui (Laski), Lakmé (Nilakantha), Dolorès (le Moine), Mireille (Ramon), les Contes d'Hoffmann (les quatre rôles graves), la Tosca (Scarpia), le Barbier de Séville (Basile), la Bohème (Colline), Pelléas et Mélisande (Golaud).
MARTELL Richard. — Ténor. Chante entre 1954 et 1972. Chante Werther (Werther, 1956).
MARTIN Albert. — Basse (– ap. 1914). Débute en 1896.
MARTIN Nicolas-Jean-Blaise dit Jean-Blaise. — Baryton (Paris, 24 février 1768 – Tourzel-Ronzières, Puy-de-Dôme, 28 octobre 1837). Débute au Théâtre Feydeau en 1789. Débute à l'Opéra-Comique en 1794 et prend sa retraite en 1823 et réapparait en 1826 puis en 1834 pour créer les Souvenirs de Lafleur qu'Halévy écrivit pour lui. Il fut professeur au Conservatoire de Paris de 1825 à 1837. Il est enterré au Père Lachaise (11e division). Il a laissé son nom à un type particulier de baryton léger (baryton-Martin). Crée le 31 mai 1802 le Concert interrompu (Alfred) d'Henri Montan Berton ; le 26 janvier 1804 la Romance (Frontin) d'Henri Montan Berton ; le 14 juillet 1806 les Maris garçons (Edmont) d'Henri Montan Berton ; le 24 janvier 1811 le Charme de la voix (Lafleur) d'Henri Montan Berton ; le 13 septembre 1813 Valentin (Valentin) d'Henri Montan Berton ; Maison à vendre ; l'Irato ; Ma tante Aurore ; Gulistan ; Jean de Paris ; Joconde.
« Le public a été menacé cette année [1821] de perdre Martin. La représentation de retraite de cet admirable chanteur a été donnée le 24 mars. Talma s'y est montré dans Mithridate, et Mlle Mars dans la jeune femme colère. Martin n'a pas fait comme son ancien camarade, M. Elleviou, qu'on regrette et qu'on regrettera encore longtemps ; il a cédé aux vœux des nombreux admirateurs de son talent, il est resté. Cela n'a pas fait l'affaire de quelques-uns de ses co-sociétaires, dont l'amour-propre craint la comparaison ; mais le public en a été très satisfait, et c'est probablement au public que Martin voulait plaire d'abord. » [Almanach des spectacles, 1822]
(Ce fut un baryton cher aux spectateurs de l'Opéra-Comique, qui admiraient l'aisance avec laquelle il atteignait des notes aiguës de ténor. Il laissa d'ailleurs son nom à un emploi vocal, celui des « barytons Martin ». Orphelin à quatre ans, il travailla le violon et débuta comme instrumentiste à la Comédie-Italienne. C'est Henri Berton qui lui conseille de monter sur les planches. Il s'essaya dans les concerts, y révélant une voix pure et musicale, et il débuta en 1789 au théâtre de Monsieur dans le Marquis de Tulipano de Paisiello. C'est en 1794 qu'il entra à l'Opéra-Comique. Il y resta jusqu'en 1823, assurant avec succès une multitude de rôles et y créant en particulier le Barbier de Séville de Paisiello (Figaro) dans sa version française, Maison à vendre (Darmond), l'Irato (Scapin), Ma tante Aurore (Frontin), Jean de Paris (le Sénéchal), le Nouveau Seigneur du village (Frontin), Joconde (Joconde), Jeannot et Colin (Jeannot), la Fête du village voisin (de Renoville), le Petit Chaperon rouge (Rodolphe), les Voitures versées (Dormeil) et le Maître de chapelle (Barnabé). Ayant étudié la composition avec Candeille, il signa plusieurs mélodies, des pièces pour violon, et un aimable petit acte, les Oiseaux de mer, qui fut créé au théâtre Feydeau. Il fut nommé professeur au Conservatoire en 1826.)
MARTIN William Bosworth dit William. — Ténor américain (Lowell, Massachusetts, Etats-Unis, 13 avril 1898 – Westport, Connecticut, Etats-Unis, 31 juillet 1960). Débute dans Werther (Werther) le 25 mai 1923. Crée le Poème du Soir (Philippe). Chante les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), Julien (Julien), la Tosca (Mario Cavaradossi), Madame Butterfly (Pinkerton), le Roi d'Ys (Mylio) et la Bohème (Rodolphe).
MARTINET Pierre. — Basse. Débute le 23 juin 1915 dans Manon (le Comte Des Grieux). Chante la Chambre Bleue (le Garçon), Lakmé (Nilakantha), Mireille (Ramon), Paillasse (Tonio), le Roi d’Ys (le Roi) et Werther (le Bailli).
MARVINI Théodore dit Théo puis Robert. — Basse (1885 – ap. 1942). Chante d'abord à l'Opéra. Participe à la première le 03 juin 1930 d'Angélique (le Nègre) de Jacques Ibert, qu'il a créé le 28 janvier 1927 au Théâtre Fémina. Par ailleurs, il a créé au Théâtre des Champs-Elysées le 24 avril 1924 le Carrosse du Saint-Sacrement (l'Evêque) de lord Berners. Il chanta ensuite des opérettes : il participa aux créations de Vouvray (Baranquard) de Rodolphe Hermann au Trianon-Lyrique le 03 mai 1929, et des Bootleggers de Manuel Rosenthal au Théâtre Pigalle le 29 avril 1933. En 1913, il habitait 71 avenue de Wagram à Paris 17e ; en 1942, 7 rue Chambiges à Paris 8e.
MARZO Lucien. — Basse. Débute le 12 mai 1940 dans Lakmé (Nilakantha).
MARZOLLI (Gaston MAZEROLLE dit). — Ténor (près de Vichy, 21 août 1897 –). Débute dans Paillasse (Canio) le 29 septembre 1935.
MASINI Angelo. — Ténor italien (Forlì, 28 novembre 1844 – Forlì, 28 septembre 1926). En représentation, chante le Requiem de Verdi le 19 avril 1875.
MASSARD Robert. — Baryton. Débute le 19 décembre 1954. => biographie
MASSET Nicolas-Jean-Jacques. — Ténor (Liège, 27 janvier 1811 – Beaugency, Loiret, 28 septembre 1903). Fils d’Antoine MASSET (v. 1786 – Liège, 15 septembre 1864), et de Marie Catherine ROMEDENNE (Maestricht, Duché de Limbourg, v. 1788 – Liège, 07 juillet 1874). Epouse à Paris ancien 2e le 30 avril 1846 Louise Joséphine COTTAIS (née à Rouen Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime] – Paris 9e, 13 septembre 1882).
D'abord altiste à l'Opéra (01 mars 1833 - 01 août 1835), il débuta le 19 septembre 1839 en créant la Reine d'un jour (Marcel) d'Adolphe Adam. Il chanta aussi à l'Opéra où il débuta en 1849.
MASSON. — Débute avant 1823.
MASSONNET. — Chante en 1954 le Jongleur de Notre-Dame (un Ivrogne).
MATHYL Léon. — Ténor. Il chantait au Théâtre royal d'Anvers lorsqu'il fut engagé à l'Opéra-Comique en janvier 1925. Créateur de Cantegril (Marchand d'images), la Femme nue (l'Avoué), le Poirier de Misère (le Lépreux), Sarati le Terrible (un Portefaix, un Aveugle), est affiché dans Angélique (le Diable), Ariane et Barbe Bleue (un Paysan), les Brigands (un Courrier, un Huissier), Carmen (le Rémendado), Don Quichotte (Rodriguez, Juan, un Bandit), Lorenzaccio (Maffio, Alamano), Louise (Marchand d'habits), Madame Butterfly (Yamadori, Goro), Manon (Brétigny), le Hulla (un Mendiant), les Noces de Figaro (Bri-d'Oison), Paillasse (Peppe), Résurrection (un Officier), le Roi d'Yvetot (le Sonneur), le Roi malgré lui (Liancourt), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (un Postillon), la Tosca (Spoletta, Sciarrone), la Vie brève (une Voix), les Voitures versées (un Voyageur). A débuté le 27 décembre 1925 dans Mârouf (Chef des marins, un Muezzin).
MAUGUIÈRE Georges Louis Alexandre dit Georges. — Baryton (Douai, Nord, 08 juillet 1860 –). Débute le 05 décembre 1884 dans Roméo et Juliette (Pâris).
MAURANE Camille (Camille MOREAU dit). — Baryton (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 29 novembre 1911 – Eaubonne, Val-d'Oise, 21 janvier 2010). Fils de Robert Moreau, professeur de chant. Epouse la cantatrice Odile Versini. A également été affiché sous le nom de MOREAU. Débute le 14 janvier 1940 dans le Jongleur de Notre-Dame (Moine musicien). Crée Dolorès (un Soldat), Ginevra (Doria), Nèle Dooryn (le Capitaine), Mon oncle Benjamin (un Homme), le Oui des Jeunes Filles (un jeune homme). Chante le Barbier de Séville (Pédrille), la Basoche (Ecuyer du Roy), Carmen (Moralès), l’École des Maris (un Clerc), Fantaisie Nocturne (Pierrot), Lakmé (le Kouravar, Frédéric), Louise (Marchand d'habits, le Chansonnier), Madame Bovary (Martin, l'Aveugle), Madame Butterfly (Yakusidé, Yamadori), Paillasse (Sylvio), Pelléas et Mélisande (Pelléas), Masques et Bergamasques, le Roi malgré lui (Maugiron), la Vie brève (le Chanteur), la Bohème (Parpignol, Marcel), Werther (Albert), Mireille (un Arlésien), les Contes d’Hoffmann (Nicklauss). De 1962 à 1981, il fut professeur de chant au Conservatoire.
MAURAS Joseph. — Ténor (1854 – Bruxelles, 26 avril 1889). Premier prix du Conservatoire de Marseille. Débute en 1878. Chante Carmen (Don José).
MAUREL Louis. — Acteur (Paris, 30 mars 1859 – Paris, 15 janvier 1936). A l'occasion d'un Gala, il a participé, salle Favart, à la première de la Fille de Madame Angot (Cadet) le 28 décembre 1918.
MAUREL Victor. — Baryton (Marseille, Bouches-du-Rhône, 17 juin 1848 – New York, 22 octobre 1923). Fils d’Auguste Bruno Antoine MAUREL (Marseille, 21 juin 1811 – avant 11/09/1894), architecte, et de Flore SALOMON (Toul, Meurthe-et-Moselle, 21 avril 1818 – Marseille, 09 mai 1901), mariés à Marseille le 29 avril 1863. Epouse à Marseille le 30 avril 1889 Anne Marie dite Anna SAUNIER (Marseille, 24 février 1844 – Paris 16e, 31 juillet 1913).
Débute à l'Opéra le 04 mars 1868. Débute à l'Opéra-Comique le 06 octobre 1885 dans l'Etoile du Nord (Peters). Chante Zampa, le Songe d'une nuit d'été, Don Juan. Chante, à partir de 1900, Falstaff (Falstaff) et le Juif Polonais (Mathis), deux rôles qu'il créa salle Favart. Verdi l'avait choisi pour créer Otello (Iago) et Falstaff (Falstaff) à la Scala de Milan. En 1883, il tenta de ressusciter le Théâtre Italien à Paris.

Victor Maurel dans Falstaff (Falstaff)
MAURETTE Gaston. — Interprète Paillasse (un Paysan), ayant débuté dans Mârouf, savetier au Caire (un homme de police) le 02 mai 1915.
MAX-CONTI. — Baryton. Débute le 08 octobre 1952 dans Manon (le Sacristain). Est affiché dans Mignon (Antonio), Carmen (Lillas Pastia), Ciboulette (Jean-Pierre).
MAYAN Joseph Marius. — (Marseille, Bouches-du-Rhône, 22 décembre 1847 –). Débute en 1876.
MAZOTA Alexandre. — Ténor. Chante entre 1954 et 1972.
MEDINI Paolo. — Basse italienne (Molinella, 25 janvier 1837 – Salò, prov. de Brescia, 02 janvier 1911). En représentation, chante le Requiem de Verdi le 19 avril 1875.
MÉDUS Henri. — Basse (Guelma, près de Constantine, Algérie française, 21 octobre 1904 – Toulon, Var, 19 novembre 1985). Fils d’Edmond Georges Émile MÉDUS (Guelma, 24 mars 1878 – Alger, 24 février 1961), employé des Ponts et Chaussées, et de Marie Louise Joséphine POUPELIER (beni-Mansour, Algérie, 09 décembre 1877 – Toulon, 29 mars 1964), mariés à Guelma le 16 février 1901. Débute le 20 avril 1941 dans Pelléas et Mélisande (Arkel). Chante le Chemineau (Pierre), l'Enlèvement au Sérail (Osmin), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine sculpteur).
MÉGRET Henri. — Ténor (Oran, 1907 – vers 1968). Débute le 22 décembre 1942 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante Carmen (don José) et Cavalleria rusticana (Torrido).
MEILLET Auguste Alphonse Edmond. — Baryton. Débute le 28 mai 1852. => biographie
MEINSTER. — Débute le 20 février 1920 dans la Habanera (un petit garçon). Est affiché dans Gianni Schicchi (Ghérardino).
MELCHISSÉDEC Pierre-Léon. — Baryton (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, 07 mai 1843 – 6 rue de Chézy, Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 23 mars 1925). Epouse à Paris 2e le 18 janvier 1870 Eva Louisiana HECHT (Nouvelle-Orléans, Etats-Unis, 25 décembre 1851 – Croissy-sur-Seine, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 14 mai 1936). Débute le 12 août 1865 dans le Toréador (Belflor). Crée le 16 juillet 1866 José-Maria de J. Cohen. Participe aux premières le 20 janvier 1873 de Roméo et Juliette (Capulet) de Charles Gounod ; le 10 novembre 1874 de Mireille (Ourrias) de Gounod. Il entra à l'Opéra le 07 novembre 1879.
"Fils d'un commissaire de police de Marseille, il est exact et consciencieux. Neveu des Melchissédec barytonnants du Midi et deuxième prix du Conservatoire, il a une belle et bonne voix qu'il ménage trop volontiers. Mais il lui reste à apprendre dans l’art du comédien.
Le chanteur a conquis la sympathie de son public dans le Maître de chapelle, les Noces de Jeannette et le Pré-aux-Clercs. Il se tire à merveille du morceau classique : Les rendez-vous de noble compagnie…
Sait-il que ce joli duo, créé jadis par Fargueil père et « la petite Massy », ne fut composé qu'à l'avant-dernière répétition de l’œuvre d’Herold et appris en moins de deux jours ?
M. Melchissédec a pris femme : il a épousé Mlle Michaëlis, fille de l’agent international qui achète nos pièces et les revend en Amérique.
Il fut sergent-fourrier pendant le siège et chanta Amour sacré de la patrie avec une énergie inépuisable."
(le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
MELGATI Pierre (Pierre GATIMEL dit). — Baryton (Cette [auj. Sète], Hérault, 31 mai 1871* – Paris 6e, 11 août 1918). Débute le 06 septembre 1907 dans Louise (le Peintre). Est affiché dans Alceste (un Hérault), le Barbier de Séville (Pédrille), Carmen (Moralès), la Basoche (Veilleur de nuit, Ecuyer du Roy), les Dragons de Villars (le Pasteur), Mireille (Ambroise, le Passeur), la Habanera (3e compère, 1er aveugle), Madame Butterfly (Commissaire impérial) et la Traviata (le Baron).
MELONI Claude Jean dit Claude. — Baryton (Marseille, Bouches-du-Rhône, 06 août 1940 – Marseille 13e, 14 novembre 2020). Débute en 1969 dans Madame Butterfly (Sharpless). Chante les Contes d'Hoffmann (Nicklausse) ; Werther (Albert) ; la Bohème (Marcel, Schaunard) ; les Noces de Figaro (le Comte) ; la Chauve-Souris (Tourillon) ; la Pietra del Paragone (Pacuvio).
MÉNIER Philippe-Thomas. — Basse. Débute le 09 février 1773 dans le Huron de Grétry. Chante Sylvain de Grétry et le Déserteur de Monsigny.
MESMAECKER Georges. — Ténor. Débute le 25 juin 1900. => biographie
MESTRAL Armand (Armand SELIKSON dit). — Basse (Paris, 25 novembre 1917 –). Débute le 29 novembre 1942 dans la Traviata (le Docteur). Chante la Lépreuse (un Prêtre, un Paysan), Lakmé (un Marchand, le Kouravar), Werther (Brühlmann), Carmen (Zuniga), la Bohème (Colline).
MEUNIER. — Crée le 20 mai 1783 les Voyages de Rosine (Valère).
MEYER-WOLFF Frido. — Baryton-basse (Potsdam, 22 avril 1934 –). Débute le 21 octobre 1963 en créant le Dernier Sauvage (Kodanda) de Gian Carlo Menotti. Chante la Bohème (Colline, 1964).
MEYRONNET Auguste Pierre. — (Tournai, 17 janvier 1849 –). Débute en septembre 1873.
MÉZY François. — Baryton (Montfrin, Gard, 1872 – novembre 1963). Débute le 03 septembre 1910 dans Carmen (Escamillo). Chante Cavalleria rusticana (Alfio), Louise (le Père) et le Roi d'Ys (Karnac).
MICALEF. — Acteur. Débute vers 1818.
MICHARD. — Ténor. Débute en 1886. Epoux de Mme MICHARD-COUR, mezzo-soprano. A créé le 06 décembre 1886 Egmont (Jetter) de Gaston Salvayre ; le 18 mai 1887 le Roi malgré lui (d'Elbeuf) d'Emmanuel Chabrier.
MICHAUD [Micheau]. — Débute en 1898. Crée le 02 février 1900 Louise (Second Gardien de la Paix ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier. Joue la Fille du Régiment (le Caporal).
MICHAULT. — Débute vers 1874.
MICHEL Jean Stéphane dit Jean. — Ténor (Le Mans, Sarthe, 06 février 1912 – Paris, 05 juin 1975). Fils de Victor Laurent MICHEL (Paris 10e, 04 janvier 1884 – Le Mans, 02 juillet 1937), doreur sur bois puis conducteur de taxis, et de Suzanne FOURNIER (Chinon, Indre-et-Loire, 25 novembre 1885 – Le Mans, 14 avril 1970), mariés à Chinon le 25 octobre 1909. Epouse au Mans le 20 avril 1935 Geneviève Simone AVENEL (Mont-Saint-Aignan, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 24 septembre 1912 – Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, 01 mai 2010).
Débute dans Louise (le Noctambule) le 03 janvier 1948. Crée Blaise le Savetier (1er Recors), Ciboulette (Jules), Dolorès (un Matelot), le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti. Chante les Contes d’Hoffmann (Nathanael), Lakmé (un Marchand), Madame Bovary (un Paysan), le Oui des Jeunes Filles (un jeune Homme), Paillasse (un Paysan), la Vie brève (une voix), la Bohème (Parpignol), l’Enfant et Sortilèges (la Théière).
MICHELETTI Gaston. — Ténor (Tavaco, Corse-du-Sud, 05 janvier 1894 – Ajaccio, Corse-du-Sud, 21 mai 1959). Débute le 13 décembre 1925 dans Manon (Des Grieux). Est le créateur de : Angélo (Rodallo), Chevalier de Mauléon (le Chevalier), la Femme et Pantin (Matéo) ; le 24 décembre 1925 le Joueur de Viole (le Joueur de Viole) de Raoul Laparra ; Sarati le Terrible (Gilbert), Tarass Boulba (Andry). Est affiché en outre dans Carmen (don José), Cavalleria rusticana (Torrido), Iphigénie (Pylade), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), Lakmé (Gérald), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (un Sergent), Paillasse (Canio), Résurrection (Prince Dimitri), le Roi d’Ys (Mylio), Sapho (Jean Gaussin), la Vie Brève (Paco), Werther (Werther), la Bohème (Rodolphe), la Tosca (Mario Cavaradossi) et Roméo et Juliette (Roméo).
MICHU Louis. — Acteur (04 juin 1754 – 1802). Débute le 18 janvier 1775. Crée le 23 août 1790 les Rigueurs du cloître (le Comte) d'Henri Montan Berton ; le 15 mars 1797 Ponce de Léon (Ponce de Léon) d'Henri Montan Berton ; le 05 août 1798 le Rendez-vous supposé (Florville) d'Henri Montan Berton.
MILHÈS Isidore. — Débute en 1837 dans le Nouveau Seigneur de village, joué une seule fois. Second début le 25 juin 1837 dans Zampa, joué une seule fois, puis quitte ce théâtre.
MINVIELLE Auguste. — Ténor. Débute le 30 septembre 1902. => biographie
MIRAL Pierre Antoine Henri. — Trial (Toulouse, Haute-Garonne, 02 décembre 1837 –). Débute en 1869. Créé le 26 juillet 1870 le Kobold d'Ernest Guiraud.
MOCKER Toussaint Eugène Ernest dit Ernest. — Ténor et metteur en scène (Lyon, Rhône, 16 juillet 1811 – Brunoy, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 03 octobre 1895). D'abord timbalier à l'Opéra (1829), il débuta en 1830 dans la Fête du village voisin. Il chanta en province et fit sa rentrée à l'Opéra-Comique en 1839 dans Polichinelle de Duveyrier. Il créa les Diamants de la couronne (Don Sébastien), le Duc d'Olonne (duc d'Olonne), l'Etoile du Nord (Danilowitz). Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra-comique) au Conservatoire de Paris (1860-1887). Chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 04 janvier 1830 au 25 janvier 1833, puis du 20 novembre 1839 au 31 janvier 1843). En 1855, il habitait 44 rue Richer à Paris.
« Simple timbalier en 1830, il franchit la rampe et attaque bravement, avec le gracieux filet de voix que vous lui connaissez, un air sur la clé de fa, celui du sénéchal dans Jean de Paris ! Puis la province nous l'enlève et nous le garde huit ans. Après avoir chanté tour à tour les chollet, les barytons et les ténors légers, Mocker revient à Paris conquérir enfin sa place et son originalité. Il débute avec éclat dans Polichinelle.
Chanteur de beaucoup d'art et de beaucoup d'adresse ; acteur sympathique ; comique d'un goût fin, délicat, retenu, — la gaîté des gens d’esprit ! — Mocker est l'incarnation et la tradition vivante du genre de l'Opéra-Comique. — Dans le nombre très grand de ses créations heureuses, il compte deux rôles hors ligne : — Montauciel et Gille ravisseur.
Mocker touche 13.000 francs par an ; son engagement est de trois années.
Le garçon meunier du Roi d'Yvetot. — l'Eau merveilleuse. — le Maçon. — Gille ravisseur. — le Toréador. — les Porcherons. — le Déserteur. »
(H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 22 octobre 1854)
MOLESE Michele. — Ténor (New York, 29 août 1928 – Broni, 05 juillet 1989). Epouse Zoé PAPADAKI, mezzo-soprano. Débute le 21 octobre 1963 en créant le Dernier Sauvage (Kodanda) de Gian Carlo Menotti.
MOLINIER (François GELY dit). — Baryton (Millau, Aveyron, 01 mars 1807 – Paris ancien 2e, 09 avril 1859). Fils naturel de Suzanne GELY. Epouse à Millau le 19 juillet 1830 Louise Julie Sophie BOURILLON (Millau, 02 février 1804 –). Débute le 15 mars 1827 dans Euphrosine et Coradin (Alibour).
MOLLET Pierre. — Baryton (Neufchâtel, Suisse, 23 mars 1920 –). Débute dans Pelléas et Mélisande (Pelléas) le 20 janvier 1952.
MONDAUD François. — Baryton (Bordeaux, Gironde, 10 avril 1860 –). Epouse à Paris 11e le 29 mai 1890 Charlotte Christine Cabot dite Panseron, cantatrice. Débute le 23 novembre 1893 en créant l'Attaque du moulin (Capitaine ennemi). Est affiché, à partir de 1900, dans Cavalleria rusticana (Alfio), Don Juan (don Juan), Carmen (Escamillo), Mireille (Ourrias), le Pardon de Ploërmel (Hoël), les Pêcheurs de perles (Zurga) et Lakmé (Nilakantha). Il a participé le 03 octobre 1895 à la première de la Navarraise (Remigio) de Jules Massenet. Il a créé le 23 mars 1898 l'Ile du rêve (Tairapa) de Reynaldo Hahn.
"Baryton, chanta le grand répertoire à Lyon et à Rouen. Il a créé remarquablement le rôle de l'officier ennemi de l'Attaque du moulin et a repris celui de Sainte-Croix, dans Paul et Virginie. Il chante le Toréador et Carmen ; il a chanté Don Juan, après Maurel et Bouvet. Voix forte et bien timbrée." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
MONDONVILLE Charles Jean Justin de. — Baryton (Paris, 17 décembre 1798 – ap. 1845). Petit-fils du compositeur Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville. Epouse en 1826 Thérèse Rosalie Lemoule dit Madame de Mondonville, soprano de l'Opéra-Comique. Débute le 21 juin 1825 dans Euphrosine et Coradin (Alibour) et la Fête du village voisin (Henri). Il chanta Figaro dans le Mariage de Figaro (version française de Castil-Blaze) à l'Odéon en 1826.
MONJAUZE Jules. — Ténor. Débute le 07 juillet 1870. => biographie
MONROSE cadet. — Débute le 09 août 1822 dans Ma tante Aurore (Frontin).
MONTAUBRY Félix. — Ténor. Débute le 23 septembre 1846. => biographie
MONTAUBRY Édouard fils. — Débute le 16 janvier 1902. => biographie
MONTÉGUT Philippe. — Baryton. Débute le 30 avril 1899. => biographie
MORATI André. — Ténor (Paris, 21 mai 1877 –). Débute le 07 octobre 1904 dans Cavalleria rusticana (Torrido). Chante la Traviata (Rodolphe).
MOREAU. — Acteur comique. Epouse Mlle PINGENET cadette. Crée le 05 août 1798 le Rendez-vous supposé (Lafleur) d'Henri Montan Berton ; le 26 septembre 1808 Ninon chez Madame de Sévigné (Comtois) d'Henri Montan Berton ; le 13 septembre 1813 Valentin (Faribulli) d'Henri Montan Berton.
MOREAU-SAINTI Théodore François. — Ténor. Débute le 05 mai 1829. => biographie
MORISSON. — Ténor. Débute dans Paillasse (Tonio) le 12 juin 1921.
MORLET Georges-Alexandre. — Baryton. Débute en 1877.
MORLIER Pierre. — Basse. Débute le 30 octobre 1949. => biographie
MOROT Louis. — Basse (Dijon, Côte-d'Or, 06 avril 1905 – Le Grand-Lucé, Sarthe, 06 décembre 1980). Fils de Louis MOROT (Chaux, Côte-d’Or, 15 mars 1886 – avril 1943), comptable, et de Marguerite dite Augustine DASSE (Chaux, 07 avril 1887 – Dijon, 09 août 1967), ouvrière, mariés à Dijon le 20 novembre 1909. Débute le 07 novembre 1937 dans Lakmé (Nilakantha). Crée Nele Dooryn (Père Fredeals) ; le 24 juin 1938 Zadig (Orcan) de Jean Dupérier. Est affiché dans Amphitryon 38 (le Trompette), Ariane à Naxos (le Maître de Musique), l'Enlèvement au Sérail (Osmin), Manon (le Comte), le Médecin malgré lui (Géronte), Mireille (Ramon), les Noces de Figaro (Antonio), Pauvre Matelot (Beau-Père), les Pêcheurs de perles (Nourabad), la Bohème (Colline).
MORTON Georges (Léon Roland CADAUX dit). — Acteur (Saint-Mandé, Seine [auj. Val-de-Marne], 11 avril 1870 – Paris 14e, 19 février 1941). En représentation, joue Carmen (Lillas Pastia) le 07 décembre 1936.
MORTURIER Nicolas Louis dit Louis. — Basse (Saint-Pierre-le-Moûtier, Nièvre, 02 décembre 1888 – Chatou, Yvelines, 12 mai 1969). Fils d’Henri MORTURIER (Varennes-sur-Allier, 21 mai 1857 – ap. 1927), menuisier, et de Berthe FRIAUD (Saint-Pierre-le-Moûtier, 18 décembre 1868 – ap. 1927), couturière, mariés à Saint-Pierre-le-Moûtier le 07 janvier 1888. Epouse 1. à Paris 9e le 29 juin 1915 Victoire Marthe ROYER (Paris 15e, 04 avril 1884 – Mantes-la-Jolie, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 21 avril 1955). Epouse 2. à Paris 18e le 29 août 1927 Henriette ABADIE-GARRITCHE dite Henriette MORTURIER, soprano de l'Opéra.
Débute le 23 septembre 1919 dans la Tosca (Angelotti). A créé l'Appel de la Mer (un Homme), le Bon roi Dagobert (Pépin), la Brebis Égarée (Père Gabriel), Cantegril (Miguel), Comme ils s'aiment (M. Deschars), la Femme et le Pantin (l'Inspecteur, Garcia, le Sérèno), la Gageure imprévue (Dubois) ; le 17 février 1935 Gargantua (4e Buveur, Baizeluc, Marquet) d'Antoine Mariotte ; Lorenzaccio (Sir Maurizzio), Rayon de Soieries (M. Comptant) ; le 17 décembre 1928 Riquet à la houppe (Mordax) de Georges Hüe ; le 05 novembre 1923 Sainte Odile (Odulf) de Marcel Bertrand ; Sarati le Terrible (un Matelot), la Tisseuse d'Orties (le Prévôt), le 06 novembre 1922 les Uns et les autres (Corydon) de Max d'Ollone. A été d'autre part affiché dans Ariane et Barbe Bleue (un Paysan), la Basoche (Chancelier), Béatrice (Vieux Pêcheur), Carmen (Zuniga), le Chalet (Max), le Chemineau (Maître Pierre), les Contes d’Hoffmann (Crespel), la Dame Blanche (Mac Irton), Don Quichotte (Chef bandits), Fortunio (Guillaume), Gianni Schicchi (Simone), Gismonda (Malaxas, l'Evêque Sophron ), Grisélidis (le Prieur), la Habanera (4e Compère ; 3e Aveugle), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine sculpteur ; le Prieur), Louise (Bricoleur, Chiffonnier), Manon (l'Hôtelier, le Comte), le Médecin malgré lui (Géronte), Mignon (Jarmo, Lothario), Mireille (Ramon, Ambroise, le Passeur), Mârouf (le Vizir), Madame Butterfly (le Bonze), le Mariage de Télémaque (Phémiros), la Navarraise (Remiggio), les Noces de Figaro (Antonio, Figaro), Dans l’ombre de la Cathédrale (Pérez), Pauvre Matelot (Beau-père), les Pêcheurs de perles (Nourabad), Pelléas et Mélisande (Arkel), Pénélope (Ctésippe), la Pie Borgne (Olivier), le Pré-aux-Clercs (Girot), Résurrection (Gardien-chef), le Rêve (Hubert), le Roi d'Ys (le Roi), le Roi malgré lui (Villequier), Roméo et Juliette (Grégorio, 1923), la Rôtisserie de la reine Pédauque (Léonard), Sapho (Césaire, le Patron du restaurant), Sauteriot (le Curé), le Sicilien (Philène), la Tosca (le Sacristain), la Traviata (le Marquis, le Docteur), la Bohème (Benoit), Werther (le Bailli, Johann), le Roi Candaule (Hermanax), les Amoureux de Catherine (Rebstock).
MORYN Gilbert (Gilbert Etienne MORIN dit). — Basse (Paris, 02 novembre 1892 – Cannes, Alpes-Maritimes, 02 décembre 1973). Chante entre 1954 et 1972.
MOSJOUKINE Alexandre [MOZJOUKHINE]. — Basse russe (Sergievka, province de Saratov, Russie, 24 août 1877 – 8 place de l’Hôtel-de-Ville, Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 01 juillet 1952). Fils d’Ilya MOSJOUKINE (– ap. 1920), gérant du domaine des Princes Obolensky, et de Rachel Ivanova LASTOCHINE ou LASTOCHKINE, mezzo-soprano. Frère d'Ivan Ilitch MOSJOUKINE (près de Penza, Russie, 26 septembre 1889 – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 17 janvier 1939), acteur de cinéma. Epoux de Cléopâtre Andreevna CARASSARINI dite Cléo CARINI (Sébastopol – ap. 1966), artiste lyrique, pianiste et actrice.
Il émigre en France après la Révolution russe. En représentation, débute le 14 octobre 1926 dans Don Quichotte (don Quichotte).
MOUGEAT Henri Joseph. — Joue au Palais-Royal (1863-1865), à l'Opéra-Comique (1867-1869), au Palais-Royal (1870-1872), aux Bouffes-Parisiens (1873-1875).
MOULIÉRAT Jean. — Ténor. Débute le 11 novembre 1879. => biographie
MOUTIA Max. — Ténor mauricien. Chante le Barbier de Séville (Almaviva) (entre 1900 et 1950).
MOUZELER. — Baryton. Débute en 1888. Chante l'Enclume (Hilaire, 15 octobre 1888) ; le Domino noir (Melchior, 26 octobre 1888) ; le Caïd (le Muezzin, 16 décembre 1888).
MURACCIOLE Bernard Jean Paul dit Bernard (dit ensuite Bernard-Jean MURA). — Ténor puis baryton (Bizerte, Tunisie, 24 novembre 1937 – Suresnes, Hauts-de-Seine, 03 novembre 2022). Fils de Jacques MURACCIOLE (Stax, Tunisie, 09 janvier 1902 – Nice, Alpes-Maritimes, 11 juillet 1961), poète, et de Marguerite Marie HOURCAU (Pont-de-Cé, Maine-et-Loire, 18 novembre 1908 – Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine, 16 février 1985).
Chante Gianni Schicchi (Rinuccio) ; Madame Butterfly (Pinkerton) ; la Chauve-Souris (Alfred) ; la Bohème (Rodolphe). Participe le 12 juin 1970 à la première de Colombe (Armand) de Jean-Michel Damase.
MURATET Antoine. — Ténor (10 rue de Béarnais, Toulouse, Haute-Garonne, 19 août 1862 – 107 rue de la Côte Saint Laurent, Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 02 juillet 1913). Fils de Jean Marie MURATET (Toulouse, v. 1836 – Toulouse, 09 avril 1908), fermier puis jardinier, et d’Anne BOYER (Tourneseville, Haute-Garonne, v. 1842 – Toulouse, 17 septembre 1901), maraîchère. Epouse à Paris 10e le 15 février 1886 Marie Catherine Olympe FRELAND (Paris 10e, 05 octobre 1858 – Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 16 mai 1916).
Débute le 22 novembre 1885 dans Lalla-Roukh. A débuté à l'Opéra le 22 mars 1886.

Antoine Muratet
MURATORE Lucien Pierre dit Lucien. — Ténor (67 boulevard Baille, Marseille, Bouches-du-Rhône, 29 août 1876 – Paris 17e, 16 juillet 1954). Fils de Joseph Augustin MURATORE (Marseille, 21 juin 1846 –), liquoriste, et de Françoise Désirée TASSY (Trets, Bouches-du-Rhône, 26 mars 1852 – Paris, mai 1926), mariés à Triest le 24 janvier 1874. Epouse 1. à Marseille le 04 septembre 1902 (divorce le 28 septembre 1908) Marguerite Aimée BAROUSSE dite Marguerite BERIZA (Camberwell, Londres, Angleterre, 12 février 1879 – 1970), soprano. Epouse 2. à Paris le 01 mai 1913 (divorce le 17 décembre 1927) Natalinia dite Lina CAVALIERI, soprano. Epouse 3. à Menton, Alpes-Maritimes, le 05 avril 1928 Marie Louise BRISSAUD (Saint-Illide, Cantal, 05 décembre 1885 – ap. 1928). Epouse 4. Eugénie SLUSSAREFF (Novotcherkassk, Russie, 24 décembre 1914 – Paris 18e, 15 avril 2002). De sa liaison avec Marceline Anne Justine ROUVIER (Paris 5e, 29 octobre 1883 – Paris 14e, 25 juin 1963), danseuse étoile à l’Opéra de Paris, est née Lucienne Ariane Désirée ROUVIER (Paris 9e, 11 janvier 1908 – Mimizan, Landes, 07 octobre 1977), reconnue par Muratore le 10 janvier 1933.
Débute en créant la Carmélite (le Roi) le 16 décembre 1902. Crée également le 10 mai 1904 le Cor Fleuri (Silvère) de Fernand Halphen ; Muguette (Lionel). A chanté Carmen (don José), Mignon (Wilhelm Meister), Roméo et Juliette (Roméo), la Traviata (Rodolphe) et Pénélope (Ulysse). A été Directeur de l'Opéra-Comique durant quelques semaines en 1944.
MUSY Louis François dit Louis. — Baryton (Oran, Algérie française, 22 octobre 1902 – 83 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e, 19 octobre 1981*). Fils de Louis Victor MUSY (Saint-Maur-des-Fossés, Seine [auj . Val-de-Marne], 01 juin 1868 – ap. 1902), et d'Elisabeth Félicie ROUFFIÉ (Marseille, 07 octobre 1871 – ap. 1902), mariés à Marseille, Bouches-du-Rhône le 09 février 1893. Epouse à Paris le 25 septembre 1928 Juliette Élise DARNAULT (Paris 4e, 25 avril 1895 – Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 23 mars 1982). Liaison avec Renée GILLY, mezzo-soprano.
Débute le 17 octobre 1925 dans le Chemineau (le Chemineau). A créé Cyrano de Bergerac (de Casteljaloux), l'École des Maris (Sganarelle), la Femme nue (Rouchard), George Dandin (Dandin), Mon oncle Benjamin (Minxit), le Pauvre Matelot (Son Ami), Quatre-Vingt-Treize (Sergent Radoub) ; le 17 mars 1932 le Roi bossu (Balthazar) d'Elsa Barraine ; le Roi d'Yvetot (le Roi), Scémo (Tappatto). Il a participé à la première le 17 novembre 1931 de la Belle de Haguenau (Kasper) de Maurice Fouret. A chanté en outre le Barbier de Séville (Bartholo), la Basoche (Duc de Longueville), les Brigands (Falsaccapa), Pelléas et Mélisande (Golaud), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc.), Don Quichotte (Sancho), Fortunio (Maître André), Gargantua (Frère Jean), Grisélidis (Marquis de Saluces), la Habanera (Ramon), Iphigénie (Oreste), le Jongleur de Notre-Dame (Boniface), le Joueur de Viole (le Roy), le Juif Polonais (Mathis), Lakmé (Nilakantha), Lorenzaccio (Roberto Corsini), Louise (le Père), Manon (Lescaut), le Médecin malgré lui (Sganarelle), Mireille (Ourrias), Paillasse (Tonio), les Pêcheurs de perles (Zurga), le Pré-aux-Clercs (Girot), Phryné (Dicéphile, 1935), le Roi d'Ys (Karnac), le Roi malgré lui (Fritelli), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Jérôme Coignard), la Tosca (Scarpia), la Traviata (d'Orbel), la Vie brève (Manuel), la Bohème (Schaunard), Werther (Albert), Cavalleria rusticana (Alfio), Falstaff (Sir John Falstaff), Rigoletto (Rigoletto), Carmen (Escamillo, Lillas Pastia). Il fut directeur des mises en scène à partir de 1947. Il tint une classe d'opéra-comique au Conservatoire de Paris de 1943 à 1973.
NAINVILLE. — Acteur (– 1780). Débute à la Comédie-Italienne le 03 mai 1767 dans le Maréchal ferrant de Philidor. Il chanta le Cadi dupé de Monsigny, les Deux chasseurs de Duni, la Laitière de Duni, Mazet de Duni, le Soldat magicien de Philidor.
NARBONNE Pierre-Marie. — Haute-contre (Compiègne, Oise, 07 octobre 1751 – Creil, Oise, 08 juillet 1823). Fils de Pierre NARBONNE, chantre, et de Marie Catherine THOMAS. Epouse 1. à Paris le 01 mars 1794 Marie Victoire Sophie PRÉVOST (Presles, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 20 janvier 1779 – v. 1794-95). Epouse 2. à Creil le 06 novembre 1795 Marie Françoise Angélique LEVASSEUR (Barbery, Oise, 14 août 1771 – Barbery, 04 juin 1805).
Débute à la Comédie-Italienne en octobre 1772. Il chanta Sylvain (Sylvain) de Grétry, Tom Jones (Wessern) de Philidor, le Roi et le fermier (Richard) de Monsigny. Il prit sa retraite en 1787.
NATHAN Elias. — Basse (Hombourg, 15 janvier 1822 – Paris, 28 octobre 1884). Débute en 1847 dans l'Ambassadrice. Chante à l'Opéra-Comique jusqu'en 1881. Il fut régisseur de ce théâtre. Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 20 novembre 1849 au 30 mai 1882). Crée le 17 avril 1868 Mademoiselle Sylvia (Prial) de Samuël David ; le 26 juillet 1870 le Kobold d'Ernest Guiraud ; le 30 novembre 1872 Don César de Bazan (un Juge) de Jules Massenet ; Marco Spada ; la Fiancée du roi de Garbe ; le 03 mars 1875 Carmen (Lillas Pastia) de Georges Bizet. Il participa à la première le 22 mai 1872 du Médecin malgré lui (Géronte) de Charles Gounod. En 1855, il habitait 12 rue des Halles-Centrales à Paris.
« Nathan a laissé percer quelques bourgeons d'un comique heureux dans l'Ombre d'Argentine et les Trovatelles. Deux années d'engagement, 6.000 fr. »
(H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 22 octobre 1854)
"Un gros homme qui ne fait illusion qu'à lui-même. Il croit que tout est arrivé, la preuve, c'est qu'il vient d'ouvrir un cours de déclamation auquel je n'irai pas. Il joue les pères nobles comme à la Gaîté où l'on pleure, et il se trouve excellent. On ne l'entend plus chanter, nous ne pouvons rien dire de sa voix."
(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra-Comique, 1866)
"Deuxième régisseur de la scène.
Une bonne physionomie, un caractère égal, le sentiment du devoir et l'amour de son art, voilà Nathan, chanteur, comédien, professeur, régisseur et conservateur des traditions du répertoire. Il avait donc tous les titres à la succession de Charles Duvernoy : il ne lui manque que l'élégance d'allures de son prédécesseur, jadis ténor à succès, peintre de talent, tireur émérite.
Elevé à Paris, Nathan étudia au Conservatoire et débuta, en 1847, à l'Opéra-Comique, dans l’Ambassadrice.
De 1847 à 1872, il n'a quitté son cher théâtre que pendant une année (1866-1867), où il fut régisseur de la scène et des chœurs aux Bouffes. Il rentra bien vite dans l'Etoile du Nord. Il peut revendiquer trois rôles joués non sans talent : le sacristain du Domino noir, le sergent Sulpice de la Fille du Régiment, le caporal russe de l'Etoile. Il se flatte aussi d'avoir enseigné l'art dramatique à Mlle Priola. On l'aime et on l'estime, à l'Opéra-Comique, comme un doyen dont les services, l'expérience et le dévouement sont justement appréciés. Il n'a qu'un défaut : la modestie poussée jusqu'à la timidité.
Enfant d'Israël, Elias Nathan est un des maîtres chanteurs de la synagogue. Il est marié et père de famille."
(le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
NEATE Kenneth dit Ken. — Ténor australien (Cessnock, Australie, 27 juillet 1914 – Munich, Allemagne, 27 juin 1997). Cousin de Jon WEAVING (Melbourne, Australie, 23 février 1931 – Göteborg, Suède, 19 octobre 2011), baryton-basse puis ténor australien. Chante entre 1954 et 1972.
NÈGRE Louis Angély dit Louis. — Basse (Carmaux, Tarn, 14 août 1902 – Carcassonne, Aude, 29 avril 1962). Fils de Salvy Elie NÈGRE (Saint-Jean-de-Marcel, Tarn, 29 juin 1867 – Carmaux, 13 septembre 1926), maçon, et de Philippine Angeline DURAND (Saint-Jean de Marcel, 11 août 1868 – Carmaux, 09 juin 1946). Epouse 1. à Carmaux le 15 septembre 1923 (divorce le 24 juin 1956) Marthe Julienne OURTET (Carmaux, 26 octobre 1901 – Carmaux, 09 mars 1973). Epouse 2. à Aulnay-sous-Bois, Seine [auj. Seine-Saint-Denis] le 03 juillet 1958 Suzanne SARROCA, soprano.
Débute le 06 avril 1933 dans la Tosca (Angelotti). Crée Frasquita (José). Chante Louise (le Bricoleur), Résurrection (un Paysan), la Tosca (Scarpia), Werther (Johann), le Pré-aux-Clercs (un Archer).
NÉQUEÇAUR Jean. — Ténor (Idaux-Mendy, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 27 avril 1900 – Campello, Espagne, 08 novembre 1986). Fils de Jean Pierre NÉQUEÇAUR (Alçay-Alçabéhéty-Sunharette, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 01 janvier 1867 – ap. 1900), cultivateur, et de Marianne ELISSALT (Idaux-Mendy, 26 octobre 1871 – ap. 1900), mariés à Idaux-Mendy le 15 novembre 1902. Epouse à Paris 5e le 22 novembre 1930 Denise AGNUS, soprano de l'Opéra-Comique.
Débute le 25 novembre 1929 dans Cavalleria rusticana (Torrido). Crée le Roi d'Yvetot (le Sonneur). Chante les Armaillis (Hansli), Carmen (don José), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), Madame Butterfly (Pinkerton), la Tosca (Mario Cavaradossi) et la Bohème (Rodolphe).
NEVEU René. — Basse chantante. Débute en 1872. => biographie
NICOLINI Ernesto. — Ténor. Débute le 10 juillet 1857. => biographie
NICOT Charles. — Ténor. Débute le 01 mars 1869. => biographie
NIEL Léon Cyprien dit Léon. — Ténor (Béziers, Hérault, 14 avril 1886 – 02 octobre 1956). Epouse à Paris 17e le 20 octobre 1910 Catherine Marie Louise Bonne dite Maryse Reybel (Paris 10e, 16 mai 1883 – ap. 1956), artiste lyrique. Débute le 14 février 1924 dans le Chalet (Daniel). A créé Angelo (3e Invité, l'Intendant, 2e Buveur), Cantegril (Raccommodeur de faïences), la Femme nue (Gréville), Frasquita (Leblant), le 17 février 1935 Gargantua (Fracassous) d'Antoine Mariotte, les Indes Galantes, le Poirier de Misère (le Trouvère), le Roi d'Yvetot (Jean-Louis), Sarati le Terrible (un Muezzin, un Matelot, l'Ivrogne), Tarass Boulba (un Juif), Tristan et Isolde (un Pâtre). A en outre été affiché dans Angélique (l'Italien), Aphrodite (Philodème), le Barbier de Séville (Almaviva), Béatrice (Fabio), les Contes d’Hoffmann (Nathanael), la Dame Blanche (Georges), Don Quichotte (Rodriguez), Frasquita (Paolo, 2e Gendarme), Gismonda (Tibério, Andrioli), la Habanera (un Andalou), le Jongleur de Notre-Dame (Moine poète), Lakmé (Gérald), Lorenzaccio (Maffio, Alamano, Julien Salvati, Tébaldio), Louise (Noctambule, Poète, Peintre), Madame Butterfly (Yamadori), Mârouf (le Fellah, un Muezzin), Masques et Bergamasques, Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), Paillasse (un Paysan), Pénélope (Antinous, Léodès), Tosca (Spoletta), la Bohème (Parpignol), Werther (Schmidt), Tristan et Isolde (Mélot). Il fut directeur du Théâtre d'Orléans de 1939 à sa mort, et fut également directeur du Théâtre de Bourges.
NIVETTE Louis Marie Juste dit Juste. — Basse (3 rue Keller, Paris 11e, 09 juin 1866 – Au Vert Galant, Villepinte, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 18 février 1922). Fils de Jules Jean-Baptiste NIVETTE (Paris, 28 mars 1826 – Paris 14e, 30 avril 1883), contremaître, et d’Adolphine ROUSSELET (Paris 04 mars 1839 – Paris 13e, 02 janvier 1914), couturière, mariés à Paris 13e le 8 juin 1861. Epouse à Paris 13e le 04 octobre 1887 Berthe Marie Irma LATRONCHE (Paris 18e, 17 novembre 1863 – Deuil-la-Barre, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 28 avril 1948), sage-femme.
Chante, à partir de 1900, la Flûte enchantée (Sarastro), rôle de ses débuts le 16 décembre 1892. Il entra à l'Opéra le 09 avril 1900.
NOËL André Léon dit André. — Ténor (Déville-lès-Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 15 août 1892 – Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 06 octobre 1967). Fils de Louis Adrien NOËL (Déville-lès-Rouen, 04 mai 1846 – Déville-lès-Rouen, 21 avril 1901) et de Louise Ernestine HÉRICHER (Déville-lès-Rouen, 04 juin 1854 – ap. 1901), mariés à Déville-lès-Rouen le 16 février 1875. Epouse à Asnières-sur-Seine le 01 décembre 1923 Suzanne Louise WEBER (Houlme, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 27 novembre 1888 – ap. 1923).
Débute le 02 octobre 1947 dans l'Étoile (Hérisson). Crée le Carrosse du Saint-Sacrement (Martinez), Ciboulette (Victor), la Farce de Maître Pathelin (le Berger), Il était un Petit Navire (Sosthène), Madame Bovary (Nicolas) et Dolorès (un Buveur). Est affiché dans Ariane à Naxos (Maître à danser), le Barbier de Séville (le Notaire), Carmen (le Rémendado, Lillas Pastia), les Contes d’Hoffmann (Andrès, etc.), Lakmé (Hadji), Louise (un Agent, 2e Philosophe, le Poète), Manon (Guillot), Mignon (Laerte), Masques et Bergamasques (Arlequin), la Tosca (Spoletta, le Sacristain), la Bohème (Saint-Phar), Werther (Schmidt), les Noces de Figaro (Doublemain), Angélique (un Voisin).
NOGUERA Louis (Louis François CLAVER dit). — Baryton (Alger, Algérie française, 12 décembre 1910 – 13 rue Darcet, Paris 17e, 08 mars 1984). Fils d’Antoine CLAVER et de Marie Venturre NOGUERA. Epoux de Josette Andrée Éliane Cécile POURÉ (Héric, Loire-Atlantique, 22 février 1932 – Châteauroux, Indre, 28 avril 2022). Débute le 02 décembre 1945 dans Carmen (Escamillo). Crée le Carrosse du Saint-Sacrement (le Vice-Roi). Est affiché dans Cosi fan tutte (Guillaume), Madame Bovary (Lheureux), Manon (Lescaut), Mireille (Ourrias), les Noces de Figaro (Figaro).
NOHEL. — Voir MARC-NOHEL.
NORÉ Georges (Georges Pierre Léon TOURNEZ dit). — Ténor (Le Mans, Sarthe, 25 mars 1910 – Monthodon, Indre-et-Loire, 05 février 2001). Fils de Georges TOURNEZ (Le Mans, 28 février 1882 – Paris 12e, 30 mai 1920), tailleur d’habits, et de Jane Victorine Louise NOIRET (Le Mans, 09 avril 1887 – Paris 14e, 01 octobre 1943), mariés au Mans le 11 février 1907. Débute le 29 mars 1942 dans la Traviata (Rodolphe). Chante Lakmé (Gérald), Manon (Des Grieux), Madame Butterfly (Pinkerton), la Tosca (Mario Cavaradossi) et Werther (Werther). Crée Dolorès (Toinet).
NOUGARO Pierre Laurent François dit Pierre. — Baryton (Toulouse, Haute-Garonne, 27 avril 1904 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 26 octobre 1988). Fils d’Alexandre NOUGARO (Muret, Haute-Garonne, 23 août 1876 – Besançon, Doubs, 08 mars 1965), et de Cécile Jeanne ROUGÉ (Toulouse, 02 octobre 1872 – Toulouse, 28 mars 1962), mariés à Toulouse le 24 janvier 1903. Epouse à Saigon, Viet-Nam, le 17 novembre 1928 Liette Anne Marie TELLINI (Brignolles, Var, 23 novembre 1906 – Paris 18e, 20 avril 2001), professeur de piano ; parents de Claude NOUGARO (Toulouse, 09 septembre 1929 – Paris, 04 mars 2004), chanteur de variétés.
Débute le 18 octobre 1942 dans les Pêcheurs de perles (Zurga). Chante le Chemineau (le Chemineau), la Tosca (Scarpia).
NUCELLY Louis. — Baryton. Débute le 27 février 1919. => biographie
NUIBO Francisco. — Ténor. Débute le 27 février 1908. => biographie
OBIN Louis-Henri. — Basse. Débute le 10 octobre 1875. => biographie
OGER Maurice. — Ténor (1891 –). Débute le 25 mai 1922 dans Cavalleria rusticana (Torrido). Chante Aphrodite (Démétrios), Carmen (don José), Gismonda (Almério), la Habanera (Pèdro), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), Lorenzaccio (le Duc), Julien (Julien), la Navarraise (Araquil), Paillasse (Canio), Pénélope (Ulysse), Quand la cloche sonnera (Yacha), le Tosca (Mario Cavaradossi) et Tristan et Isolde (Tristan). Est le créateur de Fra Angelico (Fra Angelico), le Roi d'Yvetot (le Cabaretier gras) ; le 05 novembre 1923 Sainte Odile (Adalbert) de Marcel Bertrand.
OLIVIER Pierre. — Ténor (– ap. 1911). Choriste. Débute en créant la Carmélite (le loueur de chaises) le 16 décembre 1902.
OLIVIER Georges. — Crée Madame Bovary (Anthème) le 01 juin 1951. Chante le Jongleur de Notre-Dame (un Chevalier, 1954).
ORLAN. — Ténor. Débute le 27 juin 1934 dans Cavalleria rusticana (Torrido). Chante Paillasse (Peppe).
OUDINOT Jean Claude Théodore dit Théodore. — Débute le 14 avril 1826 dans Euphrosine et Coradin (Coradin).
OVIDO Georges. — Débute le 18 mai 1911 dans Carmen (don José). Chante Cavalleria rusticana (Torrido), Julien (Julien), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Bohème (Rodolphe) et Werther (Werther, 1911).
PACTAT André Émile Louis dit André. — Basse (Langres, Haute-Marne, 12 juillet 1911 – Bourges, Cher, 07 novembre 1982). Fils de Louis Désiré PACTAT (Vitray, Allier, 11 juillet 1881 – Valenciennes, Nord, 9 mai 1962), employé de chemins de fer, et de Berthe Octavie BERNET (Grand’Combe, Doubs, 19 avril 1886 – Saint-Amand-Montrond, Cher, 1959), mariés à Fraisans, Jura, le 30 novembre 1907. Epouse à Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 20 avril 1937 [divorce le 09 janvier 1956] Françoise Claudette DÉCHAUD (Saint-Etienne, Loire, 28 mai 1912 – Plaisir, Yvelines, 15 septembre 2010). Adopte André Emile Louis PACTAT (jugement du Tribunal civil de Versailles rendu le 31 janvier 1930).
Débute le 30 mai 1944 dans Lakmé (Nilakantha). Chante Louise (le Chiffonnier).
PAILLARD Albert. — Ténor. Chante les Amoureux de Catherine (Heinrick), Carmen (don José), Cavalleria rusticana (Torrido), Sapho (Jean Gaussin), Fortunio (d'Azincourt), Louise (Noctambule, Julien), Manon (Des Grieux), Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), Madame Butterfly (Yamadori), Paillasse (Canio), Phryné (Nicias, 1916), Ping-Sin (Yao), Thérèse (un Officier), la Bohème (Rodolphe), la Vivandière (Georges), le Jongleur de Notre-Dame (Moine poète), Lakmé (Gérald), Madame Sans-Gêne (Despréaux), le Roi d'Ys (Mylio), la Traviata (Rodolphe), Werther (Werther, 1915). A débuté le 10 décembre 1914 dans la Fille du régiment (Tonio).
PALERME Roch. — Est affiché dans Mignon (un Domestique), la Bohème (Père la Pêche, un Douanier), l'École des Maris (un Lutteur), Carmen (Lillas Pastia), le Jongleur de Notre-Dame (un Ivrogne), Manon (un Garde, un Soldat), Mignon (Antonio) et la Bohème (un Douanier). Crée Madame Bovary (Arsène). A débuté le 19 mai 1936 dans Louise (un Agent).
PALIANTI Louis Pierre Marie dit Louis. — Acteur et chanteur (basse bouffe) et metteur en scène (Cadix, Espagne, 09 septembre 1810 – Paris 16e, 05 novembre 1875*). Fils de Vincent PALIANTI (– Paris ancien 2e, 10 avril 1850) et de Pierrette (Pedra) ALVAREZ. Oncle de Georges Marie Vincent PALIANTI, basse de l'Opéra. Epoux d'Ursule Caroline MONIER (Roanne, Loire, 1822 – Paris 18e, 12 août 1874*), professeur de piano ; parents de Gustave PALIANTI (1846 –), artiste musicien [père d'Henri Georges Charles PALIANTI (– Paris 18e, 08 février 1876)]. Engagé en 1835, il fut sous-régisseur puis régisseur de l'Opéra-Comique de 1836 à son décès. Il créa le Domino noir ; les Noces de Jeannette ; le Pardon de Ploërmel (Claude) ; le 12 décembre 1840 la Rose de Péronne d'Adolphe Adam ; le 06 mars 1841 les Diamants de la couronne d'Auber ; le 01 décembre 1851 le Château de la Barbe-Bleue (un caporal) d'Armand Limnander. Il participa à la première le 22 mai 1872 du Médecin malgré lui (Monsieur Robert) de Charles Gounod.
"Tout le monde connaît l'anecdote du comédien Fleury, qui, ayant accepté, dans le Sylvain, un rôle de comparse, soulevait l'enthousiasme de la salle entière, rien qu'en se découvrant lentement, au dénouement de la pièce.
Voici quinze ans passés que Palianti, de même que l’illustre comédien de la Comédie-Française, s'efforce de faire comprendre au directeur, aux auteurs et au public qu'il n'y a pas de petit rôle pour un grand acteur. S'il fallait compter les nombreux coups de chapeau de cet artiste, qui s'en va creusant si profondément chacun de ses rôles, que de la coque d'une noix qui lui est livrée par le musicien et le poète, il lui arrive presque toujours de faire un monument de composition de couleur et de vérité, — La critique n'y suffirait pas.
Certes, il ne faut dénigrer ni le passé illustre ni les contemporains fameux, — Talma et Mlle Rachel ; mais y a-t-il dans les mouvements, dans les cris sublimes qu'on a notés chez l'un et chez l'autre, des mots, des intentions, des regards, des sourires, des jeux de scènes muets, qui valent les effets trouvés par ce grand comédien obscur qu'on a enchaîné aux rôles de comparse, et qui frémit involontairement de sa captivité intellectuelle, comme un lion en cage se heurtant le front et cherchant, à travers les barreaux, les vastes solitudes du désert ?...
Chacun n'a-t-il pas présent à la mémoire, ces a parte de Palianti ? — ramache le toi-même... faire grache ? il ne fait que cha ! du Déserteur ; — le qu'est-che qu'elle a fait la Catarina ? des Diamants de la Couronne ; — ou bien encore le qu'est-che qui dit donc avec Schon Deschebruyères ? des Porcherons.
Cela vivra autant que doit vivre l'art dramatique.
Il y a plus : ce grand, ce sublime acteur, n'a-t-il pas créé un monde ou les auteurs avaient laissé le chaos, prononcé un fiat lux ! on flottaient les ténèbres ? — n’a-t-il pas inventé, dans Monsieur Pantalon, le silence prolongé et le sourire d'intelligence du porteur de panier ? ajouté au dénouement des Noces de Jeannette une scène de fiançailles muettes, celle où il ramène triomphalement, accrochée à son bras, une jeune fille de quinze ans qu'il désirait épouser, et dont les deux auteurs, — les ingrats ! — ont eu l'indignité de lui refuser la main ?
Il n'y a pas de grand artiste qui ne voie l'art sous un certain aspect : cet aspect est son idéal. M. Ingres voit gris : chez Victor Hugo, tout se formule en assonances et en antithèses : dans la composition d'un rôle et dans l'art de le détailler, Palianti sent, voit et parle auvergnat. L'auvergnat est son idéal. Mais comme il le parle, grand Dieu ! quel grand porteur d'eau ! quel sublime chaudronnier ! Saint-Flour, qu'il te naisse un poète, à cette heure ! la langue de cet enfant divin est trouvée !
Le jour de la justice serait-il arrivée , qu'il est sérieusement question de créer au Conservatoire une chaire d'auvergnat (classe d'opéra-comique) et de la confier à Palianti ?
Palianti, auteur-régisseur, ne gagne que 3.000 francs par an !!!
Ses créations : l'auvergnat de Fra Diavolo. — L'auvergnat du Déserteur. — L'auvergnat des Diamants. — L'auvergnat des Porcherons. — L'auvergnat de la pièce bretonne de la Croix-de-Marie. — L'auvergnat de la pièce italienne des Trovatelles. — L'auvergnat des Noces de Jeannette. — L'auvergnat des Sabots de la Marquise. — Pièce dans laquelle il apporte un bouquet qu'il devrait garder pour lui, etc."
(H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 22 octobre 1854)
"Régisseur à tout faire.
La légende de Louis Palianti n'est pas à établir : elle est connue de tout Paris.
Sous le prétexte fallacieux qu'il a un nom de Savoyard, on a fait à cet excellent homme mille farces de fumiste et on l’a baptisé « l'Auvergnat de l'Opéra-Comique », sobriquet qui lui restera dans la postérité.
On ne se figure pas l'Opéra-Comique sans Palianti, son factotum, ni Palianti sans l'Opéra-Comique, son orgueil.
Quand on jouait la Perruche, à un moment de la pièce, une choriste à la cantonade parlait pour l'oiseau empaillé qui figurait en scène.
Un soir, la choriste manqua la réplique, et Palianti, ne consultant que son zèle, se mit à moduler pour la perruche :
— Elle a embraché le portour d'eau !...
— Cha che voit, elle a chon acchent ! riposta une voix dans la salle.
Ce fut le plus beau triomphe obtenu par l’honnête Palianti dans sa longue carrière. Je me trompe : un jour, pour les besoins du service, Palianti eut une entrevue avec M. Rouher, et le ministre de Napoléon III, qui avait lu dans les petits journaux les plaisanteries que l'on faisait sur le brave Auverpin, flatta singulièrement son amour-propre en lui disant :
— Nous sommes du même pays, M. Palianti ?"
(le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
PALIER Paul Laurent. — Ténor (Paris, 19 août 1883 –). Débute le 26 septembre 1913 dans la Navarraise (Araquil). Chante Carmen (don José), Cavalleria rusticana (Torrido) et Werther (Werther, 1914).
PALTRINIERI Giordano. — Ténor (1890 –). En représentation, débute le 07 février 1917 dans Madame Butterfly (Goro).
PAMART Léon. — Ténor. Débute en 1877.
PANZÉRA Charles Auguste Louis dit Charles. — Baryton (Genève, Suisse, 16 février 1896 – Paris 8e, 05 juillet 1976). Fils de Louis Lewis Clair PANZERA (Antibes, Alpes-Maritimes, 03 février 1857 – Hyères, Var, 06 juin 1909), maître d’hôtel, et de Jeanne Élise DAWINT (Dunkerque, Nord, 11 mai 1869 – ap. 1963), mariés à Dunkerque, Nord, le 18 janvier 1893. Epouse à Gérardmer, Vosges, le 11 août 1919 Magdeleine BAILLOT dite Magdeleine PANZÉRA-BAILLOT (Lille, Nord, 19 février 1893 – Paris 8e, 11 février 1983), pianiste.
Débute dans Werther (Albert) le 31 octobre 1919. Crée Forfaiture (le Vieux Japonais), Lorenzaccio (Thomas Strozzi) ; le 07 décembre 1921 Dans l'Ombre de la Cathédrale (Perez) de Georges Hüe ; le Roi Candaule (Pittacos) et le Sautériot (Jahn). Est affiché dans Carmen (Moralès), Lakmé (Frédéric), Lorenzaccio (Roberto Corsini), Louise (le Chansonnier), Madame Butterfly (Commissaire impérial), Manon (Brétigny), Mârouf (un Marchand), Pelléas et Mélisande (Pelléas), le Roi d'Ys (Jahel), la Traviata (le Marquis), Gismonda (Simonetti), Sapho (Caoudal).
PARAVEY Louis. — Basse (Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 14 mars 1850 – 13 novembre 1915). Débute en 1879. Il fut directeur de l'Opéra-Comique.
PARMENTIER Jean-Paul dit Paul. — Baryton (Paris, 25 janvier 1891 –). Elève du Conservatoire de Paris : admis en classe d'alto en 1907, 1er prix d'alto en 1911, 1re médaille de solfège en 1912, 2e prix d'opéra-comique en 1913, 2e prix de chant, 1er accessit d'Histoire de la musique et prix d'excellence de déclamation lyrique en 1917. Débute dans l'Irato (Scapin) le 17 octobre 1917. Chante Béatrice (Tibério), Cavalleria rusticana (Alfio), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc.), Fortunio (Clavaroche), Madame Butterfly (Scharpless), Manon (Lescaut), Mârouf (Ali), les Noces de Figaro (Almaviva), Lakmé (Frédéric), Paillasse (Sylvio), Sapho (Caoudal), la Tosca (Scarpia), la Bohème (Marcel), Werther (Albert, 1922), Carmen (Escamillo), le Jongleur de Notre-Dame (Boniface), Mireille (Ourrias). Est le créateur de Pénélope (Eurymaque), la Victoire (un Messager), le 25 janvier 1918 Au beau jardin de France (Silvanus) de Francis Casadesus.
PASQUIER Robert (Philippe Robert PETSCHIR devenu le 28 août 1895 PESCHIER dit). — Ténor (21 rue de Bellefond, Paris 9e, 03 juillet 1885 – 24 avenue Mac-Mahon, Paris 17e, 07 juillet 1960). Fils d’Emile PESCHIER (Lemberg, Autriche, 11 mai 1847 – Paris 9e, 29 juillet 1914), marchand de diamants, et de Fanny HOLLOENDER (Posth, Autriche, 27 avril 1861 – Paris 16e, 17 février 1946), mariés à Paris 9e le 11 septembre 1884. Epouse à Paris 8e le 24 décembre 1919 Cécilia NADANER (Amsterdam, Hollande, 267 octobre 1891 – ap. 1960).
Débute dans la Reine Fiammette (Castiglione) le 17 septembre 1910. Est affiché dans l'Ancêtre (Tébalda), le Carillonneur (l'Ouvrier), le Chalet (Daniel), le Chemineau (Martin), les Contes d’Hoffmann (Nathanael), la Fille du Régiment (Tonio), l’Heure Espagnole (Gonzalve), l'Irato (Lysandre), Joseph (Issachar), Madame Butterfly (Yamadori), Maison à vendre (Darmont), Mignon (Laërte), le Pardon de Ploërmel (Claude), le Toréador (Tracolin), la Tosca (Spoletta), la Traviata (le Vicomte), le Vaisseau Fantôme (le Pilote), le Voile du bonheur (Tchao). A créé la Danseuse de Pompéi (Modeste), les Fugitifs (Savinard) ; le 26 avril 1911 la Jota (le Jeune Carliste) de Raoul Laparra ; le 04 juin 1913 Julien ou la Vie du poète (un Ouvrier, un Camarade) de Gustave Charpentier ; la Lépreuse (un Paysan), Macbeth (un Serviteur), Noël (un Bourgeois), la Sorcière (Zaguir). A participé le 19 mai 1911 à la première de Thérèse (un Officier) de Jules Massenet ; le 29 février 1912 des Fugitifs (Savinard) d'André Fijan. Il quitta l'Opéra-Comique en 1913 pour chanter l'opérette.
« Classe Jacques Isnardon. Ténorise avec charme. Assidu des cours mondains de Busser, c'est l'enfant gâté des salons aristocratiques. « Mais comment donc, marquise... Vous croyez, duchesse ?... » Imite chaque matin Jean Périer et Salignac, et tâche de prendre à chacun ce qu'il trouve de meilleur en eux. Se moque du qu'en dira-t-on.
Classe Manoury. Le plus élégant des élèves et des ténors. Espoir n° 2 de la classe. Réussit fréquemment à aller en mesure. Cherchait depuis longtemps sa voix mixte qu'il avait perdue dans un couloir du Conservatoire : l'a retrouvée tout dernièrement chez l'un de ses amis du quartier Saint‑Georges. » (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
PAUCKÉ Venant. — Baryton luxembourgeois (Luxembourg-Ville, 11 novembre 1893 – Luxembourg-Ville, 01 septembre 1965). Débute le 18 août 1923 dans Paillasse (Tonio). Il était également baryton du Théâtre municipal de Nancy et soliste des Concerts du Conservatoire de Bruxelles.
PAUL (Paul DUTRECK dit). — Haute-contre. Epoux de Mme PAUL-MICHU, cantatrice. Il avait débuté en 1804 dans les rôles d'amoureux, et se retira en 1823 pour diriger à Garches une blanchisserie de toiles. Crée le 26 septembre 1808 Ninon chez Madame de Sévigné (Marquis de Sévigné) d'Henri Montan Berton ; le 28 janvier 1809 Françoise de Foix (Duc de Bellegarde) d'Henri Montan Berton.
PAULIN (Mathieu LESPINASSE dit). — Acteur (– Paris, 01 août 1810). Epouse à Paris le 27 janvier 1798 [8 pluviôse an VI] Françoise PORTIER, parents de Marie Thérèse LESPINASSE dite PAULIN, cantatrice de l'Opéra. Crée le 15 mars 1797 Ponce de Léon (un apothicaire) d'Henri Montan Berton ; le 05 août 1798 le Rendez-vous supposé (Ambroise) d'Henri Montan Berton. Il fut également sous-chef au ministère des finances.
PAYAN Paul. — Basse. Débute le 06 septembre 1907. => biographie
PAYEN Paul. — Baryton. Débute le 21 novembre 1925. => biographie
PECQUERY Paul. — Baryton. Chante vers 1895.
PENNO Gino. — Ténor italien (Felizzano, 1920 – Milan, 08 février 1998). Débute le 13 juin 1952 dans la Tosca (Mario Cavaradossi).
PÉREIRA. — Baryton. Débute dans Paillasse (Tonio) le 31 mars 1935.
PÉRIER Jean Alexis dit Jean. — Baryton (Paris 9e, 02 février 1869 – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 01 novembre 1954). Débute le 16 décembre 1892 dans la Flûte enchantée (Monostatos). Est affiché dans Basoche (Clément Marot), le Domino noir (Juliano), Don Juan (don Juan), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc.), Fortunio (Clavaroche), le Juif Polonais (Mathis), Manon (Lescaut), le Mariage de Télémaque (Ulysse), Mignon (Laerte), les Rendez-vous bourgeois (César), Sapho (Caoudal, Césaire), la Tosca (Scarpia), la Bohème (Colline), la Vivandière (Capitaine Bernard), Xavière (Galibert). Crée le 24 mai 1893 de Phryné (Agoragine) de Camille Saint-Saëns ; la Charmante Rosalie (Margency), le Chemineau (François), l’Enfant roi (Auguste), la Fille de Tabarin (Mondor) ; le 05 juin 1907 Fortunio (Landry) d'André Messager ; l’Heure espagnole (Ramiro), le Légataire universel (Crispin), Madame Butterfly (Scharpless), Madame Sans-Gêne (l'Empereur), le 25 février 1914 la Marchande d'allumettes (le Vieux Mendiant) de Tiarko Richepin, Pelléas et Mélisande (Pelléas), les Quatre journées (l'Abbé Lazare) ; le 07 novembre 1905 Miarka (Gleude) d'Alexandre Georges ; Mârouf (Mârouf), la Reine Fiammette (Giorgo d'Ast), le Roi Candaule (Candaule), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Jérôme Coignard), la Sorcière (le Cardinal) ; le 26 avril 1911 le Voile du bonheur (Tchang-I) de Charles Pons. Il a participé à la première le 16 mai 1908 du Clown (Auguste) d'Isaac de Camondo. Il avait créé, aux Bouffes-Parisiens, Véronique (Florestan) d'André Messager. Il fit également carrière au théâtre et au cinéma, dans la troupe de Sacha Guitry.
"Elève de son père, M. Camille Périer, et de MM. Bussine, Melchissédec et Taskin, remporta au Conservatoire deux premiers prix en 1892. Engagé à l'Opéra-Comique, il y chanta Cantarelli, du Pré-aux-Clercs, et Pierrot, du Dîner de Pierrot.
Brillants débuts aux Folies-Dramatiques, dans François Bernier, de François les Bas-bleus ; succès aussi dans la Fiancée en loterie, dans la Falote et dans Rivoli. — Voix sûre, dirigée avec goût ; comédien un peu timide encore, mais intelligent.
Cet excellent baryton, frère de Kam-Hill (le chanteur équestre au frac rouge), avait été, avant son admission au Conservatoire, employé au Crédit Lyonnais."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
(Il débute à l'Opéra-Comique le 16 décembre 1892. D'un caractère indépendant et doué d'un sens du théâtre étonnant qui fera de lui un remarquable comédien, il préfère être affiché aux Bouffes-Parisiens et aux Menus-Plaisirs. Il reviendra cependant salle Favart en 1900 pour en devenir un des plus précieux pensionnaires, créateur prestigieux de Pelléas et Mélisande, la Reine Fiammette, le Voile du bonheur, l'Heure espagnole, la Marchande d'allumettes, Mârouf, la Rôtisserie de la reine Pédauque. On lui doit d'autre part les créations de Hans dans Hans le joueur de flûte, de Chilon dans Quo vadis ? et de Duparquet dans Ciboulette. C'était un artiste complet, aussi à l'aise dans la tragédie que dans un ouvrage bouffe. Il composait ses personnages avec intelligence, était peut-être plus comédien que chanteur mais, excellent musicien, s'adaptait à des tessitures aussi différentes que celles de Colline (basse), Pelléas (baryton) et Laerte (ténor).)

Jean Périer dans Pelléas et Mélisande (Pelléas)
PERNET André. — Basse (Place du Parmoulin, Rambervillers, Vosges, 06 janvier 1894 – 27 rue du Faubourg-Saint-Jacques, Paris 14e, 17 juin 1966). Fils de Victor Joseph Léon PERNET (Rambervillers, 13 mars 1853 – Rambervillers, 10 septembre 1919), docteur en médecine, et de Marie Thérèse HOERTER (Strasbourg, Bas-Rhin, 05 juillet 1861 – Rambervillers, 04 janvier 1946), mariés à Nancy, Meurthe-et-Moselle, le 18 août 1881. Epouse 1. à Metz, Moselle, le 05 octobre 1920 (divorce le 26 juillet 1927) Elisabeth ALTMAYER (Sarrelouis, Allemagne, 30 novembre 1900 – Metz, 04 novembre 1930). Epouse 2. à Montpellier, Hérault, le 21 mars 1928 Thérèse PAULY, artiste lyrique.
Débute le 10 janvier 1931 dans Don Quichotte (don Quichotte). Chante le Barbier de Séville (Bazile), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc.), Lakmé (Nilakantha), Louise (le Père), les Noces de Figaro (Almaviva), la Tosca (Scarpia), Mignon (Lothario) et la Bohème (Colline).
PERNOT Jean. — Baryton. Débute le 25 août 1924 dans Cavalleria rusticana (Alfio).
PERRIN. — Débute vers 1811.
PETER Alfred. — Baryton. Débute le 13 juillet 1925 dans Cavalleria rusticana (Alfio).
PETITPAS Jean Gaston Victor dit Jean. — Basse (Argenteuil, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 03 octobre 1912 – Cambo-les-Bains, Pyrénées-Atlantiques, 01 février 1983). Chante entre 1954 et 1972.
PEYRON Joseph. — Ténor. Débute le 14 octobre 1945 dans Lakmé (Gerald). Chante le Barbier de Séville (Almaviva).
PEYROTTES Joseph Henri dit Henry. — Baryton (Castelnaudary, Aude, 01 septembre 1927 – Saint-Jean, Haute-Garonne, 22 octobre 2012). Epoux de Marie Charlotte dite Madly KLEIN (Toulouse, Haute-Garonne, 14 décembre 1928 – Toulouse, 29 juillet 2018). Débute le 05 octobre 1952 dans Madame Butterfly (le Bonze). Chante Werther (le Bailli), les Contes d’Hoffmann (Lindorf), le Barbier de Séville (un Officier), Mireille (Ambroise), Paillasse (Tonio), la Bohème (un Douanier).
PHILIPPE (Philippe CAUVY dit). — Acteur (1754 – 1820). Débute le 09 août 1780. Crée le 20 mai 1783 les Voyages de Rosine (Dolban) ; le 15 avril 1799 Montano et Stéphanie (Léonati) d'Henri Montan Berton. Etait encore en activité en 1801. Une représentation fut donnée à l'Opéra de Paris le 30 juillet 1806 au bénéfice de Mr Philippe de l'Opéra-Comique, après 25 ans de service.
PHILIPPE André. — Basse (27 janvier 1897 –). Débute le 20 février 1945 dans Manon (le Comte Des Grieux). Chante Lakmé (Nilakantha), Mignon (Lothario), Mireille (Ramon), Pelléas et Mélisande (un Médecin), Madame Bovary (Rouault).
PHILIPPE Michel Antoine Georges dit Michel. — Baryton (Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 24 mars 1943 – Dax, Landes, 11 mai 2023). Chante vers 1971-1972.
PICCALUGA Albert Alexandre dit Albert. — Baryton (Paris, 17 octobre 1854 – 1925). Débute en 1880. Créé le 28 décembre 1881 les Pantins (Coster, Polichinelle) de Georges Hüe.
PICHERAN Marcel. — Chef de chant. Au pied levé, en remplacement d'artistes indisponibles, a chanté la Tosca (Angelotti) et créé Sarati le Terrible (Bastien, un Arabe) le 09 mai 1928.
PICHON Gustave. — Baryton. Débute le 13 novembre 1910 dans le Jongleur de Notre-Dame (le Moine crieur).
PIROÏA Brizio. — Ténor. Débute en 1893.
PISO Ion. — Ténor (Brahov, Roumanie, 1926 –). Chante vers 1968-1972.
PITEL Marcel. — Joue Louise (l'Apprenti), la Bohème (Père la Pêche) et Werther (Brühlmann), rôle de ses débuts le 26 mars 1936.
PITSCHALSKI. — Crée le 26 avril 1911 la Jota (un Enfant) de Raoul Laparra ; le 29 octobre 1912 la Danseuse de Pompéi (petit Sannion). Joue Louise (l'apprenti, 1913).
PLANÇON Paul-Henri dit Pol. — Basse (Fumay, Ardennes, 12 juin 1851 – 16 rue de Marignan, Paris 8e, 11 août 1914). Fils de François Dieudonné PLANÇON (Fumay, 16 septembre 1821 – Paris 6e, 12 février 1900), tailleur d’habits, compositeur, organiste, et Caroline Pauline MARCHOT (Revin, Ardennes, 04 novembre 1824 – Paris 8e, 12 mars 1903). Fait une courte apparition à l'Opéra-Comique en 1881, puis est engagé aux concerts Lamoureux. Débute ensuite à l'Opéra le 25 juin 1883.
PLANEL Jean Alphonse dit Jean. — Ténor (Montélimar, Drôme, 21 octobre 1903 – Montélimar, 14 mai 1986). Frère de Robert Planel, compositeur. Crée Idylle Funambulesque (Pierrot) le 08 mars 1934.
POLÉES. — Joue Louise (l'Apprenti) en 1911 et 1912.
PONCET Tony (Antoine PONCÉ dit). — Ténor (Maria, Almeria, Espagne, 23 décembre 1918 – Libourne, Gironde, 13 novembre 1979). Engagé à la RTLN en 1957. Chante Paillasse (Tonio), la Bohème (Rodolphe), Cavalleria rusticana (Turridu).
PONCHARD Louis-Antoine-Eléonor dit Louis. — Ténor (Paris, 31 août 1787 – Paris, 06 juin 1866). Epouse à Paris ancien 9e le 23 novembre 1814 Marie-Sophie CALLAULT dite Mme PONCHARD, soprano de l'Opéra-Comique ; parents de Charles PONCHARD, ténor. Elève de Garat au Conservatoire de Paris. Débute le 16 juillet 1812 dans l'Ami de la maison de Grétry. Créé le 13 septembre 1813 Valentin (Charles) d'Henri Montan Berton ; le 30 avril 1814 les Héritiers Michau (Lubin) de Nicolas-Charles Bochsa ; le 27 décembre 1827 Masaniello (Masaniello) de Michele Enrico Carafa ; la Dame blanche, Joconde, Leicester, le Maçon, le Chaperon rouge, le Nouveau seigneur du village, les Voitures versées ; le 01 octobre 1836 le Mauvais œil (José) de Loïsa Puget. Il fut professeur au Conservatoire. Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828). Sociétaire de l'Opéra-Comique en 1828, il habitait 47 rue des Martyrs à Paris.
(Son père, maître de chapelle à Saint-Eustache, lui enseigna la musique. Il était alors haute-contre mais l'erreur d'un infirmier l'obligea à se retrancher dans le répertoire plus léger de l'Opéra-Comique où il entra en 1812 dans le Tableau parlant. C'était un chanteur distingué, expressif, qui put aisément succéder à Elleviou et qui sut avantageusement lutter contre la voix, la verve et la réputation de Blaise Martin. Il devait donner sa représentation d'adieu à l'Opéra-Comique dans la Dame blanche (Georges), qu'il avait créé. Il avait été le créateur de bien d'autres succès : le Nouveau Seigneur du village (Colin), Joconde (Lucas), le Petit Chaperon rouge (Rodolphe), les Voitures versées (Armand) et le Maçon (Roger).)
PONCHARD Charles-Marie-Auguste dit Charles. — Ténor (179 rue Montmartre, Paris ancien 2e, 17 novembre 1824 – 23 rue de Dunkerque, Paris 10e, 26 avril 1891). Fils de Louis et Marie-Sophie PONCHARD, chanteurs de l'Opéra-Comique. Epouse à Paris le 21 août 1848 Cécile Henriette Eugénie PIJON dite D'HALBERT, soprano de l'Opéra. Débute à l'Opéra en 1847. Débute à l'Opéra-Comique le 17 décembre 1847 dans Ne touchez pas à la reine (Fernand). Il crée le 11 mai 1864 Sylvie (Germain) d'Ernest Guiraud ; Bonsoir monsieur Pantalon, le Nabab, les Chaises à porteur, le Diable au moulin, Robinson Crusoé, Vert-Vert. A partir de 1865, il fut également régisseur de l'Opéra-Comique. Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra-comique) au Conservatoire de Paris (1875-1891). Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 05 janvier 1853 au 03 mars 1857). En 1855, il habitait 5 boulevard Montmartre à Paris.
(Fils de Louis Ponchard, autre gloire de l'Opéra-Comique, il avait reçu une éducation très complète. Au Conservatoire, outre la musique et le chant que lui avait déjà enseignés son père, il travailla la comédie et c'est comme comédien qu'il débuta au Théâtre-Français. Mais après un court séjour à l'Opéra, il s'installa définitivement à l'Opéra-Comique où il entra le 17 décembre 1847. Il devait y rester 43 ans comme chanteur d'abord, régisseur ensuite, directeur de scène enfin, ce qui lui permit de réaliser les premières mises en scène de Carmen, Lakmé, Manon, le Barbier de Séville, Proserpine, le Roi malgré lui et le Roi d'Ys.)
« De la complaisance, du zèle, du travail, une aptitude égale à jouer aujourd'hui ou à chanter demain, dans un emploi ou dans un autre ; ne mettant rien en relief, gâtant le moins possible : en un mot, un talent de magasin, qu'un accroche au vestiaire du théâtre et qu'on jette sur les épaules du premier rôle venu qui vient à se trouver indisposé : — Additionnez ; le total vous donnera M. Charles Ponchard.
M. Ponchard a passé par la tragédie et à travers les couronnes du Conservatoire : c'est ce qui l'a heureusement façonné aux drôleries de mon ami Charles, des Rendez-vous bourgeois et de Lélio de Bonsoir, M. Pantalon !
Quant à l'organe du chanteur, c'est un enfant tard venu que la voix de Ponchard père a eu dans sa vieillesse.
Appointements : 12.000 francs ; engagement : trois années.
Les créations de l'artiste sont d'ordinaire des habits retournés, la défroque de tous les jours d'un chef d'emploi dont on lui fait un vêtement des dimanches. »
(H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 22 octobre 1854)
"Quel dommage que son père soit né avant lui ! C'est dans l'ordre, mais cela est bien triste pour un jeune homme de cinquante ans, dont la bonne volonté est évidente et la voix atroce. Comme un nom est chose lourde à porter. Ponchard est trop maigre, il n'a pas assez de forces, et pourtant il joue de bon cœur. N'a jamais su s'habiller. Dans Haydée, il rappelle les troubadours des pendules-empire."
(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra-Comique, 1866)
"Premier régisseur de la scène.
Eh bien ! oui, c'est le fils de son père, et vous avouerez que c'était là un beau titre pour lui ouvrir à deux battants la porte de cette maison. Il y débuta, en 1849, dans l’emploi qu'il y a conservé, celui des seconds ténors comiques. Il devait succéder à Mocker, qui dut jadis à Ponchard père ses premiers succès.
S'il n'a pas, comme artiste, le talent de son père, il n'en est pas moins un serviteur indispensable et dévoué, d'une douceur, d'une politesse exquises, estimé et aimé de tous pour son égalité de caractère.
Malgré sa modestie, il a eu sa part de succès dans plusieurs créations et contribua au merveilleux ensemble du Chien du jardinier, cet opéra-bijou, avec Faure et Mmes Lefebvre et Lemercier.
Il compte aujourd'hui vingt-quatre ans de bons et loyaux services.
C'est lui qui met en scène les nouveautés."
(le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
PONSARD Auguste. — Basse (Saint-Genix-sur-Guiers, Savoie, 12 avril 1843 – 28 rue Grangeneuve, Bordeaux, section 1, Gironde, 01 décembre 1891). Fils de François PONSARD (Romagnieu, Isère, 28 janvier 1798 – Lyon 1er, 25 septembre 1854), menuisier, cabaretier, et de Reine GONELAZ (Saint-Genix-sur-Guiers, 02 juillet 1809 – 1872/1891), mariés à Saint-Genix-sur-Guiers le 21 mai 1833. Frère d’Antoine PONSARD (Saint-Genix-sur-Guiers, 13 juillet 1837 – ap. 1901), artiste lyrique, choriste [épouse le 20 août 1864 Marguerite REVEL-MONET (Yonne, Savoie, 07 janvier 1836 – ap. 1901), dévideuse de soie]. Epouse à Paris 9e le 26 mai 1870 Victorine Marie Françoise Charlotte de BEAUNAY (Paris ancien 6e, 26 mars 1837 –), professeur de chant ; parents d’Yvonne PONSARD dite Yvonne FERRIÈRE (Argenteuil, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 26 juillet 1875 – Paris 10e, 04 juin 1929), actrice du cinéma muet.
Artiste de l'Opéra, il créa le 19 janvier 1869 Daniel, cantate d'Alfred Rabuteau.
PONZIO Léon Barthélemy Julien dit Léon. — Baryton belge naturalisé français le 28 juin 1927 (20 rue de la Préfecture, Nice, Alpes-Maritimes, 10 février 1883 – Bordeaux, Gironde, 11 novembre 1947). Fils de Joseph François PONZIO (Dronero, Italie, 22 juillet 1851 – 1908), cuisinier, et de Marie Louise BOSIO (Nice, 10 mai 1857 –), mariés à Nice le 22 novembre 1879. Epouse 1. à Bruxelles, Belgique, le 07 mai 1913 (divorce le 11 avril 1928) Raymonde FAUVERNIER dite Renée PAGE. artiste d’opérette. Epouse 2. à Nice le 04 juillet 1928 Thérèse Marie Caroline VANTOUROUT (Lille, Nord, 19 octobre 1887 – Conches, Eure, 09 novembre 1981).
Débute le 10 novembre 1932 dans Carmen (Escamillo). Chante le Barbier de Séville (Figaro) et le Maître de Chapelle (Barnabé). Il obtint en 1908 un 1er accessit d'opéra-comique au Conservatoire de Paris.
« Classe Manoury. L'espoir de la classe.
Sa santé délicate inquiète ses professeurs qui lui recommandent sans cesse la suralimentation. Compositeur, harmoniste distingué, caricaturiste de valeur, illustre avec verve ses partitions et ses morceaux ; correspondant de plusieurs journaux parisiens.
Il obtint l'an dernier un 1er accessit de chant. » (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
POPOV Boris. — Débute le 14 octobre 1927 dans Carmen (Escamillo).
POTEL Armand. — Ténor (trial). Débute le 01 novembre 1862. => biographie
POTHIER. — Débute avant 1819.
POTHIER. — Débute en 1899.
POTTER Fernand de. — Ténor. Débute dans Lakmé (Frédéric) le 16 décembre 1906. Crée Madame Butterfly (le Commissaire impérial). Est affiché dans Alceste (un Coryphée), Iphigénie (un Scythe), Louise (le Peintre), Marie-Magdeleine (un Disciple), les Noces de Jeannette (Jean), les Rendez-vous bourgeois (Jasmin), la Traviata (le Baron), la Vivandière (un paysan).
POTTIER Jacques Raoul dit Jacques. — Ténor (Darnetal, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 17 août 1930 – Melbourne, Australie, 03 septembre 2023). Engagé en février 1962 à la RTLN. Chante la Bohème (Rodolphe) ; les Contes d'Hoffmann.
POUGNET. — Est affiché dans le Barbier de Séville (l'Alcade), Lakmé (un Marchand), Louise (l'Etudiant, le Bohème), Madame Butterfly (Officier du Registre), Manon (un Garde, un Sergent), Mignon (Antonio, le Souffleur), Werther (Brühlmann), les Noces de Jeannette (Thomas), Carmen (Lillas Pastia). A débuté dans Louise (le Peintre) le 08 juillet 1927.
POUJOLS Raymond. — Débute dans Manon (un Soldat) le 16 août 1920. Est le créateur de Mon Ami Pierrot (un Voisin), le Bourgeois de Falaise (Champagne), le Cloître (un Moine), Cyrano de Bergerac (le Mousquetaire), Esther de Carpentras (le Médecin), la Femme et le Pantin (l'Anglais), Frasquita (Franco), le Hulla (le Nègre), Malvina (un Huissier, un Garde National), Mesdames de la Halle (Madame Beurrefondu), Nèle Dooryn (le Pilote), Mon Oncle Benjamin (un Gardien), Quatre-Vingt-Treize (le Caïman), Tout Ank Amon (un Officier), Fête de Jadis (le Duc), la Guivre (le Bailli), la Rosière du Village (le Maire). A été affiché dans Angélique (un Voisin), le Barbier de Séville (Pédrille, le Notaire, l'Alcade), la Basoche (le Grand-Prévôt, Roland), les Bavards (Pedro), Carmen (Dancaïre, Lillas-Pastia, un Guide), le Chemineau (Thomas), les Contes d’Hoffmann (Fritzel, Spalanzani), la Femme nue (l'Artiste peintre), Frasquita (le Patron, un Gendarme), Gargantua (le vieux Médecin, le Héraut, Ponocratés), Gianni Schicchi (Pinellino), le Jongleur de Notre-Dame (un Chevalier), Lakmé (un Marchand), Louise (Peintre, Etudiant, Bohème), Manon (un Garde, un Sergent, Brétigny, Lescaut), le Mariage aux Lanternes (Garde champêtre), le Médecin malgré lui (Lucas), Mignon (Antonio, Laerte), Madame Butterfly (Officier du registre), les Noces de Figaro (Doublemain), les Noces de Jeannette (Thomas), le Nouveau Seigneur du village (le Bailli), Paillasse (un Paysan), Phryné (un Héraut, 1935), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Sergent du guet), Sapho (Caoudal), le Sourd (Chevalier d'Orbe), la Tosca (Spoletta), Werther (Brühlmann), la Bohème (Père la Pêche, Saint-Phar), la Lépreuse (un Paysan), Mârouf (un homme de police), Werther (Schmidt).
POUMAYRAC Georges de (Charles Marie Gabriel Gaston POUMAYRAC DE MASREDON dit). — Ténor (Toulouse, Haute-Garonne, 11 octobre 1877 – Aix-les-Bains, Savoie, 28 janvier 1950). Epouse à Paris 18e le 24 mars 1903 Eugénie Jeanne HÉBERT dite Jeanne de POUMAYRAC, soprano. Débute au Théâtre Montparnasse le 09 octobre 1904 dans Mireille (Vincent). Est le créateur de Bérénice (un Officier), la Cabrera (Joaquin), Chiquito (Handia), le Cœur du Moulin (Pierre) ; le 05 juin 1907 Fortunio (d'Azincourt) d'André Messager ; le 26 février 1908 la Habanera (1er Compère ; 2e Aveugle) ; Iphigénie en Aulide (Général grec) ; le 26 avril 1911 la Jota (Vicente) de Raoul Laparra ; Solange (Saint-Landry). A été affiché dans Alceste (un Coryphée, Evandre), Aphrodite (Philodène), la Basoche (Léveillé), Carmen (le Dancaïre), le Chalet (Daniel), le Chemineau (Martin), les Contes d’Hoffmann (Spalanzani), le Domino noir (Horace), les Dragons de Villars (Sylvain), la Fille du Régiment (Tonio), Fra Diavolo (Lorenzo), la Flûte enchantée (un Prêtre), Galathée (Midas), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine poète ; Jean), Joseph (Ruben), Lakmé (Hadji), Louise (le Poète, Noctambule), Madame Butterfly (Yamadori), Mignon (Wilhelm Meister), la Navarraise (Ramon), Philémon et Baucis (Philémon), la Reine Fiammette (Jean Césaro), la Tosca (Spoletta), la Traviata (le Vicomte), la Vivandière (Georges). Il a participé à la première le 23 mai 1905 de Chérubin (le Capitaine Ricardo) de Jules Massenet, et le 12 avril 1906 à celle de la version scénique de Marie-Magdeleine (Barnabé) de Massenet. Par ailleurs, il a créé au Théâtre des Champs-Elysées le 24 avril 1924 le Carrosse du Saint-Sacrement (Martinez) de lord Berners.

Georges de Poumayrac en 1905
POZEMKOVSKY Georges. — Ténor (1890 –). Débute le 03 avril 1922 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante, avec la troupe de l'Opéra Russe de Paris, Boris Godounov (Chouisky), Kitège (Grichka) et crée Mozart et Saliéri (Mozart).
PRADEAU Etienne. — Ténor (1817 – 1895). Il débuta vers 1848 dans la Dame blanche (Dickson), puis entra aux Bouffes-Parisiens.
PRAX. — Ténor. Débute en 1877. Chante Cinq-Mars (l'Ambassadeur, 14 novembre 1877).
PRÉVILLE (Pierre-Louis DUBUS dit). — Acteur (19 septembre 1721 – 18 décembre 1799). Appartenait à l'Opéra-Comique en 1743.
PRÉVOST. — Crée le 03 septembre 1803 Aline, reine de Golconde (Nessir) d'Henri Montan Berton.
PRIGENT Maurice Yves Pierre dit Maurice. — Ténor (Paris, 01 juin 1908 –). Débute dans le Jongleur de Notre-Dame (un Moine poète) le 06 décembre 1933. Chante Carmen (Lillas Pastia), les Contes d’Hoffmann (Nathanael).
PRILLEUX Victor. — Basse. Débute le 20 juin 1856. => biographie
PRIMA Miguel. — Ténor. Chante entre 1954 et 1972.
PUGET Félix. — Ténor. Débute le 16 juillet 1873. => biographie
PUGET Jules. — Ténor. Débute en juin 1853. => biographie
PUJOL Victor. — Ténor. Débute le 17 novembre 1917. => biographie
PY Gilbert Gaston Benjamin dit Gilbert. — Ténor (Sète, Hérault, 09 décembre 1933 – Nice, Alpes-Maritimes, 09 octobre 2021). Fils d’Alfred PY et de Jeanne BONNE FOIX SIBOUR. Epouse Jeannine Claude ARCANGIOLI (Fécamp, Seine-Maritime, 19 mai 1935 – Nice, 24 octobre 2019), artiste lyrique. Engagé à la RTLN en 1969. Chante Paillasse ; la Tosca ; les Contes d'Hoffmann (Hoffmann).
QUEULAIN Benjamin Léon Edouard. — Basse (Dunkerque, Nord, 11 octobre 1847 –). Débute en 1876. Chante Roméo et Juliette (Capulet, 1879).
QUILICO Louis. — Baryton québécois (Montréal, 14 janvier 1925 – Toronto, 15 juillet 2000). Père de Gino QUILICO (New York, 29 avril 1955 –), baryton. Chante vers 1962.
RAGNEAU Auguste Marie dit Ambroise. — Basse (rue du Cimetière, Le Lion-d’Angers, Maine-et-Loire, 14 novembre 1854 – 28 place Dauphine, Paris 1er, 25 décembre 1908). Fils d’Ambroise Thomas RAGNEAU (Le Bourg-d’Iré [auj. Segré-en-Anjou Bleu], Maine-et-Loire, 22 décembre 1825 – Le Lion-d’Angers, 21 juillet 1862), marchand ferblantier, et d’Augustine Sidonie DESCHAMPS (Douai-la-Fontaine, Maine-et-Loire, 04 avril 1835 – Paris 20e, 16 décembre 1922), mariés au Lion-d’Angers le 06 janvier 1854. Epouse à Paris 10e le 22 novembre 1883 Marie Anne Louise Augustine Désirée MÉROT (Oran, Algérie, 13 mars 1866 – Paris 16e, 29 janvier 1909). Enterré dans le cimetière parisien de Pantin.
Débute en 1892.
RALF Oscar (Oscar Georg PETERSON dit). — Ténor suédois (Malmö, 03 octobre 1881 – Kalmar, 03 avril 1964). Débute en créant Tristan et Isolde (Tristan) le 26 mai 1925.
RALLIER Henri René dit Serge. — Ténor (78 rue de la Convention, Paris 15e, 17 juin 1916 – Paris 15e, 16 novembre 1987). Fils d’Eugène Ernest RALLIER (Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 03 juillet 1887 – ap. 1932), représentant de commerce, et de Juliette Thérèse GOUBERT (Paris 14e, 14 juillet 1891 – Montmorency, Val-d’Oise, 29 avril 1972), couturière, mariés à Paris 3e le 29 avril 1911. Epouse à Paris 18e le 13 juillet 1939 Jacqueline LUCAZEAU, soprano.
Débute le 23 décembre 1945 dans la Bohème (Parpignol). Est affiché dans Angélique (l'Anglais, le Diable), Ariane à Naxos (Brighella), le Barbier de Séville (l'Alcade), les Contes d’Hoffmann (Spalanzani), l’Enfant et Sortilèges (la Théière), Fortunio (d'Azincourt), l’Heure espagnole (Gonzalve), le Jongleur de Notre-Dame (un Seigneur), Lakmé (un Marchand), Louise (Etudiant, Bohème, Marchand d'habits), Manon (un Garde, un Soldat), Guignol (Cadet), Masques et Bergamasques, Mignon (Frédéric), Don Quichotte (Rodriguez), le Roi malgré lui (Liancourt), la Traviata (un Domestique), la Vie brève (un Vendeur), Madame Butterfly (Commissaire impérial, Yamadori), Paillasse (un Paysan, Peppe), le Roi malgré lui (duc de Nangis). A participé aux créations de Blaise le Savetier (Monsieur Prince), Il était un petit Navire (Florimond), Madame Bovary (Léon), les Mamelles de Tirésias (le Journaliste), le Oui des Jeunes Filles (un jeune Homme), Dolorès (un Mendiant) et Ciboulette (Olivier Métra). Il a participé à la première le 07 octobre 1960 de Vol de nuit de Luigi Dallapiccola [version française de Jacques Bourgeois]

Serge Rallier en 1956
RALLO Jean. — Baryton (Tunis, 19 avril 1926 – Saint-Germain-en-Laye, Yvelines, 16 mars 1994). Engagé à la RTLN en 1967. Chante l'Heure espagnole (Ramiro) ; Cavalleria rusticana (Alfio) ; Mireille (Ourrias) ; la Bohème (Schaunard).
RAMBAUD Edmond Jean dit Edmond. — Ténor (cours Victor-Hugo, Agen, Lot-et-Garonne, 22 janvier 1887 – 78 rue du Général-Leclerc, Le Kremlin-Bicêtre, Seine [auj. Val-de-Marne], 16 octobre 1960). Fils de Jean RAMBAUD (Valence-d’Agen, Tarn-et-Garonne, 01 juin 1865 – ap. 1920), tailleur de pierres puis meunier, et de Marthe PONCHET (Agen, 22 août 1867 – ap. 1920), couturière, mariés à Agen le 19 décembre 1885. Epouse à Paris 17e le 27 janvier 1920 Yvonne Madeleine MICHAUX (Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 30 août 1892 – Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 14 novembre 1979).
Débute le 01 juillet 1939 dans les Noces de Figaro (Bazile). Chante de l'Enlèvement au Sérail (Belmont).
RANCK Pierre. — Ténor (Leren, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 1921 –). Débute en 1953. Chante la Tosca (Mario Cavaradossi), Carmen (Don José), Cavalleria rusticana (Turridu), Madame Butterfly (Pinkerton), Paillasse (Canio), Louise (Julien).
RAOULT. — Ténor. Participe à la première le 20 janvier 1873 de Roméo et Juliette (Benvolio) de Charles Gounod.
RAPPAPORT S. — Ténor. Débute le 02 février 1900 en créant Louise (le Jeune Poète ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier. A créé la Fille de Tabarin (Cyrille) le 20 février 1901. Il chanta également au Théâtre de Tournai.
RAVEAU Lucien. — Ténor. Débute le 24 décembre 1914 dans la Vivandière (Georges).
RAVOUX Georges. — Baryton. Débute dans Lakmé (Frédéric) le 07 novembre 1935. Crée Cyrano de Bergerac (Le Bret) et Quatre-vingt-treize (Guéchamp). Chante Carmen (Moralès, Zuniga), les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil, Spalanzani), Don Quichotte (un Bandit), la Habanera (un Andalou), le Jongleur de Notre-Dame (Moine poète), Louise (Chansonnier), Manon (Brétigny), Mireille (l'Arlésien), le Roi d'Ys (Jahel), le Roi malgré lui (Maugiron), la Bohème (Marcel), Frasquita (Sébastiano, Philippe), Ami Pierrot (le Pâtissier), Madame Butterfly (Commissaire impérial).
RAYNAL Osmond. — Baryton. Débute vers 1884. => biographie
RAYNER Sidney. — Ténor (La Nouvelle-Orléans, 12 septembre 1895 – New York, 14 septembre 1981). Débute dans Julien (Julien) le 27 janvier 1930. Chante Carmen (don José), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux), Paillasse (Canio), Werther (Werther, 1930), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Bohème (Rodolphe) et Cavalleria rusticana (Torrido).
RAZAVET Paul. — Ténor (Auray, Morbihan, 27 juillet 1882 –). Débute le 03 juillet 1924 dans Werther (Werther). Est affiché dans Angelo (Rodolfo), Cavalleria rusticana (Torrido), Lakmé (Gérald), les Contes d’Hoffmann (Hofmann), Julien (Julien), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux), Mignon (Wilhem Meister), Paillasse (Canio), le Roi d’Ys (Mylio), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Bohème (Rodolphe), Carmen (don José).
RENAUD Maurice (Maurice CRONEAU dit). — Baryton (88 rue Mongolfier, Bordeaux, Gironde, section 1, 24 juillet 1861 – 5 square Villaret-de-Joyeuse, Paris 17e, 16 octobre 1933). Fils de Joseph CRONEAU (Bordeaux, 09 mars 1834 – ap. 1907), tonnelier, et d’Adélaïde Angèle LAUBARD (Bordeaux, 01 mars 1839 – av. 1894), mariés à Bordeaux, section 3, le 29 mars 1860. Epouse à Bruxelles, Belgique, le 2 juin 1894 Louise WOLF (Bruxelles, 20 mars 1869 – Paris 17e, 13 février 1930).
Débute dans le Roi d'Ys (Karnac) le 12 octobre 1890. Il a créé le 03 décembre 1890 Benvenuto (Benvenuto Cellini) d'Eugène Diaz. Est affiché, à partir de 1900, dans Don Juan (Don Juan), le Vaisseau fantôme (le Hollandais) et la Tosca (Scarpia). Il chanta à l'Opéra à partir de 1890.

Maurice Renaud dans Don Juan (Don Juan)
RENAULT. — Basse. Débute le 01 février 1843 dans la Dame blanche (Gaveston).
RENAULT Albéric. — Ténor. Débute le 02 mai 1915 dans Mârouf (un Anier).
RENIER Gene. — Ténor. Débute le 05 mars 1947 dans Madame Butterfly (Pinkerton).
RESZKÉ Jean de (Jan Mieczyslaw RESZKE dit). — Ténor d’origine polonaise (Varsovie, 14 janvier 1850 – Nice, Alpes-Maritimes, 03 avril 1925). Frère d’Édouard et Joséphine de RESZKÉ, chanteurs. Débute à l'Opéra le 30 novembre 1885. Il chanta Carmen (Don Juan) à l'Opéra-Comique le 11 décembre 1890 pour l'érection du monument à la mémoire de Bizet.
RETZLAFF. — Débute le 28 février 1950 dans Louise (l'Apprenti).
RÉVIAL Louis Benoît Alphonse. — Ténor. Débute le 15 avril 1833. => biographie
REYMOND Jean. — Baryton. Débute le 13 octobre 1913 dans Carmen (Moralès). Chante Alceste (un Coryphée), Aphrodite (Timon), la Basoche (l'Ecuyer du Roi), Carmen (Escamillo), les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil), Cavalleria rusticana (Alfio), la Fille de Madame Angot (un Officier), Fortunio (de Verbois), Iphigénie (un Scythe), Lakmé (Frédéric), Louise (Peintre, Chansonnier), Madame Butterfly (Commissaire impérial), Manon (Brétigny), le Roi d'Ys (Karnac), la Bohème (Schaunard, Marcel), Werther (Albert), Mireille (Ourrias). Est le créateur de Gismonda (Simonetti), Lorenzaccio (un Officier), le 25 février 1914 la Marchande d'allumettes (le Pâtissier) de Tiarko Richepin, Mârouf (un Mameluck), Masques et Bergamasques, le Sautériot (Thédée).
RÉZICOURT. — Il prit sa retraite de l'Opéra-Comique en 1805. Il en était secrétaire principal en 1811.
RIALLAND Louis. — Ténor. Débute le 16 novembre 1944. => biographie
RICHARD André. — Basse. Débute le 25 mai 1947. => biographie
RICHARD Charles. — Ténor. Débute le 30 décembre 1945. => biographie
RICHEBOURG. — Débute en 1814.
RICO Roger. — Basse. Débute le 11 novembre 1945. => biographie
RICQUIER Achille. — Basse. Débute le 08 mai 1835. => biographie
RICQUIER Charles. — Ténor (laruette). Chante de 1843 à 1849. Créé le 10 août 1847 la Cachette (M. Hériot) d'Ernest Boulanger. Il avait chanté à la Monnaie de Bruxelles où il avait débuté le 08 mai 1839 dans Zampa (Daniel).
RIEUX Max de (Max Ernest GAUTIER dit). — Ténor et metteur en scène (Paris 17e, 05 mars 1901 – Fréjus, Var, 10 mars 1963). Fils de Paul Gautier (–décembre 1933). Il a chanté l'Enlèvement au Sérail (Pédrille) en 1937 et 1946. Il fut directeur de la scène à l’Opéra-Comique de 1945 à 1946, puis à l’Opéra de 1949 à 1950. Il fut également directeur artistique chez Decca.
RIGA Edmond. — Baryton. Débute le 18 décembre 1925 dans Manon (Brétigny). Chante les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil), Lakmé (Nilakantha) et la Tosca (Scarpia).
RIGAUX Désiré Lucien dit Lucien. — Baryton (Saint-Mandé, Seine [auj. Val-de-Marne], 06 mars 1878 – Paris 16e, 19 juillet 1954). Fils d'Eloi Pierre François RIGAUX (Paris ancien 6e, 11 mars 1851– Pierrefitte-sur-Seine, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 19 juillet 1905), bijoutier, et de Caroline LECLAYT (Melun, Seine-et-Marne, 03 septembre 1855 – ap. 1919), mariés à Saint-Mandé le 30 novembre 1876. Epouse 1. à Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 16 janvier 1904 (puis divorce) Jeanne Eugénie Adelina PETIT (Paris 7e, 06 mai 1874 – Mériel, Val-d'Oise, 13 décembre 1962), chanteuse d’opérette ; parents du chansonnier Jean Maurice Lucien RIGAUX (Paris 9e, 10 février 1909 – Champcueil, Essonne, 10 décembre 1991). Epouse 2. à Paris 1er le 16 janvier 1919* Suzanne BROHLY, soprano.
Débute le 30 octobre 1902 dans Pelléas et Mélisande (Pelléas). Chante également la Basoche (Clément Marot), Manon (Lescaut) et Manon (Brétigny). En 1919, il était publiciste et habitait 1 place Boieldieu à Paris 2e.
RIVES. — Débute salle de la Gaité-Lyrique le 19 janvier 1908 dans Mignon (Jarno, Antonio). A créé le Hulla (un client), la Habanera (un Domestique). A été affiché dans le Barbier de Séville (l'Officier, le Notaire), la Basoche (Chancelier), les Dragons de Villars (Thibault), le Jongleur de Notre-Dame (Moine peintre), Lakmé (le Kouravar), la Navarraise (Bustamente), Gismonda (Pasquali), Louise (le Sculpteur).
RIVIÈRE. — Ténor. Créé le 05 mai 1896 le Chevalier d'Harmental (Laval) d'André Messager.
ROBERT. — Crée le 30 novembre 1872 Don César de Bazan (Pérès) de Jules Massenet.
ROBERT. — Joue Louise (un Apprenti) en 1935.
ROCCA Antonio. — Ténor (vers 1876–). Débute salle de la Gaîté-Lyrique dans Lakmé (Gérald) le 19 février 1908. Chante Cavalleria rusticana (Torrido).
ROCHARD DE BOUILLAC Charles Raymond. — Joua les pères nobles et les pères amoureux à la Comédie-Italienne du 22 octobre 1740 à 1764.
ROGATCHEWSKY Joseph. — Ténor russe (Mirgorod, Poltava, Russie, 07 novembre 1891 – Ixelles, Belgique, 31 mars 1985). Remporte en 1920 les premiers prix de chant et d'art lyrique au Conservatoire de Paris. Débute dans la Tosca (Mario Cavaradossi) le 05 juin 1922. Chante le Bon roi Dagobert (le Roi), Cavalleria rusticana (Torrido), Manon (Des Grieux), la Navarraise (Araquil), Orphée (Orphée), Paillasse (Canio), le Roi d’Ys (Mylio), le Voile du bonheur (Tou-Fou), Carmen (don José) et Werther (Werther). Dès 1924, il avait fait partie de la troupe de la Monnaie de Bruxelles, scène qu'il dirigea de 1953 à 1959.
ROGER Gustave. — Ténor. Débute le 16 février 1838. => biographie
ROLLET J. — Ténor. Débute le 25 décembre 1919 dans Madame Butterfly (Yamadori). Est affiché dans Mârouf (chef des marins), Louise (Marchand d'habits).
ROMAGNONI Raphaël Charles dit Raphaël. — Ténor (30 rue de Crimée, Lyon 1er, Rhône, 20 février 1906 – Châtillon-sur-Cluses, Haute-Savoie, 23 avril 1999). Fils de Charles Alphonse Ricardo ROMAGNONI (Bollate, Italie, 20 mai 1883 – Paris 15e, 03 mai 1907), passementier, et de Jeanne Marie Charlotte RECALCATI (Lyon, 13 août 1885 – Lyon, 12 décembre 1938), cravalière, mariés à Lyon le 29 avril 1905. Epouse à Lyon 3e le 05 novembre 1932 Marthe Claudia SAINT-PIERRE (Lyon 3e, 07 mars 1912 – Genas, Rhône, 08 mai 1946), dactylographe ; parents d'Odette ROMAGNONI, soprano. Epouse 2. à Menton, Alpes-Maritimes, le 20 août 1946 Monique Laurence SUCHET (Dijon, Côte-d’Or, 23 février 1925 – Châtillon-sur-Cluses, Haute-Savoie, 29 février 2020), professeur de danse classique.
Débute le 19 février 1947 dans Carmen (don José). Chante Manon (Des Grieux), Lakmé (Gérald), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), la Tosca (Mario Cavaradossi), les Pêcheurs de perles (Nadir), Madame Butterfly (Pinkerton), Cavalleria rusticana (Torrido) et la Bohème (Rodolphe).
ROMITO Filipe. — Baryton-basse (Buenos-Aires, 1893 – 01 mars 1962). Débute dans Pelléas et Mélisande (Golaud) le 18 décembre 1946.
ROQUE Antonin Jules Marius dit Émile. — Baryton (Toulon, Var, 28 août 1902 –). Débute dans le Barbier de Séville (Figaro) le 18 décembre 1928. Crée le Fou de la Dame (3e pion blanc). Est affiché dans Carmen (Escamillo), Lakmé (Frédéric), Manon (Lescaut), Maison à vendre (Darmont), Masques et Bergamasques, Paillasse (Sylvio), la Peau de Chagrin (Blondel, Bixiou), la Pie Borgne (Paul), Riquet à la houppe (2e Ministre), le Roi malgré lui (Maugiron), le Sicilien (Ali), la Vie brève (le Chanteur), la Bohème (Marcel), Werther (Albert), Cavalleria rusticana (Alfio), Tristan et Isolde (Mélot).
ROSENBERG. — Joue Louise (l'Apprenti) en 1910.
ROSIÈRE. — Crée le 20 mai 1783 les Voyages de Rosine (Osmin).
ROSSEL Louis. — Chante Carmen (Moralès, Zuniga), Paillasse (Sylvio), Manon (l'Hôtelier), Mârouf (un Mameluck), Mignon (Jarno), Ping-Sin (le Mandarin d'armes), la Tosca (Sciarrone), la Traviata (le Baron), la Vivandière (Capitaine Bernard), la Reine Fiammette (le Promoteur). Pour ses débuts, le 21 mars 1915, chantait Louise (le Chansonnier). Participe à la première le 23 novembre 1917 de Béatrice (le Matelot) d'André Messager.
ROTHIER Léon Antoine dit Léon. — Baryton (17 rue des Carmes, Reims, Marne, 26 décembre 1874 – New York, Etats-Unis, 06 juillet 1951). Fils de François ROTHIER (13 mars 1852 – 09 avril 1914), photographe, et d’Antoinette Angélique CAHOUSSIN (Reims, 03 juin 1856 – Reims, 18 avril 1909), modiste, mariés à Reims le 15 octobre 1873. Epouse 1. à Paris 9e le 11 juin 1901 Marie Julienne BERETTA dite Marie CHARLES-ROTHIER, soprano. Epouse 2. à Montreuil, Seine [auj. Seine-Saint-Denis] le 23 mai 1905 Jeanne Simone CHARPY (Montreuil, 25 avril 1876 – New York, 1948), actrice lyrique.
A débuté le 01 octobre 1899 dans Philémon et Baucis (Jupiter). A chanté Carmen (Zuniga), la Basoche (Roland), Bastien et Bastienne (Colas), Cendrillon (le Roi) de Massenet, Fidelio (Fernando), Joseph (Utobal), le Médecin malgré lui (Valère), la Traviata (le Docteur), Mireille (Ramon), Rose et Colas (Colas), la Bohème (Benoit, Colline), les Visitandines (Melfort père). A créé la Chercheuse d'Esprit (Monsieur Narquois), le Juif Polonais (le Songeur) ; le 02 février 1900 Louise (le Bricoleur ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier ; la Marseillaise (Desaix). Il chanta à l'Opéra le 11 novembre 1900.
ROTHMÜLLER Marko. — Baryton (Trnjani, Croatie, 31 décembre 1908 – Bloomington, Indiana, 20 janvier 1993). Epouse Ela (Elica) REISS (Zagreb, Yougoslavie, 26 octobre 1913 – San Diego, Californie, 04 mai 2012). Débute le 24 mai 1952 dans la Tosca (Scarpia).
ROUQUETTY Camille (Camille ROUQUETTOU dit). — Ténor (Saint-Nicolas-de-la-Grave, Tarn-et-Garonne, 18 juillet 1910 – Saint-Nicolas-de-la-Grave, 28 mars 1976). Fils de Guillaume Bernard ROUQUETTOU (Saint-Nicolas-de-la-Grave, 19 février 1876 – ap. 1936), menuisier, et de Victorine Alida Marthe CHAYRIGUES (Séverac-le-Château [auj. Séverac-d’Aveyron], Aveyron, 03 mars 1883 – ap. 1936), mariés à Séverac-le-Château le 27 mai 1903. Epouse à Valenciennes, Nord, le 01 décembre 1936 (divorce le 02 juillet 1959) Gisèle Paule Émilie HELBECQUE (Valenciennes, 30 octobre 1909 – Montreuil, Seine-Saint-Denis, 04 décembre 1978).
Débute 05 juillet 1941 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante dans l'Enlèvement au sérail (Belmont) et crée Ginevra (Barnabo).
ROUSSEAU Émile Charles dit Émile. — Baryton (Fleury-aux-Choux [auj. Fleury-les-Aubrais], Loiret, 31 août 1899 – Lamotte-Beuvron, Loir-et-Cher, 01 mars 1979). Fils d’Émile Désiré ROUSSEAU (Fleury-aux-Choux 25 juin 1876 – Orléans, Loiret, 25 février 1949), boulanger, et de Marie Onézine Charlotte SÉBASTIEN (Cercottes, Loiret, 25 juin 1878 – 1975), mariés à Orléans le 22 novembre 1898. Epouse à Paris le 11 avril 1921 Marthe Rachel Blanche DUVAL (Paris 1er, 28 février 1902 – Paris 13e, 05 février 1972).
Débute dans la Bohème (Schaunard) le 27 novembre 1923. Il a créé Ariane à Naxos (Arlequin), le Bon roi Dagobert (Ego), Une Éducation manquée (Pausanias), la Farce de Maître Pathelin (Maître Pathelin), la Fiancée vendue (Krouchima), le Fou de la Dame (le Roi), Gageure imprévue (de Clainville) ; le 17 février 1935 Gargantua (Jobelin) d'Antoine Mariotte ; les Indes Galantes (Ali) ; le 24 décembre 1925 le Joueur de Viole (le Bailli) de Raoul Laparra ; Malvina (Monsieur Choquart), les Mamelles de Tirésias (le Gendarme), la Peau de Chagrin (Blondel), Rayon de Soieries (Ben Ozzou) ; le 17 décembre 1928 Riquet à la houppe (Bécafigue) de Georges Hüe ; le Rossignol de Saint-Malo (Jaquemin), Sarati le Terrible (Carcabo, un Matelot), Vieux Garçons (van Hoosplott) ; le 24 juin 1938 Zadig (l'Ermite) de Jean Dupérier ; le Testament de la Tante Caroline (Docteur Pathogène) ; le 18 janvier 1949 Guignol (Gnafron) d'André Boch ; Il était un Petit Navire (Victor), Madame Bovary (Homais). A été affiché dans Mon Ami Pierrot (l'écrivain public), Angélique (Charlot), Aphrodite (Callidés), le Barbier de Séville (Figaro), la Basoche (l'Ecuyer du Roi, le Veilleur de nuit), Carmen (Moralès), Cavalleria rusticana (Alfio), le Chemineau (François), les Contes d’Hoffmann (Luther, Nicklauss), la Femme nue (Rouchard), Fortunio (Maître André), Fragonard (Maréchal de Soubise, Hubert-Robert), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine peintre ; Boniface), Lakmé (Frédéric), Lorenzaccio (un Orfèvre, Bildo Altoviti), Louise (Sculpteur, Chansonnier), Madame Butterfly (Commissaire impérial, Scharpless), les Mamelles de Tirésias (le Directeur), Manon (Brétigny, Lescaut), Mârouf (un Marchand, le Pâtissier), Mireille (Ourrias), les Noces de Jeannette (Jean), le Oui des Jeunes Filles (don Diego), Paillasse (Sylvio), Pénélope (Pysandre), la Pie borgne (Paul), le Pré-aux-Clercs (Girot), la Reine Fiammette (Lucagnolo), les Rendez-vous bourgeois (Jasmin), le Roi d'Ys (Jahel), le Roi malgré lui (Fritelli), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Jérôme Coignard), le Sicilien (le Sénateur, Ali), le Sourd (Chevalier d'Orbe), Tristan et Isolde (Pilote), la Traviata (d'Orbel), la Vie brève (Manuel, le Chanteur), Werther (Albert, le Bailli), la Bohème (Marcel), Angelo (un Reître, Anafesto), Ciboulette (Duparquet), Djamileh (Splendiano). Il eut une classe au Conservatoire d'Orléans, puis, à partir de 1958 il tint celle d'opéra au Conservatoire de Paris, dont il prit sa retraite en 1971.
ROUSSEAU Jacques. — Basse. Est le créateur d’Ariane a Naxos (le Maître de musique). A chanté le Barbier de Séville (Bazile), le Chemineau (Maître Pierre), le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur), la Lépreuse (Matelinn), Louise (le Père), Manon (Comte Des Grieux), Mignon (Lothario), Mireille (Ramon), Philémon et Baucis (Jupiter, Vulcain), le Rêve (Hautecœur), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (d'Astarac), la Tosca (Scarpia), la Bohème (Schaunard), Werther (le Bailli), Carmosine (Pierre d'Aragon). Pour ses débuts, le 06 janvier 1939, chantait Lakmé (Nilakantha).
ROUSSEAU Louis. — Débute le 02 mai 1915 dans Mârouf (Chef des marins). Est affiché dans Louise (Marchand d'habits), les Quatre Journées (Jacques).
ROUSSEL Fernand. — Débute le 26 octobre 1919 dans les Contes d’Hoffmann (Spalanzani). Crée Gianni Schicchi (Gérhardo), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (la Guéritaude), le Secret de Suzanne (le valet de chambre). Il a participé à la première le 07 février 1925 de Véronique (Séraphin) d'André Messager. Est affiché dans la Basoche (Guillot), les Bavards (Torrido), Carmen (le Dancaïre), le Chemineau (Martin), Manon (de Morfontaine), Don Quichotte (un Bandit, un Valet, le Chef des bandits), la Fiancée vendue (Patron des Saltimbanques), Fortunio (Subtil), le Hulla (Mouzaffer), le Joueur de Viole (Grand Symphoniste), Lakmé (Hadji), Lorenzaccio (Baptista Venturi), Madame Butterfly (Goro), le Mariage aux Lanternes (Guillot), le Mariage de Télémaque (Ménélas), Masques et Bergamasques (Arlequin), le Médecin malgré lui (Géronte), Mignon (Laerte), les Noces de Figaro (Bazile), le Voile du bonheur (Tchao), la Bohème (Saint-Phar), Werther (Schmidt).
ROUSSELIÈRE Charles. — Ténor. Débute le 04 juin 1913. => biographie
ROUX. — Débute le 25 janvier 1827 dans le Nouveau seigneur du village (Colin).
ROUX Fernand Michel dit Michel. — Basse (116 rue Alfred-de-Vigny, Angoulême, Charente, 01 septembre 1924 – Suresnes, Hauts-de-Seine, 04 février 1998). Fils d’Anselme Alban ROUX (Mareuil-sur-Belle, Dordogne, 17 décembre 1898 – ap. 1941), employé de commerce, et d’Angèle Marie CHAIGNAUD (Angoulême, 09 décembre 1890 – ap. 1909), dactylographe, mariés à Angoulême le 18 novembre 1908. Débute le 05 octobre 1949 dans Lakmé (Nilakantha). Chante Carmen (Escamillo), les Contes d’Hoffmann (Miracle, Coppélius), Madame Bovary (Rodolphe), Manon (le Comte), Pelléas et Mélisande (Golaud), Roméo et Juliette (Capulet, 1959). A créé Madame Bovary (l'Aveugle) et Ciboulette (Roger).

Michel Roux en 1956
ROY Jules Félix Hippolyte. — (1804 – 1840). Créé le 24 août 1838 la Figurante de Louis Clapisson.
ROZIÈRE (Jean-René LE COUPPEY DE LA ROSIÈRE dit ROZIÈRES ou). — Acteur (15 avril 1739 – 20 juillet 1814). Père de Jacques François Claude Rozière dit Delaporte puis Laporte (Lyon, Rhône, 01 mars 1775 – Soisy-sous-Etiolles [auj. Soisy-sur-Seine], Seine-et-Oise [auj. Essonne], 17 octobre 1841), acteur du Théâtre du Vaudeville. Débute le 04 mai 1765. Fait sa rentrée le 17 mai 1778.
RUDOLF Gaston. — Basse. Débute le 06 octobre 1904. => biographie
RUELLAN René. — Ténor. Débute le 22 juin 1936. => biographie
RUFFO Titta (Ruffo Titta CAFIERO dit). — Baryton italien (Pise, 09 juin 1877 – Florence, 05 juillet 1953). En représentation, débute le 27 avril 1917 dans Paillasse (Tonio). Chante également la Tosca (Scarpia).
SABRY. — Débute le 16 décembre 1944 dans la Tosca (Mario Cavaradossi).
SACLEY E. — Ténor. Débute vers 1874. Chante Roméo et Juliette (Tybalt) en 1874.
SAINT-ALBE (François Joseph Bernard dit). — (vers 1806 – 1886). Epouse Mlle Lelièvre dite Mme Saint-Albe, actrice. Il débuta en 1886.
SAINT-AMAND (Pierre Laurent dit). — Il chanta de 1852 à 1856.
SAINT-AUBIN (Augustin Alexandre D'HERBEZ dit). — Haute-contre (Paris, 17 mai 1756 – Paris, 02 décembre 1818). Fils d’Augustin D’HERBEZ et de Marguerite HAIMOND. Epouse à Lyon, Rhône, le 25 novembre 1782 Jeanne SCHRŒDER dite Mme SAINT-AUBIN, soprano ; parents de Cécile et Alexandrine SAINT-AUBIN, cantatrices, et de Frédérique Cécile D’HERBEZ (1795 – Paris 16e, 22 octobre 1877*) [épouse de François Antoine Eugène de PLANARD].
Débute à l'Opéra en 1784 puis à l'Opéra-Comique en 1786. Crée le 15 mars 1797 Ponce de Léon (1er médecin) d'Henri Montan Berton ; le 03 septembre 1803 Aline, reine de Golconde (Bahadar) d'Henri Montan Berton ; le 02 avril 1805 le Vaisseau Amiral (Forbin) d'Henri Montan Berton. Toujours actif en 1811.
SAINT-CLAIR Guy. — Comédien, débute le 18 janvier 1949 en créant Guignol (le Gamin) d'André Bloch. Crée ensuite Blaise le Savetier (Jeannot).
SAINT-CÔME Elie. — Ténor. Débute le 14 juin 1942. => biographie
SAINTE-FOY. — Ténor (trial). Débute le 18 mai 1840. => biographie
SAINT-PAUL. — Débute le 12 juillet 1822 dans la Dot (le Bailli).
SAINT-PREUX (Gaudy). — Débute le 25 juin 1822 dans le Nouveau seigneur de village (Blaise) et les Deux jaloux (Thibault).
SAINVAL. — Débute en créant le Couronnement de Poppée (Libert) le 23 décembre 1937.
SALDOU Paul. — Ténor (– Toulouse, Haute-Garonne, 15 mars 1960). Chante d'abord à la Monnaie de Bruxelles, où il interprète les premières de la Bohème et Madame Butterfly et le 25 mars 1909 de la Habanera (Pedro) de Raoul Laparra. Débute le 31 mai 1914 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante la Navarraise (Araquil).
"Paul Saldou, ténor à l'Opéra-Comique au début du siècle, est mort hier à Toulouse. Il avait créé au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles la Vie de Bohème et Madame Butterfly. Il était l'ami de Puccini qui fut présent à chacune de ses créations où l'orchestre était dirigé par Toscanini." (Nouvelliste Valaisan, 16 mars 1960)
SALÉZA Luc Albert dit Albert. — Ténor (Bruges-Capbis-Mifaget, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 18 octobre 1867 – 17 rue de Tocqueville, Paris 17e, 26 novembre 1916). Fils de Pierre Antoine SALÉZA (Bruges-Capbis-Mifaget, 22 mai 1823 – Bruges-Capbis-Mifaget, 01 avril 1876), marchand, et de Marie Thérèse BREQUE BONNAFON (Bruges-Capbis-Mifaget, 16 octobre 1825 – Bruges-Capbis-Mifaget, 04 juin 1876), fileuse, mariés à Bruges-Capbis-Mifaget le 01 avril 1848. Epouse à Biarritz, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], le 09 mai 1895 Pauline Amélie BONNE CARRÈRE (Biarritz, 26 octobre 1874 – Biarritz, 24 janvier 1953).
A débuté dans le Roi d’Ys (Mylio) le 19 septembre 1888. A chanté en représentation Carmen (don José) en 1910. Il a débuté à l'Opéra le 16 mai 1892.

Albert Saléza dans Carmen (Don José)
SALIGNAC Thomas (Eustase THOMAS dit). — Ténor (Générac, Gard, 29 mars 1867 – 19 rue Oudinet, Paris 7e, 16 novembre 1943). Fils de Jean Louis THOMAS (Générac, 27 septembre 1833 – ap. 1896), cafetier, et de Marguerite EVESQUE (Beauvoisin, Gard, 19 novembre 1836 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 07 février 1907), mariés à Bernis, Gard, le 29 janvier 1856. Epouse 1. à Paris 6e le 18 mars 1893 Clémentine Antoinette SALIGNAC (Toulon, Var, 07 octobre 1869 – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 01 août 1933], artiste peintre. Epouse 2. à Paris 16e le 14 novembre 1942 Marie GAND (Ruffey-sur-Seille, Jura, 17 juillet 1885 – Neuilly-sur-Marne, Seine-Saint-Denis, 18 décembre 1967), artiste lyrique.
Il débute en 1893 dans Richard Cœur de Lion. Chante la Fille du régiment (Tonio, 02 janvier 1895), la Nuit de Saint-Jean (Frantz Muller, 19 janvier 1895). Après avoir chanté à l'étranger, il rentre à l'Opéra-Comique le 04 octobre 1905 dans Carmen (don José). Chante Cavalleria rusticana (Torrido), le Jongleur de Notre-Dame (Jean), Julien (Julien), Manon (Des Grieux), Mârouf (Mârouf), Sapho (Jean), la Tosca (Mario Cavaradossi) et Werther (Werther). Il a créé le 01 avril 1895 la Vivandière (André) de Benjamin Godard ; la Brebis égarée (Pierre), le Chemineau (Toinet) ; le 26 février 1908 la Habanera (Pedro) de Raoul Laparra ; le 26 avril 1911 la Jota (Juan Zumarraga) de Laparra ; On ne badine pas avec l'Amour (Perdican), le Pays (Tual), Paillasse (Canio), les Pêcheurs de Saint-Jean (Jacques) et les Tréteaux de Maître Pierre (Maître Pierre). Il a participé à la première de la version scénique le 12 avril 1906 de Marie-Magdeleine (Jésus) de Jules Massenet, et à la première le 16 mai 1908 du Clown (le Clown) d'Isaac de Camondo. Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra-comique) au Conservatoire de Paris (1924-1936).
(Engagé à l'Opéra-Comique en 1893, il devint ensuite pensionnaire de l'Opéra de Reims. En 1896, il entra au Metropolitan dans Carmen (Don José) et y resta sept ans. Revenu en Europe il chante au Covent Garden, à Nice et, en 1905, paraît enfin à l'Opéra-Comique où on lui confiera d'intéressantes créations comme Marie-Magdeleine, le Chemineau, la Habanera, On ne badine pas avec l'amour, le Pays, la Brebis égarée. Il créa également l'Auberge rouge à Nice, les Girondins et Naïl à la Gaîté, Mârouf à la Monnaie. Directeur de l'Opéra de Nice en 1914, il y révélera le Marchand de masques, d'Albert Wolff, dont il avait signé le livret. Il dirigea d'autre part des compagnies lyriques qui se produisirent au Canada et aux États-Unis. Fondateur du périodique Lyrica en 1922, il fut professeur au Conservatoire de Paris en 1924, et dans sa propre école de chant qu'il fonda en 1933.)

Thomas Salignac dans Manon (Des Grieux)
SALLUC. — Crée le 26 février 1908 la Habanera (un Madrilène) de Raoul Laparra.
SALVÉ. — Débute le 29 décembre 1904 dans Lakmé (le Domben).
SAMI. — Joue Louise (l'Apprenti) vers 1930.
SAMPÉRAC. — Débute dans Madame Butterfly (Officier du registre) le 28 février 1908. Chante Lakmé (un Marchand).
SANSINI. — Ténor. Débute le 30 mai 1900 dans Louise (l'Etudiant). Il a participé à la première le 23 mai 1905 de Chérubin (un Officier) de Jules Massenet
SAUVAGEOT Maurice. — Baryton. Débute le 31 août 1919. => biographie
SAVERNY Paul. — Ténor. Débute le 09 décembre 1928, au Trocadéro, dans Werther (Werther). Chante Cavalleria rusticana (Torrido), Lakmé (Gérald), Manon (Des Grieux), Mignon (Wilhem Meister), Thérèse (Armand), Madame Butterfly (Pinkerton), la Tosca (Mario Cavaradossi).
SAVIGNOL Pierre. — Basse. Débute le 23 mai 1948. => biographie
SAVOIE Robert. — Basse. Chante la Bohème (Schaunard) le 02 avril 1972.
SAVY. — Appartenait à la troupe en 1762. Jouait les Docteurs.
SCARAMBERG Auguste Émile dit Émile [SCAREMBERG]. — Ténor (71 rue des Granges, Besançon, Doubs, 26 avril 1863 – Besançon, 26 février 1938). Fils d’Hippolyte François SCARAMBERG (Landevielle, Vendée, 06 juillet 1831 – Deluz, Doubs, 09 décembre 1892), boulanger, et de Marie Adèle TAVERDET (Besançon, 07 avril 1837 – ap. 1905), mariés à Besançon le 06 juillet 1858. Epouse à Besançon le 02 juillet 1892 Fanny Louise PIQUEREZ (Besançon, 30 décembre 1869 – Buenos-Aires, Argentine, 25 juillet 1960).
Débute en avril 1893. Il débuta à l'Opéra le 23 mai 1903.
SCELLIER Jacques Hippolyte Henri dit Jacques. — Basse (Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 30 décembre 1901 –). Débute dans le Roi d’Ys (le Roi) le 03 juin 1937. Chante Mignon (Lothario) et Manon (le Comte Des Grieux).
SCHIPA Raffaele Attilio Amedeo dit Tito. — Ténor italien (Lecce, 27 décembre 1888 – New York, 16 décembre 1965). En représentation, débute dans Manon (Des Grieux) le 14 juin 1946.
SCHOOTEN Frank. — Basse. Chante vers 1971-1972.
SCIAPIO. — Débute le 13 mai 1932 dans Madame Butterfly (le Bonze). Chante la Tosca (Angelotti).
SCOTTI Antonio. — Baryton italien (Naples, 25 janvier 1866 – Naples, 26 février 1936). Débute dans la Tosca (Scarpia) le 31 octobre 1904.
SEGUY André. — Ténor. Débute le 16 mai 1937 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante Gargantua (1er Buveur, Gymnaste), la Habanera (Pédro), Madame Butterfly (Pinkerton), Paillasse (Canio), les Pêcheurs de perles (Nadir), Lakmé (Gérald) et Mireille (Vincent).
SÉNÉCHAL Michel Charles dit Michel. — Ténor (Paris 14e, 11 février 1927 – à l'hôpital, Eaubonne, Val-d'Oise, 01 avril 2018). Engagé à la RTLN en 1961. Chante jusqu'en 1963 le Barbier de Séville (Almaviva) ; l'Heure espagnole (Gonzalve) ; Cosi fan tutte (Ferrando) ; Dialogues des Carmélites (l'Aumônier) ; Lakmé (Gérald) ; le Mariage secret. Puis, à partir de 1968, Mireille (Vincent) ; Mignon (Wilhelm) ; Lulu ; le Comte Ory ; Orphée aux Enfers (Orphée) ; la Chauve-Souris (Alfred).
SENS Maurice Martin dit Maurice. — Ténor (10 rue du Loup, Bordeaux, section 2, Gironde, 31 juillet 1880 – 16 boulevard Péreire, Paris 17e, 27 décembre 1931). Fils de Jean Victor SENS (Bordeaux, 24 février 1848 – av. 1921), employé de commerce, et de Jeanne Louise FIGAROT (Bordeaux, 27 août 1842 – Bègles, Gironde, 04 juillet 1927), mariés à Bordeaux le 23 février 1878. Epouse à Paris 17e le 20 juin 1921 Gina CIGNA, soprano. Débute le 08 septembre 1909 dans Lakmé (Gérald). Crée Léone (Léone), Noël (Jacques) et Athanaïs (le Récitant). A chanté l'Ancêtre (Tébaldo), Carmen (don José), Cavalleria rusticana (Torrido), Julien (Julien), Manon (Des Grieux), Mireille (Vincent), la Navarraise (Araquil), le Roi d’Ys (Mylio), Thérèse (Armand), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Bohème (Rodolphe), Werther (Werther).
SERDA Jacques Émile. — Basse (rue de la Blanquerie, Montpellier, Hérault, 12 septembre 1804 [25 fructidor an 12] – rue Mairan, maison Audouy, Béziers, Hérault, 23 mars 1863). Fils d’Antoine SERDA (Montpellier, 21 mars 1779 – Béziers, 08 mars 1860), docteur en médecine, et d’Elisabeth TERRASSON (Nîmes, Gard, 28 avril 1783 – Montpellier, 08 juillet 1810), mariés à Montpellier le 31 décembre 1807. Epouse à Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], le 26 août 1829 Maria Elisa FOELKER ou FALKER (Paris ancien 10e, 21 février 1806 – Béziers, 31 octobre 1870), répétitrice de solfège au Conservatoire de Paris.
Débute le 23 août 1827 dans la Maison isolée (Charles) et la Dame blanche (Gaveston).
SERKOYAN Jirair dit Gérard. — Basse (Istanbul, 14 juillet 1922 – La Cadière-d'Azur, Var, 08 février 2004). Débute le 05 octobre 1952 dans Carmen (Zuniga). Chante les Contes d’Hoffmann (Lindorf), Werther (le Bailli), le Carrosse du Saint-Sacrement (Evêque), les Pêcheurs de perles (Nourabad), Roméo et Juliette (Frère Laurent, 1960).
SÉVEILHAC Paul. — Baryton (Marmande, Lot-et-Garonne, 1866 – Marmande, juillet 1942). Epouse à Londres en mai 1906 le soprano Pauline Lightstone dite Donalda (Montréal, 05 mars 1882 – 22 octobre 1970). Débute le 26 février 1908 en créant la Habanera (Ramon) de Raoul Laparra.
SIMARD Jules. — Baryton (Aumale, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 04 mai 1882 –). Débute le 18 octobre 1904, au Théâtre Montparnasse, dans Mireille (Ourrias). A créé la Cabrera (Juan Cheppa) ; le 07 novembre 1905 Miarka (un Jeune Romané) d'Alexandre Georges ; le 08 mai 1906 le Roi aveugle (un autre homme) d'Henry Février. A été affiché dans Cavalleria rusticana (Alfio), Joseph (Asser), la Traviata (d'Orbel). Il a participé à la première de la version scénique de Marie-Magdeleine (Mathieu) de Massenet le 12 avril 1906. Il a créé au Théâtre des Arts de Rouen le 08 janvier 1920 Ninon de Lenclos (Villarceaux) de Louis Maingueneau.
SIMONEAU Léopold. — Ténor (Saint-Flavien, Chaudière-Appalaches, Québec, 03 mai 1916 – Victoria, Colombie Britannique, Canada, 24 août 2006). Epouse à Montréal le 01 juin 1946 Pierrette ALARIE, soprano ; parents d'Isabelle SIMONEAU et de Chantal SIMONEAU. Débute le 09 septembre 1949 dans Mireille (Vincent). Chante le Barbier de Séville (Almaviva) et la Traviata (Rodolphe). Crée le Libertin (Tom Rakewell).
SINCLAIR Bernard (Bernard JANSSEN dit). — Baryton (Marcq-en-Barœul, Nord, 1937 –). Chante entre 1954 et 1972.
SINGHER Martial Jean Paul dit Martial. — Baryton (Oloron-Sainte-Marie, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 14 août 1904 – Québec, Canada, 09 mars 1990). Fils de Joseph Paul SINGHER (Biarritz, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 14 janvier 1865 – Biarritz, 01 août 1928), chef de dépôt à la compagnie des chemins de fer [fils d'Etienne SINGHER (Bayonne, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 29 mai 1828 – Biarritz, 24 août 1902), cafetier limonadier], et de Marie DUBOURG (Biarritz, 01 janvier 1869 – ap. 1904), tailleuse de robes, mariés à Biarritz le 22 novembre 1895.
Chante le Barbier de Séville (Figaro) et Carmen (Escamillo), rôle de ses débuts le 25 octobre 1938.
SIZES Eugène. — Ténor. Débute le 11 septembre 1903. => biographie
SKALA Miro. — Ténor. Débute le 05 juin 1949 dans la Bohème (Rodolphe) qu'il chante en italien.
SKLENARD. — A créé l'École des Maris (un Lutteur). Interprète l'Enlèvement au Sérail (un Garde), Manon (l'Hôtelier), la Bohème (un Douanier), rôle de ses débuts le 12 septembre 1933.
SLAMOWITZ. — Débute le 30 mai 1905 dans la Basoche (Grand Prévost), est également affiché dans Louise (l'Apprenti).
SMATI François Xavier dit Xavier. — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 01 janvier 1919 – plage de Manresa, Alcudia, Baléares, Espagne, 16 juillet 1970). Epoux de Liliane Léonie PIERRARD (Paris 10e, 13 février 1939 – Paris 15e, 16 avril 2023), employée de banque. Débute le 03 octobre 1946 dans le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur). Crée le Carrosse du Saint-Sacrement (l'Evêque), le Oui des Jeunes Filles (un Hidalgo), Madame Bovary (Abbé Bournisier). Chante en outre Carmen (Zuniga), les Contes d’Hoffmann (Lindorf, etc.), la Habanera (4e Compère ; 3e Aveugle), Lakmé (Nilakantha), Louise (Chiffonnier), Manon (le Portier), Mireille (Ramon), la Traviata (le Docteur), la Bohème (Colline), Werther (le Bailli), l'Etoile (Sirocco), le Barbier de Séville (Bazile), Roméo et Juliette (Frère Jean, 1959).
SMIRNOV Dmitri Alexeievich dit Dmitri. — Ténor russe (Moscou, 07 novembre 1882 – Riga, 27 avril 1944). Epoux de Lydia SMIRNOVA-MALZEVA (Menzelinsk, Russie, 13 février 1915 – district de Zelenograd, Russie, 25 juillet 2007), cantatrice. En représentation, débute le 14 juin 1924 dans la Bohème (Rodolphe).
SOIX Charles Roger Joseph dit Charles. — Basse (Annonay, Ardèche, 22 juillet 1914 – Arcachon, Gironde, 27 décembre 2009). Fils de René Antoine Roger SOIX (Annonay, 08 août 1888 – Lyon, Rhône, 31 octobre 1952), menuisier, et de Jeanne Antoinette DUCHANT (Annonay, 14 novembre 1893 – Albigny-sur-Saône, Rhône, 06 mai 1981), couturière, bonnetière, mariés à Annonay le 17 octobre 1913. Epouse à Lyon le 24 août 1945 (divorce en décembre 1947) Monique DEVAUX (Lyon 4e, 17 février 1921 – Marcy-l’Etoile, Rhône, 01 mai 2011).
Chante entre 1954 et 1972.
SOLIÉ Jean-Pierre. — Ténor puis baryton et compositeur (Nîmes, Gard, 1755 – Paris, 06 août 1812). Fils d'un violoncelliste du théâtre de Nîmes. Débute en 1786. Devenu baryton en 1790, il a créé en 1790 Euphrosine (Alibour) de Méhul ; en 1792 Stratonice (Erastistrate) de Méhul ; le 05 août 1798 le Rendez-vous supposé (Candor) d'Henri Montan Berton ; le 15 avril 1799 Montano et Stéphanie (Salvator) d'Henri Montan Berton ; le 03 septembre 1803 Aline, reine de Golconde (Usbeck) d'Henri Montan Berton ; en 1807 Joseph (Jacob) de Méhul ; le 24 janvier 1811 le Charme de la voix (M. de Vermont) d'Henri Montan Berton. Il a chanté la Fausse paysanne (1789) de Propiac. Il a composé de nombreux opéras-comiques dont le Secret (1796) ; le Jockey (1796) ; Louise ou la Malade par amour (1804) ; le Diable à quatre (1809).
SONNELLY [SONELLY, SONNELY]. — Ténor (– ap. 1920). Débute dans les Contes d’Hoffmann (Nathanael) le 02 septembre 1913. Chante Aphrodite (Philodème) et crée le 25 février 1914 la Marchande d'allumettes (un Dandy ; un Matelot) de Tiarko Richepin. Il chanta ensuite dans les cafés-concerts.
SOUBEYRAN Ferdinand Ernest dit Fernand. — Ténor (148 Grand rue, Alais [auj. Alès], Gard, 21 septembre 1862* – Les Sables-d'Olonne, Vendée, 06 mai 1932). Fils de Louis SOUBEYRAN (Anduze, Gard, 24 octobre 1816 – Alès, 12 juillet 1884), aubergiste, et de Rosalie ESTIENNE (Cornac-de-Lorian, Gard, 03 mars 1822 – Alès, 20 mars 1892). Epouse à Paris 18e le 02 août 1890 Eugénie Pauline CHAUDAT (Paris 18e, 25 mai 1872 – La Roche-sur-Yon, Vendée, 27 août 1942) ; parents de Numa SOUBEYRAN (Paris 18e, 20 avril 1893 – Haberstaad, Allemagne, 20 avril 1945).
Débute le 20 mars 1906 dans Carmen (don José). Il chanta également à l'Opéra.
SOUCHON Marius Joannin. — (Nîmes, Gard, 06 septembre 1876 – Paris 17e, 05 septembre 1917*). Epouse 1. à Nîmes le 30 mai 1900 (divorce le 17 septembre 1910) Marie Jeanne FARINIÈRE. Epouse 2. Louise MONTIGNON dite SOUCHON, cantatrice de l'Opéra-Comique. Débute le 06 septembre 1907 dans Louise (le Marchand d'habits). Crée le 26 février 1908 Ghyslaine (un Guetteur) de Marcel Bertrand ; On ne badine pas avec l'Amour (un Musicien). Chante la Bohème (Parpignol).
SOUDIEUX Jean. — Ténor. Débute le 21 février 1915 dans Mignon (Wilhem Meister).
SOULACROIX Gabriel-Valentin (Gabriel-Valentin SALACROIX devenu par jugement du 06 octobre 1894). — Baryton (Fumel, Lot-et-Garonne, 11 décembre 1853 – Fumel, 11 août 1905*). Fils d’Alexandre SALACROIX (Cahors, Lot, 10 juillet 1829 – Paris, 11 mai 1896), boulanger, et d’Anne Herminie TRACOU (Fumel, 06 février 1838 – Fumel, 14 septembre 1913), mariés à Fumel le 26 février 1853. A débuté le 20 septembre 1885 dans les Dragons de Villars (Bellamy). Il a créé le 17 novembre 1886 le Signal (Pamphilio) de Paul Puget ; le 30 mai 1890 la Basoche (Clément Marot) d'André Messager ; Falstaff (Ford) ; Kassya (Camille). Participe à la première le 24 avril 1893 des Pêcheurs de perles (Zurga) de Georges Bizet. A été affiché, à partir de 1900, dans Carmen (Moralès), Cavalleria rusticana (Alfio), le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur), Mireille (Ourrias), la Traviata (d'Orbel), la Bohème (Schaunard) et le Barbier de Séville (Figaro). Il a débuté à l'Opéra le 19 mai 1892. Le 10 février 1879, il avait chanté à la Monnaie de Bruxelles la première du Timbre d'argent (Spiridion) de Camille Saint-Saëns.
"Baryton, prix du Conservatoire, l'un des chanteurs les plus renommés du moment. A la Monnaie de Bruxelles, il est adoré ; à l'Opéra-Comique, il est tout aussi apprécié. Sa voix large et belle lui permet de chanter aussi bien Zampa que le Nouveau Seigneur. Il est très apprécié dans le rôle d'Orbel, de la Traviata ; on lui redemande toujours la belle romance en ré bémol. Soulacroix est certainement un artiste de grande valeur, auquel l'avenir réserve de nombreux succès encore, car il joint à la finesse du phrasé l'ampleur expressive de la force et un rare talent de comédien. Il a créé Plutus, de Charles Lecocq." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, 1891).
"Soulacroix avait quitté l'Opéra-Comique pour signer avec la Gaîté un engagement de 100.000 francs de minimum par saison. Il a chanté Rip deux cents fois ; on sait avec quel succès il a contribué au succès de Panurge.
La plus généreuse voix de baryton d'opéra-comique qu'on ait entendue depuis bien des années et le type accompli du chanteur-comédien... ou du comédien chanteur."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

Gabriel-Valentin Soulacroix
SOUMAGNAS Jean-Louis Bernard dit Jean-Louis. — Basse (Rodez, Aveyron, 08 novembre 1938 – Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, 26 février 2013). Entre à la RTLN le 01 janvier 1970. Chante les Noces de Figaro (Figaro) ; la Bohème (Colline) ; la Fille du Far-West (Wallace) ; les Contes d'Hoffmann (Crespel) ; Werther (le Bailli, 1978).
SOUZAY Gérard (Gérard TISSERAND dit). — Baryton (Angers, Maine-et-Loire, 08 décembre 1918 – Antibes, Alpes-Maritimes, 17 août 2004). Débute en 1960 dans Pelléas et Mélisande (Golaud).
SOYER Roger. — Basse (Thiais, Seine [auj. Val-de-Marne], 01 septembre 1939 –). Engagé à la RTLN en 1964. Chante le Barbier de Séville (Basile) ; la Bohème (Colline) ; Pelléas et Mélisande (Arkel) ; le Comte Ory.
SPATARO Thomas. — En représentation, débute le 19 novembre 1947 dans la Bohème (Rodolphe) qu'il chante en italien.
STABILE Mariano. — Baryton italien (Palerme, 12 mai 1888 – Milan, 11 janvier 1968). Débute le 11 juin 1928 dans la Tosca (Scarpia).
STASKIEWICZ Stanislas. — Basse (1936 –). Fils de Stanislas STASKIEWICZ (Rauxel, Allemagne, 16 avril 1910 –). Epoux d'Elfriede STASKIEWICZ ; parents de Blandine STASKIEWICZ, mezzo-soprano. Chante entre 1954 et 1972.
STEBER Charles. — Ténor. Débute le 25 mars 1928 dans les Contes d’Hoffmann (Hoffmann).
STEFFNER Raymond. — Baryton-basse (Mulhouse, Haut-Rhin, 07 décembre 1927 – Draguignan, Var, 14 février 2015). Chante entre 1954 et 1972.
STÉPHANNE Théodore. — Ténor (Lyon, Rhône, 16 février 1851 –). Débute le 12 novembre 1875 dans Haydée (Loredan). Crée le 05 avril 1877 Cinq-Mars (le conseiller de Thou) de Charles Gounod ; en raison de qualités exceptionnelles, M. Stéphanne, premier ténor, a été chargé du rôle de De Thou, bien que ce rôle soit écrit pour baryton. Chante Carmen (Don José).
STERLIN Paul. — Ténor. Débute le 28 août 1925 dans la Bohème (Rodolphe).
STOCKHAUSEN Julius dit Jules. — Baryton (Paris, 22 juillet 1826 – Francfort-sur-le-Main, 22 septembre 1906). Débute le 07 novembre 1856 dans Jean de Paris (le Sénéchal). De 1856 à 1859 il chanta à l'Opéra-Comique. En 1880, il fonda sa propre école de chant et publia une Méthode de chant (Leipzig, 1884).
STOKKING Johannès César. — Ténor (Zwijndrecht, Hollande, 25 mars 1901 –). Débute le 06 juillet 1937 dans la Bohème (Rodolphe). Chante Carmen (don José) et la Tosca (Mario Cavaradossi).
STROESCO Constantin. — Ténor roumain. Débute le 19 mai 1920. => biographie
STUART Paul (Paul-Aimé STUARDI dit). — Ténor (Lyon, Rhône, 16 avril 1861 – Paris, 02 février 1914). Est affiché dans Carmen (le Rémendado), Joseph (Ruben), Lakmé (Hadji), Louise (l'Etudiant), Manon (un Garde, un Sergent), la Fille du Régiment (Notaire), Galathée (Ganymède), le Médecin malgré lui (Maître Robert), Mignon (Laërte). A débuté le 11 novembre 1898 dans le Maître de Chapelle (Benetto). Ténor léger, il fit également une carrière de régisseur et de metteur en scène. Il fut régisseur général à l'Opéra-Comique (en poste en 1904) et à l'Opéra (1907-1914), et directeur de la scène à l'Opéra de 1910 à sa mort.
"Un beau front intelligent qui surmonte deux yeux dont les regards se plantent droits, disent la sincérité de l'homme et la sagacité de l’artiste. Cerveau bien meublé, très ouvert aux choses de l'art et de la littérature. De la bonhomie soulignée de malice, de la rêverie surprenant qui ne connaît point le délicat poète caché sous l'enveloppe d'un régisseur de théâtre.
Elève de Barbot et d'Ismaël, a chanté les ténors légers, tour à tour à Alger, à Marseille, à Nice, à Nantes, au Havre, à Montpellier, à Constantinople, à Alexandrie, à Bucarest, à Odessa, à Buenos-Aires, à Smyrne, à l'Opéra-Comique, à Rouen, à Gand, ce qui l'a consacré grand voyageur devant l'Eternel et puissant observateur aux yeux du monde scénique.
Lettré, psychologue, sensitif, jouant la jovialité en dépit d'une âme amoureuse d'idéal et par conséquent propice aux espoirs déçus, Paul Stuart est le sympathique par excellence. On l'aime pour son amour du beau, du bien, de la charité. Documenté comme personne sur les choses de théâtre, collectionneur de toutes les curiosités qui touchent son métier et son art de metteur en scène, il s’est fait admirer par les connaisseurs des dessous scéniques aussi bien au théâtre Sarah-Bernhardt, lorsqu'il y monta la Damnation de Faust avec M. Gunsbourg, qu'à Monte-Carlo et à la Gaîté devenue scène lyrique de premier ordre.
Dans un charmant voluminet : Larmes et Ris, dont les rimes ont tenté l'inspiration de Saint-Saëns, de Salvayre et de quelques autres compositeurs, il a exprimé avec un rare bonheur ses déceptions et ses joies.
Malgré tout ce qu'il peut attendre de son charmant caractère, de son talent et de ses connaissances étendues, il persiste à déclarer que ses deux plus belles œuvres sont et demeureront ses délicieuses fillettes Arlette et Suzanne qu'il a si bellement chantées avec son cœur de père et son esprit d'artiste sincère et délicat."
(le Monde artiste, 05 novembre 1903)

Paul Stuart
SUJOL Amédée. — Ténor. Débute en 1885. => biographie
SWOLFS Laurent. — Ténor belge (Gand, Belgique, 08 mars 1868 – Gand, 04 novembre 1954). En représentation, débute le 15 décembre 1911 en créant Bérénice (Titus).
TACOVA Victor (Victor AVOCAT dit). — (1798 – 1881). Père de l'acteur Victor Henri Avocat dit Tacova fils. Il resta 48 ans à l'Opéra-Comique dont 40 ans comme régisseur.
TALAZAC Jean dit Alexandre. — Ténor (Bordeaux, Gironde, 16 mai 1853 – 78.Chatou, 26 décembre 1892). Epouse le 20 mars 1880 Hélène FAUVELLE, cantatrice ; parents de Marthe TALAZAC [épouse à Chatou en 1902 Ferdinand LEMAIRE, pianiste], et d'Odette TALAZAC (Paris 9e, 06 mai 1883 – Paris 17e, 29 mars 1948), actrice de cinéma. Débute le 28 avril 1878 dans la Statue (Selim). Il participa en 1879 à la première de la Flûte enchantée (Tamino) de Mozart, et en 1886 à celle de la Traviata (Rodolphe). Il créa en 1880 Jean de Nivelles (Jean) de Léo Delibes ; en 1881 les Contes d'Hoffmann (Hoffmann) de Jacques Offenbach ; le 23 mars 1882 Galante aventure (le Capitaine Urbain de Bois-Baudry) d'Ernest Guiraud ; en 1883 Lakmé (Gérald) de Léo Delibes ; le 19 janvier 1884 Manon (Des Grieux) de Jules Massenet ; le 07 mai 1888 le Roi d'Ys (Mylio) d'Edouard Lalo. Il a chanté Joseph, Roméo et Juliette (Roméo), Richard Cœur de Lion (Richard).
(Il débuta à l'Opéra-Comique en 1878. D'emblée il conquit le public qui s'enthousiasmait pour la pureté de sa voix charmante et puissante à la fois, et il occupa durant dix ans, sans partage, la première place dans la troupe de la salle Favart. Avec elle il créa Jean de Nivelle (Jean), les Contes d'Hoffmann (Hoffmann), la Galante aventure (le Chevalier), Lakmé (Gérald), Manon (des Grieux), Diane (Georges), Une nuit de Cléopâtre (Manékès) et le Roi d'Ys (Mylio). Il fut affiché à Londres, Bruxelles, Lisbonne, Madrid, reprit Nadir dans les Pêcheurs de perles à la Gaîté en 1899 et fut le créateur parisien de Samson et Dalila (Samson) le 31 octobre 1890 au théâtre Eden. En partie paralysé il dut abandonner le théâtre après cette dernière création.)
" Né à Bordeaux, le 16 mai 1853, et tour à tour employé chez des marchands de vins, de bois et de fer et dans une maison de plâtrerie, il est, en 1875, reçu et admis au Conservatoire comme pensionnaire, à l'unanimité, sur 81 concurrents.
Déjà lauréat en 1876, il obtient, en 1877, le premier prix de chant et le second prix d'opéra et a l'honneur d'interpréter, avec un immense succès, le rôle de Faust, de la Damnation de Faust, de Berlioz, aux Concerts Colonne et Pasdeloup.
Il est, dès sa sortie du Conservatoire, réclamé par les trois directeurs des théâtres subventionnés ; mais il préfère, pour le moment, refuser à M. Halanzier un engagement à l'Opéra, pour entrer se perfectionner encore à l’Opéra-Comique, où il débute, en 1878, dans la Statue. Il joue successivement, sur cette scène, les rôles de Lorédan, dans Haydée ; Roméo dans Roméo et Juliette ; Tamino, dans la Flûte enchantée, et crée Jean de Nivelle et les Contes d'Hoffmann.
Talazac est au théâtre le roi des ténors et à la ville l'homme le plus affable. M. Vaucorbeil lui a dernièrement offert le rôle de Paolo, de Françoise de Rimini, rôle que le sympathique artiste a refusé sur les instances de M. Carvalho qui, en l'occasion, a consenti à porter a 6,000 francs ses appointements mensuels. "
(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra-Comique, 17 décembre 1881)
TALEYRAC Jean (Jean MOULINET dit). — Ténor (Libourne, Gironde, 01 septembre 1900 – ap. 1950). Débute le 24 août 1937 dans Mireille (Vincent). Chante Carmen (don José), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), Mignon (Wilhem Meister), la Tosca (Mario Cavaradossi) et Werther (Werther).
TAPPY Eric. — Ténor suisse (Lausanne, 19 mai 1931 –). Chante entre 1959 et 1972.
TARQUINI D’OR Brutus (Brutus Attila TARQUINI dit). — Baryton (La Chaux-de-Fonds, Suisse, 04 juillet 1882 – 11 boulevard du Mail, Sens, Yonne, 20 avril 1949*). Fils de Mathilde TARQUINI D'OR, soprano. Débute le 11 septembre 1906 dans Mireille (le Passeur). Crée Ariane et Barbe-Bleue (un Paysan), les Armaillis (Vieux Domestique), la Légende du Point d'Argentan (le Docteur). A été affiché dans Cendrillon (l'Hôtelier), le Jongleur de Notre-Dame (Moine sculpteur), Louise (1er Philosophe), la Cabréra (l'Hôtelier). Il a été nommé officier de l'Instruction publique le 02 mai 1926.
TASKIN Émile-Alexandre. — Baryton (Paris, 08 mars 1853 – Paris, 05 octobre 1897). Epouse la cantatrice Sophie Louise Félicité Champion (Lagny, Seine-et-Marne, 26 mars 1851 –). Débute le 09 février 1873 dans Haydée (Malipieri). Créé le 23 mars 1882 Galante aventure (Vigile) d'Ernest Guiraud ; le 19 janvier 1884 Manon (Lescaut) de Jules Massenet ; le 16 mars 1887 Proserpine (Squarocca) de Camille Saint-Saëns ; le 15 mai 1889 Esclarmonde (l'Empereur Phorcas) de Jules Massenet. Participe à la première le 09 juin 1892 des Troyens à Carthage (1er spectre) d'Hector Berlioz. Chante Carmen (Escamillo) ; Mireille (Ourrias) ; Philémon et Baucis (Jupiter). Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra-comique) au Conservatoire de Paris (1891-1897).
(En 1875, à Anvers, il paraît dans le capitaine Rolland, des Mousquetaires de la reine ; l'année suivante il remplace au pied levé Bouhy dans Dominique, de Paul et Virginie, à la Gaîté. Après des saisons en province il était venu à Paris salle Ventadour créer le Capitaine Fracasse et, le 12 octobre 1878 les Amants de Vérone (Lorenzo) du marquis Paul de Richard d'Ivry, puis il entra à l'Opéra-Comique en 1873. Joli garçon, habile chanteur malgré une voix assez courte, bon comédien et de surcroît fort sympathique, il devait y faire une brillante carrière. Il y fut entre autres le créateur de Jean de Nivelle (Charolais), les Contes d'Hoffmann (Lindorf, Coppelius et Docteur Miracle), Manon (Lescaut). Il fut nommé professeur au Conservatoire en 1891.)
" Les musiciens, dit-on, tiennent de famille ; Taskin en est la preuve frappante. Musicien consommé, il est arrière-petit-fils des Taskin, célèbres facteurs de pianos et de clavecins sous Louis XV et Louis XVI.
Alexandre Taskin a vingt-huit ans ; il est né à Paris en 1853 et sort du Conservatoire où il fut lauréat d'harmonie et d'opéra-comique.
Il a commencé à jouer en 1875 et a passé trois années en province avant d'entrer au Théâtre-Lyrique, où il débuta dans le Capitaine Fracasse d'Emile Pessard et les Amants de Vérone (Lorenzo) du Marquis d'Ivry.
Il est entré en 1879 à l'Opéra-Comique, où il a surtout joué le répertoire. Il a créé le comte de Charolais dans Jean de Nivelle, et les trois rôles de Lindorff, de Coppelius et du docteur Miracle dans les Contes d'Hoffmann.
Un rôle important lui est réservé dans Galante aventure de Guiraud ; il reprendra également le rôle du comte dans les Noces de Figaro. "
(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra-Comique, 17 décembre 1881)
"On annonce la mort de Mme Taskin, veuve du regretté artiste de l'Opéra-Comique. Elle a succombé aux suites d'une maladie du cœur. Elle avait été, en même temps que son mari, élève des classes de chant au Conservatoire, et avait tenu avec succès, en province, l'emploi des Dugazon." (Journal des Débats, 20 décembre 1901)
TÉQUI Élie. — Ténor (Cintegabelle, Haute-Garonne, 30 août 1842 – Paris 9e, 28 mai 1927*). Fils d’Antoine TÉQUI (Cintegabelle, 21 février 1807 – ap. 1855), et de Louise ALBENG (Cintegabelle, 30 mars 1821 – Cintegabelle, 12 mars 1890), mariés à Cintegabelle le 07 juillet 1839. Chante à l'Opéra-Comique puis débute à l'Opéra en 1884.
TERGÉ. — Basse. Débute le 01 décembre 1905, au Théâtre Montparnasse, dans la Traviata (le Marquis). Crée le 26 février 1908 la Habanera (un Andalou) de Raoul Laparra. Joue dans Louise (Premier Gardien de la Paix).
TESSIER (Jules, dit Jean-Jules-Claude DANTINE). — (Paris, 30 septembre 1813 –). Débute vers 1836.
TESTAI André. — Débute le 26 novembre 1946 dans Louise (Noctambule).
TESTE (André Joseph LECLERC dit). — Baryton-basse (Paris, 05 mars 1840 –). Débute en 1874. Crée le 03 mars 1875 Carmen (un Guide) de Georges Bizet ; le 05 avril 1877 Cinq-Mars (De Montrésor) de Charles Gounod ; le 23 mars 1882 Galante aventure (1er Soldat) d'Ernest Guiraud ; le 13 novembre 1882 Battez Philidor ! (un Consommateur) d'Amédée Dutacq ; le 19 janvier 1884 Manon (1er Garde) de Jules Massenet. Participe à la première Participe aux premières le 05 mars 1888 de Madame Turlupin (Isidore) d'Ernest Guiraud ; le 20 janvier 1873 de Roméo et Juliette (Grégorio) de Charles Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 20 octobre 1874 ; sociétaire du 11 octobre 1881 au 06 juin 1900).
THARAUD Louis. — Ténor. Débute le 26 octobre 1913 dans Cavalleria rusticana (Torrido). Chante Paillasse (Canio).
THAU Pierre Eugène dit Pierre. — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 16 décembre 1933 – Toulouse, 01 juillet 2000). Engagé à la RTLN en 1965. Chante Mireille (Ramon) ; les Pêcheurs de perles (Nourabad) ; la Bohème (le Douanier) ; les Contes d'Hoffmann (Crespel) ; les Noces de Figaro (Figaro).
THÉNARD Etienne (Etienne Bernard Auguste PERRIN ou CHEVALIER-PORRAIN dit). — Ténor et compositeur (Lyon, Rhône, 21 janvier 1807 – Bruxelles, 08 mai 1838). Fils de l'acteur Pierre Thénard aîné (Lyon, 24 avril 1779 – Metz, Moselle, 17 octobre 1825). Epouse à Paris le 01 avril 1827 la cantatrice Gabrielle Thénard née Bousigues. Débute le 05 juin 1827 dans Jean de Paris (Jean de Paris). Il créa le Pré-aux-Clercs ; Lestocq ; le Cheval de bronze ; les Chaperons blancs. Il quitta l'Opéra-Comique en avril 1837 pour la Monnaie de Bruxelles. Il est mort d'une apoplexie l'année suivante.
THÉODORE. — Basse-taille. Débute le 13 avril 1818 dans Blaise et Babet.
THIANNI. — Ténor. Débute le 06 août 1827 dans la Dame blanche (Georges Brown).
THIBAUT [Thibault]. — Participe aux créations suivantes : le 25 février 1914 la Marchande d'allumettes (un Etudiant) de Tiarko Richepin ; le 09 juin 1924 la Forêt bleue (un Buveur) de Louis Aubert ; Mârouf (un Muezzin) ; Nausicaa (un Serviteur). Est affiché dans la Habanera (un jeune homme), le Hulla (un Mendiant), Louise (Marchand d'habits).
THIERRY Eugène. — Basse. Débute le 31 mars 1869. => biographie
THILL Georges. — Ténor. Débute le 15 mai 1928. => biographie
THIRACHE Julien. — Baryton (55 rue Hincmar, Reims, Marne, 21 novembre 1913 – Aubervilliers, Seine-Saint-Denis, 10 août 1992). Fils d’Emile Edmond Zénoble THIRACHE (Fouilloy, Somme, 04 mai 1877 – ap. 1926), employé de commerce, et d’Henriette Charlotte CHARLIER (Reims, 02 mars 1878 – ap. 1913), professeur de musique, mariés à Reims le 28 mai 1906. Epouse à Reims le 06 juin 1942 Paulette Juliette GEORGIN (Vitry-le-François, Marne, 03 novembre 1914 – Limeil-Brévanne, Val-de-Marne, 2005).
Débute le 03 octobre 1946 dans le Jongleur de Notre-Dame (le Moine musicien). Crée le 18 janvier 1949 Guignol (le Brigadier) d'André Bloch ; Madame Bovary (Lestibourdois). Est affiché dans les Contes d’Hoffmann (Nicklauss), l’Enfant et Sortilèges (l'Horloge, le Chat), Fortunio (Guillaume), Carmen (Moralès), Lakmé (Frédéric), Louise (le Peintre), Madame Butterfly (Commissaire impérial), Manon (Brétigny), Mireille (un Arlésien), Paillasse (Sylvio), le Pré-aux-Clercs (l'Exempt), la Vie brève (le Chanteur, le Forgeron), la Bohème (Marcel), le Barbier de Séville (Pedrille). Crée le 07 octobre 1960 les Adieux (la voix de Pierre) de Marcel Landowski.
THOMAS Eustase. — Voir Thomas SALIGNAC.
THOMAS Tony. — Ténor. Débute le 03 octobre 1892. => biographie
THOMASSIN (Guillaume-Adrien VICENTINI dit). — Acteur (1744 – 1807).
THOUVENIN. — Joue Alceste (un enfant d'Alceste) de Gluck lors de la première le 30 mai 1904.
THYGESEN Niels Thyge Baunsgaard dit Thyge. — Ténor danois (Copenhague, 16 mars 1904 – 17 janvier 1972). Epoux de Margherita FLOR (Copenhague, 05 octobre 1900 – 16 mars 1991), soprano danois. Débute le 02 juillet 1947 dans Carmen (don José). Chante également la Tosca (Mario Cavaradossi).
TILLY Nicolas. — Trial. Débute le 15 novembre 1825 dans Gulistan (Gulistan). Crée le 09 juillet 1827 les Petits appartements (Fabrice) d'Henri Montan Berton.
TIRMONT Edmond Julien Louis dit Edmond. — Ténor (Abbeville, Somme, 11 août 1884 – 01 novembre 1985). Père de Dominique Tirmont (Paris 12e, 21 janvier 1923 – Paris, 10 août 2002), chanteur d'opérette. Débute le 24 novembre 1910 dans Joseph (Joseph). Chante Lakmé (Gérald), Madame Butterfly (Pinkerton), Mignon (Wilhem Meister), Louise (Noctambule), Paillasse (Peppe) et la Fille de Madame Angot (Ange Pitou).
"Classe Melchissédec. Naguère encore c'était un baryton, aujourd'hui, c'est un ténor léger doué d'une voix naturelle et charmeuse. Il doit concourir dans Manon : sa diction est expressive, mais sa physionomie ne reflète peut-être pas assez les émotions qu'il exprime et qu'il semble ressentir sincèrement. Élégant, séduisant, cet homme du Nord jouit au Conservatoire d'un certain prestige dont il a droit de s'enorgueillir. Mais tudieu ! qu'il se ménage... !" (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
TRANTOUL Antonin. — Ténor (40 rue Lancefoc, Toulouse, Haute-Garonne, 21 février 1887 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 30 août 1965). Fils de Gabriel Louis TRANTOUL (Toulouse, 25 novembre 1862 – Toulouse, 08 juillet 1911), et de Lydie Elisabeth Adolphine BIRON (Albi, Tarn, 27 mars 1867 – ap. 1930), marchands ambulants, mariés à Toulouse le 04 mars 1886. Epouse 1. à Toulouse le 18 janvier 1910 (puis divorce) Fernande Marie Nancy TAILLADE (Septfonds, Tarn-et-Garonne, 07 février 1888 – ap. 1910). Epouse 2. à Paris 5e le 18 janvier 1930 (divorce à Marseille le 06 mai 1942) « Denise » Blanche Marie Josèphe de BADTS DE CUGNAC (Le Nouvion-en-Thiérache, Aisne, 19 septembre 1899 – Marseille, 12 décembre 1982). Epouse 3. à Marseille le 03 mars 1943 Solange Lucienne RUBENTHALER (Belfort, Territoire de Belfort, 26 décembre 1905 – Marseille, 20 janvier 1961).
Débute le 02 décembre 1920 dans Manon (Des Grieux). Crée les Noces Corinthiennes (Hippias). Est affiché dans l’Attaque du Moulin (Dominique), le Barbier de Séville (Almaviva), les Contes d’Hoffmann (Hoffmann), la Lépreuse (Ervoanik), Julien (Julien), Orphée (Orphée), Madame Butterfly (Pinkerton), le Roi d’Ys (Mylio), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Bohème (Rodolphe), Carmen (don José) et Werther (Werther).
TRAVERSO Giuseppe. — Ténor italien (en Italie, 1903 – Gênes, 05 août 1978). Débute dans la Tosca (Mario Cavaradossi) le 08 octobre 1947.
TREMPONT Michel Fernand dit Michel. — Baryton (Boussu, près de Mons, Belgique, 28 juillet 1928 – Mons, 30 janvier 2021). Epouse 2. Jacqueline VERHAVERT (Bruxelles, 02 mai 1925 – Nice, Alpes-Maritimes, 23 novembre 2011). Frère de Pol TREMPONT (09 juin 1923 – 03 avril 2007), ténor. Débute en septembre 1966. Chante les Noces de Figaro (Figaro) ; le Barbier de Séville (Figaro) ; la Bohème (Marcel) ; Madame Butterfly (Sharpless) ; la Traviata (d'Orbel) ; la Chauve-Souris (Gaillardin) ; le Comte Ory (Rimbaud) ; les Pêcheurs de perles (Zurga) ; la Gageure imprévue.
TRIAL Antoine. — Ténor (Avignon, Vaucluse, 13 octobre 1737 – Paris, 05 février 1795). Frère cadet du compositeur Jean-Claude Trial. Epouse à Paris le 14 août 1769 l'actrice Marie-Jeanne Milon dite Mme Trial. Il fit ses débuts dans la troupe du Prince de Conti, puis débuta le 04 juillet 1764 à la Comédie-Italienne dans le Sorcier (Bastien) de Philidor. Crée le 20 mai 1783 les Voyages de Rosine (Ali). Excellent comédien, mais possédant une voix faible et nasillarde, il mérita de donner son nom à l'emploi des ténors comiques, des niais et des paysans. Il fut membre de la Municipalité de Paris en 1793.
(Il parut sur plusieurs scènes de province avant de débuter à l'Hôtel de Bourgogne, en 1764, dans le Rosier de Philidor (Bastien). Il avait une voix nasillarde, mais sympathique, et il était très bon comédien ; aussi se spécialisa-t-il dans les rôles de ténor comique. Son nom est resté attaché à l'emploi, ce qui ne signifie pas qu'un trial soit un chanteur sans voix. Sous la Terreur il fut membre du Comité révolutionnaire de la rue Le Peletier, ce qui lui valut d'être accueilli en scène par des huées lors de la réaction thermidorienne. Il semble que de désespoir il se soit empoisonné.)
TRIANDAFYLLO Kimon. — Ténor (Athènes, 16 janvier 1884 –). Débute le 20 octobre 1913 dans Cavalleria rusticana (Torrido).
TRILLET. — Ténor. Chante Zampa (24 janvier 1864). "Un jeune acteur des Variétés, qui passa un instant sur la scène de l'Opéra-Comique, M. Trillet, vient d'être frappé d'aliénation mentale et conduit à l'hospice Sainte-Anne." (Officiel-Artiste, 31 décembre 1885).
TROY Étienne. — Baryton. Débute le 18 janvier 1879. => biographie
TROY Eugène. — Basse. Débute le 07 août 1857. => biographie
TUBIANA William Désiré Hanoun dit Willy. — Baryton-basse (Saint-Eugène, département d'Alger, Algérie française, 13 février 1891 – Paris ou Boulogne, 01 septembre 1980). Fils d’Abraham Henri TUBIANA (Alger, 10 janvier 1850 – Paris 7e, 26 octobre 1931), négociant, et d’Henriette COHEN-SOLAL (Alger, 19 décembre 1870 – ap. 1926), sage-femme, mariés à Saint-Eugène le 21 juillet 1887 puis divorcés. Epouse le 01 juillet 1926 à Paris 9e Jeanne Louise Régina HERVÉ (Saint-Lubin-de-la-Haye, Eure-et-Loir, 04 novembre 1888 – Paris 13, 29 décembre 1942).
Débute le 22 octobre 1920 dans Werther (le Bailli). Chante les Amoureux de Catherine (Rebstock), Ariane et Barbe-Bleue (un vieux paysan, Barbe-bleue), les Armaillis (l'Aubergiste), le Barbier de Séville (Bazile), la Basoche (Roland), Carmen (Escamillo), le Chalet (Max), le Chemineau (Maître Pierre, François), les Contes d’Hoffmann (Crespel, Coppelius, Miracle), l’Enfant et Sortilèges (le Fauteuil, l'Arbre), la Forêt Bleue (l'Ogre), Fortunio (Guillaume), la Habanera (le Vieux), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine peintre ; un Moine musicien ; le Prieur), le Juif Polonais (Président du Tribunal), Lakmé (Nilakantha), la Lépreuse (Sénéchal), Lorenzaccio (Scoronconcolo), Louise (Chiffonnier, le Père), Madame Butterfly (Scharpless), Manon (le Comte), le Mariage de Télémaque (Hémistikos), Mârouf (le Pâtissier), Mignon (Lothario), Mireille (Ramon, Ourrias), la Navarraise (Garrido, Rémiggio), les Noces de Figaro (Bartholo), Paillasse (Tonio), les Pêcheurs de perles (Nourabad), Pénélope (Ctésippe), Phryné (Dicéphile), le Pré-aux-Clercs (un Chevau-léger), le Rêve (Hubert), le Roi d'Ys (Saint Corentin, le Roi), le Sicilien (don Pedro), la Tosca (Angelotti, Scarpia), la Vie brève (Oncle Salvaor), la Bohème (Schaunard, Colline), le Voile du bonheur (le Précepteur), la Traviata (le Baron), la Dame Blanche (Marc Irton). D'autre part est le créateur, salle Favart, de : Angélique (Boniface), Angelo (un Reître, Anafesto), Bourgeois de Falaise (Fijeac), la Chambre Bleue (le Garçon), le Chevalier de Mauléon (don Pedro), le Cloître (Idesbald), Éros Vainqueur (le Roi), Fra Angelico (un Mendiant), Gianni Schicchi (di Nicolas), les Indes galantes ; le 24 décembre 1925 le Joueur de Viole (le grand Lettré) de Raoul Laparra ; le Oui des Jeunes Filles (Simon), la Peau de Chagrin (Barbentane), la Pie Borgne (Barcolet), le Poirier de Misère (le Bailli) ; le 17 mars 1932 le Roi bossu (Ambrosius) d'Elsa Barraine ; Scémo (Tomaso), Tarass Boulba (Torkich) ; le 24 juin 1938 Zadig (le Pauvre Pêcheur) de Jean Dupérier. Il a participé à la première le 07 octobre 1924 de Don Quichotte (le Chef des bandits) de Jules Massenet ; le 17 novembre 1931 de la Belle de Haguenau (le Reître) de Maurice Fouret.
TURP André. — Ténor (Montréal, 21 décembre 1926 – Montréal, 25 février 1991). Entre 1962 et 1968, chante Louise (Julien), Werther (Werther).
VAILLANT Georges Auguste dit Georges. — Basse (21 rue de Paris, Alger, Algérie française, 28 décembre 1912 – Nice, Alpes-Maritimes, 16 janvier 2000). Fils de Louis Auguste VAILLANT (Alger, 02 mai 1884 – Sétif, Algérie, 08 mai 1945), juge de paix, et de Julia Henriette BARTHEZ (Alger, 15 juillet 1886 – Alger, 21 novembre 1960). Epouse à Marseille, Bouches-du-Rhône, le 20 décembre 1939 (divorce le 21 juillet 1943) Lucienne Victorine Henriette DELPIN (Marseille, 13 février 1902 – Paris 17e, 21 juin 2002), artiste lyrique.
Débute dans la Tosca (Scarpia) le 21 novembre 1952. Chante le Barbier de Séville (Bazile), Paillasse (Tonio) et Lakmé (Nilakantha).
VALDARNINI Umberto. — Ténor. Débute le 10 juin 1934 dans Cavalleria rusticana (Torrido).
VALDEJO Jean Baptiste Théophile. — Ténor (Freland, Haut-Rhin, 29 janvier 1846 –). Epoux de Juliette Marie BARATAUD, actrice. Débute le 21 août 1875 dans Zampa (Zampa).
VALEMBERT. — Ténor. Débute le 02 juin 1823 dans Maison à vendre (Versac).
VALÈRE F. — Epoux de la comédienne Mlle FLORIGNY (1803 – 24 mai 1825). Débute le 22 juillet 1825 dans Montano et Stéphanie (Silvain, Salvator). Créé le 27 décembre 1827 Masaniello (Ruffino) de Michele Enrico Carafa.
VALLIER Jean (Jean VAILLIER dit). — Basse (maison Brouzon, 57 Grande rue haute, Cette [auj. Sète], Hérault, 02 novembre 1863 – v. 1952). Fils de François VAILLIER (Sète, 01 octobre 1841 – Sète, 08 août 1884), et d’Anne MAUREL (Sète, 13 novembre 1840 – Sète, 12 décembre 1884), mariés à Sète le 15 décembre 1860. Epouse 1. à Paris 9e le 18 août 1894 (divorce le 01 mai 1912) Eugénie Marthe LAUGÉE (Paris 4e, 06 août 1875 – Paris 8e, 06 octobre 1923). Epouse 2. à Paddington, Londres, Angleterre, le 07 septembre 1912 Vera MAC LEAN (Sth Norwood, Angleterre, 01 mars 1890 –).
Il fit ses études au Conservatoire de Paris, entra à l'Opéra-Comique, puis débuta le 12 février 1892 à l'Opéra.
VALVILLE. — Crée le 15 mars 1797 Ponce de Léon (2e médecin) d'Henri Montan Berton.
VAN DAM José (Joseph Libert Alfred, baron VAN DAMME dit). — Baryton-basse belge (Ixelles, Belgique, 25 août 1940 –). Chante entre 1961 et 1972.
VAN DYCK Ernest. — Ténor. Débute le 21 novembre 1903. => biographie
VAN LOO Ernest. — Il a participé à la première le 23 mai 1905 de Chérubin (un Officier) de Jules Massenet. En mai 1909, il habitait 22 rue Julien-Gallé à Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine] et avait signalé la disparition de ses deux enfants, Raoul et Louise.
VANNI-MARCOUX (Jean Emile Diogène MARCOUX dit). — Basse (Turin, 12 juin 1877 – Montreuil, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 21 octobre 1962). Fils de Jean Marie MARCOUX (– av. 1914), négociant, et de Joséphine Louise JOURDAN (Turin, Italie, 28 février 1856 – Paris 6e, 08 octobre 1928). Epouse 1. le 30 juillet 1908 (divorce à Paris 8e le 21 mai 1913) Maria Elisabeth MESTRAY (Anvers, Belgique, 22 novembre 1879 – ap. 1943). Epouse 2. à Paris 6e le 04 juillet 1914 Marie Madeleine MORLEY dite Madeleine MORLAY (Paris 8e, 07 juillet 1874 – Paris 16e, 09 décembre 1955), artiste dramatique.
Débute le 03 juin 1914 dans Pelléas et Mélisande (Golaud). Chante le Barbier de Séville (Bazile), Carmen (Escamillo), la Habanera (Ramon), Don Juan (don Juan), Louise (le Père) et la Tosca (Scarpia). Est le créateur, salle Favart, de Forfaiture (Tori), Gianni Schicchi (Gianni Schicchi), Lorenzaccio (Lorenzo), Polyphème (Polyphème), le Secret de Suzanne (le Comte). Il a participé à la première le 07 octobre 1924 de Don Quichotte (Don Quichotte) de Jules Massenet. Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra-comique) au Conservatoire de Paris (1936-1943).
VANZO Alain. — Ténor. Débute le 03 octobre 1954. => biographie
VARIN. — Joue dans Louise (l'Apprenti) en 1948.
VAUQUELIN Jean-Paul. — Baryton (Maromme, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 20 juin 1931 –). Engagé à la RTLN en 1962. Crée le 21 octobre 1963 le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti.
VAURS Louis. — Baryton. Débute le 20 décembre 1908. => biographie
VELSCH. — Débute en 1817.
VENTO Marc. — Baryton (Ollioules, Var, 30 mai 1936 – 2005). Chante la Bohème (Schaunard) le 11 novembre 1971.
VERCAMMEN Henri Corneille Marcel dit Marcel. — Ténor belge (Anvers, 20 juillet 1910 – Heide-Kalmthout, 02 février 2000). Fils de Martin Léonard VERCAMMEN et de Maria Joanna COOLS (Hoevenen, Anvers, 06 janvier 1880 – ap. 1910). Epoux d'Anny BEECKMANS (Anvers, Belgique, 22 avril 1918 – Kalmthout, Belgique, 02 juillet 2011). Chante entre 1954 et 1972.
VERDELLET Victor Claudius dit fils. — Ténor (Arras, Pas-de-Calais, 09 octobre 1836 – 1888). Fils de l'acteur Jean Claude VERDELLET père (1808 – 1865) de la Comédie-Française. Débute en 1872.
VERDIÈRE René François Elie dit René. — Ténor (Tournehem-sur-la-Hem, Pas-de-Calais, 26 juillet 1899 – 27 rue du Faubourg Saint-Jacques, Paris 14e, 06 mai 1981). Fils de François Auguste VERDIÈRE (Arras, Pas-de-Calais, 19 juillet 1864 – Paris 17e, 16 décembre 1925), percepteur des contributions directes, et de Madeleine Marie Adeline LEROUX (La Flèche, Sarthe, 06 juillet 1878 – Clamart, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 23 décembre 1950), mariés à Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], le 10 août 1898. Epouse à Paris 16e le 21 mars 1950 Raissa MOSTOVOY (Kiev, Russie [auj. Ukraine], 03 mars 1900 – Paris 6e, 19 mars 1992).
Débute le 29 juin 1930 dans Werther (Werther). Crée le 17 février 1935 Gargantua (Gargantua) d'Antoine Mariotte ; Quatre-vingt-treize (Gauvain). Est affiché dans Carmen (don José), Julien (Julien), Cavalleria rusticana (Torrido), Paillasse (Canio), la Tosca (Mario Cavaradossi) et Quand la Cloche sonnera (Yacha).
VERGNES Paul-Henry. — Ténor (Lagrasse, Aude, 11 mai 1905 – 58 avenue Montaigne, Paris 8e, 21 avril 1974). Fils de Jean Lucien VERGNES (Castelnau-de-Guers, Hérault, 05 mars 1875 – v. 1938) et de Baptistine Marie Félicie BELLY (Moux, Aude, 08 septembre 1875 – Paris 8e, 09 avril 1960), mariés à Lagrasse le 14 janvier 1899. Epouse à Paris 16e le 08 janvier 1931 Lise d'ALIGNAN, soprano. Débute le 04 juillet 1933 dans les Contes d’Hoffmann (Hoffmann). Chante Manon (Des Grieux), Lakmé (Gérald), les Pêcheurs de perles (Nadir), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Traviata (Rodolphe), la Bohème (Rodolphe), le Roi d’Ys (Mylio), Werther (Werther). Est le créateur d’Esther de Carpentras (le Cardinal-Évêque). Enterré au Père Lachaise (93e division).
VERGNET Edmond-Alphonse-Léon dit Edmond. — Ténor (faubourg du Courreau, Montpellier, Hérault, 04 juillet 1850 – villa Espérenza, quartier Montlebron, Nice, Alpes-Maritimes, 24 février 1904). Fils de Jean Pierre Louis Camille VERGNET (Millau, Aveyron, v. 1826 – Paris 20e, 09 janvier 1880), artiste lyrique, et de Roseline Louise WALLE (Lille, Nord, 21 mars 1823 – Paris 15e, 14 janvier 1894), artiste lyrique, mariés à Montpellier le 08 août 1847. Epouse 1. à Paris 20e le 12 septembre 1874 Angélique Virginie BLACHET (Paris ancien 6e, 16 juin 1844 – Paris 9e, 04 septembre 1892), artiste lyrique. Epouse 2. à Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 08 août 1901 Marie Catherine ROUCHON (Burgattdorf, Lorraine, 29 décembre 1866 – ap. 1901).
Il débuta à l'Opéra le 04 septembre 1874. Il débuta à l'Opéra-Comique le 22 novembre 1893 en créant l'Attaque du moulin (Dominique).
VERNE Louis. — Baryton (1866 – ap. 1922). Débute salle de la Gaîté-Lyrique le 13 janvier 1909 dans Cendrillon (1er Ministre). En 1905, il habitait 32 rue Duranton à Paris 15e.
VERNERIS Pietro Paolo. — Baryton (Turin, Italie, 03 septembre 1890 – ap. 1927). Débute le 30 janvier 1915 dans Thérèse (un Officier). Au Conservatoire de Paris, il obtint en 1912 un 1er accessit de chant, et en 1913 un second prix de chant. En 1913, il chantait au Casino de Nice.
VERNIER Louis. — Joue dans Louise (l'Apprenti) en 1946.
VERNOUILLET Marie Joseph Albert. — Basse (Villexanton, Loir-et-Cher, 26 février 1855 –). Premier prix de chant en 1881 au Conservatoire de Paris (classe de Barbot). Débute en octobre 1881 dans la Dame blanche (Gaveston). Créé le 28 décembre 1881 les Pantins (Heilmann) de Georges Hüe.
VERNUDACCHI. — En représentation, chante dans les Pèlerins de la Mecque (le Sultan) de Gluck lors de la première le 20 décembre 1906.
VERONESE fils (Pietro-Antonio). — Acteur (25 mars 1732 – 06 avril 1776). Débute en 1763. Surnommé le Docteur.
VESSIÈRES André. — Basse. Chante Pelléas et Mélisande (Arkel) en 1963.
VESTRIS jeune (Ange-Marie-Gaspard). — Acteur (1730 – 10 juin 1809). Joue du 23 mai 1769 à 1780.
VEZZANI César. — Ténor (Bastia, Haute-Corse, 08 août 1888 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 11 novembre 1951). Epouse en 1913 Agnès Borgo. Débute le 17 décembre 1911 dans Richard Cœur-de-Lion (Richard). Chante Carmen (don José), Cavalleria rusticana (Torrido), Paillasse (Canio), Manon (Des Grieux), la Tosca (Mario Cavaradossi), le Pardon de Ploërmel (un Faucheur) et la Sorcière (don Enrique).
(Ce fut un ténor à la voix insolente qui lui valut des triomphes dans le répertoire lyrique classique. Il travailla d'abord avec sa compatriote Agnès Borgo — qu'il épousa — puis au Conservatoire de Paris et débuta le 17 décembre 1911 à l'Opéra-Comique. La guerre de 1914 l'empêcha de partir en Amérique où il était engagé et force lui fut de poursuivre ses représentations au lendemain des hostilités en France, en Belgique, en Suisse, en Algérie.)
VIALAS Jean Marius Joseph. — Ténor (Toulouse, Haute-Garonne, 23 mars 1868 –). Débute le 07 novembre 1895 dans Galathée (Ganymède).
VIANNENC François Louis dit Louis. — Baryton (place de la Fontaine, Villefranche-de-Rouergue, Aveyron, 08 juillet 1860 – mars 1944). Fils de Louis Jean VIANNENC (Le Puy-en-Velay, Haute-Loire, 17 juillet 1825 – Villefranche-de-Rouergue, 23 septembre 1861), sculpteur, et d’Antoinette LAURENS (02 juin 1833 – Villefranche-de-Rouergue, 12 avril 1911), mariés à Villeneuve-de-Rouergue le 10 octobre 1855.
A débuté le 14 avril 1895 dans le Portrait de Manon (Des Grieux). A créé la Fille de Tabarin (le Matadore), le Juif Polonais (Yéri) ; le 02 février 1900 Louise (le Peintre ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier. A repris la Chercheuse d'esprit (Léveillé), Iphigénie (un Scythe) et a été affiché dans le Barbier de Séville (Pédrille), Carmen (Escamillo), Hansel (le père), Joseph (Dan), Lakmé (Frédéric), Manon (Brétigny, Lescaut), les Noces de Jeannette (Jean), Proserpine (Orlando, 1900), les Rendez-vous bourgeois (César, Jasmin). Il chanta à l'Opéra le 11 novembre 1900. En 1926, il était professeur de chant au 6 rue de Villersexel à Paris 7e.
"M. Louis Viannenc, de l'Opéra-Comique, soliste des grands concerts, a enregistré sur disques une série de vieilles chansons aveyronnaises qui ont été diffusées par le Poste Parisien et Radio-Strasbourg et qui ont enrichi la collection de l'Institut phonétique de l'Université de Paris. Ces mélopées authentiques et émouvantes doivent trouver la faveur de tous nos discophiles." (l'Intransigeant, 1935).
VIAUD Maxime. — Baryton. Débute le 02 février 1900 en créant Louise (Second Philosophe ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier.
VICTOR (Camille AVOCAT dit). — Il a créé le 01 octobre 1836 le Mauvais œil (Torribio) de Loïsa Puget.
VIDAL. — Ténor. Débute le 09 octobre 1923 dans Louise (Marchand d'habits). Chante Louise (Noctambule), Madame Butterfly (Yamadori), Lakmé (Hadji).
VIDAL Maurice. — Baryton (1901 – Gigean, Hérault, 1981). Débute le 24 janvier 1948 dans le Barbier de Séville (Figaro).
VIEUILLE Félix. — Basse (Saujon, Charente-Maritime, 15 octobre 1872 – villa Cri-Cri, Vallières, Saint-Georges-de-Didonne, Charente-Maritime, 28 février 1953). Fils de Jean Félix VIEUILLE (Saujon, 28 juillet 1845 – Saint-Georges-de-Didonne, 19 septembre 1919), bourrelier, et de Laetitia Marie Esther BRIDIER (Saujon, 23 août 1845 – Paris 9e, 18 juin 1893), mariés à Saujon le 29 mai 1866. Epouse à Paris 9e le 17 juin 1903 Christine KERF, danseuse. Oncle de Jean VIEUILLE, baryton.
Débute le 28 octobre 1898, salle du Château d'Eau, dans Mignon (Lothario). Chante le Barbier de Séville (Bazile), Beaucoup de bruit pour rien (Don Pèdre d'Aragon, 10 mai 1899), le Caïd (Michel), Carmen (Zuniga), le Chalet (Max), Don Juan (Leporello), Fidelio (Rocco), la Fille du Régiment (Sulpice), la Flûte Enchantée (Sarastro), Iphigénie (1er Ministre), Lakmé (Nilakantha) ; le 02 février 1900 Louise (le Chiffonnier ; 100e le 22 février 1901) de Gustave Charpentier ; le Maître de Chapelle (Barnabé), Manon (le Comte), Mireille (Ramon), la Navarraise (Rémiggio), les Noces de Figaro (Figaro), Philémon et Baucis (Vulcain), Proserpine (Renzo, 1899), la Reine Fiammette (Cardinal Sforza), le Rêve (Hubert), les Rendez-vous bourgeois (Dugravier), Richard Cœur-de-Lion (le Sénéchal), Rigoletto (Sparafucile), le Roi d'Ys (le Roi), la Servante Maîtresse (Pandolphe), le Toréador (don Belfort), le Vaisseau Fantôme (Daland), Werther (le Bailli). Crée Ariane et Barbe-Bleue (Barbe-Bleue), le Carillonneur (van Hulle), Bérénice (Mucien), le Chemineau (Maître Pierre), Chiquito (Etchemendy), Circé (Eurylaque), le Clos (Hennebaut), le Cœur du Moulin (le Vieux Meunier), Cosi fan tutte (Alphonse), la Danseuse de Pompéi (Chrestus), l’Enfant Roi (Toussaint), l’Enlèvement au Sérail (Osmin), la Fille de Roland (Charlemagne), Graziella (Andréa) ; le 26 février 1908 la Habanera (le Vieux) de Raoul Laparra ; Iphigénie en Aulide (Chalcas) ; le 26 avril 1911 la Jota (Mosen Jago) de Laparra ; le 24 décembre 1925 le Joueur de Viole (le vieux Luthier) de Raoul Laparra ; le Juif Polonais (Walter), la Lépreuse (Mattelinn), Lorenzaccio (Philippe Strozzi), Louise (le Chiffonnier), Macbeth (Macduff), Mârouf (le Sultan), Nausicaa (le Roi), les Noces Corinthiennes (Théognis), Noël (le Curé) ; le 07 décembre 1921 Dans l'Ombre de la Cathédrale (Esteban) de Georges Hüe ; Pauvre Matelot (Son Beau-père), le Pays (Horgen), Peau de Chagrin (Jonathas), les Pêcheurs de Saint-Jean (Jean-Pierre), Pelléas et Mélisande (Arkel), Pénélope (Eumée), Ping-Sin (le Prêtre Siang), Premier rendez-vous (Didier), le Roi Aveugle (le Roi), le Sicilien (don Pédro), Snégourotchka (l'Hiver), Tristan et Isolde (le Roi Marke), la Vie brève (Oncle Salvaor). Participe à la première le 23 novembre 1917 de Béatrice (l'Evêque) d'André Messager ; de Faust (Méphistophélès) de Charles Gounod le 28 juin 1921 [5e acte seul]. Il chanta à l'Opéra le 22 décembre 1917.
"Basse, lauréat du Conservatoire ; Lothario, de Mignon ; Nilakantha, de Lakmé. Belle voix et l'instinct du théâtre." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
(Il débuta très jeune dans des rôles d'enfant et participait comme tel à la représentation de Mignon le soir de l'incendie de la salle Favart (25 mai 1887). Il débuta à Nice dix ans plus tard dans Faust (Méphistophélès) et entra à l'Opéra-Comique le 28 octobre 1898. Excellent comédien, musicien consommé, doué d'une belle voix au timbre grave et chaud, il en resta un précieux pensionnaire durant 35 ans. Il y créa 42 ouvrages parmi lesquels Pelléas et Mélisande (Arkel), le Chemineau (Maitre Pierre), la Habanera (le Vieux), Louise (le Chiffonnier), Mârouf (le Sultan), Lorenzaccio (Philippe Strozzi) et la Lépreuse (Mathelin).)

Félix Vieuille en 1907
VIEUILLE Jean Félix dit Jean. — Baryton (29 rue Jean-Jacques Rousseau, Paris 1er, 14 février 1902 – Saint-Georges-de-Didonne, Charente-Maritime, 06 avril 1967). Fils d’Aimé Albert VIEUILLE (Saujon, Charente-Maritime, 16 août 1869 – Paris 1er, 06 octobre 1936), agent d’assurances, et de Séraphine LUDÉ (Liège, Belgique, 28 avril 1873 – Paris 1er, 08 février 1933), employée de commerce, mariés à Paris 1er le 18 avril 1901. Epouse 1. à Paris 9e le 29 avril 1924 Suzanne Léonie BARBARA (Paris 10e, 09 décembre 1897 – Villeneuve-de-Didonne, Charente-Maritime, 22 février 1994). Epouse 2. à Paris 18e le 19 janvier 1935 Geneviève Jeanne CONSTANT (Tours, Indre-et-Loire, 28 septembre 1906 – Vaux-sur-Mer, Charente-Maritime, 30 avril 1999). Neveu de Félix VIEUILLE, basse.
Débute le 01 juillet 1928 dans les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil). Crée Mon Ami Pierrot (le Pâtissier), A quoi rêvent les Jeunes Filles (Laerte), Comme ils s'aiment (Adolphe), Cyrano de Bergerac (Ragueneau), le Directeur de Théâtre (Bouffe), Frasquita (Sébastiano, Philippe) ; le 17 décembre 1928 Riquet à la houppe (2e Ministre) de Georges Hüe ; le 17 février 1935 Gargantua (Frère Jean) d'Antoine Mariotte, Ginévra (le Sultan) ; le 18 janvier 1949 Guignol (Rosbach) d'André Boch ; Idylle Funambulesque (Arlequin), Nuit Embaumée (Mustapha), Peau de Chagrin (Bixiou), Quatre-Vingt-Treize (l'Imanus), le Sicilien (le Sénateur), Tarass Boulba (Balaban), Tout-Ank-Amon (Karos), Marion (Roquillard) et Dolorès (l'Oncle Mariano). D'autre part, est affiché dans Angélique (Charlot, le Nègre), Ariane et Barbe-Bleue (un Paysan), le Barbier de Séville (Pédrille, Bertholo), les Brigands (Carmagnola), Carmen (le Dancaïre, Moralès, Escamillo), Cavalleria rusticana (Alfio), le Chemineau (François, Thomas), les Contes d’Hoffmann (Nicklauss, Lindorf), Dans l'Ombre de la Cathédrale (Perez), l’École des Maris (Ariste), l’Enlèvement au Sérail (Sélim), Fortunio (Clavaroche), Gianni Schicchi (Marco), la Habanera (3e Compère, 2e Aveugle), l'Heure Espagnole (Ramiro), Iphigénie (un Scythe), le Jongleur de Notre-Dame (un Moine musicien ; Boniface), le Joueur de Viole (le Grand Décorateur), le Juif Polonais (Walter), Lakmé (Frédéric), la Lépreuse (le Sénéchal), Lorenzaccio (Roberto Corsini), Madame Butterfly (Scharpless), Manon (Brétigny, Lescaut, un Garde), Masques et Bergamasques, le Médecin malgré lui (Géronte ; Valère), Mignon (Laërte), la Navarraise (Bustamente), les Noces de Figaro (Almaviva), Paillasse (Sylvio), Pelléas et Mélisande (un Médecin), Pénélope (Eurymaque), les Rendez-vous bourgeois (César), le Roi Bossu (Balthazar), le Roi malgré lui (Laski), Mireille (Ourrias), le Roi d'Yvetot (Renaud), la Reine Fiammette (Giorgo d'Ast), Sapho (Caoudal), le Sourd (Chevalier d'Orbe), Thérèse (Morel), la Tosca (Angelotti), la Traviata (d'Orbel), Tristan et Isolde (Mélot), la Vie brève (Oncle Salvaor), Gargantua (Frère Jean), Werther (Johann, Albert), le Pré-aux-Clercs (Comminges), le Carrosse du Saint-Sacrement (le Vice-roi), Louise (1er Philosophe), le Roi d'Ys (Jahel, Karnac), la Bohème (Marcel, Schaunard) et Angélo (Orféo, Doyen de Saint-Antoine), Ciboulette (père Grenu).

Jean Vieuille en 1956
VIGNEAU Daniel. — Baryton. Débute le 06 septembre 1907. => biographie
VIGNO José. — Ténor. Débute au Trocadéro le 10 décembre 1932 dans le Barbier de Séville (Almaviva). Chante également Mireille (Vincent).
VIGUIÉ Fernand Louis Frédéric dit Fernand. — Baryton (faubourg du Pollet, Dieppe, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 25 mars 1871 – av. 1925). Fils d’Anne Pierre Joseph Alphonse VIGUIÉ (Toulouse, Haute-Garonne, 09 février 1838 – Paris 16e, 09 décembre 1921), représentant de commerce, et de Juliette Marie BRUNET (Tarascon, Bouches-du-Rhône, 12 octobre 1848 – Paris 16e, 20 janvier 1923), mariés à Dieppe le 30 juillet 1867. Epouse à Saint-Jean-de-Monts, Vendée, le 27 juillet 1901 Marie Louise AVERTY (Nevers, Nièvre, 25 avril 1873 – Epinay-sur-Orge, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 10 juillet 1924).
Débute le 18 octobre 1901 dans Louise (1er Philosophe). A créé la Fille de Roland (Hardré), Muguette (Kobé), Pelléas et Mélisande (un Médecin). A été affiché dans Basoche (Roland, le Chancelier), Carmen (Zuniga), les Dragons de Villars (le Pasteur), Grisélidis (le Prieur), Louise (le Bricoleur), Mireille (Ramon), le Roi d'Ys (Jahel), la Traviata (le Baron, le Marquis, le Docteur), la Bohème (Benoit), Werther (Johann). Il a participé à la première le 10 mai 1904 du Jongleur de Notre-Dame (un Moine crieur) de Jules Massenet.
VILLABELLA Miguel Angel Bernabé dit Miguel. — Ténor (Bilbao, 20 décembre 1892 – 9 rue de Turin, Paris 8e, 25 juin 1954). Fils d’Eulogio Diaz VILLABELLA (Oviedo, Espagne, 11 mars 1858 – Paris 14e, 24 février 1941), baryton, et d’Eloisa JAUREGUI (Bilbao, Espagne, 18 novembre 1859 – Bagnolet, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 26 octobre 1933). Epouse 1. (puis divorce) Magdeleine Juliette Georgette MONCONDUIT (Ville-d’Avray, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 20 mai 1891 – v. 1950). Epouse 2. à Paris 18e le 14 janvier 1935 Émilienne Denise LEGRAND (Paris 18e, 22 mai 1908 – Sarcelles, Val-d’Oise, 11 mai 2007).
Débute dans la Tosca (Spoletta) le 01 août 1920. Crée les Indes Galantes (Tacimon), le 06 novembre 1922 les Uns et les autres (Mezzetin) de Max d'Ollone. Chante Aphrodite (Philodème), l’Attaque du Moulin (la Sentinelle), les Amoureux de Catherine (Heinrich), le Barbier de Séville (Almaviva), Carmen (don José), le Chalet (Daniel), le Chemineau (Toinet), les Contes d’Hoffmann (Nathanael, Hoffmann), Cosi fan tutte (Fernand), la Dame Blanche (Georges), l’Ecole des Maris (Valère), Fortunio (Fortunio), Gianni Schicchi (Rinuccio), la Habanera (1er Compère ; 2e Aveugle ; Pedro), Il était une Bergère (le Berger), Lakmé (Gérald), Louise (Marchand d'habits, Noctambule), Madame Butterfly (Yamadori, Pinkerton), Manon (Des Grieux), Mârouf (le Chef des marins, un Muezzin, un Marchand), Masques et Bergamasques, le Médecin malgré lui (Léandre), Mignon (Wilhelm Meister), Mireille (Vincent), les Pêcheurs de perles (Nadir), Résurrection (Prince Dimitri), le Roi d'Ys (Mylio), la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Jacques Ménétrier), le Sauteriot (Montreur d'ours, Oslef), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Traviata (Rodolphe), Bohème (Rodolphe), le Voile du bonheur (Tou-Fou), Gismonda (Tibério), Polyphème (Acis) et Paillasse (Peppe). Lors de son décès, il était domicilié 38 avenue Junot à Paris 18e. Il est enterré au cimetière Saint-Vincent à Montmartre (12e division).
VILLARD Edmond [VILLARS]. — Baryton. Crée le 05 avril 1877 Cinq-Mars (De Château-Giron) de Charles Gounod. Chante le 23 janvier 1877 la reprise de Cendrillon (Alidor) de Boieldieu.
"Élève, au Conservatoire, de M. Vauthrot, M. Villard est passé par le café-concert de Bataclan et par le théâtre de l'Opéra-Bouffe, pour arriver au Cirque d'hiver, où il a chanté le Muezzin dans le Désert, dirigé par M. Pasdeloup, et enfin à l'Opéra-Comique, où il est engagé comme baryton. M. Villard est un excellent musicien, il possède une voix heureusement timbrée et vocalise avec une grande facilité." (Edouard Noël et Edmond Stoullig, les Annales du théâtre et de la musique, 1877)
VILLIER Georges. — Baryton. Débute le 22 octobre 1925 dans Werther (Albert). Chante le Barbier de Séville (Figaro), Carmen (Escamillo), Cavalleria rusticana (Alfio), Lakmé (Frédéric), Lorenzaccio (Roberto Corsini), Madame Butterfly (Scharpless), Manon (Lescaut), Mireille (Ourrias), les Noces de Figaro (Almaviva), la Tosca (Scarpia), Tristan et Isolde (Mélot), la Vie brève (le Chanteur), la Bohème (Marcel), Paillasse (Tonio). Par ailleurs, il avait créé au Trianon-Lyrique le 21 février 1924 la Belle de Haguenau (Kasper) de Maurice Fouret.
VINET. — Débute le 29 septembre 1907 dans Lakmé (le Kouravar). Est affiché dans Cendrillon (le Surintendant des plaisirs) de Massenet, la Fille du Régiment (le Notaire), la Flûte Enchantée (un Esclave), la Habanera (un jeune homme), le Sauteriot (l'Ours), Werther (Brühlmann), le Jongleur de Notre-Dame (le Chevalier), la Traviata (le Domestique), la Bohème (un douanier).
VINOGRAD. — Débute le 26 février 1908 en créant la Habanera (un Petit garçon) de Raoul Laparra. Crée également Solange (un petit Marmiton). Joue dans Louise (l'Apprenti).
VITOU Paul Élie André dit André. — Ténor (Baillargues, Hérault, 10 août 1900* – Pussay, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 30 novembre 1952). Fils de Marie Eugène Achille Julien dit Julius VITOU (Baillargues, 18 décembre 1868 – Baillargues, 21 octobre 1937), propriétaire viticulteur, et de Louise Marie Léontine POITEVIN (Saint-Laurent-d’Aigouze, Gard, 16 juin 1875 – Baillargues, 19 septembre 1938), mariés à Marsillargues, Hérault, le 07 avril 1894. Epouse à Montpellier, Hérault, le 15 novembre 1924 Laure Louise Alphonsine SALATTI (Saint-Jean-en-Royans, Drôme, 30 août 1905 – Montpellier, 27 février 1980).
Débute dans Cavalleria rusticana (Torrido) le 22 novembre 1949. Chante également Paillasse (Canio).
VIZENTINI Louis Hercule. — Acteur comique (Marseille, Bouches-du-Rhône, 01 mars 1786 – Le Luet, Marmagne, Cher, 15 septembre 1836). Père d'Augustin VIZENTINI (Saint-Quentin, Aisne, 18 octobre 1811 – Sens, Yonne, 03 août 1890), metteur en scène [père d'Albert VIZENTINI, chef d'orchestre]. Crée le 13 septembre 1813 Valentin (le Grand Fauconnier) d'Henri Montan Berton ; le 22 décembre 1824 les Deux Mousquetaires (Bertrand) d'Henri Montan Berton ; le 27 décembre 1827 Masaniello (Jacomo) de Michele Enrico Carafa.
"Emile Vizentini, fils de Vizentini de l'Opéra-Comique, qui a donné son nom à son emploi, est mort à Marseille, après un longue maladie." (Gazette nationale, 18 novembre 1840)
VIZZAVONA Jean. — Débute le 22 octobre 1946 dans Louise (Étudiant, Bohème). Crée le Oui des Jeunes Filles (un jeune Homme) et chante les Contes d’Hoffmann (Nathanael), l'Étoile (Patacha), Guignol (un Gamin, 1949), le Jongleur de Notre-Dame (Moine poète), Lakmé (un Marchand), Manon (un Soldat), Mignon (Frédéric), la Traviata (le Vicomte), Werther (Schmidt).
VOIS Ernest. — Ténor et acteur (– 1902). Il créa Mignon (Frédéric).
VOLI Albert Joseph dit Albert. — Ténor (Cannes, Alpes-Maritimes, 17 octobre 1932 – Bois-Colombes, Hauts-de-Seine, 26 avril 2007). Entre à la RTLN en février 1966. Débute en créant Béatrice et Bénédict (Bénédict). Chante Mireille (Vincent), le Barbier de Séville (Almaviva).
WARNOTS Henri. — Ténor. Débute le 12 août 1862 dans Jean de Paris.
WAROT Victor Alexandre Joseph dit Victor. — Ténor belge (Verviers, 18 septembre 1834 – 13 rue des Carbonnes, Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 29 mars 1906). Fils de Victor Louis Joseph WAROT (Gand, Belgique, 1808 – Bois-Colombes, 16 juillet 1877), chef d'orchestre à Lille et d’Adèle Cécile DESTIEUX (Hon-Hergies, Nord, 15 avril 1805 – av. 1844), actrice, mariés à Lille le 31 mars 1834. Epouse à Paris 9e le 30 novembre 1865 Marie LEGER (Tannay, Nièvre, 04 juin 1849 – Bois-Colombes, 29 janvier 1904).
Il débuta à l'Opéra-Comique le 01 octobre 1858 dans les Monténégrins. Il créa le Pardon de Ploërmel (le Faucheur) de Giacomo Meyerbeer, le Songe d'une nuit d'été (Latimer) d'Ambroise Thomas, Barkouf de Jacques Offenbach. Il débuta à l'Opéra le 06 mars 1863.
WAST Ulysse du. — Ténor. Débute en août 1876. => biographie
WELER. — Basse. Chante Tristan et Isolde (Marke) en allemand avec l'Opéra de Bayreuth en novembre 1931.
WELSCH. — Baryton. Débute le 15 mai 1823 dans Ma tante Aurore (Frontin).
WINKOPP Jean Adrien dit Jean. — Baryton (Arpajon, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 26 juin 1892 –). Débute le 08 septembre 1918 dans le Roi d'Ys (Jahel). Crée Gismonda (Pasquali), Lorenzaccio (François Pozzi) et le Sauteriot (un Paysan). Est affiché dans Aphrodite (Callidès), la Basoche (le Veilleur de nuit), Lakmé (Nilakantha), Louise (2e Philosophe), Madame Butterfly (Yakusidé), Mârouf (un Mameluck).
WION Gustave. — Baryton (Le Bousquet-d'Orb, Hérault, 07 janvier 1919 –). Débute le 21 décembre 1944 dans Lakmé (le Kouravar). Est affiché dans le Barbier de Séville (un Officier), les Contes d’Hoffmann (Hermann, Schlemil), Don Quichotte (un Bandit), Fortunio (de Verbois), le Jongleur de Notre-Dame (Moine crieur), Carmen (Zuniga), Louise (1er Philosophe), Madame Butterfly (le Bonze), les Mamelles de Tirésias (le Monsieur barbu), Manon (un Garde), Mireille (le Passeur, Ourrias), le Oui des Jeunes Filles (un jeune Homme), les Pêcheurs de perles (Zurga), le Pré-aux-Clercs (un Chevau-léger), le Roi malgré lui (Caylus), la Bohème (Schaunard), Cavalleria rusticana (Alfio), Werther (Brühlmann).
YACAZZI Roger Louis dit Roger. — Ténor (Paris 19e, 06 octobre 1910 – Paris 2e, 13 juin 1994). Fils de Léon YACAZZI (Plaisir-Fontaine, Bonnevaux-le-Prieuré, Doubs, 11 avril 1882 – Paris 14e, 04 janvier 1962), jourrnalier, et de Juliette Emma BESLON (Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 21 mars 1884 – Paris 14e, 07 mars 1969, cartonnière, concierge, mariés à Paris 19e le 02 février 1907. Epouse 1. à Paris 19e le 17 décembre 1932 (divorce le 20 mars 1947) Marguerite Alice ZIMMERMANN (Mulhouse, Haut-Rhin, 04 avril 1914 – Bellac, Haute-Vienne, 20 août 1989). Epouse 2. à Paris 2e le 31 octobre 1950 Yvonne RENAUD (Trignac, Loire-Atlantique, 26 octobre 1920 – Castres, Tarn, 15 juin 2007).
Débute le 08 mars 1947 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Chante Cavalleria rusticana (Torrido), Madame Butterfly (Pinkerton), Manon (Des Grieux) et la Bohème (Rodolphe).
YD Claude d' (Raymond Jean Claude PERRET dit). — Acteur (Paris 4e, 16 septembre 1922 – Saint-Maurice, Val-de-Marne, 25 septembre 2009). Fils du comédien Jean dYd. Interprète l'Enlèvement au Sérail (Sélim) en 1946.
ZANUZZI François-Antoine. — Acteur (1728 –). Joua les premiers amoureux à la Comédie-Italienne du 25 juillet 1759 à 1780.
ZOCCHI Paolo. — Ténor. Débute le 10 mai 1898. => biographie
ARTISTES HOMMES DES CHŒURS DE L'OPÉRA-COMIQUE
GINESTE Gaston. — (Paris 5e, 28 mai 1895 – Épernay, Marne, 07 septembre 1976). Epouse Louise MONTIGNON dite SOUCHON, cantatrice à l'Opéra-Comique. Choriste à l'Opéra-Comique.
LEBRUN Jules (Barthélemi Louis BAUDIN dit). — Basse (Marseille, Bouches-du-Rhône, 06 août 1849 – Paris 9e, 31 mai 1930*). Epouse à Paris 9e le 04 juillet 1907* Mélanie Rose RONDEL. Enterré au cimetière de Pantin. Choriste à l'Opéra-Comique.
RIGA Jean Jacques Émile Alfred. — (Paris, 10 février 1835 –). Choriste à l'Opéra (1863-1866), puis à l'Opéra-Comique.
THIBAUD Hippolyte. — (– ap. 1938). Choriste à l'Opéra-Comique.
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1818 |
1821 |
1822 et 1823 |
1825 |
1826 |
1827 |
1836 |
| chef des chœurs | FROMAGEAT | FROMAGEAT | FROMAGEAT | FROMAGEAT | FROMAGEAT | FROMAGEAT | GENOT |
| sous-chef | DUBREUIL | BARBIER | |||||
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premiers ténors ou hautes-contre |
6 hautes-contre |
KAMMERER BARBIER LAFOND LALLEMAND AUBER DAMOREAU
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KAMMERER BARBIER LAFOND DAUGÉ PAGNIER DAMOREAU
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Clément MÉZIÈRES BARBIER JAMAIN PARFU PAGNIER DAMOREAU GRELET
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Clément MÉZIÈRES BARBIER JAMAIN PARFU PAGNIER DAMOREAU GRELET GUÉRINEAU
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Clément MÉZIÈRES BARBIER JAMAIN PARFU PAGNIER DAMOREAU Adolphe BASILE GUÉRINEAU CRESSON THÉRASSE
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ADOLPHE CARPENTIER CLÉMENT COUTEAU DEBIÈVRE DUCHENET FERDINAND GALLY GUSTAVE HERSANT HOUDION JARDIN LAÏS LEFRANÇOIS MARIÉ MARSEILLE MAURICE MENOULT PAGNIER PERRIN SCAPRE SÉNAC ULYSSE VALTEAU VANIN |
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seconds ténors ou tailles |
6 tailles |
GRANGÉ MILON DUCHENET CAMPION DEBIÈVRE MADA
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GRANGÉ MILON DUCHENET CAMPION DEBIÈVRE MADA
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GRANGÉ DELATTE DUCHENET CAMPION DEBIÈVRE DESHAYES TRÉVAUX THOMAS |
GRANGÉ DELATTE DUCHENET CAMPION DEBIÈVRE DESHAYES JOURDAN THOMAS |
GRANGÉ TRÉVAUX DUCHENET CAMPION DEBIÈVRE DESHAYES BOP COUTEAU
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basses-tailles |
5 basses-tailles |
DELAMOTTE CAUCHOIS LEBRUN GAUDON GROSSAINT
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DELAMOTTE CAUCHOIS LEBRUN GAUDON GROSSAINT Jeannin FERDINAND
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DELAMOTTE CAUCHOIS SÉGAUX GAUDON GROSSAINT DUPRÉ JARDIN BOUCHY SCAPRE
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DELAMOTTE CAUCHOIS SÉGAUX GAUDON GROSSAINT DUPRÉ JARDIN BOUCHY SCAPRE
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DELAMOTTE CAUCHOIS SÉGAUX HERSANT LEMATTE DUPRÉ JARDIN BOUCHY SCAPRE GALY HELFT CHAMROY Etienne DESHAYES
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premiers ténors |
deuxièmes ténors |
premières basses |
deuxièmes basses |
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1897 / 1898 |
MICHAUD BARRE SCHINDLER SANSINI OLIVIER BUIRTSCH ESPINASSE RICHARD NATON EPICASTE ROUX ALRIC
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ANGOT MART VALLIERE AUGE LATOUR MOULIN ROQUEBLAVE HECTOR PEGERON HUET |
L. MARCHAND E. MARCHAND PATIN OZOUFF POLEES LEBRUN MOUREAU PRIVAT |
VIART YALOWICH RONAUX FLOTTE LACOMBE DOMENECH KESTENS ORVAL CHOPPE BAILLY
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1930
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1931
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1931
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1931
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1930
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1931
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1931
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1931
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